contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Dim 7 Oct - 16:38



Il est impossible de
se tenir debout en ce monde
sans jamais se courber.
Depuis avril, ma blessure guérissait doucement. Depuis six mois, mon poignet cicatrisait tout en continuant de me faire mal. C’était ma faute. Je le savais. J’avais touché assez fortement le tendon se trouvant là en enfonçant le morceau de verre. Ne pensant pas qu’on voudrait me sauver, je n’avais pas fait dans la dentelle. Est-ce que je regrettais ? Pas vraiment. Certes, j’avais mal, mais ce n’était rien face à la détresse face à laquelle je faisais face à ce moment-là. Même en ce jour, je n’arrivais pas totalement à voir un sens à ma vie. Je restais pour Sheila et Nev, espérant toujours que je pourrais partir avec eux. Le roux m’avait avoué qu’il ne pensait pas le faire à cause de sa maladie, mais pouvais-je le laisser entre les mains de cet homme effrayant ?

Pensif, je sortais justement de la chambre de mon ami à qui j’avais discuté et, surtout, tenu compagnie. Il restait environ une heure avant le dîner. Mes pas me traînaient donc vers ma chambre de façon automatique, sans que je fasse réellement attention à ce qui se passait autour de moi. Le contraire m’aurait sans doute assailli de peurs aussi grandes qu’inutiles et injustifiées. Mon attention était donc portée sur mon poignet que je tenais.

Je n’avais plus besoin de pansement protecteur, la peau ayant commencé à se reformer. Mais, à l’intérieur, la plaie était toujours présente. Je le savais. Je le sentais. Quand je bougeais le poignet, qu’on me le tenais ou que j’utilisais ma main, j’avais mal. Cela m’arrachait même parfois des grimaces discrètes. Certainement aurais-je dû continuer à mettre l'attelle qu’on m’avait mise pour immobiliser mon poignet, mais elle me gênait. Pire, elle me faisait mal aussi. Voire plus que quand je bougeais mon membre. Je ne voyais donc pas l’utilité de la mettre, ce que personne ne m’avait reproché jusque-là. Ou pas tant que ça.

Le souvenir du jour où Nev m’avait trouvé le poignet ouvert me revint. Il se mêla à celui de la visite que m’avait faite les Lanvers. Je ne comprenais pas leur affection pour moi, puisque c’était ainsi qu’on me l’avait nommé. Je ne saisissais pas la différence de comportement avec les Nakamura. … Non. Ce n’était même pas ça. En vérité, j’avais peur de comprendre. J’étais terrifié à l’idée que mon monde s’écroule à nouveau et de vouloir abandonner à nouveau tout ce qui m’était cher sans y penser réellement. Rien que là, j’avais tellement mal que je me mis à jouer avec le peu de croûte qu’il me restait. Debout dans le couloir, à l’arrêt, je ne savais pas du tout de quoi j’avais l’air. Je n’en avais rien à faire. Je voulais voir mon sang couler à nouveau. Au moins un peu. Ce rouge vif qui avait coulé quelques mois plus tôt était à mes yeux le témoin de ma douleur persistante. N’était-il donc pas normal que je veuille qu’il coule ? Si ce témoin n’était plus là, je souffrirais plus autant.


*J’suis qu’un idiot…* pensais-je en grattant toujours, ne parvenant pas à me décider si je devais arrêter ou continuer.

(c) Yuki Nakamura sur Pensionnat Immortal


Dernière édition par Yuki Lanvers le Lun 10 Déc - 14:48, édité 1 fois
Anonymous
InvitéInvité
Jeu 25 Oct - 16:32
L'inquiétude d'une inconnue
La journée était tranquille, aucune exception à la routine bien rodée imposée par l'Institut. Manger, médecin, manger, cours, et bientôt le troisième manger. Pour une fois je n'avais pas séché les cours, fait assez rare pour être noté. Comment je fais pour m'occuper d'habitude? Je soupire. J'ai le choix entre : tourner en rond dans ma chambre ou jouer au fantôme rouge et bruyant en déambulant des les couloirs. Du coup pas un fantôme en fait. Si seulement je pouvais me barrer... Je comprends même pas pourquoi je suis là, sérieusement j'ai déjà vécu plusieurs années avec mes prothèses, sans problèmes, et d'un coup je dois aller dans un Institut spécialisé? Ou en plus y'a pas de mécano pour me réparer en cas de besoin? La grosse blague. Sérieusement, on se fout de ma gueule. Voilà, maintenant je suis énervée et j'ai rien d'accessible pour taper dedans. A part un mur. Il va devenir le meilleur ami de mon poing tiens. BOOM! C'est chose faite, y'a une marque sur la paroi mais mon bras robotique a rien, vachement résistant comme modèle, c'est cool.

Ma rage est éteinte mais ça me dit toujours pas ce que je peux faire. Vraiment ras le cul, au risque de me répéter. Bon ben j'ai rien de mieux à faire que me diriger vers ma chambre, de toute façon je suis déjà dans l'aile des patients W, donc la mienne. J'avance sans rien voir, comme avec des œillères mais c'est juste que j'en ai rien à battre de ce qui se passe autour, il me faut simplement une occupation. Dis comme ça, c'est facile, mais vous vous doutez bien que non si j'ai toujours pas trouvé quoi faire alors que je suis là depuis....depuis combien de temps déjà? Boarf on s'en fout, mais trop longtemps ça c'est sûr. J'aurais pu continuer longtemps comme ça mais je viens de dépasser un garçon aux cheveux châtains clairs qui a l'air aussi paumé que moi. Il a l'air légèrement plus jeune que moi mais je suis pas sûre, il est quand même vachement plus grand aussi. Je reviens donc sur mes pas et remarque, au fur et à mesure que j'approche, qu'il gratte frénétiquement son poignet. En effet, il y a une grosse croûte rougeâtre dessus. Il a tenté de se suicider?! Je panique directement, trop d'empathie, puis décide d'aller le voir.

-Te gratte pas comme ça, ça va se rouvrir! Et ça serait dommage de perdre la vie non? dis-je avec un sourire qui se veut gentil.

Dixit celle qui, trois secondes plutôt, sortait que cet Institut la faisait chier. Bien joué Sherlock, tout est parfaitement logique. En plus ça se trouve tu lui as fait peur, dis quelque chose au moins. Débile.

-Au fait moi c'est Zyra, et toi?

Von, c'est déjà mieux mais ça reste pas terrible.
Zyra la Walkyrie te taquine en #ffcc66
Anonymous
InvitéInvité
Ven 26 Oct - 1:46



Il est impossible de
se tenir debout en ce monde
sans jamais se courber.
Une voix venant de devant moi me fit sursauter. Je ne compris pas tout de suite ce qui m’était dit tant j’étais concentrée sur ce que je faisais. Quoique je commençais à me demander s’il ne fallait pas que je cacher mon bras pour reprendre un peu plus tard, une fois seul. Ce n’est que lorsque je parvins enfin à faire la traduction des mots que je pâlis en me demandant ce que je faisais. Si je venais à me rouvrir ma blessure, j’allais inquiéter Nev qui m’avait sauvé et Sheila qui tenait à moi au point de pardonner mes départs sans au revoir. Je ne pouvais pas faire ça. Pourtant, je voulais tellement en finir avec toute cette peur et la douleur qui m'oppressaient. Est-ce que cela revenait à mourir ?

Doucement, je relevai le regard sur la personne me faisant face. Un fille petite et blonde, assez jolie en fait, qui me souriait. Ce n’était pas le même que les personnes que j’appréciais ici. Non. Il me faisait plus penser au peu que j’avais vu de Numa, en plus prononcé. Elle me manquait. Mais si je voulais la revoir, je devais vivre malgré la difficulté que cela représentait. C’était vraiment dur. J’avais envie que tout soit plus simple…

Je venais de baisser à nouveau de regard sur mon poignet que je n’avais toujours pas lâché, malgré que j’avais arrêté de gratter le début de cicatrice, la jeune femme me demanda quel était mon nom. Le sien était Zyra, mais je bloquais un peu pendant un instant avant de murmurer le mien, la mâchoire crispée :


Yuki…


Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle me demandait d’arrêter et c’était peut-être pour ça que je gardai cette position. Ce, même si elle m’avait rappelé quelque chose d’important. Voilà pourquoi, très timidement, toujours crispé et le regard baissé mais pour regarder ses pieds, je lui demandai :


Pourquoi as-tu peur que je meurs ? Tu ne me connais pas…

(c) Yuki Nakamura sur Pensionnat Immortal
Anonymous
InvitéInvité
Lun 29 Oct - 15:35
L'inquiétude d'une inconnue
Oups, je lui ai fait peur, c'était pas le but. Du tout. Attendez... pourquoi il pâlit ?! Je suispas si effrayante quand même! A mains qu'il soit cardiaque? Oh putain j'ai merdé. Ah non c'est bon, il relève la tête. Ouf! Je lui souris une nouvelle fois en croisant son regard.

-Yuki…

J'ai eu du mal à l'entendre, c'est fou. Jamais vu quelqu'un d'aussi timide. Sans quitter mon sourire, je prends la main avec laquelle il se grattait et la serre.

-Enchantée!
-Pourquoi as-tu peur que je meurs ? Tu ne me connais pas…

Surprise, je lâche sa main. Il a pas tort, je connais rien de lui et inversement, mais je sais pas... C'était un réflexe, genre j'aime pas que les gens se blessent. Quoi,pourquoi moi j'ai le droit? Déjà parce que, quand je tape quelque chose (ou quelqu'un), c'est avec mes membres qui ne sentent rien, donc je me blesse pas. Parfois je les casse, certes. Bon d'accord, souvent! Mais c'est une autre histoire ça, et puis on s'y habitue.

-Justement parce que si tu meurs, on pourra pas faire connaissance! Et puis, tu as bien des gens qui tiennent à toi, ici ou ailleurs.

Ouais, en fait j'ai aucune raison et c'est visible à 25 000 kilomètres. Mais j'y suis pour rien, je suis faite comme ça, j'ai envie d'aider les autres à aller bien ou mieux, à ma manière, et ça passe par ne pas rouvrir ses blessures dans le cas de Yuki. C'est joli comme nom d'ailleurs.

-Il est beau ton prénom! C'est de quelle origine ?

Si je détourne son attention de son bras, il va pas enlever la croûte et donc ma mission sera réussie! Allez, on tente, de toute façon c'est soit ça, soit aucun résultat car je fais rien. Et ça serait dommage. Je lui adresse une nouvelle fois un sourire, essayant de le mettre un peu plus à l'aise.
Zyra la Walkyrie te taquine en #ffcc66
Anonymous
InvitéInvité
Mar 30 Oct - 4:24



Il est impossible de
se tenir debout en ce monde
sans jamais se courber.
Juste après que je me sois “présenté”, elle tenta de me prendre la main. Sincèrement, même si je le vis qu’au dernier moment, j’eus un gros mouvement de recul pour essayer de l’empêcher de m’attendre. De plus, la prise que j’avais sur mon poignet se resserra pour qu’elle ne puisse pas détacher mes doigts. Il était hors de question de ça. Je ne voulais pas. Cela me faisait extrêmement peur. Son geste auquel je ne m’étais pas attendu, sa proximité, sa joie que je ne comprenais clairement pas… Tout cela m’effrayait et le pire était que je ne savais comment fuir. Heureusement, il sembla que ma question ait assez de portée pour qu’elle cesse puisqu’elle me lâcha. Je ne me détendis pas pour autant, le “danger” n’étant pas réellement passé.

Malgré les secondes de silence, la jeune femme blonde ne tarda pas à me répondre. Ainsi, elle m’apprit que, pour elle, elle le faisait pour elle parce qu’elle voulait faire connaissance. Je me demandais pourquoi quand elle ajouta que des personnes seraient sans doute tristes si je venais à refaire la même chose que quelques mois plus tôt. Je me souvins alors de Nev qui m’avait arrêté en essayant de me faire comprendre que je n’étais pas seul, à Sheila et Numa qui m’avaient soutenu, Hope qui m’attendait, Naito qui avait été inquiet après ma tentative. Sans compter les quatres personnes qui voulaient être mes parents, oui, j’avais des personnes qui seraient tristes si je venais à faire ça. Pourtant, je me sentais terriblement seul et mal. Encore plus en pensant à ces personnes que j’aimais mais que je ne pouvais pas voir quand je le souhaitais. C’était beaucoup trop difficile…

Doucement, ne sachant pas que répondre, je me mis dos au mur sans m’y adosser. Les bras le long de mon corps, je n’avais toujours pas lâché ma blessure même si je ne grattais plus du tout. Je caressais juste ma croûte en repensant aux paroles de Nev quand il m’avait prit dans ses bras. Il m’avait dit quelque chose de similaire à propos des personnes qui voudraient que je reste en vie. Je me rappelai également qu’il avait failli faire la même connerie que moi et c’était pour ça qu’il était dans un état lamentable. Mes pensées allèrent plus loin encore, mais je coupé par la jeune femme qui ma parla de mon prénom.

Sur la coup, je pâlis et détournai plus encore le regard. “Un beau prénom”... Ce n’était pas comme ça que je voyais les choses. On ne me l’avait pas donné pour ça, mais parce qu’on le détestait, parce qu’on détestait ce qu’il représentait. La neige. C’était froid, ça mouillait et, à part sa beauté extérieure, cela n’apportait rien de bon. Il me fut donc difficile de trouver les mots pour lui dire combien ce prénom me pesait, même si c’était celui avec lequel j’étais le plus familier. C’était d’ailleurs pour cela qu’on m’avait autorisé à le garder. Pourtant, cela ne m’empêchait pas d’avoir des difficultés monstres à répondre à cette question pourtant simple. Et lorsque je parvins à formuler des mots, ce ne fut que d’une voix toujours faible et avec un regard toujours aussi fuyant :


C’est japonais. Mais il est détestable…


Je voulus ajouter “comme moi”, mais je n’y parvins pas, laissant ainsi ma phrase en suspend.
(c) Yuki Nakamura sur Pensionnat Immortal
Anonymous
InvitéInvité
Lun 12 Nov - 14:51
L'inquiétude d'une inconnue
Merde, je suis clairement en train de tout foirer. Je retire ma main alors qu'il recule son bras, et la lève en signe de paix. Bon, au moins il gratte plus sa blessure au poignet, mais il colle son dos au mur. Je dois vraiment lui faire peur en fait, alors que c'était vraiment pas mon intention.

-C’est japonais. Mais il est détestable…

Et hop, encore du négatif. J'ai jamais merdé autant quelque chose je crois.

-Désolée, je voulais vraiment pas te mettre mal à l'aise ou te faire peur... Comment tu veux que je t'appelle du coup ? Et promis, j'essaie pas de te toucher avant que tu m'y autorises. Pardon encore.

Par contre le défaitisme, ça va vraiment pas être possible. Il croit sincèrement que je vois pas qu'il s'identifie totalement à ce "détestable" prénom ? Mon oeil oui!

-C'est pas parce que t'aimes pas ton prénom que tu dois te détester pour autant tu sais. Je suis sûre que tu es une super belle personne! La preuve, t'es ultra patient alors que je viens t'embêter, c'est une qualité très très importante, dis-je en riant pour me justifier.

J'espère vraiment qu'il va pas encore le sentir comme une agression, alors que je veux juste l'empêcher de faire la plus grosse connerie qui existe. Et puis, s'il a cette blessure, c'est qu'il a déjà essayé et donc que quelqu'un l'a arrêté juste à temps, pour le sauver donc ?

-Mais évite vraiment de gratter ton poignet, je pense pas que je pourrais te sauver aussi bien que la personne qui t'a aidé avant.

Je ne connais absolument pas cette personne d'accord, mais avec un peu de chance ça fera écho dans son esprit. Je lui souris une nouvelle fois, plus posément cette fois pour ne pas l'effrayer à nouveau.
Zyra la Walkyrie te taquine en #ffcc66
Anonymous
InvitéInvité
Jeu 15 Nov - 3:17



Il est impossible de
se tenir debout en ce monde
sans jamais se courber.
Ma réponse m'apporta des excuses de la part de mon interlocutrice. Je n'en compris pas vraiment la raison. Enfin… Elle m'expliqua pourquoi elle m'en faisait mais cela me faisait étrange : c'était si rare qu'on m'en fasse. Alors le fait qu'une inconnue s'y mette… Non. Ça n'avait aucun sens ! Et ce fut pire quand elle me demanda comment je voulais être nommé. Pourquoi ne faisait-elle pas comme tout le monde ? Allais-je devoir m'expliquer ? Mais, dans ce cas, comment faire ? M'écouterait-elle ? Par crainte, je me mordis la lèvre inférieure avant de répondre très timidement, presque de façon inaudible, à sa question :


Je… C'est… Tout le monde m'appelle Yuki…


Je voulais lui demander pourquoi elle voulait me nommer autrement, mais je n'y parvins pas. Manque de mots ? De courage ? Ou avais-je seulement un blocage m'empêchant de parler plus ? Je n'en avais aucune fichue idée. Le résultat était de toute façon le même. Je restai silencieux, la laissant prendre la parole pendant quelques minutes. Ainsi, je l'écoutai me faire un discours sur le fait que la façon dont je me voyais n'était pas la bonne. Je ne comprenais pas pourquoi elle me disait une telle chose… Puis… en quoi étais-je une bonne personne ? En quoi étais-je patient ? Je voulais juste fuir. Je voulais juste me réfugier ailleurs…

Le silence semblait redevenir maître quand la dénommée Zyra revint sur ma blessure. Un sentiment de culpabilité monstre m'envahit quand elle fit allusion au fait que Nev-nii m'avait sauvé la vie. Des larmes roulèrent sur mes joues sans autres signes que je pleurais, et je répondis la tête basse pour regarder mon poignet :


Je… Je voulais juste…


Qu'est-ce que je voulais déjà ? Je n'étais pas sûre de m'en rappeler. Puis, même si c'était le cas, était-ce une bonne raison ? Non. Je le savais même si j'avais peur de me l'avouer. Nev voulait me voir vivre et ce que je faisais allait briser cette promesse que je lui avais faite. Mais je ne voulais pas me briser à nouveau. Je ne voulais pas revivre le désespoir qui m'avait prit en avril. Je voulais juste… connaître un semblant du bonheur qu'on me souhaitait.

Doucement je me laissai glisser le long du mur jusqu'à ce que je sois assis à même le sol. Puis, comme à mon habitude, je ramenai mes jambes contre mon buste avant de les entourer de mes bras. Le regard dans le vague, je venais de mettre à exécution une de mes mauvaises habitudes que j'avais prise au Japon. Être discret, ne pas parler, se faire le plus petit possible… Tout pour ne pas me faire gronder d'une façon ou d'une autre.
(c) Yuki Nakamura sur Pensionnat Immortal
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InvitéInvité
Lun 10 Déc - 12:45
L'inquiétude d'une inconnue
Il répond finalement, après un looong silence, en se mordant la lèvre. Comment on peut parler quand les dents s'occupent de mordre quelque chose ? Je comprends pas.

-Je… C'est… Tout le monde m'appelle Yuki…

Bah oui mais si t'aimes pas tu prends un surnom! Genre, qu'est-ce qui est compliqué ? Facepalm mental. Et puis si il m'explique pas, je peux rien faire. Je crois que je vais arrêter de faire attention aux gens moi, si c'est pour avoir quelqu'un aussi bavard qu'un mur en face de moi et aussi hermétique que la zone des patients zéros, c'est pas la peine. Re-silence. "25 ans plus tard, ça useuh ça useuuh, 25 ans plus tard, le silence me fait chieeeeer!" Bon, ça commence franchement à être long là. Je soupire mentalement et attends des éventuels mots de la part de Yuki-je-n'aime-pas-mon-nom-et-je-veux-mourir. Voilà, je suis énervée, super. Et des larmes ne sont pas une réponse. Les gens qui réagissent pas m'agacent au plus haut point, c'est incroyable.

-Je… Je voulais juste…

Je retiens un soupir en le voyant se laisser glisser au mur. On avorte le projet "aider les gens", je déteste ne pas y arriver mais tant pis. Je sors un paquet de mouchoirs de ma poche de manteau et lui tends.

-Désolée, je voulais pas te faire pleurer... Je vais pas te déranger plus longtemps du coup. Bon courage... Retourne voir ton ami, ça lui fera plaisir. Enfin si tu veux.
Zyra la Walkyrie te taquine en #ffcc66


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