contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Dim 28 Mai - 16:14
Souvenirs douloureux

Les sanitaires se trouvant sur un autre étage que le dortoir, Maya dut sortir de sa chambre et descendre au deuxième étage pour aller aux toilettes. Chose peu pratique, surtout en tant que femme. Une fois par mois, elle devait s'y rendre en cachant une serviette hygiénique dans ses poches. Comme bien souvent, lorsqu'elle se retrouvait dans cette période du mois, elle repensait au jour où ça avait commencé pour elle.

Tout juste âgé de onze ans, elle n'avait pas compris ce qu'il lui arrivait. Elle n'avait jamais perdu autant de sang. à l'époque, le médecin qui s'occupait d'elle, un gentil docteur qui s'excusait chaque fois qu'il l'emmenait en salle de "soins", l'avait retrouvé recroquevillée dans les douches, pleurant à grosses larmes en répétant qu'elle allait mourir. Le docteur Mirron, comprenant ce qu'il lui arrivait, était allé chercher une collègue pour qu'elle lui explique la puberté chez les jeunes filles. Ça avait été un moment stressant pour la fillette et elle en avait voulu à sa mère de ne pas être là avec elle pour tout lui expliquer elle-même.

Après ça, tout redevint normal pour elle. Jusqu'à ce que le docteur Mirron tombe malade et doive quitter l'Institut pour se faire soigner. C'est à ce moment que toute la confiance de Maya pour les médecins de cet enfer disparue. Le docteur Morgan reprend la relève et il se révèle être un sadique à tendance psychopathe. Ayant lu dans son dossier que les saignements lors de ses menstruations étaient plus abondantes que la normale, il avait décidé de cibler ses expériences dans cette zone. À l'aide d'un objet contondant rappelant l'organe reproducteur masculin, il l'avait défloré. Sans aucun remord.

Il répéta l'expérience durant plusieurs jours, alors que les cicatrices n'étaient toujours pas refermé dans cette zone. Il n'attendait même de voir combien temps ça mettrait, aggravant seulement les plaies. Lors d'une visite de ses parents, ils la trouvent pâle et absente. Elle finit par avouer les abus du docteur Morgan, malgré la peur des représailles qu'elle va subir par les dirigeants pour avoir tout raconté. Après tout, elle n'avait que onze ans, elle ne comprenait pas encore qu'elle devait tenir sa langue sur tout. Absolument tout, même quand son médecin ne respectait pas sa virginité. Cette conversation va jusqu'aux oreilles des dirigeants de l'Institut, la séance étant surveillée, qui s'empressent de sévir et de renvoyer le médecin après avoir passé un accord avec ses parents. Ils n'entacheraient pas l'image de l'Institut pour un cas isolé s'ils renvoyaient ce médecin. Son père avait déclaré qu'il ne supporterait pas de savoir un pédophile près de sa fille et qui pourrait récidivé.

Mais Maya en subit aussi les conséquences. Jeûne et double traitement en salle de "soins". Sans compter que ses parents n'ont plus eu le droit de lui rendre visite. Les dirigeants donnèrent l'excuse que son état s'était dégradé depuis leur dernière visite. Les dirigeants lui donnèrent une chance, jeunesse devant apprendre pour comprendre, mais la prochaine fois qu'elle faisait quelque chose qui pouvait entacher la réputation de l'Institut, c'est sous terre qu'elle finirait. Mais il n'allait pas reprendre le risque qu'elle cafte auprès de ses parents.

À partir de ce moment, Maya n'a plus jamais fait confiance à qui que ce soi. Elle se jura de faire démissionner chaque médecin qui s'occuperait d'elle, ou du moins à l'abandonner pour un autre patient, quand elle les jugeait démoniaques. Le plus discrètement possible pour que les dirigeants ne la soupçonne pas. Et d'un autre côté, elle décida d'être docile qu'avec ceux qui méritaient son respect, comme le docteur Mirron. Plus jamais elle ne laisserait l'un de ces psychopathes abuser une nouvelle d'elle.

Anonymous
InvitéInvité
Mar 6 Juin - 19:39
Souvenirs douloureux

En plein milieu de la nuit, Maya se leva pour aller aux sanitaires avec l'intention de rafraîchir son visage. Une migraine pas possible martelait sa tête et l'avait réveillé. Malheureusement, les médecins refusaient qu'elle prenne des analgésiques pour faire diminuer la douleur. Lui de ses précédents médecins, le docteur Takauchi, un japonais, l'avait un peu rendu accro aux analgésiques après lui avoir cassée le nez à répétition, sans laisser le temps à la douleur de disparaître.

Maya n'avait pas encore fêté ses quatorze ans, lorsqu'elle tomba sur ce docteur. Il avait dans l'idée d'expérimenter des chirurgies plastique sur elle, pour voir comment son corps réagirait, mais surtout pour tenter de nouvelles techniques. Et comme il fallait casser le nez pour le modifier... En une nuit, son nez se replaçait comme avant, mais la sensation d'enflement du visage, lui, ne disparaissait pas.

Malheureusement pour elle, le docteur Takauchi reprenait la même expérience le lendemain, ne laissant pas le temps à son corps de se débarrasser de la douleur. Au bout d'une semaine, elle ne voyait plus rien, respirait avec difficulté et elle avait de la misère à parler. Elle avait hurlé au meurtre quand il avait voulu poursuivre sur la même lancé. Des gardes étaient entrés pour voir ce qu'il se passait. Elle ne criait jamais de cette façon. Ligotée comme toujours pour éviter qu'elle bouge, elle pleurait en suppliant son docteur d'arrêter.

Elle avait passé presqu'un mois à prendre des analgésiques pour faire diminuer la douleur et les dirigeants avaient préféré lui changer de médecin. Il était allé trop loin en ne remarquant pas que son corps était aussi mal point. Les dirigeants peinaient à la comprendre quand elle parlait, elle ne distinguait plus rien avec ses yeux et sa respiration était alarmante. Son nouveau médecin après lui, la docteur Deslandes, découvrit rapidement son addiction pour tout ce qui était pour contrer la douleur. La cure fut longue, puisque Maya avait l'impression que toutes les blessures qu'on lui avait fait subir dans le passé, je faisais surface et elle se roulait en boule dès qu'on la touchait.

Après un mois de thérapie, son cerveau arrêta de lui faire ressentir de la douleur alors que son corps allait très bien. Les expériences reprirent comme avant, mais la docteur Deslandes était plus douce avec elle. Malheureusement, comme avec le docteur Mirron, elle quitta l'Institut. Sauf qu'elle, c'était parce qu'elle était enceinte. Le deuxième médecin qu'elle avait aimé dans cet enfer et qui l'avait abandonnée au final. Une raison de plus pour ne pas s'attacher à qui que ce soit.

Anonymous
InvitéInvité
Mer 7 Juin - 18:10
Souvenirs douloureux

La nuit était fraîche et Maya s'était enroulée dans sa couverture pour rejoindre les sanitaires. Et elle était particulièrement prudente, quand la température de son corps chutait ainsi. Ses plaies se refermaient toujours, mais... Étrangement, le froid ralentissait le processus. Maya en déduisit, que si elle tombait en hypothermie avec une blessure grave, elle n'y survivrait probablement pas.

Chaque médecin qu'elle avait eu, avait essayer quelque chose de différent sur elle. Les expériences avec le froid avait été fait par la russe Ingrid. Tellement cliché. Elle venait d'un pays froid, donc ça n'avait pas vraiment été surprenant qu'elle s'y intéresse. La docteur Ingrid avait mis l'air climatisé au maximum dans la salle de soin et lui avait entaillée le corps à de multiple endroits, pendant des semaines. Maya était devenue particulièrement frileuse depuis.

C'était lorsqu'elle avait treize ans et on lui avait donné un autre médecin quand Ingrid s'était lacée d'elle. De toute façon, Maya avait trop froid pour faire quoi que ce soit pour la faire abandonner.

Anonymous
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