contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Aeden ZetharÉlectron libre
Ven 29 Juin - 0:22
L’eau sur le sable effaçait les traces de pas qu’Aeden avait laissées. Revenir ici… c’était dur. Mais il avait compris qu’il en avait besoin. Il marchait, silhouette solitaire le long de l’eau. Il y avait peu de monde à cette heure matinale, mais déjà, quelques jeunes profitaient des rayons de soleil de l’été, au bord de l’eau.

Ce n’était pas juste. Il sera plus fort sa prise sur sa paire de chaussure qu’il tenait dans une de ses mains. Se radoucit. Les chamboulements de ces derniers jours l’avaient étourdi mais l’atmosphère feutrée des vagues sur le sable l’apaisait. Il avait revêtu l’uniforme de l’institut. Sa couleur blanche était un vrai drame. Facilement sale, difficile à nettoyer. Il pouvait en deviner l’usure. S’attarder sur ce genre de détail l’aidait à ne pas trop penser à l’essentiel. Cet essentiel qui le hantait et l’empêchait de fonctionner. Il avait si soif qu’il aurait presque pu se décider à boire l’eau salée de la mer.

Il devait arrêter de prendre les choses sérieusement. Après tout, la vie était une vaste blague. Une créature qui existait par une espèce de miracle aussi réel que fragile. Et quoi qu’il fasse, les choses seraient les même à la fin. S’il ne faisait que contenter ceux qu’il pouvait, se serait déjà pas si mal. Alors pourquoi, malgré cela, ne parvenait-il toujours pas à dormir la conscience tranquille ? Parce qu’il avait tué Lore. Un sourire fatigué se dessina sur ses lèvres gercées.

Il caressa l’horizon des yeux. Pour une fois, voir ces pieds sales ne le dérangeait pas. Les grains de sables qui s’accrochaient à lui ne l’énervaient pas. Lorsque ces yeux se perdirent dans l’immensité de l’eau qui s’étendrait face à lui, il ne put s’empêcher de se demander s’il était douloureux de mourir noyer. Perdre petit à petit conscience, sentir le liquide salée lui brûler les poumons, se perde dans les profondeurs.

Ce serait toujours plus rapide que la culpabilité qui le tuait à petit feu. Il sentit une folle colère monter en lui. Un sentiment que plus rien ne pourrait jamais plus être pareil. Et que ses douces illusions resteraient briser quoi qu’il arrive. Il balança ses chaussures de toute ses forces, il avait là une étendue idéale pour laisser parler sa rage.

Un bruit pourtant lui fit comprendre qu’il avait encore réussi à rater son coup. Il rejoignit sa paire de chaussure…. Et un garçon qui se tenait la tête, grimaçant. Bien sûr, il fallait que ces godasses attérissent sur quelqu’un. Sinon, ce n’était pas amusant.

- Heu… désolé… ça va ?
Aeden Zethar
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
PROWLER NaitoMembre du Village
Ven 29 Juin - 11:30


Les souliers volants


Perdu dans mes pensées, j'avais finis par arriver sur les côtes. Je n'avais même pas chercher à comprendre comment ou pourquoi je me retrouvais à cet endroit. Au bout de tellement d'années à me perdre dans mes pensées et à me retrouver dans diverses lieux, j'avais finis par m'y habituer et ne plus me poser de questions, laissant simplement le hasard et le temps me mener là où ils le désiraient à leur guise. Pourquoi lutter quand je savais pertinemment que de toute façon ils finiraient par gagner.

C'est donc tout naturellement que je m'assis sur le sable, face à l'eau. Le sable ne me dérangeait aucunement. Tant que je n'étais pas mouillé il suffirait que je frotte un peu pour enlever les grains collés à mes vêtements si blanc. Je n'aimais d'ailleurs pas particulièrement leur couleur. Trop facilement salissable. De plus une tache rouge sur un vêtement blanc était.... vraiment voyant. Résultat, si je me blessais par accident et bien c'était compliqué si je n'avais pas de quoi me soigner sous la main. Un autre problème avec cette couleur c'est qu'avec ma peau pâle et mes cheveux sombres, j'avais l'impression de parfois voir un cadavre dans les miroirs. Ou un vampire, ce qui serait un peu plus juste vu ma pathologie....
Le regard perdu dans l'horizon, mes pensées ne tardèrent pas à reprendre le droit sur ma raison. Le monde alentour disparut, comme toujours. Seuls restaient cette horizon et le bruit des vagues. Le calme était si agréable, si apaisant.
Des souvenirs me revinrent en mémoire. Des bons comme d'autres que j'aurais du oublier depuis longtemps pour mon bien être et ma santé mentale.

Pour une fois, ça ne fut pas des paroles qui me sortirent de mes pensées. Ni la présence d'une autre personne. Oh non. Plutôt un choc à la tête, assez douloureux d'ailleurs.

Une grimace se forma sur mes lèvres et je me frottai le crâne, regardant autour de moi à la recherche de l'objet coupable avant que mon regard ne rencontre.... des chaussures...?
Alors là ça ne m'était encore jamais arrivé. Et pourtant vu ma maladresse je m'etais déjà pris de nombreuses choses sur la tête dans ma vie. Dont une armoire, une lampe, un lit aussi. Bien que c'était plutôt moi en me redressant qui me l'était prit. Mais jamais des chaussures. D'ailleurs... Depuis quand des chaussures volaient ? Bon, qu'on les ait lancé serait plus plausible.

Un garçon arriva rapidement, coupant court à mes reflexions qui commençaient déjà à dériver à nouveau. Ah. Ça devait être le propriétaire de ces fameuses chaussures.

" Heu… désolé… ça va ?

Je lui souris, arrêtant de me masser la zone atteinte par les godasses.

"Oui ne t'en fais pas. J'ai la tête dur. J'aurais peut-être juste une bosse mais je n'y crois pas vraiment."

Je m'étire et le regarde. Une habitude que j'avais pour tenter de retenir les visages des gens et y associer un nom ou un surnom. J'avais besoin d'au moins retenir la couleur des yeux et si possible quelques traits du visage.

"Mais dis moi, qu'ai-ce que j'ai fait pour que tu m'envois tes chaussures sur la tête ?" demandais-je avec une pointe d'amusement dans la voix



Codage par Libella
PROWLER Naito
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 30 Juin - 8:09
C’était une situation pour le moins embarrassante. Il y avait un pas entre lancer ces chaussures, et les lancer sur quelqu’un. Il avait encore de la chance que ce n’était pas sur l’un ou l’autre des rares baraqués de l’institut. Il aurait fait un truc pareil sur un gars de « type Dante », il aurait probablement finit la tête dans le sable sans comprendre ce qu’il lui arrivait. Repenser à l’italien le rendait amer. Son ami lui manquait. Mais c’était mieux ainsi. Il devait s’en persuader.

Ici, le gars se mit même à me sourire, une main sur la tête. Il se demanda s’il avait le même bête sourire sur les lèvres le jour où il s’était pris un ballon de foot dans la figure. Il n’avait plus rien avoir avec le garçon qu’il était alors. Rien que physiquement, il avait perdu quelques kilos, avaient le teint cireux et des cernes qui accentuait encore cet effet. Ces yeux qui regardait ave calme, fixement, curieusement, voguait maintenant entre le vide et la paranoïa. Il ne devait pas avoir fier allure, il était plus fidèle au profil des patients de l'institut. Au moins, il ne portait plus de bandages, c’était déjà pas trop mal.

"Oui ne t'en fais pas. J'ai la tête dur. J'aurais peut-être juste une bosse mais je n'y crois pas vraiment."

Ses yeux curieux semblaient dévorer les moindres détails du visage d’Aeden, comme pour l’imprimer dans sa tête. Le garçon en profita pour faire de même Il avait lui aussi des cheveux qui ne semblaient vouloir n’obéir qu’à eux même et ces yeux bleus avaient une teinte curieuse. Cet inconnu lui plaisait bien. Il avait l’air gentil et conciliant. Il ferait mieux de s’en débarrasser au plus vite alors. Pour retourner à sa solitude et son silence.

"Mais dis moi, qu'ai-ce que j'ai fait pour que tu m'envois tes chaussures sur la tête ?"

C’était ironique. Alors Aeden répondit avec ironie :

-Les chaussures sont parties toutes seules, elles devaient sacrément t’en vouloir. Je me demande bien ce que tu as pu leur faire.

Il se voyait mal répondre sérieusement. Du style : j’ai balancé mes chaussures parce qu’une fille que j’ai rencontré sur cette plage est morte par ma faute. Parce que j’essaye d’extériorisé la rage que j’ai à l’égard de la justice, de l’institut et de la révolution. Il aurait très certainement plombé l’ambiance. Et au-delà de ça, il n’avait pas très envie de parler d’elle. Ces derniers temps, il n’avait pas arrêté. Il avait besoin d’une pause. De juste vivre seul avec la douce voix de Lore dans sa tête qui lui demandait pourquoi il l’avait tué.

Il sourit au garçon, passant une main timide dans ces cheveux. Il espérait vraiment s’en tirer avec une petite pointe d’humour un peu nul. C’était son truc avant. Avant tout ça. Avant l’institut. Quand il était encore un garçon lambda, avec une vie lambda. Il laissa son regard terne scruté les alentours, repérant un garde qui trainait des pieds un peu plus loin. Ils étaient partout. Son visage se ferma un peu alors qu’il baissait la tête vers ses chaussures qui se trouvaient maintenant par terre, entre le garçon et lui.
Aeden Zethar
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
PROWLER NaitoMembre du Village
Sam 30 Juin - 11:53


Les souliers volants


Le garçon semblait mal au point.... Je me demande s'il dormait bien. Enfin je suppose que ça ne me regarde pas vraiment. Bien que la pointe d'inquiétude s'imposait à nouveau dans mon coeur. Mais au bout de 2 ans j'avais finis par comprendre que ça ne servait a rien de vouloir aider tous ceux qui allaient mal à l'Institut. Il y en avait trop. Je devais donc ignorer cette envie de leur rendre à tous le sourire, la barricadant à double tour dans un coin de mon crâne. Je me contentait seulement d'aider un peu quand je le pouvais.

"Mais dis moi, qu'ai-ce que j'ai fait pour que tu m'envois tes chaussures sur la tête ?"
"Les chaussures sont parties toutes seules, elles devaient sacrément t’en vouloir. Je me demande bien ce que tu as pu leur faire. "

En posant cette question j'étais sérieux. Mais il est vrai que ça pouvait ressembler à de l'ironie ou une plaisenterie pour ceux qui ne me connaissaient pas. De plus, je trouvais sa réponse amusante et je ris sincèrement.

"Je me le demande aussi tiens. Il faudrait leur poser la question. Ou alors elles m'aimaient bien et elles voulaient dire bonjour. Mais ça reste assez violent une chaussure. J'ai donc appris aujourd'hui qu'une chaussure savait voler"

Mes yeux pétillaient d'amusement. Et puis mol instinct me soufflait de ne pas insiste. Ce garçon contournait peut-être la question car ça touchait à un sujet sensible et possiblement douloureux. Et il ne valait mieux pas raviver ces douleurs là. Ça n'apportait jamais rien de bon. Jusqu'à maintenant je n'avais encore jamais croisé personne ne sortir avec sincérité "ah merci d'avoir ravivé un mauvais souvenir. C'était génial". Ouais.... généralement c'était plutôt de l'ironie si j'entendais cette phrase. Logique d'ailleurs.

Je rendis son sourire au garçon puis regarde autour de nous lorsque je vis son visage se fermer et contempler le sol. Je finis par apercevoir un garde et soupir. Je ne savais toujours pas comment agir face aux gardes. Leur "aura" me figeait.

Je fis signe au garçon pour capter son attention et tapote la place à côté de moi, lui signifiant de venir s'asseoir. C'est toujours plus confortable que de rester assis.

"En fait. Moi c'est Naito. Et toi ?"

Tout en parlant j'avais commencé inconsciemment à dessiner des formes dans le sable, une manière de calmer ma nervosité et de rester concentré sur les paroles de l'autre personne, pour éviter de repartir dans mes pensées quoi.
D'une certaine manière j'essayais aussi de mettre à l'aise mon interlocuteur. En parlant de veux dire, pas en dessinant. Et vu que je ne savais pas quel sujet abordé autant commencer par des banalités. Au moins avec un peu de chance la conversation s'engagerait et ça partira sur d'autres sujets.



Codage par Libella
PROWLER Naito
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 1 Juil - 0:40
Son rire. C’était presque un supplice. Combien de temps résonnerait-il encore ? Aeden lui souhaitait de ne jamais découvrir que l’institut n’était qu’un décor. Qu’ils faisaient tous partis d’un gigantesque spectacle de marionnette éclopé ou folle. S’il pouvait passer à travers tout ce qui se passait ici sans rien remarqué, il s’en sortirait peut-être.

"Je me le demande aussi tiens. Il faudrait leur poser la question. Ou alors elles m'aimaient bien et elles voulaient dire bonjour. Mais ça reste assez violent une chaussure. J'ai donc appris aujourd'hui qu'une chaussure savait voler"

J’ai tué Lore. Je n’ai rien pu faire pour l’empêcher. J’ai tué Lore.
Se concentrer sur la conversation lui demandait un effort presque surhumain. Pourtant, ce garçon-là ne manquait pas d’humour. Il devait avoir à peu près le même âge. Dans une autre vie, Aeden aurait facilement pu le considérer comme un pote. Un gars gentil, serviable, avec qui il aurait parlé de tout et de rien. Mais surtout de tout. Lorsqu’il proposa au surdoué de s’assoir, ce dernier eut quelques secondes d’hésitation. Surtout, il devait garder une distance. Parler sans trop écouter. Entendre sans trop comprendre. Il devait s’arranger pour que rien dans leur conversation ne puisse le toucher d’une quelconque manière. Il finit donc par s’assoir, ramenant ces jambes à lui après avoir abandonné l’idée de les croiser, conscient que ces pieds mouillés et collant de sable risquait de contaminés ces cuisses.

"En fait. Moi c'est Naito. Et toi ?"


Il jeta un regard au garçon. Naito. Il le retiendrait, c’était une certitude. Mais il essayerait d’ignorer le visage qui allait avec le prénom. J’ai regardé Lore. Je lui ai parlé. Je l’ai aidé. Je l’ai tué.

-Aeden. Qu’est-ce qui t’amène ici ?


Dans une autre vie, Aeden avait été plus délicat. Moins indiscret. Il se souciait évidemment que sa question ne gêne son camarade, mais désormais, il ne souhaitait plus plaire à personne. Alors autant être cash. Au pire, cela replongerait le garçon dans des souvenirs douloureux. Au pire, il remuerait un peu le couteau dans la plaie. Mais ça changeait quoi au juste ?

Il se décida tout de même, par respect pour son interlocuteur, à fixer ses yeux sur lui une bonne fois pour toute. Fini de les laisser rêvasser dans le vide  ou de les laisser trainer autour de lui. Il décida de se concentrer un peu sur le garçon qu’il avait face à lui. Naito.
Aeden Zethar
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
PROWLER NaitoMembre du Village
Dim 1 Juil - 10:45


Les souliers volants


J'avais l'impression que le garçon n'était pas très à l'aise... Peut-être qu'il ne voulait pas discuter avec moi ? Que je le dérangeait ? S'il ne voulait pas me répondre je n'insisterais donc pas.

J'avais l'impression que quelque chose de grave c'était passé à l'institut. Quelque chose qui toucha de nombreuses personnes. Mais je ne savais pas si j'y avais participé, enfin assisté, ou non. Peut-être que oui mais que mon cerveaux, pour me protéger l'avait effacé de ma mémoire. Ça ne serait pas la première fois. Me manquait-il un jour ces derniers temps ?

Je secoue la tête. Ce n'était pas le moment de penser à ça !

Quand je lui avais demandé de s'asseoir, il avait semblé hésiter avant de finalement le faire. Je le vis ramener ses jambes à lui. Sûrement pour éviter de se retrouver mouillé par l'eau qui arrivait pas loin de nous lorsque les quelques vagues venaient s'échouer sur le sable.

"En fait. Moi c'est Naito. Et toi ?"

À ma question il me jeta un bref regard. Le reste du temps ses yeux était ailleurs. Mais ça ne me gênait pas. Qui étais-je pour lui faire des remarques sur cela alors que moi, les trois quart du temps, lorsqu'on ne me parlait pas, je restais perdu dans mes pensées ?

"Aeden. Qu’est-ce qui t’amène ici ?"

Comme maintenant par exemple.

Aeden... Dans ma tête le visage s'associait au prénom. Je n'oublierai pas. Et puis c'était mieux de pouvoir mettre un nom sur un visage. Ou sur son interlocuteur tout court d'ailleurs.

Le regard d'Aeden se posa enfin complètement sur moi. Peut-être pour des raisons de politesse ? Je ne savais pas. Je n'avais jamais prêté grandes attentions à ces choses là.

Je souris légèrement, continuant mes dessins dans le sable.

"Alors content de te reconcontrer Aeden ! Et bien ça dépend. Si tu parles de ce que je fais ici sur les côtes, et bien je me suis comme d'habitude retrouvé dans un lieu alors que j'étais dans mes pensées et je trouvais le lieu joli. Alors je me suis assis, simplement. Mais si tu veux parler de ce que je fais à l'Institut espoir..."

Pendant un instant mon sourire disparut et une lueur plus sombre passa dans mon regard. Puis tout redevint comme d'habitude, mon sourire se remit en place et la joie habituelle réapparut.

"Disons que comme presque tous les gens ici j'ai une maladie qui fait que je ne soit pas "normal" aux yeux de la société."

Je n'avait aucune envie de partir dans de grandes explications. Ou de simplement donner le nom de ma maladie. Mais bon. Il m'avait posé la question donc...

"Et si tu te posais la question, je suis atteint d'une sorte d'auto-vampirisme."

Je pose mon regard sur lui, regardant sa réaction. Je ne posais pas la même question en retour. Pas que ça ne m'intéressait pas, au contraire ! Mais je préférerais le laisser en parler de son plein grès.



Codage par Libella
PROWLER Naito
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 1 Juil - 23:17
Son sourire était-il aussi mécanique que l’avait été celui d’Aeden ?

"Alors content de te reconcontrer Aeden ! Et bien ça dépend. Si tu parles de ce que je fais ici sur les côtes, et bien je me suis comme d'habitude retrouvé dans un lieu alors que j'étais dans mes pensées et je trouvais le lieu joli. Alors je me suis assis, simplement. Mais si tu veux parler de ce que je fais à l'Institut espoir..."

Effectivement. Il s’intéressait plutôt à cela. Il écouta attentivement.

"Disons que comme presque tous les gens ici j'ai une maladie qui fait que je ne soit pas "normal" aux yeux de la société."


Pas normal. Aeden eut un sourire amer. Lui qui paressait si banal au premier abord avait payé le prix de sa différence. La société était probablement aussi gangréné que ne l’était l’institut. Difficile de savoir s’il était mieux de vivre en son sein, ou en société. Cette réponse évasive indiquât au jeune surdoué, que certainement, sa question était indiscrète.

"Et si tu te posais la question, je suis atteint d'une sorte d'auto-vampirisme."


D’auto-vampirisme ? Il regarda Naito intrigué. C’était là quelque chose qu’il n’avait jamais entendu. Il se tut, laissant la parole aux vagues qui s’avançaient et s’écartaient lentement au rythme de la marée. Cela avait quelque chose d’apaisant. Il se rappela jouant dans l’eau avec Lore. Eloigna cette pensée aussitôt. Il était temps qu’il se secoue et il le savait pertinemment.

C’était juste… difficile de se remettre en route après avoir fait du surplace aussi longtemps. Le garçon n’était pas sûr d’en être capable. Il profita que le garçon ne lui retourne pas la question, pour éviter de lui laisser l’occasion de faire plus ample connaissance. Il ne voulait pas sympathisé, et Naito avait tout du type avec qui il aurait pu discuter dans le calme et la sérénité. C’était tentant. Il devait se méfier.

-Laissons les hypocrites croire qu’ils sont normaux.

C’était sorti tout seul. Si Aeden commençait à avoir ce genre de discours, d’avis très tranchés, c’est que les choses allaient mal. Il sombrait petit à petit, laissons son sens aiguisé de l’interrogation de côté. Savoir était une chose. Prétendre savoir en était une autre. Il se tut un instant avant de demander :

-Tu es là depuis longtemps ?


La question était moins anodine que la précédente, bien qu’elle puisse donné l’impression de l’être davantage. Aeden souhaitait mettre la main sur d’ancien patient, susceptible de faire partie du mouvement qu’il y avait autour du journal secret. Il voulait comprendre ce qui poussait ces gens à se battre, en dépit de tout sens commun. L’institut était un monde injuste et dangereux, mais se rebeller pouvait l’être encore plus. Une fois qu’il se serait fait une idée sur ces gens-là, il saurait quoi faire. Plus que tout, il devait retrouver l’auteur du journal. Tous les indices étaient les bienvenues.
Aeden Zethar
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
PROWLER NaitoMembre du Village
Lun 2 Juil - 9:53


Les souliers volants


Bien que je souriais presque tout le temps, ce n'était pas pour autant un sourire mécanique. Certains disaient que j'étais juste un imbécile heureux. Ils n'avaient pas forcément tort... enfin pas que j'étais idiot hein ! C'est juste que tant que j'ignorais les souvenirs douloureux je restais quelqu'un d'heureux.

J'avais commencé à répondre à sa question. Mais je voyais bien que ce n'étais pas la partie "présence sur les côtes" qui l'intéressait.

"Disons que comme presque tous les gens ici j'ai une maladie qui fait que je ne soit pas "normal" aux yeux de la société."

Un sourire amer naquit sur la bouche de mon interlocuteur. Je ne savais pas vraiment ce qui avait provoqué cette réaction mais je supposais que c'était à cause du "pas normal". Je n'aimais pas vraiment cette expression non plus. Mais c'est généralement ce que certaines personnes extérieur m'avait fait ressentir. On est différent. Après, est-ce que c'était réellement quelque chose de mal ? Au moins ça nous rendait encore plus unique. Moi je trouvais ça bien. Et j'avais de moins en moins envie de changer pour ceux ne m'acceptant pas tel que j'étais d'ailleurs. Mais je n'avais pas encore franchit les pas qui restait à faire pour décider de ne plus vouloir guérir.

"Et si tu te posais la question, je suis atteint d'une sorte d'auto-vampirisme."

Je réussis a attirer un regard intrigué de Aeden. C'est vrai qu'on ne croisait pas forcément ça tous les jours.
Le silence ce fit pendant un instant, laissant simplement le bruit des vagues emplirent l'atmosphère. Je me fis la réflexion que j'aimais vraiment bien cet endroit. Il faudrait que j'essaye de le dessiner un jour.

Mes pensées recommençaient a affluer, reprenant le pas sur ma raison. Mais la voix du garçon aux cheveux noirs y coupa court, me faisant revenir à la réalité.

"Laissons les hypocrites croire qu’ils sont normaux."

Je le regarde avec surprise puis finit par rire légèrement et ébouriffer ses cheveux. J'étais de nature assez câline et tactile alors c'était normal pour moi. Mais j'avais tendance à oublier que la ça dérangeait certaines personnes....

"Et bien. Tu sembles bien décidé sur cet avis là ! On a l'impression que ton avis est tranché et que rien ne pourra le faire changer. Mais tu sais, tous les hypocrites ne sont pas normaux et les gens normaux ne sont pas tous hypocrites ! Il y a de tout dans les deux cas."

Je lui souris simplement et le silence revint quelques instants avant d'être à nouveau rompu par lui.

"Tu es là depuis longtemps ?"

Je réfléchis. À force d'être dans mes pensées j'en oublais un peu que le temps passait et j'en perdais la notion du temps justement.

"Hum... je dirais environ 2 ans je crois. Donc si c'est longtemps ou pas ça dépend le point de vue." finis-je par dire

C'est vrai que ça dépendait assez... pour quelqu'un venant d'arriver 2 ans ça parrait très long. Mais pour une personne là depuis son enfance 2 ans c'est rien, strictement rien. Tout dépendait donc vraiment du point de vue. Je me demandais si Aeden était là depuis longtemps tient !

"Et toi ? Depuis combien de temps es-tu ici ?"



Codage par Libella
PROWLER Naito
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
Aeden ZetharÉlectron libre
Mar 3 Juil - 0:00
"Laissons les hypocrites croire qu’ils sont normaux."

Toujours le même rire. Plein de légèreté. Bien loin de l’était d’esprit du jeune surdoué. Lorsqu’il lui ébouriffa les cheveux, il fut définitivement étonné. C’était une familiarité inattendue et un geste qu’on n’avait jamais appliqué à sa personne. Même sa mère n’avait jamais tenté d’ébouriffer les cheveux de son fils. Etrangement, cela n’était pas aussi dérangeant qu’il ne l’aurait cru.

"Et bien. Tu sembles bien décidé sur cet avis là ! On a l'impression que ton avis est tranché et que rien ne pourra le faire changer. Mais tu sais, tous les hypocrites ne sont pas normaux et les gens normaux ne sont pas tous hypocrites ! Il y a de tout dans les deux cas."

Le surdoué eu un sourire. Il ne pouvait remarquer que la phrase du jeune Naito confirmait sa déclaration. Ce dernier n’en était cependant probablement pas conscient, et une nouvelle fois étrangement, cela le rendait charmant.

"Tu es là depuis longtemps ?"


Il eut un moment de réflexion qu’Aeden mit à profit pour divaguer et se perdre dans ses pensées. Une en particulier ressortait mais de celle-là, il ne voulait rien entendre. Alors il se concentrait sur les détails. Oh, une mouette. Il n’y en avait pratiquement aucune dans le coin. Et cet arbre-là, n’avait-il pas poussé depuis la dernière fois ? Il faillit presque en raté la réponse qu’il attendait mais l’attrapa au vol, non sans loupé son début :

« …environ 2 ans je crois. Donc si c'est longtemps ou pas ça dépend le point de vue."


Il avait raison. Le surdoué aurait pu être plus précis dans sa question, l’autre avait heureusement répondu comme il l’espérait. 2 ans donc… c’était assez long pour qu’il ait des informations mais il était difficile de le déterminer. Qu’avait-il pu apprendre en un an ?

"Et toi ? Depuis combien de temps es-tu ici ?"

Il se décidait à me retourner mes interrogations. Voilà qui allait rendre la conversation un peu plus compliqué. Il devait essayer d’en apprendre plus sur ce que savait ou non Naito, sans trop en dire lui-même. C’était dans ses cordes. S’il ne se mettait pas à balancer ces chaussures une nouvelle fois. Elle était là, par terre, entre les deux garçons, témoins de sa action inconsidérée.

-1 an. A quelques jours près.


Il laissa son regard se perdre un instant sur l’horizon, cherchant ses mots. Impossible de trouver une question qui ne paraitrait pas étrange ou suspicieuse, il devait trouver un nouvel angle.

-Et du coup, pour toi, deux ans, ça fait long ?


Il voulait son avis à lui. Comment trouvait-il le temps à l’institut, cela l'aiguillerait peut être.
Aeden Zethar
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
PROWLER NaitoMembre du Village
Mar 3 Juil - 10:21


Les souliers volants


Mon geste sembla l'étonné. Peut-être qu'on ne lui avais encore jamais ébourriffé les cheveux. Ou alors c'était simplement le fait que je fasse ça alors que je venais à peine de le rencontrer....Je n'arrive pas à savoir ce qui est le plus plausible.
Mais il faudrait vraiment que j'apprenne à réfléchir avant de parler et d'agir. Ça risquait d'être assez compliqué d'ailleurs.... moi qui me basais essentiellement sur mon instinct !

"Et bien. Tu sembles bien décidé sur cet avis là ! On a l'impression que ton avis est tranché et que rien ne pourra le faire changer. Mais tu sais, tous les hypocrites ne sont pas normaux et les gens normaux ne sont pas tous hypocrites ! Il y a de tout dans les deux cas."

Ma réponse le fit sourire mais je n'arrivais pas vraiment à comprendre pourquoi cette fois.... Avais-je dis quelque chose de bizarre ou qui n'allait pas ? Ou alors c'était autre chose... Je n'ai paq réussi a transmettre ce que je voulais dire ? J'ai confirmé sa phrase par accident ? Ou.....

Je finis par stopper le flot de pensée qui commençait à revenir dans mon crâne.
On se calme Naito. On se calme et on se concentre.

"Tu es là depuis longtemps ?"

Le temps que je réfléchisse, il semblait s'être perdu ailleurs, dans ses pensées plus précisément, bien loin de leur conversation. C'est pour ça que je n'étais pas sûr qu'il est entendu ma réponse. Mais apparemment il avait réussi à sortir juste à temps pour capter l'information qu'il m'avait demandé.

2 ans...

Ma curiosité commençant à devenir de plus en plus présente, je finis par céder et lui retourner sa question. Et il finit par me répondre.

"1 an. A quelques jours près."

Inconsciemment, quelque chose me soufflait qu'il n'avait pas forcément très envie de répondre aux questions... peut-être qu'il cherchait quelque chose ?
Je ferais plus attention pour ne pas le déranger avec ça alors.

"Je me rends compte qu'il y a beaucoup de gens que je ne croise jamais dans cet institut!" dis-je en souriant

Et c'était vrai. La plupart des personnes que je rencontrais ces derniers temps étaient là depuis un moment mais je ne les rencontrais que récemment.

Aeden semblait perdu dans l'horizon. Il cherchait sûrement ses mots pour une nouvelle question. Ça ne me dérangeait pas vraiment. Au moins ça entretenait la conversation !

"Et du coup, pour toi, deux ans, ça fait long ?"
"Je...."

Je grimace légèrement. Excellente question. Question à laquelle j'étais incapable de répondre malheureusement....Mais je ne voulais pas le laisser sans réponse. Alors, reprenant mes dessins dans le sable, je tente d'expliquer pourquoi je ne pouvais pas répondre.

"Désolé... c'est assez compliqué pour moi de répondre à ça et je n'ai pas de réponse fixe à te donner. Je suis quelqu'un qui est quasiment tout le temps dans ses pensées. Et à cause de ça le temps n'a aucune valeur fixe, bien que la plupart du temps il passz vite. Si je me focalise que sur cet aspect là, non, 2 ans ce n'est pas long. Mais... il m'arrive de reprendre pieds dans la réalité des fois et là...."

Mon sourire vacilla, manquant de disparaître. Mais au final il ne fit que faiblir un peu.

"Et là, je me prend le retour du boomrang. 2 ans, coincé sur une île, en ne pouvant presque plus voir ma soeur et à devoir subir de nombreuses auscultations. Et le reste du temps, se retrouver à errer sans pouvoir aider tout ceux que je croise et qui vont mal. Si ne me focalise que sur ça, oui, 2 ans c'est atrocement long."



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PROWLER Naito
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Aeden ZetharÉlectron libre
Mar 3 Juil - 16:20
« Je me rends compte qu'il y a beaucoup de gens que je ne croise jamais dans cet institut! »

Vu le nombre de patient qui faisait partie de l’institut, et vu le perpétuel mouvement d’entrée et de sortie de certains d’entre eux, pas étonnant d’entendre ce genre de phrase. Il n’était certes là que depuis un an, mais il ne s’était pas fait énormément de connaissance. Et pour la plupart, il aurait mieux fait de tirer un trait dessus après le comportement qu’il avait eu.

"Et du coup, pour toi, deux ans, ça fait long ?"
"Je...."

Sa grimace en dit long. Mais après un petit silence, il décide tout de même de répondre au surdoué. Le garçon ne releva pas le faites, que lui-même aurait fait la même chose quelques mois plus tôt, pour être sûr de ne vexer personne et de répondre aux attentes des autres.

"Désolé... »


S’excuser aussi… pour le surdoué, ça avait toujours été presque une façon de s’excusé d’exister. Il ne s’en rendait juste compte que maintenant.

« …c'est assez compliqué pour moi de répondre à ça et je n'ai pas de réponse fixe à te donner. Je suis quelqu'un qui est quasiment tout le temps dans ses pensées. Et à cause de ça le temps n'a aucune valeur fixe, bien que la plupart du temps il passz vite. Si je me focalise que sur cet aspect là, non, 2 ans ce n'est pas long. Mais... il m'arrive de reprendre pieds dans la réalité des fois et là...."


Sans se décomposé, il était possible de lire sur son visage une forme d’impuissance.

"Et là, je me prend le retour du boomrang. 2 ans, coincé sur une île,
en ne pouvant presque plus voir ma soeur et à devoir subir de nombreuses auscultations. Et le reste du temps, se retrouver à errer sans pouvoir aider tout ceux que je croise et qui vont mal. Si ne me focalise que sur ça, oui, 2 ans c'est atrocement long."


Cette phrase toucha Aeden plus qu’il ne voulait bien l’admettre. Ne pas pouvoir aider ceux que l’on croise… l’amertume se peignit une nouvelle fois sur son visage. Au moins, Naito n’avait pas la prétention de penser pouvoir aider les autres, contrairement au garçon.

- Ça ne va probablement pas te consoler, mais que tu sois ici ou dehors, tu croiseras forcément un tas de gens que tu ne sauras pas aider et qui vont mal. Peut-être que c’est la vie qui est atrocement longue. Ou alors peut-être que tu devrais te trouver une autre occupation.

Il se tut. Se rendit compte qu’il aurait dû profiter de l’instant de faiblesse du garçon pour lui soutirer des informations sur « l’aide » qu’il tentait de fournir. Cela lui aurait probablement permis d’avoir des informations supplémentaires sur les membres adeptes du journal secret. Mais ce n’était pas lui, le gars forceur qui posait des questions sans se soucier des réponses qu’on pouvait bien lui donner. Et c’était difficile de changer. Il lui faudrait probablement du temps.

La lecture ou l’arrosage de plantes vertes étaient des occupations qui comportaient moins de risque, que ce soit de se blessé soi-même ou de blesser les autres. Certes, ce n’était pas très intéressant, mais c’était toujours mieux que de se mêler de choses qui ne le regardaient pas. Il passa une main dans ses cheveux un peu gêné. Ca faisait bizarre de dire tout haut ce qu’il pensait tout bas. Sans se soucier de plaire ou non, sans se soucier de s’attacher, sans se soucier de vivre. Mais il gardait bien sûr en tête qu’il avait tué Lore. Et qu’il ne devait surtout pas l’oublier.
Aeden Zethar
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PROWLER NaitoMembre du Village
Mar 3 Juil - 16:50


Les souliers volants


"c'est assez compliqué pour moi de répondre à ça et je n'ai pas de réponse fixe à te donner. Je suis quelqu'un qui est quasiment tout le temps dans ses pensées. Et à cause de ça le temps n'a aucune valeur fixe, bien que la plupart du temps il passz vite. Si je me focalise que sur cet aspect là, non, 2 ans ce n'est pas long. Mais... il m'arrive de reprendre pieds dans la réalité des fois et là...."

Aeden m'avait laissé parlé sans me couper. Je lui en étais reconnaissant. Je pense que s'il m'avait interrompu j'aurais été incapable de continuer et terminer mon explication. Contraindre mon esprit à mettre des mots sur ça était assez compliqué pour moi. Empêcher certains souvenirs de remonter à la surface au même moment rendait la tâche presque impossible.

"Et là, je me prend le retour du boomrang. 2 ans, coincé sur une île, en ne pouvant presque plus voir ma soeur et à devoir subir de nombreuses auscultations. Et le reste du temps, se retrouver à errer sans pouvoir aider tout ceux que je croise et qui vont mal. Si ne me focalise que sur ça, oui, 2 ans c'est atrocement long."

Pour ceux me connaissant assez ou pour les personnes très attentives, on pouvait entendre une pointe de douleur presque imperceptible dans ma voix. J'avais beau savoir que je ne pouvais pas aider tout le monde.... devoir l'appliquer restait dur et douloureux. Oui, il y avait une énorme différence entre savoir et pouvoir. Je détestais voir les gens souffrir, c'était comme ça, c'était dans ma nature et je n'y pouvais rien.
Je pus voir de l'amertume se peindre sur le visage de mon interlocuteur. Connaissait-il lui aussi cette souffrance ? Possible... Je n'avais pas la prétention de dire que j'étais le seul. Beaucoup de gens souffrait de ça.

"Ça ne va probablement pas te consoler, mais que tu sois ici ou dehors, tu croiseras forcément un tas de gens que tu ne sauras pas aider et qui vont mal. Peut-être que c’est la vie qui est atrocement longue. Ou alors peut-être que tu devrais te trouver une autre occupation. "

Je cligne des yeux un bref instant avant de sourire grandement et venir attraper Aeden dans une étreinte, lui faisant un câlin.

"Oh c'est adorable ! On a l'impression que tu essayes de me remonter le moral en me faisant relativiser ! Mais n'ais pas des pensées aussi triste voyons !"

Je le relâche ensuite, reportant mon regard sur l'eau. Je me perdis un instant dans les vagues puis dans l'horizon rejoignant l'eau au loin. Au bout d'un moment de silence qui m'apaisèrent, rendant mon sourire plus doux, je me remis à parler.

"Tu sais Aeden... je sais que je trouverais toujours des gens allant mal. Que ce soit ici ou ailleurs. Mais je préfère voir des sourires sur le visage des personnes. De vrai sourire. Je pense que c'est pour ça que mon cerveau me fait autant me perdre dans mes pensées, pour m'éviter de devoir voir toute la souffrance des gens. La vie est longue c'est vrai, mais ce n'est pas si mauvais. On aura tous des choses qu'on se repproche et qui peut nous faire vraiment du mal au moins une fois dans sa vie. Mais il faut réussir à surmonter ça et à avancer. Si on perd un être cher, autant vivre pour lui non ? Garder le sourire, vivre sa vie, être heureux. C'est sûrement ce que le défunt voudrait pour nous. Si c'est une relation qui part en cacahuète, autant se souvenir des bons moments et continuer de rester ouvert aux gens. Rencontrer de nouvelles personnes. Créer de nouvelles relations."

Je reporte mon regard sur le garçon aux cheveux noirs.

"Aider les gens n'est pas une occupations pour moi. C'est un besoin, une envie. Si rendre la personne heureuse et l'aider à supporter les poids qui l'accapblent est dans mes cordes, alors je le ferais. C'est aussi simple que ça."

Durant toute ma tirade je n'avais à aucun moment perdu mon sourire. J'avais juste dis sincèrement ce que je pensais. Oui la vie était longue. Mais c'était pour nous permettre d'apprécier chaque moment de bonheur qu'elle nous offrait, se soutenir dans les moments durs et douloureux, et faire de merveilleurs expériences qui nous feront grandir un peu plus à chaque fois.



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PROWLER Naito
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Aeden ZetharÉlectron libre
Mer 4 Juil - 12:31
Lorsqu’il posa la main sur Aeden, ce dernier pendant une demi-seconde se demanda s’il s’agissait d’un mouvement hostile. C’était idiot, parce que Naito était un grand pacifiste. Ça se voyait. Après tout, Aeden lui avait balancé une chaussure dans la figure et il s’en était à peine formalisé.

"Oh c'est adorable ! On a l'impression que tu essayes de me remonter le moral en me faisant relativiser ! Mais n'ais pas des pensées aussi triste voyons !"

Il le laissa le serrer contre lui, sans trop savoir quoi faire de son corps. Il le lâcha ensuite, et un silence léger s’installa, interrompu de temps à autre par une vague plus intense qui s’échouait sur le sol.

"Tu sais Aeden... je sais que je trouverais toujours des gens allant mal. Que ce soit ici ou ailleurs. Mais je préfère voir des sourires sur le visage des personnes. De vrai sourire. Je pense que c'est pour ça que mon cerveau me fait autant me perdre dans mes pensées, pour m'éviter de devoir voir toute la souffrance des gens. La vie est longue c'est vrai, mais ce n'est pas si mauvais. On aura tous des choses qu'on se reproche et qui peut nous faire vraiment du mal au moins une fois dans sa vie. Mais il faut réussir à surmonter ça et à avancer. Si on perd un être cher, autant vivre pour
lui non ? Garder le sourire, vivre sa vie, être heureux. C'est sûrement ce que le défunt voudrait pour nous. Si c'est une relation qui part en cacahuète, autant se souvenir des bons moments et continuer de rester ouvert aux gens. Rencontrer de nouvelles personnes. Créer de nouvelles relations."


C’était la positive attitude. Aeden avait tenté ça à une époque. Mais il devait se rendre à l’évidence. Lorsqu’il essayait de contenter les autres, il les blessait. Lorsqu’il essayait d’être lui-même, il ne contentait pas tout le monde. Et lorsqu’il ne faisait rien… et bien il n’était plus rien. Après s’être conformées à ce que l’on attendait de lui toute ces années, il ne savait même plus qui il était.

"Aider les gens n'est pas une occupations pour moi. C'est un besoin, une envie. Si rendre la personne heureuse et l'aider à supporter les poids qui l'accapblent est dans mes cordes, alors je le ferais. C'est aussi simple que ça."


Il laissa son regard vert se perdre une nouvelle fois, grimpé dans le ciel bleu. Se laissa finalement tombé en arrière, les yeux perdus dans une immensité presque oppressante tant elle semblait infini. Mais le ciel était en réalité petit. Tout petit. Et eux encore plus. D’insignifiantes petites créatures perdues dans un univers trop vaste.

-Et si en essayant d’aider ces personnes, tu les blesses… Si tu empires leurs situations…


Il laissa sa phrase en suspens dans l’air. Se tut. Il ferait mieux de garder ces doutes pour lui-même. Il décida juste de mettre Naito en garde. A trop vouloir être gentil, on pouvait y perdre plus qu’il n’y paressait. Et il ne souhaitait cela à personne. Surtout pas à un gars comme lui.

-Fait juste… attention. Comme tu le disais, limite-toi à ce qui est dans tes cordes. Sinon, tu finiras comme moi.


Il eut un demi-sourire. Il savait qu’il ne ressemblait plus à rien. Qu’il ne souriait plus pour rien, qu’il n’essayait plus de faire bon impression. Pâle par manque de soleil, maigre par manque d’appétit, les yeux dans le vides. A balancé ces chaussures de colère. Il avait l’air d’un fou. C’était peut-être ce qu’il était après tout. Et c’était peut être le mieux.
Aeden Zethar
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PROWLER NaitoMembre du Village
Mer 4 Juil - 13:31


Les souliers volants


Je ne me formalisais aucunement du fait qu'il ne me rendit pas mon étreinte. Je n'attendais pas vraiment à ce qu'il le fasse d'ailleurs. Le fait qu'il ne m'ai pas répoussé était déjà un bon point ! Je finis donc par le relâcher avant de commencer cette grande tirade ! Depuis quand je parlais autant moi ? Bonne question... espérons que je ne m'emmêle pas les pinceaux....

"Tu sais Aeden... je sais que je trouverais toujours des gens allant mal. Que ce soit ici ou ailleurs. Mais je préfère voir des sourires sur le visage des personnes. De vrai sourire. Je pense que c'est pour ça que mon cerveau me fait autant me perdre dans mes pensées, pour m'éviter de devoir voir toute la souffrance des gens. La vie est longue c'est vrai, mais ce n'est pas si mauvais. On aura tous des choses qu'on se reproche et qui peut nous faire vraiment du mal au moins une fois dans sa vie. Mais il faut réussir à surmonter ça et à avancer. Si on perd un être cher, autant vivre pour
lui non ? Garder le sourire, vivre sa vie, être heureux. C'est sûrement ce que le défunt voudrait pour nous. Si c'est une relation qui part en cacahuète, autant se souvenir des bons moments et continuer de rester ouvert aux gens. Rencontrer de nouvelles personnes. Créer de nouvelles relations.
"

Je savais que c'était un peu trop positif, un peu trop idéaliste. Mais que voulez-vous ? Il fallait bien des pensées comme ça dans ce monde ! Je n'agissais pas forcément comme ça pour plaire aux autres... je le faisais surtout pour moi. Sinon cela ferait des années que j'aurais abandonné l'idée de survivre !

"Aider les gens n'est pas une occupations pour moi. C'est un besoin, une envie. Si rendre la personne heureuse et l'aider à supporter les poids qui l'accablent est dans mes cordes, alors je le ferais. C'est aussi simple que ça."

Pour ça aussi j'étais sérieux. Trop sérieux... J'avais ce besoin d'aider les gens. Et j'obéissais à ce que mon instinct me soufflait. C'était aussi simple que ça. Certains me traitent d'idiot. Je ne comprenais pas pourquoi...  J'ai juste envie de voir les gens heureux. Ou était le mal ?
Je vis Aeden regarder le ciel et finalement se coucher sur le sable. Se perdait-il aussi dans ses pensées ? Regardait-il simplement cette immensité bleue ?

"Et si en essayant d’aider ces personnes, tu les blesses… Si tu empires leurs situations… "

La voix de mon interlocuteur rompit le silence. Je finis par me coucher également sur le sable. Faire pire que mieux hein ?... bonne question. Que devons nous faire dans ce cas là ? Je n'en savais rien... continuer jusqu'à réussir à aider ? Demander à quelqu'un d'autre de prendre le relais ? Simplement aider dans l'ombre ?....

"Fait juste… attention. Comme tu le disais, limite-toi à ce qui est dans tes cordes. Sinon, tu finiras comme moi."

Je le regarde un instant. Comme lui ? Une personne blessée par des événements qui le touchent énormément ? Perdant sa joie de vivre ?
Un sourire triste naquit sur mes lèvres alors que je regarde le ciel, finissant par lever ma main gauche que je mis face à mes yeux, paume vers l'immense étendue bleue. Ma manche glissa, révélant mon bandage.

"Je l'ai déjà été tu sais ? Il y a bien longtemps....C'est gentil de vouloir me prévenir Aeden, de tenter de... me préserver ? Je ne sais pas ce que tu sous entends en disant comme toi. Je ne sais pas ce qui c'est passé ni ce qui te ronge ou qui te fait tant souffrir...Si je peux faire quelque chose pour toi dis le moi."

Je finis par me taire, ramenant ma main contre moi. Oh oui, cette souffrance rongeant ton être, te détruisant et te faisant devenir fou. Je l'avais connue. Je m'en souvenais comme si c'était hier... et c'est depuis ça que je tentais désespérément d'aider tout le monde, à un point où ça en devenait vitale. Je ne voulais pas que les personnes connaissent cette souffrance.

Les souvenirs revenaient, me hantant, venant raviver ces douleurs oubliées. Je ferme les yeux, ne voulant pas qu'on puisse y lire la détresse que je ressentais actuellement.

C'était le passé, je le savais. Mais ça restait douloureux. Je me souvenais de tout. De ces pensées noires, des larmes, des cris. Des appels à l'aide silencieux car je ne pensais pas mériter d'attraper cette main tendue voulant me soutenir. Oh oui... je devais bien plus que de simples remerciement à ma soeur. Elle avait tellement fait pour moi...même sans compter son soutiens pour ma maladie.

Je finis par rouvrir les yeux. Mes pensées étaient brouillones, se mélangeant dans mon crâne et donnant des trucs sans queue ni tête. Ça n'avait plus de sens.

"J'ai connu ça mais je l'ai surmonté. En acceptant l'aide. En arrêtant de m'acabler de fautes, en acceptant ce qui c'est passé et m'en servant pour devenir plus fort. M'en servant pour pouvair aider à mon tour."

Je lui souris simplement, me redressant.

"Je ne sais peut-être pas faire grand chose mais je peux au moins écouter. Et rien que ça peut aider parfois. Alors si tu as des questions ou que tu as simplement envie de parler. Je suis là d'accord ?"



Codage par Libella
PROWLER Naito
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Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 7 Juil - 1:16
Naito s’est couché à son tour dans le sable. Aeden se demande s’il pense aussi aux grains qui doivent s’être accroché dans ses cheveux. Ça lui donne envie de gratter intensément ces mèches noirs mais il se retient. Ce n’est que du sable. Il doit se dire que ce n’est que du sable.

"Je l'ai déjà été tu sais ? Il y a bien longtemps....C'est gentil de vouloir me prévenir Aeden, de tenter de... me préserver ? Je ne sais pas ce que tu sous entends en disant comme toi. Je ne sais pas ce qui c'est passé ni ce qui te ronge ou qui te fait tant souffrir...Si je peux faire quelque chose pour toi dis le moi."

Aeden failli éclater de rire mais lorsqu’il entrouvrit la bouche, à l’intérieur, ça se dégonflait. Il venait de le mettre en garde de n’aider que ce qui pouvait l’être et voilà qu’il lui proposait de l’aider lui. Il tourna ses yeux verts vers le garçon. Ce dernier avait les yeux fermés, une main posée sur son torse. On aurait presque pu croire qu’il dormait. Mais le surdoué aurait juré qu’à l’intérieur, ça s’agitait. Il détourna les yeux pour retourner se perdre dans le ciel. Il ne put s’empêcher de penser à quel point il avait le sentiment que Naito avait tout autant besoin d’aide.

"J'ai connu ça mais je l'ai surmonté. En acceptant l'aide. En arrêtant de m'accabler de fautes, en acceptant ce qui s’est passé et m'en servant pour devenir plus fort. M'en servant pour pouvoir aider à mon tour."


Accepté ce qui c’était passé… S’en servir… Il tenta de rester le plus calme possible. Ce garçon ne savait pas de quoi il parlait. Ce n’était rien. Il suffisait qu’il reste calme.

"Je ne sais peut-être pas faire grand-chose mais je peux au moins écouter. Et rien que ça peut aider parfois. Alors si tu as des questions ou que tu as simplement envie de parler. Je suis là d'accord »


Il se redressa à son tour, presque brusquement. Eut un rire aussi ironique que déplacé. Un rire qui résonnait dans sa tête alors qu’il avait le sentiment que rien ne pourrait anesthésier la douleur qui lui brûlait l’esprit. Il se contenta finalement de hocher la tête. Quand était-il devenu aussi cassant ?

Un jour à la fois. Il essayait juste de vivre un jour à la fois. Seul. Parce que c’était plus simple. Pour l’instant. Peut-être qu’en temps voulu, il irait à la rencontre du Génie. Là, il n’était pas encore près.
Dans tous les cas, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter encore davantage pour Naito. Comme il s’inquiétait pour w05. Ou pour Cap. Ou pour Dante. Il n’était bon qu’à ça. S’inquiéter. Il fallait toujours qu’il s’imagine qu’il pouvait les aider. Qu’il pouvait aider toutes ces personnes sans aucuns risques que les choses ne se retournent contre lui. Mais ces erreurs le rattrapaient.

Tu as tué Lore.

Il se releva finalement, époussetant fébrilement le sable accrochés à ces vêtements, ces chaussures dans une main.

-Je n’ai qu’un conseil à te donner. Guéri le plus vite possible. Et garde toi de choisir un camp.


Il avait failli lui dire d’éviter le journal clandestin, mais non seulement cela pouvait l’inciter à se renseigner sur le sujet, mais en plus cela montrerait que lui-même en connaissait l’existence. Il ajouta avant de s’éloigner, pieds nus :

- Parfois il vaut mieux ne rien faire.


Sur ces paroles, le surdoué s’éloigna. Il ne put enfin respirer normalement que lorsqu’il prit une douche brulante pour ôter les grains de sable qu’il n’avait pu enlever. Il était passé à deux doigts de tout déballés à Naito. S’il ne s’était pas enfoui de la sorte… il aurait probablement craqué. Il devait faire attention. Bien plus attention.
Aeden Zethar
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
PROWLER NaitoMembre du Village
Sam 7 Juil - 11:35


Les souliers volants


J'avais simplement parlé comme toujours. Sans filtre et sans réfléchir. Les mots franchissaient mes lèvres au même rythme que mes pensées.

"Je ne sais peut-être pas faire grand-chose mais je peux au moins écouter. Et rien que ça peut aider parfois. Alors si tu as des questions ou que tu as simplement envie de parler. Je suis là d'accord ?"

Alors ayant parlé une énième fois de cette manière, son brusque redressement manqua de me faire sursauter, et son rire ironique m'étonna plus qu'autre chose. Je retins une grimace. Avais-je encore dit quelque chose qui n'allait pas ?...

La réaction de Aeden me perdait, je n'arrivais pas à la comprendre. Mais quelque chose semblait l'agiter. Qu'est-ce qu'il y avait ?

Je voulu poser une question pour eclaircir la situation mais je le vis se lever et épousseter fébrilement ses vêtements. Il n'aimait sûrement pas le contact du sable. Ça serait logique. Moi ça ne me dérangeait pas forcément...
Au final je referme donc la bouchr et me tus, n'ajoutant rien.

Toujours assis au sol, je le regardais faire, de plus en plus perdu quand même. Je détestais ne pas saisir le pourquoi d'une situation.

"Je n’ai qu’un conseil à te donner. Guéri le plus vite possible. Et garde toi de choisir un camp."

Ne pas choisir un camp ?... Je ne comprenais pas tout mais finit par hocher la tête. Ça avait un rapport avec le coup de feu de la dernière fois ?... Actuellement je regrettais un peu de ne pas avoir écouté les explications concernant ça... Ça m'aurait peut-être permis de comprendre ?

"Parfois il vaut mieux ne rien faire."ajouta-t-il

Ne rien faire ? Pout aider les gens ou ne rien faire pour autre chose ?
Je le regarde s'éloigner, marchant pied nu dans le sable. La conversation semblait close. Je finis par reporter mon regard sur la mer. Je n'étais pas en colère, juste... perdu et confus. Je ne comprenais pas la situation ni le problème, mais j'avais cette impression que quelque chose était en train de se passer....



Codage par Libella
PROWLER Naito
Image : Les souliers volants ||feat Naito|| Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
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