contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Eizenija ; Solveig
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 25 Avr - 1:58
Nevrabriel avait le dos tourné à son miroir, dans sa chambre. Le visage de profil, il avait une main posée sur son épaule pour tirer ce dernier vers son visage afin de pouvoir voir l’état de son dos. Les cicatrices faites par Donatien n’étaient presque plus visibles, légèrement rosées sur sa peau de neige. Son corps n’avait pas gardé les séquelles de sa dépression, hormis ces marques. Son ventre avait reprit une épaisseur normal, ses bras étaient fins mais pas maigre, ses jambes, ses mains, ses pieds, son cou et ses joues n’étaient plus creusés par la fatigue et la faim. Il veillait à écouter son corps à présent, pour ne pas rechuter, c’était la seule chose qu’il pouvait faire pour lui-même puisqu’il savait qu’il ne pourrait pas guérir.
D’ailleurs, avec cette information, pourquoi ne rentrait-il pas chez lui malgré tout ce que sa sœur lui a jeté à la figure ? Il pourrait lui demander de rester à ses cotés pour ses derniers moments, elle le ferait, il en était persuadé. Mais … Pouvait-il vraiment infliger ça à sa propre famille ? Du moins, à sa sœur ? Ses parents … Il avait perdu l’espoir d’avoir un jour été aimé. Mais sa sœur ? Malgré ce qu’il avait fait, pourquoi ne pouvait-elle pas lui pardonner alors que … Barrabil … Donatien … ils avaient le droit au pardon. Mais pas lui ?

Nevrabriel chassa ses pensés en retirant sa main de son épaules et agrippant son haut d’uniforme sur sa chaise. Il alla devant sa fenêtre ouverte, trouvant que l’air était bon pour un mois d’avril. Ses yeux de saphir et d’or parcoururent un instant le paysage devant lui. Le même que depuis six ans, les mêmes uniformes, les mêmes visages qui passaient. En enfilant son haut, il regarda encore l’extérieur, la brise soufflant légèrement sur ses mèches de feu ayant le doux parfum d’un bouquet de lilas londonien.
Il sourit, l’air rêveur.

Puis, Nevrabriel agrippa un livre qu’il avait emprunté à la bibliothèque pour le rendre. Une histoire qui n’était pas très intéressante, une histoire qui manquait de rébellion, de partage, d’amitié. Mais les livres de l’Institut étaient ainsi ; il ne fallait pas que les histoires incitent les patients à se prendre en mains. Mais il avait déjà relu, rerelu, rererelu les livres que lui avaient donné sa grand-mère, il voulait parcourir d’autres écrits, malheureusement les histoires de l’institut ne l’animait pas.

En ouvrant sa porte, le roux tourna la tête vers son violon et pensa au secret que renfermait cet étui. Il était toujours là, à attendre d’être utile. Nevrabriel se rendait bien compte qu’il était devenu ce que voulait l’Institut ; calme et docile, malgré tout ce qu’il avait vu et su. Il savait au fond de lui qu’il devait faire quelque chose, mais cette douce flamme n’était plus si ardente qu’autrefois puisse qu’à présent il ne savait plus pourquoi il vivait, il ne connaissait pas le sens de sa vie, n’avait pas de but en ce monde.
Nevrabriel soupira avant de sortir et fermer la porte derrière lui, s’engouffrant dans les couloirs. L’écossais longeait les murs, comme toujours, il avait l’intégralité de sa chevelure rousse dans son bonnet, ne laissant deviner sa couleur de feu que par le pigment de ses cils et ses sourcils qu’on pourrait penser d’un brun singulier puisqu’ils étaient moins vifs que sa tignasse.
Sur son chemin, le roux faillit écraser quelque chose, il s’arrêta au dernier moment et posa son pied près de l’objet par terre. Nevrabriel pencha doucement la tête sur le coté en regardant sa trouvaille. Cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas vu ce genre de chose ; un chapelet. Etant protestant, le jeune homme avait forcement un symbole religieux chez lui, en Ecosse, mais depuis la mort tragique de Loreleï, la foi du jeune homme avait grandement baissé, puis après la mort de sa grand-mère, Nevrabriel a cessé de croire. S’il y avait un Dieu là-haut, bon et aimant, il n’aurait jamais permis une telle chose. Non, l’homme était seul, se créant et se détruisant lui-même.

Le roux se pencha et ramassa le bien perdu avant de regarder un peu partout autour de lui. Il hésitait à laisser l’objet ici, se disant que le propriétaire allait bien finir par revenir sur ses pas et le prendre, mais si quelqu’un d’autre le ramasser pour le garder pour lui ?
Hm … Dur affaire.

Une silhouette au loin semblait quitter le couloir. Nevrabriel accéléra le pas, appelant la personne s’en allant, espérant que ça soit le propriétaire de l’objet. Le roux finit par rattraper l’inconnu avant que celui-ci ne disparaisse dans le couloir, posant une main sur l’épaule de ce dernier pour l’interpeler. Lorsqu’il se retourna, Nevrabriel offrit un grand sourire bienveillant pour l’inconnu et lui présenta le bijou dans ses mains.

_Excuse moi, j’ai trouvé ça par terre, est-ce que c’est le tient ? Ou tu sais peut-être à qui il appartient ?
Nevrabriel
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Jeu 25 Avr - 14:29

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ft. Nevrabriel

Orgue te bénit en #59d0ff

Seigneur, dans le silence de ce jour naissant, je viens Te demander la paix, la sagesse et la force. Je veux regarder aujourd’hui le monde avec des yeux remplis d’amour ; être patient, compréhensif et doux, voir au-delà des apparences Tes enfants comme Tu les vois Toi-même et ainsi ne voir que le bien en chacun d’eux. Ferme mes oreilles à toute calomnie, garde ma langue de toute malveillance ; que seules les paroles qui bénissent demeurent dans mon esprit. Que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux qui m’approchent sentent Ta présence. Ô Seigneur, revêts-moi de Ta beauté et qu’au long de ce jour je Te révèle. Amen.
A son réveil, le patient numéro 156 catégorie W avait choisi de réciter une prière de Sainte Thérèse d’Avila aux bords de son lit. Genoux au sol, les mains sur son matelas il tenait entre ses doigts son chapelet doré, à qui il psalmodiait ses mots saints calmement. Son cœur chauffait et battait fort, rempli de lumière et d'amour divins. Il savait que Dieu et son Père le regardaient, et derrière lui Gabriel souriait, fier de voir le Saint-Esprit évoluer aussi formidablement et droitement. Après tout, il avait réussi encore une fois à compléter une fois de plus le jeun du Carême, seulement à base d'eau, de pain et de maigres fruits.
Avant d'aller dans son lieu préféré du bâtiment -la cantine!-, Arthur devait se préparer pour la journée. Prenant son uniforme blanc, il s'en allait aux sanitaires pour aller aux toilettes puis prendre une douche. L'eau chaude qui coulait sur son dos le détendait: tout annonçait une magnifique journée. Bien qu'il avait un peu plu ces derniers jours, le soleil était de nouveau là et réchauffait la terre comme le cœur des enfants de l'île. Oh, comme Orgue rayonnait de joie, ce matin! Il était presque tenté de chanter dans la douche mais malheureusement, il n'avait pas été éduqué comme servant d'autel ni comme chanteur de chœur... il ne savait jouer que de l'orgue. Alors, il ne chantait pas. Néanmoins, l'eau chaude qui roulait le long de ses joues venait se perdre entre ses lèvres souriantes.

Réveillé, douché et habillé, voilà que Orgue pouvait finalement commencer la journée comme il se devait! Il était retourné dans sa chambre, où il fit d'abord son lit pour ensuite il récupérer ses affaires: son chapelet doré doté de boules en marbre et son flacon, qu'il remplissait d'eau bénite comme chaque matin. De toutes évidences, il ne les emportait pas aux sanitaires: encombrant et visiblement pas très utiles là bas, il les laissait l'attendre patiemment dans sa chambre. Et puis, bien qu'Orgue ait une confiante sordide envers les autres patients, les laisser dans ses appartements réduisait aussi grandement le risque de se faire voler... d'autant plus que sa croix était en or! En plus, ils lui étaient si importants... Si il en était dépossédé, il ne saurait plus quoi faire!
Alors qu'il enfilait les boules de marbre autour de son poignet, Orgue se mit à marmonner quelques mots pour lui-même, un bloc-note oral. Ce qu'il devait faire aujourd'hui, les amis qu'il devait saluer, ses cours... tout y passait. Il se retrouvait dans l'escalier central lorsqu'il remarquait un regard étrange se poser sur lui à cause de ses baragouinages que personne ne comprenait. Il fit un sourire calme mais décidait de se taire. Respecter le calme des autres, surtout à une heure aussi précoce, c'était très important.
Arrivé en bas des escaliers, le jeune garçon remarquait que la corde autour de sa taille avait trop de mou comparé à son flacon d'eau bénite. Il l'avait mal nouée? Il était déjà en train de récapituler à haute voix lorsqu'il l'avait attachée, alors peut-être qu'il n'y avait pas fait attention. Qu'est-ce qu'il pouvait être distrait, parfois. Tout en marchant, il défit le nœud et tirait sur la corde pour qu'elle soit plus serrée autour de son corps douillet. Il refit alors un nœud, fier de soi... puis il avait une autre idée. Tiens, aujourd'hui, qui était un si beau jour, il voulait nouer sa corde en papillon. Alors, murmurant ses gestes, faire une boucle, puis un rond autour, puis repasser dans la boucle et tirer les oreilles du lapin, Orgue ne s'était pas aperçu que quelque chose manquait à son bras; il n'entendait pas non plus le bruit du métal qui avait touché le carrelage. En même temps, il était si beau, son petit nœud papillon!

Tiens? Quelqu'un appelait quelqu'un d'autre dans le couloir. De ce qu'il savait, c'était un inconnu qui apostrophait la personne. Ne reconnaissant pas la voix, Orgue ne se retournait pas; ce ne devait pas être lui qu'on appelait. Mais ça le rendait toujours un peu mal à l'aise, ce genre d'intervention... Il n'aimait pas quand ça arrivait proche de lui, il ne savait pas pourquoi. Pourtant, il était extraverti, mais ce genre de chose... Ça faisait hérisser ses poils. Alors, comme à chaque fois que le garçon se sentait pas bien, ses doigts venaient à l'encontre des boules de marbre qui le rassuraient si bien. Attends... mais... Où elles sont, ces boules??!
W156 devint paniqué. Il regardait ses mains rapidement, puis la corde de son eau bénite. Où était passé son chapelet?! Il crut son coeur mourir, les larmes lui montaient aux yeux très rapidement... Mais l'homme qui criait derrière lui perturbait sa recherche. Il était maintenant tout proche: pour preuve, il avait sa main sur son épaule. Orgue fit un sursaut comme on n'en vit que très peu, un bond de lapin presque. Il fit immédiatement volte-face et trébuchait, tombant sur ses fesses. Qu'est-ce qu'il lui voulait?? C'était pas le moment, il avait perdu son chapelet!

"- Excuse moi, j’ai trouvé ça par terre, est-ce que c’est le tient ? Ou tu sais peut-être à qui il appartient ?"

Orgue fit un regard méprisant, plein de larmes au garçon... non, à l'homme, vu sa taille puis il regardait l'objet en question. Son chapelet! Son coeur ratait un battement. Non... Si! Oui, c'était le sien! Sans hésiter, l'enfant se mit à genoux et prit d'une main la croix en or. Son sourire revint quasiment instantanément, et son regard noir redevenait apaisé... Désormais, le Saint-Esprit voyait l'homme devant lui comme un prophète, qui lui a ramené sa raison d'être. L'autre main du garçon venait saisir celle de l'homme qu'il embrassait passionnément, il lui embrassait le dos de la main pour le remercier et pour le bénir. Il l'embrassait parce qu'il avait sauvé son âme.

"- Seigneur, merci! Merci, ô monsieur, merci mille fois!! Que Dieu vous bénisse, vous m'avez sauvé, je... Vous êtes si bon, j'avais si peur de l'avoir perdu à jamais! Que Dieu vous bénisse, monsieur!"

Le croyant embrassait une fois de plus la main du plus grand puis, se saisissant de son bien, il le fit passer autour de son cou. S'assurant qu'il y tenait bien, il embrassait la croix avant qu'il n'essuie ses yeux des larmes qui pouvaient s'y trouver. Il avait vécu un réel ascenseur émotionnel, devant l'homme face à lui, mais il était réellement soulagé, désormais. Ses yeux posés sur son chapelet scintillaient de bonheur. Cette matinée n'allait pas être gâchée au final!

Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 27 Avr - 3:11
_Excuse moi, j’ai trouvé ça par terre, est-ce que c’est le tient ? Ou tu sais peut-être à qui il appartient ?

Nevrabriel cala son livre sous son bras et tendit sa main libre au pauvre garçon qu’il avait effrayé pour l’aider à se relever. Il n’avait pas pensé faire aussi peur, surtout que le roux l’appelait de l’autre bout du couloir et ce jusqu’à venir lui tapoter l’épaule. Sa voix avait beau être grave comme ceux des hommes, il n’en demeurait pas moins calme, presque doux. Non, l’écossais ne comprenait pas comment il a pu effrayer à ce point la pauvre victime, mais ce dernier avait certainement les nerfs à vifs pour être ainsi.
Le visage du roux affichait un regard assez inquiet pour son interlocuteur assis sur les fesses, qui semblait vraiment mécontent de cette rencontre, les larmes aux yeux. Et il avait de quoi, Nevrabriel ne pouvait pas lui en vouloir pour cela, il se sentait même coupable de lui avait fait peur ainsi. Certainement aurait-il du faire autrement. Comment ? Il ne savait pas. Mais il aurait pu certainement faire une autre approche pour avoir l’attention de ce jeune homme. Il aurait du trouver mieux. D’ailleurs, ne serait-il pas le moment de se confondre en excuse au lieu de simplement lui tendre une main pour l’aider à quitter le sol ?

Mais, lorsque les yeux clairs du blondinet se posèrent sur l’objet trouvé au sol, ces yeux féroces et larmoyants se transformèrent, son visage s’illumina et le patient, parce que c’était un patient, se mit à genoux et prit la croix. Nevrabriel eut un sourire tendre et sincère, voyant bien qu’il avait eut de la chance et qu’il avait retrouvé le propriétaire assez rapidement.
Seulement, son visage devint surprit alors que le blond, au lieu de prendre sa main pour se relever, se mit à la baiser. Les yeux vairons de l’écossais devinrent ronds, affichant une mine des plus surpris.
Mais … que … Quoi ?! Hein mais … Mais …

_Seigneur, merci! Merci, ô monsieur, merci mille fois!! Que Dieu vous bénisse, vous m'avez sauvé, je... Vous êtes si bon, j'avais si peur de l'avoir perdu à jamais! Que Dieu vous bénisse, monsieur!

Nevrabriel resta interdit, totalement figé par ce qu’il venait de se passer alors que le blond mettait son bien autour de son cou. Le visage si expressif du roux demeura stupéfait alors qu’il porta son autre main au dos de celle qui a été recouvert de baisser et l’essuya doucement, ne sachant pas trop comment réagir face à ce qu’il venait de se passer. Il avait l’impression d’être un roi ayant donné la rédemption à un condamné.

_Euh … je … hm …

Des rougeurs avaient gagné les joues si pâles de l’écossais, dévoilant des taches de rousseurs qui se voyaient à peine lorsque celui-ci n’avait pas de couleur rosée sur le visage.

Nevrabriel se reprit doucement en regardant l’inconnu s’essuyer les yeux. Il ne savait pas si c’était des larmes causées par la peur que lui avait fait le roux tantôt ou bien le fait d’avoir retrouvé un bien qui semblant bien trop précieux pour lui. Mais cela suffit à attendrit le grand frère qu’était Nevrabriel puisque le garçon en face de lui ressemblait à un enfant, et les enfants réveillait toujours ses instincts protecteurs malgré son passé.

Le jeune écossais afficha un grand sourire faisant plisser légèrement ses yeux dépareillés avant de poser sa main sur la tête blonde devant lui et lui tapoter gentiment la tête. Il ne savait pas quel âge avait la personne en face de lui, mais en vu de sa petite taille, son physique assez juvénile et son comportement, il ressemblait un à un enfant et le roux ne pouvait pas s’empêcher de le considérer comme tel. D’ailleurs, il lui rappelait un peu Swann, ce petit ange qui n’était plus un enfant pour la loi, mais qui ressemblait à un enfant dans son comportement.
Comment allait-il, Swann ? Est-ce qu’il était heureux maintenant, dans son corps et dans son pays ?

_Il n’y a pas de mal, vraiment, pas besoin de me remercier à ce point.

Puis, retirant sa main, essayant de décoiffer le moins possible la tignasse pourtant pas si bien coiffé que ça du blond. Nevrabriel descendit son regard sur l’uniforme de l’inconnu.
W156
W … 156
Ulysse était le X156. Le roux se pinça un instant les lèvres en pensant à son ami mais également au fait qu’il n’avait plus de numéro, mais un nom à la place. Lui avait eut le droit à un nom alors que tous était encore des numéros. D’ailleurs, l’accoutrement du blond n’était pas inconnu à l’écossais. Il n’était pas certain, mais il était fort possible que son cadet soit un patient depuis quelque temps. Mais peut-être était-ce un sentiment de déjà-vu que lui procurait sa sinistre et horrible maladie ?

Nevrabriel pointa du doigt la croix, maintenant au cou du blond, avec son sourire sincère et doux qui ne quittait pas son visage. La teinte de ses joues se dissipa lentement, emportant avec elle ses tâches de rousseurs qui venaient se cacher de nouveau derrière cette peau laiteuse :

_Tu y tiens vraiment beaucoup, c’est un cadeau ? Au fait moi c’est Nev, et toi ?
Nevrabriel
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Sam 27 Avr - 12:28

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Orgue te bénit en #59d0ff

"- Euh … je … hm …"

Le jeune ange relevait ses yeux sur son sauveur et il se mit à mieux le détailler. Avec toutes son excitation et ses émotions, il n'avait même pas porté attention à la personne en elle même. Alors, ses yeux brillants comme un saphir se mirent à observer l'homme.
Il rougissait. D'aussi bas, Orgue n'arrivait pas à apercevoir les tâches de rousseurs, mais il était tout aussi mignon qu'avec. De son esprit simplet, Orgue ne savait pas pourquoi l'homme rougissait, mais en même temps, il ne se le demandait pas non plus. Relevant un peu plus son regard, Orgue fut perturbé lorsque ses yeux rencontraient ceux de l'inconnu. Il avait des lentilles de contact colorées? Un oeil bleu et un oeil jaune? Comment ça pouvait être possible? Dans certains livres ou films que le jeune avait lu, les yeux vairons étaient beaux, rares et fantastiques. Mais là... c'était tout à fait bizarre. Les sourcils du petit se arquaient dans une moue d'incompréhension, essayant de déchiffrer innocemment le mystère de ces yeux.
Et puis, autre chose clochait, avec ces yeux, ou plutôt le bonnet qu'il portait -il était chauve?-, mais Orgue ne put mettre le doigt dessus. En effet, son observation avait été interrompue par la main de l'homme, qui se posait sur sa tête pour agiter ses cheveux. Le garçon fermait ses yeux et souriait à ce contact. Il adorait les contacts. Peut-être que l'homme l'avait remarqué, avec ses baisers? Quoiqu'il en soit, se faire cajoler ainsi lui permettait de ne plus être si fâché avec l'étrangeté des yeux du monsieur. C'est vrai, Mr. Vairon avait été si gentil.

"- Il n’y a pas de mal, vraiment, pas besoin de me remercier à ce point.
- Pourtant, c'est tout mérité, monsieur!"

Comme à chaque fois qu'il avait trouvé un semblant de nouvel ami, la voix de Orgue retentissait un peu plus aiguë qu'à l'accoutumée. Chaque fois qu'il avait une rencontre avec une nouvelle personne, il essayait du mieux possible de s'entendre avec. Ca ne réussissait pas toujours, évidemment, mais lorsque c'était concluant, le petit ange en gardait un doux souvenir qu'il chérissait.
Enfin, le blond se relevait. Posant ses mains sur le sol où il prit appui, il se mit sur un pied puis sur l'autre et redressait sa colonne vertébrale. Une fois debout... Il réalisait à nouveau à quel point Mr. Vairon était grand. Il faisait quoi... Deux têtes? Une tête et demie de plus que lui? Orgue savait qu'il n'était pas grand, mais cet écart était si imposant qu'il se mit à douter. Mr. Vairon était vraiment un patient? Son visage et sa musculature générale ne donnait pas vraiment d'indice à Orgue pour savoir s'il était en âge d'être femme de ménage voire docteur.
Alors, frappé par un éclair de génie, Orgue regardait le t-shirt face à lui. Oui, si il était patient, il aurait forcément -et malheureusement- un numéro et une lettre. Peut-être que s'il était patient, sa maladie était d'avoir les yeux vairons? Ou d'être chauve sous son bonnet? Cependant, les devinettes que se faisait tout seul l'enfant se stoppaient lorsqu'il vit l'inscription sur l'habit. "Pavot"? Qu'est-ce que ça voulait dire, ça, "Pavot"?? Ce n'était pas une fleur? A défaut d'être patient, l'homme était une fleur?? Il en doutait... Peut-être que Mr. Vairon était botaniste ou jardinier, alors? Mais c'est bizarre, il n'avait jamais croisé un jardinier avec des yeux vairons???
Sois patient.
Orgue déglutit doucement et hochait sa tête au conseil que lui donnait Gabriel, au fond de son esprit. Il avait raison... Et puis, être ami avec un jardinier, ça pouvait être sympa. Il pourrait lui demander de faire pousser des oliviers. Orgue relevait alors son visage vers celui de Mr. Vairon et il posait à nouveau ses yeux sur les siens, contemplant leur secret.

"- Tu y tiens vraiment beaucoup, c’est un cadeau ?
- Oh, euh... oui... Mais j'y tiens surtout car c'est l'objet qui permettra mon salut."

Sa voix redevenait confiante en elle. Retournée à leur aigu habituel, Orgue baissait à nouveau ses yeux sur le mot "Pavot" alors qu'il mit ses mains dans son dos, se tenant l'une l'autre comme enfant sage. Pour une raison tout aussi étrange que ses yeux, il ne pouvait pas fixer ces pupilles d'or et de mer trop longtemps. Pourtant, le saint n'était pas du genre à fuir du regard mais peut-être que la nouveauté des yeux difformes l'empêchait de les regarder. Il espérait fort que ça ne vexerait pas Mr. Vairon, qu'il ne le regarde pas, du coup en échange, il fit un sourire joyeux et sincère pour s'excuser en silence.

"- Au fait moi c’est Nev, et toi ?
- Nev? Tu es bizarre..."

Si ce n'est pour parler du prénom, l'enfant désignait l'être en entier. Son petit commentaire était accompagné d'un rire puérile mais innocent, comme un enfant qui découvre une nouvelle farce. Nev? Il n'avait pas plus entendu ce prénom qu'il n'avait rencontré d'homme aux yeux vairons. Mais ça roulait bien sur la langue, Nev. Nev... Si il devait désigner un pays d'origine, pour ce prénom sordide, il aurait désigné un pays Nordique -la Finlande peut-être? Il ne les connaissait pas bien-, mais l'accent de l'homme n'y correspondait pas tout à fait. Il sonnait trop britannique, mais trop étranger au sien pour qu'il puisse savoir exactement de quelle région il devait venir.
L'ange relevait son regard sur les yeux de Nev, qui le regardait toujours. Ah oui, c'est vrai, il lui avait posé une question.

"- Moi, je m'appelle Orgue. Je suis le Saint-Esprit, incarné sur Terre pour remettre les hommes sur le droit chemin!" D'assurée et claire, sa voix devenait curieuse en moins d'une seconde. "Dis, pourquoi tu as "Pavot" sur ton t-shirt, tu es jardinier?"

Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 28 Avr - 0:51
_Au fait moi c’est Nev, et toi ?

_Nev? Tu es bizarre...

Ah … Heureusement que le roux ne s’était pas présenté avec son prénom complet, le blond n’aurait pas finit de le trouver bizarre. Mais l’écossais ne se trouvait pas plus bizarre qu’un autre, entre une albinos narcoleptique, une fille ayant mangé son jumeau dans l’œuf, un vampire, une louve, une muette inexpressive, un homme dans le corps d’un enfant, un syndrome de Stockholm et bien d’autres, Nevrabriel n’était pas plus bizarre qu’un autre, il était comme eux, malade, ou du moins, c’était le terme utilisé par le commun des mortels.
Mais Orgue parlait surement du physique du jeune homme et cette pensée fit pincer légèrement les lèvres du roux. Ce n’était pas très sympathique. Nevrabriel n’avait pas eu de remarques désobligeantes sur son physique depuis des années, il en avait oublié que cela pouvait être vexant mais ne disait rien, conscient qu’un grand roux pâlichon baraqué comme une brindille avec des yeux vairons n’était pas le fantasme de ces messieurs et dames. Il ne pouvait pas vraiment se défendre non plus, ne se trouvant pas vraiment des qualités physiques. Il aurait préféré être plus « banal » et se confondre dans la masse, certainement, surement même, que Donatien ne l’aurait jamais prit comme patient si cela avait été le cas.

_Moi, je m'appelle Orgue. Je suis le Saint-Esprit, incarné sur Terre pour remettre les hommes sur le droit chemin!  Dis, pourquoi tu as "Pavot" sur ton t-shirt, tu es jardinier?


… D’accord … ce n’était clairement pas commun. Mais bon, après avoir passé quelque temps en compagnie d’une Lycanthropie clinique, passer du temps avec une personne se croyant être le Saint-Esprit ne pouvait pas être plus différent, si ? D’après les médecins, il ne fallait pas aller à l’encontre de ce que croyait être la personne sinon elle allait faire une crise. Ce qui était logique en soit, si on disait au roux qu’il n’était pas un être humain mais un mort-vivant, il n’y croirait pas un mot et s’emporterait pour faire éclater la vérité qu’il connaissait.
Mais Nevrabriel n’aimait pas non plus s’entrainer dans le délire des autres patients, ça n’aiderait certainement pas à la guérison,  il le voyait bien, lui, avec ses hallucinations, que s’engouffrer dans ce chemin, c’était le risque de ne plus pouvoir en sortir à tout jamais. Alors, il essayait le plus possible de changer de sujet. D’ailleurs, si ce petit bout d’homme se prenait pour le Saint-Esprit, comment voyait-il sa famille ? …

Nevrabriel hocha doucement la tête pour faire taire ses questions intérieures mais également répondre à son interlocuteur avec le sourire :

_Plutôt une plante que l’on jardine.

Nevrabriel ne pensait pas que l’annonce ne serait pas entendue de tous concernant les nouveaux uniformes des patients du docteur Elpida. Surtout que Donatien avait fait en sorte que tout le monde soit au courant des nouvelles directives de l’Institut et du fait que le fils avait succédé le père. Orgue, si c’était son véritable prénom, était certainement du genre à papillonner et ne pas prendre toute les informations pour avoir pu passer à coté de celle-ci. Ou bien il ne s’en souvenait tout simplement pas, ce qui était assez peu probable pour le roux vu que Donatien émanait une aura particulière, à la fois fascinante et terrifiante, si bien qu’il était presque impossible d’ignorer le peu de paroles sortant de sa bouche.

_En fait mon médecin n’aimait pas que ses patients aient des numéros alors il a fait changer nos uniformes.

Nevrabriel passa inconsciemment une main sur la couture de son nouveau « matricule ». Il regrettait presque de ne plus être X36. Il avait l’impression que la vision utopique qu’il avait eut de l’île s’était envolé avec son matricule, ne laissant que Pavot, la plante sous verre d’un jardinier possessif et obsessionnel.
Si Orgue était arrivé après le nouvel an, il était logique, quelque part, qu’il ne soit pas au courant de ces changements mais également de la Grande Sanction et bien d’autres choses qui se sont passés sur cette île. Bien que le numéro derrière la lettre du matricule d’Orgue semblait indiquer le contraire. A moins que le système avait changé également ?

Ne perdant pas son sourire à la fois tendre et sincère, Nevrabriel demanda avec curiosité :

_Ton allure ne m’ait pas inconnu, tu es sur l’île depuis longtemps ?
Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
InvitéInvité
Jeu 4 Juil - 13:39

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ft. Nevrabriel

Orgue te bénit en #59d0ff

"- Plutôt une plante que l’on jardine."

Orgue ne comprenait pas cette métaphore. Il était une fleur? Orgue le regardait à nouveau de haut en bas. Comment une fleur pouvait avoir l'air si humaine? Pourtant, le petit ange ne disait rien, il semblait demander en silence pour en savoir plus car il avait compris que Nev n'avait pas fini de parler. Comme il ne pouvait rester trop longtemps en place, il se mit à se balancer lentement de gauche à droite tel un métronome. Il semblait le faire naturellement.

"- En fait mon médecin n’aimait pas que ses patients aient des numéros alors il a fait changer nos uniformes"

Les yeux d'Arthur s'ouvraient un peu plus. Cette histoire lui sonnait une cloche dans sa mémoire, perdue loin, loin. C'est vrai qu'il y avait eu cette réunion spéciale du directeur, enfin nouveau directeur. Depuis la Grande Sanction, Orgue ne prêtait plus guère attention à ces réunions générales... il ne voulait pas voir une seconde tragédie arriver sous ses yeux, et c'était normal venant d'un enfant. Il écoutait l'essentiel, mais il n'arrivait pas à capter les détails. En plus, avoir des anges qui te parlent à l'oreille en même temps, c'est difficile d'être attentif à un autre discours.

"- Oh! Et donc tu fais partie de ces trois patients! Excuse-moi, il y a tellement de choses qui se passent là-dedans."

Orgue fit un sourire sincère et posait ses doigts sur ses cheveux, pour imager par la gestuelle que "là dedans" était dans sa tête. Bien que c'était complétement ironique de dire ceci alors qu'il est atteint de trouble de la pensée, Orgue était plus innocent et voulait juste dire qu'il avait plein d'autres activités auxquelles il consacrait plus de concentration.
En même temps, l'ange regardait la main de Mr. Vairon passer sur son torse. Alors, il le perçut comme un geste triste, peut-être à tort. Peut-être qu'il regrettait de ne plus être un chiffre et un numéro? Orgue ne comprenait pas pourquoi. Il avait un nom de fleur, c'était quand même plus original et plus humain qu'un matricule. Ou peut-être qu'il n'aimait pas la fleur que l'on avait choisie pour lui?

"- Ton allure ne m’ait pas inconnu, tu es sur l’île depuis longtemps ?"
"- Oui! Depuis un petit moment, au moins..."

Arthur baissait ses yeux sur ses mains, qu'il sortait de son dos pour compter. Il comptait sur ses doigts pour se rappeler de la date à laquelle il était arrivé. Alors, ça fait depuis cinq ans... donc deux mille dix-neuf moins cinq... ça fait...

"- Depuis, depuis 2014. Au final, ça ne fait pas si longtemps... Et toi, tu dois être un vieux de l'Institut, si tu es un patient de Mr. Elpida, non?"

Après avoir dit la date, Orgue réalisait qu'il n'avait pas eu besoin de ses doigts pour compter. Tant pis. Il joint les mains et les laissait pendre devant lui, attachée l'une à l'autre. Ses yeux observait à nouveau Nev. Au bout d'un moment, à force de lever la tête comme ça, Orgue risquait d'avoir un torticolis...

"- Et puis tu dois connaitre beaucoup de gens ici! Dont beaucoup de gens qui sont partis.."

Après cette dernière phrase, l'enfant avait l'air un peu mélancolique. Il arrêtait de se balancer de droite à gauche pendant un instant. C'est vrai qu'il repensait à Swann qui, à peine amie avec lui, était déjà partie. L'enfant se mit alors à se balancer tranquillement d'avant en arrière, à présent et il semblait plongé dans ses pensées, fixant le pantalon blanc de Nev.

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 9 Nov - 18:43
_Ton allure ne m’ait pas inconnu, tu es sur l’île depuis longtemps ?

_Oui! Depuis un petit moment, au moins...

La réponse a été rapide. Enfin la demi réponse, puisque le jeune homme se mit à compter sur ses doigts. Il avait vraiment l’air d’un enfant malgré sa taille. Un enfant innocent à la langue bien pendue.

_Depuis, depuis 2014. Au final, ça ne fait pas si longtemps... Et toi, tu dois être un vieux de l'Institut, si tu es un patient de Mr. Elpida, non?

Nevrabriel acquiesça doucement. Même s’il n’était pas si vieux que ça sur le papier, il était vrai que la moyenne d’âge des patients était plutôt 16-17 ans. Ce qui était logique puisque personne ne voulait rester ici après la majorité, personne sauf du fou comme lui. Ou des gens qui ne pouvaient pas partir, parce qu’ailleurs était pire qu’ici ou bien qu’il n’avait plus de famille.

_Et puis tu dois connaitre beaucoup de gens ici! Dont beaucoup de gens qui sont partis..


Il était blessant quand même cet enfant.
Nevrabriel était, heureusement, patient, surtout avec les enfants. Il avait l’habitude avec Kan. Mais Kan était plus mignon et disait moins de choses fâcheuses que ce blondinet, il ne fallait pas se mentir. Nevrabriel eut un sourire légèrement amer avant de reprendre contenance et flatter la tête de l’inconnu de manière bienveillante.

_Je ne suis ici que d’un an de plus que toi. Je suis arrivée en 2013. Je connais pas mal de monde en effet mais comme tu le dis ça vient et ça part. Les gens ne restent pas éternellement ici, surtout lorsqu’ils sont guéris.

Nevrabriel parlait mais Orgue ne semblait pas l’écouter, fixant le vide vers le sol. Le roux pencha la tête sur le coté. Orgue avait perdu un ami qui avait quitté l’Institut ?

Ah …
Aïe.
Le roux ne connaissait que trop bien ce sentiment. Surtout lui qui s’attachait un peu trop vite à tout le monde, même les personnes qui ne fallait pas ; les mourants, ceux qui allaient vite partir, ect. Des attachements qui brisent le cœur, mais il pensait à chaque fois que ces personnes étaient mieux maintenant que sur cette île. C’était sa manière à lui de ne pas être triste. Peut-être que cela allait marcher avec son jeune camarade ?

_Tu sais Orgue …

Nevrabriel se pencha légèrement pour diminuer la distance de taille, posa sa main sur l’épaule du blond et lui offrit un sourire bienveillant et remplis de douceur.

_Ceux qui sont partis sont beaucoup plus heureux qu’ici. Et si tu les apprécies vraiment alors leur bonheur doit te faire sourire. Et ce n’est pas parce qu’ils ne sont plus avec toi physiquement qu’ils ne pensent pas à toi. Essaye d’être heureux pour eux, hm ?
Nevrabriel
Image : Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres |PV : Orgue| Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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