Elle était dans la forêt en train de se balader, elle n'avait rien a faire, elle n'avait pas faim non plus alors qu'il était l'heure pour les autres patients de se jeter sur une nourriture dégoutante. Elle, marchait, les pieds nue s’enfonçant dans la terre encore marqué de l'incendie, sa tunique et son bas blanc devenu noir entre temps à cause de la saleté. Elle cherchait un endroit ou elle pourrait se poser, un petit coin ou il restait de l'herbe. Après une minuscule minute de recherches, elle trouva un petit buisson, qui commençait a pousser. Alors qu'elle s'asseyait dans l'herbe, elle entendit un petit bruit aiguë, comme un petit rongeur, elle se leva donc en regardant autour d'elle. C'est la que le rat l'a attaquée, il à attraper le mollet de la jeune fille avec ses dents, et l'a percé. Nadia, surprise,donna un grand coup de pied dans le vide se qui eu pour effet de décrocher le rat de son pied et de l'envoyer valser. Après cela, elle rentra aux dortoirs, trainant son pied ensanglanté derrière elle. Et la suite, à été raconté plus haut.
La voilà maintenant, dans son lit, avec sa jambe la faisant souffrir. Elle essaya de se lever, elle y arriva mais elle devait serrer les dents pour ne pas crier. Elle devait se débrouiller seul, comme elle l'a toujours fait. Elle réussit, à se déplacer jusqu’à la cour centrale et à se placer dans un coin. D'autres patients la remarquèrent mais ne lu prettèrent pas plus d'attention qu'un rapide coup d’œil. Elle s'assit, à sa place habituelle, seul, dans les ombres.
Il n'était pas encore l'heure de manger, et les patients étaient étrangement moroses. Enfin, à un degré exceptionnel, la morosité quant à elle était habituelle. Même pour Amalia, la journée avait été particulièrement longue. Les repas n'étaient pas excellents mais soit, c'était normal. Son médecin, comme à son habitude, n'avait rien fait d'intéressant, à croire qu'il était complètement stupide et démuni face à sa patiente. Cette pensée lui arracha un soupir. Elle manquait cruellement d'animation, un cobaye par exemple, mais il y avait trop de déchets humains sur cette île, personne ou presque ne lui donnait envie de satisfaire sa curiosité malsaine. Comme un fantôme, la brune errait dans les couloirs des zones communes de l'Institut, dans la quête désespérée d'une occupation quelconque. Même une petite altercation insignifiante, juste quelque chose qui sortait de l'ennuyante routine à laquelle elle était en proie! Avec un nouveau soupir, Amalia traîna des pieds jusqu'à sa chambre, fit claquer la porte de dépit et s'affala sur son matelas, ses cheveux s'étalant en désordre sur son oreiller.
Tout était trop blanc dans cette vie, et l'absence de pigments n'est pas intéressante. Elle fixait son mur depuis maintenant de longues minutes et elle était arrivée à cette conclusion. Elle voulait rajouter de la couleur mais n'avait pas d'idées, jusqu'à ce que son regard se pose sur le peu de maquillage qu'elle avait pu garder. Et elle avait une palette particulièrement colorée, qu'elle n'utilisait quasiment jamais, elle n'aimait porter que très rarement du vert, du bleu ou encore du doré. Avec un grand sourire, elle balança ses jambes hors de son lit, attrapa son matériel et, avec un pinceau assez épais, commença à tartiner la paroi immaculée avec toutes les couleurs qu'elle possédait. Elle dessina ensuite des arabesques avec son crayon et son eyeliner noirs. Après un quart d'heure, Amalia contempla son oeuvre, satisfaite, les mains sur les hanches. C'était peu de productivité pour une journée, mais c'était déjà ça. Avec un sourire en coin,
légèrement inquiétant pour ceux qui la croisait, elle sortit de la pièce nouvellement décorée, laissant sa porte grande ouverte. Il fallait bien exposer son "art" non? Par contre, il y avait intérêt à ce que personne ne modifie la fresque ou ne l'efface, sinon elle allait faire un carnage. Ou même qu'une critique déplacée sorte. Suivant ses pas, Amalia se retrouva dans la cour, l'ennui était de retour... A part une jeune fille aux cheveux violet clair, qui semblait souffrir le martyr alors que personne ne le remarquait. En même temps, la logique voudrait qu'elle retourne dans sa chambre ou qu'elle aille voir son médecin, était-elle stupide? L'italienne s'approcha et donna un coup de pied dans la jambe qui était blessée. Aucun état d'âme.
-T'as pas l'impression d'être incohérente toi? T'es tellement vulnérable présentement que n'importe qui te prendrait pour cible.
Une nouvelle idée germa dans son esprit dérangé. Est-ce qu'une douleur physique et une douleur illusoire s'additionnaient? Elle décida de faire de cette fille son cobaye.
Nadia ne comprenait pas, a vrais dire elle s'en moquait. Elle voulais juste de la tranquillité, c'est pour ça qu'elle s'était installé là. Elle se leva, en ayant l'intention de partir, mais elle fut bloqué. Elle fu bloqué par la vision de la personne en face d'elle, en particulier une chose lui faisait peur, son cache oeil. Elle avait un oeil d'un bleu persant qui donnait l'impression, à lui seul, de pouvoir vous égorger vif. Pourtant, la jeune éléve à l'oeil caché n'avait pas l'aire d'un battante, elle avait même plutôt l'aire de quelqu'un qui se faisait arceler. Elle était maigre, presque squeletique, mais elle faisait peur. Ses cheuveux étaient noirs, noirs comme le charbon faisant de leur corps brûler les enfers. Nadia la voyait comme quelqu'un de faible, mais, elle savait que dans son états, même un enfant attent de problèmes moteurs pourait la battre à plat de couture. Elle venait insit de comprendre le sens de la phrase que l'on venait de lui prononcer. Mais elle ne comprenait toujours pas pourquoi on la lui avait dis. Elle s'attarda sur un detail en particulier, la personne venant de lui adresser la parole avait un maquillage, qui était normalement interdis dans cet institut, Nadia en conclut donc que cet personne pouvait faire se que bon lui semblait, Que, même si son physique n'effrayait pas à première vu, elle faisait peur, et sa particularité devait être dangereuse. Pourquoi le directeur laissait une bête en dehors de sa cage? Personne ne le sait. Mais, si ça n'était pas un démons, ça devait être la fille du diable en personne.
C'était plutôt l'inverse, c'est l'italienne qui a pour habitude de terroriser les autres, comme cela semble être le cas pour... pour qui d'ailleurs? Pas que ça l'intéressait particulièrement, Amalia méprisait tout le monde à part quelques privilégiés, comme les médecins. Et encore. Elle observa le visage effrayé de sa future victime, lentement, comme un prédateur sauvage. Ou une psychopathe. Ou les deux en même temps, qui sait ce qui se passait dans son esprit dérangé. La brune réussit à accrocher le regard mauve de l'adolescente et y plongea son oeil d'acier, comme pour lire son âme. La considérait-elle comme un démon, voire même le Diable en personne? Ce nom n'était même plus suffisant pour décrire la jeune femme sadique. Mais là, elle commençait à perdre patience. Elle attendait une réponse, et sa proie n'était clairement pas en position pour la lui refuser et lui tenir tête. Les bras croisés, Amalia tapota ses doigts longs et fins sur son coude gauche, signe d'agacement.
-J'attendais une réponse. Présente-toi au moins. Quelle est ta capacité pour être patiente S?
Si ce n'était pas une patiente de catégorie spéciale, elle aurait une mauvaise déduction et paraîtrait ridicule, ce qui était impensable à ses yeux. Mais elle était quasiment sûre de ses pensées, après tout elle vivait là depuis plus de deux ans maintenant, et remarquait toutes les nouvelles têtes, plus ou moins tardivement car les autres patients l'ennuyaient. Les nouveaux intégrés à l'Institut étaient d'ailleurs ses cibles favorites, pour renouveler ses expériences et satisfaire sa curiosité.
- Hors RP:
- C'est parfait ;) fait juste attention la prochaine fois, que tu sois pas obligée de recommencer ahah
Nadia n'avait pas le choix, elle était obliger de répondre, mais elle se demandais pourquoi la personne en face d'elle voulais le savoir. Si, comme certain, elle était là juste pour a faire souffrir, elle se moquerait de sa capacité. A moin qu'un médecin spécialement fou, serait venu pour tester des expériences en tant que patient. Je remarqua qu'elle avait des mitaines, surement pour cacher les traces que les médecins lui avait faites donc elle était surement patiente pour Nadia. Dalleur, Nadia aurais bien voulu lui retourner la question, pour avoir des informations sur cette personne qui restait mystérieuse à ses yeux, de part ses yeux et le reste de son aspect physique. Était elle vraiment un démon, pouvant tu faire souffrir en te clouant du regard ou un faible chihuahua grognant aussi fort qu'un lion de peur que l'on l'atteigne. Mais Nadia ne pouvais pas poser la question et peut être qu'elle ne connaitra même jamais la réponse, que cette personne cachais si bien son jeux qu'elle se faisait elle même aspirer par son apparence. Mais Nadia se rendit compte que elle était en train de réfléchir et que si elle ne se dépêchait pas de répondre, elle était susceptible de se prendre un coup. Elle dit alors, de sa voix chevrotante.
-Je suis... Nadia Snavely. Patiente de classe S à cause de mon sang, acceptant toutes sortes de maladies. Ayant un corps résistant mais remplit de maladie. Si ça te vas, lourai-je avoir l'honneur d'avoir les mêmes informations de ta part?
Nadia avait essayer d'avoir un aire arrogant, se disant que, dans le cas ou elle n'était qu'un chihuahua, se qui était le plus probable, elle penserais que même comme ça, Nadia pouvait la battre. Mais, dans on était, le visage crispé par la douleur, son jeux d'acteur ne devait pas avoir envouter son interlocuteur. Il y avait aussi une chance que cette personne soit un lion, dans se cas, si elle avait vu le visage arrogant de Nadia, la patiente de classe S pouvait dire adieu à son avenir.
- hors RP :
- XD cette fois si ça devrais être bon. Mais, je sais pas si c'est se que tu as écrit, mais Nadia n'est pas nouvelle. Elle est discrète mais ça fait un peut plus d'un ans qu'elle est là. Bon, désolé pour l'attente mais je devait écrire la fin de mon livre, en plus les profs me rajoutent des exercices juste a moi donc je peut plus beaucoup écrire en cours etc... Voila. J'attends ta réponse avec impatience. Et, t'a vu? J'ai écrit plus que d'habitude.
-Je suis... Nadia Snavely. Patiente de classe S à cause de mon sang, acceptant toutes sortes de maladies. Ayant un corps résistant mais remplit de maladie. Si ça te vas, lourai-je avoir l'honneur d'avoir les mêmes informations de ta part?
Au moins, elle savait où était sa place, déjà de part leur ancienneté respective, de deux ans minimum pour Amalia. Un nouveau sourire en coin se dessina sur ses lèvres : Nadia devrait apprendre à mieux mentir, il est louable de vouloir paraître fort, surtout dans cet environnement hostile, mais dans de cas il faut s'assurer de contrôler tout son corps, de la réaction la plus évidente à la plus imperceptible micro-expression. Et ici, son visage déformé par une douleur ainsi que les tremblements de ses intonations ne correspondaient pas à l'air faussement arrogant qu'elle se donnait. Prenait-elle réellement l'italienne pour une coquille vide, faible et inoffensive? Cette dernière éclata d'un rire, certes léger, mais qui sonnait faux, presque malsain. Avec un grand sourire carnassier qui dévoilait ses canines légèrement pointues, elle se pencha pour arriver à la hauteur des iris pourpres de Nadia.
-Sache, petite Nadia, que ta tentative d'arrogance ne te mènera nulle part, sinon à une conséquence que tu ne peux même pas imaginer. Ne pense pas que ta capacité te protège de tout, la preuve, tu n'es pas capable de supporter la douleur que tu essaies de combattre. Je suis Amalia Reano, patiente B100, et tu n'as pas besoin de savoir plus pour le moment. Par contre...
Sadique, elle approcha encore son oeil de glace du visage de Nadia, ses doigts froids aux longs ongles griffus se posant sur son cou. De son index, elle parcourut la mâchoire de la violette lentement, se délectant de la peur et de l'appréhension qu'elle voyait dans les yeux de sa proie., et reprit sa phrase, d'une voix à la fois mielleuse et où une menace sourde grondait :
-...Imagine encore une fois que tu es le chasseur et moi ta proie et je t'assure que tu seras en trop mauvais état pour qu'on t'identifie à la morgue. Ici, le gibier, c'est toi. Compris?
Positionnée au-dessus des jambes de Nadia, Amalia l'empêchait de s'évader et ressemblait réellement à un grand félin qui jouait avec sa future nourriture avec une fascination morbide, la dominant de toute sa hauteur et sa froideur. Sans remords, elle s'assit sur les cuisses de la violette, plantant presque ses genoux dans ses côtes sa main se serrant davantage sur la nuque de la jeune adolescente,
ses ongles éraflant sa peau caramel, sur laquelle perla une goutte de sang vermeil. La brune suivit des yeux la descente de cette goutte,
qui descendit sur sa main aussi blanche que la porcelaine et qui continua sa course jusqu'à son poignet, avant de s'écraser au sol dans un très léger soulèvement de poussière.
- Hors RP:
- Nickel! Elle est nouvelle par rapport à Amalia, qui est là depuis deux ans au moins.
Nadia ne pensait pas que ça capacité la protégeait de tout, bien au contraire. Au moins, on aire arrogant ne fut pas invisible. En y réfléchissant, Nadia se rendit compte de son erreur. Même si la personne en face d'elle était belle et bien un chihuahua, dans son était elle avait la force d'une fourmi, donc même un chihuahua aurais pu la terrasser d'un coup de crocs. Alors qu'elle était toujours figé, Amalia reprit la parole :
-...Imagine encore une fois que tu es le chasseur et moi ta proie et je t'assure que tu seras en trop mauvais état pour qu'on t'identifie à la morgue. Ici, le gibier, c'est toi. Compris?
Nadia sentait la peur monter et le regard de Amalia se clouer de plus en plus. Son regard n’était pas le seul a la clouer, ses genoux aussi prenaient la tache avec un plaisir intense d'après Nadia. Comment faisait elle pour pour déduire cela? Elle utilisait une technique trouvé et utilisable avec les moyens du bord, la pression des genoux. Le petit sourire en coin et d'autre petits détails presque imperceptible. Une personne arrivant a contrôler son corps pour laisser paraîtra le moins possible. A moins que la patiente B n'est tout simplement pas de sentiments, une possibilité presque impossible mais a ne pas écarter. La main du démon se glissa sous la tête de Nadia pour se resserrer et faire glisser de fines perles salées à couleur de flammes. Une flamme faisant bruler se démon au regard glacial. La flamme décrivant la peur, celle qui, juste par la force d'un regard, pouvais vous faire souffrir. La démangeaison de savoir se qui se cachait derrière un cache œil bien fermé, l'envie pressente de s’échapper. Tout, sauf penser a la douleur ajouté à ses souffrance qu'elle n’hésiterait pas à abréger. Les ongles de sa tortionnaire étaient aussi affiné que ceux d'un chat, se fu eux qui firent lacher un bruis que Nadia tenait pendant tout se temps a travers son gosier. Tout petit, mais déjà assez grand pour mettre à laise le felin posé sur ses genoux. Nadia arrêta toutes batailles :
-Vas y, fait se que tu veut de moi, je me fou de toute façon. Je n'ai rien a perdre.
Si, Nadia avait quelque chose à perdre, Un jeune garçon aux cheveux noir, pourquoi pensait elle cela? Elle ne le savait même pas, après ces quelques seconde d'absences, elle posa sa tête au sol, sans se préoccuper d'être la monture de quelqu'un. Elle lacha en luttant, yeux fermés contre son mal. On aurait dis, la belle au bois dormant.
- hors RP:
- dis moi si tu veut changer quequechose. Tu écrit trop bien! Je suis trop contente d'écrire avec toi.
Si Nadia voulait avoir une chance de s'en sortir sans trop de séquelles,
parce qu'il y en aurait forcément, elle devait arrêter de penser que sa tortionnaire n'était que façade fragile. Son attitude n'avait rien d'une carapace, elle était réellement ce qu'elle montrait, c'est-à-dire un monstre sans coeur assoiffé de sadisme et incapable de ressentir autre chose que du mépris ou une curiosité malsaine. Avide, elle observait le poison de la peur se distiller dans les veines de la violette, dont le pouls pulsait rapidement contre la paume de la brune. Cette sensation était grisante, un sentiment de contrôle total et de domination qu'elle n'avait pas ressenti depuis trop longtemps. Le gémissement qui surgit de la gorge de Nadia fit parcourir un frisson le long de la colonne vertébrale de l'italienne, dont les pupilles s'étrécirent sous le plaisir de se voir supérieure et, bientôt, victorieuse. Toutes les barrières de sa proie étaient tombées en un silence lourd de sens.
-Vas y, fait se que tu veut de moi, je me fou de toute façon. Je n'ai rien a perdre.
Un nouveau rire malsain explosa sur les lèvres carmin d'Amalia, la tête légèrement renversée en arrière. Lentement, comme une poupée cassée, elle fixa le visage de Nadia et rapprocha sa bouche de son oreille, soufflant imperceptiblement ces mots :
-Toutes les proies ici ont quelque chose à perdre, et tu en fais partie. Et puis, ne me dis pas que cette douleur n'est rien pour toi.
De sa main libre, elle griffa la cuisse de l'adolescente à travers le tissu, serrant davantage sa poigne autour de son cou. Elle avait fermé les yeux et ça, Amalia ne pouvait le supporter car cela contrecarrait son envie pressante de tester la résistance de sa cible. Est-ce que son sang la protégerait au moins un peu? Techniquement non, elle était résistante aux maladies, pas à la douleur et encore moins quand elle est factice.
-Rouvre les yeux et regarde-moi, ordonna-t-elle d'une voix impérieuse.
Pour appuyer ses dires, elle appuya sur la tête de Nadia, juste au coin de son oeil droit, pour la forcer à l'ouvrir de nouveau. La souffrance morale et physique que lui infligeait Amalia lui donnait un air encore plus innocent et enfantin, qui exacerbait les pulsions de la brune. Prestement, elle retira son cache-oeil.
-Tu voulais avoir des informations sur ma capacité? Tu vas en avoir, mais tu aurais préféré ne pas savoir.
Son oeil rubis accrocha le regard apeuré et pourpre, la douleur n'allait pas tarder à grimper en flèche dans le corps frêle et fragilisé par les traitements de l'Institut de Nadia, et la jeune femme était impatiente de voir sa réaction. Souffrance illusoire et douleur physique allaient-elles s'ajouter ou se transformer l'une et l'autre?
- Hors RP:
- Rien à changer cette fois t'inquiète pas ;) Merci!!
:3
Même après toutes ces paroles, Nadia ne sourcilla pas. Elle se concentrait à fermer les yeux et penser à autre chose. En fait, elle n'avait même pas écouter le démon en face d'elle. Elle ne s'en occupait plus et, de toute façon, elle ne voulait pas y penser. Fermer les yeux sur se qu'il se passait n'était pas difficile, elle le faisait depuis sa "tendre" enfance. Elle fermait les yeux et acceptait se qu'on lui disait, étant plus patiente que les autres. De toute façon, elle ne pouvait rien faire à cette instant. Elle commença alors a se rappeler de quelque chose pour ne plus penser à la douleur physique. Elle se rappela de la seule personne qu fut gentille avec elle. Cette personne au cheveux couleur ardoise, la seule personne avec qui elle avait put apprendre à jouer, a vivre. Ce fut cette personne qui l’empêcha de se suicider et, même quand elle fut parti, elle continua de croire en lui, ce garçon. Elle restait en vie et gardait du courage en pensant au jour ou elle retrouverait son seul ami. Mais tout ses rêves s’arrêtèrent quand un ongle vint se loger au coin de son œil, forçant les paupières à s'ouvrir. Elle découvrit donc le deuxième œil de Amalia, un œil rouge comme le sang, le feu et la douleur. Il pouvait représenter la rage, la peur, la mort. Le cache œil protégeant normalement celui-ci, entourait le bras de on propriétaire. Le regard des deux patientes se croisèrent et ne se séparèrent plus, mais, alors que Nadia observait le rouge de l’œil de la patiente B sans se préoccuper de celui qui coulait de ses jambes, une autre douleur apparut. Une douleur venant de nul part, une douleurs ne blessant pas, juste une douleur pour faire mal. Nadia sentait comme des plaque remplit de pique la compressant, trouant sa peau de part et d'autre. Elle ne ferma pas les yeux mais continua d'essayer de penser à se garçon, se qui la soulagea pendant quelque secondes avant que ce garçon change de discours. Il commença à l'insulter, la rabaisser en lui faisant repenser à ses "parents", qu'elle n'était pas normal, qu'elle était un monstre. Il parla du meurtre qu'elle avait commit bien qu'il n'était pas sensé le savoir. Elle vit tout les pires moments de sa vie se dérouler devant ses yeux. Elle cria, très fort, appelant le personnel, après tout, elle n'avait rien a perdre alors autant ne pas s'occuper de sa fierté. De l’adrénaline poussa son corps a se débattre. Elle voulait juste écharper à l'emprise du démon, quel que sois le prix. Elle se débattit et réussit sans aucun problème a s’échapper. Amalia l'avait attaquer lors se qu'elle était faible, mais, avec l'adrénaline, sa force revint et Nadia était bien plus forte physiquement que ça tortionnaire. A peine Nadia décloua son regard de celui d'Amalia que les douleurs non physiques commencèrent à s’estomper. Nadia fit bien attention à ne pas fixer Amalia dans les yeux et prit la parole.
-Le temps que le personnel arrive, tu peut m'expliquer exactement ta capacité?
- Hors RP ::
- Ca te conviens? Tu peut choisir si le personnel viens ou pas. Et Nadia vas tomber dans les pommes après avoir mal traiter son corps comme ça ^^. Et désolé pour l'attente. J'était sensé le poster il y a quatre jours mais je crois que j'ai pas appuier sur envoyer du coup j'ai du le réécrire XD. Bon je te laisse faire ciao
Voulant infliger une douleur psychique à Nadia, Amalia appuya ses ongles au coin de ses yeux juste après avoir retiré son cache-oeil promptement, pour ne pas perdre sa prise, et plongea son regard rubis dans celui, saisi d'effroi, améthyste. Si elle croyait Ange Barrabil, sa victime du jour aurait une expérience bien différente de celle du médecin, se basant sur son passé et éventuellement ses pires cauchemars. Ses années d'utilisation de sa capacité lui confirmaient cette hypothèse, chaque personne qu'elle avait torturé n'avait pas mal au même endroit. Mais toujours avec la même intensité, insoutenable pour l'esprit humain au point que certains s'évanouissaient pendant le processus. Même si Nadia se débattait comme un beau diable, Amalia gardait une poigne ferme et l'empêchait d'échapper à son étreinte sadique et violente. Les cris que poussaient la violette ne touchaient en rien le coeur de sa tortionnaire, même si elle grimaça en l'entendant appeler le personnel. Il était encore possible qu'elle soit enfermée, et c'était tout bonnement inacceptable! La plus jeune ferma finalement les yeux, pour se soustraire au pouvoir de son aînée et, dans un sursaut d'adrénaline sans doute (était-ce un sentiment de puissance comme pour Ange?), fit un mouvement brusque pour se dégager du poids d'Amalia. Cette dernière, qui en avait fini, accepta de la lâcher et se releva, époussetant ses habits immaculés. Elle n'autorisa cependant pas sa proie à se relevant, marchant sur sa jambe et son poignet sans aucun état d'âme. D'un geste nonchalant, l'italienne réinstalla correctement son cache-oeil et détailla le visage de Nadia.
Elle était devenue bien plus pâle, sûrement épuisée par l'effort que représentait la lutte contre une capacité si intrusive que la douleur illusoire, et son regard fuyait celui d'Amalia, probablement de crainte que la torture ne recommence. Qu'elle se rassure, "Nightmare"
n'avait plus envie de jouer et de la blesser. Du moins pour l'instant, cela pourrait être intéressant d'en faire son propre sujet d'expérience régulier plus tardivement dans l'année. Elle aurait tout le temps de s'amuser, elle n'aurait certainement pas l'autorisation de partir de cette île et Nadia ne pourrait partir avant ses 18 ans, ce qui lui laissait au moins deux ans pour en faire son cobaye personnel.
-Le temps que le personnel arrive, tu peut m'expliquer exactement ta capacité?
Amalia haussa un sourcil à la fois étonné et interrogateur. Elle n'avait pas compris en quoi cela consistait? Soit elle avait eu le cerveau beaucoup trop attaqué, soit elle était complètement stupide de base. La brune opta pour un mélange de ces deux options et croisa les bras. Elle regarda autour d'elle : il n'y avait aucun gardien proche et aucun mouvement à l'horizon donc, à moins que les autres patients peu éloignés d'elles aillent prévenir le personnel, personne n'allait venir. Mais elle savait pertinemment qu'ils n'allaient pas bouger, ils avaient trop peur du démon qu'elle était, de sa colère et des représailles que cela engendrerait.
-Personne ne viendra, ils sont trop loin pour t'avoir entendue et personne n'ira les prévenir.
Elle prononça ces derniers mots plus hauts que les autres, d'un ton particulièrement menaçant, comme pour prévenir tous ceux qui étaient présents qu'ils n'avaient aucun intérêt à bouger d'un millimètre, à moins d'être masochiste. Mais ils n'en avaient pas la tête et Amalia ne risquait donc rien.
-Si tu n'as pas compris c'est ton problème, dis-moi uniquement ce que tu as ressenti, ordonna-t-elle sèchement.
- Hors RP:
- C'est pas grave ça arrive x) Par contre non, Amalia n'est pas faible physiquement, elle ne subit aucun mauvais traitement de la part de son médecin, donc une fille plus jeune qu'elle blessée ne peut aps être plus forte désolée x) force égale à la limite, si tu veux, mais sans plus
- hors RP :
- Oui je prend autant de temps pour aussi peut de texte. >< J'avais vraiment pas d'idées en plus je suis chargée ( pas à cause de l'école ^^) et j'ai eu la grippe. Bon j’espère que ça suffiras et je vois pas du tout comment tu vas répondre '-'. Bonne chance pour trouver une idée XD.
C'est bien, elle était finalement plus intelligente que ce qu'Amalia pensait. Quoique, ce n'était pas difficile à comprendre, si elle n'avait pas de réponse elle n'hésiterait pas à recommencer, et Nadia n'avait pas l'air d'être masochiste.
-Je pense que tu as compris se qu'était ton pouvoir. C'est différent des autres personnes de cette institut, tu as vraiment une sorte de pouvoir magique que je pourrais pas expliquer.
La brune soupira. Evidemment qu'elle avait compris, elle vivait avec cet oeil depuis toujours et l'utilisait depuis le début du lycée, soit quatre ans auparavant! Et quelqu'un d'extérieur ne pouvait pas expliquer pourquoi elle avait cette pathologie, même les médecins ou elle-même ne le pouvait pas. Quelle absence désolante de logique. Elle retira mentalement ce qu'elle avait dit sur la possible intelligence de la violette, elle était d'une bêtise affligeante. Sans oublier qu'elle osait la comparer au reste des patients, ces êtres inintéressants, qui ne savaient que se plaindre! Le regard de l'italienne se fit à nouveau dur et avide de violence, mais elle contint son envie et continua d'écouter le discours rébarbatif de sa cobaye.
-Bon j'imagine que tu t'en fous donc je vais juste t’expliquer se qu'on ressent. Ton pouvoir fait mal mentalement comme physique mais n'endommage pas le corps. On se rappelle de tout les pires moments de notre vie, on sent comme des parois piquantes sur notre corps. Après je pense que ça change en fonction de la personne sur qui tu le fait.
Amalia soupira à nouveau et donna un coup de pied dans la mâchoire de Nadia : elle savait ce que faisait son espèce de pouvoir, elle demandait juste ce qu'avait senti mentalement sa victime, ce que son esprit avait créé à part la douleur, et ce qu'elle ressentait maintenant. Mais elle était parfaitement au courant qu'une douleur seulement illusoire était créée. Elle savait aussi que chacun vivait de nouveau les pires moments de sa vie, elle voulait connaître lesquels étaient-ce pour elle comme pour n'importe quelle personne, il était intéressant de voir la différence entre ces vies misérables.
-En plus ton oeil te donne un regard qui peut clouer n'importe qui sur place. C'est comme un outil de torture mais, comme tout outils, il y a une grande faille que tu connais surement déjà. Quand on ne regard plus ton oeil, les effets disparaissent. Donc c'est un peut contradictoire, vu que ça nous fait mal on se débat et on bouge dans tout les sens se qui rend ton pouvoir inutile. Tu devrais réfléchir plus avant de l'utiliser. Après tu fais comme tu veut.
Elle la frappa à nouveau avec le pied, cette fois-ci plus proche de sa gorge. Elle n'avait pas besoin de conseils, encore moins venant d'une personne aussi ridiculement faible et idiote. C'est pour ça qu'elle tenait le visage de ses proies, pour éviter qu'elles ne détournent le regard avant qu'elle ait assouvi sa soif malsaine de souffrance. Et il était évident qu'elle faisait comme bon lui semble, personne ne lui avait jamais donné d'ordres et cela n'arriverait jamais, elle tenait trop à son indépendance, sa liberté et sa fierté pour s'abaisser à obéir, quand ce n'était pas dans le but de manipuler la personne qui lui faisait face.
-Aussi, tu ressemble a un démon, tu pourrais utiliser cette partie là de ton pouvoir. En tout cas c'est effrayant. Ca te suffis comme précisions? sinon tu peut me lâcher?
-Je ne t'ai pas demandé tes considérations sur moi ou ma pathologie, seulement ce que tu as ressenti. La douleur? Merci j'étais au courant, soit plus utile un peu. Quels souvenirs as-tu vu, où as-tu eu mal physiquement?
Dans une attitude prédatrice, Amalia se pencha sur le visage fatigué de Nadia. Elle n'était pas autorisée à être condescendante envers elle, elle n'en avait ni les capacités mentales, ni la position, ni la condition physique et encore moins l'aval de la hiérarchie. Néanmoins, elle était flattée de faire peur aux autres, elle recherchait cette apparence démoniaque après tout, et était ravie de voir que c'était réussi.
-Essaie encore une fois de ressembler à un lion avec moi et je te jure que je recommencerai jusqu'à ce que tu sentes la vie quitter ton petit corps faible.
L'italienne se releva, avec mépris et, sans aucun état d'âme, infligea un dernier coup dans les côtes de la petite violette avant de partir, la laissant étendue sur le sol telle une vulnérable poupée de chiffon, à la merci de n'importe quel autre personnage sans scrupules. Même si personne dans cet Institut n'en avait moins qu'Amalia.
- Hors RP:
- Si tu veux répondre encore une fois dis-moi, sinon modifie le premier message et met "RP fini"
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