contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 12 Nov - 11:40


Ne pars pas ...
Nevrabriel avait beaucoup de mal à marcher. Il avait été dans un pseudo coma pendant presque une journée, le temps que ses organes vitaux se réalimentent en sang. Puis incapable de marcher pendant deux jours, cela faisait donc trois jours qu’il avait été alité. A chaque fois qu’il se réveillait, sa première pensée se tournait vers Katerina … Qu’allait-elle penser si elle ne le voyait plus ? Il semblerait qu’elle avait beaucoup de mal à donner toute sa confiance aux autres, et son mentor, Graham, n’aidait pas vraiment en lui disant que l’amitié n’existait pas.
S’il avait accepté le titre d’amant, c’était pour apprendre à la connaître, être son ami mais … Mais pourquoi est-ce qu’il pensait toujours à elle ? Il avait tellement peur de la décevoir et de la perdre, de ne plus jamais la voir ou lui parler. Il avait peur qu’elle ne lui fasse plus confiance et qu’elle refuse de l’écouter.
Il devait la voir … ce soir.
Nevrabriel s’était levé et habillé comme il le pouvait, serrant les dents au moment de mettre son pull. On lui avait conçu une sorte d’atèle avec des branches et du tissu. Sa cheville n’était pas cassé, heureusement, mais la foulure pouvait prendre plus de temps à guérir s’il faisait le fou. Seulement là, cela ferait la quatrième nuit où il ne se rendait pas au lac et il ne pouvait pas. Il devait retrouver Katerina, quitte à aller la voir à l’Institut Graham. Il ne voulait pas la perdre.

Le chemin était une torture. Pas vraiment habitué à marcher sur un seul pied, les points de sutures étant encore frais, ses multiples petites plaies et bleues n’aidaient en rien. Il se faisait violence pour aller à ce foutu lac !
Il espérait qu’elle soit là. Qu’elle l’attende. Et si ce n’était pas le cas ? Peut-être avait-elle trouvé un camarade nocturne plus intéressant que lui ?
A quoi il pensait … ? Il se sentait presque jaloux à cette idée.
Pourquoi toutes ces pensées se bousculaient dans sa tête ? Pourquoi la peur qu’elle ne soit pas là le terrorisait ?

Son si beau papillon … Celui pour lequel il a tenu le coup, marcher pour elle … Est-ce que par hasard … Ses sentiments … ?

Les questions de Nevrabriel s’arrêtèrent puisqu’il vit le lac au loin. Et près de ce lac, un petit point. Une silhouette. Il la reconnaîtrait entre mille.
Elle commençait doucement à partir.
Elle ne le voyait pas ?
Il n’allait pas assez vite malgré ses longues jambes.
Elle allait réellement partir ?
Non … Non !

_Katerina !

Elle se retourna.
Elle l’avait entendu.

Katerina …

Il parvint à sortir de l’ombre. Elle le voyait à présent.

Les quelques mètres qui les séparaient lui semblaient long et sa cheville lui faisait mal, il força tout de même pour avancer un peu plus vite jusqu’à atteindre la hauteur de la demoiselle. Lorsqu’elle fut à portée, il tendit la main pour venir prendre son bras et la tirer contre lui, l’entourant de ses bras comme s’il avait eut peur de ne jamais la revoir.
Il avait eut peur de ne jamais la revoir … Même s’il avait défié Donatien alors qu’il avait clairement besoin d’un médecin, même s’il avait marché de la plage au bunker, se vidant de son sang, la souffrance physique qu’il ressentait n’était rien à l’idée que la demoiselle n’ait plus confiance en lui.
Il ne savait toujours pas se qu’elle pensait mais il voulait simplement l’avoir dans ses bras, contre lui, il ne sentait plus la douleur de sa cheville ou ses points de suture lui tirer le flanc. Il sentait simplement son cœur battre de béatitude en étant prêt d’elle …
C’était un sentiment tellement doux … Katerina avait prit tellement d’importance sans qu’il ne sache vraiment comment ni pourquoi … Même si tout allait mal dans ce maudit bunker, la voir, simplement la voir, était une bénédiction.

Lui qui était si timide dans ses gestes affectifs envers la demoiselle venait de bousculé tout ses codes, comme si cela le rendait un réel amant alors qu’ils faisaient simplement connaissance. Mais la prendre dans ses bras … avait quelque chose de délicieux. Après de très longues secondes à serrer Katerina dans ses bras, sans se détacher d’elle, ne voulant pas lui donner une chance de partir, il lui murmura dans le creux de l’oreille :

_Pardonne mon retard, s'il te plait...

Nevrabriel
Image : Ne pars pas .. [pv : Katerina] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Dim 15 Nov - 0:43
Elle attendait là, comme une idiote, assise au bord de l’eau. A vrai dire elle n’y croyait plus. Elle ne savait même pas ce qu’elle attendait encore. 4 fois de suite. Il s’était lassé, tout simplement.

Les étoiles se moquaient d’elle. Encore un soir qu’elle passait seule. Les jambes repliées contre elle, le visage posé sur ces genoux à contempler la surface ridée du lac. Elle pleurait. C’était stupide. On aurait presque dit un chagrin d’amour. C’était stupide de pleurer pour si peu. Ils ne s’étaient rien promis après tout.

Aujourd’hui, elle n’avait été bonne à rien à l’Institut. Elle s’était montrée très peu professionnelle, elle s’en voulait énormément mais elle pensait à Nevrabriel avec qui elle avait pensé partager quelque chose. C’était une parfaite idiote. Elle sécha finalement ces yeux. Il fallait partir. Il commençait à être tard, et elle voulait se rattraper lors de sa prochaine journée de travail, en plus le vent était froid ce soir. Elle reviendrait peut-être demain. Une dernière fois… Juste au cas où. C’était déjà ce qu’elle s’était dit aujourd’hui, mais une dernière fois… Cela ne pouvait pas lui faire de mal. Elle remit ces vêtements en place, frottant la terre et les feuilles collées à ces vêtements.

Elle commença à rebrousser chemin, vers l’institut Graham lorsqu’une voix l’appréhenda :

_Katerina !


Cette voix… Elle se retourna vivement, cherchant le jeune homme du regard. Son cœur avait raté un battement en entendant sa voix. Elle avait cru à une illusion. Un cri sortit de son imagination. Elle n’avait aucunes maladies qui ne la renvoyait à son passé pourtant… Mais sa silhouette finit par se détacher de l’ombre. Elle manqua de laisser tomber toute dignité et de lui courir dans les bras. Resta finalement immobile, interdite, le détaillant du regard.

Elle avait peur de se précipiter vers une illusion. Il boitait, il avait… une sorte d’atèle rudimentaire ? Était-il blessé ? Était-ce la raison pour laquelle il ne s’était pas montré ces derniers jours ? Il n’était pas une illusion cela dit. Elle en eut la confirmation quand les bras du jeune homme se refermèrent sur elle. Sa chaleur l’enveloppa. Son odeur, le souffle de sa respiration prêt de son oreille. Elle se laissa enivrer, appuyant sa tête contre son torse, glissant à son tour ces mains autour de lui. Elle entendait son cœur battre… Elle ferma les yeux, savourant ce moment.

_Pardonne mon retard, s'il te plait...

Un retard de plusieurs jours… Elle aurait dû être en colère. Se fâcher sur lui. Mais elle s’en fichait. Il était là maintenant. Elle se fichait du nombre de nuits qu’il lui fallait attendre, si cela lui permettait une étreinte. Si elle pouvait se blottir dans ses bras. Elle savait que dire ça la desservait, que cela n’était pas digne de son éducation, mais elle ne pouvait s’en empêcher :

- J’ai cru que tu ne voulais plus me voir. Que j’avais fait quelque chose de mal…


Elle savait qu’elle était souvent décevante. Pas assez. Elle faisait de son mieux pour s’élever. Pour atteindre ce qu’on attendait d’elle qu’elle atteigne. Elle ne savait pas ce que souhaitait Nevrabriel, mais elle voulait y parvenir. Elle ferait de son mieux… Elle éclata finalement en sanglot, soulagée d’être contre lui à présent. Qu’il ne soit pas parti. Elle murmura, entre deux respirations hachées :

–Ne m’abandonne pas.

Elle savait qu’elle devait avoir l’air ridicule. Qu’elle n’était pas supposée pleurer comme ça pour si peu. Mais c’était plus fort qu’elle. Elle avait besoin de se sentir rassurée.
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : Ne pars pas .. [pv : Katerina] Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 15 Nov - 1:37


Ne pars pas ...
_J’ai cru que tu ne voulais plus me voir. Que j’avais fait quelque chose de mal…

La voix de la demoiselle semblait mal assurée mais ses bras se refermant sur lui étaient un soulagement. Elle acceptait sa présence, elle acceptait de le revoir, d’être dans ses bras. Nevrabriel était reconnaissait de cette chaleur. Il se sentait presque léger, loin de sa cheville gonflée ou de son flanc qui le tiraillait de souffrance. Il sentait simplement la présence de Katerina et il n’avait besoin de rien de plus.
Mais son soulagement s’envola lorsque la jeune russe se mit à pleurer.
C’était la première fois qu’il la voyait pleurer, elle qui faisait en sorte d’être de marbre lorsque des émotions négatives la submergeaient. Elle n’arrivait pas à dissimuler sa joie mais savait bien le faire pour sa tristesse, sa colère ou son mécontentement. Il semblait qu’elle pleurait par sa faute. Il se sentait coupable de cette eau sur les joues de la belle.

_Ne m’abandonne pas.

Les larmes … il le savait au fond. Katerina avait si peu de confiance aux autres, cela voulait dire que biens des gens ont du la trahir ou la laisser tomber. Il le savait, il l’avait vécu. Il savait que la confiance était un don complexe à offrir après avoir enchainé les tourments. Mais ces larmes … voulaient dire qu’elle s’était attachée à lui. Elle pleurait parce qu’elle était heureuse qu’il ne l’ait pas laissé toute seule. Nevrabriel aurait du en être heureux, heureux que Katerina tienne un minimum à lui pour pleurer en le voyant. Heureux d’être dans le cœur d’une personne. D’être dans le cœur de Katerina. Mais il n’arrivait pas à s’en réjouir à cause de ces larmes. Il ne supportait pas de savoir qu’elle pleurait par sa faute.

_Jamais …

Nevrabriel se détacha doucement de la demoiselle pour prendre son visage en coupe et plonger son regard dans le sien. Il voulait qu’elle voit toute sa sincérité, qu’elle voit qu’il lui faisait une promesse en la regardant dans les yeux, qu’elle pouvait lire que son âme était sincère et authentique avec elle, que ses yeux étaient éteins depuis la révolution se réveillaient avec elle. Elle avait su se frayer un chemin jusqu’à son cœur. Elle avait su le trouver dans l’obscurité et le ramener à la lumière.

_Katerina … Je te le promets. Je ne t’abandonnerai jamais.

Nevrabriel laissa un temps le silence planer, seuls les sanglots de Katerina se faisaient entendre dans la nuit. Il voulait qu’elle enregistre ses mots et imprime son regard. Il voulait qu’elle se souvienne de cette promesse et qu’elle ne pleure plus de ne pas le voir, car il reviendrait toujours …
Puis, comme un besoin vital, il la reprit dans ses bras. Il n’avait pas envie de la lâcher, comme si le faire allait la faire disparaitre, s’enfuir ou rendre encore plus malheureuse. Mais après avoir trotté pressement, son corps le suppliait de reposer sa cheville. Il serra un peu plus la demoiselle contre lui. Sa chaleur se diffusa dans tout son corps, apaisant un peu ses blessures, mais pour un temps seulement.
Il respirait doucement, espérant que cela le ferait davantage tenir sur ses jambes. Les cheveux de Katerina étaient doux, et sentaient bon. Il pouvait sentir à travers ses couches de vêtements un dos souple et gracile. Il aurait voulait se frayer un chemin entre ses multitudes de tenues pour sentir pleinement la chaleur de Katerina.
Les douleurs finirent par le rattraper mais il attendit que la jeune russe se calme un peu avant de lui murmurer, serrant les dents pour ne pas gémir de douleur :

_Excuse moi, j’ai besoin de m’asseoir.

Le jeune homme se détacha doucement de sa belle en lui prenant la main et l’emmenant vers un arbre. Il boitait assez fortement pour ne pas appuyer sur son pied blessé ni sur Katerina dont il ne voulait pas lâcher la main. Il s’appuya sur l’arbre pour s’asseoir sur le sol avant de s’y adosser avec un soupire de soulagement. Son pied le brulait par tant d’effort et il sentait que son flanc était en feu également. Il passa sa main libre sous son pull pour sentir s’il les avait ouverts par maladresse mais fort heureusement ce n’était pas le cas.
Soulagé, Nevrabriel tendit sa main libre vers Katerina, tout en tenant l’autre, pour qu’elle vienne s’asseoir contre lui. Il ne voulait pas la lâcher, il avait besoin d’elle et de sa chaleur, sa présence. Il la voulait dans ses bras.

Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Lun 16 Nov - 0:47
_Jamais …

C’était une promesse peu réaliste. Jamais… existait-il un jamais ? Elle s’en fichait. S’il le lui disait, peut-être suffisait-il d’y croire ? Son regard bicolore semblait vouloir tenir cette promesse. S’y fier serait-il à nouveau un aveu de faiblesse ? Elle avait toujours eu tord de faire confiance à ce genre de paroles.

_Katerina … Je te le promets. Je ne t’abandonnerai jamais.


Elle pleurait toujours mais la promesse de Nevrabriel résonnait encore dans l’air. Jamais… Deux amants pouvaient ils se promettre de ne jamais s’abandonner ? N’était-ce pas le début des histoires qui finissent mal ? Il n’était pas l’allié de Victor Graham.
Il la renferma entre ces bras, elle ferma ces yeux larmoyants, enfonçant son visage contre le torse du jeune homme. Cela la calma un peu. Elle devait avoir l’air maline avec son visage dévoré par les larmes. Il devait la trouver ridicule de pleurer de la sorte. Katerina savait que c’était des enfantillages. Combien de fois Andrei le lui avait dit ?

_Excuse moi, j’ai besoin de m’asseoir.

Evidemment… elle quitta ses bras un peu précipitamment, gênée de ne pas avoir pensé à son atèle ou son état. Il lui prit tout de même la main, apparemment, il n’était pas fâché sur elle… Il s’assit contre un arbre, avec un soupir. Elle remarqua aussi son mouvement de main vers son flanc, sous ces couches de vêtements. Était-il blessé là aussi ?

Elle était vraiment stupide. A pleurer comme une fontaine alors que lui semblait souffrir le martyr. La jeune russe essuya les larmes qui étaient resté bloquée sur son visage d’un revers de manche. Elle se laissa guider par Nevrabriel, jusqu’à se retrouver blottie contre lui. Elle essaya de ne pas appuyer sur sa potentielle blessure. Elle était bien là. Tout contre lui.

- Que t’est-il arrivé ?
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 16 Nov - 12:44


Ne pars pas ...
Nevrabriel refermait sur la demoiselle qui accéda à sa requête, venant se loger dans ses bras. Tout allait bien maintenant. Elle était là, tout contre lui. Elle allait bien. Elle ne lui en voulait pas. Il se sentait si léger à présent, tellement serein, tellement bien qu’il aurait pu s’endormir ainsi. Sa peau était encore plus pâle que d’habitude et ses cernes certainement flagrantes mais il espérait que la nuit avait pitié de lui et arrangeait son apparence.

_ Que t’est-il arrivé ?

Les yeux de Nevrabriel s’ouvrir doucement, lui qui les avait fermé pour apprécier tendrement la présence de la demoiselle à ses cotés.
Il ne savait pas comment lui expliquer. Il ne voulait pas non plus lui raconter toute l’histoire, bien que cela éclairait le fait qu’il ne soit pas venu avant vu qu’il devait se rétablir qu’un choc hémorragique. Il ne voulait pas lui raconter qu’il était sur les falaises, c’était totalement idiot d’avoir fait ça, qu’il avait marché, le corps en sang, de la plage jusqu’au bunker, ça aussi c’était idiot, et une fois là-bas, que Donatien a été … une ordure. Le seul bien de cette journée a été le sourire de Lucy lorsqu’ils ont cueillis des pommes. Le reste, était une très mauvaise journée. A présent il songeait à partir pour vivre en solitaire dans un coin de l’île. Il pouvait le faire, il savait se débrouiller seul à présent … hormis lorsqu’il tombait d’une falaise.
Nevrabriel respira doucement en appréciant le parfum de la demoiselle à ses cotés, sa joue posée sur sa tête. Avec une audace qu’il ne se connu pas, il alla chercher une des mains de Katerina pour entrelacer ses doigts. C’était un geste étrange, nouveau, mais tellement réconfortant. Ce simple geste semblait remplir son cœur de quelque chose de singulier mais très agréable. Les mains e Katerina étaient bien plus petites que les siennes, il pouvait les couver et les réchauffer.

_J’ai glissé sur des rochers.

Et je n’ai pensé qu’à toi …

Les pensées de Nevrabriel ne traversèrent pas ses lèvres. Il ne voulait pas d’ambigüité … bien qu’il était forcé de constater que pour sa part, il en ressentait une à présent. Il avait souffert pour venir jusqu’ici. Maintenant qu’il se sentait plus serein, son cerveau semblait s’être mis en marche. Pourquoi diable s’était-il trainé jusque là ? Pourquoi est-ce qu’il l’avait directement prise dans ses bras ? Pourquoi est-ce qu’il ressentait un besoin presque vital de la voir ? Pourquoi est-ce qu’elle était la première personne à qui il pensait à son réveille ?

_Ne t’inquiète pas de ça, on m’a dis que je serais sur pied dans deux semaines.

Si et seulement si il ne faisait pas le mariole, ce qui n’était pas le cas actuellement. Au moins son flanc semblait ne pas en souffrir, Donatien avait bien travaillé à ce sujet.

_Ce qui m’importe c’est de savoir que tu vas bien. Tu n’as pas trop froid ?

Un pied foulé ce n’était rien, des points de sutures, ce n’était pas grave. Ses douleurs ne valaient rien en comparaison de la maladie de la jeune femme. Il guérirait, mais elle, il ne fallait pas prendre de risque.

Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mar 17 Nov - 14:58
Nevrabriel et elle était enlacer l’un contre l’autre. La main du jeune homme rejoignit celle de la russe.

J’ai glissé sur des rochers.

Il avait l’air mal en point. Plus pâle encore que la jeune russe. Elle pensa finalement que s’il n’était jamais revenu… S’il avait glissé un peu trop fort, alors peut-être qu’elle aurait pensé qu’il l’abandonnait alors que ce n’était pas le cas. Elle ne savait pas comment on pouvait contrer ce genre de choses. Comment on pouvait voir l’invisible, savoir ce qu’on ne pouvait connaitre. Elle pouvait juste espérer que jamais plus il ne se blesse. Et que jamais les choses ne deviennent trop graves pour être sauvée.

_Ne t’inquiète pas de ça, on m’a dis que je serais sur pied dans deux semaines.

Elle ne lui fit pas remarquer que les personnes qui lui avaient dit ça comptait probablement sur lui pour ne pas faire de longues marches comme celle-ci… Il était fou d’être venu finalement, car en venant, il risquait d’aggraver sa foulure. Elle était bien contente qu’il l’ai fait cependant. Elle était bien dans ces bras. Elle se sentait soulagée de le savoir prêt d’elle. Soulager qu’il ne l’ai pas abandonné finalement.

_Ce qui m’importe c’est de savoir que tu vas bien. Tu n’as pas trop froid ?

Elle secoua la tête à la négative. Son arrivée rendait tout moins froid. La chaleur de ces bras, son regard bienveillant dans lequel elle avait l’impression de compter, ces paroles inquiète à son égard.  

– Non ça va… C’était imprudent de ta part de venir me voir dans cet état mais… Merci. Merci de l’avoir fait.

Elle ferma les yeux, savourant sa présence, la douceur de cette étreinte.
Katerina Soukhovo-Kobylin
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 17 Nov - 15:23


Ne pars pas ...
_Non ça va… C’était imprudent de ta part de venir me voir dans cet état mais… Merci. Merci de l’avoir fait.

Totalement imprudent … mais lui aussi été heureux de l’avoir fais.
Il se mit à caresser doucement les cheveux de la demoiselle de sa main libre.
Il était bien, là … le calme du lac, le doux chant des feuilles lorsque la brise passait. Le tronc les abritait de cette fameuse brise fraiche. La voute céleste semblait leur sourire, comme à chaque fois qu’ils étaient là, tels des spectateurs charmés.

Leur silence était agréable que Nevrabriel ne voulait pas l’arrêter, mais il avait pensé à quelque chose après cette série d’émotions. Il connaissait mieux Katerina à présent mais elle semblait toujours un peu fermé, il voulait la connaitre, réellement.

_Katerina …

Il la laissa un peu dans ce silence, encore un petit instant, le temps d’assimiler le fait qu’il voulait lui parler, puis, doucement, aussi calmement que ce moment, il exprima :

_Je sais que tu es réservée sur tes sentiments mais tu as le droit de pleurer ou de rire aux éclats. De te mettre en colère ou de dire quand tu n’aimes pas quelque chose ou que tu ne le comprends pas. Tu peux te laisser aller avec moi. Je ne te jugerais pas, je ne dirais même rien si tu préfères. Si au quotidien tu ne dois rien laisser paraitre, tu peux le faire avec moi, je sers également à ça.

Ils avaient du mal à définir le rôle d’amant, mais si elle ne pouvait avoir confiance qu’en ce type de personnes, alors, elle pouvait se livrer. Si elle avait confiance alors elle pouvait montrer qui elle était vraiment, lui exprimer ses sentiments, lui parler de manière sincère. Si elle devait être aussi froide que Graham au quotidien, ici, près de ce lac, dans les bras de Nevrabriel, elle pouvait tout lâcher. Elle pouvait tout dire, tout exprimer, vider son sac, alléger son cœur, montrer son vraie visage.

_Si tu montres aux autres seulement une face noir et blanc, j’aimerais beaucoup voir toute les couleurs qui habitent ton cœur. J’aimerai voir autant tes forces que tes faiblesses, autant tes qualités que tes défauts. Ecouter ta voix autant qu’écouter ton cœur. Je ne l’ai pas vu souvent, mais j’apprécie qui tu es au fond de toi et j’aimerais bien te voir un peu plus.

Nevrabriel lui laissa le temps de digérer les informations qu’il venait de lui transmettre, il lui sourit, appréciant la proximité de leur visage.

_C’est une demande, pas une obligation. Je ne te forcerai jamais à faire quoique ce soit.

Juste un souhait. Il l’avait vu pleurer. Ça lui avait fait autant de mal que de bien. Il avait vu une autre Katerina ce soir. Il avait apprécié cette femme. Une femme qui lui avouait une crainte, lui avouait, à travers ses pleurs, qu’elle tenait à lui, quelque part. Il en voulait encore. Il voulant l’entendre se plaindre, exprimer son mécontentement autrement qu’en se renfermant. Il voulait la voir être fier d’avoir raison et honteuse lorsqu’elle avait tord. Il voulait découvrir toute la palette de couleur que possédait son cœur, l’aider à les comprendre et les exprimer. Il voulait découvrir la vraie Katerina, celle qu’il entrevoyait partiellement dans ces grands yeux remplis de mystère.


Nevrabriel
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Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mar 17 Nov - 18:37
C’était apaisant. La main de Nevrabriel caressant ces cheveux. Si elle fermait les yeux, la jeune russe aurait pu s’endormir tout contre lui. Leurs silences étaient devenus l’une des plus douces mélodies qu’elle ait connues. Protégée dans ces bras, loin des drames. Loin de la nuit et pourtant plongé dedans. Il la tira avec douceur de cette agréable léthargie :

_Katerina …


Elle l’écouta, attentivement :

_Je sais que tu es réservée sur tes sentiments mais tu as le droit de pleurer ou de rire aux éclats. De te mettre en colère ou de dire quand tu n’aimes pas quelque chose ou que tu ne le comprends pas. Tu peux te laisser aller avec moi. Je ne te jugerais pas, je ne dirais même rien si tu préfères. Si au quotidien tu ne dois rien laisser paraitre, tu peux le faire avec moi, je sers également à ça.


Se laisser aller… Se jeter dans le vide. Elle s’en pensait incapable. Etait-ce là le rôle d’un amant ? Les mêmes pulsions… Pleurer et rire, elle pouvait le faire. Cela lui était déjà arrivé, cela lui arriverait encore. La colère… elle en avait peur. Si elle se mettait en colère. Vraiment en colère. Elle avait peur de s’auto-détruire. Quant à ce qu’elle ne comprenait pas… Il disait qu’il ne la jugerait pas mais les choses qu’elles ne comprenaient pas étaient tellement nombreuses… Et c’était tellement stupide. Tout le monde semblait savoir ce qu’elle ignorait.

_Si tu montres aux autres seulement une face noir et blanc, j’aimerais beaucoup voir toute les couleurs qui habitent ton cœur. J’aimerai voir autant tes forces que tes faiblesses, autant tes qualités que tes défauts. Ecouter ta voix autant qu’écouter ton cœur. Je ne l’ai pas vu souvent, mais j’apprécie qui tu es au fond de toi et j’aimerais bien le voir plus souvent.


Mais son cœur pouvait-il parler ? Et pouvait-elle accéder à sa requête ? Andrei n’aurait pas supporter de voir ces débordements de caractères. Il avait rogné tout ce qu’il avait pu. Et lorsqu’elle avait le malheur de pleurer encore après cela… il avait su se montrer sévère et inflexible, violent quand il le fallait. Victor Graham n’appréciait pas plus que l’on s’épanche en sentiments. Sans être sanguin, il était tout aussi capable d’une froideur à l’égard de ceux qui n’était pas capable de se tenir. Katerina avait si peur de le perdre lui aussi qu’elle était prête à tout pour retenir ce qui devait rester à l’intérieur.

_C’est une demande, pas une obligation. Je ne te forcerai jamais à faire quoique ce soit.

Pouvait-elle ouvrir son cœur après l’avoir fermé à double tour ? Et qu’y trouverait-on encore ? Et s’il n’y avait plus qu’un désert aride ? Et si tout avait été absorbé… Est-ce qu’il l’apprécierait autant s’il savait qu’elle ne connaissait rien de ces couleurs dont il parlait ?

- Je… J’ai toujours vécu ainsi… Et si je n’avais aucune de ces couleurs en moi ? Et si ma palette à moi n’était que noire et blanche ?

Elle avait peur qu’il ne se fâche. Qu’il lui ai dit qu’il ne la forcerait pas, qu’il ne la jugerait pas mais qu’il parte quand-même. Qui voudrait rester auprès de quelqu’un qui n’avait plus de couleurs ?
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : Ne pars pas .. [pv : Katerina] Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 17 Nov - 18:59


Ne pars pas ...
_Je… J’ai toujours vécu ainsi… Et si je n’avais aucune de ces couleurs en moi ? Et si ma palette à moi n’était que noire et blanche ?

Elle ne lui disait pas non, même si elle ne disait pas oui. Mais cette simple phrase révélait beaucoup de chose. Il semblerait que les riches héritiers étaient toujours des personnes qui devaient se montrer glaciale. Astrid était comme cela aussi, bien qu’elle ait pu se laisser aller avec lui. Mais cela semblait plus profond, comme si l’interdiction était encrée en Katerina, comme si ce n’était pas que les autres qui lui interdisaient les sentiments mais bien elle-même.
La peur.
Il comprenait.
La confiance, bafouée.
Il comprenait.
Il comprenait tout cela, mais tous les mots du monde ne pourraient le lui exprimer. Les personnes comme Katerina avaient besoin d’actes et non de promesses. Sa seule présence ici après une chute pareille aurait pu être une preuve, mais s’il lui en fallait plus, il trouverait le moyen de lui en donner plus.

_Non … Je t’ai vu sourire, je t’ai vu pleurer, c’est une preuve qu’il y a un arc-en-ciel en toi. Mais il t’appartient de le montrer, de me partager ce qui te pèse, te trouble ou t’interroge. C’est comme … une mélodie … Trouver les bonnes notes, les décrypter et les partager. Et pourtant les notes d’un piano ne sont pas les même qu’un violon. Ils sont différents mais ont chacun leur propre palette de notes, de couleurs.

Si les couleurs ne parlaient pas à Katerina, peut-être que la musique si ? En tout cas, cela parlait plus au jeune homme. La musique, ça lui parlait beaucoup plus même.

_Si tu ne connais pas ta propre partition, peut-être pourrais-je d’aider à la composer ?


Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mer 18 Nov - 22:25
Non … Je t’ai vu sourire, je t’ai vu pleurer, c’est une preuve qu’il y a un arc-en-ciel en toi. Mais il t’appartient de le montrer, de me partager ce qui te pèse, te trouble ou t’interroge. C’est comme … une mélodie … Trouver les bonnes notes, les décrypter et les partager. Et pourtant les notes d’un piano ne sont pas les même qu’un violon. Ils sont différents mais ont chacun leur propre palette de notes, de couleurs.

Pleurer… Sourire… Se laisser happer par ces sentiments, n’était-ce pas plutôt de l’ordre des fausses notes ? C’était étrange… Victor Graham ne l’aurait jamais encouragé à partager ce genre de chose. Elle se sentait un peu perdue. Tiraillé entre cette partie faible d’elle qui aspirait à se libérer de ces émotions, et celle forte qui préférait passer au-dessus de tout, guidé par les enseignements de son mentor. Celle qui suivait ce qu’on lui avait toujours indiqué comme étant la bonne direction.

_Si tu ne connais pas ta propre partition, peut-être pourrais-je d’aider à la composer


Et si elle acceptait ? Et si elle le laissait ouvrir sa coque fragile ? Et si au moins avec lui, elle se laissait aller à la fragilité ? Victor Graham lui en voudrait-elle si elle laissait quelqu’un toucher à ses faiblesses ? Pas aujourd’hui, mais peut-être demain ?

– Si tu penses cela possible alors… oui.  

C’était un oui timide. Elle voulait croire en sa sincérité. Et si c’était lui qui avait tort, et si c’était lui qui se trompait, peut-être qu’elle pourrait l’aider à comprendre ?
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : Ne pars pas .. [pv : Katerina] Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 19 Nov - 0:23


Ne pars pas ...
_Si tu penses cela possible alors… oui.  

Oui.

C’était suffisant.

Il sourit avant que son regard se mette à détailler la demoiselle. Tout allait si bien. Sa chaleur. Sa présence. Son visage. Les yeux du jeune homme descendirent doucement vers les lèvres de la demoiselle. Elles étaient rosées par le froid, elles semblaient délicatesses et accueillantes, d’une forme harmonieuse.

Il avait envie de l’embrasser…

Son cœur se mit à battre violemment dans sa poitrine. Grand Dieu … Il avait réellement envie de l’embrasser ? Il avait réellement envie de … Il était amoureux ?!
Nevrabriel était persuadé que c’était autre chose puisque c’était différent d’Astrid. Mais en y repensant, l’amour qu’il avait porté pour Astrid était différent de celui d’Anna. Chaque amour était différent parce que c’était des femmes différentes. Il aurait du le comprendre plus tôt. Maintenant il était trop tard. Le jeune homme voulu se maudire de ne pas l’avoir vu venir.
En fait si, il l’avait vu venir. Il l’avait senti avant sa chute, lorsqu’ils avaient dansé. Il avait senti quelque chose naitre en lui, un sentiment très puissant qui recouvrait tout son être. Il avait senti que son cœur se balançait vers quelque chose d’incontrôlable. Il ne voulait juste pas le voir. Il ne voulait pas croire qu’il puisse tomber de nouveau amoureux, pas après son denier échec. Il ne voulait pas croire qu’une personne puisse combler le vide laissé par Astrid.
Mais il devait l’admettre. Malgré ses défauts et sa drôle philosophie sociale, Katerina avait totalement charmé le jeune homme, elle l’avait prit dans sa toile, elle avait son cœur et pouvait en faire ce qu’elle voulait. Tout ce qu’elle voulait…

_Katerina …

Ses yeux varions fixai ces lèvres tentatrice. Son cœur battait de manière irrégulière. Il suffisait de se pencher, c’était si simple pourtant … simple, tentant et effrayant à la fois.
Sans s’en rendre compte, son pouce qui caressait les cheveux de la demoiselle vint doucement caresser l’objet de sa convoitise. Les lèvres de Katerina était douce, chaude, son souffre avait transpercé sa peau, réveillant toute ses cellules.
Tout contre lui, entendait-elle son cœur accélérer ?
Il espérait que non.

_Je …

J’ai envie de t’embrasser …

_Je crois que …

Je crois que je suis amoureux …

_Je vais avoir du mal à revenir pendant un moment. Je me reposerai et on se retrouvera dans quatre nuits, cela te convient ?



Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Ven 20 Nov - 16:03
Cela semblait suffire…. Katerina ne savait pas si c’était la bonne décision. Mais elle avait besoin de croire que oui. Elle doutait que Victor Graham ne laisse passer une nouvelle erreur de sa part concernant son entourage.

_Katerina …


Le pouce du jeune homme caressa doucement les lèvres de Katerina. Elle tourna son regard vers lui, surprise. Devait-elle vraiment se sentir surprise ? S’ils étaient amants, ce n’était pas un geste si étonnant non ? A moins qu’elle ne soit surprise de sentir son cœur battre plus fort.

_Je …


Il ? Elle se perdait dans son regard vairon qui semblait, malgré l’obscurité, nimbé de lumière. Katerina se demandait d’où venait toutes cette lumière…

_Je crois que …

Elle attendait la suite, patiente.

_Je vais avoir du mal à revenir pendant un moment. Je me reposerai et on se retrouvera dans quatre nuits, cela te convient ?

Elle hocha la tête. Un léger sourire aux lèvres. Elle qui pensait avoir perdu la présence nocturne du jeune homme pour toujours se voyait recevoir un rendez-vous. Le revirement de cette soirée lui faisait du bien. Cela lui enlevait un poids qui avait pesé bien plus lourd sur elle qu’elle ne l’avait pensé.

– Si dans 4 nuits tu n’es pas remis, je t’attendrai.

Elle l’attendrait oui. Puisqu’il lui avait promis de toujours être là. Puisqu’il lui avait promis et qu’il était venu, elle l’attendrait.
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : Ne pars pas .. [pv : Katerina] Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
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