contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Béryl BrambasiMembre de la Famille
Ven 26 Fév - 11:25
Il faisait beau aujourd’hui, le temps commençait à s’adoucir et le soleil lui réchauffait la peau. Après les derniers évènements du bunker, il était agréable de juste se laisser porter par la chaleur du soleil et se vider la tête, ne plus se soucier de rien.  A cette heure-ci, tout le petit monde du bunker se trouvait à l’intérieur. L’air de rien, ils étaient un peu casaniers, l’infirmier avait hâte qu’il fasse encore meilleur pour les forcer à sortir un peu et faire le plein de vitamines D. Peut-être qu’il pourrait leur organiser un pique-nique ? Il était certains que ça leur ferait le plus grand bien.

Béryl étendait le linge entre les cordes qu’il avait tendu dans la partie extérieure du bunker. Il se trémoussait joyeusement entre le bac de linge et les cordes sur lequel il le mettait à sécher les fringues en fredonnant parfaitement faux. Il prenait soin d’attacher chaque vêtement qu’il mettait à pendre pour éviter qu’il ne s’envole en cas de bourrasque. Il se débrouillait comme il pouvait car il n’y avait pas de pince à linge dans le bunker. Apparemment, cela ne faisait pas partie des choses essentielles qu’on emporte dans un endroit souterrain utiliser pour se protéger d’une apocalypse. S’il finissait par quitter cette île, il conseillerait qu’on le rajoute dans les kits de survie quand même. Il aimait les pinces à linge.

Ce qui l’avait amené d’ailleurs à commencer à chanter en interprétant une partie de la chanson de la pince à linge des Quatre Barbus. Il avait continué par un classique de disney siffler en travaillant. Il avait dérivé sur Isabelle a les yeux bleus avant de faire un détour par la cabane du pêcheur. Ensuite, et pour changer un peu de son registre de chanson française particulièrement étoffé, il s’était mis à baragouiner en anglais, les quelques chansons dont il pensait avoir retenu approximativement les paroles. Après une interprétation approximative de Take on me, moitié-yaourt moitié-fredonnée il s’attaqua à la chanson bien connu «Final Countdown. C’était le genre de chansons qu’ils mettaient à fond dans la voiture, quand il partait en vacances avec toute sa famille lorsqu’il était gosse et qu'ils chantaient à tue-tête . Il en gardait des souvenirs impérissables. Mais le pauvre n’avait jamais capté les paroles de cette dernière chanson et fredonnait stupidement et toujours aussi faux :

« It’s the fire of Downtoooown », reprenant le solo de guitare à base d’onomatopée qui n’était pas tellement en rythme, faisant de l’air guitare avec un t-shirt. Pouvait-on dire air guitar du coup ? Ou est-ce que c’était du t-shirt guitare ?
Béryl Brambasi
Image : Le bobo de Bobby || feat Vinvin ||  Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Jeu 4 Mar - 22:59
Le bobo de Bobby✎ ft. le Bro

Bobby boitait. Cela avait alerté Vincent qui en s’approchant avait constaté une vilaine plaie au coussinet. Comment s’était-il blessé ?? Si Vincent trouvait le morceau de verre responsable, ça allait barder. Il tenta d’enrober la patte de Bobby dans un bandage, mais il ne parvint qu’à le faire boiter encore plus. Il l’étreignit, enfouissant son visage dans la fourrure épaisse de son encolure.

-T’inquiète Bobby, j’vais m’occuper de toi ! lui dit-il.

Bobby, en réalité, ne comprenait pas pourquoi son maitre en faisait tout un fromage, mais il était content du câlin alors il lui lécha le visage. Vincent ne connaissait pas assez bien les médecins de l’Institut Graham pour leur confier son meilleur ami, alors il décida de l’amener à un autre de ses amis : Béryl. Marchant lentement pour compenser la boiterie de son fidèle toutou, il l’amena jusqu’au bunker. Il contourna le grillage en quête d’un moyen de passer (parce qu’il n’avait pas vraiment envie de sonner et de se faire repérer par Elpida), mais il entendit alors une voix familière. Et une chanson qui aurait dû lui être familière, mais qui ressemblait plus à un gloubi-boulga de mots. Heureusement pour Béryl, Vincent était trop malentendant pour reconnaitre ses paroles, sinon il se serait fait un PLAISIR de le vanner à ce sujet.

Vincent observa à travers le grillage et aperçut son ami, en train d’étendre le linge en se trémoussant. Malgré son inquiétude pour Bobby, le milicien ne perdait rien de sa malice et de son humour, si bien qu’il resta quelques instants à l’observer en se marrant en silence, un sourire moqueur sur les lèvres. Puis il se reprit et frappa sur le grillage pour se faire repérer.

-Eh ! Le guitariste ! C’est moi, l’amour de ta vie ! Donne-moi le code du bunker, faut absolument que je rentre pour que t’examine Bobby : il s’est blessé à la papatte.

Bobby aboya ses salutations en remuant la queue. Il avait hâte que Béryl lui donne une friandise.


Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Mer 17 Mar - 18:40
Il fut interrompu dans son concert imaginaire par une voix qu’il connaissait bien :

-Eh ! Le guitariste ! C’est moi, l’amour de ta vie ! Donne-moi le code du bunker, faut absolument que je rentre pour que t’examine Bobby : il s’est blessé à la papatte.

Il tourna la tête pour apercevoir la chevelure rose repérable à des kilomètres à la ronde de son ami et se sentit sourire vivement. Quoi de mieux, un jour super ensoleillé comme aujourd’hui que de voir débarquer celui-là ? Bon, il s’inquiéta ensuite en entendant que Bobby était blessé, d’autant qu’il n’avait rien d’un vétérinaire, mais il comptait s’occuper du souci avec soin ! Ce dernier semblait aller suffisamment bien pour aboyer joyeusement.

Il énonça aussitôt le code du bunker sans se poser la moindre question sur la possibilité que donner le code à un milicien de Graham puisse poser le moindre problème un jour. Un de ces jours, cette insouciance lui jouerait des tours. Mais pas aujourd’hui.
Il lui cria d’ailleurs de là où il se trouvait :

- Attend moi deux minutes, je reviens !

Il s’engouffra à l’intérieur du bunker et revient quelques minutes plus tard, une trousse de soin dans la main, une des boites restantes de ce répugnant corned beef qui leur restait dans le bunker mais que plus personne ne parvenait à manger. Malgré l’immonde odeur et le gout moyennement appréciable de cette horreur, il avait gardé précieusement en réserve pour le cas où l’un des membres du bunker ferait une carence alimentaire qui nécessiterait son utilisation. Mais bon… Juste une boite en moins pour consoler Bobby de sa blessure ne ferait pas de grande différence…

Lorsqu’il passa sa tête hors du bunker, Vincent et Bobby était entrés par la grille. Il s’avança et dès qu’il fut près de Bobby, il s’agenouilla pour le câliner.

- Aloors mon Bobbyyyy… montre moi ce vilain bobo à ta papatte. C’est celle-là ?

A la démarche du gros toutou et surtout bien sûr avec le bandage sommaire que Vincent lui avait mis, il n’eut aucun mal à identifier la patte blessée et la déballa. Il la souleva délicatement pour observer le problème. Il dut se battre un peu avec les poils épais de l’animal -bien que la blessure se trouve plutôt au niveau des coussinets. Il semblait s’être effectivement coupé, pas trop profondément, mais ça méritait une bonne désinfection, en tout cas, il n’était pas vétérinaire, mais ça, il devrait pouvoir le gérer. Il leva les yeux vers Vincent, rassurant :

– Ca va, c’est superficiel, je vais lui désinfecter ça et lui faire le plus beau pansement qu’on aura jamais vu. Regarde bien Hoai, comme ça tu pourras le refaire ce soir.

Et alors qu’il nettoyait avec délicatesse le bobo de Bobby pour s’assurer qu’il ne reste pas de crasse dans sa plaie, il continua, toujours sur le ton rassurant et professionnel que l’infirmier prenait en ce qui concernait son travail :

- Surveille la plaie dans les prochains jours. Si elle gonfle ou qu’elle rougit, elle peut s’être infectée. S’il y a le moindre problème, reviens me voir.

Il montra ensuite à Vincent comment bien bander la patte de Bobby, pour que le bandage tienne sans être trop ou trop peu serré. Alors qu’il s’appliquait, il continuait de bavarder avec son ami :

- Je te l’ai pas dit la dernière fois, mais tu devrais aller fouiller dans ma chambre à l’institut. Enfin… Je ne sais pas très bien ce que vous avez fait des affaires qui s’y trouvaient mais je suis certain d’avoir encore une tonne de friandises pour Bobby là-dedans. Je crois pas que ça soit encore périmé donc tu devrais en profiter, il serait content.

Il avait laissé des tonnes de truc dans sa chambre après que les factions soient créées. Il ne s’y attendait tellement pas, à cette scission du territoire, qu’il n’avait rien récupéré en particulier avant que ça ne se produise. Il avait eu de la chance que le jour où c’était arrivé, il avait prévu de pêcher, sinon il n’aurait pas récupéré sa canne à pêche. Mais la majorité de ces affaires étaient restées à l’institut. Son matos d’escalade, une partie de ces affaires de pêche, ces fringues, ces bouquins ou son portefeuille avec ces papiers.

- Hein mon Bobbyyy… Tu seras un Bobby conteeent.
Béryl Brambasi
Image : Le bobo de Bobby || feat Vinvin ||  Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Lun 29 Mar - 15:41
Le bobo de Bobby✎ ft. le Bro

A peine Béryl eut-il aperçu Vincent qu’il lui donna les codes. Le milicien, quoique préoccupé par la santé de son chien, ne manqua pas de les noter dans un coin de sa tête (ça lui serait probablement utile pour plus tard) puis passa la grille. Il vit alors Béryl revenir vers lui avec un nécessaire de soin. Bobby boitilla joyeusement vers lui, il avait hâte qu’on lui donne des friandises.

-Aloors mon Bobbyyyy… montre moi ce vilain bobo à ta papatte. C’est celle-là ?

Le gros chien noir lui lécha le visage pendant que Béryl examinait sa patte. Il avait senti l’odeur de bouffe, et il attendait qu’on lui en donne (il en bavait même d’avance !). Vincent observa son ami faire. Il n’était plus vraiment anxieux, déjà parce qu’il n’était pas du genre stressé, et ensuite parce qu’il savait son chien entre de bonnes mains.

-Ca va, c’est superficiel, annonça Béryl, je vais lui désinfecter ça et lui faire le plus beau pansement qu’on aura jamais vu. Regarde bien Hoai, comme ça tu pourras le refaire ce soir.

Oula. La concentration n’était pas le fort de Vincent, mais il hocha la tête avec un sourire.

-Chef, oui, chef ! dit-il malicieusement en s’accroupissant pour mieux voir.

Il était presque collé à Béryl, étant plutôt tactile et appréciant la compagnie du grand bond (bon, pour être honnête, il aimait la compagnie de quasiment tout le monde et se moquait bien qu’on puisse ne pas apprécier ses qualités tactiles). Il l’observa bander la patte, songeant que ce n’était pas si dur finalement, puis tourna son regard vers l’infirmier quand il prit la parole.

-Surveille la plaie dans les prochains jours, déclara Béryl avec sérieux. Si elle gonfle ou qu’elle rougit, elle peut s’être infectée. S’il y a le moindre problème, reviens me voir.

Vincent sourit, taquin.

-Ca, je sais. J’ai déjà eu mon lot de blessures, avec les enfoirés que j’ai fréquenté, en plus de mes propres conneries quand j’étais gamin…

Il lui fit un clin d’œil. Les cicatrices qui ornaient ses poignets et ses hanches rappelaient ses mutilations de jeunesse, il se rappelait en avoir eu une qui s’était infectée. Il était con, à l’époque. Con et dépressif. Deux fois plus cons du coup, selon ses propres critères actuels. Pourquoi déprimer quand on peut se bourrer la gueule et coucher aux quatre coins du monde ?

Pendant qu’il terminait son pansement, Béryl continua :

-Je te l’ai pas dit la dernière fois, mais tu devrais aller fouiller dans ma chambre à l’institut. Enfin… Je ne sais pas très bien ce que vous avez fait des affaires qui s’y trouvaient mais je suis certain d’avoir encore une tonne de friandises pour Bobby là-dedans. Je crois pas que ça soit encore périmé donc tu devrais en profiter, il serait content.

Vincent fit la grimace.

-Reano a probablement vidé ta chambre. Le deuxième étage est utilisé par les patients maintenant.

Béryl, une fois terminé, commença à flatter l’encolure du gros chien qui attendait toujours ses friandises, bavant abondamment. Vincent joignit Béryl dans ses câlins et les deux hommes se retrouvèrent accroupis à caresser le ventre d’un Bobby blasé mais pas mécontent de son traitement. Vincent attrapa la tête de Béryl et déposa un baiser sonore (et platonique) sur sa joue pour le remercier.

-Muah ! Merci pour les soins, BéBé. J’ai tendance à perdre les pédales dès que Bobby a le moindre bobo. C’est un peu mon point faible.

Il éclata de rire et se releva.

-Enfin bref ! C’est donc ici que tu vis ? Sympa les jardins ! Ils n’étaient pas là la dernière fois que je suis venu…En même temps, je n’ai pas de clients ici. Pas pour le moment en tout cas…

Vincent lui fit un clin d’œil et s’avança dans les jardins, observant les plants avec un sans-gêne évident.

-C’est mignon tout ça. Vous avez un jardinier ou un fermier ? Oh ! J’y pense, mais tu devrais être vétérinaire, BéBé. Je t’imagine bien vétérinaire.

Il vola un fruit qui poussait sur un des plants et le croqua. Cela faisait longtemps qu’il n’en avait pas mangé.


Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Jeu 15 Avr - 0:41
Vincent, accroupit contre Béryl fit une grimace à ces mots :

-Reano a probablement vidé ta chambre. Le deuxième étage est utilisé par les patients maintenant.

Cela n’étonnait pas tellement l’infirmier. Le bâtiment du personnel devait avoir bien changé. Il était content de savoir que sa chambre pouvait servir à des patients malades. Reano hein… C’était sur elle qu’il craquait nan ? Il avait l’impression que ce n’était pas la première fois qu’il parlait d’elle en tout cas, même s’il n’en était plus trop certain.

Ils étaient tous les deux en train de gratouiller Bobby, comme deux pères gâteux. Ce dernier semblait profiter qu’on s’occupe de lui, même s’il lorgnait sur la boite que Béryl avait ramenée. Puis finalement Vincent attrapa la tête de l’infirmier pour lui administrer un bisou sonore sur la joue.

[b)-Muah ! Merci pour les soins, BéBé. J’ai tendance à perdre les pédales dès que Bobby a le moindre bobo. C’est un peu mon point faible[/b]

Bobby le point faible de ce super héro de Vincent... Cela fit sourire Béryl. C’était un petit rappel qui lui permettait de se souvenir de la raison pour laquelle il était devenu infirmier. Bon, certes Bobby n’était pas un humain, mais humain ou animaux, soigné restait tout de même le plus beau métier du monde.

Le milicien éclata de rire avant de se relever. L’infirmier adressa une dernière caresse au gros chien avant de se relever à son tour, rangeant le matériel dont il s’était servit pour désinfecter le bobo de Bobby.

-Enfin bref ! C’est donc ici que tu vis ? Sympa les jardins ! Ils n’étaient pas là la dernière fois que je suis venu…En même temps, je n’ai pas de clients ici. Pas pour le moment en tout cas…

Il piqua un fruit, croquant dedans. Béryl se demanda s’il était supposé savoir de quel client parlait Hoai. Il faisait autre chose que milicien ? Ou alors justement en tant que milicien il considérait les membres de l’institut comme ces clients ? Ah moins qu’il ne fasse un truc à côté de son job de milicien ? Il vendait peut-être des plantes aromatiques ou un truc du genre. Béryl le voyait bien faire ça en tout cas. Si c’était le cas, il devenait client direct ! Il adorait les plantes aromatiques, et vu leurs réserves de nourriture, de nouveaux épices ne feraient pas de mal.

-C’est mignon tout ça. Vous avez un jardinier ou un fermier ? Oh ! J’y pense, mais tu devrais être vétérinaire, BéBé. Je t’imagine bien vétérinaire.

Béryl rigola à son tour. Vétérinaire ? Ouai franchement ça lui aurait bien plus aussi. Mais on n’allait pas se mentir, si le jeune homme était devenu infirmier plutôt que médecin, c’était bien parce qu’il n’avait pas le courage de se lancer dans des études compliquées. Et les études vétérinaires… C’était pas une mince affaire.

–Oh non tu sais, je pourrais pas être vété, je suis déjà le vétérinaire privé de Monsieur Bobby… je voudrais pas le rendre jaloux.

Il observa le chien avec affection. Il entreprit d’ouvrir la boite de corned beef, conscient que ce dernier n’attendait que ça depuis tout à l’heure, et pour éviter que le chien ne se blesse à la boite en métal, il le déversa sur le sol. Ce n’était peut-être pas l’idéal, mais il n’avait pas réfléchi à ramener un bol ou une assiette. En tout cas, Bobby se fichait pas mal que sa nourriture traine par terre et il se mit à goinfrer sans plus se soucier du reste. Alors qu’il s’occupait de Bobby, il répondit à son camarade :

- Et bien, Béatrice est notre cheffe jardinière, et on va dire que le reste du bunker met les mains à la pâte sous ces ordres.

Bien que Béatrice délaisse un peu plus endroit maintenant que Lucy n’était plus là, elle restait attachée à ces plants. Béryl espérait qu’elle retrouverait la flamme de la culture. Rien de mieux que de produire des choses de ces propres mains pour se rendre compte de sa valeur et aussi des possibilités que nous offrait l’univers. Il se releva à son tour, jetant un coup d’œil à son linge qui séchait tranquillement. Regarder toute cette scène, ces plants, le linge un peu plus loin… Si on omettait le contexte, cela ressemblait presque à un jardin tout à fait classique, un genre de terrain plutôt confortable ou il fait bon vivre.

– Tient, Hoai, c’est quoi le premier truc que tu feras quand on quittera l’ile ?

La question lui était venue naturellement. Il ne savait jamais très bien ce qui se passait dans la tête de Vinvin. Bah, c’était sur qu’il ne répondrait pas à la question de manière très sérieuse mais il n’avait pas tort. Etre sérieux, c’était un coup à attraper des cheveux blancs avant l’heure. Mais malgré tout, l’infirmier était parfois curieux vis-à-vis du milicien. Il semblait toujours si léger et détaché de tout qu’il se demandait parfois s’il y avait une réelle différence pour ce dernier entre leur monde actuel et celui d’avant.
Béryl Brambasi
Image : Le bobo de Bobby || feat Vinvin ||  Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Jeu 1 Juil - 11:37
Le bobo de Bobby✎ ft. le Bro

-Oh non tu sais, je pourrais pas être vété, je suis déjà le vétérinaire privé de Monsieur Bobby… je voudrais pas le rendre jaloux.

Bobby lui lécha la main en entendant son nom, sans trop savoir de quoi parlaient les deux bipèdes. Vincent sourit avec affection et amusement à la fois. Quand Béryl déversa le contenu de la boite de conserve, le gros chien noir se jeta dessus avec appétit, comme s’il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. Vincent croisa les bras.

-Gros tas, va ! dit-il à son chien, taquin.

-Et bien, Béatrice est notre cheffe jardinière, continuait pendant ce temps BéBé, et on va dire que le reste du bunker met les mains à la pâte sous ces ordres.

Vincent ne connaissait pas cette Béatrice, mais il se demanda si elle avait quelques conseils pour cultiver ses plants de beuh. Quoique vu l’état de certaines plantes ici, délaissées, il ignorait si ça en valait la peine.

-J’ignorais que le Bunker recevait des ordres d’autres personnes que d’Elpida ! s’amusa-t-il en arquant un sourcil.

Il suivit le regard de son ami, qui sembla brièvement perdu dans ses pensées. C’est vrai que pour un lieu excentré et dirigé par un meurtrier narcissique, c’était plutôt idyllique. Il y avait comme un côté mormon, dans sa simplicité presque religieuse et volontairement recluse. Peut-être que le Bunker était une sorte de secte, en réalité. Béryl était tellement influençable que ça n’étonnerait pas vraiment Vincent. Il ricana à cette pensée.

Les quelques instants silencieux entrecoupés des bruits de mâchoire de Bobby furent rompus par le Béryl en question :

-Tiens, Hoai, c’est quoi le premier truc que tu feras quand on quittera l’ile ?

Vincent haussa les épaules nonchalamment, levant les yeux au ciel pour réfléchir.

-J’pense que j’prendrai le premier bateau du port qui se rendra en Irlande, et j’irai faire un tour à Dublin. J’ai toujours eu envie de me faire une tournée des bars, et il parait que l’ambiance y est folle. Ah, une Guiness bien fraiche là…Ca me donne soif rien que d’y penser.

Il se mordit la lèvre avec plaisir.

-Boire jusqu’au bout de la nuit avec une bande de soiffards et d’amis d’un soir…Recommencer le lendemain, au bras d’un beau mec ou d’une jolie fille, le tout en musique et au rythme des chants horribles de vieux bourrés…C’est ça la belle vie !

Vincent éclata de rire et s’appuya contre un arbre, probablement un jeune pommier vu sa tête.

-Et toi, BéBé ?

Il lui fit un clin d’œil.

-Tu pourras venir avec moi, si tu veux.

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Ven 9 Juil - 17:01
Hoai haussa les épaules avec désinvolture, cherchant une réponse les yeux en l’air. Par mimétisme, Béryl suivit son regard. Ces derniers temps, il n’avait pas fait très beau, alors c’était d’autant plus agréable d’observer le ciel bleu parsemé de nuage cotonneux bien loin des cumulus gris et menaçants des jours précédents.

-J’pense que j’prendrai le premier bateau du port qui se rendra en Irlande, et j’irai faire un tour à Dublin. J’ai toujours eu envie de me faire une tournée des bars, et il parait que l’ambiance y est folle. Ah, une Guiness bien fraiche là…Ca me donne soif rien que d’y penser.

Il fit la grimace. La seule fois où il avait gouté une bière noire, il avait trouvé ça super amer et même la texture lui avait semblé étrange. De toute manière, il n’était déjà pas très bières. Pour les occasions, il n’y avait rien de tel de toute manière que le mousseux que produisait les voisins de ces parents. Gamin, il se souvenait avoir filé des coups de mains pour récolter les raisins dans les plans de vignes. Enfin coup de mains… Lui et ces sœurs s’amusaient plus qu’ils ne travaillaient et s’enfilaient une partie des raisins qu’ils récupéraient. Ils déconcentraient même les véritables employés, une année, Ruby s’était prise d’affection pour un saisonnier canadien qui devait avoir une vingtaine d’années, elle l’avait collé tout le mois comme un vrai pot de glue. Le pauvre ne savait pas quoi en faire et n’avait pas arrêté de l’envoyer chercher des trucs parfaitement inutiles pour ne plus l’avoir dans les pattes. Béryl rassembla le matériel dont il s’était servi pour soigner Bobby, le rangeant soigneusement dans sa pochette de premier secours.

-Boire jusqu’au bout de la nuit avec une bande de soiffards et d’amis d’un soir…Recommencer le lendemain, au bras d’un beau mec ou d’une jolie fille, le tout en musique et au rythme des chants horribles de vieux bourrés…C’est ça la belle vie !

Il eut un sourire. C’était du Hoai tout craché. Un grand fêtard, un peu à son opposé finalement puisque du temps où il vivait en France, il trainait toujours les pieds pour aller en soirée. Heureusement que ces sœurs étaient là pour le sortir un peu de son trou sinon il aurait continué de passer ces soirées à camper avec ces deux trois potes qui kiffait la randonnée. Une question naissait de la réponse de Hoai cependant. Sa réaction était à son image, instantanée mais cela signifiait-il que Vincent n’avait personne à retrouver hors de l’ile ? Pas de parents, de frères ou sœurs, de potes qu’il aurait absolument voulu revoir ? Où n’y pensait-il juste pas ? En tout cas, cela ne semblait pas lui poser de problèmes, il riait volontiers, appuyé nonchalamment contre un pommier.

-Et toi, BéBé ? Tu pourras venir avec moi, si tu veux.

Ce dernier retourna le bac dont il s’était servi pour amener le linge dehors et s’assit dessus. Il s’étira puis posa un de ces pieds sur le bord en bois du bac à la perpendiculaire, retenant sa jambe en poussant sur son tibia avec sa main gauche.

- C’est clair, faudra bien quelqu’un pour veiller sur toi quand tu seras trop saoul pour distinguer une conquête d’un serial killer…

Il lui adressa un clin d’œil à son tour et continua :

- Mais avant ça, je ferai quand même un crochet par chez moi faire un coucou à mes parents, mes sœurs et mes neveux et nièces.

L’idée de revoir sa famille lui tira un large sourire. Il n’allait pas mentir, il avait hâte de les revoir. Il rajouta à l’attention de son ami :

– Remarque, on a quelques bons vins par chez moi, ça peut valoir un détour de ta part aussi !
Béryl Brambasi
Image : Le bobo de Bobby || feat Vinvin ||  Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
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