contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

no dcs here
job
163 membres

0 pts

7 membres

0 pts

162 membres

35 pts

58 membres

0 pts

AraatanForum RPG Mono no Aware
Timeline : Printemps 2021
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Béryl BrambasiMembre de la Famille
Mar 19 Jan - 22:43
Béryl marchait sur la plage. Il était tard. Le calme régnait. Il souffla fort, observant la buée qui s’échappait de sa bouche et s’élevait avant de s’évaporer dans les airs. Cette sensation le calmait. Après tout ce qui s’était produit ces derniers temps, le jeune homme avait eu beaucoup à faire au bunker. Il savait à quel point Donatien Elpida et la petite Béatrice Dagmar était mal. Il aurait voulu pouvoir les aider mais il n’était qu’infirmier après tout… Que pouvait un stupide petit infirmier ? A part forcer Donatien Elpida à au moins boire un thé, essayer de percer la carapace chaque jour plus épaisse de la jeune protégée de ce dernier.

Il avait laissé une jeune fille sous sa protection se suicider… Quel genre de soignant était-il ? Comment n’avait-il pas vu ? Il avait cru l’avoir aidé à percevoir d’autres horizons mais il avait eu tort. Il avait eu tort… Cela n’avait pas de sens… Il était tellement certain de l’aider à aller mieux… Puis il y avait sa canne qui avait disparu. S’était-elle jetée à l’eau avec sa canne à pêche ? Pour quoi faire ? C’était probablement pour cela qu’il revenait sans cesse vers la plage. Pour apercevoir peut-être, ce bout de bois flotter quelque part. Ou juste parce qu’il espérait quelque chose.

Il observa la lumière déclinant dans le ciel. Il se faisait tard, il ferait mieux de rentrer. Il respira encore l’air marin, fermant les yeux pour mieux savourer ce moment de solitude. Il regrettait de ne pas voir Miss Horoscope aujourd’hui. Les moments qu’il passait avec elle étaient hors du temps. Il riait bien avec elle. Il se sentait plus léger. Rien que d’apercevoir son visage, et il ne pouvait plus s’empêcher de sourire.

Il allait rentrer lorsqu’une silhouette menue attira son attention. Prêt des embarquements. Pendant une seconde il pensa que cela pouvait être Lucy. De loin, il le crut sincèrement. Il savait cependant que c’était impossible, même si ces pas le menaient vers cette silhouette, mécaniquement. Illusion ou être fait de chair ? Il n’aurait su le dire. Il n’avait pas peur cependant, alors qu’il s’en approchait.
Béryl Brambasi
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Lucy VincentÉlectron libre
Ven 22 Jan - 16:50
img_rp
Nos fantômes



La plus avait été sec, j’avais profité de la journée pour récolter ici et là du bois ou d’autres ressources qui pouvaient nous servir. Je respirais calmement en me promenant. Après ma récolte et fait les taches essentielles j’étais partie en direction de la plage. Je regardais la berge à la recherche d’un trésor rejeté par les vagues. Une idée pour un cadeau de mariage, mais bientôt je me laissais distraire par l’air marin, et le bruit des remous. Je me demandais qui serait à ce mariage, pourrais-je y participer sans me trahir? Peu importait au final, le plus important était le bonheur de mon ami, le reste je m’en occuperais plus tard.

Je trébuchais sur un caillou et je repris mon équilibre de justesse. Cette maladresse attira mon regard sur le sol où je trouvais une sorte de coquillage intéressant. Je pouvais le prendre, il était plutôt beau, sans doute cela ne m’aiderait pas pour le cadeau de mariage, mais je le ramassais tout de même. Puis en relevant ma tête je perçu au loin une silhouette. D’ailleurs elle semblait intéressée par ma présence car elle se dirigeait vers moi. Encore un électron libre qui souhaitait faire un échange?

Non...

La silhouette s’était clarifié... pas un électron libre. Mais un membre de ... ma famille... enfin... du bunker. Beryl. Devrais-je fuir ? Non ! Sans doute l’heure avait sonné, je devais assumer les conséquences de mon mensonge. Je m’y étais préparée, j’avais même réfléchi, je voulais aller voir Béatrice bientôt, je repoussais encore et encore. Mais là réalité marchait jusqu’à moi, Béryl. Qu’allais-je lui dire? Demander pardon? Me justifier? Dans tous les cas j’avais dû les blesser, dans tous les cas il m’en voudrait. Je reculais d’un pas, puis je me stabilisais.

S’il avait un doute sur mon identité à cette distance il devait l’avoir deviné.

Bonjour Béryl.

Je lui avais parlé en français, pourquoi? Je savais qu’il parlait cette langue comme moi, pourtant je n’étais même pas certaine qu’il savait que c’était moi aussi ma langue maternelle. Sans doute cela me rassurait, peut-être sa colère serait plus facile à digérer en français.




Lucy Vincent
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| C7779210Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Lun 25 Jan - 19:23
La mécanique de son corps le menait vers la silhouette. Un pas après l’autre. Son cerveau ne parvenait pas encore à comprendre ce qu’il voyait. Pourtant il connaissait les traits de son visage, tout comme il avait reconnu sa démarche ou son indécision. Mais il n’est pas si simple de reconnaitre un fantôme dont on vient à peine de commencer le deuil.

- Bonjour Béryl.

Même le vent semblait s’être arrêté. Comme s’il était tombé de surprise. Le randonneur ne remarquait même plus le mouvement régulier des vagues ou le balai dansant des premiers insectes nocturnes. Un silence. Un fantôme avec le visage de Lucy et qui lui parlait français. Une illusion ? Un délire ? Béryl avait les deux pieds bien encrés sur terre. Il ne pouvait douter de ce que ces yeux voyaient.

- Lucy ?

Une interrogation qui avait surgit alors même qu’il comprenait qu’elle était inutile. Puis sa bouche qui se rouvre pour se refermer. Que peuvent les mots dans ces situations ? Que peuvent les mots ? Il fut pris dans un élan qui était incontrôlable. Referma ses bras sur le frêle corps qu’il avait imaginé désarticulé, noyé dans le flot de l’océan. Souhaitait-il s’assurer que c’était bien elle ou voulait-il juste la protéger dans ces bras, lui qui avait pensé avoir échoué à lui faire comprendre sa propre importance en tant qu’individu ?

- Lucy ! Oh mon dieu ! Tu n’as rien ? Tu n’as mal nulle part ? Tu n’es pas tombée de la falaise alors…

Il l’examina une seconde à peine pour s’assurer qu’elle n’était pas gravement blessée, un coup d’œil expert qui lui permit de remarquer que même le bandage de son œil semblait neuf, comme si elle avait eu l’occasion de le changer. Définitivement, elle semblait aller bien. Très bien. C’était un miracle. L’infirmier se sentait euphorique.

- Tu…vas bien ! Tu n’imagines pas à quel point ça change tout ! Quand ils vont apprendre que tu vas bien, ça va être…  [//b]

Il n’avait pas de mots pour s’expliquer. Il était tellement heureux de savoir sa petite puce en vie et sans la moindre égratignure. Il eut un rire joyeux, toujours agrippé à sa jeune protégée. Béatrice, Donatien, Wendy, Elizabeth, ils seraient tellement heureux d’apprendre la nouvelle. Ils pourraient tous progresser à nouveau, retrouver un équilibre dans leur vie et avancer sur le fil tendu qui devait les mener à une entente harmonieuse et heureuse.

Béryl Brambasi
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Lucy VincentÉlectron libre
Jeu 28 Jan - 18:03
img_rp
Nos fantômes



- Lucy ?

Il prononce mon prénom et j’ai le cœur qui se serre. Un mélange d’émotions me parcourt. Il m’avait manqué, j’étais heureuse de pouvoir lui reparler, mais j’étais terrifiée. Comment expliquer mon égoïsme ? Ma lâcheté m’étouffait presque autant que la culpabilité. Que dire? Oui c’est moi, je ne suis pas morte...

Il m’enlaçai soudainement et je manquais de fondre en larme en demandant pardon, mais je restais figée, hésitante.

- Lucy ! Oh mon dieu ! Tu n’as rien ? Tu n’as mal nulle part ? Tu n’es pas tombée de la falaise alors…

Je murmurais à peine ma réponse.

Je ne suis pas tombée...

Avait-il compris? Bientôt il comprendrait et certainement qu’à ce moment il ne m’en lacerait plus, il préférerait peut-être que je sois morte.

- Tu…vas bien ! Tu n’imagines pas à quel point ça change tout ! Quand ils vont apprendre que tu vas bien, ça va être…  

Pas encore, non il ne savait pas encore. Je me mordais la joue pour ne pas laisser mes lèvres trembler. Je tournais doucement la tête de gauche à droite. Son rire résonnait cruellement, j’avais blessés des gens qui ne le méritait pas. Pourquoi? Par égoïsme...

Béryl, je suis désolée...

Je ne pouvais pas poursuivre cette conversation ici. Quand il verrait l’entrepôt il comprendrait et quand il allait comprendre le choix que j’avais fais... Oui quand je lirais ce qu’il pense de moi, au moins je serais chez moi pour m’effondrer.

Je me décollais doucement, je le pris par la main pour l’entraîner. Je marchais rapidement un pas et puis deux. Je ne voulais pas lui laisser le temps de comprendre avant d’être chez moi. Puis une idée, je ne pouvais pas. Je devais penser à Jessy, je ne pouvais pas y emmener Béryl.  Je stoppais net.

Je ne peux pas rentrer avec toi.

Je me retournais vers lui. Le regard humide et j’attendais.



Lucy Vincent
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| C7779210Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Mer 3 Fév - 22:17
Dans l’euphorie du moment, l’infirmier n’était pas capable de réfléchir plus loin que ça. Lucy était vivante, et c’était une excellente nouvelle. Ce fut elle qui le ramena sur terre :

Béryl, je suis désolée...

La petite main de Lucy se glissa dans la sienne. L’infirmier sentait naitre en lui des interrogations, qui se répandait doucement dans son esprit. Elle entraina le brun le long de la plage avant de finalement s’arrêter.  Et alors qu’il marchait à sa suite, c’était comme s’il s’enfonçait dans le nuage sur lequel il était depuis le début. Un nuage cotonneux qui le laissait déboussolé. Il essayait de comprendre mais tout était insensé. Comme un puzzle pour lequel il n’aurait eu droit qu’à une pièce sur deux. Comme assembler ce genre de puzzle ? Il se souvenait de chacun des mots de la lettre que lui avait adressé Lucy. Il avait le papier juste là, dans sa poche d’ailleurs. Il l’avait relu plusieurs fois, cherchant des traces qui aurait pu montrer qu’il avait été une bonne personne pour Lucy. Qu’il n’avait pas été un obstacle à son bonheur.

Je ne peux pas rentrer avec toi.

Il hocha la tête, comme s’il comprenait. Un mécanisme qui n’avait aucun sens cependant, parce qu’il ne parvenait pas encore à croire ce qu’il pensait. Elle ne rentrait pas avec lui… Pourquoi était-elle partie ? Mais surtout, pourquoi de cette façon ? Il lui avait dit d’affronter ces peurs, pas de les fuir en faisant semblant de se suicider… C’était-il mal exprimé ? Et de quoi avait-elle si peur ?

- Lucy… Je… Je ne comprends pas. Est-ce que tu voulais te… suicider ? As-tu changé d’avis et eu peur de rentrer ? Pourquoi ne pas nous avoir prévenu ? Quand… quand on a retrouvé des affaires à toi sur la plage, on a cru… que tu étais morte…

Les larmes lui remontaient automatiquement aux yeux. Ce qui s’était passé les avaient tous ravagés. Il se souvenait avoir passé la nuit à construire cette stupide croix qui n’était même pas droite et qu’ils avaient mise sur la falaise. Il s’était fait une tonne d’écharde, trop secoué pour travailler là-dessus correctement. C’était l’un des moments les plus durs qu’il ait eu à vivre après la mort de sa sœur. Paumé sur cette putain d’ile déserte à des kilomètres de son chez lui, incapable de sauver une gamine qu’il considérait sous sa protection de la mort. Et finalement… elle était devant lui. Pourquoi ? Il ne comprenait pas ce qui avait pu se produire… Il était heureux de la savoir en vie mais il ne comprenait pas…
Béryl Brambasi
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Lucy VincentÉlectron libre
Jeu 4 Fév - 18:10
img_rp
Nos fantômes



- Lucy… Je… Je ne comprends pas. Est-ce que tu voulais te… suicider ? As-tu changé d’avis et eu peur de rentrer ? Pourquoi ne pas nous avoir prévenu ? Quand… quand on a retrouvé des affaires à toi sur la plage, on a cru… que tu étais morte…


Il semblait perdu, ses yeux s’embuaient sous ses pensées.  Comment expliquer? Demander pardon? Dans tous les cas, je lui devais des explications. Je ne savais pas si ses interrogations étaient plus difficiles qu’une colère. Dans un sens il me laissait espérer le pardon et la déception quand je ne la recevrais pas serait bien plus violente.

J’y ai beaucoup pensé, au suicide je veux dire. Je ne savais pas comment faire autrement. Quand Nev s’est blessé à la plage, cette soirée-là j’ai compris que cela n’était plus possible, que je devais faire quelque chose. Donatien n’a pas voulu soigner Nev sur le coup... Il était en colère contre lui car il s’était inquiété pour moi. Très en colère, il lui a fais du mal à cause de moi. Il a appuyé de son pied sur la plaie à cause de son inquiétude pour moi. Je ne pouvais pas permettre que cela se reproduise. Je n’avais plus la force d’attendre que Donatien me voit enfin comme une personne normale et pas comme une poupée de verre. Puis il y avait Béatrice... je m’en voulais par rapport à elle. J’ai pardonné à Jessy pour ce qu’il m’a fait. Je lui ai beaucoup parlé pour en arriver là, cela m’a vraiment aidé. Mais c’était injuste pour Béa. J’ai développé.. des... enfin des sentiments pour Jessy. Je ne pouvais plus regarder Béa, mais je ne pouvais pas non plus changer ce que je ressentais. À chaque fois que je la croisais j’avais l’impression de la trahir. Je pensais que disparaître serait mieux pour tout le monde. Nev ne serait plus prisonnier de moi, il ne se sentirait plus responsable envers moi. Donatien ne pourrait plus blesser par ma faute. Je voulais mourir, puis il m’a demandé de ne pas le faire. Qu’on pourrait arranger les choses. Je lui ai promis. Mais je devais partir, partir autrement.

Je pris une pause le temps de reprendre mon souffle, pas assez pour le laisser répondre, je devais terminer.

J’aurais pu partir simplement, je le voulais au début... J’ai compris que cela était impossible. Jamais Donatien ne l’aurait permis.

Il allait penser que j’exagérais, je me résignais à sortir en mort certaines choses que moi-même je ne souhaitais pas accepter.

Adélys a voulu quitter l’institut, pour des raisons bien différentes. Quitter Donatien. Je... j’ai essayé de ne jamais y penser. J’aime Donatien comme un père, j’aimerais que ce que je dise ne soit que des mensonges.
Je me suis renseignée, je ne le croyais pas, puis j’ai vue la tombe de Lys... elle avait quitté l’institut depuis un an, enfin officiellement. Elle est morte.


Je regardais enfin les yeux de Béryl, je refoulais mes larmes. Donatien avait tué Lys par son amour. Il n’avait porté aucun coup, mais il était responsable de cette mort...

Je devais mourir, je ne pouvais pas permettre qu’il blesse les autres en pensant que c’était leur faute. Vous me manquez tous, Donatien aussi. Wendy, Béatrice tous. Je regrette le mal que j’ai fais, mais la décision était là bonne.

Je gardais mes lèvres pressées l’une contre l’autre essayant de refouler ma tristesse, ma culpabilité.



Lucy Vincent
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| C7779210Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Jeu 4 Fév - 19:58
- J’y ai beaucoup pensé, au suicide je veux dire. Je ne savais pas comment faire autrement. Quand Nev s’est blessé à la plage, cette soirée-là j’ai compris que cela n’était plus possible, que je devais faire quelque chose. Donatien n’a pas voulu soigner Nev sur le coup... Il était en colère contre lui car il s’était inquiété pour moi. Très en colère, il lui a fais du mal à cause de moi. Il a appuyé de son pied sur la plaie à cause de son inquiétude pour moi. Je ne pouvais pas permettre que cela se reproduise. Je n’avais plus la force d’attendre que Donatien me voit enfin comme une personne normale et pas comme une poupée de verre.

Béryl ignorait l’existence de cet incident… Certes, il savait que Nevrabriel s’était blessé en sortant avec Lucy, et que cela avait fortement contrarié Donatien mais là, la contrariété allait probablement un peu trop loin. Pourquoi les deux jeunes ne lui en avaient pas parlé ? Avait-il eu peur que Béryl ne veuille pas les écouter ?

- Puis il y avait Béatrice... je m’en voulais par rapport à elle. J’ai pardonné à Jessy pour ce qu’il m’a fait. Je lui ai beaucoup parlé pour en arriver là, cela m’a vraiment aidé. Mais c’était injuste pour Béa. J’ai développé.. des... enfin des sentiments pour Jessy. Je ne pouvais plus regarder Béa, mais je ne pouvais pas non plus changer ce que je ressentais. À chaque fois que je la croisais j’avais l’impression de la trahir. Je pensais que disparaître serait mieux pour tout le monde. Nev ne serait plus prisonnier de moi, il ne se sentirait plus responsable envers moi. Donatien ne pourrait plus blesser par ma faute. Je voulais mourir, puis il m’a demandé de ne pas le faire. Qu’on pourrait arranger les choses. Je lui ai promis. Mais je devais partir, partir autrement.


Une nouvelle chose qu’il ignorait. Jessy et Lucy avaient longuement discutés, elle était tombée amoureuse… Il ferma les yeux. Alors le message de Nevrabriel ? Avait-il réellement tué Jessy au détriment de Lucy ou l’avait-il aidé à s’échapper ? Jessy était un garçon instable… Béryl était content d’apprendre que Nev n’avait pas décidé de se faire justice tout seul et que la vie du jeune détenu avait été protégé mais cela signifiait qu’il courait en liberté ? Il était au moins aussi psychologiquement instable que Donatien Elpida. Béryl doutait que cela soit une bonne chose qu’il n’ai pas l’aide d’un professionnel, tout comme il avait douté que l’enfermer ne soit une solution... D’autant qu’il semblait prendre un malin plaisir à monter les autres les uns contre les autres. Est-ce que Lucy le cachait avec elle ? Les savoir tous les deux sous le même toit n’était pas extrêmement rassurant…

- J’aurais pu partir simplement, je le voulais au début... J’ai compris que cela était impossible. Jamais Donatien ne l’aurait permis.


Il fronça les sourcils. Clairement, Donatien s’y serait opposé, mais ne valait-il mieux pas se dresser contre une autorité malvenue plutôt que d’essayer de fuir le conflit en utilisant ce genre de méthode ? Elle ne s’était pas libérée de son emprise en faisant de la sorte. Elle devait toujours vivre dans la peur que son secret ne s’ébruite et ne revienne jusqu’au oreille de Donatien.

- Adélys a voulu quitter l’institut, pour des raisons bien différentes. Quitter Donatien. Je... j’ai essayé de ne jamais y penser. J’aime Donatien comme un père, j’aimerais que ce que je dise ne soit que des mensonges. Je me suis renseignée, je ne le croyais pas, puis j’ai vue la tombe de Lys... elle avait quitté l’institut depuis un an, enfin officiellement. Elle est morte.


Béryl ouvrit la bouche, surpris. Il ignorait tous les détails de cette affaire… Donatien refusait strictement de parler de ceux qu’il avait pu perdre. En réalité, il refusait toujours plus ou moins le dialogue au sujet de ces patientes d’une manière ou d’un autre alors…

- Je devais mourir, je ne pouvais pas permettre qu’il blesse les autres en pensant que c’était leur faute. Vous me manquez tous, Donatien aussi. Wendy, Béatrice tous. Je regrette le mal que j’ai fais, mais la décision était là bonne.

Il fallut encore une longue dizaine de secondes à Béryl pour assimiler tout ça. Ces yeux se fixèrent sur Lucy. Elle avait l’air tellement triste… Il s’approcha, posant une main paternelle sur l’épaule de la jeune demoiselle.

- Vient là ma puce, on a beaucoup de choses à se dire je pense, et il commence à faire froid.


Il s’assit dans le sable, invitant la jeune femme à faire de même. Une fois assis, il glissa sa veste de randonnée sur les épaules de Lucy. Il était hors de question qu’elle n’attrape un rhume par sa faute. Il lui fallut quelques secondes supplémentaires pour savoir par où commencer. Quoi dire. Quoi faire de toutes ces nouvelles informations qui s’entremêlaient en un tissu dense.

- Je comprends pourquoi tu as fait ça… Je suis désolé que tu ai dû en arriver là Lucy. Je pense… Je pense que tu aurais mériter la présence d’adulte capable de te protéger de tout ce qui s’est passé parce que la situation dans laquelle tu étais, tu n’aurais pas dû t’y trouver.


Béryl regardait sereinement les vagues qui se déroulaient un peu plus loin. Il n’avait pas vu la tempête au milieu d’un océan qui lui avait paru infiniment calme. Il avait encore du mal à assimiler tout ce qui se passait, ce qu’il découvrait, mais il devait assurer. Maintenant et pas dans 10 jours.

- C’est normal que tu ai manqué de confiance en moi, où en d’autres adultes de l’institut qui aurait peut-être pu t’aider… Je veux dire… J’aurais dû me rendre compte de ce qui s’était passé après l’épisode de la plage. Et puis, j’avais remarqué que Donatien avait une relation d’emprise sur toi ou Béatrice. J’essayais de faire bouger les choses doucement, mais je ne voulais pas le brusquer de peur qu’il ne se renferme sur ces mauvaises habitudes. Ce n’était peut-être pas la méthode idéale mais je ne savais pas quoi faire d’autres… Je ne peux pas te reprocher d’avoir eu trop peur pour chercher une meilleure solution.


Il se tut un instant. Il aurait peut-être dû leurs en parler à Béatrice et Lucy ? Mais il n’avait pas voulu saper l’autorité de Donatien. Il n’était pas méchant au fond, même s’il lui manquait une bonne base au niveau de l’éducation et de la manière d’interagir avec les autres autrement que par un jeu de pouvoir, mais il était certain qu’il avait un bon fond. Après… il semblait qu’il ignorait beaucoup de choses à son sujet…

- La situation n’était probablement pas simple mais… On ne regrette pas vraiment les bonnes décisions ma puce. Peut-être que dans la précipitation ça te semblait la seule chose à faire, je ne pense pas que ce soit la meilleure cependant.

Il se tut un instant, la laissant méditer sur ces paroles. Elle qui lui avait avoué la vérité au bord des larmes… elle se doutait certainement que sa solution n’en était qu’une demie. Il lui adressa un petit sourire encourageant.

- Et je suis sur qu’il n’est pas trop tard pour arranger les choses… Le mensonge, ça finit toujours par éclater au grand jour et je ne pense pas que cela puisse apporter le moindre bien. Je te propose un truc. C’est comme tu préfères. Si tu veux, je peux aller parler à Donatien. M’occuper de lui annoncer la vérité, et l’aider à la digérer. Je te promets que je prendrai soin que tu n’y perdes rien dans l’affaire, pas ta liberté, ni ta tranquillité. Je ferai de mon mieux pour que personne ne soit blessé. Ni toi, ni personne. Sinon, il y a une autre option, qui n’est ni meilleur ni moins bonne. On y va à deux, pour que tu puisses lui dire tout ce que tu as sur le cœur. Pour lui expliquer… Mais dans les deux cas, je serai là, et je ne te laisserais pas tomber.

Il se doutait qu’elle aurait préféré qu’il ne garde son secret. Mais Béryl ne pouvait pas faire une telle chose. C’était impensable. Et de toute manière, il était clair qu'elle se sentirait mieux une fois ce sombre secret enfin percé. Elle n'était qu'à moitié libre tant qu'il pesait sur ces épaules.
Béryl Brambasi
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Lucy VincentÉlectron libre
Sam 13 Fév - 19:17
img_rp
Nos fantômes





Pendant les longues secondes suivant mon annonce, il ne dit rien. Puis son regard se baissa vers mon visage. Je m’attendais au pire.

Vient là ma puce, on a beaucoup de choses à se dire je pense, et il commence à faire froid.

Pourtant le pire resta en suspension, il ne semblait pas me détester. Je le suivis pour m’installer sur le sable en silence. Toujours aussi attentionné il posa sa veste sur mes épaules. Cette gentillesse avait quelque chose de libérateur et de douloureux. J’avais cause de la peine à un homme qui ne donnait que de la gentillesse.

- Je comprends pourquoi tu as fait ça… Je suis désolé que tu ai dû en arriver là Lucy. Je pense… Je pense que tu aurais mériter la présence d’adulte capable de te protéger de tout ce qui s’est passé parce que la situation dans laquelle tu étais, tu n’aurais pas dû t’y trouver.

Je tiquais sous sa remarque, j’étais une adulte... mais en fait il avait raison. Je voulais mon autonomie, je voulais qu’on me reconnaisse comme une adulte capable de prendre ses décisions, mais je n’y étais pas encore. Mon évolution dans la vie était étrange, je l’avais mise sur pause, je ne pouvais pas tout réussir ni tout régler... Je voulais qu’on me laisse tranquille, mais je voulais aussi qu’on prenne soin de moi, je n’étais pas certaine de qui je voulais être.

- C’est normal que tu ai manqué de confiance en moi, où en d’autres adultes de l’institut qui aurait peut-être pu t’aider… Je veux dire… J’aurais dû me rendre compte de ce qui s’était passé après l’épisode de la plage. Et puis, j’avais remarqué que Donatien avait une relation d’emprise sur toi ou Béatrice. J’essayais de faire bouger les choses doucement, mais je ne voulais pas le brusquer de peur qu’il ne se renferme sur ces mauvaises habitudes. Ce n’était peut-être pas la méthode idéale mais je ne savais pas quoi faire d’autres… Je ne peux pas te reprocher d’avoir eu trop peur pour chercher une meilleure solution.

Je murmurais tout de même.

J’ai confiance en vous.

Je savais que sa gentillesse qui me donnait confiance en lui pouvait aussi être ma perte.

- La situation n’était probablement pas simple mais… On ne regrette pas vraiment les bonnes décisions ma puce. Peut-être que dans la précipitation ça te semblait la seule chose à faire, je ne pense pas que ce soit la meilleure cependant.

Je ne répondais pas, sur le coup je ne voyais pas d’autres solutions et maintenant, il était trop tard pour changer cela.

- Et je suis sur qu’il n’est pas trop tard pour arranger les choses… Le mensonge, ça finit toujours par éclater au grand jour et je ne pense pas que cela puisse apporter le moindre bien. Je te propose un truc. C’est comme tu préfères. Si tu veux, je peux aller parler à Donatien. M’occuper de lui annoncer la vérité, et l’aider à la digérer. Je te promets que je prendrai soin que tu n’y perdes rien dans l’affaire, pas ta liberté, ni ta tranquillité. Je ferai de mon mieux pour que personne ne soit blessé. Ni toi, ni personne. Sinon, il y a une autre option, qui n’est ni meilleur ni moins bonne. On y va à deux, pour que tu puisses lui dire tout ce que tu as sur le cœur. Pour lui expliquer… Mais dans les deux cas, je serai là, et je ne te laisserais pas tomber.

Sur le coup je me figeais une solution? Non ce n’était pas une solution! Si j’y allais que m’arriverait-il? S’il lui disait alors que je restais caché se serait lui qui aurait des problèmes. Donatien ne comprendrait pas pourquoi il ne m’avait pas ramené. Et si Donatien n’en avait plus rien à faire de moi? S’ils me détestaient tous à présent ? Les voir c’était aussi affronter ma peur . Mais je ne pouvais pas leur reprocher leur colère ni même leur haine si haine il y avait. C’était égoïste de ma pars de leur refuser le droit de me détester, de rester cachée...

J’étais plus raide qu’un piquet. J’avais pensé lui dire de faire comme il l’entendait, sans moi. Puis la culpabilité me rongeait, il n’y avait aucune raison pour que se soit à lui de porter mon fardeau. Si j’y allais pourrais-je repartir?

Si j’y vais... est-ce que je pourrais repartir?



Lucy Vincent
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| C7779210Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Lun 15 Fév - 2:36
Lucy semblait en panique. Il se doutait des troubles qui devaient la tourmenter. Ce n’était probablement pas ce qu’elle espérait entendre de la bouche de l’infirmier. Il aurait pu garder son secret, mais cela n’aurait aucunement aider la jeune femme. Il fallait qu’elle crève l’abcès. On ne pouvait rien bâtir sur des mensonges. L’eau s’échouait sur le sable avant de s’en éloigner à chaque fois un peu moins. La marée montait. Le bruissement de l’eau avait quelque chose d’apaisant. Apaisant dans le chaos des évènements auquel Béryl assistait. Mais tout revenait dans l’ordre. Tout irait bien désormais, puisque Lucy était en vie.

Si j’y vais... est-ce que je pourrais repartir?

Il tourna le regard vers elle. Prit sa main dans les siennes, se montrant aussi sincère que possible. Elle disait avoir confiance en lui, et il se montrerait digne de cette confiance.

- Je te le promets. Tu seras libre de faire ce que tu veux Lucy, je ne laisserai rien de mal t’arriver et tu pourras repartir l’esprit tranquille.

Il pouvait se permettre de le lui promettre. Il était totalement capable d’arrêter Donatien Elpida, même par la force s’il le fallait, surtout après qu’il se soit laisser aller. Mais il était persuadé qu’il n’aurait pas besoin d’en arriver là. Il était sur que tout pouvait très bien se passer. Donatien Elpida était un adulte après tout. Un adulte qui avait subit des carences affectives durant son enfance et qui semblait avoir des difficultés à exprimer ces sentiments, mais un adulte quand-même. Il ne tolérait pas que Donatien ne tente de la séquestrer. La jeune femme avait le droit de partir si tel était son envie, et le docteur devrait apprendre à laisser plus de liberté à ces patients.

L’infirmier souleva tout de même un point important qu’il devait aborder pour préparer Lucy à ce qui allait se produire une fois que les membres du bunker découvriraient la vérité :

- Ce ne sera pas facile, ils se sentiront peut-être blessés et ne seront pas comment réagir face à la situation. Le choc leur fera peut-être dire des choses qu’ils ne pensent pas vraiment ou qui ne sont pas vraies. Des choses blessantes et ils pourraient être en colère.


Il se tut un instant. Puis adressa finalement un tendre sourire à la demoiselle, se voulant rassurant :  

- C’est normal tu sais, parce qu’ils t’aiment vraiment très fort et que ce ne sera pas facile pour eux de comprendre ce qui t’as poussé à faire ce que tu as fait. On réagit tous différemment face à ce genre de situation. C’est comme quand on fait son deuil. On passe par pleins d’étapes différentes parce que c’est dur de savoir comment réagir. Parce qu’on peut se sentir impuissant ou avoir l’impression d’être abandonné.


Il savait que Donatien et Béatrice avaient très mal réagit au suicide de Lucy. Il était clair que ni l’un ni l’autre ne réagiraient bien à l’annonce du pot aux roses. Il était nécessaire que Lucy comprenne que leurs réactions seraient difficiles à gérer et digérer.  

- Mais avec du temps et en prenant le recul nécessaire, ils comprendront… Et je serai là pour les guider et les aider à digérer l’information. Donc, ne t’inquiète pas trop pour ça, et ne prend pas ce qu’ils te diront trop à cœur, d’accord ma puce ? Promets-moi ça.


Il savait que ce serait dur pour elle, et il ne serait pas là autant qu’il ne l’était pour les membres du bunker avec qui il vivait. Elle lui avait révélée avoir réellement penser se suicider… elle était fragile et il était hors de question que Béryl ne soit la cause d’un vrai suicide.
Béryl Brambasi
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Lucy VincentÉlectron libre
Lun 15 Fév - 5:17
img_rp
Nos fantômes




Je te le promets. Tu seras libre de faire ce que tu veux Lucy, je ne laisserai rien de mal t’arriver et tu pourras repartir l’esprit tranquille.

Ses mains se voulant rassurante sur les miennes il me promettait que je pourrais partir. Je le savais sincère. Il ferait ce qu’il pourrait... et si cela n’était pas suffisant ? Tout le monde obéissait à Donatien, moi la première.

- Ce ne sera pas facile, ils se sentiront peut-être blessés et ne seront pas comment réagir face à la situation. Le choc leur fera peut-être dire des choses qu’ils ne pensent pas vraiment ou qui ne sont pas vraies. Des choses blessantes et ils pourraient être en colère.

Je hochais la tête, je savais que cela ne serait pas une partie de plaisir. Mais contrairement à l’infirmier je savais que plusieurs des choses désagréables seraient vraies. Je le méritais sans doute, pourtant j’étais décidée à rester sur ma décision. Je ne retournerais pas vivre au bunker. Je ne pouvais pas.

- C’est normal tu sais, parce qu’ils t’aiment vraiment très fort et que ce ne sera pas facile pour eux de comprendre ce qui t’as poussé à faire ce que tu as fait. On réagit tous différemment face à ce genre de situation. C’est comme quand on fait son deuil. On passe par pleins d’étapes différentes parce que c’est dur de savoir comment réagir. Parce qu’on peut se sentir impuissant ou avoir l’impression d’être abandonné.

Je sais...

Mais avec du temps et en prenant le recul nécessaire, ils comprendront… Et je serai là pour les guider et les aider à digérer l’information. Donc, ne t’inquiète pas trop pour ça, et ne prend pas ce qu’ils te diront trop à cœur, d’accord ma puce ? Promets-moi ça.

Ne pas trop prendre le tout à cœur? Plus facile à dire qu’à faire. Contrairement à Béryl j’avais conscience de mériter ce qui serait dis.

Je vais essayer, je le promet.

Je ne pouvais pas faire plus. Mais maintenant qu’allait-il se passer? Souhaitait-il faire cela aujourd’hui? Demain? Quand ? Le plus tôt serait le mieux selon lui. Devrais-je aller prévenir Jessy? Il devait dormir à cette heure, se reposer de sa nuit. Il refuserait sans doute l’idée. Je pouvais le lui expliquer après. Une fois revenu il comprendrait peut être que je devais le faire. Je posais la question de la date simplement.

Quand?



Lucy Vincent
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| C7779210Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Lun 15 Fév - 17:45
Je vais essayer, je le promet.

Il hocha la tête. C’était ce qu’il voulait entendre. Il ajouta après une seconde d’hésitation :

- Et si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à venir me retrouver, je serai toujours là pour t’aider.

Il voulait que ce soit clair. Il savait que vivre seule ici ne devait pas être simple. Mais si Jessy se trouvait là, lui aussi, ce serait encore plus dur. Ce garçon était perturbé et plus personne n’était là pour le suivre. Lucy se heurterait forcément à beaucoup de difficultés avec lui.

Quand?

Béryl eut un léger sourire et libéra les mains de la jeune demoiselle. Elle avait beau chercher la liberté et l’indépendance, elle n’avait pas encore le réflexe de l’assumer pleinement. Elle cherchait des réponses à des questions pour lesquels elle pouvait trouver ces propres réponses auprès de Béryl. Rien d’étonnant en ayant toujours laissé les autres tout décidé pour elle au point de n’avoir que le choix de faire semblant de mourir pour avoir enfin l’opportunité de faire ces propres choix.
Béryl avait eu raison de l’encourager à avouer la vérité. Elle avait besoin de s’assumer, de s’exprimer. Elle avait besoin d’enfin exister pour elle-même. Sans être l’ombre d’un autre ou sans avoir besoin de disparaitre. Il se releva, chassant le sable de ces vêtements.

- Le plus tôt serait le mieux… mais c’est à toi de prendre cette décision. C’est à toi de prendre ta vie en main Lucy… De vivre enfin.
Béryl Brambasi
Image : Et nous reconnaissons notre propre fantôme ||feat Lucy|| Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum