L'île est située sur l'île du Golfe, non loin du continent Européen, sur l'Océan Atlantique. C'est un état indépendant et il n'appartient donc à aucun pays. La langue est donc l'anglais. L'île n'est pas très grande, mais sa superficie suffit à accueillir l'ensemble des bâtiments nécessaires pour le bien-être des habitants. De plus, elle possède un port qui permet les allées et venues nécessaires. Trois heures séparent l'île du continent européen, c'est pour cela que les visites mensuelles peuvent se faire et que l'Institut bénéficie d'un ravitaillement par semaine.
La météo y est souvent capricieuse. L'été est caniculaire, le seul endroit où trouver du vent est près du port ou sur les côtes. L'automne est sec et lourd alors que l'hiver est glacé. Dès janvier les températures chutent considérablement et le lac gèle. Enfin, le printemps est plutôt agréable, relativement frais, mais c'est la saison la plus appréciée.
Mais début juillet, une Révolution fait rage. Les patients prennent les armes et vont à l’assaut des Têtes de l’Institut afin de leur faire avouer leur crimes. A leur façon, les adultes ripostent tandis qu'une tempête dévaste l’île. Un dégénéré met le feu au bâtiment des patients. Le vent attise les flammes et rapidement il faut prendre une décision : tout le monde se réfugie au bunker sur ordre du directeur, bunker bâti dans les années 40 pour se protéger de la guerre. Ils restent piégés une nuit et, quand ils sortent, la tempête et l’incendie ont fait des dégâts : plus d’électricité, une forêt à moitié brûlée, un bâtiment à ¾ détruit par le feu. Un directeur de disparu. Aucun bateau. Et bizarrement … personne ne vient les chercher.
Rapidement, ces personnes qui ne partagent pas les mêmes convictions se scindent. Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus au détriment d'une ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre. Il ne reste plus que l’Espoir.
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