contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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InvitéInvité
Mer 25 Juil - 13:39

Le papillon et l'escargot

ft. Swann


   Il avait beau être réveillé depuis quatre heures du matin, l'enfant divin n'avait pas réussi à quérir plus de sommeil. Sa nuit, trop lourde, l'avait étouffé pendant la nuit de son voile chaud et sec. La canicule sévissait depuis plusieurs jours déjà, mais il n'avait jamais senti une chaleur aussi forte. Son front humide, caché par ses cheveux d'or, se levait lassement vers le plafond de sa chambre, auquel il adressait quelques mots pour Saint Hubert. Ses yeux fatigués clignaient longuement alors qu'il récitait le dernier Amen de ses prières. On ne dut pas l'entendre.
   Il restait dans son lit un instant avant qu'il n'aperçut son Père à son chevet. Il lui susurrait des mots rassurant et l'enfant souriait doucement. On lui disait que cette insomnie, loin d'être une punition, serait bénéfique pour lui. Il ne put que se résoudre à écouter le Messie et il refermait doucement ses yeux, son cœur rempli d'optimisme. Il entrait dans une sorte de méditation, attendant l'heure sagement.
   Dès lors qu'il entendit que les canalisations étaient actives, Arthur se levait et sans attendre, il sentit qu'il devait se rafraîchir et cueillir le jour à même la tige. Trop tôt, il ne croisait presque personne... A vrai dire, même pour lui, c'était rudement tôt, bien qu'il n'avait pas l'habitude de se prélasser au lit. Aussitôt douché et nettoyé, il retournait à sa chambre et récupérait ses effets; sa couronne qu'il n'osait pas amener sous l'eau et son flacon d'eau bénite qu'il noua à sa ceinture, comme il en avait l'habitude. Son chapelet était resté avec lui tout du long, craignant de ne plus être protéger par son Grand-Père s'il l'oubliait.
   Enfin, il allait au réfectoire. C'était déjà ouvert lorsqu'il y arrivait et il se servait dans le calme. Il était seul ici, si ce n'était compter les cuisiniers serviables et le pauvre agent d’entretien qui finissait tout juste le ménage et qui allait ranger ses affaires. Il saluait ceux qui le servaient et les bénissaient d'un signe de croix, puis il allait s'asseoir à une des tables. Il n'avait pas de préférence particulière, mais il avait un faible pour les endroits proches des fenêtres, pour observer le lac et les environs. S'asseyant à un siège couvert par la lumière paternelle du soleil qui peinait à se lever, il vit un autre enfant se servir.
   Une jolie femme aux cheveux longs et blanc était entrée. Il se demandait qui elle était, et il se doutait que c'était une personne d'une autre aile... Quand il vit que la personne se retournait, il semblait la reconnaître des visages parmi la foule. Il se semblait un peu troublé d'avoir confondu le jeune inconnu avec un femme... A vrai dire, il ne comprenait pas vraiment la singularité de cette personne et sa curiosité se réveillait alors. Alors, lorsqu'elle passait à côté de lui, Orgue prit doucement la parole à son encontre.


« -Excuse moi... On n'est que deux alors... Tu peux manger à ma table, si tu veux. »


   Le fond de sa voix fluette était légèrement rauque à cause du réveil matinal, mais son bon sens s'éveillait dans les esprit au timbre doux qu'il avait malgré tout. Il tentait d'amoindrir sa voix, cependant, pour ne pas faire sursauter l'enfant. Il lui adressait alors un sourire chaleureux et réconfortant ; il ne voulait rien d'autre que le connaître et passer du bon temps avec lui. Il espérait ne pas lui faire peur ou ne pas l'avoir trop dérangé, et il attendait la réponse avec une lueur gaie au fond de ses yeux bleus.

Anonymous
InvitéInvité
Lun 20 Aoû - 20:41
L'état végétatif dans lequel je m'étais réveillé est presque ineffable à ce stade. Les médicaments m'ont littéralement assommé; à peine 19h que j'étais déjà couchée. C'était comme avoir été sous somnifère; la vision floue et la tête dans le gaz, tâtant son flanc à la recherche d'une crinière noire dans laquelle faufiler ses doigts...La routine, quoi.
Mais cette fois, je ne grattais qu'un matelas vide de chaleur, sans comprendre l'absence de mon corbeau.

Même me redresser était difficile, alors que je cherchais à distinguer dans quelle chambre je me trouvais. C'était bien la mienne; j'en déduisait qu'il était parti se coucher en solitaire. Voilà qu'il ne lui ressemble pas trop. Ma foi, peut-être avait-il peur de perturber les hypnoses de Morphée, dont la puissance fut redoutable vu comme mes bâillements me déboitaient la mâchoire.

Les poings du soleil qui cherchaient à forcer le passage des volets; je les soupçonne d'avoir étés auteurs des coups ayant endoloris mes yeux secs. Sérieusement, j'avais l'impression que ma peau craquelait sous mes doigts tant elle réclamait la caresse de l'eau. Les chaleurs de cette île sont réellement redoutables. A ce constat, je m'étais dis que prendre une douche froide avant d'aller rendre visite à ma corneille ne me ferait pas de mal. Cela lui serait plus agréable que de converser avec un pruneau desséché, n'est-ce pas ?

Ni une, ni deux, je m'élançais vers les sanitaires avec les vêtements de rechanges qu'il me fallait, sans peiner à trouver une cabine de libre. Il faut dire qu'à ces heures, cet endroit avait de quoi ne pas être très peuplé. Pour mon plus grand bonheur, car les douches sont bel et bien le lieu que je déteste le plus dans cet Institut. Voire même partout ailleurs; l'idée que quelqu'un puisse, même par accident, me voir à même la peau...Je me passerais bien de quelques rumeurs déplacées ou railleries supplémentaires sur mon physique.
Etre propre comme un sou neuf me donnait l'impression de revivre; dorénavant, j'étais parée pour rejoindre les appartements de Soma.
Me faufilant comme un ninja, je promet avoir essayé le plus possible d'éviter le moindre adulte...Mais il fallait croire que ce jour-ci, je n'étais pas très veineux/se.

Eh bien X54. Déjà réveillé ?

Game Over. Je n'adressais que de la réticence à l'infirmier qui venait de m'interpeller. Il me rappelait sans trop de subtilité que mon traitement était à prendre; sans avoir le choix, je m'y pliais à contre-coeur, recueillant dans la paume de ma main les cachets qu'il m'accorda avec confiance.

Tu n'auras qu'à les prendre en allant déjeuner.
Maintenant ?
Oui, maintenant.

Je zieutais à la dérobée ma destination, et les à peine quelques mètres qui nous séparait. J'étais bien partie pour négocier mais je voyais bien aux grands airs du monsieur qu'il n'était pas très ouvert au dialogue.

Ma descente vers le réfectoire fut alors d'un pas penaud. J'étais d'abord contrarié avant de finalement relativiser, soudainement traversée par un éclair de génie. Aller à la cantine avant lui; qu'elle occasion parfaite pour...lui apporter à manger ! Un déjeuner au lit, quoi de plus luxueux ! Bon, je n'aurais peut-être pas assez de bras, ni de discrétion pour lui accorder un banquet, mais je trouvais l'idée d'essayer rigolote. Et puis, dans le pire des cas, je pourrais toujours semer les gardes à coup de battement d'ailes !

Décidé, j'étais soudainement plus enjoué à l'idée d'aller manger. Ajoutez à cela qu'il n'y avait pas d'âme qui vive à la cantine; de quoi me conforter dans mon plan parfait. Il ne me suffisait que d'aller pêcher un plateau bien garni, ce que je fis sans accorder plus d'attention à ce qu'il y avait autour. Arborant la mine de celui qui va se rendre sagement à une table - quel faux ange que je fais -je me plantais finalement quelque part afin de guigner confortablement derrière moi; j'observais de mes deux petites mirettes bien agiles, la manière dont le seul cuisinier actuellement en service s'attelait à essuyer quelques ustensiles. Autour, deux trois gardes aux yeux vides. Bref, rien de bien changeant. Je savais qu'ils ne tarderaient pas à réagir si je m'enfuyais sans manger un céréale.

Zut. Il va falloir se la jouer fine.

Excuse moi...

Je me tournais doucement, un peu surpris de la voix douce et juvénile qui venait de sonner à mes tympans. Je pensais être seule ici (tu parles de mirettes agiles !) avant de le distinguer; un jeune garçon assez petit - par rapport à moi -, provenant visiblement de l'aile W comme l'indique sa matricule. Tiens ! La même aile que la petite lumière. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas croisée, d'ailleurs.
Le caractère curieux qui m'est propre avait prit possession de mes iris sans que je ne puisse l'en empêcher. De manière assez insistante, j'observais avec un léger sourire aux coins des lèvres la manière dont ses joues galbées reflétaient la lumière des fenêtres. Ses pupilles céruléennes avaient un don pour capter mon attention de la même manière que toute la brillance du monde. A les voir entre ses mèches blondes, on pourrait croire à un soleil aveuglant le bleu d'un ciel d'été. Il allait bien avec la période estivale qui nous étouffait.  

On n'est que deux alors... Tu peux manger à ma table, si tu veux.

Je ne lui répondais pas tout de suite, trop occupé à chercher la provenance des divers accessoires qui ornaient son uniforme. Il était rare que de croiser quiconque d'aussi décoré dans le coin.

C'est des branches sur ta t-...Ah !

Un peu paniquée par sa soudaine invitation, mon regard vagabondait de droite à gauche, cherchant la manière la plus polie que je connaissais pour décliner. J'avais du pain sur la planche, une mission top secrète à accomplir. Néanmoins, je préférais tout de même me ranger que de me faire reprendre par le col par un surveillant du même type que celui qui nous avait grondé la dernière fois, Soma, Naito et moi.
Me penchant légèrement sur le côté, je dévisageais une dernière fois les quelques gardes qui me rendaient froidement leur attention. Ma voix s'étant faite toute petite, je répondais finalement au patient, avec des yeux tout grands.

Euh...Euh...Ok.

Sans dire un mot de plus, je m'installais sur la chaise la plus adjacente, boudant clairement. Les deux coudes sur la table, mes mains déformaient légèrement ma moue triste, pendant que je faisais semblant de regarder mon reflet par la fenêtre. Ils s'étaient définitivement tous ligués contre moi aujourd'hui. Je ne pourrais jamais partir réveiller mon corbeau. Qu'est-ce que je donnerais, juste pour poser mes lèvres sur son front et le sentir ciller contre mon menton avec étonnement.
Et puis, il y avait ces fichus médicaments aussi...

Je m'occupais à faire rouler sous mon doigt les cachets posés près de mon verre, pas très motivée à les engloutir d'une traite. Mes yeux se levaient finalement direction du gentil garçon qui m'avait convié. Maintenant que j'y pensais, mon comportement pouvait peut-être lui paraître blessant; c'était comme si j'avais oubliée qu'il était là, l'espace d'une seconde.
Un léger sourire, timide et contrit, étira les commissures de mes lèvres. J'essayais de le saluer silencieusement, d'une manière un peu plus adéquate que précédemment. Qui sait ? Peut-être était-ce l'occasion pour moi de me faire un nouvel ami.
Anonymous
InvitéInvité
Lun 20 Aoû - 23:35

Le papillon et l'escargot

ft. Swann


"- Excuse-moi... On n'est que deux alors... Tu peux manger à ma table, si tu veux."

  L'enfant se sentait totalement pétrifié devant les nouveaux yeux qui l'analysaient. Enfin, analysé par la seul iris verte que l'individu en face de lui montrait, puisque les beaux et longs cheveux blancs cachaient ce second oeil manquant. L'éventualité qu'il a subit la perte de cet organe ne lui faisait pas peur; Orgue savait qu'au sein de l'Institut, il irait à l'encontre de gens malheureux, moins indemnes que lui-même. Son objectif devenait de plus en plus clair dans sa tête lorsqu'il y pensait: il se devait de rendre la paix à tous les esprits torturés du bâtiments. Lui-même ne souffrait pas, il allait même très bien, et il voulait le meilleur pour les autres. Il voulait les voir s'envoler et vivre leur vie à leur souhait. Il voulait qu'ils puissent atteindre leur rêve. Quand bien même ils ne pourraient pas sortir, le Saint-Esprit serait toujours à leur côté, au sein de leur coeur, pour les aider et attiser leur moral pour qu'ils aient une mort des plus paisibles.
  Cependant, ce qui commençait à l'inquiéter, c'était le regard forcé sur lui. Il n'était pas timide, mais il se sentait mal à l'aise sous ce regard peu amical, comme si l'on cherchait à sonder son âme pure. Arthur était perdu entre la gêne d'être autant admiré, et entre l'embarras de ne pas être assez bien. Avait-il oublié d'enlever une crotte de nez, après être sorti de la douche? Ou peut-être qu'il avait mis son t-shirt à l'envers? C'est vrai que face à la pureté de l'être en face de lui, le pauvre petit avait du soucis à se faire... Tout était joli, sur cette personne. Son petit nez, ses longs cils et ses membres fins sortant du lin des manches courtes étaient si accordés que ça poussait chez Arthur un instinct de respect. Il n'avait aucun mot pour s'exprimer, c'était un ange qui était apparu devant lui.

"- C'est des branches sur ta t-...Ah !"

  Orgue baissait un instant les yeux. Son sourire léger avait l'air de s'être fait emporté par le souffle de la personne face à lui. Il levait une main timide vers sa couronne. Des branches? L'enfant sentait un malaise soudain. Son fardeau de ronces n'était pas à la hauteur? Était-ce seulement des vulgaires feuilles? Tant de questions tournaient, le tourmentaient au milieu de sa boite crânienne. N'était-il pas assez bon pour reprendre le flambeau de son Père, le Martyr?
  Aucune réponse ne sortait de la bouche du jeune homme. Il semblait être perdu dans son verre de jus d'orange, dont les faibles vagues repartaient, puis revenaient au centre du diamètre de verre. Prisonnières, comme eux dans cette cantine. Arthur avait rabaissé sa main et il baladait nerveusement son pouce sur les boules de marbre qui tenaient son poignet en permanence. A chaque boule, une prière. Une boule, une prière. Il les soufflait, les articulant à peine. Ca semblait être du latin, ou du français, mais trop peu audible pour que quiconque ne puisse vraiment répétait ce que c'était. Une boule, une prière. Il priait pour ne pas se fâcher avec le jeune garçon à côté de lui.

"- Euh... Euh..."

  Le regard azuré se relevait à la même vitesse que la lumière zénithale, à l'horizon. Il observait sans voir les jambes fines, les petites hanches, la taille maigre et la poitrine inexistante, avant qu'il ne pose à nouveau ses globes oculaires sur le visage son prochain ami. Il regardait de tous les côtés. Que voulait-il faire, s'enfuir de lui? Orgue doutait. Il ne voulait y croire, il voulait qu'il restât avec lui, juste un peu plus longtemps. Il voulait connaitre cet ange aux ailes inconnues à ses yeux. Il devenait curieux, il espérait qu'il ne reparte pas comme il était venu, pas comme une vision parmi tant d'autres.

"- Ok."

  Le voilà rassuré! Dieu soit béni, l'ange veut bien rester avec lui! Son sourire ravivait son visage, dont l'inquiétude semblait être balayée juste par le fait que son nouvel ami soit assis. Cependant, il semblait confus, énervé peut-être? Gai, Arthur ne put s'empêchait de retenir un petit rire. Un ange qui boude, il avait pas vu ça souvent! Mais comme il semblait ne pas vouloir lui parler tout de suite, le Saint-Esprit ne désirait pas le bousculer. Il parlerait dès qu'il en aura envie, dès qu'il sera prêt.
  Alors, pendant ce court temps de silence, Arthur décidait de s'avancer un peu, pour ne pas gêner le repas un peu plus tard. Il devait réciter son bénédicité, sa prière avant le repas. Il n'oubliait jamais de la faire, et quand ça lui arrivait -rarement-, il faisait toujours au moins cinq prières pour se faire pardonner de sa maladresse. Orgue joignait alors ses doigts et ses paumes, qui n'étaient séparées que par l'or de son chapelet. Il abaissait son front vers son plateau-repas gracieux et il fermait les yeux. Ses lèvres mimaient des paroles qui étaient plus audible que la première fois, mais c'était doux comme un murmure et calme comme son verre de jus d'orange, qui avait cessé ses vagues.

"- Benedic, Domine, nos et haec tua dona quae de tua largitate sumus sumpturi, per Christum Dominum nostrum. Amen."

  Il ressemblait à un enfant de choeur, sage, qui répétait ce que le prêtre lui apprenait. Cependant, il n'y avait ni prêtre, ni choeur. Il était là, seul à remercier le Ciel de ce repas, comme dans une bulle. Il avait presque l'air saint à réciter aussi facilement une phrase latine apprise par coeur. Les rayons du soleil qui traversaient à présent timidement les carreaux lui donnaient presque l'impression d'avoir une auréole. Un véritable chérubin.
  Ses mains potelées s'éloignaient l'une de l'autre lentement et sa tête se redressait. Sa mine claire avait le plus beau des sourires, tandis que ses yeux se déposaient à nouveau sur son compagnon de table. Il souriait, lui aussi, désormais. Il avait fini d'être préoccupé. Il avait même presque l'air amical. Ca rendait encore plus enjoué le petit homme; voir le sourire chez les autres réchauffait son coeur d'une flamme éternelle. Il tenterait de garder ce sourire là dans son esprit à tout jamais, le premier sourire de leur solide amitié. Il était certain qu'il serait ami avec lui.

"- Bonjour!! Ca te dérange pas d'être avec moi... hein? 'Quoi ton nom? Bâtiment X, jamais vu de ce côté là! Pourquoi levé si tôt? Tu as beaucoup de nourriture... tu manges souvent plein le matin?"

  Dans son excitation, Orgue oubliait des mots, ou en changeaient quelques uns... Mais surtout, il bombardait son interlocuteur de questions. C'était si émoustillant de rencontrer de nouvelles personnes! il ne savait déjà plus se contrôler, ni où donner de la tête. Cependant une voix vint l'interrompre, à son oreille. Il reconnaissait Gabriel, l'archange protecteur. Il était toujours là pour l'aider lorsqu'il était exagérait trop, pour retrouver le bon et droit chemin. Il l'entendait murmurer agréablement, son souffle contre son oreille attentive:
"Saint-Esprit... Restez poli envers cette âme, voyons...".
Il n'avait pas tort. Le petit envoyé de Dieu hochait la tête au conseil de son précieux ami et il se reprit, parlant d'une voix nette et claire.

"- Moi, je suis le Saint-Esprit. Enfin, si tu veux, tu peux m'appeler juste Orgue. Et toi, comment je dois t'appeler?"

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