Médecin et Chef de la Famille
Prénom : Donatien
Date de naissance : 02/01/1990 (31 ans)
Taille : 1m79
Poids : 61 kilos (il a perdu 6 kilos depuis la "mort de Lucy")
Origine : Française.
Nationalité : Anglaise.
Langues parlées : Anglais et un niveau B1 de français.
Date d'arrivée à l'Institut : 19/09/2008
Groupe : La Famille
Profil psychologique --------------------------------
Donatien est un type assez étrange puisqu'il met la pureté sur un piédestal. Son quotidien, sa manière de vivre et ses buts ont tous un rapport avec cette idée de beauté dans la pureté. Son alimentation en est un exemple; en effet, pour lui grignoter se résume à croquer dans une tomate plutôt qu'éclater un paquet de chips. Ses produits, esthétiques et alimentaires, sont bios également.
Ainsi, Donatien est passionné par la beauté innocente. Il est très exigeant dans ses choix quotidiens, mais également ses choix de relations. Il n'en a que trois car très peu remplissent les critères qui lui conviennent.
Donatien ne perd
D'ailleurs, il ne comprend pas comment fonctionne l'humain en général. Selon lui, tout tourne autour de lui. S'il est heureux, la Terre Entière l'est. Il ne comprend pas que chaque être humain est une entité à part entière. C'est en partie pour cela qu'il ne se rend pas compte des malheurs des autres.
Mais il est bouffé par ses démons. Il dort très peu et il ne sait jamais comment gérer ses émotions. S'il en ressent une trop puissante, il éprouvera le besoin de faire du mal à quelqu'un pour s'en débarrasser.
EVOLUTION (début 2017- fin 2018)
Mais depuis quelques temps, Donatien ne sait plus sur quel pied danser. Équilibriste, il oscille entre folie et raison. Tantôt il se montrera aimable et courtois envers les deux seuls collègues qu'il apprécie, tantôt il se révèle sadique. Parfois envers les patients, même ceux qui ne sont pas les siens. Parfois envers les dits-collègues appréciés. Il use de la manipulation avant de la froisser et de se montrer honnête. Funambule de sa propre personnalité, Donatien se déconstruit, s’effondre. Ou, à l'inverse, peut-être est-il en train de bâtir son vrai visage ...
EVOLUTION (juillet 2020-hiver 2021)
Son statut de chef de Famille a changé Donatien. Lui, obsédé du contrôle, compris qu'il devait apprendre à lâcher du lest pour rendre heureux ses patientes. De plus, les avoir dans sa cellule de vie le rassure, appréciant de les voir sourire.
Mais la "mort" d'Edelweiss le détruit profondément. Perdu dans entre illusion et réalité, il se laisse aller. Se laisse détruire, mourir à petit à feu.
Pourtant, l'arrivée d'Aimee dans sa vie, ainsi que le retour d'Edelweiss peuvent bien le bousculer...
Physique -------------------------------------------------------
EVOLUTION (juillet 2020-hiver 2021)
Donatien a perdu beaucoup de poids. Il se laisse aller et peut même porter un sweat noir.
Ses pieds sont striés de cicatrices assez récentes.
Histoire ---------------------------------------------------------
L'Institut étant situé sur une île isolée, Donatien y allait pour le week-end et son père n'était jamais à la maison. C'est pour cela que sa mère, après avoir été entretenue par un amant, a demandé le divorce. Donatien ne la voit qu'une fois par an. Cette situation ne l'a jamais dérangé puisqu'étant un solitaire. Par ailleurs puisque son père travaillait à l'étranger et que sa mère avait déménagé avec son nouveau mari, Donatien fut placé en internat dès sa dernière année de collège. On l'avait habitué au sadisme présent dans l'Institut Espoir alors qu'il n'était qu'un enfant, donc pour lui la perversité n'avait rien de mal. Mépriser les plus faibles, c'est normal. De ce fait, dès qu'il fut seul, ce sadisme s'accrut. Il n'avait que quatorze ans, et comme n'importe quel adolescent il se cherchait. Cette quête de soi le renfermait sur lui-même. Il flinguait ses heures de sommeil en traînant sur le net, tapant tous les mots clés possibles et inimaginables sur les sites à caractères pornographiques, tentant de trouver ce qui l'attirait sexuellement. Mais cette solitude forcée était une forme lente de suicide. Il se sentait anormal, alors il poursuivit sa recherche de soi par tous les moyens possibles. Cela passait par des teintures, des styles vestimentaires, et puis finalement, ses lacérations sur le bras. Et lorsqu'il réalisa à quel point voir son sang le soulageait, il comprit où se situait le bonheur.
Il cessa de se faire du mal lorsqu'il fut en couple pour la première fois, au milieu de son année de troisième.
C'était une jeune fille à la peau pâle et aux lèvres comme le sang. Il refusait de coucher avec elle, de peur de la souiller. Il fallait qu'elle reste douce et pure ... Mais c'était plus fort que lui : parce qu'il n'était plus violent envers lui-même, il avait besoin de voir la souffrance ailleurs. Il ne l'attendit pas; il la provoqua. Il violentait sa petite-amie, encore et encore. Plus elle criait, plus elle pleurait, et mieux il se sentait. Cette fille partit au bout de quelques semaines, ne pouvant plus le supporter, mais il vit cela comme un abandon.
Alors au lycée, il se trouva un copain. Puis deux. Puis trois. Il découvrit quelque chose de beau dans l'acte sexuel, dans les rougeurs sur les joues lors de l'orgasme, dans ce corps allongé sous son poids, dans ce corps dominé qui ne demandait qu'à ressentir un vertige exaltant. Donatien enchaînait les amants, se fichant de leur sexe tant qu'ils se laissaient dominés, ne s'attachant à personne, restant dans cette solitude qui lui seyait si bien. Coucher l'empêchait de de faire mal à autrui. Et puis, des cris restaient des cris. Coucher, pour lui, s'était une autre forme d'auto-destruction. C'était se souiller et souiller les autres.
Lycéen, il n'avait pas d'amis, mais les meilleures notes. On le pensait studieux - ce qu'il était, sérieux et tranquille - à nouveau ce qu'il était, mais tous ignorait ce besoin étouffant qui l'attachait aux corps si beaux de l'autre.
Le bac en poche, Donatien rejoignit aussitôt son père sur l'île. Là, il reçut une formation complète jusqu'à ses vingts ans avant de devenir médecin, puis, à ses vingt-cinq ans, médecin en chef, et chirurgien à 27. A l'Institut, tous le respecte. A nouveau, son aura est si apaisante qu'on pourrait préférer se reposer près de lui plutôt que sur un lit. Cependant, ceux qui le connaissent - Expériences ou collègues ayant été des amants, éprouvent un sentiment de crainte mélangé à cette émotion de tranquillité. Et si des rumeurs courent à son sujet sur son drôle de sadisme, personne n'ose s'interposer. Donatien paraît détenir le pouvoir; il est le fils du directeur, médecin en chef et ne s'occupe pas d'une catégorie particulière mais juste de trois patients qu'il a soigneusement et longuement choisi.
D'ailleurs, ces patients sont à la fois salvateurs et destructeurs.
La première fut Adélys Valcourt. Son Lys. Il s'occupa d'elle alors qu'elle n'avait que sept ans. Petite enfant qui ne pouvait pas le fuir avec son fauteuil roulant. Il eut un coup de cœur. Elle était douce. Elle était pure. Elle devint sa protégée. Paradoxalement, il ne pouvait s'empêcher de la tester en salles de soins ... Dix ans plus tard, elle est ce qu'il a de plus précieux.
Puis il y eut, deux ans plus tard, A18. Sa Rose. Une belle enfant de dix ans, aux cils longs et à la chevelure blonde. Il l'adorait. Elle était sa petite poupée. Il la pensait incassable. Alors il y allait plu fort qu'avec Lys pendant les séances de soins. Et un jour, sa Rose tomba malade. Maladie contre laquelle Donatien ne put rien faire. On tût sa mort, et Donatien l'oublia malgré lui. En faisant comme si elle n'avait pas existé, il effaçait sa peine immense.
Quelques mois après, un baume vint lui apaiser le cœur : Pavot. Un gamin qu'il n'aurait jamais pensé autant apprécier. Et enfin, Edelweiss. Trois patients. Trois parfaites fleurs.
Ils sont son talon d'Achille. Ils sont ses protégés.
Mais Lys décède. Se suicide. Disparaît.
Ange le trahit. Agnès aussi. Pavot part.
Son monde s'effondre.
Après une longue période de dépression, le retour de Pavot et l'arrivée de Myosotis aident Donatien à redevenir ce qu'il était. Il s'est rendu compte combien ses patients lui était précieux. Plus que son Institut.
Ainsi, le jour où les murs s'enflamment, incendie dans la nuit, il n'est pas si triste que cela. L'Institut n'a plus de valeur à ses yeux, ayant été souillé par son père et Ange. C'était même une aubaine. Tendant un piège au groupe, il vira hors du bunker où ils s'étaient réfugiés. Il laissa à ceux qu'ils méprisaient une terre brûlée afin de se fermer au monde avec ceux qu'il chérissait. Désormais ils vivent dans une communauté que lui seul gère.
Sa mère n'était qu'un fantôme, son père une figure professionnelle, son demi-frère un avorton assassin. Et pourtant, Donatien avait trouvé une Famille.
Petit Mot
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