contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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InvitéInvité
Mar 12 Juin - 0:38
LA TETE DANS LES ETOILES

VINCENT Lucy, ERSKINE Nevrabriel & LAVOIR Astrid

Ecrire ce rapport. Remplir. Rédiger. Planifier. Archiver. Planifier. Rédiger. Remplir. Écrire ce rapport.

Son poignet est douloureux, mais au moins, il n'y avait plus la sonnerie du téléphone pour perturber sa transe. Ni le fouet des pas dans un couloir. Ni le bourdonnement d'une voix désespérée. Ou encore l'impact d'une balle dans un crâne.
Les gargouillement de son ventre sont écrasés par le frottement de sa mine avec une aisance sans nom. Ceux de sa tête aussi. Ceux de son cœur aussi. Elle était bien allée cherchée de quoi manger, "pour la forme" dit-elle. Onyx fait tout pour la forme, après tout. La moindre chose est dans le faire paraître; de son sourire, à son écriture, en passant par sa manière de se vêtir, même de s'exprimer. Elle pourrait très bien se faire passer "en pleine forme" malgré la faim. Elle pourrait. Cela ne l'a dérangerait pas, non. Absolument pas.
Après tout, quelle importance ça a, tout ça? Elle ne voulait plus en accorder. Lorsqu'elle travaillait, elle n'en avait plus besoin. Et peu importe s'il se faisait tard, ou qu'elle n'était pas dans son bureau. Qui irait se plaindre de la lumière? Elle était seule, dans cette chambre. Elle était la seule réveillée dans la pénombre, acharnée à sa tache. Elle était persuadée que les sons à l'extérieur étaient une illusion.

Ecrire ce rapport. Remplir. Rédiger. Planifier. Archiver...

C'est quoi ce pressentiment? Pourquoi aujourd'hui, pourquoi maintenant? Elle n'en avait plus eue depuis la Grande Sanction. Et elle ne voulait plus en avoir. Mais celui-ci n'avait rien d'aussi barbare; pour dire vrai, c'était comme la sensation que quelque chose de lumineux et chaleureux l'attendait derrière la porte.  

Son regard jette un rapide coup d’œil derrière elle. Devrait-elle se lever?
Est-ce que cela mériterait de détourner son attention? Il était presque minuit, qu'est-ce qui pourrait briller à elle en pleine nuit?
Dieu fut témoin. Ses impressions de ce genre sont souvent vraies. Pourtant, ce n'était pas parce qu'elle s’appelait Astrid qu'elle pouvait lire dans les étoiles. Un soupir s'échappa de ses lèvres, avant qu'elle ne se remette à griffonner.  

...Planifier. Rédiger. Remplir. Écrire ce ra...

Ses doigts se mirent à froisser nerveusement la feuille qui se trouvait devant elle. Dans un élan anxieux, elle l'a réduit en boule avant de la laisser tomber sur la surface de son bureau. Ses yeux violets la fixent froidement émettre quelque bons. Ça n'avait plus de sens, à présent. Maintenant que ces bruits venaient tout souiller; exactement à l'image de ce déchet de papier, donnant du relief à une étendue de documents à plat. Elle était sortie du peu de paix qu'elle était parvenue à trouver dans sa concentration, et se devait à présent de tout remettre à zéro. L'anglaise était obligée d'aller voir ce qui se tramait en dehors de sa chambre.

La secrétaire n'était pas excessivement vêtue, aillant profité de cet exil dans ses appartement afin de se libérer de son uniforme de travail. Sa chemise de nuit restait tout de même assez sobre afin de ne pas redouter le moindre regard, si elle était amenée à sortir dans le couloir.
Après avoir doucement tirée la poignet, de sorte à ne pas faire le moindre bruit inconvenant, ses pieds nus s’avancent à tâtons et caressent le sol glacé du corridor. Il y faisait sombre mais une légère lumière émanait d'à travers les vitraux, reflétés par une lune dodue et un ciel dégagé. Ses yeux vacillent de droite à gauche à la recherche de quoi que ce soit d'anormal. Ils ne tardèrent pas à repérer une silhouette blanche bien familière.

Qu'est-ce que...? C'était Lucy, il ne fallait pas s'y prendre à deux fois pour la reconnaître. Son être était tellement diaphane qu'elle semblait se démarquer, même parmi les ombres. Mais sa présence ici, dans le bâtiment du personnel, et ce à une telle heure, n'était clairement pas explicable. Sa vision était lumineuse, chaleureuse; tout ce qu'Onyx attendait, en réalité. Mais pas explicable.

Promptement, le premier réflexe de la londonienne fut de prendre son amie par le bras, afin de l'attirer dans sa chambre. Elle ne voulait pas prendre le risque que quiconque ne remarque la fameuse étoile qui était venue scintiller à sa porte pour la forcer rudement à s'éteindre. D'un geste vif, elle s'attarde à clore la salle avant de ralentir soudainement au moment de verrouiller l'entrée, toujours attentive au sommeil de ses collègues.
De manière spontanée, ses doigts étaient partis enclencher l'interrupteur de la lumière de son studio, avant de l'éteindre aussitôt; son visage se tord alors d'un rictus, alors que la pathologie de sa colombe lui revenait en mémoire.

"Excuse-moi..." souffla-t-elle à voix basse.


Ce flash lumineux avait été désagréable pour ses iris pourpres, mais elle ne pouvait s'imaginer la douleur qu'elle venait d'engendrer à travers les pupilles de la jeune patiente. Les doigts de la blonde venaient se malaxer maladroitement entre eux, tendis qu'elle envoyait à l'albinos un regard sincèrement désolé, sans pouvoir réellement la distinguer dans le noir.

Un petit silence s'imposa entre les deux jeunes filles. Elles ne s'étaient pas revues depuis le drame impliquant Z01 et le docteur Barrabil. Exactement comme avec Nevrabriel tantôt, le destin semblait avoir forcé leur rencontre. Cela plongeait Astrid dans un certain embarras, bien que noyé sous la fatigue. Qu'est-ce que Lucy pouvait bien penser d'elle, de son côté? Est-ce qu'elle lui en voulait, elle aussi? Les larmes qu'elle avait fait couler sur les joues de leur ami commun lui faisaient guise de réminiscence soudaine. Elle commençait à chérir les ténèbres qui les entouraient, pour ainsi lui voiler l'expression faciale de son flocon de neige. Elle ne n'aurait sûrement pas assumée d'évoquer la moindre tristesse sur un visage on ne peut plus pur.

Après cet instant suspendu, Onyx se décida à se mouvoir silencieusement jusqu'à la salle principale afin d'éteindre la lampe de chevet de son bureau. Elle n'était pas certaine de l'intensité de la photosensibilité de sa compagne et voulait diminuer le plus possible les risques de quelconque incident.
Cela n'était déjà pas raisonnable que de l'entretenir dans ces lieux, aussi tard dans la nuit. Même si elle les connaissait déjà, et était bien la seule des proches d'Astrid dans ce cas de figure.

La jeune femme s'en voulait de ne pas tenir d'avantage la discussion, d'une quelconque manière; mais ses mots étaient un peu bloqués dans sa gorge.

"...Qu'est-ce que tu faisais?" demanda-t-elle simplement depuis le cœur de la chambre, sans se retourner. Elle se doutait que la demoiselle interpellée devait l'avoir suivie dans sa démarche.


Anonymous
Lucy VincentÉlectron libre
Mar 12 Juin - 18:46

La tête dans les étoiles…feat.  Mademoiselle Astrid & Nevrabriel

La lune avait grimpé dans le ciel sans que je ne vois la nuit tomber. Je quittais les appartements d’un homme au prénom silencieux, inconnu. Réchauffée par le traditionnel lait chaud réconfortant. Seul liquide paraissant doux et agréable en cette période compliquée. Du bout des pieds j’arpentais les couloirs interdits, immunisé en quelque sorte par mon statut imposé de patiente du médecin en chef, mais surtout connu de par mes balades involontaires.
Je n'avais rien de menaçant aux yeux d’un garde, Phalène égaré dans la nuit.
J’avais décidé de tenter le sommeil, espérant que ma visite au Docteur Barrabil calmerait mes angoisses somnolentes. Mais sans vraiment le choisir, bien qu’éveillée, mon corps m’avait mené à l’étage inférieur, tout près d’une amie que je croyais endormie.
C’est avec une douce surprise que, je vis en chemise de nuit cette amie m’entrainant à sa suite dans ses appartements. Je fus tiré de mon air perpétuellement ensommeillé, par une lumière agressive qui disparut presque aussitôt. Je suivis la forme indistincte, brûlée parla lumière de mademoiselle Astrid.

Excuse-moi…

Souffla la secrétaire à mon intention, hormis ce brutal rappel au fait que j’étais éveillée, l’inconfort visuel ne me perturba pas, jamais Astrid Lavoir ne ferait exprès pour incommoder quelqu'un, je l’avais compris depuis longtemps.

Comme son employeur, elle aussi semblait fatiguée, subissant des souvenirs que j'avais annihilé.

...Qu'est-ce que tu faisais?

Avare de mots, comme je l’étais depuis un certain temps, elle avait été directement à son questionnement.
J'aurais préféré ne pas avoir à parler, ne pas à sentir l’éveil couler dans mes veines, mais… mais mademoiselle Astrid comptait, elle méritait que je surpasse cette peur de retrouver conscience.

J’étais avec le Docteur, je retournais à ma chambre… Je pensais que tu dormais.

D’un enjambement maladroit je rejoignais la jeune femme. Posant ma tête contre son vêtement en l’enlaçant. Frottant tranquillement mon front comme un enfant en quête d’affection, attendant que l’on réponde à son étreinte.

Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue, tu m’as manqué.


(c) Never-Utopia
Lucy Vincent
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Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
InvitéInvité
Mar 26 Juin - 23:12
LA TETE DANS LES ETOILES

VINCENT Lucy, ERSKINE Nevrabriel & LAVOIR Astrid


"...Qu'est-ce que tu faisais?"

"J’étais avec le Docteur, je retournais à ma chambre… Je pensais que tu dormais."


"Le docteur" ? Il serait logique qu'elle insinue par là le docteur Elpida, son médecin attitré. Si c'était le cas, elle devait déambuler ainsi depuis un moment; d'après ce que son mentor, Agnès, a indiquée à Onyx dés son arrivée, les locaux de ce dernier se trouvaient au dernier étage. Mais...Pour quelle raison Lucy sortirait du bureau d'un tueur d'enfants à une heure aussi tardive ? Car aux yeux de la salariée, il n'y avait nul autre responsable de ce qu'il s'était passé durant ce jour pluvieux. Ce contexte ayant tout de louche, elle se montrait réellement inquiète de savoir ce que cet homme immonde lui désirait.
Lorsqu'Astrid tourna son visage vers sa jeune amie, l'expression qu'elle portait tout en étant masquée par la pénombre, était recouverte de doutes. Elle s'apprêtait à demander quelque chose jusqu'à reconnaître le son d'une marche vacillante; cette jeune femme toute faite d'ivoire semblait somnoler, et avançait de façon hésitante. L'anglaise fit quelques foulées pour aller la soutenir, dans l'attention de lui éviter de chuter.

"..Lucy ?..." demanda alors la secrétaire, peu sûre d'elle.


Elle ne savait pas réellement comment réagir. Et cette sensation s’amplifia lorsque la patiente vint se blottir contre elle; tout en gardant ses mains sur ses épaules, elle subissait sa chaleur de manière tendue, ressentant la friction de son front qui la caressait sans pudeur. Ne sachant plus où nicher son regard, Onyx sentait chacune de ses joues virer au rouge.

"Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue, tu m’as manqué."

"..."


Après un instant en suspens à laisser son amie se lover contre son sein, la jeune femme arrive finalement à soulever l'une de ses mains, afin de glisser quelques doigts entre les cheveux immaculés de son amie. Considérant cette maigre cajolerie comme un signe suffisant d'affection, ses deux paumes repoussent finalement doucement son étreinte; levant les yeux au plafond, retrouvant ses esprits, elle commence par se racler la gorge avant de reprendre la parole.  

"Lucy...Tu ne devrais pas être ici..."


Un soupir force le passage de ses lèvres. Elle s'en voulait de paraître si formelle. Elle n'en avait plus la force.
A elle aussi, Lucy lui avait manquée. Ces souvenirs qu'elles avaient partagées lui revenaient sans cesse en mémoire, comme un rappel de lumière. L'albinos était l'un de ses rayons de soleil; même actuellement, alors que l'obscurité les recouvrait, elle avait l'impression de la voir briller, de la sentir brûler dans ses mains.
Aussi rassurant que cela puisse être, ça n'avait pas lieu d'être. Non, Astrid n'avait pas le droit à cela. Mais cette colombe innocente n'avait pas le droit d'être seule dans la nuit, le pas incertain, non plus. Elle ne pouvait pas se permettre de la laisser livrée à elle-même dans un tel état alors, si elle pouvait se reposer, même dans sa chambre, Onyx trouverait moyen de rendre cela possible.

Ce câlin improvisé avait comme contracté ses muscles, et la londonienne se sentait brûlante. Dehors, la lune couronnait le ciel et quelques cigales s'émouvaient doucement sous le froid nocturne. Elle aurait aimée y voir clair dans tout cela, avant de se replonger dans sa paperasse; comprendre quelles exactes raisons avaient poussées à errer sans but entre ces quatre murs son grain de riz solitaire.
Alors elle rompa délicatement contact avec l'uniforme de la patiente, s'assurant très pointilleusement qu'elle ne perde pas l'équilibre. Cela fait, la blonde fit volte-face, se dirigeant face la fenêtre et écartant les rideaux d'un geste hâtif de la main. Comme si cela était machinal, elle s'exécutait à ouvrir les vitres tout en regardant son amie avec douceur.

"Tu dois être épuisée...Tu tiens à peine debout..."


Listant ces constatations, la jeune femme fit un nouveau tour sur elle-même. L'air frais la refroidissait amplement sous sa maigre chemise, agitant quelques peu ses cheveux; Astrid profita de la lumière de la lune afin de pouvoir admirer plus nettement sa partenaire au charme si atypique. Ses yeux purs semblaient mi-clos, presque ailleurs, mais préservaient toujours une envoûtante douceur qui apaisait le ton glacé de la seconde éveillée.

"J'ignore à quel docteur tu fais allusion, mais ce n'est clairement pas-"


Un projectile frôla l'oreille d'Onyx avant d'émettre quelques ricochets sur le plancher. Cet événement provoqua par la même occasion le passage d'un ange. Haussant un sourcil, l'hôte mit un moment avant d'analyser que l'objet en question était une pierre de petite taille, s'étant stoppée juste en face des chaussons de la résidente en tenue blanche.
D'un réflexe naturel, son crâne pivote vers l'arrière afin d'analyser la provenance de cette attaque impromptue. Elle avait du mal à imaginer des enfants s'amuser à attaquer les fenêtres aussi tard, alors ce serait mentir que de cacher sa confusion. A sa vision se profilaient de nombreuses étoiles, des arbres à contre-nuit, une herbe bleutée et...Une tête rousse.

Une tête rousse bien reconnaissable.

"Nev, t'es sérieux ?"

Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 16 Juil - 23:15
La ronde des gardes avaient changé depuis la Grande Sanction, et c’était renforcé. Le jeune homme voulait aller tranquillement lire près du lac, mais le lieu était surveillé. Il a du faire l’agent infiltré et disparaitre d’ombre en ombre pour ne pas se faire repérer. Pour le peu qu’il avait, le jeune homme avait préféré la jouer très fine, laissant son uniforme pour un gilet sombre et un pantalon sombre également, cachant le plus sa peau pâle. Il avait mit le bonnet que lui avait offert mademoiselle Dessanges pour son anniversaire, le bleu marine se confondant parfaitement avec la nuit. Et il était partit un livre sous le bras.
La chaleur de l’été se faisait sentir et l’écossais avait un peu chaud sous son gilet même s’il n’avait rien d’autre en dessous, mais le blanc de l’uniforme était bien trop visible dans la nuit et c’était un coup à se faire renvoyer immédiatement dans sa chambre, de plus, il n’avait aucune maladie liée au sommeil et ne voulait pas avoir à faire à son médecin le lendemain matin. Donatien savait parfaitement que Nevrabriel ne chercherait jamais à s’enfuir, il était conscient qu’il n’avait pas les compétences pour quitter l’ile que ça soit à la nage ou en bateau. Mais sortir la nuit était interdit dans le règlement, et enfreindre le règlement de Donatien était une chose qui devait se punir sévèrement, apparemment.

Les pas fuyant du jeune homme l’amena près du bâtiment administratif. Il n’avait pas vraiment le choix, il devait commencer à retenir les déplacements des surveillants s’il voulait retourner à sa vie nocturne sous les étoiles entre livres et violon.
Pour ce soir, il allait donc se contenter d’une balade puisse qu’il ne serait pas tranquille pour lire sous le voile de la nuit.

Passant par le plus grand des hasards près des bureaux des secrétaires, le jeune homme leva la tête, par instinct. La fenêtre d’Astrid était ouverte. Ça serait étrange de sa part d’oublier de la refermer. Elle ne dormait pas à cette heure-ci ?
Même mademoiselle Dessanges avait décidé d’avoir une nuit de sommeil cette fois-ci, elle qui pouvait enchainer les nuits blanches pour satisfaire son patron.

Le jeune homme se rapprocha, se mettant à découvert au clair de lune, pour essayer de voir à l’intérieur. La lumière était inexistante mais il semblait entendre quelqu’un parler. Et il jugerait que c’était la voix de la propriétaire des lieux.

L’écossais ne voulait pas crier pour attirer son attention, et faire le tour pour entrer serait assez périlleux pour son expédition secrète. Il se mit à regarder le sol, à la recherche d’une idée. Ou alors il pourrait simplement rentrer et la laisser en paix ?
Mais l’idée de pouvoir échanger, ne serait-ce que quelques mots, avec son amie lui donnait des envies folles. Alors, le jeune homme ramassa trois petits cailloux, assez gros pour faire de l’effet et assez petit pour ne faire aucun dégâts.
L’écossais recula et jeta son premier projectile qui atterrie sur le mur.

Bon …

Plus concentré, le jeune homme se mit en pas chassé, son pied d’appuie devant, comme au sport. Il était temps qu’il mette à profil le peu qu’il savait faire dans le domaine. Nevrabriel lança son deuxième caillou qui passa par la fenêtre ouverte et les voix à l’intérieure se turent aussitôt.

Assez fière de lui, il rangea son dernier caillou dans la poche, se disant que ça pourrait servir un jour, à faire des ricochés demain, s’il n’en trouverait pas l’utilité.
La chevelure lunaire de la secrétaire sortit du cadre de la fenêtre avant d’exprimer :

_Nev, t'es sérieux ?

Astrid n’avait pas l’air très contente. Oups.
Mais l’écossais savait qu’il pouvait se montrer très immature par moment. Innocent, il haussa les épaules avec un sourire désolé sur son visage. Il ne savait pas si Astrid pouvait le voir avec l’absence de lumière, mais il ne pouvait pas allumer sa lampe pour lui faire des signes lumineux, c’était un coup à se faire repérer par les surveillants.
D’ailleurs, le jeune homme essaya de parler de façon à être entendu de son amie sans crier pour autant :

_Ça marche super bien dans les films. Tu ne dors pas à cette heure-ci ?

Le roux regarda la façade, se demandant s’il pouvait y grimper …


Non.
Même s’il était entouré de médecin et qu’il serait prit en soin facilement, s’il tombait très mal ça sera le début d’un cauchemar. Réveiller l’Institut en pleine nuit parce qu’il était à un lieu où il ne devait pas aller, à une heure où il ne devait pas être pour voir une personne qu’il ne devait pas fréquenter, était la pire idée du monde.
Plus sage, le jeune homme décida de rester à sa place, il enfouie ses mains dans ses poches et leva de nouveau la tête vers la fenêtre ouverte. Mais cette fois, la jeune secrétaire n’était pas seule, et il pourrait reconnaitre sa compagne entre mille.

_Lucy ?

Les yeux du jeune homme passèrent d’une demoiselle à l’autre, avant de sourire et demander, assez intrigué par la situation :

_Oh … C’est soirée fille ? Je dérange ?
Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 25
Lucy VincentÉlectron libre
Mer 15 Aoû - 23:42

La tête dans les étoiles…feat.  Mademoiselle Astrid & Nevrabriel


Aucun son ne s’échappa des lèvres de mademoiselle Astrid, pourtant après un moment d’attente sa main m’apporta la caresse que j’espérais. Le geste tendre bref pris fin Et elle m’éloignait doucement.

Lucy...Tu ne devrais pas être ici...

Plus déçu que surprise par ses paroles j’affichais un air désolé, je n’étais jamais vraiment au bon endroit ses derniers temps. Puis rompant totalement le contact elle prit l’initiative d’ouvrir la fenêtre, la brise agréable vint chatouiller ma peau.

"Tu dois être épuisée...Tu tiens à peine debout..."

Elle avait peut-être raison, j’hésitais à lui répondre qu’elle non plus ne semblait pas bien. Mais lasse Et engourdie par la nuit je ne fis qu’écouter le reste de son discours.

J'ignore à quel docteur tu fais allusion, mais ce n'est clairement pas-

Sa phrase n’atteignit pas sa fin, interrompue par un objet ricochant non identifié, objet qui cessa sa course à mes pieds. Alors que mon hôte s’attardait à la fenêtre pour en découvrir la provenance, je me penchais récupérant l’ORNI, un simple galet, le gardant au creux de ma main je me demandais ce qu’il lui avait pris à ce pauvre caillou de venir nous visiter. Puis, souffler par Astrid la réponse me vint.

Nev, t'es sérieux ?

Ah!

J’approchais de la secrétaire et du même coup de la fenêtre. Découvrant le jeune homme roux.

Lucy ? Oh … C’est soirée fille ? Je dérange ?

La rousseur de sa chevelure passa comme une douce alarme dans mes veines, mieux réveillée le sourire aux lèvres.

Je lui adressais des signes de salutation sous la lune. Quelle belle surprise. Me retournant vers Astrid je lui demandai;

Il pourrait monter? Ou nous pourrions descendre !

(c) Never-Utopia
Lucy Vincent
Image : - La tête dans les étoiles - PV C7779210Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
InvitéInvité
Mer 22 Aoû - 15:31




Nev, t'es sérieux ?

Astrid le vit hausser les épaules, et cela la fit rouler des yeux. Bon, il fallait le dire, elle était plus amusée qu'irritée. Mais tout même. Ce n'était pas des manières que d'attaquer quiconque avec un caillou, encore plus quand cela s'avérait être des jeunes filles en pleine discussion.
Mais évidemment qu'il était pardonné.

Ça marche super bien dans les films.

Oui. Dans les films, oui.

Tu ne dors pas à cette heure-ci ?

Et toi donc, le commissaire nocturne ?


La présence de sa partenaire aussi blanche que neige vint réchauffer son flanc, lui permettant de lui offrir un sourire rassuré. Heureuse de constater que ce projectile malvenu n'a bel et bien heurté personne gravement.

Lucy ?


Lorsque son regard revint sur le roux, son sourire devint calme, servant à confirmer ses dires. Il aurait pu s’imprégner de malice, mais son moral était comme trop fatigué pour faire de telles galipettes. Le salut vif de la main de Lucy lui ventilait presque l'oreille, avant que Nev ne reprenne;

C’est soirée fille ? Je dérange ?


Il faisait trop sombre pour que les deux jeunes femmes puisse le notifier, mais une étincelle de curiosité brillait vivement dans le vairon de cet écossais. Cela aurait sûrement fait plaisir à Astrid que de revoir son visage pâlichon s'éclairer ainsi.

Il pourrait monter? Ou nous pourrions descendre !


Un expression attendrie écarta les commissures de ses lèvres. Doucement, l'anglaise hocha négativement la tête.

Non, pas moyen qu'il monte, Lucy. A moins que tu le fasse grimper avec ta splendide chevelure, mais...


La demoiselle tenait un peu trop aux cheveux de sa poupée pour l'envisager. Surtout que, contrairement à la petite albinos, Nev ne possède aucune raison valable d'entrer dans ce bâtiment. Cela lui faisait risquer gros, dans l'éventualité où il se faisait prendre...Bien qu'il demeure protégé par la tutelle du Docteur Elpida, mieux valait ne pas provoquer le personnel en ces temps troubles.
Posant une main sur sa hanche, la secrétaire prit un petit temps afin de se laisser aller à la réflexion. Elle avisa sans plus tarder le panier de nourriture qu'elle avait laissée reposer sur son bureau. La faim était loin de la tirailler, même après ces jours de jeun. Néanmoins...

Descendons. Peut-être qu'un pique-nique en plein air va m'ouvrir l'appétit, qui sait.


Onyx profita de la lumière de la pleine lune afin d'adresser un dernier sourire à son flocon de neige. Suite à cela, elle s'en alla chercher un drap fin dans sa commode, adéquat afin que le trio puisse s'y reposer si besoin. Se diriger vers son bureau lui permit d'y récupérer son panier repas et d'y glisser le tissu en question. Le prenant en main, son corps se figea un moment afin de jeter un  dernier regard au boulot qu'elle abandonnait sur la table. L'anglaise se trouvait presque hésitante à l'emporter avec elle, éternel bourreau de travail.
...Mais tout portait à croire que c'était une mauvaise idée. Oui, Astrid avait définitivement besoin d'une pause. Ce n'était pas des manières que de faire cela en compagnie de ses précieux amis, surtout que les occasions de se réunir tous les trois étaient rares. Aussi atypique que représentait une telle sortie à la belle étoile, elle se devait d'en profiter au maximum.

Laissant Lucy faire signe à Nev qu'il serait bientôt rejoint par le reste de son escouade, la blonde se décida pour un imper noir,assez long afin de couvrir ses cuisses menues. On avait beau être en été, les nuits pouvaient être assez fraîches, et elle ne se voyait pas sortir dehors en pyjama. Cela enfilé avec des talons hauts, son sac à l'épaule, la demoiselle paraissait presque élégante bien que préparée à la hâte. Elle aurait aimée avoir le temps de s'attacher les cheveux avant de descendre, mais avait à cœur à se dépêcher.
Elle octroya également à sa compère la liberté de prendre l'un de ses manteaux si elle en ressentait le besoin.

La patiente à sa suite, la secrétaire quitta la salle et referma discrètement la porte de sa chambre. Ses talons claquaient timidement sur le carrelage, sans qu'Astrid ne désire réellement les censurer; si un garde l'interpellait, elle répondait le plus simplement du monde qu'elle raccompagnait W100 à ses appartements, craignant que sa pathologie ne l'égare de nouveau.
Toujours étonnant que de constater son talent pour le mensonge; certains diront que rien que sa manière d'être la pousse à s'y exercer en permanence. Cela dit, ce genre de tromperies, elle ne les utilisait que rarement; lorsqu'elle en éprouvait le besoin et que cela n'était pas lourd de symbolique ou de conséquence. Astrid garde un naturel honnête... *m'éclaircit la gorge, moi-même pas convaincue de ce que j'affirme*
Enfin. Ce soir, elle n'avait pas envie de se prendre la tête.

Ses escarpins glissaient légèrement sur l'herbe humide; cela lui arrivait de se maintenir quelque fois à l'épaule de Lucy en avançant jusqu'à leur ami commun. Une fois leur destination atteinte, elle l'aborda avec calme;  

Nous sommes là.


La blonde constata rapidement, d'un regard amer, la manière dont le rouquin avait encore toujours plus maigri, s'assimilant d'avantage à un squelette au fil des jours.
Elle avait bien fait que d'amener à manger.
(c) Yuki Lanvers sur Institut Espor
Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 23 Aoû - 1:28
_Oh … C’est soirée fille ? Je dérange ?

Lucy fut un geste de salutation pour l’arrivant. Le concerné le lui rendit avec le sourire. Il ne savait pas comment la lorialet avait pu arriver là. Peut-être qu’elle avait fait une crise de somnambulisme et que c’était la londonienne qui l’avait retrouvé à errer ?

Puis, Lucy se tourna vers son amie et lui demanda, avec toute l’innocence du monde :

_ Il pourrait monter? Ou nous pourrions descendre !

_ Non, pas moyen qu'il monte, Lucy. A moins que tu le fasses grimper avec ta splendide chevelure, mais...


Nevrabriel arqua un sourcil inconsciemment. Tant bien même Lucy aurait une chevelure de Raiponce, l’écossais aurait bien trop peur de lui faire mal qu’il n’aurait même pas essayer de savoir si ça fonctionnait ailleurs que dans les contes de fées.
Bien que l’idée de se retrouver dans un conte l’amusait bien. Malheureusement, il ferait un grand déshonneur aux princes charmants sur leurs cheveux blancs qui escaladaient les tours pour délibérer les belles princesses prisonnières de dragons.

_ Descendons. Peut-être qu'un pique-nique en plein air va m'ouvrir l'appétit, qui sait.

Nevrabriel n’était pas certain d’avoir compris ce qu’il avait entendu, mais Astrid quitta la fenêtre. Le jeune homme regarda donc Lucy rester seule à l’encadrement. Il haussa de nouveau les épaules, ne comprenant pas s’il devait s’en aller ou bien les attendre. Heureusement pour lui, Lucy lui fit signe des les attendre avant de quitter à son tour la fenêtre pour la pénombre de la pièce. Nevrabriel acquiesça avec le sourire pour seuls réponses, appréciant de ne pas hausser le ton au risque de se faire repérer, même s’il était quasiment certain d’avoir échappé à la surveillance des gardes.

Alors il attendit.
Nevrabriel tira sur son bonnet et vérifia qu’une mèche rousse ne dépassait de son couvre-chef. Bien que le vêtement avait pris son odeur, il avait l’impression que la matière était plus douce que ses autres bonnets, maintenant ses oreilles aux chauds comme si c’était sa bienfaitrice elle-même qui le couvrait de ses bras tel une mère aimante. Cette petite pensée le fit sourire dans le vide alors qu’il repensait au jour de son anniversaire en compagnie de mademoiselle Dessanges. Ce fut le bruit de pas de ses amies qui le tirèrent de ses pensées.

Les filles s’avançaient vers lui, Lucy dans sa chemise de nuit, couverte par une robe de chambre, comme si elle savait qu’elle allait sortir. Astrid, quant à elle avait un imperméable noir et des talons habituels, mais, contrairement à ce que le jeune homme avait toujours connu, les mèches argentés de la demoiselle descendaient élégamment sur les épaules, couvrant ses oreilles, encadrant son visage d’une blancheur agréable. Ce petit changement rendait Astrid plus douce. Elle avait toujours fait femme et le faisait toujours, mais semblait avoir un brin de légèreté. Sa beauté était presque irréelle.

_ Nous sommes là.

Nevrabriel fixa un instant Astrid. Encore perturbé par ce changement, comme si ses filets d’argents qu’il appréciait tant furent libérés tel des bulles d’air dans un lac paisible. Puis, le jeune homme se rapprocha des filles et alla poser une main bienveillante sur le sommet de la tête de Lucy. Il s'approcha de manière à ce que le visage de la demoiselle soit près de son torse, comme une sorte d'enlacement. Il lui sourit avec douceur en demandant avec toute la tendresse qu’il avait pour elle, regardant ses pupilles clairs :

_Tu as marché durant ton sommeil ?

Evidemment, le jeune homme savait les désagréments qu’avait Lucy et s’en inquiétait. Mais ni lui, ni elle n’y pouvait quelque chose. Heureusement, elle semblait allait bien.
Puis, délaissant sa bonne amie, Nevrabriel regarda ce qu’avait Astrid en main et s’approcha doucement pour voir. Curieux, il souleva légèrement la nappe mis par-dessus le contenu et regarda les éléments en question avec la lumière de la lune. Le fort contraste n’était plus déstabilisant puisse que ses yeux s’étaient habitués à l’obscurité et il put distinguer des aliments.
Nevrabriel se mit à sourire en remettant la nappe à sa place et adressa un sourire à la fois moqueur et complice à la jeune secrétaire :

_C’est mal de grignoter entre les repas … Mademoiselle Lavoir.
Nevrabriel
Image : - La tête dans les étoiles - PV Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 25
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