contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Margaret ; Rose
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 17 Nov - 20:05


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
Cela faisait un peu plus d’une semaine que Lucy était supposée être morte. Et un peu moins d’une semaine qu’il avait quitté le bunker. Il se sentait mieux. Son rythme de vie n’avait pas changé, toujours très actif, il retapait l’entrepôt du port où son amie avait élu domicile, il voulait que cette ruine ressemble à peu près à ce qu’elle aurait aimé comme maison, aussi rustique soit-elle. Il voulait également qu’elle soit en sécurité ici. Il avait prit du matériel médical avant de partir pour son œil et autres bobos à venir et des conserves le temps que son petit potager intérieur et sa maitrise de la pêche prenne plus de forme.
L’écossais ne savait pas encore ce qu’il voulait faire. Rester avec Lucy lui semblait être un avenir agréable, mais il aimait Katerina. Si elle devait mourir dans un an ou deux, il aimerait bien passé ses derniers jours avec elle, que ça soit ici ou dans l’Institut Graham. Mais l’Institut Graham … C’était une dictature. C’était un monstre secondé par un autre monstre qui contrôlait des personnes qui n’avaient pas le choix, démunies. Il n’acceptait pas la politique de ce clan. Il n’acceptait pas d’avoir Graham comme « chef ». Il n’acceptait pas tout ce qu’il s’y passait. Il se sentirait certainement prisonnier là-bas. Mais là-bas … il y avait Katerina …

Nevrabriel continua de ranger des éléments lourds tout en réfléchissant.
Est-ce que Katerina valait sa liberté ? Est-ce qu’elle valait la peine qu’il abandonne tout pour elle ? Et lorsqu’elle sera … morte … Il ne voulait pas y penser mais s’il se rendait là-bas et qu’elle quittait ce monde, comment ferait-il pour partir ? S’il se rendait là-bas, il la verrait mourir …

A moins que …

Peut-être que c’était ça …

S’il allait à l’Institut, il aurait plus de change de retrouver contact avec le continent. Ces imbéciles n’avaient même pas remis le courant alors qu’ils avaient certainement tout les panneaux de contrôle, toutes les notices d’utilisations, tout ces trucs interminables que personne ne lisait, l’écossais était persuadé que Dubois ou Agnès avait des éléments quelques parts dans ce bâtiment puisqu’elles étaient très papiers. Autrement, l’Institut avait sa bibliothèque et peut-être un livre sur l’électricité puisqu’Aeden avait eu des cours là-dessus, il devait y avoir des livres quelques part, c’était obligé ! Et s’ils retrouvaient contact avec le continent … Katerina pourrait être sauvée ! Elle pourrait avoir une longue et belle vie.

Mais encore une fois ; tout abandonner pour une femme ?

Nevrabriel termina de visser la table en métal avec la panne du marteau. C’était long. Mais il n’avait pas trouvé de tournevis dans cet entrepôt et maintenant cette table n’allait pas manquer de se plier en deux. Ses pensées le tracassait depuis son réveil et il a certainement du mettre deux ou trois vents à Lucy sans s’en rendre compte, prétextant être très concentré.

Le jeune homme n’était pas sûr de lui. Il ne savait pas quoi faire, il ne connaissait pas la bonne décision. Peut-être qu’il n’y en avait pas ? Dans les deux cas il ne serait pas pleinement heureux. Et dans les deux cas, il n’était pas le seul décisionnaire. Katerina avait son mot à dire … mais est-ce qu’elle aussi voulait également passer le reste de son temps de vie avec lui ? Est-ce qu’elle voulait seulement ne pas être seule ou elle l’aimait au point de vouloir se réveiller avec lui chaque matin ? …

La nuit tomba.

Nevrabriel n’avait pas besoin de se justifier, Lucy savait où il allait. Il était libre de faire ce qu’il voulait, elle également, elle était libre et pouvait aller où bon lui semblait. La liberté avait un gout agréable, elle lui allait bien, elle se sentait mieux.
Ce soir il était bien coiffé, ses cheveux étaient tressés et remontés en un chignon propre. Seuls quelques petits cheveux avaient échappé aux doigts du jeune homme et lui chatouillaient le front. Ce soir, il était également bien habillé, simplement, mais bien. Il avait mit un pantalon sombre, peu utilisé donc immaculé, un haut blanc, également utilisé seulement à l’intérieur du bunker donc tout aussi immaculé et une petite veste sombre que Lucy avait réussi à arranger par il ne savait quel miracle. Il ne ressemblait plus à un homme perdu sur une île mais quasiment à un citadin si on enlevait le rugueux de ses mains et cette odeur de sable. Il n’était pas aisé de se laver sans savon, il fallait faire avec les moyens du bord. Mais il sentait relativement bon le frais et il était propre. Son violon sur l’épaule, il se rendit au lac, grattant nerveusement sous ses ongles, les rendant tout aussi immaculé que sa tenue.

Sa décision, il la prendrait ce soir, mais tout dépendait de Katerina …
Nevrabriel
Image : Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer [pv : Katerina] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mer 18 Nov - 22:32
Katerina avait le trac chaque fois qu’elle se rendait au lac depuis la déclaration de Nevrabriel. Elle ne savait pas pourquoi mais le fait qu’il fut question d’amour -de vrai amour- entre eux rendait les choses plus sérieuses. C’était stupide de stresser comme ça, parce qu’il suffisait qu’il arrive pour faire taire ces doutes.

Ces derniers jours avaient été particulièrement agité pour lui, elle le savait. Elle ne savait toujours pas la relation qui reliait le jeune homme à Lucy, mais ils cohabitaient pour l’instant tous deux. Elle ne savait pas trop si cette situation lui plaisait, mais elle savait qu’il avait autre chose à penser pour l’instant. Ces caprices pouvaient attendre. Nevrabriel avait dû quitter le bunker. Rien d’étonnant. Donatien Elpida était peut-être un bon médecin, mais c’était avant tout un enfant pourri gâté que Victor Graham méprisait. Or, le Marquis ne méprisait personne à la légère.

En contrepartie de cette colocation avec Lucy, cela redonnait un peu de neutralité à Nevrabriel. Il n’était plus le second de Donatien Elpida mais un jeune homme vivant en toute neutralité, bien loin de se mêler aux réfractaires. Elle n’avait pas encore osé parler de lui à son mentor, mais il faudrait le faire tôt ou tard. Elle se plierait à son avis. Bien évidemment. Comme elle l’avait toujours fait. Comment aurait-il pu en être autrement ?  

Elle quitta ces pensées sombres pour se préparer. Elle referma son épaisse veste par-dessus sa robe bleue. Enfila une écharpe et des bottines fourrées. Pas question de laisser le froid entrer… Elle devrait prévenir Nevrabriel… Elle risquait de devoir espacer ces visites avec l’arrivée du vent d’hiver.  

Elle glissa sur ces cheveux détachés un bonnet. Traversa le bâtiment dans la semi-obscurité. Jeta un regard à ce qui était la cantine le jour de la révolution… Soupira et continua son chemin. Il fallait qu’elle apprenne à laisser le passé au passé.
Lorsqu’elle arriva au lac, Nevrabriel était déjà là. Il était toujours déjà là. Sauf lors de son accident... Mais sinon, pour elle, il était. Comme il lui avait promis. Et comme chaque fois, il suffisait qu’elle retrouve ces bras pour sentir ces tensions s’apaiser. Il sentait la plage, les embruns depuis qu’il vivait sur le territoire des électrons libres, c’était une odeur agréable. Elle l’embrassa, avec une certaine timidité encore, mais elle avait besoin de ce contact rassurant.

- Bonsoir.
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 19 Nov - 1:39


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
Le lac était calme. Il était toujours calme. Mais le vent était légèrement plus froid. Nevrabriel avait grandit dans les Highlands, ce n’était donc pas une température qu’il craignait, c’était même assez doux pour le moment. Il mit tout de même ses mains dans ses poches et ses doigts heurtèrent un élément qu’il avait presque oublié. Il pensait l’offrir comme ça à Katerina, sans arrière pensées, mais finalement ça avait du sens lorsqu’il lui posera sa question …

Des pas léger se firent entendre entre deux brises. L’herbe sous leurs pieds la trahissait. Nevrabriel se tourna vers l’arrivante. Elle était belle, comme toujours. Plus converte également. Il se doutait que lorsque le temps sera glacial, il ne pourrait plus la voit aussi souvent, peut-être même plus du tout et cela le rendait triste. Mais elle s’approcha et l’enlaça. Il oublia sa tristesse, refermant naturellement ses bras autour d’elle.
C’était si chaleureux de retrouver une personne par une étreinte.

_ Bonsoir.

Katerina se hissa pour porter ses lèvres aux siennes. Nevrabriel se pencha pour rencontrer la timidité de son geste. Timide mais agréable. Il lui sourit avec tendresse. Il aimait beaucoup qu’elle prenne ce genre d’initiative. Il l’aurait pensé bien plus réservée à ce sujet, ce qui était loin de lui déplaire. Il aimait que Katerina se montre entreprenante et lui montre ce qu’elle voulait.

_Bonsoir …

Nevrabriel caressa doucement la joue de la demoiselle, lui replaçant une mèche derrière son oreille, totalement charmé. Il détailla son visage, l’air ailleurs.

_Tu es magnifique.

Comme le plus beau des songes, elle pourrait faire rougir la lune de jalousie puisqu’elle plaisait à toutes les étoiles. Malgré son manteau d’hiver, elle portait tout de même une robe. Le jeune homme ne savait pas si elle était coquette ou si elle se mettait en valeur pour lui, mais cela lui plaisait beaucoup. Il espérait tout de même qu’elle n’est pas froid, certain qu’il la trouverait tout aussi magnifique emballée dans une doudoune jaune fluo si cela pouvait lui permettre d’être au chaud et donc en sécurité au niveau de sa santé.
L'écossais voulait profiter un peu de la soirée avant de poser sa question qui allait peut-être tout changer. Alors, toujours les mains sur le dos de la demoiselle, la gardant un maximum de temps dans ses bras, il lui demanda avec beaucoup de bienveillance et de réjouissance tant la simple présence de la demoiselle le rendait heureux :

_Qu’est-ce que tu aimerais faire ce soir ?

Parler ? Jouer du violon ? Écouter Nevrabriel en jouer ? Ils pouvaient également danser comme la dernière fois ou simplement se promener autour du lac. Ce qu’elle voulait, il le ferait.

Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Ven 20 Nov - 16:05
L’embrasser… Était-ce un moyen d’affronter Andrei ? Elle laissa Nevrabriel replacer une de ces mèches derrière son oreille. Ces deux yeux bicolores la détaillaient avec amour. Elle pouvait ressentir tout cet amour. Elle aurait pu se noyer dedans. Elle se noyait dedans. Tout cet amour qu’il lui adressait… Elle ne savait pas ce qu’on faisait de tout ça. Elle ne savait pas nager.

_Bonsoir …

Toujours enlacés, Nevrabriel lui disait avec toute la douceur et la bienveillance dont il était capable :

_Tu es magnifique.


Elle se sentit rougir légèrement. Une voix, un souffle à son oreille démembra ce sentiment qui avait remplis son cœur quelques secondes plus tôt. Elle devait exorciser ces peurs cela dit. Se séparer de cette sensation qu’elle appartenait encore au passé. Elle avait le droit d’être belle dans les yeux d’un homme. Cela ne la tuerait pas. Ni elle, ni lui.

_Qu’est-ce que tu aimerais faire ce soir ?

Elle leva les yeux au ciel. Dans le but de l’observer. Le ciel était dégagé hormis quelques nuages un peu joueur. Les étoiles brillaient de toute leur lumière. Certaines étoiles brillaient encore dans leurs yeux alors qu’à des années-lumière d’eux, elles étaient déjà mortes…

- Et si tu m’apprenais les étoiles ?


Elle lui adressa un léger sourire. Elle savait l’attrait qu’il avait pour le ciel nocturne. Elle voulait profiter du calme paisible de la nuit. Elle voulait l’écouter parler. Juste l’écouter parler.
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 20 Nov - 16:51


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
_ Et si tu m’apprenais les étoiles ?

Nevrabriel fut d’abord surpris, mais très agréablement surpris, puis afficha une mine radieuse. Parler d’étoiles avec Katerina serait un plaisir des plus merveilleux pour lui.

_Eh bien, c’est une occupation qui risque de durer jusqu’au levé du jour mais …

Le jeune homme prit doucement le menton de Katerina entre son pouce et son indexe pour le tourner vers lui. Elle était vraiment belle et plus ils passaient du temps avec elle plus il la trouvait belle. C’était certainement les débuts, la dopamine jouait un grand rôle mais si elle acceptait sa proposition, celle qu’il lui poserait plus tard, alors, même lorsque la dopamine descendra, que les sentiments amoureux disparaitront, il l’aimera. Il fera en sorte de ne pas entrer dans une routine, qu’elle aimera toujours passer du temps avec lui, il entretiendra cette amour pour qu’elle continue à l’aimer autant qu’il l’aimera.

_Tu es l’étoile qui en vaut le plus la peine, donc je saurais faire court.

Il se pencha pour l’embrasser tendrement, sans compter les secondes qui pouvaient défiler lorsque leurs lèvres se rencontraient. Il pourrait passer la soirée dans ses bras à l’embrasser, mais ils avaient toujours trop peu de temps pour des amoureux. A la fin de ce baiser, le jeune homme la regarda en souriant quelques secondes, toujours bien trop amoureux pour la laisser s’échapper aussi vite, caressant son menton avant de les libérer doucement de cette étreinte. Il lui prit la main pour l’emmener un peu autour du lac, en regardant le sol.

_Je vais t’apprendre à reconnaître les constellations, mais ça sera plus facile avec des cailloux.

Avec les pierres ils pourraient les « dessiner » afin que Katerina puisse les reconnaître dans les cieux. Dire simplement « Tu vois la casserole là ? C’est la grande ourse. » en pointant du doigts une infinité d’étoiles ... Même l’être le plus imaginatif aurait du mal avec seulement ce genre d’indication.
Nevrabriel se pencha pour en ramasser une et le mettre dans sa poche mais se rendit compte que dans cette poche-ci se trouvait l’objet qu’il voulait donner à Katerina.
Ah …
Il serait bête de l’abimer alors qu’il l’avait terminé la veille. Il lâcha la main de Katerina, faisant mine de prendre deux, trois cailloux en même temps pour mettre les pierres dans une poche et l’objet dans l’autre, sans qu’elle ne le voit. Il leva la tête vers elle avec le sourire :

_Une dizaine devrait suffire, tu veux bien m’aider ?

Nevrabriel
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Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Ven 20 Nov - 21:32
La proposition de la jeune russe illumina le visage de son partenaire. Elle trouvait cela joli. De faire sourire quelqu’un de la sorte. C’était plus simple qu’elle ne le pensait. Est-ce que le fait que ce sourire irradie au point de lui réchauffer le cœur était de l’amour ? Ou juste un semblant de douceur dans son monde.

_Eh bien, c’est une occupation qui risque de durer jusqu’au lever du jour mais …

La main du jeune homme tourna le visage de Katerina vers lui. Les deux yeux bleus de la jeune russe fixaient son regard bicolore. Elle se demandait ce qu’il pensait lorsqu’il la regardait comme ça. Ce qu’il voyait en elle. Elle qui lui disait je t’aime sans savoir ce que cela signifiait. Il était patient avec elle. Mais jusqu’où pourrait aller sa patience ?

_Tu es l’étoile qui en vaut le plus la peine, donc je saurais faire court.

Ces paroles se fichèrent dans le cœur de la jeune russe. Il méritait tellement plus qu’elle. Elle s’en rendait compte un peu plus chaque jour. Il était si attentionné envers elle… elle ne pensait pas à lui autant que lui ne pensait à elle. Il posa ses lèvres sur les siennes. Katerina ferma les yeux. Elle commençait à s’habituer aux gouts de leurs baisers. Elle avait la sensation de vaincre des souvenirs. Ce n’était encore rien, mais pour elle s’était beaucoup.  

Il attrapa sa main pour marcher le long du lac. Ils étaient bien, tous les deux, prêt de la surface ondée. De vrais amoureux. Dans un décor romantique. Cela l’éloignait du reste. Comme une parenthèse agréable dont elle avait oublié l’existence. Parfois, cela la faisait penser à hyppolite. Mais elle chassait bien vite l’homme de ménage de son esprit. Elle ne voulait pas que ça relation avec Nevrabriel ne soit semblable. Elle ne voulait pas d’un ami. Ni d’un menteur. Elle ne voulait pas se sentir tiraillée, abandonnée.

_Je vais t’apprendre à reconnaître les constellations, mais ça sera plus facile avec des cailloux.

Elle hocha la tête, un sourire naissant sur son visage pâle. C’était un truc de gosse un peu ? Elle avait envie de redécouvrir le ciel avec lui. Il commença à ramasser des cailloux par terre. Il lâcha la main de la jeune russe, concentré sur sa tâche.

_Une dizaine devrait suffire, tu veux bien m’aider ?

Elle lui adressa un sourire sincère. Il lui avait demandé d’être plus expressive avec lui, lui sourire comme ça, ça marchait non ? Elle s’abaissa à son tour pour ramasser quelques cailloux, c’était la première fois qu’elle ramassait des cailloux dehors comme ça. Elle trouvait ça amusant. Elle se sentait comme une petite fille. Elle aurait presque pu faire une tour avec ces cailloux.

Ils s’entassaient dans sa main gauche, l’un d’eux étaient plat d’un côté mais coupant de l’autre. Elle ne s’en rendit pas compte tout de suite. Alors qu’elle les changeait de main, il entailla superficiellement le creux de sa main droite… Elle sursauta et laissa tomber les cailloux. Elle serra fort la main, se tournant pour faire mine de ramasser les cailloux qu’elle avait fait tomber. Accroupie, elle rouvrit la main. Une goutte de sang perla.

C’était une petite coupure de rien du tout… Une égratignure. Jamais cela n’était arrivé à la jeune femme. Un manque d’attention flagrant. Une goutte de sang rouge. Comme ça, qui aurait pu dire qu’il était différent de celui des autres. Qu’il contenait du poison. Katerina s’interrogea. Etait-elle une sorte de poison ?  Valait-elle vraiment la peine ?
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 21 Nov - 1:48


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
_Une dizaine devrait suffire, tu veux bien m’aider ?

Nevrabriel attendit que Katerina soit occupée pour faire l’échange. Elle semblait contente sans qu’il ne sache vraiment ce qui la mettait de bon humeur, ramasser des cailloux ou le fait de pouvoir apprendre des choses ce soir ?

Le jeune homme ramassa une poignée de petites pierres avant de rejoindre sa petit-amie qui avait l’air fascinée par le sol. Il allait lui dire que c’était suffisant, pas de besoin de faire une terrasse près du lac mais en s’approchant, Nevrabriel vit sa dulcinée qui était en train de fixer sa main. Même si la nuit dissimulait beaucoup de chose, les astres en éclairaient beaucoup également. Elle semblait s’être coupée. Il s’accroupit pour être à sa hauteur et chercha son regard lorsqu’elle lui prêta attention. Puis, son visage se tourna vers sa main il vient doucement la prendre pour la regarder un peu mieux avec les lueurs de la nuit.

_Tu as mal ?

La coupure semblait superficielle à première vu, mais dans l’obscurité, il ne savait pas réellement si ce qu’il voyait était l’illustration de la vérité. Il se décala un peu pour que la main soit totalement éclairée par les astres afin de mieux observer la blessure. Malgré le fil de sang, elle semblait totalement bénigne.
Le jeune homme aurait bien embrassé cette petite main blessée, mais … Katerina avait le Sida. Il ne pouvait pas avaler son sang. Il pouvait se permettre beaucoup de chose mais pas ça. Mais il ne fallait pas être abattue pour si peu. Il sourit à Katerina avant de s’éloigner légèrement pour prendre l’eau du lac dans le creux de sa main et la verser sur la main de la demoiselle, évitant de la mouiller ailleurs, avant de frotter doucement la petite plaie de la jeune russe avec un sourire rassurant à son égard.

_Tu ne serais pas un peu maladroite, dis moi ?

Le jeune homme passa doucement son pouce sur la blessure de la demoiselle, laissant l’eau froide lui servir d’anesthésient.

_Je ne pense pas que ce petit bobo ait besoin d’un désinfectant, qu’en pensez-vous, docteur ?


Nevrabriel
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Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Sam 21 Nov - 21:02
La main de Nevrabriel attrapa la sienne avec douceur. La jeune russe dû lutter pour ne pas la dégager subitement. Pour ne pas fuir ce contact qui prenait un tout autre tournant. Pouvait-elle aimer alors que sa charge virale n’avait jamais été aussi importante que maintenant ? C’était un risque que personne ne prendrait…

_Tu as mal ?

Elle secoua la tête à la négative. Elle avait envie de pleurer, mais ce n’était pas parce qu’elle avait mal. Elle fixait toujours la coupure. Elle avait peur que son sang n’entre en contact avec le jeune homme. Il était si prêt… Trop prêt…
Ce dernier scruta la coupure avec attention avant de lui sourire et s’éloigner vers le lac. Elle referma ces doigts sur sa paume. Il ramena de l’eau dans le creux de sa main pour nettoyer la blessure de la jeune russe. Frotta doucement sa coupure… Savait-il les risques qu’il prenait ? Il lui adressa à nouveau un sourire rassurant. Elle sentait son angoisse anesthésiée par ces gestes sur, par son visage serein.

_Tu ne serais pas un peu maladroite, dis moi ?

Elle eut un sourire timide, presque gênée. Elle n’était pas si maladroite d’habitude. Enfin… Quand elle y pensait, elle n’avait jamais exécuté beaucoup de tâches manuelles. Elle ne savait pas cuisiner, laver des choses, s’occuper de plantes ou tricoter. C’était la première fois qu’elle ramassait des cailloux au sol… Finalement, elle était toujours plongée dans ces livres, elle avait eu des cours de musique et d’échec, mais il lui manquait beaucoup d’autres choses.

_Je ne pense pas que ce petit bobo ait besoin d’un désinfectant, qu’en pensez-vous, docteur ?


Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle n’était pas docteur mais elle adorerait le devenir. Un rêve qu’elle espérait un jour voir aboutir. Entrant dans son jeu, elle répondit :

- Vous avez prescrit tout ce qu’il fallait à la patiente.


Elle attrapa la main du jeune homme de sa main valide, la caressant avec douceur. Ce geste d’affection était venu de lui-même. Un remerciement sans doute. Elle tourna alors son regard bleu vers celui de Nevrabriel et lui demanda, parce qu’elle avait besoin de savoir mais surtout de se rassurer :

- Tu m’aimes encore ?


Elle redoutait qu’il ne change d’avis à son sujet. Qu’il se rende compte que finalement, elle n’avait pas vraiment ce qu’il fallait pour aimer ou être aimer.
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 21 Nov - 22:23


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
_ Vous avez prescrit tout ce qu’il fallait à la patiente.

L’écossais sourit et s’apprêta à se lever mais Katerina prit son autre main et commença à la caresser. C’était surprenant mais très charmant. Elle attira son regard dans le sien. Un regard si bleu ne pouvait être qu’hypnotique. Il n’arrivait pas à décrypter l’émotion qu’elle lui offrait à cet instant, sa beauté l’aveuglant sans aucun doute.

_Tu m’aimes encore ?

Nevrabriel fut surpris et cligna doucement des yeux avant que ses joues ne devinrent aussi rouges que ses cheveux. Il faisait bien chaud d’un coup …
Il voulait répondre « évidemment que je t’aime » mais les « je t’aime » étaient très précieux. S’il le disait trop souvent, cela prendrait son véritable sens. Il était amoureux, sans aucun doute, très amoureux même, mais pourquoi donc cette question ? Pourquoi ne pourrait-il plus l’aimer à cause d’une petite blessure ?
Les yeux de Katerina étaient déstabilisant et semblaient lui implorer de le rassurer. Et c’était son rôle de le faire. Un grand sourire s’afficha sur son visage coloré par la timidité, l’amour, et ses taches de rousseurs.

_Pourquoi cesserais-je ? … Moi je trouve ça mignon, ta maladresse.

Peut-être n’était-ce pas ce qu’elle voulait entendre, il ne savait pas vraiment. Peut-être que c’était une erreur de ne pas dire des mots d’amour mais c’était bien nouveau pour lui, bien trop récent, pas une fois auparavant il ne l’avait exprimé à celles qu’il a aimé, sauf Katerina.
Peut-être avait-il tord ? Il ne le savait pas réellement.
Les mains prises, il se pencha doucement pour faire un bisou d’esquimau à sa bien-aimée avant de se redresser et la redresser également.

_Et si on allait regarder les étoiles, hm ?

Nevrabriel se pencha pour prendre le petit tas que Katerina avait formé afin de les mettre dans sa poche à cailloux et aller un peu plus loin où la zone était davantage éclairée. Il s’assit en tailleur et commença à regarder le ciel avant de placer des pierres au sol. Il invita la jeune russe à venir à ses cotés en lui montrant son œuvre.

_Imagine que ces cailloux sont les étoiles. Des étoiles qui brillent plus que les autres, normalement tu devrais retrouver cette forme là-bas.

L’écossais pointa du doigt une zone dans le ciel où les lumières brillaient plus que les autres. Il avait fait en sorte que les pierres sur le sol aient la même disposition que les étoiles en face d’eux.

_ C’est la Grande Ourse. Selon la mythologie grecque, cette constellation représenterait Callisto. Héra, jalouse de la relation de de Zeus avec la nymphe, elle changea Callisto en Grande Ourse et son fils Arcas en Petite Ourse.

Il y avait beaucoup de chose à dire sur les étoiles, mais ce n’était pas pour le mythe que l’écossais avait choisi cette constellation mais bien car elle était l’une des plus faciles à identifier. Il regarda Katerina, espérant qu’elle puisse voir au-delà de ce que lui montraient ses yeux, voir les étoiles qui brillaient le plus dans le ciel. Peut-être, qu’un jour, elle verrait comme elle pouvait briller dans les yeux de Nevrabriel, et les « je t’aime. » qui s’y cachent.

_Tu la vois ?


Nevrabriel
Image : Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer [pv : Katerina] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
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Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mar 24 Nov - 16:10
Lorsqu’il rougit, elle se demanda si elle le mettait en colère. Mais ce n’était pas ce genre de rouge là qui teintait ces joues. Il lui adressa un nouveau sourire. Les sourires lui allaient bien. Ils habillaient son visage de couleurs et d’harmonie.

_Pourquoi cesserais-je ? … Moi je trouve ça mignon, ta maladresse.

Il trouvait la maladresse mignonne ? Elle n’aurait pas dit ça. La maladresse était inélégante, montrait l’ignorance, l’ineptie d’une personne. Cela défigurait les apparences. Apparences qui étaient essentiels. La maladresse relevait de l’erreur, et elle n’avait pas droit à l’erreur. Sa manière de penser était définitivement singulière. Elle ne savait pas trop si Victor Graham apprécierait. Le marquis ne resta pas bien longtemps dans ces pensées lorsque son amant se pencha vers elle. Son cœur battait à mille à l’heure. Il lui frotta amoureusement le bout du nez avec le sien. Elle aimait ces bisous qui n’en était pas.
Ils se redressèrent ensuite :

_Et si on allait regarder les étoiles, hm ?

Elle hocha la tête. Le laissa récupérer les cailloux pour éviter une catastrophe et s’assoir en tailleur, déposant les cailloux devant lui. Elle se lova prêt de lui, enroulant ces bras autour de l’un de ceux du garçon, sa tête sur son épaule pour voir les cailloux qu’il était en train de positionner.

_Imagine que ces cailloux sont les étoiles. Des étoiles qui brillent plus que les autres, normalement tu devrais retrouver cette forme là-bas.


Elle observa la forme des cailloux par terre puis leva les yeux au ciel, là ou le jeune homme pointait.

_ C’est la Grande Ourse. Selon la mythologie grecque, cette constellation représenterait Callisto. Héra, jalouse de la relation de de Zeus avec la nymphe, elle changea Callisto en Grande Ourse et son fils Arcas en Petite Ourse.


La mythologie grecque n’était jamais très tendre. En réalité, il y a peu d’histoire qu’elle ne connaisse qui ne soit tendre. Particulièrement avec les amoureux. Cela expliquait peut-être ces difficultés à trouver son équilibre.

_Tu la vois ?


Elle hocha la tête. Nevrabriel lui montra deux autres constellations. Lorsqu’il plaçait les cailloux avec application pour qu’elle puisse facilement retrouver les étoiles correspondantes dans le ciel, elle l’observait à la dérobée. Elle le trouvait beau lorsqu’il se concentrait. Il avait une mèche de cheveux qui lui obstruait un peu le visage. Elle aurait pu l’écouter parler toute la nuit. Il connaissait pleins d’histoires à propos de ce ciel étoilé.
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 24 Nov - 19:27


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
Nevrabriel était enchanté de faire partager sa passion des étoiles à quelqu’un. Il aurait tellement aimé plus, ils auraient tellement voulu découvrir les galaxies, admirer un vent solaire, comprendre la mort d’une étoile, photographier l’univers à travers des machines et plus encore. Mais parler des constellations avec Katerina avait un gout de quelque chose. Il lui semblait retrouver l’envie de sa vocation. Il aurait été un virtuose de talent puisque jouer était aussi aisé pour lui que lire, mais il avait aspiré à autre chose autrefois, s’il n’avait pas été maladie, il aurait aimé découvrir les secrets du ciel …

Après quelques constellations, Nevrabriel se tourna vers Katerina, rayonnant par ce moment. Il aimait sa façon de s’accrocher à son bras, de montrer qu’elle voulait être à ses cotés. Il aimait voir qu’elle s’intéressait à quelque chose qui lui tenait à cœur.
Il l’aimait.

_Katerina …

Il fallait se lancer, il était possible qu’il meurt demain, que Katerina meurt demain, il semblait qu’ils n’avaient plus le temps, qu’ils devaient vivre chaque jour comme le dernier. Ils n’avaient plus le temps de penser, juste le temps d’agir.

Il ouvrit la bouche.

Il allait lui poser sa question …

Mais non.

Non, voyons, il ne pouvait pas faire cela comme ça entre le sel et le poivre. Il fallait qu’il mette des actes avant. Il fallait qu’il montre que lui aussi il tenait à elle.

_J’aime beaucoup chanter et il parait que je me débrouille bien.

Plus que bien mais il n’allait pas s’en vanter, ce n’était pas quelque chose d’utile dans la vie. Il n’avait peut-être pas autant de connaissance que les médecins de cette île, autant de maîtrise à la survie que certains électrons libres, mais il savait se défendre dans beaucoup de domaine, et même exceller dans certains.
Son visage avait un maigre sourire mais ses yeux brillaient encore de ce moment à regarder les astres. A la fois envieux de pouvoir prouver son amour, encore et encore, et à la fois terrifié par ce qu’il voulait demander à la demoiselle.

_J’aimerais chanter pour toi.

L’écossais posa un baiser furtif sur le front de la demoiselle pour l’inviter à le lâcher afin qu’il se lève pour prendre son violon qu’il avait posé à ses cotés. Il s’éloigna un peu puisque Katerina lui semblait vraiment minuscule lorsqu’il était debout. Et il avait besoin d’être debout. Il avait besoin que ses pieds le porte et que le reste suive.

Il porta son violon à son épaule.

Il lui avait dis qu’il l’aiderait à trouver sa composition, celle qui animait la demoiselle. Mais pour l’aider, devait-il d’abord lui montrer la sienne ? Il serait ravis d’ouvrir son cœur à Katerina, mettre un tapis rouge jusqu’à ses portes, lui montrer chaque parcelle de sa forteresse, et bien plus si elle le lui demandait.

Il ferma les yeux.
Il sentait la brise sur son visage.
Il entendait le vent lui porter courage avant de se taire.
Toute la forêt se tue, comme pour l’écouter, lui et son âme.
Il porta son archet aux cordes.

Silence.

Même le vent ne soufflait plus.
Les feuilles retenaient leur respiration.
Un mouvement. Une note. La première d’une autre page. Puis les lignes se lisent, les pages se tournent, mais Nevrabriel gardait les yeux fermés, trop apeuré de ne pouvoir continuer si finalement Katerina n’arrivait pas à lire entre les lignes de ses mots :



Paroles:

Puis, doucement le jeune homme ouvrit ses paupières et alla chercher le regard de sa belle. Les yeux dans les siens, comme toujours, comme à chaque promesse, à chaque déclaration, à chaque fois qu’il voulait que leurs âmes se parlent. Ses yeux bicolores dans ceux profond de Katerina.
Si elle le lui demandait, alors oui, il serait prêt à tout quitter et la suivre, même quitter Lucy. La Lorialet pourrait se débrouiller seule à présent, elle avait les qualités pour, et il ne serait jamais loin, il ferait en sorte de la voir, de l’aider au besoin, de lui tenir compagnie si elle se sentait seule. Il serait toujours là pour Lucy comme il l’a toujours été, mais maintenant que Katerina était entrée dans sa vie, si elle acceptait sa demande, alors il aurait une promesse à tenir, bien au-delà d’être à ses cotés, mais c’était un début.

Le jeune homme posa doucement son violon au sol tout en parlant :

_Katerina ... Je ne sais pas combien de temps tu vivras ni combien de temps je vivrai. Alors ... J'aimerai ... J'aimerai passer ces temps incertains à t'aimer, n'être qu'à toi et que tu ne sois qu'à moi ...

Nevrabriel avala sa salive avant se rapprocher à Katerina, et, lorsqu’il était assez prêt, il mit un genou à terre. Si le temps ne courrait pas derrière eux, certainement qu’il aurait attendu avant de faire sa demande. Evidemment que si Katerina n’était pas malade il aurait réfléchit à deux fois avant de penser à ce genre de chose. Mais s’il allait mourir, cela ne le dérangeait pas de mourir en oubliant sa vie ou mourir à cause d’une santé fragile, les deux étaient atroces, choisir entre la peste et le choléra, choisir entre la souffrance psychologie ou physique. Ce n’était pas des choix, alors, si on le lui demandait, il s’en fichait, lui, tout ce qu’il désirait, c’était être avec Katerina.

_ Est ce que tu m’accepterais à tes cotés jusqu’à ce que l’un de nous rende son dernier souffle ? Il n’y a pas de bonne ou de mauvaises réponses, il y a simplement la tienne …

Nevrabriel tendit la main pour prendre celle de la demoiselle dans la sienne. Elle le trouverait fou. Elle aurait raison. Mais comme ils n’arrêtaient pas de se le dire, leurs vies étaient éphémères à tout les deux, ils n’avaient que quelques années, Katerina peut-être plus s’ils retrouvaient contact avec le continent, lui, ce n’était pas une certitude.
S’armant de courage, poussé par son amour, Nevrabriel expira profondément avant de terminer :

_ Katerina Soukhovo-Kobylin... Veux-tu m'épouser ... ?



Nevrabriel
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Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Sam 28 Nov - 1:28
Katerina se sentait apaisée. Contre Nevrabriel, elle aurait presque pu s’endormir. Il se tourna vers elle :

_Katerina …


Il semblait hésitant.

_J’aime beaucoup chanter et il parait que je me débrouille bien. J’aimerais chanter pour toi.

Nevrabriel lui embrassa le front avant de s’échapper de son étreinte. Une fois debout, il récupéra son violon. Nevrabriel n’était ni un magicien, ni une illusion. Il était un oiseau. Un oiseau aux plumes rougeoyantes, au regard profond et étrange, et qui ne chantait que pour elle. Elle ramena ses jambes contre elle, les entourant de ces bras, posa sa tête sur ces genoux. Elle eut un léger sourire. Il ferma les yeux. Elle ferma les yeux à son tour. C’était comme lors de leur première rencontre au lac. Il devenait invisible à ces yeux.
Elle était dans un vide infini où il n’y avait plus rien. Puis dans ce rien, la musique d’un violon. La voix de Nevrabriel. Y avait-il plus à dire ? La musique se suffisait à elle-même.

Elle rouvrit les yeux lorsque le silence se fit à nouveau, leurs regards se croisèrent. La chanson résonnait encore si fort à ces oreilles qu’elle se dit que toute l’ile devait l’avoir entendu. Il posa doucement le violon, et Katerina pensa que cela mettrait fin à ce moment hors du temps. Mais la voix de son amant semblait vouloir le prolonger :

_Katerina ... Je ne sais pas combien de temps tu vivras ni combien de temps je vivrai. Alors ... J'aimerai ... J'aimerai passer ces temps incertains à t'aimer, n'être qu'à toi et que tu ne sois qu'à moi ...


Il le lui avait déjà dit. Mais il n’avait jamais mis le genou à terre comme il était en train de le faire aujourd’hui...  Il prit sa main dans la sienne. Ces yeux hétérochromes étaient tournés vers elle. Il la fixait avec une intensité qui lui nouait le ventre. Elle se sentit rougir, stupidement.

_ Est ce que tu m’accepterais à tes cotés jusqu’à ce que l’un de nous rende son dernier souffle ? Il n’y a pas de bonne ou de mauvaises réponses, il y a simplement la tienne …


Est-ce qu’il… ? Sa main libre rejoignit sa bouche. Est-ce que vraiment… ?

_ Katerina Soukhovo-Kobylin... Veux-tu m'épouser ... ?

Elle pleurait. L’émotion. Une terrible émotion. Nevrabriel lui offrait quelque chose qu’elle ne pensait pas avoir un jour. Il lui offrait plus d’amour qu’elle n’aurait jamais pensé recevoir ou mériter. Se marier, avoir des enfants, vivre une vie heureuse. Ça avait toujours été pour les autres. Elle n’était que le spectre d’une maladie qui la dévorait. Hyppolite avait prétendu qu’il aurait pu la rendre heureuse. Mais il ne l’avait pas fait. Il l’avait abandonné. Tous ceux qui lui avait promis cela l’avait abandonné. Normal. On ne pouvait aimer une personne aussi fragile qu’elle. Alors lorsque Nevrabriel lui avait dit l’aimer, peut-être ne l’avait-elle tout simplement pas cru. Parce que ce n’était pas possible. Une illusion. Une chimère. Une farce.

Elle pleurait parce que c’était pour ça que tout ce temps elle s’était privé d’imaginer pouvoir l’aimer, même un petit peu. Parce que l’amour, elle l’avait enfermé à double tour dans une cage pour éviter d’être blessée encore. Elle essuya les larmes de ces yeux, gêné de se mettre dans un état pareil. Elle parvient finalement à articuler :

- Nevrabriel Erskine… Oui.


Et son cœur battait à mille à l’heure. Dès qu'il se redresserait, elle irait se réfugier dans ses bras.
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 29 Nov - 2:56


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
_ Katerina Soukhovo-Kobylin... Veux-tu m'épouser ... ?

Nevrabriel déglutit à nouveau, surtout lorsque Katerina explosa en sanglot. Il ne savait pas quoi faire il n’avait jamais su quoi faire devant des larmes, que ce soit de joie ou de peine, de stresse ou d’émotions, il ne savait jamais quoi faire, alors, comme un idiot, il resta figé, le genou à terre, une main prenant celle de sa bien-aimée.
Il la regardait pleurer sans savoir quoi dire, sans savoir quoi faire. Une expression inquiète sur le visage.
Cela voulait-il dire non ? Mais non ne voulait pas dire qu’elle le quittait, non pouvait simplement dire qu’elle pouvait se contenter de soirées volées, de visites passagères. Non ne voulait pas dire qu’elle ne l’aimait pas, simplement qu’elle ne voulait pas mourir à ses cotés. « Non » n’était pas une fatalité, il ne l’aimerait pas moins.

_Nevrabriel Erskine… Oui.

Oui ? …

Nevrabriel cligna doucement des yeux.

Oui comme … Oui ?

… Oui … !

… Oui !

OUI ?!

L’inquiétude disparut du visage du jeune homme et il se mit à rayonner de bonheur.

_Oui ? … C’est vrai ? …Oui ? Oui !

Il se le répétait, comme l’écho merveilleux du « oui » de Katerina qui résonnait dans son esprit. Il l’espérait mais ne savait pas s’il y croyait. Il pensait qu’elle refuserait, qu’elle le trouverait fou de formuler une telle demande alors qu’ils avaient officialisé leur relation que quelques semaines auparavant. Il pensait qu’elle voudrait du temps, qu’elle trouverait une excuse pour refuser. Il ne pensait pas qu’elle dirait un « oui » aussi merveilleux.

Le jeune homme se releva, plus heureux que jamais, laissant Katerina venir l’envelopper de ses bras. Il en fit de même, la serrant tendrement contre lui, son cœur allait exploser dans ses pectoraux tant il débordait de joie, tant et si bien qu’il aurait pu pleurer.

« Oui » … Que c’était un mot des plus précieux.

Il ne savait pas comment exprimer toute cette joie. Il se pencha pour prendre la taille de sa fiancée et la souleva pour la faire tournoyer dans les airs, un rire de bonheur s’échappant de ses lèvres. Il était tellement heureux que tout son être rayonnait. La nuit semblait être plus belle ce soir, Katerina était plus belle que tout, tout était magnifique.
Il finit par reposer doucement sa belle par terre et fouilla dans sa poche pour en sortir la bague qu’il avait taillée dans le bois. Il avait mis des jours à la faire, à la polir, à la vernir avec ce qu’il trouvait. Il avait peur que la bague ne soit pas à la bonne taille mais lorsqu’il la fit glisser sur le doigt de Katerina, il semblait qu’elle épousait parfaitement sa peau, qu’elle était faite pour elle.
Elle était faite pour elle.
Il l’avait faite pour elle. Rien que pour elle. Créer en pensant à elle, à ses mains, à ce doigt qu’il envelopperait avec grâce et amour. Tout l’amour qu’il lui portait. Il ne pouvait pas être plus heureux qu’en cet instant.

Un sourire immense sur le visage, Nevrabriel embrassa la main habillée de sa belle avant de plonger son regard dans le sien, une main posée sur la joue de sa jolie fiancée. Le regard de Nevrabriel brillait de bonheur et d’amour. Il était tellement heureux qu’il voulait la faire tourner dans ses bras jusqu’à tomber à la renverse, il voulait l’embrasser encore et encore, la blottir contre lui jusqu’aux aurores. Il voulait s’endormir dans ses bras, se réveiller par la douceur de sa voix et que son visage soit la première chose qu’il voit en ouvrant les yeux.

_Je suis tellement heureux …

Nevrabriel accompagna ses paroles d’un baiser nouveau. Si ses baisers étaient tendres et délicats, celui-ci relevait d’une passion profonde, d’un amour incandescent et d’une joie des plus grandes. Tant et si bien que ses bras vinrent reprendre la taille de la demoiselle pour la soulever de nouveau de terre afin de terminer ce baiser passionné dans les airs. Il voulait qu’elle s’élève, qu’elle vole, il voulait la faire voler avec lui, traverser les nuages et ne jamais retourner sur Terre.

_Katerina, je t’aime de tout mon cœur …




Bague:


Dernière édition par Nevrabriel le Lun 30 Nov - 16:33, édité 1 fois
Nevrabriel
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Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Lun 30 Nov - 14:21
_Oui ? … C’est vrai ? …Oui ? Oui !

Il semblait aussi surpris par sa réponse qu’elle ne l’avait été par sa question. Comme s’il était impensable qu’elle ne dise oui. Ce n’était pas vraiment étonnant. Ils s’étaient croisés deux fois, puis fréquenté pendant seulement 3 mois. Lorsqu’il se redressa finalement, elle se jeta dans ces bras. Sa chaleur rassurante l’enveloppa comme à chaque fois. Elle serait heureusement de passer ces prochains mois dans la chaleur de ces bras. Elle serait heureuse que leurs visites nocturnes puissent prendre un nouveau tournant.

Elle fut saisie lorsqu’il la prit par la taille la faisant tourner autour de lui. Elle accrocha ces mains au bras du jeune homme, un peu effrayé de se trouver soudainement soulevée du sol. Mais elle n’avait pas à avoir peur. Nevrabriel la tenait fermement, il n’allait pas la lâcher. Elle n’avait plus besoin d’avoir peur parce qu’il voulait vivre sa vie avec elle. Qu’il le voulait vraiment. Alors, face à son rire, face à son bonheur, elle eut un sourire. Un vrai grand sourire.

Il la reposa à terre, fouillant ses poches jusqu’à en sortir un anneau en bois… Elle n’aurait jamais pensé qu’il soit possible de tailler du bois jusqu’à en obtenir cela. Décidemment, Nevrabriel était un homme très habile de ces mains. Lorsqu’il la passa au doigt de la jeune russe, cette dernière épousa parfaitement sa peau. Nevrabriel semblait si heureux… Jamais Katerina n’avait rendu quelqu’un heureux. Jamais ce n’était arrivé… C’était enivrant. Ses yeux reflétaient tellement d’amour que la jeune russe aurait pu s’y noyer. Son regard bicolore était brillant d’émotions.

Elle n’en revenait toujours pas. Elle n’aurait jamais cru qu’un jour comme celui là ferait partie de sa vie. En moins d’un an elle découvrait qu’elle avait le droit de rêver, qu’elle avait le droit de devenir médecin, qu’elle avait le droit d’aimer, qu’elle avait le droit de vivre. Vivre et voir au-delà de la maladie. Elle qui doutait toujours de suffire. Elle n’aurait jamais cru que quelqu’un comme Nevrabriel puisse l’aimer. La douceur de ces gestes, l’amour dans son regard aurait dû lui ouvrir les yeux mais en amour, Katerina avait toujours marché à l’aveuglette.

_Je suis tellement heureux …

Nouveau baiser. Différent. Exaltant. Passionné. Il souleva la jeune russe de terre. Cette proximité, leurs lèvres qui se touchaient, ces bras autour de la jeune femme, cette perte de contact avec le sol. C’était vertigineux. Elle dû lutter contre ces souvenirs. Elle avait promis au Marquis qu’elle ne laisserait pas son passé la tétanisée. Les mains de Nevrabriel était chaude, ses lèvres chaudes, ses bras chauds. Elle se concentra sur ça pour oublier le froid.

_Katerina, je t’aime de tout mon cœur …

Ce que l’amour pouvait être doux…

Elle voulait lui donner des milliers de raisons de rester avec elle jusqu’à la fin. Elle voulait que la violence fasse place à la douceur finalement. Elle voulait du répit. La bienveillance tranquille de Nevrabriel était tout ce dont elle avait besoin. Il était sa providence. Elle l’embrassa, puis lorsque leurs lèvres se séparèrent à nouveau, murmura dans le creux de son oreille :

– Merci. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée depuis bien longtemps.

Elle eut un sourire. Etait-ce cela le bonheur ? Murmurer des mots doux à celui qui vous promettait de vous aimer toujours ?
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 30 Nov - 23:53


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
_Merci. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée depuis bien longtemps.

Nevrabriel posa sa tête dans le cou de sa belle avant de la reposer doucement sur le sol. Il n’avait jamais fait attention à sa légèreté. Elle devait être vraiment mince pour peser si peu, ou alors l’adrénaline mélangée à la dopamine lui avait fait perdre la notion de poids pendant ce temps.

Le couple demeura enlacer encore un moment, des secondes suspendues dans le temps. L’odeur de Katerina était apaisante et sa présence était un havre. Il n’aurait pas pu espérer mieux que ce moment, les paroles de sa fiancée raisonnant encore dans son esprit comme un tintement de cristal. Un simple « oui » et une simple phrase.
La plus belle chose qui lui soit arrivée depuis longtemps … C’était étrange de compter encore pour quelqu’un alors qu’il ne faisait que perdre des personnes chaque jour depuis toujours. Il espérait ne jamais la perdre.

Nevrabriel se redressa  finalement, bien qu’il était cent fois mieux dans les bras de sa belle. Son regard vairon se plongea dans celui de Katerina en lui caressant tendrement la joue avec le dos de son indexe, profitant encore un peu de cette singulière mais très agréable nouvelle relation. Il aimait le sourire qu’elle affichait à cet instant.
Ils étaient fous, mais fou à deux. Un couple des moins banals qui marchaient à l’aveuglette dans le chemin de la vie, mais qui marchait ensemble, alors, tout allait bien.

_ … J’ai quelque chose de bien moins joyeux à faire à présent.

L’idée ne lui plaisait qu’à moitié mais Nevrabriel ne perdit pas son sourire, pas après les mots de la jeune femme. Il pourrait soulever des montagnes à présent et, à par si une météorite s’abattait sur Terre, rien ne pouvait gâcher son bonheur présent.
Le jeune homme prit les mains de Katerina dans les siennes, les caressant avec tendresse et les enveloppant de sa chaleur. Il lui semblait qu’elle était bien froide. Ou était-ce lui qui débordait de chaleur ?

_Il faut que je demande ta main à ton père.

Ça tombait bien, Katerina n’avait pas de père !

Si seulement cela pouvait être plus simple ….

Là où les orphelins passaient, des parents de substitutions n’étaient guère loin. Katerina avait perdu son tuteur russe et avait trouvé en la personne de Graham un parent. Un père. Ce n’était certainement pas le meilleur choix du monde mais c’était celui de Katerina, et Nevrabriel l’acceptait. Il était important pour elle et elle était importante pour l’écossais, alors, il irait se présenter à cet homme et lui demander la main de sa protégée.
Victor Graham allait peut-être l’égorger … surement même. Mais Nevrabriel n’était plus un enfant et même si c’était le mariage le plus rapide du monde, il était prêt à promettre tout ce qu’un mari pouvait promettre et tenir parole. Il aimait Katerina que ça soit dans ses qualités, ses défauts, ses faiblesses et ses forces. Elle était imparfaite, comme lui. Mais il aimait cette imperfection qui la rendait unique. Un jour, peut-être, pourra-t-elle voir qu’il y a un monde en dehors de sa cage de verre qu’elle s’était forgée ? Il aimerait le lui montrer …
Le roi des glaces ne pourraient certainement pas le comprendre si Nevrabriel disait qu’il aimait Katerina, vu ce qu’il lui avait inculqué comme vision des relations humaines. Mais l’écossais trouverait les mots pour le convaincre. Il n’y avait pas d’essaie. Il réussirait. S’il devait se battre, c’était maintenant.

Mais peut-être que la demande était brutale. Peut-être que Katerina ne trouverait pas l’idée agréable et même trop vieux jeux ? Peut-être qu’elle voulait un mariage secret et que sa relation avec l’écossais demeure secrète aux yeux du monde ? Est-ce qu’il en faisait trop ?

_A part si tu ne préfères pas, bien sûr.

Ils pouvaient très bien faire cela en secret, cela arrangerait même l’écossais de ne pas aller voir Graham, mais il avait du mal à croire que c’était ce que désirait Katerina. Et s’ils le faisaient en secret, cela ne changerait rien à leur relation actuel, ils ne pourraient être ensemble que partiellement.
Katerina tenait vraiment à cet homme et même si c’était le roi des glaces, Nevrabriel pouvait bien faire cela pour elle. Il n’avait pas peur de Victor Graham mais l’écossais avait peur qu’il refuse et qu’il ne puisse plus voir Katerina si elle décidait d’écouter son mentor.

Le bonheur aurait donc était de courte durée.

Mais Nevrabriel voulait croire que ça ne sera pas le cas. Il voulait croire à ce « oui ». Il voulait croire qu’elle l’aimait et voulait passer le reste de sa vie avec lui, le reste de son existence incertaine à espérer se réveiller chaque jour à ses cotés pour avoir le bonheur d’être aimé.


Nevrabriel
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Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Jeu 10 Déc - 15:57
Ils profitèrent encore un peu de ce contact, Nevrabriel enfouissant sa tête dans le cou de Katerina. Il reposa la jeune russe au sol, et ils restèrent encore enlacer. La douceur des gestes de l’écossais était toujours aussi apaisante. Sa main sur la joue de la jeune russe. Pas de violence. Juste cette douceur caractéristique.

_ … J’ai quelque chose de bien moins joyeux à faire à présent.

Elle le fixa, inquiétée par cette phrase bien qu’il semblait toujours souriant. Il glissa ses mains dans celle de la jeune femme. Ces mains chaudes, ses cheveux rouges, son regard vairon… c’était pour elle des choses familières. Tout comme il lui était familier désormais. Ces deux yeux brillaient toujours, comme si un millier d’étoiles s’y étaient glissées.

_Il faut que je demande ta main à ton père.

Elle eut un petit sourire. Toujours cette manière d’appeler Victor Graham comme s’il était le père de Katerina. Comme il avait appelé Donatien Elpida. La jeune russe aurait voulu d’un père comme le docteur. Mais il n’avait malheureusement pas ce lien. Mais malgré tout, elle appréciait l’idée qu’ils aient le lui annoncer à deux. Elle ne se sentait pas de taille à affronter le Marquis toute seule. S’il fallait qu’il refuse… Que ferait-elle alors ? Il n’y avait pas de raisons que cela se produise… ? Après sa demande pour Sheila, elle se demandait si c’était une bonne idée. Ce jour-là aussi elle avait cru bien faire…

_A part si tu ne préfères pas, bien sûr.

Elle n’aurait jamais pu mentir à Victor Graham. En tout cas pas sur un sujet aussi important. Et le Marquis apprécierait que le jeune homme vienne le lui demander de vive voix, en face à face.

- Si si. Tu comptes pour moi, si tu dois faire partir de ma vie, il est important de le lui annoncer.

Elle glissa ces doigts dans ceux de Nevrabriel. Les paroles de Victor Graham lui revenaient en mémoire. Si Sheila voulait un accès au falaises… elle devait faire partie de l’institut. Un raisonnement qu’il ne devait plus lui expliquer… Sinon il serait à nouveau déçu. Elle regarda le jeune homme dans les yeux. Elle savait qu’il n’appréciait pas Victor Graham à sa juste valeur tout comme elle n’avait aucunes affections pour Donatien Elpida. Serait-il capable de tout quitter pour elle ? Y compris Lucy ?

– Que se passerait-il s’il te demandait de rejoindre l’institut Graham ?
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 11 Déc - 17:18


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
_Si si. Tu comptes pour moi, si tu dois faire partir de ma vie, il est important de le lui annoncer.

Le sourire de l’écossais était déjà bien trop étiré pour faire plus, alors, ses lèvres laissèrent ses dents se découvrir alors que ses yeux brillaient toujours autant de bonheur. Décidemment, Katerina employait des mots qui ne cessèrent de le faire sourire.
« Tu comptes pour moi » était aussi beau que des « je t’aime ». Peut-être qu’elle ne s’en rendait pas compte, certainement qu’elle ne s’en rendait pas compte, mais ces quelques mots faisaient battre son cœur qui s’était à peine calmé de toute cette joie. Il allait finir par imploser
La russe laissa ses doigts venir se lover dans les mains du jeune homme. Il les accueillit dans une délicate caresse, les réchauffant avec plaisir.

_Que se passerait-il s’il te demandait de rejoindre l’institut Graham ?

Nevrabriel perdit un peu son sourire mais pas assez pour qu’il ne puisse trôner sur ses lèvres. Il baissa les yeux vers leurs mains. Il y avait réfléchit évidemment, il s’était dit que si Katerina l’aimait assez pour devenir sa femme, alors il l’aimerait assez pour la rejoindre. Il se persuadait que tout irait bien pour Lucy, elle pouvait se débrouiller toute seule, et Aeden n’était pas loin. Et, même s’il obéissait à Graham, il ne pouvait pas le surveiller jours et nuits pour vérifier qu’il ne parte quelques heures de l’institut pour arpenter l’île. Il trouverait une solution pour être présent pour Lucy quoiqu’il arrive, mais c’était Katerina qu’il aimait et il voulait être à ses côtés avec espoir qu’elle se rétablisse et puisse vivre bien plus longtemps que lui.

Mais Lucy allait-elle voir les choses de cette façon ? Donatien allait surement l’apprendre, et malgré la perte de confiance totale en son ancien mentor, il ne pouvait pas balayer sept ans d’affection comme ça. Et que penserait Aeden que l’écossais rejoindre ceux contre qui ils se sont battus ? Au-delà de cela, aller vers Graham était mettre de côté ses valeurs pour obéir à une dictature auquel il n’adhérait pas …

Tout ça pour être avec Katerina ?





Peut-être … que c’est cela l’amour ? Renoncer à tout, être prêt à tout quitter pour être avec la personne qu’on aime ?

Nevrabriel se pencha pour embrasser le front de sa fiancé avant de murmurer, comme un secret rien que pour elle dont même la nuit n’avait pas le droit d’être dans la confidence :

_Pour toi, j’irais n’importe où.

Peut-être que c’était la plus grosse erreur de sa vie, peut-être que Katerina suivait seulement une route au hasard sans vouloir prendre la même que celle de l’écossais, peut-être qu’elle avait accepté de se marier par peur qu’il l’abandonne, mais il voulait y croire. Croire que le dernier rêve qu’il puisse faire peut un jour se réaliser, croire que Katerina l’aime sincèrement et que ce qu’il vit n’est pas un songe mais la réalité. Croire qu’il a le droit d’être heureux …

_Je sais que je ne suis pas parfait …

L’écossais posa doucement son front sur celui de Katerina. Il aurait besoin de courage pour demain mais il avait également besoin qu’on le rassure un peu. Se marier alors qu’il n’avait rien à offrir à par un amour sincère, un soutien sans faille et le désir ardent de trouver un moyen de sauver Katerina, il n’avait rien. Il n’avait pas de diplôme, à par celui du lycée passé à l’Institut, il n’avait pas de métier, pas de statue, pas de lieu de vie, sa famille était aisée mais pas prestigieuse, ils n’avaient pas un nom fortuné ou connu, il n’était pas sans reproche, sans passif, sans doute et sans grandeur. Un parent ne pourrait pas voir en lui un bon mari. Mais ils n’étaient pas sur le continent et il n’avait pas besoin d’offrir une couverture sociale, une villa et un titre de noblesse pour être un bon mari, alors … pourquoi pas ? Pourquoi ne pourrait-il pas être assez bon pour Katerina ?

_Je suis certainement très loin du gendre idéal, mais j’espère qu’il m’acceptera. Je ... Je tiens vraiment à toi et j’ai envie d’être à tes cotés …



Nevrabriel
Image : Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer [pv : Katerina] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Dim 13 Déc - 16:31
Un baiser sur le front, puis un murmure :

_Pour toi, j’irais n’importe où.

C’était une réponse rassurante. Tout en Nevrabriel était rassurant. Il l’aimait et son amour semblait capable de tout. De la protégée de tout ce qui l’effrayait. Il lui chuchotait ces mots à l’oreille, comme pour s’assurer qu’ils ne lui appartiendraient qu’à elle. Elle pouvait faire confiance à ses mots. A son regard qui ne semblait voir qu’elle. L’amour rendait aveugle… Peut-être était-ce vrai pour qu’il ne voit pas les défauts de la jeune russe. Pour qu’il semble l’aimer aussi surement.

_Je sais que je ne suis pas parfait …

Et c’était lui qui disait ça ? Alors qu’il venait de lui dire qu’il irait n’importe où pour elle ? Alors qu’il venait de la demander en mariage ? Il posa son front contre celui de la jeune femme.

Elle revoyait dans son regard celui d’un homme peu sûr de lui qui lui avait aussi dit je t’aime. Ils étaient très différents et pourtant, il avait cette même fragilité. Est-ce que lui aussi finirait pas l’abandonner ? Est-ce que le jour du mariage, il fuirait l’autel, la renvoyant vers des amours interdits ? C’était hors de question. Elle ne laisserait pas cela se reproduire deux fois. Elle avait grandi. Elle n’était plus la même jeune femme. Et ce n’était pas le même homme qui se tenait face à elle. Elle voulait laisser une dernière chance à l’amour…

_Je suis certainement très loin du gendre idéal, mais j’espère qu’il m’acceptera. Je ... Je tiens vraiment à toi et j’ai envie d’être à tes cotés …

Katerina déposa un bisou sur le front du jeune homme avec douceur, sur la pointe des pieds :

- Il t’acceptera Nevrabriel. Tu es intelligent, sincère, et tu irais n’importe où pour moi… Victor Graham est un homme juste, il ne m’a jamais voulu que du bien. Il n’y a pas de raisons qu’il refuse.

Elle n’aurait su dire qui d’eux deux elle tentait de persuader. Cela n’avait pas d’importance. Tout se passerait bien. C’était obligé. Sinon… Sinon elle n’en savait rien. Elle ne pensait pas avoir trahit les principes du Marquis cette fois-ci. Il était prêt à rejoindre l’institut pour elle. Le docteur Graham verrait forcément cela d’un bon œil. Elle s’écarta doucement du jeune homme :

- Donnons-nous rendez-vous demain. Nous irons le lui annoncer, tout se passera bien… Et nous pourrons rester ensemble toujours…
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer [pv : Katerina] Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 14 Déc - 10:39


Je veux passer le reste de ma vie à t'aimer
_Je suis certainement très loin du gendre idéal, mais j’espère qu’il m’acceptera. Je ... Je tiens vraiment à toi et j’ai envie d’être à tes cotés …

La jeune russe se décala légèrement et se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser le front de l’écossais.
C’était … nouveau … et … très agréable ?
En vue de sa grande taille, peu de personne lui ont embrassé le front, sa grand-mère, Agnès, Lucy et maintenant Katerina. Mais ces baisers semblaient tous vouloir le rassurer et il appréciait beaucoup le soutient silencieux de sa douce compagne. Il savait que c’était ses sentiments qui décuplaient tout les ressentis sur les gestes de Katerina mais ça le rendait heureux. Il ne se souvenait plus de la dernière fois qu’il a été aussi heureux, il avait l’impression de ne l’avoir jamais été avant ce jour, comme si le reste de sa vie était gris ou noir même si sa raison savait le contraire. Il a déjà était heureux, avant la mort de son frère, il y a huit ans. Il a été heureux en Ecosse, puis … puis il a été perdu, il a été aidé, relevé, il a pu sourire mais il n’était pas heureux, il avait rencontré ceux qui sont ses meilleurs alliés et amis, mais il n’était toujours pas heureux. Il a rencontré sa mère se substitution, il a rencontré l’homme qu’il voyait comme un père, mais il n’était pas heureux. Il a rencontré Astrid, il a cru qu’il était heureux, même si elle ne l’aimait pas, au moins elle était là et ça lui suffisait, mais en y repensant, non, il n’était pas heureux, c’était une chimère, il n’était pas heureux de savoir qu’elle ne le voyait pas, il n’était pas heureux lorsqu’elle avait défendu Barrabil, il n’a pas été heureux qu’elle soit partie alors qu’il avait besoin d’elle. Il n’a pas été heureux.
Là il se sentait heureux. Incomparable à tout ce qu’il avait vécu. Il se sentait léger, comme au dernier Noel qu’il avait passé avant la mort de son frère. Il était bien, il se sentait aimé, entouré, soutenu et en paix. Katerina lui offrait tout cela, lui offrait ce bonheur qu’il n’espérait plus depuis tant de temps …

_Il t’acceptera Nevrabriel. Tu es intelligent, sincère, et tu irais n’importe où pour moi… Victor Graham est un homme juste, il ne m’a jamais voulu que du bien. Il n’y a pas de raisons qu’il refuse.

Nevrabriel sourit de nouveau. Ça lui suffisait. Il ne connaissait pas Graham mais Katerina avait confiance en lui et Nevrabriel avait confiance en elle. Si cet homme voulait réellement son bien, ce n’était donc pas une épreuve mais une demande  courtoise.
Intelligent et sincère … il espérait que ces qualités suffiraient à Graham. Presque tout père voudrait le meilleur pour ses enfants, surtout les parents qui ont « choisis » leur enfant. Si Graham considérait la jeune russe comme sa fille, alors serait-il peut-être plus difficile à convaincre que la pensée de Katerina. Il ne pouvait pas imaginer le contraire, il ne pouvait pas imaginer que Graham dise non, pas ce soir, demain à l’aube peut-être, mais pas ce soir …

Katerina s’écarta de l’écossais, à son grand drame, mais il se savait prêt à présent. Bonne ou mauvaise chose mais il n’avait pas peur. Il n’avait plus peur de rien depuis la révolution, ni de Donatien, ni de Graham, ni des autres, ni de la mort, non, rien de tout cela, mais il avait peur de perdre ces quatre personnes qui lui donnaient encore envie de respirer…
Il ne voulait pas imager un chemin où Graham convaincrait Katerina de le laisser tomber, impensable pour lui, insurmontable sans doute, ainsi son cœur et sa raison ne pouvait le concevoir.

_Donnons-nous rendez-vous demain. Nous irons le lui annoncer, tout se passera bien… Et nous pourrons rester ensemble toujours…

Ces mots étaient si doux sortants de la bouche de la jeune femme. Il lui sourit de toutes ces dents. « Toujours » c’était un bien joli mot. Idyllique, mais agréable. Il ferait en sorte qu’elle soit heureuse autant qu’ils vivraient. Si elle avait deux ans à vivre, alors, cela sera les deux ans les plus beaux de sa vie, si elle en avait dix et lui trois, alors, ces trois ans, jusqu’à ce que sa mémoire ne devienne une compote, seront consacrés au bonheur de son aimée.
Un sourire sincère, une promesse silencieuse. Un baiser tendre, des mains jointes.
Il raccompagna sa belle jusqu’à ne plus pouvoir à cause des gardes, la regardant franchir les frontières où elle était en sécurité, où elle l’attendrait demain.

Elle l’attendrait …

Il se sentait émotif mais ne pleurerait pas, même pas de joie. Etre attendu … Quelqu’un l’attendait ici-bas. Il avait oublié ce sentiment d’existence, de compter pour quelqu’un et que cette personne attende son retour ou sa venue. Il regardait le dos de Katerina disparaitre vers le bâtiment.
Il connaissait ce dos par coeur à présent, enroulé dans un chaud manteau ou une délicate robe de chambre, il était toujours là, ce dos tourné vers lui, ces cheveux de bois qui le couvraient telle une cascade apaisante. Les personnes que Nevrabriel avaient connu, regardé de face, l’avaient presque tous abandonnés, ne l’ont jamais attendu quelque part, ne souffriraient pas de son départ, mais Katerina, qui ne cessait de lui montrer son dos, l’attendait en réalité.

Depuis deux ans, elle l’attendait …

Le jeune homme s’en retourna pour rejoindre Lucy, impatient de lui faire partager son bonheur. Il sourit dans la nuit. S’il n’avait pas aimé Astrid à ce moment-là et s’il avait été éveillé, certainement aurait-il vu Katerina. Peut-être n’auraient-ils pas perdu tout ce temps si ce soir-là ils avaient pu se voir et non se regarder. Peut-être que finalement, c’était lui qui l’avait attendu pendant deux ans ? Peut-être qu’il attendait que sa fée bleue revienne pour lui redonner vie ? À présent c’était Katerina qui avait besoin de retrouver ses couleurs et comprendre la vie ?
Après demain, ils n’auraient plus à attendre, ni à s’attendre.
Nevrabriel
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