- pssssst ! Avant de lire !:
- Cette preuve est la suite de Toi ? Ici ? Euh ... où la Cannibale a découvert une livraison de couteaux pour les cuisines le 3 février à 13h25 via le navire le Lucina. Elle informe sa camarade Walkyrie afin qu'elles s'emparent ensemble des couteaux.
PS: Zyra, j'ai pris quelques libertés, j'espère qu'elles te conviennent Sinon dis-moi je modifie !
L'heure du rendez-vous. Ophelia avait attendu ce moment pendant quatre mois. Elle avait parlé de la livraison à Zyra pendant l'une de leur séance de jogging. Séances qu'elle trouvait particulièrement difficile. N'ayant jamais fais de sport, elle n'avait aucune endurance. Les premières semaines, elle n'avait pas su tenir plus de dix minutes de course. Désormais elle arrivait à aller de plus en plus loin, mais ce n'était pas brillant. Franchement, heureusement qu'il y avait Zyra ...
Alors qu'elle s'approchait du port, elle réfléchit à tout ce qu'elle lui avait confié. Les détails de la livraison de ce jour, oui, c'était bon. Elle lui avait même confié qu'Adèlys Valcourt lui avait révélé être une « bonne source d'informations ». Il fallait maintenant savoir quoi faire de cette annonce.
Quoiqu'il en soit, l'ordre du jour ne concernait en rien la précieuse fleur du Docteur Elpida. Aujourd'hui c'était si palpitant et si risqué que la blonde n'avait pas fermé l’œil de la nuit.
Si sa mémoire était bonne, le plan était le suivant : se cacher jusqu'à l'arrivée du bateau, en profiter pour revêtir une tenue autre que celle de patiente, se faufiler en toute discrétion (en cas de pépin, le costume serait là pour leur servir d'excuses, ou du moins dissimuler leur identité), intercepter le carton de couteaux, et repartir pour les planquer. Il fallait encore trouver la planque de ces armes, et également la façon dont elles prendraient le carton.
Elles auraient pu le faire directement dans la cuisine, mais c'était prendre le risque d'être là où on les reconnaîtrait facilement (les dames de la cantine avaient bien en tête le bras métallique de Walkyrie, tandis que les types du port qui n'allaient pas plus loin que la sortie du bateau l'ignorait).
Il faudrait faire vite, et efficacement. Peut-être se contenter de la ruse... C'était là que les costumes aideraient. La Cannibale, la veille, avait volé quelques affaires appartenant à Ange. Leurs entrevues étant souvent pimentées de jeux de rôle, et donc de tenues, elle avait pris un sac de vêtements. Petit hic ... elle avait eu peur de le réveiller et avait donc pris la première chose sur laquelle elle était tombée. En espérant que ce soit leur fameuse tenue de médecin et secrétaire, et non ce bien trop sexy accoutrement de bunny girl, accompagné de son fouet ...
Elle aurait dû vérifier.
Tiens, elle allait le faire là en attendant Zyra. Elles avaient rendez-vous à 13 heures, dans les buissons en face du port. Pour discuter une dernière fois du plan et se préparer. Pour la première fois elle organisait quelque chose de très gros ... Elle aurait pu demander à Alexander mais ... Si c'était pour loucher sur lui toute la durée de la mission, non merci. Et Zyra était une personne de confiance, elle en était sûre.
En espérant qu'elle serait à l'heure, parce qu'il faisait quand même bien froid !
Faux départ...
→ Mauvaise pioche
Cheveux détachés, contrairement à son habitude, la Walkyrie sortit du bâtiment principal juste après manger, avec l'air de faire une balade digestive. Prenant la direction du rendez-vous fixé, elle récapitula ce qu'elle savait. Motif : livraison de couteaux. But : voler les dits ustensiles, le tout sans se faire prendre. Ophelia lui avait dit 13h, par un bateau appelé... Lucia ? Lucina ? Quelque chose du genre. Elles avaient encore quelques détails à voir mais elle ne pouvait pas presser le pas sans paraître suspecte. Elle grimaça légèrement, normalement elle serait pile à l'heure mais elle n'avait pas de montre pour le savoir. Elle arriva enfin aux buissons et rejoignit sa nouvelle camarade de complot.
-Je suis pas trop en retard ?chuchota-telle.
Elle dévoila son sac et son contenu à Ophelia, tout en retirant son manteau et en le roulant en boule. Le rouge était trop visible, elle n'allait pas se balader avec dans le port.
-Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je vienne avec toi dans le port, je t'ai dit que j'ai déjà été prise là-bas...
Et la blonde n'avait pas spécialement envie de recommencer une entrevue avec ce cher molosse, communément appelé Etienne.
C'était une blague ? La mâchoire de la Cannibale tomba jusqu'à ses orteils quand elle découvrit le contenu du sac. Ça puait la sueur là-dedans ! Elle savait bien que leurs accoutrements n'étaient jamais bien propres après utilisation, mais jamais ça sentait autant !
Elle plongea la main dans le sac et y découvrit la tenue de sport de son cher amant. Elle afficha un visage blasé. Bravo Ophelia, bravo.
« Je suis pas trop en retard ? », chuchota-t-on dans son dos.
La Cannibale sursauta, ayant complètement sorti de sa mémoire la présence attendue de Walkyrie.
« Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je vienne avec toi dans le port, je t'ai dit que j'ai déjà été prise là-bas... »
Tout en tripotant les tissus de la tenue transpirante dans l'espoir de trouver quelque chose comme un badge de médecin, Ophelia repensa à ce que lui avait raconté Zyra. En effet, au port, elle était connue. Et difficile de passer inaperçue avec un bras pareil.
Mais la Cannibale avait essayé de réfléchir à toutes éventualités durant ces semaines.
« Dans ce cas-là je me fais passer pour un membre du personnel, et tu couvres mes arrières ici ? De toute façon, je ne vais pas rentrer dans le bateau. Je vais rester à quai et me faire passer pour quelqu'un engagé pour décharger. Je bosserais avec eux, et quand j'aurais les couteaux ... »
Tant pis, elle enfila les vêtements d'Ange. Au moins elle n'aurait pas son uniforme de patiente. C'était un peu grand, mais en remontant les manches et en attachant ses cheveux, elle avait juste l'air d'une femme négligée. Et on n'avait pas besoin d'être sur son trente-et-un pour aider à un déchargement. Peut-être que c'était mieux au final d'avoir un accoutrement pareil. En plus, la largeur permettait également de camoufler sa minceur, conséquence de sa pathologie.
« Ca te va ? Tu saurais faire le guet ? Assurer ma défense ? », demanda-t-elle, inquiète.
La Cannibale sentait deux pulsations rythmées dans sa cage thoracique. L'adrénaline lui picotait la peau et faisait frémir se chair. Il lui faudrait du courage.
-Dans ce cas-là je me fais passer pour un membre du personnel, et tu couvres mes arrières ici ? De toute façon, je ne vais pas rentrer dans le bateau. Je vais rester à quai et me faire passer pour quelqu'un engagé pour décharger. Je bosserais avec eux, et quand j'aurais les couteaux...
La petite blonde laissa échapper un léger soupir de soulagement, sa comparse avait vraiment pensé à tout. Elle se changea néanmoins, troquant son uniforme pour le jean et le col roulé qu'elle avait apporté. Se déshabiller devant quelqu'un ne la gênait pas le moins du monde et, de toute façon, elle n'avait pas le loisir de se plaindre. Elle enroula son écharpe autour de son cou, enfila ses gants et en tendit une paire à la Cannibale.
-Ca te va ? Tu saurais faire le guet ? Assurer ma défense ?
-Si quelqu'un arrive, je l'assomme, répondit-elle avec un grand sourire. Dès que t'as les couteaux, pose-le pas trop loin d'ici et je m'en charge.
Elle plaisantait évidemment, ça serait beaucoup trop dangereux de s'en prendre à la première personne qui viendrait par ici.
-Par contre, comment je te préviens que quelqu'un de louche arrive ou se méfie ?
Ophelia les enfila quand bien même elle ne comprenait pas leur utilité. Elle siffla aussi lorsque Zyra se changea. Bonne idée d'avoir amener d'autres vêtements ! Elle eut une petite pensée émue en se disant que ce genre de moments (deux filles qui se changeaient tranquillement en conspirant ) était typique de deux bonnes amies. Voire de meilleures amies. A la seule différence que des vraies bonnes amies n'avaient pas à affronter des missions aussi périlleuses.
« Si quelqu'un arrive, je l'assomme. Dès que t'as les couteaux, pose-le pas trop loin d'ici et je m'en charge. », affirma Walkyrie avec un sourire assuré.
Cette mimique fila la pêche à la Cannibale qui acquiesça positivement. Ça la rassurait de savoir qu'elles étaient ensemble, et que la responsabilité de la mission était divisée en deux. Certes, Ophelia était celle qui la lançait, mais elle passerait bien vite le relais à Zyra.
« Comme je transporterais sûrement plusieurs cartons avant de tomber sur les couteaux, je ferais ce signe là pour te montrer que je tiens le carton à couteaux. »
Elle mima alors un air essoufflé, et fit s'essuya grossièrement le front, comme pour éponger des gouttes de sueur.
« Par contre, comment je te préviens que quelqu'un de louche arrive ou se méfie ? »
Bonne question...
La Rosedbury fit la moue tout en réfléchissant. Il faudrait quelque chose de discret pour ne pas être repérées, mais assez visible pour prévenir Ophelia. Crier quelque chose serait trop étrange, mais ne sensibiliser que la vue n'était pas assez évident.
Puis les yeux bleus de la blonde s'écarquillèrent et une ampoule sembla s'allumer au dessus de sa tête.
« Tu n'auras juste qu'à sortir d'ici et faire comme si tu allais ailleurs. Habillée comme tu es, tu n'as pas l'air d'une patiente et personne ne s'en souciera. Du moins pas tout de suite. En tout cas, on est d'accord que si ça merde, on se sépare et on se retrouve ailleurs plus tard ? Pas nos chambres, c'est trop louche. Disons ... les douches des filles. »
Et comme il allait être 13h25, Ophelia devait y aller. Elle fit d'abord un signe de la main à sa comparse puis, alors qu'elle lui tournait le dos pour rejoindre le port, elle s'arrêta dans son élan. Finalement elle fit demi-tour et enlaça maladroitement sa partenaire. Elle inspira un grand coup avant de quitter la planque et d'avancer tranquillement avec une tête faussement saoulée pour se mettre dans la peau de son personnage. Là, elle s'approcha du quai. Un bateau arrivait. Le Lucina. Le nom d'une déesse (grecque ou romaine, elle ne s'en souvenait plus) qu'on invoquait lors des accouchements. Aucun présage dans ce nom.
L'air de rien, elle s'approcha du groupe. Se contenta de saluer ses collègues d'un signe de tête et d'attendre le début de la cargaison. Tout allait bien. Zyra les surveillait. Tout allait bien.
Aïe...
→ C'est quoi cette odeur ?
- Pouah ! C'est quoi qui sent comme ça ?
Il s'approche de la patiente, guidée par l'odeur et la renifle - pas du tout gênant - avant de la dévisager.
- Ouais, c'est bien c'qui m'semblait. C'est toi qui pue la transpi comme ça ? D'ailleurs, t'es qui ? J'me rappelle pas de ton visage.
Pouah ! C'est quoi qui sent comme ça ? »
Ophelia se figea. Puis, elle préféra jouer la nouvelle recrue renfermée. Si elle se mettait à lever le nez et à faire semblant de renifler pour trouver l'odeur, dont elle était pourtant l'origine, elle était sûre d'avoir l'air suspecte.
Son rythme cardiaque s'emballa et sa peau rougit sous l'adrénaline.
« Ouais, c'est bien c'qui m'semblait. C'est toi qui pue la transpi comme ça ? D'ailleurs, t'es qui ? J'me rappelle pas de ton visage. »
A peine gênant cette façon qu'avait le gars d'envahir son espace vital pour venir sentir les sécrétions d'Ange Barrabil. Mais la Cannibale n'avait pas le temps de se vexer car il lui fallait une réponse, et vite. Plus elle serait longue à venir, plus on l'interrogerait et moins elle serait crédible.
Si elle disait qu'elle était une nouvelle, on vérifierait peut-être dans un genre de registre son nom. Jouer de ses charmes étaient risqués, le gars restait un professionnel et il ne se laisserait pas séduire aussi facilement. Surtout dans cet accoutrement.
La présence de Zyra qui surveillait était la seule raison qui l'empêchait de prendre à son cou. Elle se surprit même à garder un visage neutre.
« C'est l'docteur Barrabil qui m'envoie. J'dois récupérer un colis pour lui. Tant que j'y suis, et comme j'suis quelqu'un de gentil, je vais vous donner un coup de main en même temps. Et si vous voulez pas, j'prends son colis et je me barre. », expliqua-t-elle avec un timbre de voix plus épais.
Ils pouvaient appeler Ange, ça ne la dérangeait pas. Elle savait qu'il la soutiendrait. Il lui demanderait des explications, mais il serait quand même là en renfort.
« Maintenant, si vous permettez, j'aimerais bosser m'sieur. »
Elle s'approcha de la cargaison pour commencer à regarder les cartons. Elle jeta un rapide coup d'oeil vers la zone de Zyra afin de vérifier qu'elle n'était pas sortie, comme signe d'alerte. Visiblement, tout allait bien.
Elle se pencha alors vers un premier carton.
Neutre
→ Au boulot
- Hey, Logan, qu'est-ce que t'attends pour venir nous aider à décharger ?!
En effet, la Lucina vient de terminer ses manoeuvres d'accostage. Le fameux Logan risque de la tenir un peu à l'oeil, suspicieux, mais il s'éloigne pour faire son propre boulot.
goutte de sueur coula le long de la nuque d'Ophelia. Certes, elle avait un peu chaud dans le tissu épais du survêtement, mais c'était surtout la peur qui avait fait naître cette gouttelette de transpiration.
On s'emparait des cartons autour d'elle. Elle aurait aimé prendre le temps de zieuter les différents emballages pour avoir rapidement le carton qu'il lui fallait, en saisi un, et tandis qu'elle marchait comme tout le monde, elle jeta un coup d’œil à son paquet pour en connaître le contenu, puis à Zyra. Il fallait qu'elle se tienne prête.
En attendant, elle cherchait un plan de secours. Est-ce que se ruer vers les couteaux et partir en fuyant en serait un bon ? Pas trop, surtout qu'elle avait parlé d'Ange.
Ou alors elle irait voir un gars (pas Logan) pour demander à ce qu'on lui donne directement le colis qui l'intéressait.
Manque de pot
→ Eh ! Touche pas à ça !
- Hop hop ! Tu poses ça là tout de suite ! On a pas le droit de toucher les cartons avec ce symbole dessus.
Ophelia a juste le temps d'y jeter un oeil avant que l'homme ne fasse disparaître le carton de son champ de vision.
- Voici le symbole:
Puis il la pousse vers le reste de groupe qui décharge un autre tas de carton. En étant aussi entourée, sa liberté d'action s'en retrouve d'autant plus restreinte...
Cependant, ses improvisations bancales lui avaient coûté cher la dernière fois, aussi elle attrapa une petite branche près de ses jambes et la jeta plus loin, toujours dans les buissons et sous les arbres. Le but était de faire croire à une chute de la branche, totalement plausible avec le vent qu'il y avait dans le port. La blondinette sortit prudemment de sa cachette, dans l'espoir qu'Ophelia lui jette vite un coup d'oeil pour retourner se cacher.
T'as d'la chance Lucette
→ C'était quoi ce truc ?
La curiosité étant naturelle chez l'être humain, tout le monde à les yeux tournés vers la source du bruit. Si Ophelia est discrète, elle dispose peut-être de quelques secondes pour fouiller l'air de rien...
Hop hop ! Tu poses ça là tout de suite ! On a pas le droit de toucher les cartons avec ce symbole dessus.»
Tout se passa bien trop vite, et Ophelia ne vit pas le carton lui échapper des mains. A peine se tourne-t-elle vers l'importun qu'elle se retrouve poussée vers un groupe qui refourgue une nouvelle cargaison à porter.
Et merde.
Tant pis, ce n'était qu'un colis. Quoique, le gars avait dit « avec ce symbole dessus ». Elle se retourna discrètement afin de mieux voir le dit symbole interdit, et quelle ne fut sa surprise lorsque le gars posa le carton à terre avant de filer vers un buisson. Puis, dans son champ de vision périphérique, elle vit Zyra gigoter plus loin.
L'instinct prit alors le dessus. Elle n'avait pas le temps d'hésiter. D'accord, elle était là pour des couteaux. Mais ce truc en valait sûrement bien plus la peine. C'était quoi ce symbole inconnu ? Et pourquoi on lui avait tant défendue de l'avoir entre les mains ? L'Institut avait sûrement un secret, et un indice était caché là-dedans.
Ni une, ni deux, la Cannibale prit le temps de capter le regard de la Walkyrie. Puis, profitant de l'effet de groupe et des regards tournés vers l'importun de tout à l'heure, elle saisit le carton et le fit glisser jusque dans le buisson le plus proche de Zyra pour qu'elle puisse le récupérer.
Curieuse et mourant d'envie de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur, elle se dit qu'elle ne tentera pas plus que ça sa chance pour les couteaux. Elle avait peur de se faire attraper encore une fois. Elle préférait privilégier la protection de Zyra et la sienne. Ainsi, tranquillement, elle continuait de décharger les cartons comme si de rien était en espérant que sa partenaire comprenne qu'elle n'agirait plus. L'idéal serait que sa camarade aille avec le carton jusqu'au point de rencontre défini, c'est-à-dire les douches des filles. Pour cela (comme de toute façon elle était déjà bizarre), Ophelia se renifla grossièrement les aisselles, puis tira la grimace, une jolie langue hors de la bouche. Elle s'éventa ensuite les dessous de bras avant d'hausser la voix et de dire à un des gars qui passait là :
« C'est vrai que j'pue, je prendrais bien une douche.»
Puis elle reprit son travail. C'était sûrement une mauvaise idée de vouloir tout miser sur l'étrange carton, encore plus sans contacter Zyra, mais elle avait envie de faire confiance à son instinct et à une potentielle justice sur cette île.
-C'est vrai que j'pue, je prendrais bien une douche.
D'accord, changement de plan. Elle engouffra le carton dans le sac, qui était heureusement assez grand,
avant de ramper de l'autre côté de sa cachette, c'est-à-dire proche du lac. Peu de personnes venaient ici fin mars. Mais que faire du colis ? Elle ne pourrait jamais rentrer avec dans le dortoir puis les douches. N'étant pas totalement sortis des buissons, le port était assez loin (elle entendait seulement des bribes de bruit), elle décida d'ouvrir le carton mystérieux comme elle pouvait.
Flash info
→ De drôles de fioles
Etape une : se débarrasser du carton.
Elle retira toutes les fioles de la glacière (même pas besoin de gants, vive la main qui ressent rien) et les engouffra dans le sac. Elle hésita puis déchira le symbole mystérieux du carton, qui rejoignit sa fragile cargaison. Seules deux des fioles furent enfoncées dans les poches internes de son manteau, avec la feuille d'avertissements, qu'elle mit aussi dans le sac, en boule. Si choc il y avait, il serait amorti par l'épaisseur du vêtement.
Etape deux : mettre les fioles au frais.
Tous les endroits auxquels elle pensait étaient dans le bâtiment. Donc pas envisageables. En réalité presque tous, il restait la Grotte. Elle s'y dirigea donc, écarta les branches du saule pleureur et avança pour trouver un creux ou cacher les fioles.
Meh
→ Bon, c'est pas terrible mais ça devra faire l'affaire
Accroupie, elle creuse un trou derrière une roche pour y enfouir les fioles, les recouvrant de terre. Elle sort rapidement de la grotte et rentre à l'Institut. Direction les douches des filles !
continua de travailler, tranquille. Elle se permit même de siffloter, imitant un de ses collègues qui faisait la même chose tout en déchargeant. Ce travail l'épuisait et, en posant au sol un carton, elle surveilla Zyra du coin de l'oeil. Elle s'en était allée vers la grotte sans se faire avoir. Très bon endroit pour cacher quelque chose en plus de le mettre au frais.
Bien joué ma grande !
La Cannibale préféra attendre de finir son travail avant de partir, elle aurait eu l'air bien louche si elle partait maintenant. Plus tard, elle ira rejoindre les douches, écoutera ce que Zyra aura à lui dire. Ainsi, cet emplacement serait leur petit secret, et peut-être qu'un jour elles le sortiront de sa cachette et essaieront de le comprendre. Elles avaient trouvé quelque chose de précieux, ça, la Cannibale en était certaine.
Ton dernier jet est positif !
Au cours de cette preuve tu as obtenu :
- 3 jets négatifs
- 1 jet neutre
- 1 jet positif (celui qui conclue cette preuve)
Echec mitigé
Conséquences :
- Est au courant de l'existence du paquet mystérieux
- Est toujours parfaitement blanche de tout soupçon aux yeux de l'Institut
Pour ce qui est des pourcentages, j'attends la conclusion de Zyra
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