Dis-moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es [ft. Eizenija]Espoir :: En dehors des tensions :: RP Espoir
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Sam 13 Fév - 11:33 
Dis-moi qui tu te tapes, je te dirais qui tu es✎ ft. la michto
Vincent flânait près des champs. Il était supposé surveiller les patients qui y travaillaient, mais il laissait la tâche à ses collègues : lui, il se contentait de rester assis sur une souche, le cul dans la neige mais la dignité intacte, fumant une de ses « cigarettes mystères » comme il aimait les appeler (mais l’odeur renseignait vite les travailleurs du contenu de ces dernières). Bobby était assis à côté de lui, il montait la garde et son expression renfrognée suffisait à faire fuir les patients les plus craintifs (mais la plupart des patients connaissait à la fois la gentillesse du chien, et le je-m’en-foutiste du milicien).
Le soleil commençait déjà sa descente. Vincent avait hâte que la nuit tombe, il avait une vente de prévue à la frontière, et comme c’était un client fidèle, il s’en roulerait probablement une avec lui. Peut-être devrait-il organiser une rave party un de ces quatre. Pas sûr que Graham soit d’accord, cela dit. Ce mec lui foutait les jetons, même si Vincent aimait bien ce style de « monsieur autoritaire » (vieux jeu, certes, mais sexy). Le milicien était CERTAIN que le géant avait été un gros fêtard dans sa jeunesse. Cela le faisait vraiment rire de s’imaginer le barbu en train de se prendre une grosse cuite avec ses potes aristos.
Bobby s’agita et dressa les oreilles, aboyant de manière étouffée. Vincent connaissait cet aboiement : c’était le « fais gaffe, quelqu’un arrive ». Vincent jura, craignant qu’il ne s’agisse d’Amalia (elle, pour le coup, lui foutait VRAIMENT les jetons, même si cela avait aussi quelque chose de torride quand même). Il écrasa sa cigarette dans la neige et fit de grands gestes pour chasser la fumée et l’odeur, sans grands succès, ponctuant son agitation de grands « merde » et « putain merde ». Il se retourna alors pour accueillir l’arrivante, l’air le plus décontracté et charmeur possible, mais au lieu de croiser l’air sévère de la cheffe Reano, il croisa celui beaucoup plus bleu de l’infirmière Vitols. C’était ça son nom, non ? Vincent ne lui avait jamais parlé, même s’il a-do-rait son style. Bon, elle n’avait plus les cheveux bleus depuis quelques temps (ou alors Vincent était défoncé quand il l'avait vue avec les cheveux bleus, ce qui serait relativement décevant), mais elle avait toujours des fringues très classes, surtout ces bas résilles qu’il lui avait vu une fois…Miam !
-Ah, ce n’est que toi ! la salua-t-il avec un rire. J’ai cru que c’était l’autre là, Reano.
Il gloussa, récupéra sa « cigarette mystère », et tant bien que mal la ralluma malgré son extrémité désormais humide. Il prit une taffe, puis reporta son attention vers Vitols.
-On s’est jamais parlé j’crois. C’est toi qui te tape Graham, non ? lui demanda-t-il avec sa franchise absolument sans-gêne.
Vincent ne prenait jamais de pincettes. C’était bien plus drôle de voir les gens se décomposer.
Le soleil commençait déjà sa descente. Vincent avait hâte que la nuit tombe, il avait une vente de prévue à la frontière, et comme c’était un client fidèle, il s’en roulerait probablement une avec lui. Peut-être devrait-il organiser une rave party un de ces quatre. Pas sûr que Graham soit d’accord, cela dit. Ce mec lui foutait les jetons, même si Vincent aimait bien ce style de « monsieur autoritaire » (vieux jeu, certes, mais sexy). Le milicien était CERTAIN que le géant avait été un gros fêtard dans sa jeunesse. Cela le faisait vraiment rire de s’imaginer le barbu en train de se prendre une grosse cuite avec ses potes aristos.
Bobby s’agita et dressa les oreilles, aboyant de manière étouffée. Vincent connaissait cet aboiement : c’était le « fais gaffe, quelqu’un arrive ». Vincent jura, craignant qu’il ne s’agisse d’Amalia (elle, pour le coup, lui foutait VRAIMENT les jetons, même si cela avait aussi quelque chose de torride quand même). Il écrasa sa cigarette dans la neige et fit de grands gestes pour chasser la fumée et l’odeur, sans grands succès, ponctuant son agitation de grands « merde » et « putain merde ». Il se retourna alors pour accueillir l’arrivante, l’air le plus décontracté et charmeur possible, mais au lieu de croiser l’air sévère de la cheffe Reano, il croisa celui beaucoup plus bleu de l’infirmière Vitols. C’était ça son nom, non ? Vincent ne lui avait jamais parlé, même s’il a-do-rait son style. Bon, elle n’avait plus les cheveux bleus depuis quelques temps (ou alors Vincent était défoncé quand il l'avait vue avec les cheveux bleus, ce qui serait relativement décevant), mais elle avait toujours des fringues très classes, surtout ces bas résilles qu’il lui avait vu une fois…Miam !
-Ah, ce n’est que toi ! la salua-t-il avec un rire. J’ai cru que c’était l’autre là, Reano.
Il gloussa, récupéra sa « cigarette mystère », et tant bien que mal la ralluma malgré son extrémité désormais humide. Il prit une taffe, puis reporta son attention vers Vitols.
-On s’est jamais parlé j’crois. C’est toi qui te tape Graham, non ? lui demanda-t-il avec sa franchise absolument sans-gêne.
Vincent ne prenait jamais de pincettes. C’était bien plus drôle de voir les gens se décomposer.
Image : 
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Eizenija VitolsInfirmière
Dim 14 Fév - 17:53Dis moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es Avec Vincent VERSEAU-13 févrierParfois, le Verseau donne l’impression d’être très contradictoire. Ce n’est pas une impression. C’est juste qu’il est ouvert à tout.
Je l'embrasse, je ne l'embrasse pas, je l'embrasse, je ne l'embrasse pas...
J'égrène les gros pétales d'une pâquerette, aussi niaise qu'une héroïne d'une comédie romantique. J'ai retourné le problème dans tous les sens, m'étant moi-même mise à l'envers sur mon lit pour essayer de découvrir ma chambre, et donc le problème, sous un autre angle. Cette technique marche dans Nouveaux Héros, mais est inefficace dans la vraie vie. j'en suis réduite à remettre mon destin entre les pétales d'une des rares fleurs. La serre, de toute façon, même si Victor le cache, est mon idée ; je considère alors qu'elle et ses plantes m'appartiennent.
Il me reste encore plein de pétales pour dénuder la plante et savoir alors si je dois ou non rouler le patin du siècle à Géryl. D'un côté, j'en meurs d'envie, et visiblement lui aussi. Si j'observe notre relation avec du recul, et on est déjà comme un couple, les avantages en moins. Et bien sûr que je serai heureuse avec lui, on serait exactement comme aujourd'hui avec un supplément nudité. Mais d'un autre côté ... Je me connais, je détruis mes relations. J'ai brisé la dignité de Magnuss et le cœur d'Angie. Et être avec Géryl, ça demanderait une relation exclusive. Pourtant, moi je ne sais être amie avec Victor que par le sexe - qui est, ma foi, une activité que Victor maîtrise à la perfection. Je n'ai pas envie de perdre l'amitié, ou du moins ce qui y ressemble, de Victor.
Passant devant la serre, je m'arrête pour m'observer dans le carreau et me recoiffer. Mes pauvres pointes sont abîmées. Je les tresse pour donner l'illusion mais sans mon trait de liner, je suis bien moins séduisante. J'ai la peau sèche sans ma crème hydratante, quelle plaie.
Au moins, je n'ai rien perdu en style. Ma doudoune bleue est indémodable, et mes résilles sur mes collants sont toujours aussi bien portés.
J'erre dans la neige avec mes grosses Docs, après une longue nuit de garde auprès des mioches. J'en peux plus de les entendre pleurer leur mère. Et ça tousse pour un rien, ça chiale pour que dalle. Y'a bien les petites Kheidra qui en valent la peine. Elles sont restées près de moi cette nuit, c'était assez marrant. Elles m'ont bien aidées en plus. Et non ce n'est pas de l'exploitation d'enfants.
Un milicien squatte déjà la frontière, et clairement, il fait tout sauf son travail. Mais qui suis-je pour le juger là-dessus ?
De loin, je vois de la fumée s'échapper de sa bouche, et ce n'est clairement pas de la buée.
Intéressée, je m'approche. M'entendant arriver, il cache tout derrière son dos et me montre un regard coupable avant de se rassurer.
-Ah, ce n’est que toi !
Que moi ? Non mais il croit qu'il est qui lui ? La Reine d'Angleterre ?
- J’ai cru que c’était l’autre là, Reano.
Je ris un peu. J'avoue, c'est drôle.
Je m'assieds à côté de lui en jetant ma pâquerette mollement dans la neige. Je ne lui ai jamais parlé, à cet abruti, mais j'ai toujours apprécié son style vestimentaire. Son intervention au mariage des deux mourants était divertissante, je reconnais.
Il rallume difficilement son joint. L'odeur est prégnante.
-On s’est jamais parlé j’crois. C’est toi qui te tape Graham, non ?
Je ris encore. Donc pour l'instant je ne suis que moi et je me tape Victor, ce n'est pas très valorisant.
Ce n'est pas surprenant qu'avec un style aussi nonchalant, le gars soit autant décomplexé. Je sais que ma franchise peut énerver les autres, alors c'est assez amusant de rencontrer un jumeau de personnalité.
- Et c'est toi qui te tape tout l'Institut ?, je lui réponds sur le même ton.
Il me semble qu'il y avait eu un ragot à ce sujet, comme quoi Ange avait de la compétition. Mais les standards de ce gars doivent être bien différents de ceux d'Ange. J'imagine que ce dernier prend ses dames dans de beaux draps, alors que mon interlocuteur doit les prendre comme elles viennent.
Très intéressée par ce qu'il fume, je fouille dans mes poches pour en sortir un préservatif. Ils se font rares sur l'île - je le sais, je les ais tous volé -, alors je me dis que pour un mec comme lui, ça pourrait faire une bonne monnaie d'échange.
- Contre 100 grammes d'herbe, je lui négocie en lui tendant la capote.
Pire qu'au lycée ici.
:copyright: 2981 12289 0
Je l'embrasse, je ne l'embrasse pas, je l'embrasse, je ne l'embrasse pas...
J'égrène les gros pétales d'une pâquerette, aussi niaise qu'une héroïne d'une comédie romantique. J'ai retourné le problème dans tous les sens, m'étant moi-même mise à l'envers sur mon lit pour essayer de découvrir ma chambre, et donc le problème, sous un autre angle. Cette technique marche dans Nouveaux Héros, mais est inefficace dans la vraie vie. j'en suis réduite à remettre mon destin entre les pétales d'une des rares fleurs. La serre, de toute façon, même si Victor le cache, est mon idée ; je considère alors qu'elle et ses plantes m'appartiennent.
Il me reste encore plein de pétales pour dénuder la plante et savoir alors si je dois ou non rouler le patin du siècle à Géryl. D'un côté, j'en meurs d'envie, et visiblement lui aussi. Si j'observe notre relation avec du recul, et on est déjà comme un couple, les avantages en moins. Et bien sûr que je serai heureuse avec lui, on serait exactement comme aujourd'hui avec un supplément nudité. Mais d'un autre côté ... Je me connais, je détruis mes relations. J'ai brisé la dignité de Magnuss et le cœur d'Angie. Et être avec Géryl, ça demanderait une relation exclusive. Pourtant, moi je ne sais être amie avec Victor que par le sexe - qui est, ma foi, une activité que Victor maîtrise à la perfection. Je n'ai pas envie de perdre l'amitié, ou du moins ce qui y ressemble, de Victor.
Passant devant la serre, je m'arrête pour m'observer dans le carreau et me recoiffer. Mes pauvres pointes sont abîmées. Je les tresse pour donner l'illusion mais sans mon trait de liner, je suis bien moins séduisante. J'ai la peau sèche sans ma crème hydratante, quelle plaie.
Au moins, je n'ai rien perdu en style. Ma doudoune bleue est indémodable, et mes résilles sur mes collants sont toujours aussi bien portés.
J'erre dans la neige avec mes grosses Docs, après une longue nuit de garde auprès des mioches. J'en peux plus de les entendre pleurer leur mère. Et ça tousse pour un rien, ça chiale pour que dalle. Y'a bien les petites Kheidra qui en valent la peine. Elles sont restées près de moi cette nuit, c'était assez marrant. Elles m'ont bien aidées en plus. Et non ce n'est pas de l'exploitation d'enfants.
Un milicien squatte déjà la frontière, et clairement, il fait tout sauf son travail. Mais qui suis-je pour le juger là-dessus ?
De loin, je vois de la fumée s'échapper de sa bouche, et ce n'est clairement pas de la buée.
Intéressée, je m'approche. M'entendant arriver, il cache tout derrière son dos et me montre un regard coupable avant de se rassurer.
-Ah, ce n’est que toi !
Que moi ? Non mais il croit qu'il est qui lui ? La Reine d'Angleterre ?
- J’ai cru que c’était l’autre là, Reano.
Je ris un peu. J'avoue, c'est drôle.
Je m'assieds à côté de lui en jetant ma pâquerette mollement dans la neige. Je ne lui ai jamais parlé, à cet abruti, mais j'ai toujours apprécié son style vestimentaire. Son intervention au mariage des deux mourants était divertissante, je reconnais.
Il rallume difficilement son joint. L'odeur est prégnante.
-On s’est jamais parlé j’crois. C’est toi qui te tape Graham, non ?
Je ris encore. Donc pour l'instant je ne suis que moi et je me tape Victor, ce n'est pas très valorisant.
Ce n'est pas surprenant qu'avec un style aussi nonchalant, le gars soit autant décomplexé. Je sais que ma franchise peut énerver les autres, alors c'est assez amusant de rencontrer un jumeau de personnalité.
- Et c'est toi qui te tape tout l'Institut ?, je lui réponds sur le même ton.
Il me semble qu'il y avait eu un ragot à ce sujet, comme quoi Ange avait de la compétition. Mais les standards de ce gars doivent être bien différents de ceux d'Ange. J'imagine que ce dernier prend ses dames dans de beaux draps, alors que mon interlocuteur doit les prendre comme elles viennent.
Très intéressée par ce qu'il fume, je fouille dans mes poches pour en sortir un préservatif. Ils se font rares sur l'île - je le sais, je les ais tous volé -, alors je me dis que pour un mec comme lui, ça pourrait faire une bonne monnaie d'échange.
- Contre 100 grammes d'herbe, je lui négocie en lui tendant la capote.
Pire qu'au lycée ici.
Image : ![Dis-moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es [ft. Eizenija] Ya38](https://zupimages.net/up/19/35/ya38.jpg)
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Dim 14 Fév - 19:09
Dis-moi qui tu te tapes, je te dirais qui tu es✎ ft. la michto
La fausse blonde semblait bon délire, elle riait de bon cœur. Cela arrachait un large sourire à Vincent, toujours ravi que ses vannes fassent mouche.
-Et c'est toi qui te tape tout l'Institut ? répondit l’infirmière avec la même franchise que le milicien.
Ce dernier éclata de rire, s’étranglant avec sa fumée. Il se releva d’un bond (faisant sursauter Bobby), et fit une révérence.
-Ma réputation me précède. Comme diraient mes vieux, « j’ai le diable au cul » ! répliqua-t-il avec un clin d’œil appuyé.
Sans se décontenancer (Vincent commençait vraiment à adorer cette nana), l’infirmière sortit de sa poche une capote et la lui tendit. Vincent se demanda si c’était une proposition ABSOLUMENT explicite, mais c’était bien mieux que cela :
-Contre 100 grammes d'herbe, lui dit-elle.
Elle était directe. De mieux en mieux !
Vincent n’avait plus de capotes depuis plusieurs mois, et s’il s’en fichait pas mal, ses conquêtes étaient souvent plus…réticentes. Apparemment certains patients avaient le sida, alors ça faisait mauvais genre de coucher à droite à gauche sans capotes. Le milicien observa la capote, puis releva la tête avec un sourire malicieux.
-Deux capotes, et j’te file quelques taffes de ma « cigarette mystère » en plus, lui dit-il en lui désignant sa splendide invention de laquelle il inspira une large bouffée.
Il gloussa tout en expirant la fumée puis arqua un sourcil en reportant son attention sur les cheveux de l’infirmière. Sans hésiter, il tendit la main et attrapa une de ses mèches blondes qu’il fit délicatement tourner entre ses doits avec un faux regard d’expert.
-D’ailleurs ma belle, si tu n’as plus de teinture, je peux te filer un peu de la mienne. J’n’ai que du mauve, mais je la dilue pour avoir du rose, c’est plus économique. J’t’trouve que les cheveux bleus t’allaient mieux au mariage que ce faux blond, alors peut-être que le violet t’ira bien !
-Et c'est toi qui te tape tout l'Institut ? répondit l’infirmière avec la même franchise que le milicien.
Ce dernier éclata de rire, s’étranglant avec sa fumée. Il se releva d’un bond (faisant sursauter Bobby), et fit une révérence.
-Ma réputation me précède. Comme diraient mes vieux, « j’ai le diable au cul » ! répliqua-t-il avec un clin d’œil appuyé.
Sans se décontenancer (Vincent commençait vraiment à adorer cette nana), l’infirmière sortit de sa poche une capote et la lui tendit. Vincent se demanda si c’était une proposition ABSOLUMENT explicite, mais c’était bien mieux que cela :
-Contre 100 grammes d'herbe, lui dit-elle.
Elle était directe. De mieux en mieux !
Vincent n’avait plus de capotes depuis plusieurs mois, et s’il s’en fichait pas mal, ses conquêtes étaient souvent plus…réticentes. Apparemment certains patients avaient le sida, alors ça faisait mauvais genre de coucher à droite à gauche sans capotes. Le milicien observa la capote, puis releva la tête avec un sourire malicieux.
-Deux capotes, et j’te file quelques taffes de ma « cigarette mystère » en plus, lui dit-il en lui désignant sa splendide invention de laquelle il inspira une large bouffée.
Il gloussa tout en expirant la fumée puis arqua un sourcil en reportant son attention sur les cheveux de l’infirmière. Sans hésiter, il tendit la main et attrapa une de ses mèches blondes qu’il fit délicatement tourner entre ses doits avec un faux regard d’expert.
-D’ailleurs ma belle, si tu n’as plus de teinture, je peux te filer un peu de la mienne. J’n’ai que du mauve, mais je la dilue pour avoir du rose, c’est plus économique. J’t’trouve que les cheveux bleus t’allaient mieux au mariage que ce faux blond, alors peut-être que le violet t’ira bien !
Image : Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Eizenija VitolsInfirmière
Dim 21 Fév - 13:50Dis moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es Avec Vincent VERSEAU-13 févrierParfois, le Verseau donne l’impression d’être très contradictoire. Ce n’est pas une impression. C’est juste qu’il est ouvert à tout.
- Ma réputation me précède. Comme diraient mes vieux, « j’ai le diable au cul ».
Je souris, et de la buée s'échappe de ma bouche. Il est marrant celui-là. Il me ferait presque oublier que demain c'est la Saint-Valentin, et donc que c'est mon anniversaire. Trente-deux ans dans la solitude et l'ennui. Pas d'Angie, pas de Marga, et encore mois de Géryl. Personne.
Il considère le préservatif que je lui tend. Il a l'air de réfléchir. Je ne comprend pas son hésitation. Il y a une pénurie de contraceptifs, je signe coupable de ce crime. J'ai tout mis dans ma cachette secrète. J'ai conscience que ce genre d'acte est à double-tranchant car, si je me protège de la pire chose qui puisse arriver à une femme - avoir un enfant -, je rend les autres vulnérables.
Une idée germe dans mon esprit. Imaginons qu'en effet, suite à mon délicieux vol de capotes, beaucoup de demoiselles tombent enceintes - les pauvres, elles vont se taper les vergetures et la prise de poids. Imaginons qu'on anticipe, imaginons que l'Institut Graham dédie une partie de son bâtiment à ces femmes-là, transformant une aile en nurserie. Ainsi, les mamans, et par richochets les papas, n'auront pas d'autres choix que de venir à l'Institut... Même les femmes du Village ... Ange Barrabil n'a d'ailleurs pas une petite-amie ?
-Deux capotes, et j’te file quelques taffes de ma « cigarette mystère » en plus.
J'ouvre grand les yeux, main sur le thorax, l'air théâtralement outrée. Une telle proposition est scandaleuse tant elle est déséquilibrée.
- Mec, la capote elle va te servir pour un moment de plaisir plus long qu'une simple taffe. Deux capotes et un joint, ça me semble réglo, je renégocie en agitant sous son nez le préservatif.
Il glousse avant de saisir une de mes mèches entre ses doigts. Je sais que j'ai des fourches, pas besoin de les inspecter.
- D’ailleurs ma belle, si tu n’as plus de teinture, je peux te filer un peu de la mienne. J’n’ai que du mauve, mais je la dilue pour avoir du rose, c’est plus économique. J’t’trouve que les cheveux bleus t’allaient mieux au mariage que ce faux blond, alors peut-être que le violet t’ira bien !
Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Les cheveux bleus ? Il doit confondre avec une autre. Après tout, au mariage, il avait fait forte impression. Il devait être déjà bien défoncé. Il doit l'être en ce moment même d'ailleurs.
Je repousse d'un geste de la main ses doigts afin de pouvoir me lever. J'en profite pour regarder ses propres cheveux, bien roses. Je me demande comment il trouve sa teinture. D'ailleurs, bien que je refuse de fausser la couleur de mes cheveux, je reconnais qu'un peu de coquetterie manque en ce bas-monde. Je me demande si Vincent pourrait m'en trouver ...
- Tu as beaucoup d'herbe ?, je lui demande alors qu'une idée germe dans mon cerveau.
Je reprends ma marguerite et lui arrache tous ses pétales. Il y a plus important que mes piètres histoires. En dépouillant le pistil, je me dis que j'espère qu'un jour Géryl tombera amoureux de quelqu'un de sain, de stable, sans aucun vices. Mais en même , si j'apprends que Géryl en aime une autre, j'irai tuer cette salope.
Je fais tourner la tige nue entre les doigts, avant de lancer un sourire malicieux à Vincent.
- Tu as déjà échangé ta "magie" avec une autre que moi ?
:copyright: 2981 12289 0
- Ma réputation me précède. Comme diraient mes vieux, « j’ai le diable au cul ».
Je souris, et de la buée s'échappe de ma bouche. Il est marrant celui-là. Il me ferait presque oublier que demain c'est la Saint-Valentin, et donc que c'est mon anniversaire. Trente-deux ans dans la solitude et l'ennui. Pas d'Angie, pas de Marga, et encore mois de Géryl. Personne.
Il considère le préservatif que je lui tend. Il a l'air de réfléchir. Je ne comprend pas son hésitation. Il y a une pénurie de contraceptifs, je signe coupable de ce crime. J'ai tout mis dans ma cachette secrète. J'ai conscience que ce genre d'acte est à double-tranchant car, si je me protège de la pire chose qui puisse arriver à une femme - avoir un enfant -, je rend les autres vulnérables.
Une idée germe dans mon esprit. Imaginons qu'en effet, suite à mon délicieux vol de capotes, beaucoup de demoiselles tombent enceintes - les pauvres, elles vont se taper les vergetures et la prise de poids. Imaginons qu'on anticipe, imaginons que l'Institut Graham dédie une partie de son bâtiment à ces femmes-là, transformant une aile en nurserie. Ainsi, les mamans, et par richochets les papas, n'auront pas d'autres choix que de venir à l'Institut... Même les femmes du Village ... Ange Barrabil n'a d'ailleurs pas une petite-amie ?
-Deux capotes, et j’te file quelques taffes de ma « cigarette mystère » en plus.
J'ouvre grand les yeux, main sur le thorax, l'air théâtralement outrée. Une telle proposition est scandaleuse tant elle est déséquilibrée.
- Mec, la capote elle va te servir pour un moment de plaisir plus long qu'une simple taffe. Deux capotes et un joint, ça me semble réglo, je renégocie en agitant sous son nez le préservatif.
Il glousse avant de saisir une de mes mèches entre ses doigts. Je sais que j'ai des fourches, pas besoin de les inspecter.
- D’ailleurs ma belle, si tu n’as plus de teinture, je peux te filer un peu de la mienne. J’n’ai que du mauve, mais je la dilue pour avoir du rose, c’est plus économique. J’t’trouve que les cheveux bleus t’allaient mieux au mariage que ce faux blond, alors peut-être que le violet t’ira bien !
Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Les cheveux bleus ? Il doit confondre avec une autre. Après tout, au mariage, il avait fait forte impression. Il devait être déjà bien défoncé. Il doit l'être en ce moment même d'ailleurs.
Je repousse d'un geste de la main ses doigts afin de pouvoir me lever. J'en profite pour regarder ses propres cheveux, bien roses. Je me demande comment il trouve sa teinture. D'ailleurs, bien que je refuse de fausser la couleur de mes cheveux, je reconnais qu'un peu de coquetterie manque en ce bas-monde. Je me demande si Vincent pourrait m'en trouver ...
- Tu as beaucoup d'herbe ?, je lui demande alors qu'une idée germe dans mon cerveau.
Je reprends ma marguerite et lui arrache tous ses pétales. Il y a plus important que mes piètres histoires. En dépouillant le pistil, je me dis que j'espère qu'un jour Géryl tombera amoureux de quelqu'un de sain, de stable, sans aucun vices. Mais en même , si j'apprends que Géryl en aime une autre, j'irai tuer cette salope.
Je fais tourner la tige nue entre les doigts, avant de lancer un sourire malicieux à Vincent.
- Tu as déjà échangé ta "magie" avec une autre que moi ?
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Mar 2 Mar - 20:08
- Mec, la capote elle va te servir pour un moment de plaisir plus long qu'une simple taffe. Deux capotes et un joint, ça me semble réglo.
L’air outré de l’infirmière était hilarant, Vincent ne put que l’imiter avec une expression tout aussi exagérée.
-Tu veux un joint contre seulement 2 capotes ? Mais tu cherches donc à me ruiner ! Allez, je te fais un prix d’ami : j’accepte. Mais c’est bien parce que tu as de beaux yeux…
Il lui fit un clin d’œil, conscient qu’il avait délibérément omis les 100g d’herbe du marché.
Sans se préoccuper de sa réflexion sur ses cheveux (elle semblait d’ailleurs légèrement surprise, Vincent se demanda bien pourquoi) Eizenija reprit. Vincent la fixa avec fascination arracher les pétales d’une pauvre fleur en se demandant qui était le pauvre diable auquel elle pensait.
-Tu as beaucoup d'herbe ? Tu as déjà échangé ta "magie" avec une autre que moi ?
Vincent éclata d’un rire railleur si bruyant que Bobby releva la tête vers lui d’un air intrigué. Vincent lui ébouriffa les poils en guise de caresse, un sourire de requin amusé sur la tête.
-Tu plaisantes ? Meuf, je fournis à l’île toute entière. T’as l’air réglo, alors je te le dis direct : avec mes plants actuels, j’ai de quoi tenir tout le reste de l’hiver…Et au printemps, la nouvelle fournée s’annonce top !
Il haussa les épaules et croisa les bras, ne cachant pas du tout sa fierté et son audace (ce n’est pas comme s’il était du genre à s’embarrasser de choses inutiles comme d’humilité ou de gêne).
-J’utilise les cendres de la forêt, j’ai jamais vu d’engrais aussi fertilisant. Et puis…je n’ai pas que de l’herbe en réserve.
Vincent lui fit un nouveau clin d’œil.
-Pourquoi ? Tu as un nouveau marché à me proposer ? ajouta-t-il.
Il avait un regard pétillant, et qui semblait révéler que derrière ses airs de drogué insouciant, on retrouvait un vrai businessman en herbe. Mais Vincent aimait qu’on le sous-estime : cela rendait les gens plus faciles à arnaq-…euh…
…marchander.
Dis-moi qui tu te tapes, je te dirais qui tu es✎ ft. la michto
- Mec, la capote elle va te servir pour un moment de plaisir plus long qu'une simple taffe. Deux capotes et un joint, ça me semble réglo.
L’air outré de l’infirmière était hilarant, Vincent ne put que l’imiter avec une expression tout aussi exagérée.
-Tu veux un joint contre seulement 2 capotes ? Mais tu cherches donc à me ruiner ! Allez, je te fais un prix d’ami : j’accepte. Mais c’est bien parce que tu as de beaux yeux…
Il lui fit un clin d’œil, conscient qu’il avait délibérément omis les 100g d’herbe du marché.
Sans se préoccuper de sa réflexion sur ses cheveux (elle semblait d’ailleurs légèrement surprise, Vincent se demanda bien pourquoi) Eizenija reprit. Vincent la fixa avec fascination arracher les pétales d’une pauvre fleur en se demandant qui était le pauvre diable auquel elle pensait.
-Tu as beaucoup d'herbe ? Tu as déjà échangé ta "magie" avec une autre que moi ?
Vincent éclata d’un rire railleur si bruyant que Bobby releva la tête vers lui d’un air intrigué. Vincent lui ébouriffa les poils en guise de caresse, un sourire de requin amusé sur la tête.
-Tu plaisantes ? Meuf, je fournis à l’île toute entière. T’as l’air réglo, alors je te le dis direct : avec mes plants actuels, j’ai de quoi tenir tout le reste de l’hiver…Et au printemps, la nouvelle fournée s’annonce top !
Il haussa les épaules et croisa les bras, ne cachant pas du tout sa fierté et son audace (ce n’est pas comme s’il était du genre à s’embarrasser de choses inutiles comme d’humilité ou de gêne).
-J’utilise les cendres de la forêt, j’ai jamais vu d’engrais aussi fertilisant. Et puis…je n’ai pas que de l’herbe en réserve.
Vincent lui fit un nouveau clin d’œil.
-Pourquoi ? Tu as un nouveau marché à me proposer ? ajouta-t-il.
Il avait un regard pétillant, et qui semblait révéler que derrière ses airs de drogué insouciant, on retrouvait un vrai businessman en herbe. Mais Vincent aimait qu’on le sous-estime : cela rendait les gens plus faciles à arnaq-…euh…
…marchander.
Image : Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Eizenija VitolsInfirmière
Jeu 4 Mar - 15:16Dis moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es Avec Vincent VERSEAU-13 févrierParfois, le Verseau donne l’impression d’être très contradictoire. Ce n’est pas une impression. C’est juste qu’il est ouvert à tout.
-Tu veux un joint contre seulement 2 capotes ? Mais tu cherches donc à me ruiner ! Allez, je te fais un prix d’ami : j’accepte. Mais c’est bien parce que tu as de beaux yeux…
- Je sais.
Je lui jette la capote - il aura l'autre plus tard, elle est dans ma réserve - et range précieusement le joint dans la poche de ma doudoune. J'aurais préféré le mettre dans un sac de congélation, mais étonnement, je ne suis pas sortie aujourd'hui avec ce sac.
Je me languis de savoir quand est-ce que je vais le fumer. Je me vois déjà m'allonger sur mon lit, et longuement tirer une taffe l'une après l'autre. Détendre mon corps et éteindre mon cerveau.
Après ma question, il rit si fort qu'il me fait sursauter. Même son chien sursaute. Tiens, c'est assez amusant de comparer les deux d'ailleurs. On dit souvent qu'un chien ressemble à son maître, non ? La langue pendante de Bobby est le miroir de l'aspect nonchalant de Vincent. Tous les deux ont cet air vide, assez simple, mais cette allure - Bobby par sa carrure et Vincent son style vestimentaire incroyable - qui laisse croire qu'ils en ont plus dans la tête qu'il ne le laisse croire ...
Et évidemment, ils empestent tous les deux. L'un sent le chien, et l'autre l'herbe.
-Tu plaisantes ? Meuf, je fournis à l’île toute entière. T’as l’air réglo, alors je te le dis direct : avec mes plants actuels, j’ai de quoi tenir tout le reste de l’hiver…Et au printemps, la nouvelle fournée s’annonce top !
Je croise jambe sur l'autre, intéressée.
Est-ce que ce type pense à ce que je pense ?
En tout cas, je ne veux pas penser à ce qu'il pense.
-J’utilise les cendres de la forêt, j’ai jamais vu d’engrais aussi fertilisant. Et puis…je n’ai pas que de l’herbe en réserve. Pourquoi ? Tu as un nouveau marché à me proposer ?
Je me lève, menton levé et regard langoureux. Est-ce qu'on ne tiendrait pas là l'idée du siècle ? Je n'ai jamais parlé à ce vigile, parce que j'avais toujours autre chose à faire. Mais il faut croire qu'il tombe à pic.
Il a l'air de s'y connaître et d'être assez rusé. Il n'y a que les gens intelligents qui puissent faire semblant d'être des idiots. Il doit avoir plus d'un tour dans sa poche. Amusant, intriguant, curieux, on dirait bien que cette île continue de me surprendre. Si l'institut était une cour de récréation, je pense qu'on a trouver le nouveau jeu à la mode.
L'air mystérieuse, regardant au loin, les bras croisés, je réfléchis à ma proposition.
- Il se pourrait que j'ai une réserve qui puisse en intéresser plus d'un. Je n'ai jamais cherché à en faire un marché, mais c'est toujours intéressant qu'on soit dépendant de toi. C'est le meilleur moyen de découvrir les failles des autres ...
Je rêve de voir Ange me supplier de lui filer une capote.
Et je me demande qui peut secrètement consommer des produits illicites.
- Pas que je cherche forcément à exploiter les vulnérabilités des autres mais ...
Je me tourne vers lui, un sourire narquois sur les lèvres.
- J'ai envie de m'amuser. Tu n'as pas l'air prise de tête non plus ... Que penses-tu de monter ensemble un réseau ?
:copyright: 2981 12289 0
-Tu veux un joint contre seulement 2 capotes ? Mais tu cherches donc à me ruiner ! Allez, je te fais un prix d’ami : j’accepte. Mais c’est bien parce que tu as de beaux yeux…
- Je sais.
Je lui jette la capote - il aura l'autre plus tard, elle est dans ma réserve - et range précieusement le joint dans la poche de ma doudoune. J'aurais préféré le mettre dans un sac de congélation, mais étonnement, je ne suis pas sortie aujourd'hui avec ce sac.
Je me languis de savoir quand est-ce que je vais le fumer. Je me vois déjà m'allonger sur mon lit, et longuement tirer une taffe l'une après l'autre. Détendre mon corps et éteindre mon cerveau.
Après ma question, il rit si fort qu'il me fait sursauter. Même son chien sursaute. Tiens, c'est assez amusant de comparer les deux d'ailleurs. On dit souvent qu'un chien ressemble à son maître, non ? La langue pendante de Bobby est le miroir de l'aspect nonchalant de Vincent. Tous les deux ont cet air vide, assez simple, mais cette allure - Bobby par sa carrure et Vincent son style vestimentaire incroyable - qui laisse croire qu'ils en ont plus dans la tête qu'il ne le laisse croire ...
Et évidemment, ils empestent tous les deux. L'un sent le chien, et l'autre l'herbe.
-Tu plaisantes ? Meuf, je fournis à l’île toute entière. T’as l’air réglo, alors je te le dis direct : avec mes plants actuels, j’ai de quoi tenir tout le reste de l’hiver…Et au printemps, la nouvelle fournée s’annonce top !
Je croise jambe sur l'autre, intéressée.
Est-ce que ce type pense à ce que je pense ?
En tout cas, je ne veux pas penser à ce qu'il pense.
-J’utilise les cendres de la forêt, j’ai jamais vu d’engrais aussi fertilisant. Et puis…je n’ai pas que de l’herbe en réserve. Pourquoi ? Tu as un nouveau marché à me proposer ?
Je me lève, menton levé et regard langoureux. Est-ce qu'on ne tiendrait pas là l'idée du siècle ? Je n'ai jamais parlé à ce vigile, parce que j'avais toujours autre chose à faire. Mais il faut croire qu'il tombe à pic.
Il a l'air de s'y connaître et d'être assez rusé. Il n'y a que les gens intelligents qui puissent faire semblant d'être des idiots. Il doit avoir plus d'un tour dans sa poche. Amusant, intriguant, curieux, on dirait bien que cette île continue de me surprendre. Si l'institut était une cour de récréation, je pense qu'on a trouver le nouveau jeu à la mode.
L'air mystérieuse, regardant au loin, les bras croisés, je réfléchis à ma proposition.
- Il se pourrait que j'ai une réserve qui puisse en intéresser plus d'un. Je n'ai jamais cherché à en faire un marché, mais c'est toujours intéressant qu'on soit dépendant de toi. C'est le meilleur moyen de découvrir les failles des autres ...
Je rêve de voir Ange me supplier de lui filer une capote.
Et je me demande qui peut secrètement consommer des produits illicites.
- Pas que je cherche forcément à exploiter les vulnérabilités des autres mais ...
Je me tourne vers lui, un sourire narquois sur les lèvres.
- J'ai envie de m'amuser. Tu n'as pas l'air prise de tête non plus ... Que penses-tu de monter ensemble un réseau ?
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Mar 9 Mar - 10:32
Vitols semblait très intéressée. Elle regardait au loin comme une diva, ne dupant personne sur l’air mystérieux qu’elle voulait se donner mais qu’elle réussissait quand même à avoir. Une vraie bombe, quoi.
-Il se pourrait que j'ai une réserve qui puisse en intéresser plus d'un. Je n'ai jamais cherché à en faire un marché, mais c'est toujours intéressant qu'on soit dépendant de toi. C'est le meilleur moyen de découvrir les failles des autres ...
D’accord. C’était un peu particuliers comme manière de présenter les choses, un peu psychopathique peut-être, mais bon qui était Vincent pour juger. Il avait une idée de ce qu’elle voulait lui demander, et il attendit sa proposition, un mince sourire aux lèvres.
-Pas que je cherche forcément à exploiter les vulnérabilités des autres mais ...
D’accord. Un peu moins psychopathique peut-être.
-J'ai envie de m'amuser, conclut-elle en se tournant vers lui, provocatrice. Tu n'as pas l'air prise de tête non plus ... Que penses-tu de monter ensemble un réseau ?
Vincent la fixa, souriant toujours alors qu’il portait à nouveau son joint aux lèvres pour prendre une taffe d’un air faussement songeur et particulièrement théâtral.
-Une associée, hein… ? dit-il. Le dernier associé que j’ai eu, il a fini en taule avec deux balles dans le bide. C’est pas moi qui les lui ai tiré hein, mais il courait moins vite que moi, alors ils l’ont attrapé en premier. Bref. J’ai plutôt l’habitude de travailler seul, mais…
Il éclata de rire.
-Oh et puis merde ! On va bien se marrer, et puis j’aurais bien besoin de capotes moi aussi ! Allez, j’en suis ! Mais par contre, je ne partagerai pas mes bénéfices et je ne te demanderai pas les tiens. Je t’aide à vendre ta came, j’en fais la distrib et la pub si tu veux, et tu fais pareil pour moi…Et si besoin, on s’échange les trucs qu’on aura gagné au passage. Deal ?
Vincent était un vrai requin en affaires, et il avait tendance à faire passer sa personne avant les autres, mais il avait l’intuition que son interlocutrice était comme lui (elle avait le même goût vestimentaire, cela ne pouvait qu’être bon signe).
Par contre…Il y avait un détail important à régler.
-Au fait…Appelle-moi Hoai. C’est quoi ton nom déjà ? ajouta-t-il avec un air amusé. Nan parce que je peux continuer à t’appeler Vitols, mais on a dépassé ce stade je pense.
Bobby soupira et posa sa tête au sol, découragé par ces deux zouaves.
Dis-moi qui tu te tapes, je te dirais qui tu es✎ ft. la michto
Vitols semblait très intéressée. Elle regardait au loin comme une diva, ne dupant personne sur l’air mystérieux qu’elle voulait se donner mais qu’elle réussissait quand même à avoir. Une vraie bombe, quoi.
-Il se pourrait que j'ai une réserve qui puisse en intéresser plus d'un. Je n'ai jamais cherché à en faire un marché, mais c'est toujours intéressant qu'on soit dépendant de toi. C'est le meilleur moyen de découvrir les failles des autres ...
D’accord. C’était un peu particuliers comme manière de présenter les choses, un peu psychopathique peut-être, mais bon qui était Vincent pour juger. Il avait une idée de ce qu’elle voulait lui demander, et il attendit sa proposition, un mince sourire aux lèvres.
-Pas que je cherche forcément à exploiter les vulnérabilités des autres mais ...
D’accord. Un peu moins psychopathique peut-être.
-J'ai envie de m'amuser, conclut-elle en se tournant vers lui, provocatrice. Tu n'as pas l'air prise de tête non plus ... Que penses-tu de monter ensemble un réseau ?
Vincent la fixa, souriant toujours alors qu’il portait à nouveau son joint aux lèvres pour prendre une taffe d’un air faussement songeur et particulièrement théâtral.
-Une associée, hein… ? dit-il. Le dernier associé que j’ai eu, il a fini en taule avec deux balles dans le bide. C’est pas moi qui les lui ai tiré hein, mais il courait moins vite que moi, alors ils l’ont attrapé en premier. Bref. J’ai plutôt l’habitude de travailler seul, mais…
Il éclata de rire.
-Oh et puis merde ! On va bien se marrer, et puis j’aurais bien besoin de capotes moi aussi ! Allez, j’en suis ! Mais par contre, je ne partagerai pas mes bénéfices et je ne te demanderai pas les tiens. Je t’aide à vendre ta came, j’en fais la distrib et la pub si tu veux, et tu fais pareil pour moi…Et si besoin, on s’échange les trucs qu’on aura gagné au passage. Deal ?
Vincent était un vrai requin en affaires, et il avait tendance à faire passer sa personne avant les autres, mais il avait l’intuition que son interlocutrice était comme lui (elle avait le même goût vestimentaire, cela ne pouvait qu’être bon signe).
Par contre…Il y avait un détail important à régler.
-Au fait…Appelle-moi Hoai. C’est quoi ton nom déjà ? ajouta-t-il avec un air amusé. Nan parce que je peux continuer à t’appeler Vitols, mais on a dépassé ce stade je pense.
Bobby soupira et posa sa tête au sol, découragé par ces deux zouaves.
Image : Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Eizenija VitolsInfirmière
Dim 14 Mar - 18:43Dis moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es Avec Vincent VERSEAU-13 févrierParfois, le Verseau donne l’impression d’être très contradictoire. Ce n’est pas une impression. C’est juste qu’il est ouvert à tout.
Ce Vincent fume comme un pro. Il a des airs fabuleux, tirant sur son joint comme une déesse fumerait une pipe - en plus, Vincent doit s'y connaître en pipe. Entre LGBTQ+, on a un radar entre nous.
Il sait qu'il est théâtral et il en joue. Je souris avec l'impression d'être face à un miroir. Est-ce que je viens de tomber sur mon alter ego ? A un détail près, je ne pense pas qu'il soit Verseau.
-Une associée, hein… ? Le dernier associé que j’ai eu, il a fini en taule avec deux balles dans le bide. C’est pas moi qui les lui ai tiré hein, mais il courait moins vite que moi, alors ils l’ont attrapé en premier. Bref. J’ai plutôt l’habitude de travailler seul, mais…
Je ris. Quelle genre de vie a eu Vincent avant de venir à l'Institut ? Moi qui me pensait marginale, je suis tombée sur bien plus rebelle.
Mais qu'il se rassure, nous n'avons pas de prison ici. Quoique ...
- Oh et puis merde ! On va bien se marrer, et puis j’aurais bien besoin de capotes moi aussi ! Allez, j’en suis !
- Yes !
Je lève la main pour qu'il tape contre la mienne dans le plus beau des high-five.
Je n'ai jamais eu d'associer non plus, ni de réseau. Mais lui comme moi ne voulons pas prendre ça au sérieux, du moins c'est l'impression qu'il me renvoie.
- Mais par contre, je ne partagerai pas mes bénéfices et je ne te demanderai pas les tiens. Je t’aide à vendre ta came, j’en fais la distrib et la pub si tu veux, et tu fais pareil pour moi…Et si besoin, on s’échange les trucs qu’on aura gagné au passage. Deal ?
- Deal.
On va bien rire.
-Au fait…Appelle-moi Hoai. C’est quoi ton nom déjà ? Nan parce que je peux continuer à t’appeler Vitols, mais on a dépassé ce stade je pense.
- Euzenija. Ca ne s'écrit pas comme ça se prononce. Par contre, tu ne t'appelles pas Vincent ?
Il m'avait semblé que c'était son nom. Je l'avais entendu ici, ou là. J'avais été marquée par ses cheveux roses. Il est facile à retenir.
Je m'assieds à nouveau sur le rocher en reprenant ma fleur par la tige. C'est plus pour m'occuper les mains que pour vraiment à nouveau décompter les pétales comme une idiote.
- Dis-moi Hoai, tu faisais quoi avant de venir ici ? Gangster ?
:copyright: 2981 12289 0
Ce Vincent fume comme un pro. Il a des airs fabuleux, tirant sur son joint comme une déesse fumerait une pipe - en plus, Vincent doit s'y connaître en pipe. Entre LGBTQ+, on a un radar entre nous.
Il sait qu'il est théâtral et il en joue. Je souris avec l'impression d'être face à un miroir. Est-ce que je viens de tomber sur mon alter ego ? A un détail près, je ne pense pas qu'il soit Verseau.
-Une associée, hein… ? Le dernier associé que j’ai eu, il a fini en taule avec deux balles dans le bide. C’est pas moi qui les lui ai tiré hein, mais il courait moins vite que moi, alors ils l’ont attrapé en premier. Bref. J’ai plutôt l’habitude de travailler seul, mais…
Je ris. Quelle genre de vie a eu Vincent avant de venir à l'Institut ? Moi qui me pensait marginale, je suis tombée sur bien plus rebelle.
Mais qu'il se rassure, nous n'avons pas de prison ici. Quoique ...
- Oh et puis merde ! On va bien se marrer, et puis j’aurais bien besoin de capotes moi aussi ! Allez, j’en suis !
- Yes !
Je lève la main pour qu'il tape contre la mienne dans le plus beau des high-five.
Je n'ai jamais eu d'associer non plus, ni de réseau. Mais lui comme moi ne voulons pas prendre ça au sérieux, du moins c'est l'impression qu'il me renvoie.
- Mais par contre, je ne partagerai pas mes bénéfices et je ne te demanderai pas les tiens. Je t’aide à vendre ta came, j’en fais la distrib et la pub si tu veux, et tu fais pareil pour moi…Et si besoin, on s’échange les trucs qu’on aura gagné au passage. Deal ?
- Deal.
On va bien rire.
-Au fait…Appelle-moi Hoai. C’est quoi ton nom déjà ? Nan parce que je peux continuer à t’appeler Vitols, mais on a dépassé ce stade je pense.
- Euzenija. Ca ne s'écrit pas comme ça se prononce. Par contre, tu ne t'appelles pas Vincent ?
Il m'avait semblé que c'était son nom. Je l'avais entendu ici, ou là. J'avais été marquée par ses cheveux roses. Il est facile à retenir.
Je m'assieds à nouveau sur le rocher en reprenant ma fleur par la tige. C'est plus pour m'occuper les mains que pour vraiment à nouveau décompter les pétales comme une idiote.
- Dis-moi Hoai, tu faisais quoi avant de venir ici ? Gangster ?
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Mer 24 Mar - 10:23
Le high-five des deux nouveaux associés retentit bruyamment dans la pièce. Vincent sourit, puis s'étira nonchalamment sur sa souche. Un rayon de soleil réchauffait son visage, c'était agréable. Il tira sur sa taffe avec satisfaction tandis que Vitols répondait à sa question.
-Eizenija. Ca ne s'écrit pas comme ça se prononce. Par contre, tu ne t'appelles pas Vincent ?
Eizenija. C'est mignon ça.
-Vincent, c'est mon prénom, et Hoai c'est mon second prénom. C'est celui que je donne à mes amis, ajouta-t-il avec un clin d'oeil. Le tien est un peu long. Je t'appelerai...Nija. C'est sympa, ça, Nija. Ca te va ?
Il se moquait bien de sa réponse, en réalité. Lorsque Vincent avait une idée en tête, difficile de la lui retirer !
Eizenija s'assit en face de lui sur un rocher, jouant d'une plante dans sa main.
-Dis-moi Hoai, tu faisais quoi avant de venir ici ? lui demanda-t-elle. Gangster ?
Vincent éclata de rire.
-Gangster ! 'faut pas exagérer. J'ai un peu touché à tout ce qui rapporte rapidement. J'ai pas mal dealé, évidemment, j'ai même été escort pendant un temps, et j'ai fait d'autres trucs que mon avocat préférerait que j'oublie.
Il gloussa.
-Mais j'ai aussi eu des jobs légaux, j'ai pas mal voyagé tu vois. J'ai été camionneur, barman, garde-forestier...bon généralement, ça a mal fini. Surtout le bail de garde-forestier. J'avais passé un marché avec un gang local pour garder secret une de leurs planques...Bon long story short, j'ai vendu ces infos à un autre gang. Et évidemment, mon job actuel, c'était censé être vigile. Fallait que je tasse un peu les choses.
Vincent haussa les épaules et reprit une taffe. Sa "cigarette mystère" était presque terminée.
-Enfin bref. Je n'aime pas m'ennuyer. Et j'aime l'argent.
Il sourit malicieusement, puis jeta son mégot par terre et l'écrasa de son pied, sous le regard désapprobateur de Bobby.
-Et toi alors Nija ? T'as toujours été l'infirmière sage qui se tape le patron ? Ou t'as d'autres détails croustillants ? Entre nous, tu dégages un max de gay-vibes, ma belle !
Et il lui fit un nouveau clin d'oeil.
Dis-moi qui tu te tapes, je te dirais qui tu es✎ ft. la michto
Le high-five des deux nouveaux associés retentit bruyamment dans la pièce. Vincent sourit, puis s'étira nonchalamment sur sa souche. Un rayon de soleil réchauffait son visage, c'était agréable. Il tira sur sa taffe avec satisfaction tandis que Vitols répondait à sa question.
-Eizenija. Ca ne s'écrit pas comme ça se prononce. Par contre, tu ne t'appelles pas Vincent ?
Eizenija. C'est mignon ça.
-Vincent, c'est mon prénom, et Hoai c'est mon second prénom. C'est celui que je donne à mes amis, ajouta-t-il avec un clin d'oeil. Le tien est un peu long. Je t'appelerai...Nija. C'est sympa, ça, Nija. Ca te va ?
Il se moquait bien de sa réponse, en réalité. Lorsque Vincent avait une idée en tête, difficile de la lui retirer !
Eizenija s'assit en face de lui sur un rocher, jouant d'une plante dans sa main.
-Dis-moi Hoai, tu faisais quoi avant de venir ici ? lui demanda-t-elle. Gangster ?
Vincent éclata de rire.
-Gangster ! 'faut pas exagérer. J'ai un peu touché à tout ce qui rapporte rapidement. J'ai pas mal dealé, évidemment, j'ai même été escort pendant un temps, et j'ai fait d'autres trucs que mon avocat préférerait que j'oublie.
Il gloussa.
-Mais j'ai aussi eu des jobs légaux, j'ai pas mal voyagé tu vois. J'ai été camionneur, barman, garde-forestier...bon généralement, ça a mal fini. Surtout le bail de garde-forestier. J'avais passé un marché avec un gang local pour garder secret une de leurs planques...Bon long story short, j'ai vendu ces infos à un autre gang. Et évidemment, mon job actuel, c'était censé être vigile. Fallait que je tasse un peu les choses.
Vincent haussa les épaules et reprit une taffe. Sa "cigarette mystère" était presque terminée.
-Enfin bref. Je n'aime pas m'ennuyer. Et j'aime l'argent.
Il sourit malicieusement, puis jeta son mégot par terre et l'écrasa de son pied, sous le regard désapprobateur de Bobby.
-Et toi alors Nija ? T'as toujours été l'infirmière sage qui se tape le patron ? Ou t'as d'autres détails croustillants ? Entre nous, tu dégages un max de gay-vibes, ma belle !
Et il lui fit un nouveau clin d'oeil.
Image : Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Eizenija VitolsInfirmière
Jeu 8 Avr - 18:05Dis moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es Avec Vincent VERSEAU-13 févrierParfois, le Verseau donne l’impression d’être très contradictoire. Ce n’est pas une impression. C’est juste qu’il est ouvert à tout.
-Vincent, c'est mon prénom, et Hoai c'est mon second prénom. C'est celui que je donne à mes amis. Le tien est un peu long. Je t'appelerai...Nija. C'est sympa, ça, Nija. Ca te va ?
Je souris, amusée. Ca me fait une belle jambe. Mais entre le "Eizen" de Géryl et le "Nija" de Hoai, on arrive finalement à compléter mon prénom. Dommage, je ne présenterai jamais Hoai à Géryl, il lui serait une bien trop mauvaise influence de ce que je constate. Si on avait été amené à fréquenter le même lieu, en dehors de l'Institut Espoir et de cette île, Hoai et moi aurions été de la même trempe. Si on s'était rencontré en Lettonie, il aurait fait partie de mes soirées. Je l'imagine facilement me conseiller sur tel ou tel mec, quand je connaissais pas trop encore les filles. Il a déjà sa place toute faite dans ma tête, assis l'un contre l'autre dans ma chambre adolescente, à se passer un joint ou à faire tourner une bouteille de vodka bon marché en se marrant sur les exploits de l'un ou de l'autre. Et pendant qu'on aurait pu se faire ces soirées, Géryl aurait été sagement couché. Ou il aurait joué à un jeu de société avec ses sœurs, après une petite randonnée et un bon chocolat chaud. La belle vie des fratries et des sages.
- Va jusqu'au bout des choses, appelle-moi "Ninja".
Suite à ma question sur son passé, il se marre. Je suis sûre d'avoir touché la vérité, ne serait-ce qu'un petit peu. Je tourne la tête vers lui, soutenant nonchalamment mon menton avec ma main, coude sur le genou. On est bien ici, paisibles. J'étais venue avec trop de choses dans la tête, et assise avec Hoai je trouve une étrange sérénité. J'ai l'impression d'être aussi naturelle et reposée qu'avec Marga.
Marga...
J'espère qu'elle va bien ...
Qu'elle a pu regagner le continent et qu'elle a juste un problème de réseau...
-Gangster ! 'faut pas exagérer. J'ai un peu touché à tout ce qui rapporte rapidement. J'ai pas mal dealé, évidemment, j'ai même été escort pendant un temps, et j'ai fait d'autres trucs que mon avocat préférerait que j'oublie.
Alors que je commençais à m'inquiéter soudainement pour ma meilleure amie, l'histoire de Hoai me fait dériver ailleurs. Je le dévisage, stupéfaite.
-Mais j'ai aussi eu des jobs légaux, j'ai pas mal voyagé tu vois. J'ai été camionneur, barman, garde-forestier...bon généralement, ça a mal fini. Surtout le bail de garde-forestier. J'avais passé un marché avec un gang local pour garder secret une de leurs planques...Bon long story short, j'ai vendu ces infos à un autre gang. Et évidemment, mon job actuel, c'était censé être vigile. Fallait que je tasse un peu les choses.
Mais quel âge a-t-il pour avoir fait autant ? Il a tellement vécu, quelle chance !
-Enfin bref. Je n'aime pas m'ennuyer. Et j'aime l'argent.
J'étire un sourire satisfait. Cette rencontre tombe bien, il est face à celle qui ferait tout pour échapper à l'ennui.
- On va bien s'entendre alors.
-Et toi alors Nija ? T'as toujours été l'infirmière sage qui se tape le patron ? Ou t'as d'autres détails croustillants ? Entre nous, tu dégages un max de gay-vibes, ma belle !
Je m'étire, comme si la suite à raconter allait être éprouvante.
- Sage ? J'ai l'air sage ?
J'étends mes jambes devant lui pour lui exposer mes résilles et mes Docs. Et si ce sont les tresses qui me rendent sage, alors je les défait avec provocation. Bien que j'adore me remplir la tête d'enseignements, et être première de la classe, paradoxalement je ne veux pas être la petite fille sage qui obéit à tout le monde.
- Pour les gay-vibes, tu brilles de mille feux Hoai ! Mais c'est vrai que j'ai été rangée avec une nana pendant sept ans. Bizarrement ça s'est fini quand je l'ai trompé avec Victor.
Je ris pour la forme, mais Angie me manquera toujours. Elle aura été ma première longue relation. Mais c'était une relation vouée à l'échec. On se comportait comme si on avait encore vingt ans, alors qu'on était bien plus âgées et qu'on était censées avoir mûries.
Puis soudain, un détail de ces derniers jours me revient. Je donne un coup de coude complice à Hoai, comme si je pouvais le charrier parce qu'on se connaîtrait depuis des lustres - mais en même temps, filez-nous un cocktail et je me sentirai comme à une terrasse au Marais.
- Je parle de gay-vibes mais môsieur est quand même parti avec la belle Reano après le mariage des deux glands !
:copyright: 2981 12289 0
-Vincent, c'est mon prénom, et Hoai c'est mon second prénom. C'est celui que je donne à mes amis. Le tien est un peu long. Je t'appelerai...Nija. C'est sympa, ça, Nija. Ca te va ?
Je souris, amusée. Ca me fait une belle jambe. Mais entre le "Eizen" de Géryl et le "Nija" de Hoai, on arrive finalement à compléter mon prénom. Dommage, je ne présenterai jamais Hoai à Géryl, il lui serait une bien trop mauvaise influence de ce que je constate. Si on avait été amené à fréquenter le même lieu, en dehors de l'Institut Espoir et de cette île, Hoai et moi aurions été de la même trempe. Si on s'était rencontré en Lettonie, il aurait fait partie de mes soirées. Je l'imagine facilement me conseiller sur tel ou tel mec, quand je connaissais pas trop encore les filles. Il a déjà sa place toute faite dans ma tête, assis l'un contre l'autre dans ma chambre adolescente, à se passer un joint ou à faire tourner une bouteille de vodka bon marché en se marrant sur les exploits de l'un ou de l'autre. Et pendant qu'on aurait pu se faire ces soirées, Géryl aurait été sagement couché. Ou il aurait joué à un jeu de société avec ses sœurs, après une petite randonnée et un bon chocolat chaud. La belle vie des fratries et des sages.
- Va jusqu'au bout des choses, appelle-moi "Ninja".
Suite à ma question sur son passé, il se marre. Je suis sûre d'avoir touché la vérité, ne serait-ce qu'un petit peu. Je tourne la tête vers lui, soutenant nonchalamment mon menton avec ma main, coude sur le genou. On est bien ici, paisibles. J'étais venue avec trop de choses dans la tête, et assise avec Hoai je trouve une étrange sérénité. J'ai l'impression d'être aussi naturelle et reposée qu'avec Marga.
Marga...
J'espère qu'elle va bien ...
Qu'elle a pu regagner le continent et qu'elle a juste un problème de réseau...
-Gangster ! 'faut pas exagérer. J'ai un peu touché à tout ce qui rapporte rapidement. J'ai pas mal dealé, évidemment, j'ai même été escort pendant un temps, et j'ai fait d'autres trucs que mon avocat préférerait que j'oublie.
Alors que je commençais à m'inquiéter soudainement pour ma meilleure amie, l'histoire de Hoai me fait dériver ailleurs. Je le dévisage, stupéfaite.
-Mais j'ai aussi eu des jobs légaux, j'ai pas mal voyagé tu vois. J'ai été camionneur, barman, garde-forestier...bon généralement, ça a mal fini. Surtout le bail de garde-forestier. J'avais passé un marché avec un gang local pour garder secret une de leurs planques...Bon long story short, j'ai vendu ces infos à un autre gang. Et évidemment, mon job actuel, c'était censé être vigile. Fallait que je tasse un peu les choses.
Mais quel âge a-t-il pour avoir fait autant ? Il a tellement vécu, quelle chance !
-Enfin bref. Je n'aime pas m'ennuyer. Et j'aime l'argent.
J'étire un sourire satisfait. Cette rencontre tombe bien, il est face à celle qui ferait tout pour échapper à l'ennui.
- On va bien s'entendre alors.
-Et toi alors Nija ? T'as toujours été l'infirmière sage qui se tape le patron ? Ou t'as d'autres détails croustillants ? Entre nous, tu dégages un max de gay-vibes, ma belle !
Je m'étire, comme si la suite à raconter allait être éprouvante.
- Sage ? J'ai l'air sage ?
J'étends mes jambes devant lui pour lui exposer mes résilles et mes Docs. Et si ce sont les tresses qui me rendent sage, alors je les défait avec provocation. Bien que j'adore me remplir la tête d'enseignements, et être première de la classe, paradoxalement je ne veux pas être la petite fille sage qui obéit à tout le monde.
- Pour les gay-vibes, tu brilles de mille feux Hoai ! Mais c'est vrai que j'ai été rangée avec une nana pendant sept ans. Bizarrement ça s'est fini quand je l'ai trompé avec Victor.
Je ris pour la forme, mais Angie me manquera toujours. Elle aura été ma première longue relation. Mais c'était une relation vouée à l'échec. On se comportait comme si on avait encore vingt ans, alors qu'on était bien plus âgées et qu'on était censées avoir mûries.
Puis soudain, un détail de ces derniers jours me revient. Je donne un coup de coude complice à Hoai, comme si je pouvais le charrier parce qu'on se connaîtrait depuis des lustres - mais en même temps, filez-nous un cocktail et je me sentirai comme à une terrasse au Marais.
- Je parle de gay-vibes mais môsieur est quand même parti avec la belle Reano après le mariage des deux glands !
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Ven 23 Avr - 11:17
-Sage ? J'ai l'air sage ? ironisa Nija (ou Ninja…nan, il préférait Nija).
Elle étira ses jambes de manière à lui montrer ses résilles et ses docs. Vincent se mordit la lèvre.
-Tu essayes de me chauffer là ? Attention, tu risques d’y parvenir…la mit-il en garde avec un clin d’œil.
Il était à demi-sérieux. Elle avait le look et l’attitude qu’il appréciait…mais souvent plus chez les mecs que chez les gonzesses. Si elle lui proposait un coup, il ne dirait pas non, mais pour le moment il appréciait déjà de s’en être fait une partenaire. Il n’était pas du genre à cracher dans la soupe !
-Pour les gay-vibes, tu brilles de mille feux Hoai ! Mais c'est vrai que j'ai été rangée avec une nana pendant sept ans. Bizarrement ça s'est fini quand je l'ai trompé avec Victor.
Vincent donna un petit coup à ses cheveux roses pour les faire voltiger en un geste de drama queen qui voulait dire « I know, I’m fabulous », mais les derniers mots de Nija attirèrent son attention. Il ne pensait pas qu’elle aurait cassé avec sa copine pour Victor, pour lui c’était un plan Q et rien d’autre…Est-ce que Graham était au courant ? Qu’elle était gay ?
Ohlala, tellement de potentiels potins !
-Je parle de gay-vibes, continua l’infirmière, mais môsieur est quand même parti avec la belle Reano après le mariage des deux glands !
Vincent éclata de rire.
-Que puis-je dire ? Je ne suis pas difficile, surtout quand la fille en question est une bombe sexy et dominatrice ! Crois-moi, j’ai encore des traces de mon petit moment avec elle…
Il gloussa puis se redressa d’un bond en tapant dans ses mains.
-Enfin bref ! Dis-moi tout, Nija…
Il entoura ses épaules de son bras et se rapprocha d’elle d’un air complice.
-…il vaut le coup, Graham… ? Genre t’as quitté ta copine pour lui, tout de même…est-ce qu’il est aussi redoutable au lit qu’il ne l’est en directeur…Ou est-ce que c’est un grand softie au fond ? Tout le monde pense que Ama est la chouchoute de Graham, mais on le sait tous les deux : personne ne le connait mieux que toi n’est-ce pas… ?
Il lui sourit avec enthousiasme.
-Allez ! Fais partager aux copains !
Dis-moi qui tu te tapes, je te dirais qui tu es✎ ft. la michto
-Sage ? J'ai l'air sage ? ironisa Nija (ou Ninja…nan, il préférait Nija).
Elle étira ses jambes de manière à lui montrer ses résilles et ses docs. Vincent se mordit la lèvre.
-Tu essayes de me chauffer là ? Attention, tu risques d’y parvenir…la mit-il en garde avec un clin d’œil.
Il était à demi-sérieux. Elle avait le look et l’attitude qu’il appréciait…mais souvent plus chez les mecs que chez les gonzesses. Si elle lui proposait un coup, il ne dirait pas non, mais pour le moment il appréciait déjà de s’en être fait une partenaire. Il n’était pas du genre à cracher dans la soupe !
-Pour les gay-vibes, tu brilles de mille feux Hoai ! Mais c'est vrai que j'ai été rangée avec une nana pendant sept ans. Bizarrement ça s'est fini quand je l'ai trompé avec Victor.
Vincent donna un petit coup à ses cheveux roses pour les faire voltiger en un geste de drama queen qui voulait dire « I know, I’m fabulous », mais les derniers mots de Nija attirèrent son attention. Il ne pensait pas qu’elle aurait cassé avec sa copine pour Victor, pour lui c’était un plan Q et rien d’autre…Est-ce que Graham était au courant ? Qu’elle était gay ?
Ohlala, tellement de potentiels potins !
-Je parle de gay-vibes, continua l’infirmière, mais môsieur est quand même parti avec la belle Reano après le mariage des deux glands !
Vincent éclata de rire.
-Que puis-je dire ? Je ne suis pas difficile, surtout quand la fille en question est une bombe sexy et dominatrice ! Crois-moi, j’ai encore des traces de mon petit moment avec elle…
Il gloussa puis se redressa d’un bond en tapant dans ses mains.
-Enfin bref ! Dis-moi tout, Nija…
Il entoura ses épaules de son bras et se rapprocha d’elle d’un air complice.
-…il vaut le coup, Graham… ? Genre t’as quitté ta copine pour lui, tout de même…est-ce qu’il est aussi redoutable au lit qu’il ne l’est en directeur…Ou est-ce que c’est un grand softie au fond ? Tout le monde pense que Ama est la chouchoute de Graham, mais on le sait tous les deux : personne ne le connait mieux que toi n’est-ce pas… ?
Il lui sourit avec enthousiasme.
-Allez ! Fais partager aux copains !
Image : Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Eizenija VitolsInfirmière
Dim 2 Mai - 18:23Dis moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es Avec Vincent VERSEAU-13 févrierParfois, le Verseau donne l’impression d’être très contradictoire. Ce n’est pas une impression. C’est juste qu’il est ouvert à tout.
-Que puis-je dire ? Je ne suis pas difficile, surtout quand la fille en question est une bombe sexy et dominatrice ! Crois-moi, j’ai encore des traces de mon petit moment avec elle…
Je hausse un sourcil, un peu surprise du duo. Amalia est si ténébreuse, énigmatique. Son simple nom pourrait être dans l'intitulé d'une malédiction. Elle fait trembler les murs lorsque ses talons claquent dans les couloirs. Alors que Hoai ... Il a l'air d'être son parfait opposé. C'est logique, il a l'air exactement comme moi : trop spontané. Que Hoai ait craqué sur Amalia, ça s'entend - moi-même je la trouve terriblement séduisante -, mais que Amalia se soit laissée allée avec Hoai ...? Peut-être que les miliciens sont vraiment son genre.
-Enfin bref ! Dis-moi tout, Nija…
Il se tape dans les mains. Nous en sommes là après plusieurs minutes de discussion, à tout se dire ? Pourquoi pas de toute façon, je n'ai plus ma Marga...
-…il vaut le coup, Graham… ? Genre t’as quitté ta copine pour lui, tout de même…est-ce qu’il est aussi redoutable au lit qu’il ne l’est en directeur…Ou est-ce que c’est un grand softie au fond ? Tout le monde pense que Ama est la chouchoute de Graham, mais on le sait tous les deux : personne ne le connait mieux que toi n’est-ce pas… ?
J'ouvre grand les yeux alors qu'il se rapproche de moi, avide de potins. Et j'éclate de rire. Enfin quelqu'un qui sait ce que sont des vrais ragots ! J'ai beau essayé avec Géryl, il ne sait pas colporter des potins. Ca doit lui être son seul défaut.
-Allez ! Fais partager aux copains !
Conspiratrice, je lui fais signe de se rapprocher. Je sais que personne ne nous entendra, mais je n'ai pas envie de hurler sur les toits comment se comporte au lit le directeur de l'Institut. Je me tapote le menton, réfléchissant. Comment est Victor ? Bestial, spontané, intense, entier. Il sait se laisser faire malgré tout quand le moment s'y prête, mais il sait également prendre les choses en mains. On ne s'ennuie pas avec lui, et c'est génial. Avec Angie, sur la fin, le sexe c'était devenu une routine. On répétait les mêmes gestes, on feignait le plaisir, et on s'y accoutumait. Parfois il y avait quelques fragments surprenants, meilleurs que tout. Mais on avait fini de se ré-inventer.
- Ce n'est pas que j'ai quitté Angie, ma copine, pour Victor. Disons plutôt qu'il était là au bon moment. Lui ou un autre, j'aurai trompé Angie de toute façon.
Je n'en suis toujours pas fière, mais ça fait plus d'un an. J'ai tourné la page. Lorsque je la reverrai, je ne sais pas ce que je lui dirai... Peut-être que je l'éviterai lâchement.
- Mais heureusement que c'est tombé sur Victor, il est exactement pareil au lit qu'au quotidien. Les seules différences sont qu'il est nu, et bien plus bestial. Oh, et Monsieur devrait d'ailleurs ne pas porter ses costumes si souvent, il cache de très belles choses sous ses vêtements.
Je lance un clin d'oeil à Hoai avant de le charrier d'un mouvement de coude.
- Mais toi, parle-nous d'Amalia Reano ! Fait-elle des trucs avec son oeil ? Est-ce qu'elle est aussi diabolique qu'elle le prétend, ou est-elle différente au lit ?
:copyright: 2981 12289 0
-Que puis-je dire ? Je ne suis pas difficile, surtout quand la fille en question est une bombe sexy et dominatrice ! Crois-moi, j’ai encore des traces de mon petit moment avec elle…
Je hausse un sourcil, un peu surprise du duo. Amalia est si ténébreuse, énigmatique. Son simple nom pourrait être dans l'intitulé d'une malédiction. Elle fait trembler les murs lorsque ses talons claquent dans les couloirs. Alors que Hoai ... Il a l'air d'être son parfait opposé. C'est logique, il a l'air exactement comme moi : trop spontané. Que Hoai ait craqué sur Amalia, ça s'entend - moi-même je la trouve terriblement séduisante -, mais que Amalia se soit laissée allée avec Hoai ...? Peut-être que les miliciens sont vraiment son genre.
-Enfin bref ! Dis-moi tout, Nija…
Il se tape dans les mains. Nous en sommes là après plusieurs minutes de discussion, à tout se dire ? Pourquoi pas de toute façon, je n'ai plus ma Marga...
-…il vaut le coup, Graham… ? Genre t’as quitté ta copine pour lui, tout de même…est-ce qu’il est aussi redoutable au lit qu’il ne l’est en directeur…Ou est-ce que c’est un grand softie au fond ? Tout le monde pense que Ama est la chouchoute de Graham, mais on le sait tous les deux : personne ne le connait mieux que toi n’est-ce pas… ?
J'ouvre grand les yeux alors qu'il se rapproche de moi, avide de potins. Et j'éclate de rire. Enfin quelqu'un qui sait ce que sont des vrais ragots ! J'ai beau essayé avec Géryl, il ne sait pas colporter des potins. Ca doit lui être son seul défaut.
-Allez ! Fais partager aux copains !
Conspiratrice, je lui fais signe de se rapprocher. Je sais que personne ne nous entendra, mais je n'ai pas envie de hurler sur les toits comment se comporte au lit le directeur de l'Institut. Je me tapote le menton, réfléchissant. Comment est Victor ? Bestial, spontané, intense, entier. Il sait se laisser faire malgré tout quand le moment s'y prête, mais il sait également prendre les choses en mains. On ne s'ennuie pas avec lui, et c'est génial. Avec Angie, sur la fin, le sexe c'était devenu une routine. On répétait les mêmes gestes, on feignait le plaisir, et on s'y accoutumait. Parfois il y avait quelques fragments surprenants, meilleurs que tout. Mais on avait fini de se ré-inventer.
- Ce n'est pas que j'ai quitté Angie, ma copine, pour Victor. Disons plutôt qu'il était là au bon moment. Lui ou un autre, j'aurai trompé Angie de toute façon.
Je n'en suis toujours pas fière, mais ça fait plus d'un an. J'ai tourné la page. Lorsque je la reverrai, je ne sais pas ce que je lui dirai... Peut-être que je l'éviterai lâchement.
- Mais heureusement que c'est tombé sur Victor, il est exactement pareil au lit qu'au quotidien. Les seules différences sont qu'il est nu, et bien plus bestial. Oh, et Monsieur devrait d'ailleurs ne pas porter ses costumes si souvent, il cache de très belles choses sous ses vêtements.
Je lance un clin d'oeil à Hoai avant de le charrier d'un mouvement de coude.
- Mais toi, parle-nous d'Amalia Reano ! Fait-elle des trucs avec son oeil ? Est-ce qu'elle est aussi diabolique qu'elle le prétend, ou est-elle différente au lit ?
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Jeu 1 Juil - 19:59
Nija fit mine à Vincent de se rapprocher, et il ne se fit pas prier. Aussi proche d’elle, il avait l’impression d’être un gosse au collège en train d’écouter les juteux commérages du jour. Et il adorait ça !
-Ce n'est pas que j'ai quitté Angie, ma copine, pour Victor. Disons plutôt qu'il était là au bon moment. Lui ou un autre, j'aurai trompé Angie de toute façon.
Vincent hocha la tête. La fidélité, ça ne l’avait jamais branché, alors il ne jugeait aucunement le comportement de sa camarade de ragots. Il commenta :
-Comme disait ce type dont je n’arrive pas à me souvenir le nom : un cul, ça reste un cul, peu importe à qui il appartient, et surtout de nuit !
Il gloussa à cette pensée. Nija continuait :
-Mais heureusement que c'est tombé sur Victor, il est exactement pareil au lit qu'au quotidien. Les seules différences sont qu'il est nu, et bien plus bestial. Oh, et Monsieur devrait d'ailleurs ne pas porter ses costumes si souvent, il cache de très belles choses sous ses vêtements.
Oh lala…Graham était bestial ?
-J’en étais sûr ! s’exclama Vincent, triomphant. C’est toujours les plus prudes qui sont les plus farouches au lit. Et quand je vois ses p’tits costumes trois-pièces, je me doutais bien qu’ils réservaient trois autres pièces de qualité ! Coquine va, faut faire partager les copains !
Vincent lui pinça affectueusement la joue, comme s’il la connaissait depuis toujours. Il n’avait jamais eu de réserve à montrer sa familiarité. Il n’avait jamais de réserve tout court, d’un autre côté.
Nija lui fit un clin d’œil à son tour.
-Mais toi, parle-nous d'Amalia Reano ! Fait-elle des trucs avec son oeil ? Est-ce qu'elle est aussi diabolique qu'elle le prétend, ou est-elle différente au lit ?
Vincent se redressa et se mordit la lèvre inférieure, malicieux et salace. Il fit mine de regarder autour de lui pour vérifier que l’intéressée ne soit pas dans le coin, même si en réalité il se moquait bien d’être entendu (au contraire, cela rajouterait du piquant !), avant de se pencher d’un air faussement secret.
-Elle est aussi dangereuse au lit qu’en vrai. Elle m’a retournée, dans tous les sens du terme. Diabolique, c’est le mot : c’est une vraie démone ! Mais bon, j’irai en enfer de toute façon, alors autour profiter d’avoir le feu au cul !
Il éclata de rire.
-A un moment donné, elle a pris ma bite, et e-…
-Vincent, tu ne devrais pas être en train de patrouiller ?
La voix sévère qui s’éleva derrière eux fit sursauter l’intéressé. Il se tourna et avisa l’un de ses collègues dont il ignorait le nom. Vincent lui sourit, charmeur.
-C’est ce que je fais, lui dit-il innocemment.
-Fais gaffe à toi, avant que je ne te dénonce à Reano, grommela l’autre milicien avant de s’éloigner.
Vincent le suivit des yeux avant de chuchoter à l’oreille de Nija.
-J’espère qu’il me dénoncera, je me demande comment elle me punira.
Il rit à nouveau avant de se relever.
-Mais je crois que, malgré tout, je vais devoir y aller ma belle…
Il poussa un faux soupir de désespoir.
Dis-moi qui tu te tapes, je te dirais qui tu es✎ ft. la michto
Nija fit mine à Vincent de se rapprocher, et il ne se fit pas prier. Aussi proche d’elle, il avait l’impression d’être un gosse au collège en train d’écouter les juteux commérages du jour. Et il adorait ça !
-Ce n'est pas que j'ai quitté Angie, ma copine, pour Victor. Disons plutôt qu'il était là au bon moment. Lui ou un autre, j'aurai trompé Angie de toute façon.
Vincent hocha la tête. La fidélité, ça ne l’avait jamais branché, alors il ne jugeait aucunement le comportement de sa camarade de ragots. Il commenta :
-Comme disait ce type dont je n’arrive pas à me souvenir le nom : un cul, ça reste un cul, peu importe à qui il appartient, et surtout de nuit !
Il gloussa à cette pensée. Nija continuait :
-Mais heureusement que c'est tombé sur Victor, il est exactement pareil au lit qu'au quotidien. Les seules différences sont qu'il est nu, et bien plus bestial. Oh, et Monsieur devrait d'ailleurs ne pas porter ses costumes si souvent, il cache de très belles choses sous ses vêtements.
Oh lala…Graham était bestial ?
-J’en étais sûr ! s’exclama Vincent, triomphant. C’est toujours les plus prudes qui sont les plus farouches au lit. Et quand je vois ses p’tits costumes trois-pièces, je me doutais bien qu’ils réservaient trois autres pièces de qualité ! Coquine va, faut faire partager les copains !
Vincent lui pinça affectueusement la joue, comme s’il la connaissait depuis toujours. Il n’avait jamais eu de réserve à montrer sa familiarité. Il n’avait jamais de réserve tout court, d’un autre côté.
Nija lui fit un clin d’œil à son tour.
-Mais toi, parle-nous d'Amalia Reano ! Fait-elle des trucs avec son oeil ? Est-ce qu'elle est aussi diabolique qu'elle le prétend, ou est-elle différente au lit ?
Vincent se redressa et se mordit la lèvre inférieure, malicieux et salace. Il fit mine de regarder autour de lui pour vérifier que l’intéressée ne soit pas dans le coin, même si en réalité il se moquait bien d’être entendu (au contraire, cela rajouterait du piquant !), avant de se pencher d’un air faussement secret.
-Elle est aussi dangereuse au lit qu’en vrai. Elle m’a retournée, dans tous les sens du terme. Diabolique, c’est le mot : c’est une vraie démone ! Mais bon, j’irai en enfer de toute façon, alors autour profiter d’avoir le feu au cul !
Il éclata de rire.
-A un moment donné, elle a pris ma bite, et e-…
-Vincent, tu ne devrais pas être en train de patrouiller ?
La voix sévère qui s’éleva derrière eux fit sursauter l’intéressé. Il se tourna et avisa l’un de ses collègues dont il ignorait le nom. Vincent lui sourit, charmeur.
-C’est ce que je fais, lui dit-il innocemment.
-Fais gaffe à toi, avant que je ne te dénonce à Reano, grommela l’autre milicien avant de s’éloigner.
Vincent le suivit des yeux avant de chuchoter à l’oreille de Nija.
-J’espère qu’il me dénoncera, je me demande comment elle me punira.
Il rit à nouveau avant de se relever.
-Mais je crois que, malgré tout, je vais devoir y aller ma belle…
Il poussa un faux soupir de désespoir.
Image : Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Eizenija VitolsInfirmière
Mar 10 Aoû - 12:02Dis moi qui tu te tapes, je te dirai qui tu es Avec Vincent VERSEAU-13 févrierParfois, le Verseau donne l’impression d’être très contradictoire. Ce n’est pas une impression. C’est juste qu’il est ouvert à tout.
- J’en étais sûr ! C’est toujours les plus prudes qui sont les plus farouches au lit. Et quand je vois ses p’tits costumes trois-pièces, je me doutais bien qu’ils réservaient trois autres pièces de qualité !
J'éclate de rire. Il n'a pas tort. Quand j'ai rencontré Angie, elle était si innocente avec ses cols roulés et la façon dont elle serrait ses bouquins contre sa poitrine. Mais une fois qu'elle m'étais dévouée, les choses étaient différentes. Plus de livres pour se créer un bouclier.
Géryl est comme ça aussi, pur et ayant peu touché aux vices charnels. Tiens, pourquoi je tombe toujours avec ce type de personne ? A croire que les faux prudes sont mon type.
- Coquine va, faut faire partager les copains !
Je prends un air outré.
- Tu rêves, Victor est à moi.
Embrayer sur Amalia Reano me permet d'essayer de dissimuler ce subit élan de possessivité.
Théâtral, comme depuis le début, Hoai se met sur ses deux jambes et inspecte les environs. A quoi s'attend-t-il ? Que des personnes viennent écouter les ragots ? Au pire, ça mettra un peu de vie à l'Institut. Il n'y a plus rien d'intéressant à se raconter dans les couloirs. Ca me manque les commérages avec Marga - même si elle, elle ne faisait qu'écouter. Je ne connais Hoai que depuis quelques minutes que je suis déjà sous le charme de sa personnalité. Il est vivant, entier. Il est drôle, et semble si affectueux. C'est simple, depuis que je suis avec lui, je ne peux que sourire.
-Elle est aussi dangereuse au lit qu’en vrai. Elle m’a retournée, dans tous les sens du terme. Diabolique, c’est le mot : c’est une vraie démone ! Mais bon, j’irai en enfer de toute façon, alors autour profiter d’avoir le feu au cul !
J'applaudis en explosant de rire. Mon Dieu, c'est exactement comme ça que je l'imaginais.
- Tu devrais partager aussi alors !
Il s'apprête à rentrer dans les détails. Je me penche en avant, avide d'entendre la suite. Il faut vraiment que je parle avec Amalia de ses techniques, je pourrais surprendre Victor moi aussi...
Malheureusement, Hoai est surpris par un vigile qui l'interroge sur ses patrouilles. J'assiste à la scène, ravie de voir que mon comparse ne perd pas de sa personnalité. Mais le devoir, c'est le devoir et il s'en va non sans me saluer. Je lui fais signe et penche mon regard vers ma fleur presque nue. J'attrape la tige du bout des doigts. Tout est toujours confus, sur tous les plans. Mais avec Hoai, la confusion s'avère moins difficile à porter.
:copyright: 2981 12289 0
- J’en étais sûr ! C’est toujours les plus prudes qui sont les plus farouches au lit. Et quand je vois ses p’tits costumes trois-pièces, je me doutais bien qu’ils réservaient trois autres pièces de qualité !
J'éclate de rire. Il n'a pas tort. Quand j'ai rencontré Angie, elle était si innocente avec ses cols roulés et la façon dont elle serrait ses bouquins contre sa poitrine. Mais une fois qu'elle m'étais dévouée, les choses étaient différentes. Plus de livres pour se créer un bouclier.
Géryl est comme ça aussi, pur et ayant peu touché aux vices charnels. Tiens, pourquoi je tombe toujours avec ce type de personne ? A croire que les faux prudes sont mon type.
- Coquine va, faut faire partager les copains !
Je prends un air outré.
- Tu rêves, Victor est à moi.
Embrayer sur Amalia Reano me permet d'essayer de dissimuler ce subit élan de possessivité.
Théâtral, comme depuis le début, Hoai se met sur ses deux jambes et inspecte les environs. A quoi s'attend-t-il ? Que des personnes viennent écouter les ragots ? Au pire, ça mettra un peu de vie à l'Institut. Il n'y a plus rien d'intéressant à se raconter dans les couloirs. Ca me manque les commérages avec Marga - même si elle, elle ne faisait qu'écouter. Je ne connais Hoai que depuis quelques minutes que je suis déjà sous le charme de sa personnalité. Il est vivant, entier. Il est drôle, et semble si affectueux. C'est simple, depuis que je suis avec lui, je ne peux que sourire.
-Elle est aussi dangereuse au lit qu’en vrai. Elle m’a retournée, dans tous les sens du terme. Diabolique, c’est le mot : c’est une vraie démone ! Mais bon, j’irai en enfer de toute façon, alors autour profiter d’avoir le feu au cul !
J'applaudis en explosant de rire. Mon Dieu, c'est exactement comme ça que je l'imaginais.
- Tu devrais partager aussi alors !
Il s'apprête à rentrer dans les détails. Je me penche en avant, avide d'entendre la suite. Il faut vraiment que je parle avec Amalia de ses techniques, je pourrais surprendre Victor moi aussi...
Malheureusement, Hoai est surpris par un vigile qui l'interroge sur ses patrouilles. J'assiste à la scène, ravie de voir que mon comparse ne perd pas de sa personnalité. Mais le devoir, c'est le devoir et il s'en va non sans me saluer. Je lui fais signe et penche mon regard vers ma fleur presque nue. J'attrape la tige du bout des doigts. Tout est toujours confus, sur tous les plans. Mais avec Hoai, la confusion s'avère moins difficile à porter.
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
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