contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 1 Fév - 21:38
La maladresse ...
Engendre parfois des rencontres.




Un temps clair, des oiseaux qui volent, l’océan qui danse sur le sable et les falaises de l’ile. Le soleil caché par des nuages nuancés de blancs et de gris tirant vers le noir, annonçant la pluie.  L’herbe qui se penche au gré du vent, une forêt brulée. Un énième jour entouré de blouse blanche dans des tenues tout aussi blanches. Avec ce numéro inscrit ici, comme un second nom. Ou un premier, ça dépendait pour qui. Pour certains il n’était qu’un numéro, pour plusieurs il était le roux de service, pour d’autres il était le mec sympa, et pour peu il était lui ; Nevrabriel Erskine.

Le garçon aurait bien aimé continuer sa lecture et ses rêveries, entre les lignes de son livre et le paysage que lui offraient ses yeux. Il levait parfois la  tête lorsqu’un oiseau passait, ou simplement lorsque la page se terminait pour regarder l’horizon.
Parfois, l’écossais ne comprenait pas pourquoi certain se plaignaient. Même s’ils étaient perdus au milieu de nulle part, l’ile était magnifique, malgré la forêt en cendre, et ici ils ne pouvaient faire de mal à personne avec leur pathologie. Du moins, si leur pathologie était dangereuse, les autres, il pouvait comprendre leur plainte.

Et malgré son envie de rester sur le port,  c'était déjà l'heure de l'auscultation !
L’écossais referma rapidement son passe-temps assez volumineux et se mit à courir vers le bâtiment principal. Il lui fallut un certain temps avant de l’attendre.
Une fois la première partie de son objectif accomplis, Nevrabriel  marcha à vive allure dans les couloirs, tout en longeant les murs pour ne pas déranger les passants, moins pressés que lui.
Ça lui apprendra à lire un roman juste avant son rendez-vous ! Pourtant il savait pertinemment qu'une fois plongé dans une histoire, il avait dû mal à s'en détacher. Comme une échappatoire à sa vie plus ou moins de prisonnier.
Malgré sa maladresse et son coté étourdis, le jeune homme était heureux de bien connaitre les lieux, au bout de presque cinq ans, tout de même. Il saluait rapidement les personnes qu’ils connaissaient, que ça soit de vu, de loin ou de nom. Sa timidité ne lui a jamais empêché d’être courtois et aimable envers les personnes qui daignaient supporter sa présence et son débit de paroles dignes des plus beaux monologues des pièces de théâtre.

Le roux se retenait fermement de courir dans les couloirs malgré son évident retard. Le docteur Elpida n’allait pas être content … arf … Nevrabriel espérait s’en sortir avec un sourire, parfois ça fonctionnait, d’autres fois … pas vraiment. L’écossais ne savait pas s’il devait avoir peur de Donatien, même après cinq ans à ses cotés. Tantôt il avait l’air d’un papa poule, tantôt il faisait très froid dans le dos. Le jeune homme espérait profondément que son médecin soit dans ses bons jours aujourd’hui. Il détestait profondément les traitements douloureux que lui offrait cet étrange personnage. Mais c’était pour son bien, pour guérir, n’est-ce pas ?
Quoi qu’il en soit, le plus important à présent était d’atteindre la salle de soin sans bousculer une personne qui n’avait rien demandé. Chose dans laquelle le roux excellait tant il avait peur de faire mal aux autres.

Le jeune home arriva finalement devant la porte de la salle de soin, un peu essoufflé. Il n’était pas un grand athlète et avait dû traverser une partie de l’île et tout le bâtiment principal jusqu’à l’aile X. Nevrabriel décréta intérieurement que c’était son sport de la semaine, peut-être même du mois.
Reprenant un peu son souffle pour être convenable malgré tout, l’écossais toqua poliment à la porte avant de l’ouvrir et entrer, sans attendre d’y être invité. Il était déjà assez en retard comme ça et mademoiselle Dessanges n’allait pas le gronder pour s’annoncer de lui-même.
En franchissant le seuil de cette salle, le roux retira son bonnet, laissant tomber ses mèches rebelles sur ses yeux vairons. A l’intention du monde à l’intérieur, Nevrabriel émit un enjoué :

_Bon ...

Mais ne termina pas tout de suite sa phrase, découvrant une inconnue dans la pièce. C’était une jolie jeune femme avec de très beaux cheveux blonds d'argents et des grands yeux qui se rapprochaient du violet, comme des fleurs sauvages. Les yeux de Nevrabriel s’agrandir devant la jeune femme qu’il n’avait jamais vu autrefois. L'inconnue avait un air très doux, comme une berceuse à la brise du soir. Elle devait avoir à peu près son âge également.

_... Jour ?

L’écossais ne changea pas d’expression. Il ne s’attendait vraiment pas à rencontrer un nouveau visage en franchissant l’entrée de la salle de soin.

Qui était la demoiselle ? Pourquoi elle était assise ici, à la place de la gentille secrétaire du docteur Elpida ? C’était une stagiaire ? Une remplaçante ? ... Une remplaçante ?!?! Mais non ! Donatien n'aurait pas remplacé mademoiselle Dessanges tout de même ! Ou alors elle était en congé. Oui en congé ... C’était forcément ça !

Perdu, sans quitter le cadre de la porte d’entrée, comme s’il pouvait s’enfuir à tout moment, Nevrabriel s’exprima, timidement, les yeux posés sur la chevelure lumineuse de la jeune femme :

_Euh... B-bonjour...

Il l’avait déjà dis, mais voulait tout de même paraitre poli et lui exprimer des salutations personnelles. Malheureusement, Nevrabriel se mit à virer nerveusement au rouge sous la timidité, faisant ressortir les tâches de rousseurs qu'il possède discrètement sous ses yeux vairons. Parler à une personne qu’il n’avait jamais vu lui faisait perdre pas mal de moyens. Ses yeux se mirent à fuir dans la pièce, se posant sur tous éléments possibles sauf la jeune femme derrière le bureau.

Nevrabriel s’encouragea intérieurement, se disant que poser une toute petite question n’allait pas ni mettre cette inconnue en colère ni lui faire de la peine. Ce n’était pas facile d’être courageux lorsqu’on était timide.
Se retenant furieusement d’aligner une tirade à l’intention de la demoiselle, Nevrabriel demanda, ne pouvant empêcher les hésitations dans le timbre de sa voix :

_Mademoiselle ... Dessange est en ... Congé ?
Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
InvitéInvité
Jeu 1 Fév - 23:35
LA MALADRESSE...ENGENDRE PARFOIS DES RENCONTRES

ERSKINE Nevrabriel & LAVOIR Astrid

En à peine moins d'une semaine passée dans son nouveau bureau, Onyx avait déjà prise ses repères. Son travail se faisait de plus en plus efficace, de plus en plus machinal. Elle commençait à mettre en place différentes manières afin d'organiser son temps de travail, ainsi que pour utiliser ses périodes de pause de manière plus profitable ; elle n'aura pas toujours l'opportunité de rencontrer de chaleureuses personnes en vagabondant dans les couloir histoire de papoter et passer le temps, comme lors de son premier jour à l'institut, néanmoins. La jeune femme a quand même eue le temps de se familiariser un peu plus avec son nouvel environnement, et a pue gagner une énergie considérable par rapport à ses premiers jours. Ses gestes en étaient plus brefs, plus sûrs, et son travail d'avantage à point. Plus qu'avoir sa paye, Onyx désirait être fière de l'image qu'elle renvoyait d'elle au bureau de par son travail et son attitude, et elle parvenait de plus en plus à répondre à ses propres attentes. Bon, elle a peut-être juste à travailler un peu plus son ton chaleureux lorsqu'elle répond au téléphone, mais elle pourra toujours demander à Agnès de l'aider pour cela. D'ailleurs elle l'a noté quelque part dans son agenda.
Pour le moment, Onyx était occupée à recopier au propre l'un des rapports de Monsieur Barrabil. C'était toujours difficile pour elle d'apprendre à décoder une nouvelle écriture, mais celle de son supérieur était encore assez propre. Elle reste une écriture de médecin néanmoins, et l'anglaise se devait de prendre son temps afin de ne pas faire d'erreur.

Dans le couloir, la jeune femme entendait des bruits de pas approcher de jusqu'à la salle. Elle s'était habituée à cela, mais savait différencier le son de quelqu'un traçant son chemin et d'un individu désirant entrer au bureau. Il était temps de profiter que ses reflexes se soient affinés; elle pose son stylo et commence à se tenir droite, prête à inviter dignement la personne qui s'apprêterait à toquer à la porte de son plus beau "Entrez !".

Mais elle n'eut pas le temps pour cela.

"Bon...Jour ?"


La préparation à laquelle Onyx s'était adonnée juste avant ne l'empêcha pas d'écarquiller les yeux dans une réaction de surprise, qui néanmoins s'abstenait d'être exacerbée. Le grand jeune homme qui avait poussé brusquement la porte portait un uniforme caractéristique des patients. S'agissait-il d'un client du docteur Barrabil ?
Astrid le scruta attentivement...Des cheveux désordonnés d'un roux flamboyant, un teint pâle et tacheté par la rousseur précédemment citée, des yeux...Wow, est-ce des yeux vairons ? Cela était la première fois qu'Astrid en voyait de sa vie. Ils représentaient un effet à la fois splendide et singulier; l'un inspirait un soleil aveuglant et l'autre une nuit presque noire. La jeune fille resta bloquée un moment à observer cet étrange spécimen optique avant d'ouvrir un classeur placé à sa droite et de parcourir lentement les dossiers à la recherche d'un profil semblable. Bien qu'elle doute avoir pue oublier si facilement un visage orné de telles pupilles et encadré par une pareille chevelure, mieux valait vérifier. Elle préférait tout d'abord savoir son nom avant de le saluer; c'était pour elle une mesure de politesse.

"Euh... B-bonjour... " répéta nerveusement le garçon, comme effrayé de franchir le seuil de la porte.


La secrétaire relève la tête, un rayon de stress se laissant percevoir sur son regard froid. Elle se sentait brusquée, comme si son interlocuteur attendait une réponse, mais ne parvenait pas à trouver son dossier.
En parlant de son interlocuteur, son regard avait à présent fuit son bureau et une teinte pourprée avait largement terminée sa progression le long de ses joues. Le patient semblait bloqué dans une timidité qui le rendait adorable; cela attendrissait Onyx à l'intérieur, mais comme à son habitude, elle s'efforça de ne laisser paraître qu'un visage lisse et neutre prêt à l'écoute.


"Mademoiselle ... Dessange est en ... Congé ?"


L'anglaise sourcille. Elle mit un court moment à réaliser la situation...Il semblerait que ce visiteur se soit trompé de bureau. Quel soulagement; aucun dossier de son classeur n'était alors manquant. Cela n'aurait eu aucune gravité professionnellement parlant, car il ne s'agissait que de photocopies; mais la blonde ne se le serait pas pardonnée. Elle n'a jamais perdue aucun dossier jusqu'à ce jour et ce n'est pas maintenant que cela va commencer. Cela dit, Astrid esquissa un sourire dés que le nom d'Agnès eut atteint ses oreilles, comme si quelques souvenirs - de pas si long terme - lui revint en mémoire. La jeune femme se redresse et répond d'un ton posé, laissant entendre que la situation n'avait aucune gravité, comme pour rassurer le jouvenceau.

"Il y a erreur. Madame Dessanges est la secrétaire de Monsieur Elpida, le médecin en chef. Ici, vous vous trouvez dans le bureau de Monsieur Barrabil."
 

Après ses derniers mots, Onyx descendit progressivement son regard jusqu'au livre qu'avait le patient en main. En plus d'être drôlement mignon, il semblerait que cet homme appréciait lire. Un critère très intéressant pour Astrid, étant passionnée par les lettres et ayant baignée dedans depuis sa plus tendre enfance. D'ailleurs, la couverture de ce livre lui paraissait fort familière. Elle plissa les yeux quelques instants, comme pour essayer d'exécuter un zoom mental sur le bouquin, avant de prononcer d'une voix songeuse, les yeux légèrement brillants...

"Ce livre est excellent, bien qu'un peu long...Le climax final y est particulièrement intéressant.."
 
Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 2 Fév - 0:38
_Mademoiselle ... Dessanges est en ... Congé ?

Ces cinq petits mots ne l’avait pas tué, heureusement, mais Nevrabriel cru quand même que c’était la fin du monde. Il approchait de ses vingt ans tout de même, il serait tant de prendre de l’assurance. Surtout que, malgré son visage un peu froid, mais agréablement doux, cette fille devait avoir son âge. Et avec de la chance, ou de la malchance, chacun son point de vu, elle était peut-être plus jeune que lui, pourtant le roux se dégonflait comme pas possible. Ce n’était pas très courageux tout ça.
Vraiment, il faudra travailler dessus.

Avec un grand effort pour l’écossais, les yeux de Nevrabriel dérivèrent sur la jeune femme derrière son bureau. Elle avait une main sur un classeur. Mademoiselle Dessanges avait le même. Et Nevrabriel savait très bien que c’était un répertoire sur les patients du médecin. Etrangement, celui-ci semblait plus … épais ?
Au nom de la gentille secrétaire absente, l’inconnue arrêta de tourner les pages sans que l’écossais ne comprenne pourquoi.

_Il y a erreur. Madame Dessanges est la secrétaire de Monsieur Elpida, le médecin en chef. Ici, vous vous trouvez dans le bureau de Monsieur Barrabil.

Le regard vairon de Nevrabriel remonta jusqu’au visage de l’inconnue.
Ah …
AH … !
Les yeux du patient inspectèrent la pièce avant de regarder le couloir.

*Je suis trop con …* pensa-t-il

Bien d’autres insultes lui venaient en tête mais le roux préférait chercher un meilleur moyen de s’excuser d’avoir déranger la pauvre jeune femme plutôt que réfléchir à s’insulter. Comment avait-il pu se tromper de pièce ? Il l’avait souvent fais durant ses premières semaines ici, mais au bout de cinq ans ? Cinq longues années ?! Pourquoi au Grand Dieu était-il si étourdis ?
A cause de lui la jeune femme a du paniqué en ne le trouvant pas dans son classeur, en plus il l’avait dérangé, fais perdre son temps et s’était présenté comme un mufle en entrant.

*Je suis vraiment trop con …*

Nevrabriel se retourna vers la jeune secrétaire, prêt à se confondre en excuse. Mille, deux milles, autant qu’il allait en falloir pour se faire pardonner aux yeux de l’inconnue. Mais les mots étaient difficiles à trouver pour justifier sa présence ici et les excuses minces et faibles. L’écossais baissa le regard en cherchant rapidement par quelles phrases allait-il commencer.

_Ce livre est excellent, bien qu'un peu long ... Le climax final y est particulièrement intéressant…


Nevrabriel releva doucement les yeux vers la secrétaire.
La demoiselle s’intéressait à la littérature ? Il n’y avait que les passionnés pour lire ce genre d’écrits aussi volumineux et assez complexe.
Sans perdre ses rougeurs, les lèvres de Nevrabriel s’élargirent pour offrir un grand sourire à l’inconnue. Son sourire était si grand qu’ils marquèrent le bas de ses yeux par des petits plis, yeux d’ailleurs illuminés d’admirations.
Il aimait bien les personnes ouvertes d’esprits avec qui il pouvait avoir toute sorte de conversations, passant des banalités, aux constellations, dérivants sur les analyses d’œuvres. Même si Nevrabriel n’était pas un surdoué, tout de même intelligent, il aimait apprendre et partager.

_Ah oui vous trouvez ? C’est super, j’ai hâte de le finir pour savoir ça dans ce cas ! J’ai eu du mal à y entrer au début à cause du manque crucial d’informations. J’ai vraiment le souci des descriptions, j’aime imaginer ce que les lignes offrent, mais il faut tout de même un peu aider, on n’est pas dans la tête des auteurs tout de même, ahah. Mais sinon c’est vraiment génial ! Vous aimez lire vous aussi ? Enfin, au moins vous avez eut le courage de lire celui là, rien que l’épaisseur en ferait fuir beaucoup. Puis la lenteur vers le milieu aussi. Pourtant il est vraiment bien comme livre, il ouvre l’ima…

Venant de se rendre compte qu’il avait parlé sans laisser une once de respiration à la demoiselle aux cheveux d’argent, Nevrabriel perdit son sourire pendant quelques secondes avant de rire nerveusement. Son bonnet dans une main, il se gratta tout de même l’arrière de la tête, ébouriffant d’avantage ses cheveux flamboyants par le soleil qui traversait les fenêtres de la pièce.

_Je suis désolé. Je parle beaucoup, je ne peux pas m’en empêcher, il faut m’arrêter dans ces moments là. Et … Je suis désolé d’être entré sans invitation, je ne suis pas sans gêne d’habitude mais j’ai cru être en retard … Enfin, je le suis surement.

Encore souriant, reprenant doucement sa naturelle couleur affreusement pâle, le jeune homme fit deux trois pas vers la secrétaire, quittant le cadre de la porte. Il lui demanda avec une timidité évidente mais aussi avec beaucoup de gentillesse :

_Quelle heure est-il, s’il vous plait ?
Nevrabriel
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InvitéInvité
Sam 3 Fév - 17:20
LA MALADRESSE...ENGENDRE PARFOIS DES RENCONTRES

ERSKINE Nevrabriel & LAVOIR Astrid

A la première phrase de la secrétaire, le patient venait juste de réussir à rassembler assez de courage afin poser ses yeux sur elle. Mais cet effort fut bref, et son regard bicolore ne tarda pas à balayer les environs du regard afin de ne constater que d'avantage l'erreur qu'il venait de commettre. Astrid voyait ses yeux se perdre dans le vague, comme si le garçon s'était soudainement noyé dans une vague de pensées, dérivant comme d'un vomitoire de son angoisse naissante. Il baissait les yeux, et cherchait ses mots...C'était comme si, durant l'espace d'un instant, la jeune femme observait son propre reflet. Elle ne pouvait que comprendre ce sentiment intense et c'était en partie pour cela qu'elle avait prise l'initiative de changer de sujet...Mais également car cela représentait un loisir important pour elle, et qu'elle ne pouvait laisser passer indifféremment un lecteur devant son nez sans lui adresser quelques mots. D'ailleurs, cela sembla porter ses fruits et sortit son interlocuteur de sa brève torpeur. Il lève les yeux, et ses lèvres s'étirent dans un soupçon d'admiration qui, encore une fois, frappa Onyx au coeur. Il se mit alors à parler. A parler si vite. Mais avec tellement d'enthousiasme.

"Ah oui vous trouvez ? C’est super, j’ai hâte de le finir pour savoir ça dans ce cas ! J’ai eu du mal à y entrer au début à cause du manque crucial d’informations. J’ai vraiment le souci des descriptions, j’aime imaginer ce que les lignes offrent, mais il faut tout de même un peu aider, on n’est pas dans la tête des auteurs tout de même, ahah. Mais sinon c’est vraiment génial ! Vous aimez lire vous aussi ? Enfin, au moins vous avez eut le courage de lire celui là, rien que l’épaisseur en ferait fuir beaucoup. Puis la lenteur vers le milieu aussi. Pourtant il est vraiment bien comme livre, il ouvre l’ima…"


...-gination ?...
Onyx avait écoutée le patient parler avec un mélange d'attendrissement et d'imperturbable attention, réfléchissant malgré la vitesse de ses mots à chacun de ses arguments. Alors lorsqu'il se stoppa, elle le dévisageait d'un regard à la fois curieux et frustré, mais n'osa pas lui imposer de continuer. Quand il gloussa nerveusement en se grattant la tête de manière, encore une fois, adorablement gênée, l'anglaise essayait de se remémorer une par une chacune de ses phrases afin de les analyser plus posément. Elle aimait lire, c'était une réalité. Mais répondre à cette question en parlant d'elle l’embarrassait alors elle préféra baisser les yeux, les joues légèrement rougissantes. Ainsi elle se camouflait, comme à son habitude, derrière un silence. Mais le jeune homme n'hésita pas à le briser rapidement.

"Quelle heure est-il, s’il vous plait ?"


A cette question posée sur un ton doux et poli, Astrid releva les yeux et poussa légèrement la manche de sa robe noire vers l'arrière pour dévoiler une jolie montre aux tons bruns et dorés sur son poignet. Elle baisse son regard vers la pendule et annonce d'un ton neutre :

"Oh. Il est 7h41. Vous êtes en retard ?" demanda-t-elle calmement.
 
Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 3 Fév - 23:54
_Quelle heure est-il, s’il vous plait ?

Nevrabriel ne perdit pas son sourire, moins large que lorsqu'il avait compris que la demoiselle était une femme de lettres, cependant, les commissures de ses lèvres restèrent tout de même élevées sur son visage qui devenait de moins en moins rouge. Même si la jeune femme paraissait assez impassible comme personne, le roux pouvait voir à travers ses yeux qu’elle était profondément gentille.
Peut-être était-il naïf et avait tout faux, mais le roux ne pouvait pas croire qu’un visage aussi doux pouvait être malveillant.

_ Oh. Il est 7h41. Vous êtes en retard ?

Rassuré de ne pas être en retard comme il le pensait,  Nevrabriel ne put réprimer un soupir de soulagement, fermant les yeux pendant une seconde pour accompagner son geste. Sans perdre son sourire, osant regarder la demoiselle, il répondit simplement à son interlocutrice :

_Finalement non, alors. Mon auscultation est à 8h.

Le jeune homme accompagna ses paroles d’un doux rire gêné. Il ne savait pas s’il avait une mauvaise horloge interne ou alors il avait vraiment courut très vite par la peur de voir son médecin en colère.
En plus Nevrabriel était le premier patient du docteur, puisse que depuis le début de cette année Adèlys avait changé ses horaires. Adèlys ou le docteur Epida, va savoir.
Dommage, Nevrabriel aimait bien être juste derrière la petite fleur, le docteur n'était jamais en colère lorsqu'il était avec elle. L’écossais ne savait pas trop ce qu’il se passait durant leur séance mais tant que les deux étaient de bonne humeur pour le reste de la journée, pourquoi pas.

Nevrabriel termina, ayant reprit sa couleur naturelle sur ses joues :

_Je suis vraiment désolé de vous avoir dérangé. J'espère que vous n'en tiendrez pas rigueur. Encore pardon.


Le jeune homme cala son gros livre sous son bras pour remettre son bonnet et cacher sa masse de chevelure rouge. Il passa rapidement une main pour vérifier que ça ne dépassait pas, m’aimant pas vraiment sa couleur de cheveux tantôt sujet à moquerie, tantôt sujet à admiration. Impossible de se fondre dans la masse avec une couleur comme la sienne. Ni même des yeux comme les siens. Qu'il le voulait ou non, Nevrabriel ne serait jamais un monsieur tout le monde.

Puis, l'écossais offrit un dernier sourire à la demoiselle et commença à se retourner pour partir. Il est encore étonné de ne pas avoir reconnu au premier coup d'œil le bureau de Monsieur Elpida. Et aussi d'avoir cru que mademoiselle Dessanges pourrait être en congée. Étonné de sa stupidité aussi.
Le roux fit un pas vers la sortit mais finit par reporter son attention à la demoiselle et s’approcher doucement de son bureau. Nevrabriel n'avait aucun sentiment de déjà-vu envers l’inconnue mais il voulait se rassurer. Le jeune homme avait toujours peur que sa maladie se dégrade. Il y avait des jours où il n’avait aucune hallucination, aucun sentiment dérangeant de déjà-vu, et d’autres jours, sa pathologie se manifestait à lui en faire perdre la tête.

_Pardonnez moi, je suis certainement indiscret, mais vous êtes nouvelle ?

Nevrabriel accompagna cette phrase de son plus beau sourire dans l'espoir qu'elle ne l'envoie pas promener en soulignant son indélicatesse.
Nevrabriel
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InvitéInvité
Dim 4 Fév - 14:59
[Coucou !

Je crois qu'à ce stade je suis tellement un boulet que je vais devenir une légende sur ce forum. :')
"La fille qui édite ses messages précédents au lieu de poster une nouvelle réponse".
On va parler de moi dans les journaux et tout...

Bon je pense qu'ici, Nev résume bien le comportement qu'à eue Onyx. Elle ne s'est principalement contentée que de répondre à ses questions.

La prochaine fois que ça m'arrive, je vais vraiment me mettre une claque.]


Dernière édition par Onyx le Lun 5 Fév - 14:37, édité 2 fois
Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 4 Fév - 16:58
_Pardonnez moi, je suis certainement indiscret, mais vous êtes nouvelle ?

A sa question, l’inconnue semblait embarrassée en rangeant délicatement une de ses mèches de cheveux. Ce n’était absolument pas l’intention de l’écossais qui s’apprêtait à lui faire ses plus plates excuses, mais heureusement, il n’eut pas à la faire que la demoiselle finit par répondre avec calme :

_Oui … Je ne suis arrivée qu'il y a quelques jours.

Le jeune homme sourit une nouvelle fois. C’était un réel soulagement pour lui de ne pas avoir halluciné. Tout comme le fait que cette demoiselle ne l’ait pas trouvé présomptueux et indiscret.
Nevrabriel acquiesça en guise de réponse.

_Cela explique pourquoi nous ne nous sommes pas rencontrés plus tôt. D'ailleurs, cela serait un enchantement sincère de connaître votre nom.

Bien qu’elle ait souri auparavant, le jeune homme ne l’avait pas remarqué, ses yeux bien trop timides pour regarder longtemps la demoiselle. Et ce sourire fut pour lui le premier qu’il ait vu sur le doux visage de la nouvelle secrétaire.
Elle était vraiment jolie lorsqu’elle souriait. La brillance de ses cheveux accompagnait celui de ses dents de perles, comme une étoile dans la nuit. Non, mieux. Comme la lune dans la nuit. Avec de tels cheveux aux reflets d’argents, elle ne pouvait être que la lune. Elle devrait sourire plus souvent, c’était un beau tableau.
Devant ce spectacle enchantant, le sourire du roux s’élargit, plissant une nouvelle fois ses yeux vairons. Puis, il répondit très naturellement :

_X36, répondit ce dernier en montrant les écritures sur le haut de son uniforme

C’était surement idiot comme réaction, mais les médecins n’appelaient Nevrabriel que par le numéro qui était inscrit sur son uniforme. Même le docteur Elpida ne l’appelait jamais « Nevrabriel » ou « Nev », mais lui a donné le surnom affectif de « Pav », pour « pavot », sûrement à cause de ses cheveux rouges, l’écossais n’a jamais osé demander pourquoi en vérité.
Le jeune homme  avait perdu l’habitude de se présenter sous son vrai nom, hormis pour les patients qui allaient au-dessus de sa couleur de cheveux et lui demandaient personnellement. De ce fait, Nevrabriel n’avait pas compris la véritable nature de la question, car c’était ainsi depuis cinq ans.

Passant outre cela, le jeune homme affirma, en oubliant tout tact :

_Ils sont originaux vos cheveux, ils me font penser à la lune.

Ce n’était pas méchant, mais Nevrabriel oubliait parfois que tout n’était pas forcement politiquement correcte et que même sincère, il pouvait être blessant. Pourtant, venant du jeune homme c'était un très beau compliment. Nevrabriel était passionné par les étoiles, la lune étant maîtresse de la nuit, il aurait pus difficilement faire plus beau que cela.
Mais, se rendant compte que ce n’était pas forcement la bonne métaphore pour un compliment sur la ravissante chevelure de la petite dame, les yeux vairons de l’écossais s’écarquillèrent légèrement avant que le jeune homme n’essaie de se justifier, ne vouant nullement blesser la nouvelle secrétaire :

_Euh ... Pardon. Je voulais dire ... Ils sont magnifiques, vraiment ! Ils brillent comme les filets d’argents et …

Bon ... Manque de tact ; fait, quelle autre bourde il allait faire encore ?
Nevrabriel chercha rapidement à rattraper sa bêtise, ne sachant pas si l’inconnue avait apprécié le compliment ou même compris la nature du compliment. Elle semblait intelligente et si elle dévorait les livres comme il le pensait, il y avait une petite chance pour qu’elle ne le prenne pas mal. Mais Nevrabriel ne la connaissait pas et n’était pas dans sa tête, il avait beau être perspicace, parfois, il était juste un profond imbécile.

Essayant de faire oublier ce petit passage indélicat, Nevrabriel força un léger sourire avant de demander, assez timidement :

_Mais, et vous ? Mademoiselle …

Les yeux du garçon descendirent sur le bureau de la jeune femme. Nevrabriel avança jusqu’au bureau et prit de sa main  libre le chevalet de bureau, ou le porte-nom, posé près de lui. Il lut rapidement ce qu’il y avait inscrit avant de le montrer à la secrétaire, tout heureux :

_ Lavoir ? Je suis certain que vous avez un ravissant prénom et je serais très honoré de le connaitre.
Nevrabriel
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InvitéInvité
Lun 5 Fév - 14:37
LA MALADRESSE...ENGENDRE PARFOIS DES RENCONTRES

ERSKINE Nevrabriel & LAVOIR Astrid

Les réactions du garçon étaient mesurées, toujours entre sourires et hochements de tête discrets. Cela avait le don de plonger Onyx dans une certaine relaxation mais aussi un certain embarras, n'étant pas habituée à ce qu'on lui laisse autant d'espace de parole. Si cela avait été le cas durant son enfance, elle serait sûrement devenue un individu plus bavard aujourd'hui.
A sa question, son ami sembla l'observer avec toujours plus d’intérêt, ce qui empourpra très légèrement les joues de la jeune femme. C'était toujours assez gênant pour elle de prendre trop de place au sein de l'attention d'autrui - sa définition de "trop" étant très restreinte -. Le sourire de l'homme s'élargissait, se faisant toujours plus chaleureux et paisible.

"X36", et son doigt pointe la matricule imprimée sur son t-shirt.


...Ce n'était pas ce que je j'insinuais... pensa intérieurement la jeune femme, ne pouvant retenir une certaine frustration de dégager de son regard tout en penchant légèrement la tête sur le côté dans un silence. Mais comme à son habitude, cette voix intérieure ne dépassa pas le seuil de son esprit, et elle se contenta de cette information. Elle jugeait que, peut-être, ce patient se sentait plus à l'aise en se faisant appeler par ce chiffre abstrait que par son prénom. Onyx pouvait faire avec. Cela n'a pas réellement d'importance au final, et elle l'appellera X36 si c'est ce qu'il désire.
Après cette curieuse réponse, Astrid semblait dévisager le rouquin, comme tentant de l'analyser, lorsqu'il se mit à parler de nouveau.


"Ils sont originaux vos cheveux, ils me font penser à la lune." Après un court instant, ses yeux s'écarquillent, puis il se met à bégayer légèrement. "Euh ... Pardon. Je voulais dire ... Ils sont magnifiques, vraiment ! Ils brillent comme les filets d’argents et … "


L'anglaise ne savait pas vraiment comment réagir. Elle était baignée dans un mélange de gêne, de fascination et de tendresse. Mais ce fut le dernier sentiment qui sembla primer, vu que la réaction de sa part qui fut la plus rapide à se manifester se résumait à un rire très doux. Tellement bas, qu'il ne dépassait qu'à peine le seuil du souffle. Le son de sa voix fut en quelque sorte étouffé volontairement par ses doigts, venus se poser sur ses lèvres au même moment. Sur son visage, on pouvait facilement lire un "c'est adorable" transparaître, mais en réalité, cela allait bien au delà. La manière qu'avait X36 de s'exprimer inspirait profondément Onyx; être comparé à un astre céleste ou une lueur précieuse représentait des compliments bien trop conséquents qu'elle ne pouvait porter.  Elle lui rendit l'appareil, son éloquence animée par une intense sincérité.

"Les votres aussi sont peu communs, mais je ne dois pas être la seule à leur trouver énormément de splendeur. Ils flamboient de manière presque hypnotisante, et m'inspirent comme des flammes dansantes au gré du vent.."
 

Ses yeux se perdent légèrement dans une certaine admiration. Un frisson d'angoisse lui traversa l'esprit, se demandant si ses paroles pourraient être jugées comme étranges ou inadaptées, mais du moins elles étaient dites avec honnêteté. C'était toujours ce qu'elle craignait en exprimant trop ses sentiments. Mais disons que dans ce contexte, elle été beaucoup trop touchée par le personnage en face d'elle.
Le silence s'interrompt de nouveau. X36 s'était approché du bureau, et avait porté regard sur le porte nom de la secrétaire avec un brun de curiosité.

"Mais, et vous ?
Mademoiselle...Lavoir ? Je suis certain que vous avez un ravissant prénom et je serais très honoré de le connaitre."

"Je me prénomme Astrid. Astrid Lavoir." Elle se stoppe un moment puis baisse les yeux. "Mais...Ceux qui lisent mes écrits me surnomment Onyx."
 

C'était la première fois à l'Institut qu'Astrid était amenée à parler de son passe-temps. Mais comme le jeune homme semblait apprécier la lecture, elle se sentait d'avantage à l'aise afin d'aborder le sujet. Onyx écrivait beaucoup, à chaque fois qu'elle avait un peu de temps libre. Ce loisir représente en quelques sorte sa raison de vivre, ce qui lui a toujours servie de bouée dans les moments difficiles. Elle considérait ses créations comme loin d'être excellentes, malgré les quelques prix qu'elle ait pue gagner à l'époque. Elle reconnait néanmoins qu'à force de temps, elle a pue gagner assez d'expérience et a sue se trouver un public très réceptif sur la toile. Peut-être même quelqu'un un jour, la reconnaîtra de son pseudonyme. Mais cela serait presque embarrassant..
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 5 Fév - 14:41
_ Lavoir ? Je suis certain que vous avez un ravissant prénom et je serais très honoré de le connaitre.
_Je me prénomme Astrid. Astrid Lavoir.

Astrid ? Ça sonnait comme « astre », qui signifiait « star » ou « luminary » en anglais. L’écossais n’était pas bilingue mais dès que ça touchait les étoiles, il était capable d’apprendre tout les termes en plusieurs langues.
Ce prénom lui avait vraiment bien, ses parents devaient être inspirés. Plus que ceux du roux en tout cas.
Sa comparaison avec la lune et les étoiles étaient donc plus que mis en valeur à présent. Mais le jeune homme n’allait pas lui dire, il ne savait toujours pas si son compliment avait été accepté, étant donné que son interlocutrice n’était pas très expressive sur son doux visage. Elle avait posé sa main devant sa bouche, mais Nevrabriel ne savait pas si elle était amusée par le roux, gênée, heureuse, choquée. Le jeune homme allait devoir améliorer sa compréhension des gestes humains.
Au moins, elle ne semblait pas en colère vu qu’elle lui avait retourné le compliment d’une façon très charmante, comparant les cheveux du patient à des flammes dansantes. Il espérait seulement que ça ne soit pas un feu de forêt ou dangereux, mais plutôt un feu apaisant et rassurant comme un feu de cheminé ou un feu de camp.

_Mais ... Ceux qui lisent mes écrits me surnomment Onyx.

Onyx ? Comme la pierre ?
Les yeux de Nevrabriel allèrent se perdre dans l’immensité de la chevelure argentée de la jeune femme. « Onyx », ça lui allaient tellement bien. Il ne se souvenait pas vraiment de quelle couleur était l’Onyx mais il savait que c’était une pierre très miroitante, certainement aussi étincelant que cette envoutante chevelure. Nevrabriel lui trouvait de la chance de ce point de vue, ou alors avait-elle provoquer la change d’avoir des noms aussi harmonieux ?
Puis, doucement, ses yeux vairons rencontrèrent ceux d’Astrid sans perdre son lé99ffffurire :

_Votre compliment me flatte, vraiment, c’est très gentille. Mais non, il n’y a pas beaucoup de personnes qui trouvent mes cheveux agréables.

A ces mots, le jeune homme baissa le regard sur le bureau de la secrétaire avec une légère moue involontaire à cause de sa timidité, toujours gêné lorsqu’il regardait les gens dans les yeux.
Nevrabriel n’allait pas citer à sa nouvelle connaissance les remarques sur les roux qu’il avait eut le droit tout au long de sa vie. Après, en Ecosses, c’était certainement moins rare que dans les autres pays, mais tout de même. De toute manière c’est comme ça depuis la nuit des temps. Si on remonte au moyen âge, c’était un signe de lien avec le Diable. Comme quoi, les humains avaient peu évolué finalement.
Mais il ne pouvait pas se plaindre, il y avait tout de même des personnes qui semblaient fascinés par sa chevelure. Sa grand-mère la première. Les amis de son ancienne vie. Sa sœur également, même s’ils avaient tout deux exactement la même nature de cheveux. Et le docteur Elpida qui passait parfois sa main à l’intérieur comme si ça l’apaisait.
Non, Nevrabriel n’était pas un rejeté de la société, il ne pouvait absolument pas se plaindre de ce qu’il avait, aussi atypique soit son physique.
A la pensée de sa grand-mère et de sa sœur, l’écossais eut un air mélancolique durant à peine deux secondes, mais il l’eut tout de même. Sa prochaine visite allait bientôt avoir lieu, il était impatient d’avoir des nouvelles de sa famille et surtout revoir la femme qui l’a élevé.

Le jeune homme reposa le porte-nom à sa place initiale avant de reporter son attention sur Astrid. Il allait devoir faire attention à ne pas l’appeler par son prénom, étant hiérarchiquement au-dessus de lui, mais ça allait être ardue étant donné qu’ils semblaient avoir le même âge.
Pourtant, la secrétaire avait un si joli nom et un pseudo tellement significatif que c’était simplement dommage de ne pas pouvoir les citer. Pour ne pas vexée, ni gêner la demoiselle, Nevrabriel n’allait pas lui demander s’il pouvait l’appeler par son prénom. Peut-être plus tard, s’ils continuaient à se côtoyer, cela viendrait naturellement. C’était une perspective qui enchantait l’écossais.

Nevrabriel offrit un nouveau léger sourire à la petite lune, et demanda, curieux :

_Onyx c’est vraiment entrainant comme pseudonyme. Vous avez publié ? Des nouvelles ? Des poèmes ? Des romans peut-être ? Vous avez un genre particulier ? Ça me ferait vraiment plaisir de lire vos écris, sincèrement.

Le patient prit une légère pause, ne perdant pas son sourire, puis reprit, plus calmement :

_Si je suis indiscret, dites le moi. On me dit souvent que je suis trop curieux et que je manque de tact.
Nevrabriel
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Lun 5 Fév - 15:23
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ERSKINE Nevrabriel & LAVOIR Astrid


"Votre compliment me flatte, vraiment, c’est très gentille. Mais non, il n’y a pas beaucoup de personnes qui trouvent mes cheveux agréables."


Astrid fronça les sourcils en observant son regard timide se baisser, de manière assez triste. Elle ne comprenait pas comment cette couleur de cheveux pouvait déplaire, mais il est vrai que l'espèce humaine, souvent, ne se privait pas de montrer ses plus terribles aspects. Tout ce qui est source de différence se trouvait constamment, d'une manière ou d'une autre, mit à l'écart de la société. Cette jeune fille connaissait ce sentiment. Non pas celui des réelles brimades, mais celui de ne pas trouver sa place. Alors, cela était plus fort qu'elle, son regard transmettait à X36 une certaine douceur compatissante.

"En réalité, l'important, c'est qu'ils te conviennent à toi, n'est-ce pas ?.." Son ton se voulait assez tendre, comme une amie consolante.
 

La jeune femme n'attendais pas réellement de réponse, car au fond, peut-être prenait-elle actuellement le mauvais rôle auprès de ce patient. Bien que la nature d'Onyx était souvent définie comme celle d'un être renfermé comme un coquillage, lorsqu'il s'agissait d'aider ceux qu'elle appréciait, elle pouvait se montrer très à l'écoute et d'une grande fiabilité.
Il la regarde dorénavant, un joli sourire aux lèvres et les yeux brillant de curiosité. La secrétaire lui rend son regard avec bienveillance, prête à répondre à n'importe laquelle de ses questions.

"Onyx c’est vraiment entrainant comme pseudonyme. Vous avez publié ? Des nouvelles ? Des poèmes ? Des romans peut-être ? Vous avez un genre particulier ? Ça me ferait vraiment plaisir de lire vos écris, sincèrement...Si je suis indiscret, dites le moi. On me dit souvent que je suis trop curieux et que je manque de tact."


Le sourire de l'anglaise s'élargit pendant qu'elle faisait nom de la tête, afin de nier la dernière affirmation du rouquin.

"Il n'y a pas de problème, vraiment."
 

Son ton se voulait plus relaxé que précédemment, comme si elle se sentait de plus en plus à l'aise dans la conversation. Peut-être car dorénavant, le sujet faisait désormais parti de sa zone de confort. Comme d'habitude, vu que X36 avait un débit de parole assez rapide - qui ne la dérangeait pas plus que cela, mais elle avait toujours besoin de quelques instants afin d'analyser les choses sous leur meilleur angle -, Onyx se repassait chacune de ses questions dans sa tête et essaya d'y répondre à son rythme.

"Merci beaucoup, j'ai mis beaucoup de temps à choisir le meilleur pseudonyme pour signer ce que je fais...Oh, et j'écris principalement des nouvelles et des poèmes en prose, que je publie sur un blog en ligne." Elle réfléchis quelques instants. "Mais..."
 

La jeune femme se reposa sur sa chaise et ouvra le tiroir d'un meuble se trouvant sur le côté de son bureau. Ici, se trouvaient divers calepins, tous de couleurs sombres et assez encombrés de feuilles volantes et de toute sorte d'objets et photographies inspirantes. Astrid n'en retira qu'un seul du lot; elle l'ouvre puis le parcourt d'un oeil nostalgique; ces écrits là dataient de ses années de lycée. Surement les années les plus chargées en émotions de son histoire, où elle avait crée ses plus beaux écrits. La plupart des histoires et poèmes de ce carnet relataient de sentiments très profonds et personnels chez la jeune femme, mais tout était assez métaphorisé pour qu'un lecteur lambda ne devine pas directement de quoi il s'agit et laisse parler son imaginaire. Surement quelque chose qui plairait bien à son nouvel ami aux yeux vairons. Peut-être avait-elle légèrement peur intérieurement que celui-ci sache interpréter les pensées assez sombres qui s'y trouvait...Mais, c'était avant tout un lecteur. Elle se rassurait en s'imaginant que sa passion pour la lecture le poussera d'avantage à commenter la qualité d'écriture qu'à penser aux messages dépressifs que cela pouvait parfois véhiculer...Dans tous les cas, le simple geste de lui tendre ce petit cahier représentait un gage de confiance ineffable de la part de l'anglaise.

"Il m'arrive souvent d'écrire sur papier." Elle caresse doucement l'arrière de son cou en détournant le regard, légèrement gênée. "Excuse-moi si mon écriture est parfois un peu illisible..."
 
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 5 Fév - 17:20
_Si je suis indiscret, dites le moi. On me dit souvent que je suis trop curieux et que je manque de tact.
_Il n'y a pas de problème, vraiment.

Les deux jeunes gens se souriaient mutuellement, pour le grand bonheur du roux qui appréciait voir cette expression si amicale sur le visage des autres. Elle n’était pas si inexpressive que ça finalement, la jeune Astrid. Ou peut-être qu’elle était plus détendue à présent et montrait son vrai visage. Impossible à deviner pour l’écossais qui la connaissait que depuis quelques minutes. D’ailleurs, il aimerait beaucoup que le temps se fige pour rester un peu avec sa nouvelle connaissance et ne pas couper court à leur rencontre pressée par le temps de sa future auscultation. Il pourrait bien revenir plus tard, mais plus tard, peut-être que la demoiselle serait occupée. Il ne pouvait pas s'imposer comme tel juste parce qu'il commençait à apprécier son agréable compagnie.
Dommage.

_Merci beaucoup, j'ai mis beaucoup de temps à choisir le meilleur pseudonyme pour signer ce que je fais ... Oh, et j'écris principalement des nouvelles et des poèmes en prose, que je publie sur un blog en ligne … Mais ...

Le roux suivit des yeux la petite lune qui alla fouiller dans un meuble près de son bureau. Le jeune homme était trop curieux pour détourner le regard de ce tiroir remplis de bricoles. Astrid se mit à fouiller, comme à la recherche d’un petit trésor, avant de sortit un calepin qu’elle ouvrit et semblait feuilleter rapidement, comme un journal intime qu’on ouvrirait après des années, se remémorant une certaine période de sa vie.

Nevrabriel lui laissa le temps qu’il fallut pour qu’elle revienne vers lui et lui tendre le carnet avec une certaine hésitation. Ou de la gêne, peut-être.

_Il m'arrive souvent d'écrire sur papier.

Astrid détourna le regard et se mis à masser son cou, comme Nevrabriel avant elle. C’était mignon, ils avaient la même réaction, mais c’était certainement plus attendrissant sur une jolie fleur qu’un roux timide.
Devant cette petite fleur aux teintes astrales, Nevrabriel ne put réprimer un regard et un sourire attendrit. Elle semblait vraiment adorable comme personne et lui donnait vraiment envie de devenir son ami.

_Excuse-moi si mon écriture est parfois un peu illisible...

Toujours souriant, Nevrabriel agrippa doucement le carnet pour ne pas brusquer la petite lune. Il posa son propre livre sur le bord du bureau de la secrétaire pour ne pas déranger les affaires de cette dernière et ouvrit le petit cahier. Le patient avait perdu l'habitude de lire les écritures manuscrites, mis à par la sienne. Mais l’écrire d’Astrid était arrondis et délicate, un peu comme elle.
Sans lever les yeux des écrits, Nevrabriel répondit :

_Dommage que les patient n'aient pas d'accès à internet, je ne pourrais pas lire nos écrits numériques, dit-il en feuilletant le petit carnet.

Ça pourrait être assez choquant de se dire que les patients étaient ainsi coupés du monde, mais on s’y habituait vite. Nevrabriel n’a jamais été un adolescent très connecté, il a toujours préféré passer son temps avec ses amis et sa sœur cadette que traîner sur son ordinateur. La musique, les livres, les étoiles, voilà ce qui l'animaient. C’est choses là n’avaient pas besoin de connexion numérique, seulement des connexions des cœurs et des âmes.
Cependant, il y a avait bien une chose qui lui manquait beaucoup, c’était la musique. Si seulement il pouvait y avoir une salle de repos avec de la musique. Ça serait une véritable échappatoire. Nevrabriel devrait soumettre l’idée au docteur Elpida, mais il avait un peu peur de la réaction de ce dernier, du coup, adieu douce mélodie.

_C’est joliment posé, j’adore les tournures de phrases. Vous avez vraiment un talent pour les mots. Même si certains sont … assez … tristes …

Nevrabriel fronça légèrement les sourcils. Il y avait des choses qui ne se disent pas, et il ne faillait pas faire des conclusions trop hâtives. Il n’y aurait qu’un sot pour croire que la vie d’une personne pourrait être toute rose. Mais le jeune homme se demanda soudainement ce qu’avait vécu la demoiselle, et comment ça se faisait qu’elle se retrouve derrière ce bureau, dans une île coupé du monde. Il n'y avait pas beaucoup de monde qui était prêt à quitter famille et amis pour vivre ce genre de vie, que ça soit médecins, membres du personnel ou patients.
Si seulement ils avaient eu le choix ...

_C’est peut-être prétentieux, mais j’ai l’impression de mieux vous connaitre à travers ces poèmes, dit-il en levant les yeux vers l’auteur avec un doux sourire.
Nevrabriel
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Lun 5 Fév - 19:13
LA MALADRESSE...ENGENDRE PARFOIS DES RENCONTRES

ERSKINE Nevrabriel & LAVOIR Astrid

Lorsqu'Onyx tendait son carnet au jeune garçon, celui-ci lui répondit d'une expression très douce et chaleureuse, comme touché par la situation. Elle ne savait pas si c'était quand il aspirait tendresse ou quand il en éprouvait qu'il était le plus adorable; disons qu'il était plutôt doué pour diffuser en permanence un charme affectueux. Ses gestes lorsqu'il saisit le cahier à son tour semblaient mesurés volontairement. Il feuilleta tranquillement le carnet, son regard où jour et nuit se mélangent se baladait de page en page avec un intérêt certain. Parfois, ses iris semblaient se bloquer à un endroit; Astrid se disait que cela était probablement dû à son écriture. Mes ses yeux continuaient néanmoins de voyager avec une grande fluidité ce qui éloigna la jeune femme de ses expectations. Cela s'avérait sûrement étrange de sa part, de fixer de manière continue et avec un tel trac une personne. Elle l'observait, frottant légèrement ses doigts entre eux, de manière nerveuse. Peut-être car elle redoutait en quelque sorte un avis négatif. Mais aussi car l'expression apaisée qu'avait cet homme lorsqu'il s'adonnait à la lecture avait quelque chose de fascinant.

"Dommage que les patients n'aient pas d'accès à internet, je ne pourrais pas lire nos écrits numériques."


Astrid n'était pas au courant de cela. Mais cela devait certainement couler de source ? Elle s'imaginait, dans son fort intérieur, un endroit luxueux et reposant où les patients sont chouchoutés en permanence, mais cela ne correspondrait pas à la charte d'un établissement se voulant à la fois psychiatrique et médical. Cela dit, peut-être que dorénavant qu'elle ait pue faire connaissance plus profondément avec un patient, elle allait pouvoir se renseigner d'avantage sur cet Institut et la vie que pourraient avoir les clients qui y demeurent. Elle n'était pas motivée par grand chose, juste par une simple curiosité. Et puis, si cela se trouve, elle s'était probablement faite un ami, passant le clair de son quotidien ici...Un peu comme elle depuis peu, au final.
Mais en réalité, elle en oubliait presque que l'heure tournait, et que X36 était pressé. Peut-être n'aura-t-elle juste pas le temps d'en parler alors...Elle espérait pouvoir le rencontrer plus tard, dans d'autres circonstances.

"C’est joliment posé, j’adore les tournures de phrases. Vous avez vraiment un talent pour les mots. Même si certains sont … assez … tristes …"


Astrid tique légèrement sur ses derniers mots. Finalement, ce qu'elle craignait s'était bel et bien produit et le rouquin avait lu bien plus profondément en ses créations que ce qu'elle avait prévu. Ses joues s'empourprèrent, et son palpitant paniqua. La jeune femme savait qu'il ne fallait pas s'emporter, mais ignorait quelle était la meilleure manière de réagir dans ses conditions. Elle baissa les yeux, croisant les bras sous sa poitrine, comme totalement renfermée l'espace d'un instant.
X36 posa de nouveau ses yeux sur elle avant de sourire gentiment :

"C’est peut-être prétentieux, mais j’ai l’impression de mieux vous connaitre à travers ces poèmes."


Un silence se posa doucement dans la salle...Pas ce genre de silence dur à supporter. En vérité, cet instant était assez difficile à décrire pour Onyx. Elle ne s'était contentée que de lever les yeux vers son lecteur et de le regarder un instant. Puis, avec un sourire timide et des yeux brillant d'une lueur assez singulière, comme illuminés par un brin de reconnaissance, elle souffla..

"..Ce n'est pas prétentieux..."
 

Elle avait redressée la tête, certainement un signe que son teint et son criard de poitrine avaient décidés de se calmer. Afin d'avoir une raison de détacher ses bras d'autour de sa taille, elle jeta un rapide coup d’œil à sa montre. Sûrement par réflexe professionnel; elle ne voulait pas avoir l'air pressée ou quoi que ce soit du genre aux yeux de son interlocuteur, alors elle avait fait de son mieux pour que ce geste soit assez bref. Mais aussi car X36 avait mentionné être attendu, et qu'elle ne souhaitait pas lui attirer d'ennui. Le temps avait filé, et il leur en restait malheureusement peu.


"Si tu désires terminer de lire, je peux te le laisser. Cela ne me dérange pas." annonça Astrid avec une voix visiblement revenu à la normale. "Mais je suppose qu'avec ce bouquin, tu dois déjà avoir de quoi t'occuper !"
 

Par politesse, elle prit le livre que le jeune roux eut posé sur son bureau afin de lui tendre gentiment, comme pour s'illustrer juste à la fin de ses mots. Le ton de sa dernière phrase s'était voulu plus relâché que celui qu'elle adoptait habituellement. Elle aurait pu émir un petit "ha ha" afin de ponctuer que cela n'aurait pas été choquant. En réalité, à travers cette affirmation, Onyx cherchait plus une raison de pouvoir rencontrer de nouveau le jeune homme plus tard; récupérer son carnet une fois qu'il aurait terminé de le lire s'avérant être une parfaite excuse pour cela. Elle n'avait pas de difficulté à s'avouer qu'elle s'était intéressée à lui et désirait peut-être intérieurement développer une relation amicale avec lui.
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 5 Fév - 21:29
_C’est peut-être prétentieux, mais j’ai l’impression de mieux vous connaitre à travers ces poèmes

Les deux jeunes gens laissèrent planer un certain silence. Mais ce silence semblait détendre la petite lune qui s’était renfermée à al remarque du roux. Il n’était vraiment pas doué. Les yeux d’Astrid se mirent à avoir une lueur dans les yeux. Une lueur que Nevrabriel ne connaissait pas, mais c’était appréciable à regarder dans le regard d’une personne. Elle eut même un petit sourire assez adorable. Le jeune homme se retint à nouveau de lui dire qu’elle devrait sourire plus souvent, travaillant son tact avec ardeur.

_... Ce n'est pas prétentieux …

Ce n’était certainement rien, mais cette phrase rassura le roux. Nevrabriel avait peur de paraitre mauvais et monsieur-je-sais-tout alors qu’il n’était pas du tout comme ça dans le fond. Bien qu’il ait apprit à se ficher du regard des autres sur sa personne, il n’aurait pas voulu mal paraitre à une inconnue avec qui il pouvait potentiellement bien s’entendre dans l’Institut. Ce n’est pas comme s’il avait le luxe de choisir son entourage, ils étaient sur une petite île, les personnes présentent ne devaient pas exceller les deux cents personnes. Évidemment pour sa santé mentale il faisait tout de même du tri dans ses connaissances. Santé mentale assez fragile si on tenait compte qu’il était un patient dans un asile.

Astrid regarda rapidement sa montre, si vite que Nevrabriel n’eut pas le temps de lire l’heure. Il était vraiment pauvre en accessoire. D’ailleurs, il avait l’air de quoi à coté de la jolie secrétaire ? Mieux vaut ne pas trop se poser la question, ça serait vite déprimant.
Pendant un instant, Nevrabriel avait l’air de déranger Astrid, mais il se souvint rapidement de son médecin et qu’il ne fallait mieux pas être en retard s’il ne voulait pas attiser les flammes de ce dernier. Astrid était certainement en train de lui sauver la mise actuellement.

_Si tu désires terminer de lire, je peux te le laisser. Cela ne me dérange pas … Mais je suppose qu'avec ce bouquin, tu dois déjà avoir de quoi t'occuper !

Le jeune homme sourit en posant ses yeux vairons sur le gros livre que lui tendait la petite lune. Il n’avait absolument pas envie de quitter la pièce. Il aurait préféré continuer à débattre de la littérature ou bien parler des écrits de l’auteur du carnet. Mais tant pis, il n’allait pas quitter l’Institut de sitôt, et la nouvelle arrivant non plus, alors, ils auraient d’autre occasion pour se connaitre d’avantage.

_C’est l’heure, c’est ça ? demanda timidement le jeune homme

Nevrabriel récupéra son livre. Il n’était pas certain, mais il eut l’impression que ses doigts effleuraient ceux de la demoiselle, toujours le petit carnet dans les mains.
Il porta son livre d’une main et agita doucement le carnet devant son visage. Malgré ce geste assez désinvolte, il allait en prendre soin. Il s’en voudrait vraiment de perdre ou d’abimer ce petit carnet remplis de si jolie écriture qui renfermer une partie de la personnalité d’Astrid.

_Je vous le kidnappe dans ce cas, ces mots furent accompagnés d’un doux rire, je suis d’avantage curieux sur vos proses que cette histoire. Et … merci, j’ai passé un agréable moment en votre compagnie.

Nevrabriel suivit ses paroles d’un sourire sincère envers la petite lune.
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Jeu 8 Fév - 17:22
LA MALADRESSE...ENGENDRE PARFOIS DES RENCONTRES

ERSKINE Nevrabriel & LAVOIR Astrid

Le regard bicolore d'X36, qui semblait mêler toutes les humeurs du ciel, se posa un instant sur le roman que la secrétaire lui destinait. Il souriait, l'air assez vague, comme légèrement amer à l'idée de quitter la pièce. Astrid se réjouissait intérieurement de ne pas être la seule à ressentir ce sentiment.

"C’est l’heure, c’est ça ?" sa voix était redevenue plus timide, comme à son arrivée ici.


C'était assez triste à avouer, mais le garçon avait vu juste. La jeune femme aurait aimée également que leur dialogue dure un peu plus longtemps, mais cela aurait été fruit d'un manque de sérieux. Autant de sa part que de la part du patient, qui en plus de cela, n'était pas le patient de n'importe qui. Non...Le retenir d'avantage n'aurait définitivement rien de sage.
X36 récupéra doucement son roman puis reposa ses yeux pensifs sur le carnet d'Astrid, dans son autre main. Il l'agite doucement, tout en riant gentiment.

"Je vous le kidnappe dans ce cas ! Je suis d’avantage curieux sur vos proses que cette histoire."


Astrid ria très légèrement elle aussi, encore touchée par la sincérité si instinctive qui semblait émaner du jeune homme. C'était assez flatteur en réalité, de voir ses écrits passer avant un roman si primé, rien qu'aux yeux d'une personne. Elle était curieuse de savoir ce que le rouquin allait penser de sa manière d'écrire une fois qu'il aura terminé. Curieuse, mais également un peu angoissée au fond d'elle.

"Et … merci, j’ai passé un agréable moment en votre compagnie." suiva-t-il d'un agréable sourire, scintillant de sympathie à son égard.


La secrétaire respire et lui échange un sourire étiré et sincère. Comme si rien qu'en ce sourire débordait toute l'appréciation à son égard qu'elle avait accumulée depuis son arrivée inattendue à son bureau. Elle s'était trouvé un lecteur de son âge, quelqu'un de fiable à qui parler au moins en apparence, et avec un physique ainsi qu'une personnalité des plus uniques. Elle était heureuse et, d'après elle, c'était la meilleure note à choisir afin de conclure cette amusante rencontre.

"C'est partagé...Merci à toi."
 

Elle allait prononcer sa matricule mais décidément, c'était bien trop embarrassant pour elle d'appeller quelqu'un par un chiffre. Peut-être que, si elle arrivait à réunir assez de courage pour cela, leur prochaine rencontre sera une occasion afin de lui demander son vrai nom...
Ainsi elle partira sur cet objectif à son égard.


HRP : Nous pouvons conclure ici, à moins que tu ai quelque chose à rajouter.
En tout cas, je me suis vraiment amusée, c'est sincère ! Merci pour ce RP. ^^
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