contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

no dcs here
job
163 membres

0 pts

7 membres

0 pts

162 membres

35 pts

58 membres

0 pts

AraatanForum RPG Mono no Aware
Timeline : Printemps 2021
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Lucy VincentÉlectron libre
Dim 15 Nov - 1:52
Petit warning concernant ce rp (et en particulier cette réponse), il peut potentiellement choquer les plus sensibles. Pour ceux qui lisent, bonne lecture !


img_rp
Rien ne s’oppose à la nuit




La jeune fille est silencieuse, debout dans sa chambre. Cette nuit il n’y aura pas de visite à la cuisine, cette nuit il n’y aurait plus rien. Le cœur lourd, mais décidé.
Elle empile quelques livres et y dépose un mot. Le temps avance et les gestes sont lourds, elle a fait le lit, le sien, une dernière fois. Elle regarde ses pieds chaussés de blanc, ou cet homme qu’elle voyait comme son père avait pu trouver des souliers blancs pour elle ? Ils pourront servir à quelqu’un d’autre. Elle se dit qu’il ne faut pas oublier de les retirer.

Au fond, elle sait que c’est égoïste, le silence s’est réveillé dans sa tête, il est assourdissant. Après il sera trop tard pour l’écouter, après il n’y aura pas de retour en arrière.

Elle espère qu’il comprendra pourquoi elle a fait cela, elle espérait qu’il pourrait lui pardonner, qu’il pourrait voir plus loin, oui c’était nécessaire, voir plus loin, bien plus loin. Dans une lettre elle a posé un souhait le concernant. La chambre est en ordre, tout est à sa place sauf elle. Elle finit par déposer les lettres manquantes. Elles ont été composé un autre jour, certaines choses prennent du temps.

Elle s’enveloppe dans un châle blanc, avant de sortir.  Elle contourne sa maison pour atteindre ce qu’elle recherche. Devant le grillage, elle tâtonne dans la pénombre avant de trouver, une brèche. Elle se faufile, un petit morceau de châle s’y coince et se déchire. Il reste accroché lamentablement au métal, quelques cheveux se coincent aussi. Elle soupire Beryl avait arrangé sa coupe de cheveux à peine quelques jours auparavant, elle coupe un petit peu pour se décoincer. Puis se redresse de l’autre côté, derrière elle, elle a semé un bout de tissu blanc et quelques cheveux, elle hausse les épaules, rien de cela ne lui sera nécessaire à présent. Elle regarde ses pieds, elle a oublié de laisser ses chaussures heureusement il n’est pas trop tard.

Une jeune femme observe l’océan qui s’écrase sur la falaise et la lune l’observe. La tempête qui se dessinait sur la falaise alors que la nuit n’était que calme. Si on l’avait vue on aurait su. Elle n’était pas belle, ni jolie à cet instant. Son existence était de l’art et l’art n’était pas fait pour paraître beau, il était là pour vous faire ressentir quelque chose. Et rien n’est plus expressif que les secondes qui s’écoulent pour former la dernière minute avant la fin.






Le jour se lève paresseusement inconscient de ce que la nuit a vécu. Sur le bord d’une falaise des petites chaussures blanches et un morceau de verre brisé. Prisonnier d’un grillage un morceau de tissu et quelques cheveux immaculés. Des traces de pas qui font face à la mer, plus bas un châle sans propriétaire, le rouge d’une fin le tache et lui... il reste pris entre les rochers. Le seul qui sait comment il y est arrivé. Plus jamais il ne protégerait des frêles épaules blanches et il pleurait son abandon accroché à la pierre témoin muet.

Dans une chambre qui n’appartient plus à personne une pile de livres, ceux qu’elle lisait a une petite fille curieuse, sur le dessus un mot, merci. Puis une recette de compote, maigre héritage. Sur le lit quatre lettres, il en manque une pour le garçon de la cage. Elle espérait qu’il la comprenne sans mots, qu’il bâtirait la réponse avec les morceaux de silence et les fragments de rêves qu’ils avaient partagé.

Ce soir lors de la réunion de famille, sa chaise resterait vide.


Nevrabriel:

Béatrice:

Béryl:

Elizabeth:

Donatien:

Important :

Lucy Vincent
Image : Rien ne s’oppose à la nuit (pv La famille)  +18 sujet sensible  C7779210Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum