contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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InvitéInvité
Jeu 8 Mar - 12:42
MELANCOLIE VERSEE

JALBERT Jimin Lee & LAVOIR Astrid

La voûte céleste commençait légèrement à noircir, comme une terre commençant à clore ses paupières. Astrid pose son stylo, et démarre un léger étirement. C'était la fin de sa journée, et elle venait juste de terminer ses tâches d'aujourd'hui. Elle commença à soigneusement ranger ses affaires dans son petit sac, s'apprêtant à se lever puis à quitter son bureau. Juste avant, elle salue une dernière fois Monsieur Barrabil, comme elle avait prise l'habitude de le faire depuis son arrivée. La fatigue commençait légèrement à pointer le bout de son nez, ce serait mentir que de le nier, mais Onyx avait terriblement besoin d'écrire. Cela la taraudait, depuis le début de la journée. A croire que l'inspiration faisait frémir le bout de ses doigts, trembler ses pupilles et frissonner son échine. Et quoi de plus inspirant que la brise se faisant pure à l'arrivée du soir afin de commencer à gratter quelques mots dans son carnet.
Après avoir fermée la porte à clé, la jeune femme se tourne de moitié vers les fenêtres qui s’alignaient tout au long du couloir.  Elles donnaient sur un panorama flamboyant dont un élément ne tarda pas à attirer son attention. Il est vrai qu'à cette heure, Astrid serait du genre à préférer s'installer dans sa chambre, afin de s'endormir le plus aisément après sa séance de création. Mais ce soir là, la lune donnait un accès magnifique à un tapis d'étoile, s'allongeant sur tout le lac auquel les fenêtres donnaient vue. Allez, pour une fois, la jeune anglaise pouvait se permettre de se détendre un peu, d'écouter le bruit de l'eau légèrement agacée par quelques vagues, et se plonger dans un mélange de froid et de silence nocturne.

A cette idée, Astrid enfila son manteau et sortit du bâtiment où elle avait passée la journée afin de s'installer au bord de l'eau endormie. Étonnamment, malgré le ciel sombre, on pouvait y voir assez clair pour écrire. Ravie, la jeune femme releva un peu sa robe et s’essaya sur l'herbe légèrement humide sans ressentir de crainte. Elle posa son petit sac à côté d'elle et en sortit un carnet déjà bien entamé qu'elle posa sur ses genoux. En fouillant un peu plus profond, elle y dégota un stylo pas trop usé pour pouvoir encore écrire une heure ou deux. Tous les éléments étaient ainsi réunis pour son confort; un environnement inspirant et de quoi écrire à son propos.

Astrid ferme les yeux; elle essaie de regrouper toutes ses ressources intérieures. Mais ses doigts ne frémissaient plus. Ses pupilles ne tremblaient pas d'avantage. Et son échine était figée.
C'était cruel, car pourtant l'environnement se prêtait à son apaisement, mais impossible de bouger son stylo. Elle rouvre les yeux, et un soupir s'échappe de sa gorge. Elle ne voulait pas se confronter à une page blanche; elle savait, que tout ce qui lui manquait, c'était les premiers mots. Les premières lignes, une source d'inspiration conséquente afin de la bouleverser toute entière, quelque chose qui lui permettrait de se vider de toutes ses émotions les plus profonde, de verser sa mélancolie dans les plus simples rimes.

Juste les premiers mots...
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