contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

no dcs here
job
163 membres

0 pts

7 membres

0 pts

162 membres

35 pts

58 membres

0 pts

AraatanForum RPG Mono no Aware
Timeline : Printemps 2021
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

Eizenija VitolsInfirmière
Dim 21 Juil - 12:17
Après deux heures du matindimanche 21 juilletVerseau : ressaisissez-vous. Faites face à vos erreurs et assumez-les. N'oubliez pas de prendre soin de vos amis.Je regarde cet épisode de How I Met Your Mother où les persos expliquent que rien de bon n'arrive après deux heures du matin, qu'il vaut mieux rester couchée. Mais il est trois heures passées, je suis allongée dans mon lit à me perdre sur Netflix et je me dis que j'aimerais beaucoup tester cette théorie.
Je prends mon téléphone. J'ai changé mon fond d'écran de verrouillage. A la base c'était des jolies fleurs bleues dont j'ai oublié le nom - des bleuets, sûrement -, mais j'y ai mis le sourire d'Angie. Mon fond d'écran c'est également une jolie photo de nous deux, où je pose mes lèvres sur sa joue, toutes les deux assises sous un cerisier en fleurs. J'y ai même apposé un joli filtre qui permet de rehausser les couleurs. Et mon code de déverrouillage, c'est bien sûr notre date de mise en couple.
Depuis cette soirée avec Victor, et ce baiser avec Agnès, je me sens coupable. Bon, avec Agnès c'était pas vraiment tromper puisque je me contentais de lui apprendre quelque chose. Mais je sais qu'Angie peut être vite possessive sur ce genre de choses.
Je me fous la pression depuis plusieurs semaines. Je la bombarde de poèmes, lui fais des sextos de qualité malgré ma fainéantise, et l'appelle dès que j'ai cinq minutes. Ma relation d'amour devient toxique. Par ma faute.
J'arrête de Netflix and Chill et sors du lit. J'enfile mes chaussons licornes et me regarde brièvement dans le miroir. L'avantage avec des cheveux fins comme les miens, c'est qu'ils sont rarement emmêlés. Par contre les cernes c'est le supplément à la peau blanche, qu'il soit midi ou trois heures du mat. Dans ma chemise de nuit élégante, je me faufile en dehors de ma chambre. On va bien voir ce qu'il est bon de faire ou non après deux heures du matin.
Je vais d'abord dans le réfectoire où je prépare un café noir, sans sucre, sans lait, dont le goût amer tuera encore le palais de Margaret. Puis je monte jusqu'à la chambre de ma meilleure amie - cette amitié ne fonctionne sûrement que dans un sens, mais Margaret est la seule à savoir me supporter. J'espère que je ne vais pas l'interrompre lors de la seule nuit où elle réussirait à dormir. Heureusement, un raie de lumière sous sa porte m'indique qu'encore une fois, Marg' ne trouve pas le sommeil. Ou elle dort avec une veilleuse. Ce serait si mignon. Je lui offrirais une veilleuse lapin pour son anniversaire.
Je frappe une première fois à sa porte avant de l'ouvrir et de passer ma petite tête blonde.

- Coucou, c'est moi.

J'ouvre entièrement et entre définitivement. Je montre la tasse de café fumante ainsi que le magazine que j'ai sous les bras - j'en ai toujours un avec moi.

- Le test d'aujourd'hui c'est "quel genre de personne êtes-vous au travail ?". Je fais des croix et des toi des ronds ?

Je m'approche un peu d'elle en lui montrant la tasse :

- Café ?


:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Margaret HernándezReculée
Lun 29 Juil - 1:35
Après deux heures du matin
Margaret & Eizenija
Une tasse bien chaude dans sa main droite et un livre entamé dans sa main gauche, Margaret commença cette nuit comme toutes les autres. Son sang s'abreuvait de caféine et son cerveau était stimulé par des mots, parfois nouveaux qu'elle dût chercher dans un dictionnaire. Son fidèle carnet usé sur la table, elle écrivait le contenu le plus intéressant du livre. Cette soirée ne sortait pas vraiment de l'ordinaire, à une exception près : le mois de Juillet sur l'île a toujours été dévastateur en terme de températures. La chaleur était inconfortable à souhait, ce qui n'était qu'une raison de plus pour reporter son sommeil durant la nuit. Pourtant, Margaret avait tout fait pour refroidir la pièce : les fenêtres grandes ouvertes et les volets fermés. Pas de ventilateur, ça ne servait qu'à réchauffer la pièce pour rafraîchir qu'une petite partie de la chambre, pas très utile pour une nuit caniculaire.

Elle dut donc se rendre à l'évidence en sortant de sa douche, quelques heures plus tôt. La nudité pour tomber dans les bras de Morphée semblait être la solution la plus acceptable pour un bon sommeil, ou un semblant de bon sommeil.
Elle posa sa tasse désormais vide. Deux heures vingt six du matin, il était bien tard. C'était en général dans ces eaux-là que Margaret rejoignait son lit pour dormir, mais la chaleur et le café agissaient ensemble contre la fatigue de la médecin.
Elle soupira et se résigna à au moins s'installer sous ses draps. Elle avait rangé sa couette dans son placard, trop épaisse pour ce genre de nuits.

Vêtue de rien, elle sentait le tissu glisser sur sa peau pendant que ses yeux étaient agressés par la lumière vive de sa lampe de chevet qui lui permettait de continuer sa lecture nocturne. Seuls sa tête et ses bras dépassaient de ses draps, le reste de son corps était caché pudiquement sous ses draps.

Soudain, un coup à sa porte la fit sortir de son occupation. Elle fronça les sourcils, se demandant quel est le cinglé qui pouvait venir la déranger à une heure pareille - même si en connaissant bien Margaret, on pouvait aisément supposer qu'on ne la dérangeait pas vraiment. Et sans qu'elle n'autorise la personne à entrer, elle reconnut un visage familier. Eizenija, bien sûr. Qui d'autre ?

- Coucou, c'est moi.
- Vraiment, tu es sûre que c'est toi ? ironisa-t-elle.

Elle posa son livre fermé sur ses cuisses en cornant la page qu'elle lisait et reporta son attention sur son amie. Elle s'interrogea. Était-ce la chaleur qui l'empêchait de dormir, elle aussi ? Ou alors, elle était perturbée par quelque chose et ressentait le besoin de se confier à quelqu'un ?
Elle arqua un sourcil, interloqué. Elle savait qu'elle devrait creuser pour connaître la raison de sa venue dans sa chambre.

- Le test d'aujourd'hui c'est "quel genre de personne êtes-vous au travail ?". Je fais des croix et des toi des ronds ? Elle lui montra la tasse, Café ?
- Volontiers, merci. J'ai des biscuits dans une de mes étagères, n'hésite pas à te servir.

Margaret se redressa, attrapant la tasse que lui donnait Eizenija. Une raison supplémentaire pour carburer cette nuit : deux cafés dans les veines pour être parfaitement opérationnelle.
Elle observa Eizenija de ses yeux marrons, dénudés de ses iris violets qu'elle avait l'habitude de porter en journée. Elle prit une gorgée du café avant de poser la tasse sur sa table de chevet.

- Je pensais que tu aurais fait des cœurs et moi des cerveaux, mais si tu préfères être plus traditionnelle, je ne t'en voudrais pas.

Elle s'apprêta à se mettre à l'aise, mais se souvint qu'elle ne portait absolument rien. L'homosexualité de Eizenija ne l'effrayait pas - après tout, Margaret était au courant qu'elle n'était pas une femme attirante - c'était plutôt une interrogation sur la pudeur de son amie. Serait-elle gênée de la nudité de Margaret ?

- Je suis nue, ça te dérange ou je mets quelque chose ?
Margaret Hernández
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. U2xwFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 12/01/2012Age : 41
Eizenija VitolsInfirmière
Mar 6 Aoû - 14:19
Après deux heures du matindimanche 21 juilletVerseau : ressaisissez-vous. Faites face à vos erreurs et assumez-les. N'oubliez pas de prendre soin de vos amis.


- Volontiers, merci. J'ai des biscuits dans une de mes étagères, n'hésite pas à te servir.

Je ne suis pas très friande des gourmandises sucrées, mais je prends quand même un paquet parce que Marg' en voudra peut-être.
Elle prend la tasse de café et j'essaie de cacher mon sourire satisfait. J'ai peut-être l'air d'un chien à la queue qui frétille, à amener comme ça le café de Madame, mais ça me fait toujours plaisir de trouver de quoi accompagner les insomnies de mon amie.
Elle se relève pour boire la boisson, et je note que ses épaules sont dénudées. Est-ce qu'elle dort encore à poil ? Parce que je me souviens très bien d'une nuit où je faisais des cauchemars, et j'étais allée me réfugier dans sa chambre. J'avais voulu faire un igloo avec sa couverture où elle m'avait rejointe. Je ne l'ai pas regardé dans les yeux cette nuit-là, mais bel et bien dans les seins. Alors c'est les plus beaux nichons du monde - déso Angie, mais les tiens manquent de fermeté -, mais c'était glauque. Quoique, ça m'avait bien fait rire et j'avais su m'endormir plus tard.

- Je pensais que tu aurais fait des cœurs et moi des cerveaux, mais si tu préfères être plus traditionnelle, je ne t'en voudrais pas.
- Est-ce que tu sais au moins dessiner des cerveaux ? Et des coeurs ? Pitié, je ne suis pas une romantique. Si tu veux je fais un pénis, ça peut être drôle.

Dire que j'ai failli voir celui de Victor.
Je lève les yeux au ciel pour moi même. Qu'est-ce que j'ai bien failli faire cette nuit-là ? Tromper Angie ? Le charisme de cet homme, et cette conversation des plus agréables m'avait rendue captive. Prisonnière d'un regard enivrant et d'un jeu d'enfants.
C'est lorsque je m'installe à côté de Marg' dans le lit que je me rends compte que je me mords la lèvre. J'arrête aussitôt. Il faut que je provoque cette dispute avec Angie. Il faut que je montre à Graham ce que je vaux. Mon histoire ne l'intéresse pas ? C'est tout à son honneur, j'ai bien d'autre atouts qui sont plus méritants que mon passé. Il faut que je mate des pornos, ça fait longtemps que je ne me suis pas renseignée.

- Je suis nue, ça te dérange ou je mets quelque chose ?

Je me tape le front avec la paume de ma main. Je pose le magazine et le crayon sur mes jambes - enfin, sur la couverture posée sur mes jambes -, puis exécute une pichenette sur le nez de ma pote. Elle a une aura dévastatrice - des fois elle me fait penser à une sorcière -, une intelligence qui humilierait Einstein et est plus gentille qu'on ne le croit ; mais les liens sociaux c'est une autre affaire ! Marg, Marg ... Tu es neurologue, tu t'y connais en cerveau et pourtant tu ne les comprends pas.

- Au moins, cette fois je suis prévenue.

Je retire la couverture et donne tout à Marga pour qu'elle s'enroule dedans. Ça me fait pouffer, elle va ressembler à une saucisse. Elle va décéder à cause de la chaleur, mais ça lui apprendra à se la jouer exhibitionniste. Je lui ferais un petit bouche à bouche pour la ré-animer. Après tout, j'ai déjà embrassé Agnès, je ne suis pas à un bisou près.
J'ouvre le magazine, première question

Quand vous sortez du bureau ...
1- Vous aimez discuter avec un(e) collègue proche
2- Vous êtes lessivé(e), il est tard
3- Vous êtes pressé(e), vous filez
4- Vous vous ralliez souvent à un groupe qui va prendre un verre.

Pour Marga, j'hésite entre le deux ou le trois. Moi, ce n'est pas compliqué, je dessine un pénis à côté du numéro deux. J'ai tout le temps la flemme. Et mes collègues sont des connasses superficielles. Le vrai cliché des infirmières. Et avec le bébé en plus, c'est une vraie corvée.

- Dis, Marga ...

Ça me travaille trop, il faut que je mène l'enquête.

- ... si je veux coucher avec un mec, comment je dois m'y prendre à ton avis ?

Je souligne le "à ton avis", car, même si elle ne me l'a jamais dit en face, je sais qu'elle n'a pas, ou peu, eu de relations. C'est une prude, ma petite Marga. Des fois je me dis qu'on est deux adolescentes toutes les deux : moi avec mon insolence, et elle avec son désintérêt envers le mecs. La preuve ; la question que je viens de poser c'est celle d'une gamine de quinze ans à sa besta.

:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Margaret HernándezReculée
Jeu 15 Aoû - 14:12
Après deux heures du matin
Margaret & Eizenija
Dans son sérieux habituel, Margaret sonda Eizenija pour comprendre son geste. Elle venait de se frapper le front avec vigueur mais sans force, et sur son visage un air exaspéré. Pourquoi montrer son mécontentement en se cognant la tête avec sa main ? Décidément, Margaret avait du mal à comprendre les coutumes des ses compères. Peut-être était-ce un usage letton que la mexicaine ne saisissait pas. Les deux femmes avaient grandi dans des cultures différentes, ce n'était pas impossible.
En y réfléchissant, le geste était drôle vu de l'extérieur.

Dans un mouvement, son amie déposa ses affaires sur ses cuisses avant de donner une petite pichenette sur le nez de Margaret, ce qui la surprit. La neurochirurgienne ne savait pas ce qui se passait dans le cerveau de son amie pour qu'elle ait l'envie subite de donner des coups dans certaines parties du visage, mais elle devait être terriblement fatiguée ou incroyablement taquine pour en arriver à de tels actes.
La mexicaine se frotta doucement le nez, comme pour le guérir ou vérifier les dégâts. Ca ne l'amusait pas vraiment qu'on se permette de l'agresser comme Eizenija venait de le faire, mais après tout : Margaret était nue. Elle ne pouvait pas se défendre.

- Au moins, cette fois je suis prévenue.

Ce n'était faux... Elle l'avait appris de la dernière fois qu'elle devait au moins dire à Eizenija dans quel état se trouvait son corps.
Elle accepta la couverture que lui donnait son amie et tenta de couvrir ses parties intimes comme elle put. Enfiler une couverture sous des couvertures, ce n'était pas chose aisée. Elle prit bien plusieurs secondes pour réussir à se couvrir entièrement et pouvoir sortir de ses draps. Elle s'installa alors à côté de la lettone et lut avec elle le questionnaire.

Quand Margaret sortait de son bureau, elle allait dans sa chambre se faire une bonne tasse de café avant de l'engloutir et de se réfugier à la bibliothèque pour se nourrir de tout le savoir qu'elle pouvait.
Aucune des propositions ne s'en rapprochait ne serait-ce qu'un peu de la réalité. C'était exactement parce que ces tests étaient trop peu précis que Margaret ne les prenait pas au sérieux. Ces tests ratissaient large pour convenir à un maximum de personnes.

Eizenija décida de dessiner un phallus près du numéro deux. Margaret esquissa un sourire. Il était assez bien fait pour une femme qui en voyait trop peu pour en connaître les détails.
La neurochirurgienne saisit le stylo à son tour pour faire, à côté du numéro trois, un vagin. C'était ce qui correspondait le plus à Margaret finalement.

- Dis, Marga ... si je veux coucher avec un mec, comment je dois m'y prendre à ton avis ?

Margaret ne cacha pas sa surprise. Premièrement, une telle question ne pouvait pas être posée à Cruella, elle était plus vierge que Jeanne d'Arc et la Vierge Marie réunies. Certes, elle avait reçu une éducation sexuelle compétente et avait déjà pu voir des jeunes gens en plein acte - merci Brazzers et autres sites obscurs - mais elle était loin de pouvoir se vanter de donner des conseils.
Deuxièmement, pourquoi Eizenija voulait-elle savoir une telle chose ? N'était-elle pas en couple et lesbienne ?

- C'était pour ça le pénis... Inspira-t-elle en regardant le dessin à côté du deux.

Elle inspira, ne sachant que répondre. C'était bien une question qui la dépassait et à laquelle elle n'avait pas de réponses. Elle tenta de se souvenir de ses cours, des maquettes soi-disantes "réalistes" et des vidéos sur le net, mais rien de très pertinent lui venait à l'esprit.
Elle tenta de coudre un scénario qui pourrait aider Eizenija, mais Margaret n'était pas créative.

Elle soupira et regarda son amie :

- Angie a décidé d'être un homme ou vous vous essayez à la god-ceinture ? Ou alors tu n'es plus lesbienne et t'es de nouveau attirée par les hommes ? Quelque soit la réponse, parles-en avec Angie avant.

Le seul homme avec qui elle avait été en contact dernièrement, c'était ce détestable docteur Graham aux épaules trop larges et à la barbe trop volumineuse. Son égo était si surdimensionné qu'elle était certaine qu'il occupait la moitié de son cerveau, et l'autre moitié était consacré à son travail.


- Qui est cet homme qui te donne tant envie, ma chère ?
Margaret Hernández
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. U2xwFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 12/01/2012Age : 41
Eizenija VitolsInfirmière
Dim 25 Aoû - 16:59
Après deux heures du matindimanche 21 juilletVerseau : ressaisissez-vous. Faites face à vos erreurs et assumez-les. N'oubliez pas de prendre soin de vos amis.


- C'était pour ça le pénis...

C'est surtout pour éviter de dessiner un vagin, j'ignore complètement comment griffonner un truc pareil.
Le zgeg c'est facile, tu imagines un cornet de glace mais le vagin ça part tellement dans tous les sens qu'on risque surtout de confondre le résultat avec autre chose, comme un nez ou un salade de chou. Quoique, Margaret s'en est plutôt bien sortie. Elle devrait abandonner la neurochirurgie et devenir gynéco parce que là, il y a quelque chose. Elle a raté sa vocation la pauvre.

- Angie a décidé d'être un homme ou vous vous essayez à la god-ceinture ? Ou alors tu n'es plus lesbienne et t'es de nouveau attirée par les hommes ? Quelque soit la réponse, parles-en avec Angie avant.

Elle me fait marrer Marg'. J'éclate de rire face à ses propositions. Bon, le fait de devoir parler avec Angie d'aller jouer ailleurs, c'est clairement pas drôle ; mais le reste est hilarant. Angie qui change de sexe, ou alors le test d'un accessoire qu'on a déjà en triple. Mais le pire :"tu n'est plus lesbienne", comme si je pouvais changer ce genre de choses. Déjà, premièrement, je ne suis pas lesbienne. Ensuite, ce n'est pas un matin je me réveille et je suis soudainement attiré par autre chose. Marg, Marg, Marg ... Ta naïveté est aussi grande que ton décolleté.

- Qui est cet homme qui te donne tant envie, ma chère ?

Je lui dis ? Je lui dis pas ?
Je ne vois même pas pourquoi je me pose la question, je peux tout lui confier à ma petite Marga. Elle sait tout sur moi, et je suppose que je sais beaucoup sur elle. Même des choses que je ne voudrais pas savoir, car il y a beaucoup qui lui échappe à cette belle brune. Je ne parle pas que des mots, mais également de son physique. Encore là, le drap tombe et, du bout des doigts, je le remonte sur son épaule pour éviter de trop en voir.

- Ce n'est pas qu'il me fait envie, pas dans ce sens-là ... Mais disons que j'ai eu une opportunité, et je n'ai pas envie de la gâcher.

Je tourne la pas du magazine. On en est déjà à la sixième question, et les pages sont vulgaires avec nos dessins. Parfois nos symboles se croisent et c'est tellement obscène que même moi je n'arrive pas à regarder. Je paries que ça ne fait ni chaud ni froid à Marg.

Le matin, après avoir dit bonjour ...

1. Vous filez à la machine à café pour papoter
2. Vous lancez un rituel de cinq minutes de respiration en communauté
3. Vous ouvrez votre agenda et planifiez votre journée
4. Vous repérez votre patron à qui vous devez poser des questions.

Je pouffe et raie le "pour papoter" de la première réponse avant de dessiner un vagin à côté. Je suis sûre que c'est ce que Marg fait. Elle a rendu l'Institut riche à force de mettre des pièces dans la machine à café. Il faudrait lui envoyer une carte de remerciement.
Je réponds à la première réponse aussi, parce que j'aime bien papoter avec les collègues. Ce sont des pouffiasses qui n'ont rien d'intéressant à raconter, mais au moins je me sens moins seules. Par contre, le café, non merci, je préfère un bon thé.
Je donne quand même le crayon à mon amie avant de revenir sur notre conversation - parce que je me doute que ma réponse l'a laissé dans le flou - :

- Déjà, je ne sais pas si tu le connais, mais c'est un certain Graham. Un Vicomte ou je ne sais plus quelle connerie. On s'est rencontré une nuit dans la cafet et ... il a laissé une ouverture que j'ai à moitié franchie. Maintenant je regrette parce que je me dis que c'est l'occasion d'en apprendre plus sur l'anatomie masculine, d'approfondir mon tableau de comparaison des corps masculins et féminins.

Mon fameux tableau comparatif que j'adore remplir. La colonne des femmes est noire à force d'avoir user de l'encre alors que celle des hommes est pauvre.

- Mais je t'avoue que j'ai pas trop la confiance, ça fait tellement longtemps que j'ai pas eu ce genre de moments avec un mec. Je n'ai pas envie de faire n'importe quoi.

Mieux je maîtriserai la situation, mieux l'étude sera pointue. Il est hors de question que je foire.




:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Margaret HernándezReculée
Ven 30 Aoû - 1:51
Après deux heures du matin
Margaret & Eizenija
La mexicaine ne savait pas lire les expressions du visage, alors la tête que faisait son amie ne l'aidait pas à répondre à sa question. Eizenija avait l'air de se demander si elle avait bien éteint la lumière de sa chambre avant de venir dans celle de Margaret. Ce n'était que très probable que Eizenija se pose une telle question en cet instant, mais Cruella avait vraiment du mal à déchiffrer ses expressions. Son amie ne l'aidait pas à y voir clair.

Le drap qui tentait tant bien que mal à recouvrir le corps de Margaret glissa doucement, dévoilant un peu plus de sa chair à Eizenija. Son amie, dans un geste pur et sans mauvaises pensées, aida la neurochirurgienne à cacher sa peau. D'un geste de la tête, elle la remercia.

- Ce n'est pas qu'il me fait envie, pas dans ce sens-là ... Mais disons que j'ai eu une opportunité, et je n'ai pas envie de la gâcher.

Margaret plissa les yeux, incapable de comprendre ce charabia qui venait de sortir de la bouche de la lettonne. Donc l'homme mystère eut donné la possibilité à Eizenija de coucher avec elle, mais elle eut refusé parce qu'il ne lui fit pas envie, mais dans un sens elle voulait coucher avec lui. C'était à n'y rien comprendre, la mexicaine était complètement larguée. Le pire, c'était que son amie s'était coupée dans ses explications et avait continué comme une fleur le questionnaire du magasine.

Les yeux sur les réponses, elle sourit et souffla du nez en voyant ce que l'infirmière étant en train de faire. "Vous filez à la machine à café pour papoter." et un vagin à côté. Effectivement, la neurochirurgienne n'avait pas besoin d'en lire davantage pour savoir que c'était sa réponse.
Eizenija donna le crayon à Margaret, qui le reçut mais... Pour quoi faire ? Eizenija venait de répondre pour elle. Décidément, elle comprenait de moins en moins.
Alors, dans un élan de désespoir, elle dessina un second vagin juste à côté du pénis avant de poser le crayon sur le magasine.

- - Déjà, je ne sais pas si tu le connais, mais c'est un certain Graham.

Les yeux écarquillés, un frisson venait de courir le long de sa colonne vertébrale. L'homme qui avait osé la détourner de Angie n'était autre que ce serpent ?! Et que voyait-elle chez lui d'attractif ? Il n'avait rien pour lui le bougre, peut-être juste l'intelligence. Et encore, il ne fallait pas être Albert Einstein ou Stephen Hawkings pour faire son métier. Il fallait juste avoir de la mémoire et du doigté, tout simplement. Il n'avait pas de conversation, ou alors elle était inintéressante, et son égo lui suffisait.
De tous les hommes de cette Île, il eut fallu qu'elle le choisisse lui. Elle aurait encore préféré qu'elle jette son dévolu sur le tristement célèbre docteur Barrabil qui avait au moins le luxe d'être attirant.

- Un Vicomte ou je ne sais plus quelle connerie. On s'est rencontré une nuit dans la cafet et ... il a laissé une ouverture que j'ai à moitié franchie. Maintenant je regrette parce que je me dis que c'est l'occasion d'en apprendre plus sur l'anatomie masculine, d'approfondir mon tableau de comparaison des corps masculins et féminins.

Et il était Vicomte ? Qu'est-ce que ce charlatan avait encore inventé pour attraper Eizenija dans ses filets tout poisseux ?!

- Mais je t'avoue que j'ai pas trop la confiance, ça fait tellement longtemps que j'ai pas eu ce genre de moments avec un mec. Je n'ai pas envie de faire n'importe quoi.
- Et surtout pas avec lui, l'avertissait-elle. Eizenija, c'est le pire homme que j'ai rencontré dans ma vie. Il est si imbu de lui-même qu'il devrait redécorer ses murs, sols et plafonds avec des miroirs pour ne plus que fréquenter son reflet.

Elle secoua la tête, désapprouvant totalement les choix et les goûts de son amie. Elle voulut même se lever, mais elle savait qu'elle se prendrait les pieds dans les draps et qu'elle tomberait lamentablement.
Alors, dans un geste de la main, comme pour la punir, elle prit le magasine et le crayon qu'elle mit hors de portée de la lettonne. La scène était si ridicule qu'elle avait du mal à se la représenter.

- Et quitte à choisir un homme, reprit-elle, choisis-en un qui a la réputation d'être attirant. Le docteur Barrabil, ou alors monsieur Vodeni. Mais pas ce, ce... Ce primate ! Tu mérites mieux, vraiment beaucoup mieux. Tu as bien fait de ne pas "saisir" cette "opportunité".
Margaret Hernández
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. U2xwFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 12/01/2012Age : 41
Eizenija VitolsInfirmière
Mer 4 Sep - 12:33
Après deux heures du matindimanche 21 juilletVerseau : ressaisissez-vous. Faites face à vos erreurs et assumez-les. N'oubliez pas de prendre soin de vos amis.

- Et surtout pas avec lui. Eizenija, c'est le pire homme que j'ai rencontré dans ma vie. Il est si imbu de lui-même qu'il devrait redécorer ses murs, sols et plafonds avec des miroirs pour ne plus que fréquenter son reflet.

D'abord : whoa, Marga s'est sociabilisé ! Visiblement c'est pour détester quelqu'un au lieu de l'apprécier, mais au moins elle a fait l'effort de vociférer contre autrui. Je suis un peu fière d'elle.
Ensuite, la description qu'elle fait de lui est juste, mais exagérée. Néanmoins elle me fait pouffer car j'imagine bien ce cher Poignard embrasser son reflet le matin, et être vexé de le voir partir quand lui ferme la porte.
Tout en continuant de ricaner, je reporte mon attention sur le magazine. Mais j'ai à peine le temps de lire la question qu'elle m'échappe des mains. J'étais encore accrochée à la page alors elle s'arrache entre mes doigts tandis que Marg garde le reste du cahier en l'air, crayon compris. Hé, je ne suis pas une enfant à qui tu confisques son jouet ! C'est quoi ces manières encore ? Est-ce que moi je lui confisque son drap ?

- Et quitte à choisir un homme, choisis-en un qui a la réputation d'être attirant. Le docteur Barrabil, ou alors monsieur Vodeni. Mais pas ce, ce... Ce primate ! Tu mérites mieux, vraiment beaucoup mieux. Tu as bien fait de ne pas "saisir" cette "opportunité".

Elle doit vraiment le détester. Et son avis ne sera pas objectif.
Un peu irritée, et aussi parce que c'est amusant, je lui prends sa tasse de café, me lève, et la brandit également dans une position parallèle à la sienne. Sauf que moi je suis habillée, donc pour récupérer mon bien, ça sera facile. Elle, elle va devoir me lever et me montrer son corps si elle veut son précieux café. Je sais que ça ne l'arrêtera pas mais ça aura le mérite d'être un sketch digne de ce nom.

- Marg, c'est pas parce que tu n'aimes pas quelqu'un que je n'ai pas le droit de l'apprécier. Et puis il était sexy à sa manière l'autre soir, avec sa barbe de bûcheron.

Ou alors c'était l'ambiance électrique qui l'avait rendu séduisant. Peut-être que si je me pointe à la porte de sa chambre un soir, tout sera retombé. Comme un soufflé, pfffff ...
Je commence à avoir une crampe au bras, mais je ne lâcherai pas l'affaire. Sourcils froncés, j'ai l'impression d'être une mère qui réprimande sa fille.

- Et la question n'est pas autour du qui, mais autour du comment, Marg. Et je te rappelle qu-

Et je me coupe dans ma phrase, mon cerveau venant de me faire un replay de ces cinq dernières minutes. Dans ce visionnage, un fait m'interpelle. J'ai bien entendu ce que j'ai entendu ? Marg la Pucelle, qui n'est mariée qu'à la caféine et à son travail, vient d'avouer ...
Désormais mes sourcils sont levés, malicieux. J'ai sûrement la tête d'une coupable qui apprécie son crime.

- Marg, Marg, Marg ... Tu trouves que Barrabil et Vodeni sont sexys ... Espèce de cachottière, je lui dis langoureusement.

Ça me fait rire de l'imaginer dans les bras d'Ange et d'Hyppolite, sans comprendre ce que ces mecs veulent faire de leur testostérone.

:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Margaret HernándezReculée
Dim 29 Sep - 21:14
Après deux heures du matin
Margaret & Eizenija
La revanche de ne plus pouvoir accéder à son précieux questionnaire n'attendit pas : Eizenija attrapa le carburant de Margaret et se leva pour qu'il soit hors de portée de la mexicaine. Elle regarda sa boisson s'envoler loin d'elle sans qu'elle ne puisse rien y faire et fusilla la lettone du regard. Son amie était parfaitement au courant que la nudité de Cruella ne la gênait pas, si elle devait se dévoiler pour récupérer son sang brun, alors elle n'hésiterait pas une seconde.
Elle attendit tout de même quelques secondes, commençant à avoir des crampes dans ses bras à force de tendre le magazine dans l'autre sens.

- Marg, c'est pas parce que tu n'aimes pas quelqu'un que je n'ai pas le droit de l'apprécier. Et puis il était sexy à sa manière l'autre soir, avec sa barbe de bûcheron.

La neurochirurgienne mima le dégoût en tirant la langue et plissant les yeux. Lui, sexy ? Le Pape était plus sexy que cette Drama Queen. Et le plus drôle, c'était qu'elle le pensait réellement - ou que sa haine et son mépris envers le docteur manipulaient son jugement. Dans tous les cas, elle ne pouvait pas permettre que Eizenija, sa seule amie, se jette dans les bras d'un homme grossier et méprisable uniquement pour satisfaire ses désirs charnels. Elle valait mieux que ça.

- Et la question n'est pas autour du qui, mais autour du comment, Marg. Et je te rappelle qu-

Elle fronça les sourcils, ayant peur de la suite. Pourquoi s'était-elle interrompue ? Quelle ânerie allait-elle encore sortir ?

- Marg, Marg, Marg ... Tu trouves que Barrabil et Vodeni sont sexys ... Espèce de cachottière
- Qu'est-ce qu...

Elle leva les yeux au ciel, ne sachant si elle devait rire ou pleurer. Elle posa le magazine sur le lit et se leva, tenant maladroitement la couette pour attraper sa tasse pendant ce moment d'inattention de la part de la lettone. Elle n'arriva pas à l'atteindre, le bras tendu vers son café et un regard de défi envers Eizenija. Elle avait l'impression d'être en équilibre tant cette position était inconfortable. Tout comme cette conversation.

N- Ce que je dis, c'est que n'importe qui est plus sexy que lui. Et non, je ne les trouve pas "sexy", je dis simplement qu'il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'ils sont agréables à regarder.

Le bras toujours tendu - et bon sang elle avait l'impression d'être une statue à ce stade - elle haussa les sourcils pour lui faire comprendre de lui rendre son bien. Si elle n'avait plus son carburant, elle ne répondait plus de rien. L'expression :"Si je n'ai pas mon café, je ne suis pas bien de la journée" n'avait jamais été aussi véridique pour Margaret. Et surtout lorsqu'on lui prenait ce met délicieux alors qu'elle ne l'avait toujours pas terminé. Il pouvait toujours se refroidir...

- Eizenija, tu mérites mille fois mieux que ce macaque. Ne réponds pas à tes instincts primaires et sers-toi plutôt de ta cervelle. Coucher pour coucher n'amène rien de bon, surtout avec ses collègues.
Margaret Hernández
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. U2xwFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 12/01/2012Age : 41
Eizenija VitolsInfirmière
Mer 9 Oct - 17:55
Après deux heures du matindimanche 21 juilletVerseau : ressaisissez-vous. Faites face à vos erreurs et assumez-les. N'oubliez pas de prendre soin de vos amis.

Ma crampe au bras comme à peser. J'ai l'impression d'avoir un camion de plusieurs tonnes qui tient sur la longueur de mon bras. Mais la tête de Margaret vaut bien plus que l'amputation future de mon bras droit. La tasse est encore brûlante, j'ai le bout des doigts qui se fripe et rougit tandis que je tiens le précieux de mon amie.
Je recule encore un peu, le torse en arrière et les articulations tendues quand mon assaillante, ennemie jurée à cet instant, s'avance vers moi. Heureusement, sa nudité est une poids et le fait de se camoufler la ralenti. Elle effleure mon poignet mais j'évite de justesse la catastrophe. Ce n'est pas sans renverser un peu de café au sol et sur mon pouce - ça me crame la chair, ça ne va pas tarder à sentir le poulet rôti - à cause du mouvement, mais au moins Marga n'a toujours pas sa drogue.

- Ce que je dis, c'est que n'importe qui est plus sexy que lui. Et non, je ne les trouve pas "sexy", je dis simplement qu'il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'ils sont agréables à regarder.

Je lui tire la langue. Je me fiche de son discours, Marga a finalement des hormones, et ces derniers ne sont pas inactifs. Certains hommes arrivent à les ramener à la vie, et ça me réjouit ! Marga, Marga ... Finalement tu es peut-être humaine !
Bon, elle me lance son regard du désespoir, celui où elle hausse si fort les sourcils qu'on dirait qu'ils vont prendre leur envol. Ça fait ressortir le blanc de son globe oculaire, et elle ressemble à un chien abattu à qui on viendrait de dire "non" pour une promenade. Si ça continue, elle va geindre, ça va faire tomber sa couette, et je risque de voir un bout de nichon.
Je craque et je lui donne son café avant qu'elle ne se mettre à pleurer, ou que ses tétons ne fassent leur apparition.

- Eizenija, tu mérites mille fois mieux que ce macaque. Ne réponds pas à tes instincts primaires et sers-toi plutôt de ta cervelle. Coucher pour coucher n'amène rien de bon, surtout avec ses collègues.

Je pouffe. Un "macaque", très bon choix de vocabulaire. Mais avant toute conversation, il y a échange !
Je lui montre la paume de ma main pour qu'elle me rende mon magazine. Lorsque je l'ai enfin c'est pour le poser sur son bureau. J'ouvre une armoire et je lance un pyjama à Marga pour qu'elle l'enfile. Moi, j'éteins la lumière et je me faufile sous sa couette avec la ferme intention de dormir ici. Je n'ai pas envie de retourner dans ma chambre, et cette soirée a beaucoup trop des airs de pyjama party pour que je l'abandonne.

- Ce n'est que la parole d'une pucelle, tant que tu n'as pas couché, tu ne peux pas comprendre que "coucher pour coucher", ça a du bon.

Je me fais une petite place toute en continuant de parler. Il fait chaud là dessous depuis que Marga réchauffe le matelas. Je ventile un peu en faisant des moulinets avec ma main avant de poursuivre notre discussion. Dans le noir, comme ça, la nuit prend des airs des confidences. Pourtant, le ton n'a pas changé. Je ne chuchote pas, je pense même que je parle un peu fort. Je me mets de côté pour faire face à sa silhouette, en appui sur mon coude et ma joue dans la paume de ma main.

- J'veux dire, t'es neurologue meuf. Tu dois savoir l'impact qu'on les orgasmes sur le cerveau. C'est la même chose que la musique il paraît, parce que, comme la musique, c'est une question de rythme. Mais bref, revenons à ce qui nous intéresse ...

Un large sourire s'étire sur mes lèvres, malicieux, voire vicieux. Mais ça, ma pauvre Marga, tu ne peux pas le voir.

- Alors comme ça Barrabil et Vodeni sont "agréables" à regarder ? Dis donc, t'as d'autres secrets comme ça ?
:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Margaret HernándezReculée
Mar 29 Oct - 0:55
Après deux heures du matin
Margaret & Eizenija
Le café à nouveau en sa possession, elle en profita pour en prendre une gorgée et quitter sa position d'équilibriste très inconfortable. Eizenija reprit son bien également qu'elle déposa sur le bureau de la mexicaine, pour finalement lui lancer un pyjama. Elle ne put le rattraper au vol, trop occupée à savourer ses retrouvailles avec l'essence de sa vie. Puis, le noir complet. Elle était là, debout, son intimité ne tenant qu'aux ténèbres de la pièce et du drap qui pouvait tomber à n'importe quel instant, en train de boire son café et se sachant où ses vêtements avaient atterri.

Réaction stupide mais humaine, elle plissa les yeux comme si cela allait lui donner des super-pouvoirs et ainsi voir dans le noir. Mais non, cela ajouta encore plus de ridicule à la scène.
Elle finit son café pendant que son amie semblait avoir décidé de dormir dans sa chambre.

- Ce n'est que la parole d'une pucelle, tant que tu n'as pas couché, tu ne peux pas comprendre que "coucher pour coucher", ça a du bon.
- Pas besoin de l'expérimenter pour savoir que ce n'est pas une idée très brillante.

Elle laissa le drap retomber à ses pieds, sa peau désormais à la vue de n'importe qui étant nyctalope, et se mit à quatre pattes, tâtant le sol à la recherche de ses vêtements. Ca ne la gênait pas de dormir nue avec son amie lesbienne, mais manifestement c'était nécessaire pour Eizenija puisque c'était elle qui lui avait balancé ce pyjama.
Margaret finit par le trouver rapidement - il n'était pas bien loin - et l'enfila assez aisément. Elle se glissa à son tour sous les draps, non sans cogner son pied dans un des meubles. La chaleur allait tuer ces pauvres femmes dans leur sommeil.

- J'veux dire, t'es neurologue meuf. Tu dois savoir l'impact qu'on les orgasmes sur le cerveau. C'est la même chose que la musique il paraît, parce que, comme la musique, c'est une question de rythme. Mais bref, revenons à ce qui nous intéresse ...
- Neurochirurgienne, la corrigea rapidement Margaret.

Mais elle n'avait pas tort. Elle savait effectivement l'impact des orgasmes sur le cerveau. Cela actionnait la zone du plaisir et libérait beaucoup d'hormones liées à ce même plaisir. En dehors de tout cela, ça n'avait pas plus d'intérêt. Cela est une des ruses du corps pour inciter les Hommes à procréer. Le même système a été élaboré pour la nourriture. Si l'Homme continue de vivre, c'est aussi parce qu'il mange, et s'il mange c'est parce qu'il y trouve du plaisir. La logique s'applique également au sexe : Si l'Homme continue de vivre, c'est aussi parce qu'il se reproduit, et s'il se reproduit c'est parce qu'il y trouve du plaisir.

- Alors comme ça Barrabil et Vodeni sont "agréables" à regarder ? Dis donc, t'as d'autres secrets comme ça ?
- N'essaie pas de trouver des scoops où il n'y en a pas. Je cherche simplement à te protéger de Graham.

Margaret soupira. Elle savait qu'une fois qu'une idée était entrée en Eizenija, il était compliqué de lui faire penser tout autre chose. Alors elle allait elle-même vérifier que ce macaque n'était pas si pire que ce qu'elle crut. S'il avait su séduire son amie, c'est qu'il devait être un minimum bon. Au fond, au plus profond de son être, il y devait bien avoir une petite lumière.

- Bref, dors bien. Demain sera encore une grosse journée.

Margaret ferma les yeux, aux côtés de son amie, rejoignant Morphée.
Margaret Hernández
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. U2xwFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 12/01/2012Age : 41
Eizenija VitolsInfirmière
Dim 3 Nov - 13:27
Après deux heures du matindimanche 21 juilletVerseau : ressaisissez-vous. Faites face à vos erreurs et assumez-les. N'oubliez pas de prendre soin de vos amis.

-  N'essaie pas de trouver des scoops où il n'y en a pas. Je cherche simplement à te protéger de Graham.

Je lève les yeux au ciel tout en cachant un rire.

- Merci maman, mais non merci, je sais me défendre toute seule.

Je me demande comment aurait été ma vie si j'avais rencontré Marga plus tôt. Si on avait été copine elle et moi dès mes premières années, comment aurais-je évolué ? Serait-elle en vie, encore aujourd'hui ?
Je caresse mon poignet tatoué, puis le presse, comme pour enfoncer le T gravé sur ma chair à l'intérieur de moi. Marga m'aurait-elle suivie dans mes soirées adolescentes ? M'aurait-elle conseillé de trouver un peu mieux que Magnuss ? Aurait-elle approuvé Angie ? Je n'en aurais rien eu à faire de son avis, et j'aurais agi comme bon me semble mais elle aurait tout de même été une influence sur moi. Qui sait, peut-être qu'elle m'aurait forcé à suivre de plus longues études. Je sais que j'en aurais été capable, le manque de courage m'a simplement bloqué.

- Bref, dors bien. Demain sera encore une grosse journée.
- Dors bien, je souffle.

Elle est près de moi, nos visages se font face dans l'obscurité. En remuant un peu, mon pied touche le sien.
Je n'ai pas beaucoup d'ami. En fait, je n'en ai qu'une. Elle est têtue, solitaire, avec un caractère particulier mais c'est la seule qui me supporte. C'est la seule qui accepte mon caractère et ma façon d'être. De toute façon, je connais son surnom dans les couloirs : Cruella. Personne ne veut d'elle non plus. Personne ne voit qu'à travers ce café en masse et la nicotine en intraveineuse, qu'à travers ses mots durs et ses airs hautains, Marga prend soin de ceux qu'elle aime. C'est maladroit, mais l'intention n'est pas mauvaise. En ce moment, j'ai l'impression que c'est "Nous contre le monde", mais ça me va.
Je me relève un peu et embrasse son front. Je suis sûre qu'elle roupille déjà, cette insomniaque. Quelle cruche, elle veut prendre soin de moi mais qu'elle commence par s'occuper d'elle !

- Merci d'être là, t'es vraiment la meilleure.

Je m'endors en souriant, bien contente de savoir que je ne me réveillerai pas seule tout à l'heure.
Ouais, j'ai qu'une amie mais c'est la meilleure.


[/color]
:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : Après deux heures du matin, ft. Marg. Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum