contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

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Margaret ; Rose
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Donatien

Eizenija ; Solveig
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Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

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Eizenija VitolsInfirmière
Dim 15 Déc - 21:18
Etape une : bien protéger la bananelundi 16 décembreVerseau : Si vous vous adaptez au changement dans le domaine professionnel, vous saurez rebondir ! Les influx planétaires proposent quelques évolutions dans votre domaine de prédilection. Voyez le positif de la situation, tout cela pourrait donner un nouvel élan à votre carrière professionnelle. Uranus vous propose toute sa vivacité d'action.

J'aime beaucoup l'Institut, qu'on ne se détrompe pas à ce sujet. Je trouve que c'est un lieu innovant, riche en tout point. C'est un établissement qui permet la stabilité, qui est sécurisant pour ses employés comme ses patients. De plus, la vie quotidienne n'est pas déplaisante, voire luxueuse si on s'intéresse à l'aspect alimentaire - j'adore la cafet.
Mais parfois, les dirigeants ont des idées de merde. Certes, faire de la prévention ne peut être que bénéfique mais il faudrait m'expliquer plusieurs choses : tout d'abord, pourquoi s'y mettre aussi tardivement ? Ça fait bientôt un an que le chiard de l'autre nymphomane est né. Si on veut éviter qu'un autre patient reproduise la même erreur, il est presque neuf mois trop tard. Et ensuite, pourquoi c'est toujours à moi de me farcir ce genre de travail ? Je suis pas l'employée la plus exemplaire, mais je ne suis pas la pire. J'ai des collègues bécasses qui méritent bien plus la sentence que moi.
Je me balade donc dans les couloirs avec ma besace pleine de bananes, de capotes, et autres contraceptifs en tout genre. Ironie du sort, moi qui ait pêché dans ce domaine, je suis celle qui vais devoir clamer la bonne parole à des adolescents qui, pourtant, ne pensent qu'à découvrir la sexualité. Surtout que les mineurs, ceux qui sont scolarisés, ont été contraints, durant leur temps de classe, à subir cette ridicule prévention. Moi, je m'occupe des majeurs, donc ceux qui ont décidé de m'écouter sur la base du volontariat. J'ignore comment on va les forcer à participer, mais j'espère que personne n'est volontaire, que je ne vais découvrir aucun visage dans la salle de classe prévu pour cette séance, et que je pourrais tranquillement lire mon magazine.
J'arpente les couloirs froids avec mes épaisses Doc bleues, remontant régulièrement mes chaussettes hautes qui ne cessent de descendre à chacun de mes pas. Ce n'est pas un temps pour avoir le sens du style. Heureusement que je me suis parée de mon plus beau manteau à fourrure, histoire d'avoir un minimum de classe.
Avant d'entrer dans la salle, je vérifie que je n'ai pas de rouge à lèvres sur les dents. J'en découvre une trace bleue et que j'efface aussitôt. Puis j'inspire profondément, j'aimerai être partout sauf ici.
J'ouvre sèchement la porte sans daigner un regard pour mon public et pose l'ensemble de mon barda sur la surface du bureau. Dans un silence digne des plus beaux enterrements, je sors dans un grand geste la grappe de bananes, la boîte encore emballée des préservatifs, ainsi que les pilules. Une fois que j'ai étalé devant moi mon support "éducatif", je me laisse tomber sur la chaise dans un soupir. J'ai l'impression de me vider, comme un ballon qui lâcherait un dernier pet d'air. N'ayant pas l'envie de jeter un coup d’œil à mon assistance et souhaitant finir cette punition injustifiée au plus vite - à croire que Dieu a décidé de me punir de mes infidélités -, je commence la session :

- Bon, qui ici a déjà une expérience sexuelle ?

Je lève enfin mes paupières lourdes de mascara - et de fatigue - pour découvrir, à ma plus grande stupéfaction, une seule personne. Un genre de rouquine - ou de rouquin - mal fagoté. Quoi ? L'information est mal passée ? Personne ne s'intéresse à la protection sexuelle ? Aucun surveillant n'a forcé de patient ? Ne me faites pas croire qu'ils préfèrent tout rebâtir la forêt dans les températures basses de l'hiver plutôt que de m'écouter bavarder sur l'importance des prises de sang avant rapports affectueux ?
Et puis pour un péquenaud quoi. Autant qu'il n'y ait personne.

- T'es seule.

Ça aurait pu être une question, mais je consens que ma phrase a été lâchée comme une balle de fusil. Peut-être que si je me montre assez désagréable, cette idiote partira d'elle-même. Moi, je ne peux pas quitter mon poste sans justifier. Mais si elle décide de sécher, ce sera avec plaisir. De toute façon, ce n'est pas comme si j'avais une réputation à sauver.


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Eizenija Vitols
Image : Etape une : bien protéger la banane (ft. Eden) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Eden AtkinsDécédée
Dim 15 Déc - 22:59





Etape 1 : Bien protéger la banane.

Feat Eizenija


Je suis un peu partagée… D’un côté je suis soulagée de ne plus avoir à vivre avec elle, mais d’un autre, je me dis que j’abandonne un peu ma mère, qu’elle est seule, maintenant que papa est mort et ça me fend le cœur. Elle ne mérite pas ça. Mais maintenant, c’est cet institut qui occupe mes pensées. Il m’intrigue. Il est mon nouveau lieu de vie et je n’arrive pas à me décider… Institut ? Hôpital ? Ou prison ? Il a plus des allures de prison, on va être honnête. Mais je saute peut-être sur des conclusions débiles. Ne jamais se fier aux apparences, dit-on ! C’est peut-être aussi qualifiable pour les bâtiments. Peut-être que je serais agréablement surprise ! Et que tout le monde sera gentil ! Peut-être que je me ferais des amis et que c’est un lieu paisible ! C’est tout ce que je demande…

Après avoir quitté le clone, on m’avait rapidement fait le tour du propriétaire et bien sûr, j’avais remarqué qu’on ne me montrait pas tout. Beaucoup de portes avec des codes d’accès n’avaient pas été mentionnée. « Staff only ». Je ne me suis pas trop attardée dessus. C’est normal qu’il y ait des lieux qui ne me sont pas destinés, c’est le cas de beaucoup d’institutions.

Puis on est passé aux choses désagréables. On m’a demandé de donner mes affaires personnelles. Téléphone, appareil photo, mp3, tout y est passé. Alors que l’autre imposteur avait fait une demande pour que je garde mon appareil… Elle ne sert vraiment à rien. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à me demander si ce n’était pas vraiment une prison. Le téléphone, je comprends…un peu…vite fait en fait. Mais l’appareil photo ? Le mp3 ? Qu’est-ce que ça peut leur faire que j’écoute de la musique ? Qu’est-ce que ça peut leur faire que je prenne des photos ? Ils ont des choses à cacher ? Alors oui, j’ai commencé à douter un peu.

« Ne t’avance à rien Eden. C’est peut-être juste une coïncidence. »

Puis ils m’ont fait me changer, pour que j’enfile l’uniforme hideux des patients avec un truc inscrit dessus. X171 ? Un numéro ? Ça fait beaucoup rat de laboratoire ça… Ça leur coûte quoi de mettre mon prénom ? Bon. Pourquoi pas… Mais je ne vois pas trop ce qu’ils pourront me faire. Je ne suis pas folle après tout. Je n’aime pas cette dame qui se fait si bien passer pour ma mère. Alors elle ne l’est pas. J’aime ma mère, pas elle.

Une fois changée, ils m’informent qu’il y a une réunion dans une des salles d’éducation et que ce serait une bonne idée que j’y participe, pour m’intégrer plus rapidement. Ils ont raison. Ce n’est pas en restant dans un coin qu’on s’intègre.

« Oui. Mais ce n’est pas non plus en étant seule dans la pièce… »

Je pousse un long soupir et m’affale sur ma table. Personne ne va venir. Je le sens. Super comme premier jour. Je vais me retrouver seule face à l’adulte, c’est ça ? Je frissonne. Très peu pour moi… Je fais quoi ? Je m’en vais avant qu’il arrive ?

Alors que j’hésite encore, la porte s’ouvre sur une femme en manteau de fourrure, lèvres bleues et les mains remplies de dossiers. J’hausse un sourcil alors qu’elle s’installe en silence. Il n’y a aucun bruit dans la pièce et je ne sais pas trop où me mettre. Qu’est-ce que ça va être quand elle va se rendre compte qu’il n’y a que moi… Et puis… c’est sur quoi cette réunion ?

- Bon, qui ici a déjà eu une expérience sexuelle ?

À ces mots, je me mets à rougir. C’est une blague ?! Il faut que je tombe sur ce type de réunion ?! ET QUE JE SOIS SEULE ?! Rapidement, je cache mes rougeurs et mon visage d’une main, regardant mes pieds. J’aurais dû partir avant qu’elle n’arrive… J’aurais dû m’enfuir… Quand je lève les yeux vers elle, je croise son regard surpris. Je pince mes lèvres et regarde autour de moi, comme si ça allait faire apparaitre d’autres gens.

- T'es seule.

- O-ouep…

À mon grand malheur… Je ne peux plus partir, c’est ça ? Je vais être obligée de suivre un cours particulier sur la contraception ? J’ai fait quoi pour mériter ça ? Quelqu’un se venge ? C’est l’autre clone qui leur a dit de faire ça ? Non mais sérieusement ! Ça ne me concerne pas tout ça ! Je n’ai jamais eu de relation ! Je n’ai jamais rien fait ! Et je sais déjà qu’il faut se protéger ! Qu’il y a la pilule et les capotes ! Certes, je ne sais pas vraiment comment le mettre… mais ça ne m’intéresse absolument pas !! Je pousse un nouveau soupir et la regarde, attendant une réaction qui pourrait me donner une raison de partir… Laissent ce silence gênant s’installer.

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Eden Atkins
Image : Etape une : bien protéger la banane (ft. Eden) 6sngFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 15/12/2019Age : 25
Eizenija VitolsInfirmière
Sam 21 Déc - 13:26
Etape une : bien protéger la bananelundi 16 décembreVerseau : Si vous vous adaptez au changement dans le domaine professionnel, vous saurez rebondir ! Les influx planétaires proposent quelques évolutions dans votre domaine de prédilection. Voyez le positif de la situation, tout cela pourrait donner un nouvel élan à votre carrière professionnelle. Uranus vous propose toute sa vivacité d'action.

Un long silence s'installe. Très long. Il s'étend, prend de la place dans la salle de classe. Il est si long, soudainement, le temps, que je prends conscience de ce moment. Les aiguilles s'arrêtent sur l'horloge bruyante installée sur le mur derrière moi.
Une salle de classe.
J'ai toujours aimé, les salles de classe. J'adorais arrivée la première à l'école, m'installer au premier rang, et rectifier les professeurs qui avaient tort. Je me fichais des boulettes de papier qu'on me lançait, m'insultant de fayote car j'avais, comme récompense, les meilleures notes. Même lors de mes dernières années, lorsque je buvais jusqu'à quatre heure du matin avec les copains, j'assumais et venait m'installer là, sur cette table en face du bureau, dans la ligne de mire du professeur. J'avais toujours aimé les salles de classe.
Je baisse les yeux sur mon poignet droit et relève la manche de mon manteau. La lettre qui est tatouée me rappelle le seul bémol de cette période.
Les aiguilles bougent à nouveau et il y a toujours cet élève, seul entre les tables. Une tâche rouge qui s'efface dans ce cadre. J'aurais préféré que tu ne viennes pas, tu sais. Maintenant je vais devoir te faire vivre un Enfer pour que tu décides de partir de toi-même. Enfin, si j'en suis capable. Si on me hait lorsque je suis naturelle, j'ignore si je serais crédible en tant que monstre créée.
Je vais essayer. Surtout que l'autre marmonne un "O-Ouep" inaudible.
Je prends une profonde inspiration. J'essaie d'imaginer l'aura que dégage Marga, cet espèce d'atmosphère ensorcelante qu'elle instaure lorsqu'elle rentre dans une pièce. Pas étonnant qu'on l'a surnomme "La Sorcière". Même moi j'ai des doutes, il est certain qu'elle pratique la magie noire. Mais à nouveau, elle est comme ça, Marga. Elle ne provoque pas consciemment l'image sombre qu'elle donne d'elle. Comment on se fabrique un costume ? Une autre identité ?
Je m'empare d'une banane et d'un préservatif, décidant d'y aller à l'instinct. Puis je me lève et m'approche lentement de la seule personne qui a osé montrer le bout de son nez. Je sais être à des lieux de Marga avec mes longues nattes pâles, nattes que j'ai fais démarrer en haut de mon crâne et que je laisse descendre sur ma poitrine, suivant la mode des adolescentes du continent. Je sais qu'avec mes lèvres bleues métallique et mon liner je suis plus une femme qui assume son style qu'une sorcière maléfique. Mais je compte sur le regard glacial qu'on me décrit souvent pour m'assurer une crédibilité malsaine. Le silence. Le regard fixé sur le patient sans même ciller. La banane dans une main, la capote dans l'autre. Et juste le frottement de mes épaisses semelles sur un carrelage frais.
J'ai brisé la distance, et donc la barrière, qui nous séparait en me postant face à ce patient. Je pose la banane et le préservatif devant lui. Elle ? Mes mains à plat sur la table, mon dos se voûte naturellement et mon visage se rapproche du sien. Je pourrais presque sentir son haleine.

- Je t'ai demandé, si tu avais déjà eu une expérience sexuelle. J'attends une réponse...

Je me sentais d'enchaîner sur une insulte, mais je n'arrive pas à trouver laquelle.
Mettant sûrement trop de force sur la banane posée à table, cette dernière finit par m'exploser dans la paume de main - sûrement était-elle pourrie. J'ai un sursaut et me relève aussitôt, la main salie en l'air, la balayant pour me débarrasser du fruit. Je grimace de dégoût et finit par essuyer les dégâts sur la fenêtre.

- Pissa Av! Pff, t'as un mouchoir l'morveux ?

Je lui tend mon autre main pour qu'il me donne quelque chose. Et voilà que ça a coulé sur mes chaussures neuves. Quelle journée de merde.


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Eizenija Vitols
Image : Etape une : bien protéger la banane (ft. Eden) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Eden AtkinsDécédée
Mer 15 Jan - 7:01





Etape 1 : Bien protéger la banane.

Feat Eizenija


En réponse à mon petit « ouep » plutôt perturbé, elle soupire. Ouais bah ça me plait autant qu’à toi… Mais je ne sais pas vraiment si j’ai le droit de me barrer. Pas trop envie d’avoir des problèmes dès mon premier jour… Donc, même si ça me gêne et que je n’ai absolument rien à dire sur le sujet, je vais prendre sur moi et suivre cette…réunion. Je continue de fixer la…elle est quoi au juste ? Infirmière ? Professeure ? Jardinière ? J’en ai aucune idée. Elle ne se présente pas et se contente de prendre une banane, une capote et de me fait le plaisir de se rapprocher de moi. Oh non…

J’ai un mouvement de recul alors qu’elle s’avance lentement en me lançant ce que j’appelle un regard de salope. Vous savez ? Le regard moitié noir, moitié glacial que lancent les pétasses populaires du lycée ? Bah c’est le même.
Ça ne me fait pas grand-chose, je ne sais pas si elle est comme ça naturellement ou si elle tente de me faire fuir, je ne la connais pas, je ne la jugerai pas. Mais ce genre de chose n’a jamais fonctionné sur moi. Ce n’est pas pour rien que tous les élèves populaires du lycée me détestaient~ Et maintenant que je suis adulte, et bah ces regards ne m’intimident toujours pas.

Non, ce qui m’intimide le plus, c’est cette capote dans sa main ! Mon regard reste fixé sur le préservatif alors qu’il se rapproche de plus en plus dangereusement de moi. Elle pose le tout sur ma table, et c’est à ce moment que je plonge mes yeux verts dans les siens. Son visage se rapproche et j’hausse un sourcil.

« Euh…elle sait ce que c’est que l’espace vital ? »

Je fronce légèrement les sourcils. Je ne l’aime pas cette meuf. Parce que clairement, ça se voit qu’elle fait la meuf. Je ne sais pas ce qu’elle cherche mais je vais me faire un plaisir de ne pas le lui donner. Alors qu’elle prend la parole, je garde mon visage stoïque.

- Je t'ai demandé, si tu avais déjà eu une expérience sexuelle. J'attends une réponse...

Mes joues rosissent une nouvelle fois. B-bon…apparemment, je n’échapperais pas à cette question. Elle va sûrement être déçue de la réponse. Mais au moins…elle m’apprendra quelque chose avec son fruit et son bout de caoutchouc. Je pousse un petit soupir et marmonne que je n’en ai jamais eu. Et ce n’est pas prêt d’arriver de sitôt. Je n’ai jamais eu ce genre d’intérêt, pour personne. Et je ne vois pas pourquoi d’un coup, j’aurais envie de sexe. Et encore moins dans un endroit pareil !

Je ne perds pas le contact visuel avec… bon, on va dire institutrice, parce que c’est chiant de pas pouvoir la qualifier de quelque chose. Donc, je ne perds pas le contact visuel avec l’institutrice et à force d’appuyer sur cette pauvre banane qui n’a rien demandé, elle l’explose dans sa main. Ah la la… je l’aurais manger moi…

Elle retire sa main et essaie de retirer plus de chair de fruit possible, allant jusqu’à s’essuyer sur la vitre. J’hausse à nouveau un sourcil. On voit que ce n’est pas elle qui nettoie. Elle fait une grimace de dégout, alors qu’elle pourrait tout simplement se lécher les doigts, c’est de la banane ! Pas de la merde ! M’enfin… c’est du gâchis. Pauvre banane… Tu ne méritais pas ce sort.

- Pissa Av! Pff, t'as un mouchoir l'morveux ?

Elle me tend la main, attendant que je lui donne quelque chose et j’hausse les épaules.

- Je viens d’arriver. Alors toutes mes affaires sont encore dans ma valise.

Ils ont récupérer tous les affaires auxquelles je tenais et si j’ai des mouchoirs, c’est sûrement encore dans ma valise, et pas sur moi. Moi qui voulais garder mon appareil photo… Il me manque déjà. J’aurais pu m’amuser à prendre en photo les dégâts faits à la banane. J’appuie ma tête sur ma main, observant l’institutrice. Elle va devoir se trouver une solution toute seule, parce que je ne peux pas vraiment l’aider. J’ai l’impression que je vais plutôt passer la réunion à écouter une pauvre femme se plaindre de sa banane plutôt que de contraception. Cocasse~

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Eden Atkins
Image : Etape une : bien protéger la banane (ft. Eden) 6sngFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 15/12/2019Age : 25
Eizenija VitolsInfirmière
Dim 2 Fév - 15:05
Etape une : bien protéger la bananelundi 16 décembreVerseau : Si vous vous adaptez au changement dans le domaine professionnel, vous saurez rebondir ! Les influx planétaires proposent quelques évolutions dans votre domaine de prédilection. Voyez le positif de la situation, tout cela pourrait donner un nouvel élan à votre carrière professionnelle. Uranus vous propose toute sa vivacité d'action.

Si j'étais ravie de savoir que l'autre était vierge - et pour une fois, je ne parle pas du signe astrologique - afin d'avoir quelques connaissances à lui apporter pour combler le silence, je le suis beaucoup moins avec ma main dégoulinante. Ça empeste la banane à des kilomètres.
J'attends donc avec une irritation non dissimulée que la mioche me donne un mouchoir, ou n'importe quoi pour essuyer la chair du fruit mais rien ne vient. Mon autre main attend dans le vide et je pense que si je suis confrontée encore une fois à l'attente, je dégomme quelqu'un.

- Je viens d’arriver. Alors toutes mes affaires sont encore dans ma valise.

Je la détaille de haut en bas, un sourcil arqué au dessus de mon oeil. Sérieusement ? Elle pense que je vais croire à son mensonge ? Depuis quand on laisse les nouveaux assister à des cours dérisoires plutôt que de visiter les locaux, ou de profiter d'une première séance avec son titulaire ? Ou alors, cette idiote dit la vérité, mais à moitié. Sinon, elle a peut-être fui -ça arrive souvent aux sots de cet institut.
Et comment aurait-elle su l'information de ce cours de dernière minute, elle qui a bien plus urgent à traiter que de participer à cette séance de prévention contre le sexe entre patients ?
Donc soit elle me ment, soit c'est une conne.
Je sens ma peau de porcelaine s'enflammer sur mon visage mais je reste stoïque. Si je peux balancer une patiente dont je n'arrive même pas à identifier l'identité sexuelle à l'asile dès son premier jour, je me ferai une réputation en or. D'ordinaire, je me fiche bien de ce qu'on peut penser de moi. Mais le patron serait sûrement fier et j'aurais peut-être le droit à une prime pour aller voir Angie.
J'essuie enfin le reste de banane frottant ma paume de main sur le haut de la patiente.

- Je pense que tu te fous ouvertement de ma gueule. Avant de choisir toi-même tes priorités, est-ce que tu as au moins lu le règlement ? Tu sais ce que tu risques pour tes conneries ?

Je laisse planer une réponse sourde puis m'écarte de la rousse, me tient droite, et me souvenant de l’événement ayant bouleversé l'Institut, je pointe mon index et mon majeur collés entre eux, leur donnant la forme d'un revolver, vers la tête de la demoiselle. Puis, je mime de tirer. Pan !

- Autant que tu le saches maintenant, toi qui te crois si maligne, les accidents ça arrive vite ici.

Je lui offre un petit sourire de bienvenue pour appuyer mon propos. En vérité, je ne ferais jamais de mal à un patient - du moins volontairement -, mais cette idiote m'a chauffé.


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Eizenija Vitols
Image : Etape une : bien protéger la banane (ft. Eden) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Eden AtkinsDécédée
Dim 15 Mar - 0:38





Etape 1 : Bien protéger la banane.

Feat Eizenija


Je l’observe en silence alors qu’elle me rend mon regard. Je reste nonchalante, je ne peux rien pour elle après tout et ce n’est certainement pas de ma faute si elle s’est retrouvée avec du fruit plein les mains. Il faut s’y attendre quand on l’écrase complètement. D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi elle a fait ça ? Elle était énervée… Ce n’est peut-être pas une infirmière ça se trouve ! C’est peut-être une patiente bipolaire qui se fait passer pour une infirmière ! Je plisse les yeux pour l’observe plus en détails. En vrai… c’est tellement plausible !
Je pousse un soupir alors que je me demande beaucoup plus sérieusement ce que je fous là. Pourquoi m’ont-ils dit de venir ici déjà ? Pour faire un peu connaissance avec les patients d’ici ? Mais il n’y a personne… Autant qu’ils m’emmènent dans ma chambre… ce sera plus utile que de voir cette folle faire son cinéma pour une pauvre banane écrasée…
Elle s’approche de moi et quand elle s’essuie sur mon haut, je me fige, mon corps se tendant complètement. Elle vient… de faire quoi là ?

- Je pense que tu te fous ouvertement de ma gueule. Avant de choisir toi-même tes priorités, est-ce que tu as au moins lu le règlement ? Tu sais ce que tu risques pour tes conneries ?

Je tourne la tête vers elle pour la regarder. Mes conneries ? Mais quelles conneries ? Je sens la colère bouillonner en moi mais j’essaye de me contenir. Pas dès le premier jour Eden… Si tu t’énerves, tu as perdu ! C’est aussi simple que ça. Si elle ne veut pas avoir le rôle de l’adulte ici, et bien soit, c’est toi que l’aura ! Tu as 21 ans ! Tu es responsable de tes actes. Alors… Ne t’énerve pas ! J’inspire profondément. J’ai lu le règlement, je l’ai lu avant même de venir ici. Alors je sais que je suis dans mon droit. Elle n’a absolument rien à prouver puisque je n’ai littéralement rien fait !

Elle s’écarte de moi, positionne ses doigts pour représenter un revolver et je fronce les sourcils quand elle fait mine de tirer dans ma direction. Elle fait quoi là ? Elle me menace de me tuer ? Sérieusement ? Elle est complètement barge ?!

- Autant que tu le saches maintenant, toi qui te crois si maligne, les accidents ça arrive vite ici.

Les accidents ? Pourquoi je me mets à douter de ses paroles ? Je n’ai pas l’impression que ce geste se réfère à un accident. Je plisse les yeux et pousse un long soupir. J’essaye de garder mon calme alors que je sens la colère non loin qui me tient l’épaule, comme prête à prendre le relais dans cette situation. Non, il ne faut pas que je suis cède le passage. Je risque justement de me faire tuer. Alors avec un ton neutre, ou plutôt, faussement apeuré, je murmure.

- Vous…vous me menacez littéralement de mort car je n’avais pas de mouchoirs pour vous essuyer la main ? J’ai… compris… Il faut avoir des mouchoirs sur soi pour ne pas risquer sa vie…

En fait… c’est un asile de fous ici… et les soignants sont aussi barges que leurs patients. Je n’ai qu’une envie, c’est de trouver un coin calme pour me détendre. Cette femme me désespère. Je ne la comprends pas. Qu’est-ce qu’elle cherche au juste ? Me faire peur ? Me faire fuir ? Désolée, mais je n’ai pas l’intention de rentrer chez moi. Au moins, ici, ils sont authentiques. Ils ne sont pas faux, comme ma « mère » et mes « amis ».

- Je m’excuse pour mes « conneries ». Qu’est-ce que vous voulez que je fasse pour me rattraper ? Je n’ai pas envie de mourir moi…

J’espère que ça ne s’entend pas à mon ton que je me moque littéralement d’elle. Si avant je ne me moquais pas d’elle, maintenant c’est le cas, et là elle va comprendre la différence. Excusez-moi mais… comment voulez-vous que je sois sérieuse face à ça ? C’est juste une grosse blague ! C’est femme est complètement folle ! Il faut vraiment l’interner !

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Eden Atkins
Image : Etape une : bien protéger la banane (ft. Eden) 6sngFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 15/12/2019Age : 25
Eizenija VitolsInfirmière
Mar 24 Mar - 22:11
Etape une : bien protéger la bananelundi 16 décembreVerseau : Si vous vous adaptez au changement dans le domaine professionnel, vous saurez rebondir ! Les influx planétaires proposent quelques évolutions dans votre domaine de prédilection. Voyez le positif de la situation, tout cela pourrait donner un nouvel élan à votre carrière professionnelle. Uranus vous propose toute sa vivacité d'action.

Les mains à plat sur le bois de la table, je toise cette drôle de créature qu'est X171 de haut. Elle m'agace, l'androgyne, à avoir l'air innocente alors qu'elle raconte n'importe quoi. Et physiquement, je me sens mal à l'aise avec cette personne. Moi qui ait embrassé des garçons, moi qui ait embrassé des filles, je ne sais pas de quel côté doit balancer ma sexualité avec elle. Vue de près, la bête est quand même attrayante. Je jette un rapide coup d’œil à la vitre de la fenêtre pour observer le contraste de couleurs qu'on représente : elle dans les tons chauds, moi dans les nuances froides. Elle assise, moi debout, ça joue sur les hauteurs et la toile est ainsi parfaitement équilibré.

- Vous…vous me menacez littéralement de mort car je n’avais pas de mouchoirs pour vous essuyer la main ? J’ai… compris… Il faut avoir des mouchoirs sur soi pour ne pas risquer sa vie…, murmure la chose avec sarcasme.

Je me courbe vers elle, mes deux coudes sur la table, le dos penché, la nuque relevée. Le bout de mon nez caresse le sien lorsque mon visage gesticule. Elle a les yeux bien verts, l'androgyne.

- Un mouchoir ... Tu commences à comprendre quels sont les accessoires essentiels lors d'un rapport. Il est important de ne pas négliger son hygiène.
- Je m’excuse pour mes « conneries ». Qu’est-ce que vous voulez que je fasse pour me rattraper ? Je n’ai pas envie de mourir moi…

Elle joue les brebis égarée ? Pourquoi pas, après tout je sais imiter le loup.
J'ignore si elle cherche à cacher son ton moqueur, mais la Reine des Sarcasmes que je suis ne sait que détecter ce genre d'ironie. Au moins, elle ne s'est pas mise à chouiner comme le font la plupart des patients. Elle essaie d'être docile mais je me doute qu'il y a quelque chose qui doit remuer dans le fond de son ventre.
En sondant son regard, je me demande encore ce qu'elle est. J'avais détesté la façon dont Magnuss foutait sa langue dans ma bouche, mais au final j'étais toujours satisfaite lorsqu'il m'avait comblé. Victor, en revanche, n'est pas un mauvais amant, bien au contraire. Mais j'ai toujours été admirative du corps d'Angie, de ses rondeurs, de ses courbes, de la féminité qu'elle dégage. Sauf que le cas de X171 m'embrouille : elle n'a pas la volupté du corps d'Angie, mais non plus la virilité séductrice de Victor. De ce fait, j'ignore si elle n'a rien ou si elle possède tout.
Il n'y a que nous dans la salle, et la théorie m'a toujours ennuyé.
Bon d'accord c'est faux, j'adore ça mais un cas pratique n'est jamais de trop.
Je saisis donc le menton de X171 entre mon pouce et mon index, relevant légèrement son visage vers moi.

- Dis-moi... Qui es ton médecin titulaire ?

Je laisse planer ma question qui n'a rien à voir, simplement pour la déstabiliser un peu plus. Puis je souris.

- Parce que là, tu vois, il est temps d'apprendre ce cours par la pratique.

J'approche doucement mon visage du sien, très doucement ... puis éclate de rire et finit par la lâcher. Je me recule et m'assied sur la table d'en face, une jambe croisée sur l'autre. C'est toujours drôle de se moquer des petits nouveaux. Je me demande bien ce qu'elle ira raconter sur moi après ça.

- Je plaisante va ! T'es bien une Scorpion toi ! Allez, pète un coup. T'es dispensée de classe, y'a personne on va se faire chier et j'ai un magazine à lire.

Qu'elle aille raconter ça à mes supérieurs si elle le veut, je sais que je fais un travail exemplaire. Et c'est bien pour ça qu'ils me gardent. Finalement, lorsqu'on regarde une situation désastreuse sous un autre angle, on peut s'en amuser.





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Eizenija Vitols
Image : Etape une : bien protéger la banane (ft. Eden) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Eden AtkinsDécédée
Ven 10 Avr - 23:22





Etape 1 : Bien protéger la banane.

Feat Eizenija


Elle me regarde, me scrute, me fixe, et je suis mal à l’aise. Cette infirmière me met totalement mal à l’aise. Je n’arrive pas à savoir ce qu’elle a en tête. Qu’est-ce qu’elle compte me faire ? On sait toutes les deux très bien que hiérarchiquement, elle est au-dessus de moi. Elle a tous les pouvoirs dans cet institut, et ça ne m’étonnerait pas de voir qu’elle en profite totalement, aux vues du personnage. Alors… maintenant quoi ? Elle est proche de moi, m’observe. Ses yeux se tournent vers la fenêtre et je fais de même, inquiète. Je vois notre reflet. Elle si froide… Moi, si…rougeoyante. Je vois le contraste. On est totalement différente. Dans tous les sens du terme. Et le fait qu’elle soit en position de pouvoir, ne me dit rien qui vaille.

Mais du haut de mes 21 ans, je suis tout de même une adulte. Certes, je suis ici pour être soignée. Mais c’est moi qui ai accepté, personne ne m’a forcée, parce que je suis responsable de moi-même. Alors hiérarchie ou pas, je suis en droit de dire les choses. Mon cœur tambourinant dans ma poitrine, j’essaye de garder la tête haute et de lui faire comprendre que je ne me laisserais pas faire malgré tout. Mais ses paroles me déstabilisent.

- Un mouchoir ... Tu commences à comprendre quels sont les accessoires essentiels lors d'un rapport. Il est important de ne pas négliger son hygiène.

Que… Hein ? Mais… Mes joues s’empourprent. Pourquoi est-elle repartie sur ce sujet je… je pensais qu’elle allait me rembarrer ! Qu’elle allait s’énerver ! Comme tout à l’heure. J’essaye de rester de marbre alors que son nez frôle le mien. Je déglutis, mon cœur accélérant dans ma poitrine. Elle est bipolaire… complètement bipolaire !! Où est passée la femme énervée ?! Et pourquoi j’ai l’impression… qu’elle me… drague ? Nan. C’est une blague… Elle me drague pas. C’est pas possible. J’essaye de me persuader du contraire, de peur qu’elle se moque de moi, encore. Mais elle garde son regard azur planté dans le mien, me perturbant d’autant plus. Un silence s’installe entre nous alors que j’essaye de me mettre sur mes gardes. Elle est beaucoup trop proche mais… J’ai… envie de savoir ce qu’elle compte faire. Pourquoi ? J’en ai aucune idée. C’est une première pour moi. Je n’ai jamais vraiment été draguée. Ou plutôt… je me m’en suis jamais vraiment rendue compte… puisqu’habituellement, je repousse tout le monde mais là… Il y a le facteurs où c’est elle qui a le pouvoir… et que… je risque quelque chose si je ne vais pas dans son sens… Enfin, c’est ce qu’elle a cherché à me faire comprendre en tout cas…

Subitement, elle saisit mon menton entre ses doigts et je me fige, le regard planté dans le sien. Mon cœur manque un battement alors que mon cerveau s’arrête totalement de fonctionner. Que…

- Dis-moi... Qui est ton médecin titulaire ?

Je déglutis alors que je n’arrive pas à détacher mon regard du sien et je marmonne malgré moi, perturbée.

- J-je… Je ne sais pas…

Un sourire étire ses lèvres et je suis complètement tétanisée. Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi sourit-elle ? Qu’a-t-elle en tête ?!

- Parce que là, tu vois, il est temps d'apprendre ce cours par la pratique.

À ces mots, mon cœur manque un nouveau battement alors qu’une énorme boule de stress se forme dans mon ventre et que mon visage devient progressivement écarlate. Je n’ai… jamais rien fait. Je n’ai jamais embrassé personne. Jamais touché personne. Jamais laissé quelqu’un m’approcher autant qu’elle l’est actuellement. Et elle se rapproche encore… Lentement. Me faisant serrer les paupières, alors que je me sens paniquer. Puis soudain, un rire coupe mon flux de pensées. Elle me lâche, se recule et j’ouvre mes yeux, stupéfaite. Elle… La colère monte encore plus en moi alors que je la regarde se moquer ouvertement de moi.

- Je plaisante va ! T'es bien une Scorpion toi ! Allez, pète un coup. T'es dispensée de classe, y'a personne on va se faire chier et j'ai un magazine à lire.

Je rage. J’ai envie de lui renvoyer la balle en pleine figure. J’ai envie de la perturber autant qu’elle vient de le faire pour… lui faire perdre ce sourire détestable. Je serre mes poings sur mes cuisses. Qu’est-ce que je fais ? Il faut que je joue à son jeu, non ? Je suis persuadée qu’elle me pense incapable d’y jouer. Qu’est-ce qu’il faut que je fasse exactement ? Que je m’approche d’elle ? Que je fasse la même chose ? J’en suis capable ? J’en ai aucune idée. Je vais peut-être lui donner encore plus de matière à m’emmerder mais… je m’en fou. Là maintenant. Il faut que je me venge. Il faut que je trouve une manière simple.

Déterminée, fulminante, je l’observe. Elle veut que je me casse ? Aaah… Je commence à comprendre maintenant. Depuis le début, son but était de me faire fuir. De me faire partir parce qu’on « allait se faire chier ». Un petit sourire se forme sur mon visage et je baisse les yeux sur ma table. Je me déteste de dire ça puisque je vais être gênée pendant tout ce fichu cours, mais ma victoire sera de la faire chier, elle. Je relève mon regard provocateur, et dit d’une voix innocente.

- Mais… Je n’y connais rien moi. Je n’ai jamais eu de relation sexuelle alors… ça ne me dérange pas d’apprendre la théorie.

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Eden Atkins
Image : Etape une : bien protéger la banane (ft. Eden) 6sngFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 15/12/2019Age : 25
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