contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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InvitéInvité
Mar 14 Nov - 18:36

Il y avait des jours comme ça, où l'on tournait en rond. Sans savoir quoi faire. Et ce jour-là, c'était au tour de Joyce de ressentir un ennuis des plus total. Ajoutez a cela une certaine forme de flemme. Il n'avait pas envie aujourd'hui. En même temps, il restait tout le temps a l'intérieur. Depuis quand n'avait-il pas pris l'air ? Quelques jours au moins. Il était resté là, assis au sol, adossé contre son lit et regardant dans le vide. De temps en temps il soupirait et changeait un peu de position. Mais au fond, il ne bougeait pas des masses. Il n'allait quand même pas resté là toute la journée ? Au final, il s'étala sur le sol, croisant les bras sous sa tête et fixant la porte ouverte. Il n'y avait personne qui passait. Pas d'animation. Rien.

Pourtant, sous le conseil d'une de ses hallucinations, il décida de franchir le pas de la porte. Pour aller où ? Il n'en avait aucune idée. Il marchait donc sans but, errant un peu dans les couloirs jusqu'à se retrouver devant la porte d'entrée de l'institut. Il s'arrêta devant un instant. Il n'était jamais sorti. Peut-être avait-il peur de se perdre ? En tout les cas, il hésitait a aller voir. Pour au final, abandonner l'idée. Qu'est-ce qu'il irait faire là-bas ? C'est alors, qu'il l’aperçu. Ce renard qui courrait dehors. Très certainement sorti de son imagination.


*Suis-le...


Quelques secondes plus tard, Joyce était dehors, plissant les yeux pour s'habituer a la lumière. Par chance, le ciel était couvert et sa vision n'en pâtirait pas. Il suivis alors le conseil -Ou plutôt l'ordre- Que le grand chien lui avait donné. Gardant un visuel sur l'animal, il finit par arriver sur la plage, s'arrêtant d'un geste. Oubliant le renard, il fixa la mer devant lui. Dommage qu'il ne puisse apprécier correctement le paysage. Il fixait l'eau, s'avançant doucement. Difficile de savoir exactement le fond de sa pensée a cet instant. De l’émerveillement ? De l'angoisse ? A vrai dire, c'était un peu le bordel là-haut. Pas de grosse vague, pas d'agitation. Pourtant, c'était comme s'il s'attendait a se faire happer d'un seul coup, sans pouvoir rien y faire. Pétrifié non pas par la peur, mais par la curiosité. Un peu étrange comme situation, non ?

Il avait continué a avancer, tout doucement pour finalement arrivé au bord, regardant la faible écume qui se formait a ses pieds. Il se baissa et plongea la main dans l'eau. Oh ! Quel était froide !


*Tu veux y aller, non ... ?


Cette idée lui avait traversé l'esprit pendant un instant. Mais ce serait sans doute une mauvaise idée. Car en plus d'attraper un gros rhume, il ne savait pas nager. Tenterait-il le coup ? Il était là, a côté de lui. Le Grand Chien qu'il voyait presque tout le temps. Il l'observait sans rien dire.

Anonymous
InvitéInvité
Mar 14 Nov - 20:57
Deux sorties en deux jours ? L'infirmier voulait probablement la faire tomber malade avec le temps qu'il faisait. Pas qu'on se gèle les fesses, mais ce n'était pas totalement chaud dans ce pantalon beaucoup trop mince pour l'automne. Pour faire changement, 2.0 prit la direction des côtes. Maya avait peur de s'y rendre depuis que la rumeur du gars qui s'était fait tiré là-bas avait fait le tour de l'Institut. Mais elle, elle devait avouer qu'elle aimait bien cette vision paisible. Elle s'y trouvait depuis un moment, allongée sur le flan pour éviter d'attraper des hémorroïdes. Du moins leur mère le répétait souvent à Maya quand elles étaient jeunes. Ce n'était pas bon de s'asseoir sur un sol froid.

Son bras droit s’engourdissait tranquillement, quand elle entendit des pas un peu plus loin. Roulant sur le ventre, elle souleva la tête pour regarder par-dessus le rocher qui la cachait. Un gamin regardait l'écume s'échouer à ses pieds et y plonger la main. Main qu'il retira rapidement. Du con, on est en novembre, tu t'attendais à quoi ? Puis, plus rien. Il ne bougeait plus. Il se contentait de regarder au large, parfois un point à ses côtés. Comme s'il y avait quelque chose près de lui. Mais 2.0 ne voyait rien. Il était peut-être fou. Ça serait une bonne raison d'être à l'Institut. Quoiqu'ils n'étaient que deux dans l'asile pour le moment.

Du coup, pour éviter de voir un gamin se noyer et être dans l'incapacité de le sauver, du moins si elle en avait eu envie, elle l'interpella :

- Si j'étais toi, j'éviterais d'aller dans l'eau. Ce n'est plus la saison et si tu paralyses sous le froid moi je peux rien faire dans cette camisole de force.

2.0 roula sur le dos et se releva le vite qu'elle pouvait avec les bras ligoter dans ce truc de tissu élastique. Si elle pouvait, elle ferait comme les chiens et elle le grugerait avec ses dents. Mais ce serait probablement trop long et ça aurait mauvais goût. Ce serait bien s'il y avait un chien sur cette île. Des animaux tout court en fait. Malheureusement, les médecins avaient déjà assez à faire avec les patients, ça deviendrait le chaos s'il y avait en plus des animaux à surveiller. Déjà que plusieurs patients se rapprochaient plus de l'animal que de l'humain niveau psychologique.

Dès qu'elle fut sur ses deux pieds, elle s'avança lentement vers le gamin. Garçon, fille. Elle n'en avait aucune idée et dans le fond elle s'en fichait. Elle avait envie de se distraire. Le stupide infirmier qui la suivait comme un chien de poche n'ouvrait la bouche que pour lui dire : Mange, sortie, chambre. Même pour ses « ordres », il économisait sa salive. Il n'avait définitivement pas envie d'être. Qu'il demande à être transféré avec un autre patient s'il était pas content. Elle n'avait rien demandé elle !

À un mètre du gamin, elle s'arrêta. À lui de décider si elle pouvait entrer dans sa bulle. S'il ne voulait pas lui parler, elle repartirait. Elle retournait dans sa chambre et on lui retirerait sa camisole. Elle n'avait rien à y faire, mais au moins, elle aurait les bras libres. Ses épaules commençaient vraiment à lui élancés. Elle n'aurait peut-être pas dû se coucher sur le côté...

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