contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 4 Mar - 2:07
Au détour
d'un couloir


Nevrabriel eut vent que le Docteur Elpida avait une nouvelle patiente. Et il était assez curieux de savoir qui le médecin en chef avait prit sous son aile. Apparemment c’était une fille qui était là depuis février. C’était amusant, Nevrabriel aussi était arrivé en février. Mais en 2013.

Que le temps semblait à la fois si lent et si rapide.

L’écossais se demandait si le mieux n’était pas d’aller demander directement à Mademoiselle Dessanges ce qui avait séduit le médecin chez cette demoiselle. Mais elle n’avait pas le droit d’en parler, secret médicale. Non, il aurait plus de chance avec Adèlys qui semblait être bien au courant de tout ce que faisait leur médecin commun.
Depuis le temps qu’il connaissait Donatien, le jeune homme aux yeux vairons savait que cet étrange personnage ne prenait pas n’importe qui entre ses mains. Il avait un penchant pour les personnes qui paraissait … fragile ?
Non, il y avait un autre mot, mais l’écossais n’arrivait pas à mettre le mot dessus. Il espérait que ça se soit un mot plus mélioratif que "faible", tout de même.

Debout devant sa fenêtre, le roux tapota son livre contre son menton durant ses réflexions tout en regardant la vue qu’il avait sur l’île du cadre de sa chambre. Une balade nocturne lui serait bénéfique ce soir, il n’avait pas pu jouer de violon aujourd’hui et avait eu de violents bourdonnements à s’en cogner la tête contre les murs. Evidemment, il n’avait aucune envie d’avoir voir Donatien pour le lui dire, le docteur aurait peut-être pris plaisir à en jouer, ou pas. Tout dépendait de son humeur finalement.

L’écossais attendit donc que la nuit soit bien présente sur l’Institut. Il engloba la totalité de ses cheveux dans un bonnet, ne laissant aucune mèche dépasser, agrippa un livre et sortit hors de sa chambre pour se faufiler discrètement dehors, évitant soigneusement la vigilance des gardes. Le roux avait l’habitude d’aller s’aérer en pleine nuit.
Au début de sa vie dans l’asile, évidemment, il se faisait vite renvoyer dans sa chambre et avait le droit à un rappelle du règlement. Heureusement pour lui qu'il était le patient du Docteur Elpida, il avait surement évité des remontrances plus sévère.

Alors que Nevrabriel avait presque atteint son but, le jeune homme vit une silhouette étonnamment blanche dans le couloir.
Il n’avait jamais vu cette personne mais il était clair que c’était une patiente en vue de son accoutrement, et qu’elle allait avoir des ennuis à traîner dans les couloirs au moment du couvre feu.
Le jeune homme hésita un moment à venir à elle. Peut-être était-ce une hallucination ? Il en avait eut toute la journée, ça ne serait pas étonnant. Et prendre le risque de se faire prendre pour une hallucination ? Pourtant, sa curiosité maladive le poussa à découvrir la vérité.

Nevrabriel marcha d’un pas plus rapide vers la personne, sans toutefois courir pour ne pas alerter qui que se soit. Malgré tout il savait que ses pas étaient assez vifs pour ne pas surprendre la personne qui lui tournait le dos. Puis, lorsqu’il fut à porter de main, il agrippa doucement l’épaule de l’inconnue pour attirer son attention, essayant de ne pas lui faire peur, ni mal. Le simple fait qu'il puisse toucher la demoiselle était signe qu'elle était belle et bien réelle.
Il lui murmura :

_Ne va pas par là, les surveillants y font une ronde. Tu vas avoir des ennuis.

Il n’y avait pas pensé, mais sa timidité revint au galop lorsque la personne se retourna pour le regarder. Ses joues virèrent au rouge automatiquement, révélant ses taches de rousseurs sous ses yeux. Bon sang, il n’arrivait pas à parler avec les personnes qu’il ne connaissait pas. Mais il fallait, ou ils allaient se faire prendre tout les deux. De plus, un garçon et une fille, seuls dans les couloirs, c’était une situation qui ne plaisait pas du tout à l’Institut.
Manque de temps, l’écossais bégaya, toujours dans un murmure, ses yeux fuyant ceux de l'inconnue :

_S-suis-moi.

Connaissant par cœur les mouvements des surveillants et le placement des caméras de surveillance, le roux prit la main de l’inconnue, avec beaucoup d’hésitation et un léger tremblement, et les conduisit dans un angle de couloir où il savait qu’ils auraient un peu de répit.
Rassemblant de ce qu’il avait de courage, il réussit à demander, butant tout de même au milieu de sa phrase :

_Est-ce que tu-tu … es … es … tu perdue … ou en cavale ?


Dernière édition par Nevrabriel le Mar 6 Mar - 13:50, édité 1 fois
Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Lucy VincentÉlectron libre
Dim 4 Mar - 3:15
Il y avait peu de temps que j’étais arrivée à l’institut, je n’avais pas encore rencontré mon médecin. Ni grand monde d’ailleurs, les dernières journées ne m'avaient épuisé. Les lumières étaient trop claires et les planchers se ressemblaient tous. Je devais me laisser un peu de temps, il y avait sans doute des endroits plus adaptés dans ce centre et je pourrais le visiter en évitant de regarder trop près des lumières.Par peur de me perdre je n’étais pas sortie de ma chambre autrement que pour faire ma toilette et manger, mais peu importe. La chambre était confortable et il n’y avait personne pour venir ouvrir la lumière en plein milieu de la nuit comme à l’hôpital.

Il devait être environ quinze heures quand je sentis la fatigue monter, j’attendais tranquillement sur mon lit, je ne savais pas vraiment quoi faire ici.En me retournant je me cognai Le Bras contre quelque chose de dure, j’ouvris péniblement les yeux, j’avais dû m’endormir. J’aurais bien aimé pouvoir retourner à mon sommeil mais le lit me semblait différent. Effectivement j’étais étendue sur un sol à carreau froid. La chose dure en question devait être un radiateur ou un truc dans le genre. Je me relevai sans attendre, il fallait que je retrouve ma chambre, je ne pouvais pas rester ici. Ne connaissant pas l’endroit j’étais un peu plus désorientée qu’a l’habitude, avant peu importait que je me déplace en dormant, les infirmières me ramenaient toujours à ma chambre.

C’est ça! Je devais trouver une infirmière elle me montrerait ma chambre! Dans les corridors je pris d’abord à droite puis à gauche, ou bien avais-je pris à droite encore? Décidément ici tout était pareil.

Je marchais depuis quelques minutes tournant en rond sans doute, quand je vis une fenêtre, la nuit était tombée. La regarder était agréable, la lune était tellement douce sa lumière ne m’aveuglait pas. Je me détournais de la fenêtre pour repartir à la recherche de ma chambre quand une main se posa sur moi, j’entendis un murmure.

Ne va pas par là, les surveillants y font une ronde. Tu vas avoir des ennuis.

Je n’avais pas eu peur des mains se posaient régulièrement sur moi pour me raccompagner quand je me baladais sans vraiment le vouloir. C’est tout naturellement que je me retournai pour savoir à qui elle appartenait. La personne en question était un garçon, les joues de ce dernier s’empourprèrent très vite sous son regard, sur sa peau apparaissaient de petites taches de rousseur. Je n'eu pas le temps de mieux le détailler que le jeune homme repris parole.

S-suis-moi.

Un bref instant plus tard il me prit la main, m’attirant plus loin.

Est-ce que tu-tu … es … tu perdue … ou en cavale ?

J’étais surprise par sa dernière proposition, en cavale . Mais voyons pourquoi? Ma mère avait travaillé très fort pour que j’ai la chance de venir ici. Peu importe j’avais trouvé quelqu'un ! Ou plutôt quelqu'un m’avait trouvé. Il pourrait certainement m’aider!

Je suis perdue c’est ça! En fait… comment dire je me suis réveillé par là, montrant la droite de mon doigt, ou plutôt était-ce par le bas… regardant dans l’autre direction. Je ne sais pas… ici tout est semblable.

Je massai ma tempe de ma main libre, ne lâchant pas sa main. Je le regardai discrètement pendant quelques secondes, il ne semblait pas à l’aise à l’idée de me regarder, je lui faisais peut-être peur? Non, on ne virait pas rouge quand on avait peur n’est-ce pas?

Et toi tu vas où? C’est joli les taches sur ton visage… Enfin je veux dire, que c’est coloré j’aime ça.

Ayant délaissé ma tempe je frôlai sa peau marquée par des petites taches rousses, j’aimerais avoir de si belle couleur moi aussi. Je remis ma main près de moi quelque instants plus tard.
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 4 Mar - 3:58
_Est-ce que tu-tu … es … tu perdue … ou en cavale ?

Le mot « cavale » n’était peut-être pas le plus approprié à ce que voulait dire le jeune homme vu le visage interrogateur de la demoiselle. Peut-être qu’elle ne parlait pas bien anglais, ou que son accent trop écossais donnait du mal à sa nouvelle connaissance ?
Ses inquiétudes disparurent lorsque la demoiselle se prononça :

_Je suis perdue c’est ça! En fait… comment dire je me suis réveillé par là ... ou plutôt était-ce par le bas … Je ne sais pas… ici tout est semblable.

Nevrabriel suivit le mouvement la main de sa camarade nocturne avant qu’un fin sourire ne se dessine sur son visage vraiment rouge. Elle était amusante cette petite dame.
Elle ne semblait pas être une habituée. Elle devait être ici depuis peu de temps. C’était vrai que les couloirs se ressemblaient, surtout lorsqu’on ne vivait pas ici depuis un moment. Il était si facile de s’y perdre, et de se faufiler pour sortir également.
L’écossais se permit d’observer la jeune femme pendant qu’elle se massait la tempe, comme pour se souvenir de quelque chose ou comme si elle avait une migraine. Les deux peut-être ?

Elle était toute petite, peut être une tête de moins que lui, vraiment menue également. Il espérait ne pas lui avoir fait mal en lui prenant la main. Malgré son manque de force, cette personne restait une jeune fille et fine comme elle était, il aurait bien pu lui faire mal sans le vouloir.
Elle avait de très longs cheveux d’un blanc énigmatique. Comme si on leur avait retiré toute vie, mais ils dégageaient tout de même une certaine pureté. D’ailleurs, elle était vraiment très blanche cette demoiselle, encore plus que l’écossais qui savait que son teint pâle était vraiment … pâle !
Il n’avait pas pu bien voir ses yeux, ne les regardant pas. Seulement, lorsqu’elle s’était retournée, il avait deviné des yeux excessivement clairs. Bleu, vert ou gris, peut-être ?
S’il avait le courage de la regarder dans les yeux, il le saurait certainement. Mais pour le moment ça lui était assez impossible. Il pu tout de même noter le matricule inscrit sur son uniforme : W100.
Les W sont rarement agressifs et son ailes n’étaient pas loin, il pourrait facilement la guider pour l’aider à retrouver son chemin.

Les yeux de Nevrabriel remontèrent sur la chevelure énigmatique de l’inconnue.
Etait-elle une enfant de la lune ? Pas les personnes atteinte de xeroderma pigmentosum, loin de là cette idée, même si ça aurait pu être possible vu le lieu de leur résidence, mais il pensait d’avantage aux Lorialets qui sont des créatures imaginaires représentaient toujours pâles avec des cheveux blancs.

_ Et toi tu vas où? C’est joli les taches sur ton visage… Enfin je veux dire, que c’est coloré j’aime ça.


L’intéressé ne s’attendait pas vraiment à ce genre de compliment. Surtout pour des tâches de rousseurs. Il ne les aimait pas trop à vrai dire. Bien qu’il aimait peu de chose chez lui en vérité, mais c’était dû à son enfance dans la société « normal » où les roux n’avaient pas vraiment la cote.

Ses yeux continuèrent de fuir ceux de l’inconnue mais fixèrent la main de celle-ci lorsqu’elle fin frôler doucement ses pommettes. Il ne s’attendait pas vraiment à ça et se figea un moment. Nevrabriel ne pouvait pas être plus écarlate qu’il ne l’était à présent et aucun son ne pouvait sortir de sa bouche.

Bon, il fallait tout de même qu’il dise quelque chose ! Répondre à la question. Oui ça, c’était bien.

_D-d’hors.. hors… de … exprima t-il dans un murmure inaudible

Bon, inutile de parler, apparemment il ne pouvait pas dans l’état où il était. Le jeune homme lâcha la main de la patiente et lui montra une fenêtre menant à l’extérieur. Peut-être comprendrait-elle avec ce simple geste qu'il voulait se rendre à l'extérieur.
Il l’espérait vraiment.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Dim 4 Mar - 5:20
….

Le jeune homme de plus en plus rouge devant moi avait Dit quelque chose, mais je n’avais pas vraiment saisi… Il me montra, lâchant de ce fait ma main, la fenêtre. Il voulait aller dehors! Malgré ma fatigue je n’avais pas envie de quitter la seule personne qui m’avait parlé. J’étais Tout le temps fatigué de toute façon, ça ne changerait rien si je ne dormais pas maintenant. Mais peut-être qu’il avait rendez-vous avec quelqu’un là-bas? Non, pas a cette heure… Il aimait peut-être simplement observer la nuit.

Tu veux bien m’emmener avec toi?

Je ne savais pas comment formuler ça autrement, j’avais pris l’habitude à ce que les gens « m’emmènent », à l’hôpital, à ma chambre si je la quittai chez ma mère. Ça ne me dérangeait pas plus que ça, c’était ainsi.

On pourra regarder la lune! Enfin, si tu... Si tu n’as pas mieux à faire.

J’avais hésité, ne voulant pas le forcer à me trimballer.
Je passai ma main dans mes cheveux en réfléchissant, j’aimerais vraiment y aller, j’étais ici pour vivre comme l’avait dit ma mère, me faire un ami était selon moi un bon moyen pour y arriver. Je regardai à l’extérieur encore une fois puis je retournai mon regard vers le garçon.

Je ne t’embêterais pas c’est promis, je dois simplement revenir avant qu’il fasse jour… Ha! Et je peux être discrète, regarde!

Je me collai au mur blanc du corridor derrière moi.

Voilà disparut!

Je lui souris espérant qu’il ait compris la blague, je n’étais pas douée pour en faire, mais j’aimais bien essayer. Je souris pour essayer de me convaincre que c’était au moins un peu drôle.Je repris ses mains dans les miennes tournant mon visage vers lui, les contacts physiques ne me dérangeaient pas, les gens autour de moi avaient toujours été tactiles . Ça facilitait l’expression. J’attendais sa réponse, pleine d’espoir.

Hors rp:
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 4 Mar - 16:22
_Tu veux bien m’emmener avec toi?

L’emmener avec lui ? Dehors ? C’était assez étrange qu’une inconnue lui demande de l’emmener avec lui, dehors, la nuit …
Elle n’avait pas froid aux yeux cette petite dame. Elle n’avait pas pensé qu’elle était dans un asile ? Tout le monde n’était pas aussi bienveillant que le jeune homme.

_On pourra regarder la lune! Enfin, si tu ... Si tu n’as pas mieux à faire.


Nebravriel sourit gentiment et hocha la tête de gauche à droite. A par son livre qu’il avait prit dans son autre main, il ne comptait pas vraiment faire autre chose que marcher et contempler le royaume céleste. Se vider la tête.

_Je ne t’embêterais pas c’est promis, je dois simplement revenir avant qu’il fasse jour… Ha! Et je peux être discrète, regarde!

L’enfant de la lune se colla au mur, se mettant dans l’ombre dans une position d’infiltration. Un sourire amusé se dessina d'avantage sur les joues écarlates de l’écossais. Même si elle semblait fragile, elle montrait une certaine énergie et de l’entrain, c’était plaisant.

_Voilà disparut!

Le sourire de Nebravriel avait prit possession de son visage et il serra les dents pour se retenir de rire et de les faire repérer. Elle était vraiment trop amusante cette fille !
Même si l’ombre les cachait, avec une tel chevelure, elle était repérable très facilement. Mais ce n’était pas grave, l’intention était présente.

La demoiselle finit par se détacher du mur pour venir prendre les mains du roux. Elle semblait très tactile cette jeune femme. Même si Nebravriel essayait de ne rien laissait paraitre, son visage était limpide. Il perdit son sourire pour une expression de surprise. Il n'était jamais à l'aise avec les personnes qu'il ne connaissait pas, encore moins tactile avec eux. Mais la proximité que lui offrait l'enfant de la lune était assez plaisante, finalement.
Ses yeux croisèrent une seconde ceux de son interlocutrice avant de fixer leurs mains. Incapable de faire plus.
Nebravriel respira doucement pour se calmer et réussir à parler le plus convenablement qu’il put, un sourire sincère sur les lèvres :

_Ok. Allons regarder la lune.

Le jeune homme se sépara de la jolie petite dame, de sa main occupée par son livre. Il garda cependant l’autre dans celle de la demoiselle. Apparemment elle aimait bien le contact, vu comment elle mettait peu de distance entre eux. Cette proximité ne dérangeait pas le roux, il n’avait juste pas l’habitude avec des inconnus.

Avec précaution, Nebravriel les faisaient longer les murs. Il le faisait aussi la journée, par habitude, pour ne déranger personne, mais là, ils étaient en mission commando : sortir sans se faire repérer. Le roux sourit ; il n’avait plus trouvé cette mission amusante depuis un moment, habitué et solitaire dans ses escapade nocturne.
Une chose le perturba alors qu’ils étaient près de la sortie. Lui était équipé pour affronter le froid, mais la demoiselle sortait de son lit.
Nebravriel les arrêta dans un angle mort et se retourna pour la regarder. Son regard remonta jusqu’aux yeux de la demoiselle pour lui parler, mais fuyait directement sur sa chevelure, incapable de rester plus longtemps plonger dans son regard.

_Tu eum … vas … vas …. Tu vas avoir froid … dehors … comme ça.

Nebravriel retira sa veste qu’il posa sur les frêles épaules de sa camarade nocturne. Puis, il retira son écharpe et enroula délicatement le cou de la demoiselle. Cependant, il garda son bonnet avec lui. Les cheveux clairs de la jeune fille pourraient lui tenir chaud à ce niveau là. Et il n’avait pas vraiment envie de montrer sa tignasse à sa nouvelle amie. Déjà qu’il avait les yeux vairons, il ne fallait pas la faire fuir tout de suite.
Le jeune homme la regarda rapidement, s’en voulant certainement si par sa faute elle tombait malade. Lorsque ses yeux s’arrêta au niveau de ses pieds, il fut étonné mais se rappela qu’elle s’était réveillée dans un couloir.

_Là parcontre … On va avoir un problème …


HRP:
Nevrabriel
Image : Au détour d'un couloir [PV : Lucy] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Lucy VincentÉlectron libre
Dim 4 Mar - 18:32
Ok. Allons regarder la lune.

Son changement d’expression m’avait faits douter de la bienséance de mon contact, mais quand il accepta que je vienne un sourire était revenu éclairer son visage. Il garda même l’une de mes mains pour me guider. L’on progressait silencieusement en longeant les murs, c’est vrai, le couvre-feu était passé. Il ne fallait pas se faire attraper !

C’était la première fois que je me sentais à ce point heureuse de m’être perdu pendant mon sommeil. Je n’avais parlé à personne depuis mon arrivée à l’institut, mais grâce à ce trouble qui m’avait séparé de ma famille, j’avais pu rencontrer quelqu'un. Et j’étais maintenant en mission secrète pour aller voir la lune! Le terme mission n’était pas approprié, mais toute jeune j’entendais les autres enfants l’employer en riant pendant qu’ils allaient jouer au soleil. J’étais heureuse de pouvoir l’utiliser à mon tour, même si je n’étais plus une enfant.

Le jeune homme aux jolies taches de rousseur semblait comme un Poisson dans l’eau, il me guidait sans hésitation dans les dédales de couloirs. Pour une fois dans ma vie je suivais un guide coloré avec des yeux magiques qui me guidait dans une aventure! Je me sentais bien et réveillé, les lumières de la nuit me plaisaient bien plus que celle de la journée, je pouvais regarder pratiquement ou je voulais sans signe d’éblouissement ou de migraine!
Puis notre cheminement s’arrêta, mon nouvel ami, me regarda. Quelque chose clochait? Je faisais trop de bruit?

Tu eum … vas … Tu vas avoir froid … dehors … comme ça.

Oh… j’avais complètement oublié ce détail, l’été était encore loin et je n’étais vêtue que de mon uniforme en lin… J’allais perdre mon sourire en voyant notre aventure tombée à l’eau par ma faute, quand je le sentis déposer sa veste sur mes épaules. Ainsi que son écharpe enroulée autour de mon cou. Son écharpe sentait bon, ce n’était pas une odeur aseptisée des hôpitaux, c’était une odeur normale, humaine.

Je m’en voulais tout de même un peu, je m’étais imposée et en plus il m’habilla pour que je n'ai pas froid. J’aurais bien aimé être un peu moins inutile… Il était si gentil, j’espère qu’il ne regrettait pas de m’avoir emmené et de…

Son regard interrompu la suite de mes idées. Je compris bien vite de quoi Il s’agissait.

Là par contre … On va avoir un problème ...

J’étais tellement habituée à me promener nu pied sur les sols froids que j’en avais oublié mon absence de chaussures. Je me tapai le front, certains jours, mon incompétence me sidérait, ce soir s’en était ridicule!

Franchement Lucy!

Me réprimandais-je à voix basse, je m’en voulais d’avoir rendu les choses si compliquées pour le jeune homme. J’essayai de réfléchir très vite, je devais trouver une solution.

Je pourrais courir très très vite et m’assoir à un coin sec puis réchauffer mes pieds dans mes mains… ou bien grimper sur ton dos!

Je m’arrêtai net, quelle idiote je faisais, j’étais tactile ou mais pas complètement inadaptée! C’était clairement déplacé de ma part de lui demander cela. L’eau me monta aux yeux.

Enfin, non, je ne voulais pas… Pardon, je ne voulais pas proposer quelque chose comme ça, je m’impose déjà trop, tu sais… j’avais vraiment envie de poursuivre et je n’ai pas été correcte. Je n’ai pas l’habitude Enfin...

J’essuyai du revers de la main mes yeux, je n’étais pas gênée de parler aux autres, je n’avais simplement pas l’habitude, j’étais accoutumée à des gens étendus dans leur lit attendant avec moi que le temps passe, j’avais le temps de bien penser mes mots, rien ne pressait rien n’avait d’importance. Ici c’était plus compliqué, j’avais peu sociabilisé au cours de mon enfance, j’utilisais les termes maladroitement et exprimais mes idées sans y réfléchir. En ce moment peu m’importait si je me rendais ridicule, j’étais inquiète d’avoir brusqué ce qui aurait pu être mon premier ami, je n’étais vraiment pas douée.
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 4 Mar - 19:21
_Là parcontre … On va avoir un problème …

Cette situation semblait contrarier l’enfant de la lune. Même si Nevrabriel ne la regardait pas dans les yeux, sa gestuelle trahissait se qu’elle ressentait ; de la frustration.

_Je pourrais courir très très vite et m’assoir à un coin sec puis réchauffer mes pieds dans mes mains … ou bien grimper sur ton dos!

Grimper sur son dos ? Ce n’était pas une mauvaise idée. Bien que l’écossais fût une brindille qui se ferait battre dans n’importe quel combat singulier, il avait, normalement, assez de force pour porter une jeune fille, surtout du gabarit de l’inconnue.
Cette idée semblait la plus appropriée, surtout que maintenant, ils étaient loin de l’aile W pour aller lui chercher de quoi faire sa petite promenade nocturne.
Mais l’idée semblait troubler la jeune femme.

_Enfin, non, je ne voulais pas… Pardon, je ne voulais pas proposer quelque chose comme ça, je m’impose déjà trop, tu sais… j’avais vraiment envie de poursuivre et je n’ai pas été correcte. Je n’ai pas l’habitude Enfin...

Elle allait pleurer ? Pourquoi est-ce qu’elle allait pleurer ? Bravo, il faisait pleurer les filles, maintenant ! Ce n’était pas du tout l’intention du jeune homme.
Nevrabriel ouvrit la bouche pour lui dire que ce n’était pas grave, ils allaient trouver une solution et retourner dans l’aile W s’il le fallait ! Mais devant la gêne de sa camarade, il ne savait pas vraiment quoi dire.
Doucement, le roux se rapprocha d’elle et passa ses bras autour de ses épaules pour lui faire une étreinte. Il ne savait pas si c’était correct ou non de faire ce genre de geste avec une personne qu’il connaissait depuis cinq minutes, mais il avait espoir que ça rassure la demoiselle.
Le cœur battant par son action, il réussit tout de même à exprimer, dans un murmure :

_On va y aller ... ne t’en fais pas.

Les yeux vairons du garçon se mirent à regarder le couloir où il crut voir une longue chevelure aussi rouge que la sienne. Un léger bourdonnement se mit à lui sifflet les oreilles.
Il était vraiment temps de changer d’air.
Le garçon se détacha de sa camarade pour se mettre dos à elle et s’accroupir. Il la regarda du coin de l’œil avec un grand sourire :

_Allez, grimpe, ça sera plus amusant.

Lorsque la jeune fille fut bien installée sur son dos, l’écossais se releva. Il doutait de sa force physique mais la demoiselle était vraiment légère et il pourrait facilement la porter un moment durant leur escapade. Parfait.
Enjoué et se voulant rassurant, il demanda, son timbre toujours timide :

_Prête mademoiselle ?

Sans vraiment attendre la réponse de cette dernière, Nevrabriel commença à se rendre à l’extérieur. Enfin !

Mais le périple ne s’arrêtait pas là, il fallait s’éloigner suffisamment de l’établissement pour ne pas être remarqué. Avec leur tenue blanche et la ravissante chevelure claire de sa camarade, ils étaient visibles de loin et leur promenade n’allait pas durer très longtemps.

Un endroit où ils pourraient bien voir la lune et assez sec pour les pieds de la demoiselle ? Le port était certainement le meilleur endroit. Egalement, la lune et les étoiles se reflétant dans l’eau était un spectacle ravissant et apaisant.
Alors qu’il marchait, amusé de la situation, il se permit de demander à sa protégée sur son dos :

_Au fait … Tu t’appelles comment ?
Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Lucy VincentÉlectron libre
Dim 4 Mar - 20:11
Mon trouble devait être évident puisque le garçon me prit dans ses bras. Il ne m’en voulait pas! Je souris contre lui, certes je ne le connaissais pas, je ne savais même pas quel nom lui donner. Mais j’avais confiance, j’avais eu de la chance dans la vie de rencontrer des gens bons ou neutres. Ma mère avait pris soin de m’éloigner des gens méchants et pleins de jugements ou de mauvaises intentions. Peut-être que ça faisait de moi quelqu’un d’imprudent, peu importe j’aimais mieux aimer les gens c’était plus agréable.J’écoutais le cœur de mon nouvel ami anonyme battre quand il prit parole.

_On va y aller ... ne t’en fais pas.

Je le vis s’accroupir dos à moi, encore surprise de ne pas l’avoir fait fuir par mes propositions farfelues._Allez, grimpe, ça sera plus amusant.Je ne me le fis pas dire deux fois. Avec le moins de maladresse possible je m’installai sur son dos. L’aventure pouvait continuer!

_Prête mademoiselle.

Sa voix était douce et un peu réservée, avant que j’eus le temps d’ajouter des mots à mon hochement de tête affirmatif, nous étions parti.
La fraîcheur de la nuit m’assura de rester bien réveillé, mais sans me procurer la désagréable sensation du froid d’hiver, certes mes pieds l’étaient, mais la veste ainsi que le foulard de mon compagnon rendait l’ensemble confortable.
Je le laissais nous guider à travers la nuit essayant de ne pas trop bouger pour ne pas rendre sa tâche trop ardue... il semblait savoir où il allait et ça me rassurait.
L’on passait devant des lieux qui me semblaient plus ou moins familiers, j’avais emprunté un chemin semblable à mon arrivée. Redécouvrir l’endroit la nuit tombée était bien plus agréable, les choses semblaient plus douces et plus accueillantes.Le jeune homme aux yeux magiques reprit parole,

_Au fait … Tu t’appelles comment ?

Je souris, c’est vrai, pour lui aussi j’étais encore une anonyme…

Je me nomme Lucy.

Je n’ajoutai pas mon nom, ce n’étais sans doute pas très pertinent de le connaître.

Et toi… tu as un prénom?

La question pouvait vous sembler étrange, mais de ma chambre j’avais entendu certains surveillants appeler des gens par leur matricule, je ne savais pas vraiment si c’était monnaie courante par ici. Après coup, la question me semble un peu mal posée, mais peu importait.

Devant nous, se dessinait une grande étendue d’eau ainsi qu’un port sans bateau.

hors rp:
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 4 Mar - 21:10
_Au fait … Tu t’appelles comment ?

Nevrabriel ne pouvait pas voir les réactions de la demoiselle. Mais c’était peut-être mieux ainsi, ça l’aidait à rester un minimum calme et parler un peu près normalement. Comme si le fait de ne pas voir le visage des autres lui donnait de l’assurance. C’était assez stupide comme réaction, mais il n’y pouvait rien avec sa fichue timidité.

_Je me nomme Lucy.


Lucy ? C’était mignon comme prénom. Vraiment doux à l’oreille, simple, mélodieux. C’était un prénom qui lui allait bien également.

_Et toi… tu as un prénom?

Le roux élargit son sourire. Cette fois, Nevrabriel put rire en toute liberté. Il n’y avait pas de surveillant pour le ramener dans sa chambre froide et terne à son gout. Ce n’était pas du tout un rire moqueur, loin de là, mais il ne comprenait pas pourquoi ladite Lucy avait utilisé cette tournure de phrase.
Lorsque son rire devint moins présent, il lui expliqua :

_Tout le monde à un prénom, ahah, le tient est mignon. Il te va bien, vraiment.

Le jeune homme tourna légèrement la tête pour s’adresser plus personnellement à sa camarade. Lui montrant seulement son œil bleu nuit puisse que son regard était bicolore. Nevrabriel avait enfin perdu les rougeurs qui habitaient ses joues. Il ne voyait que ses cheveux, ne pouvant pas trop se retourner vers elle, lui adressant un sourire sincère :

_Je m’appelle Nevrabriel.

L’écossais avait toujours de la peine pour ses interlocuteurs lorsqu’il donnait son nom. C’était typiquement le prénom qu’on n’entendait qu’une seule fois dans une vie, qu’on ne comprenait pas et qu’on arrivait pas à retenir, alors que les personnes face à lui avaient des prénoms charmants, simples, facile à retenir.

_Mais tu peux m’appeler Nev.

Après quoi les deux jeunes gens arrivèrent finalement sur les pavés qui formaient le port. Ils avaient été beaucoup plus rapides que ne le pensait l’écossais. Il fallait dire qu’il s’était dépêché de se rendre dans l’angle mort de l’Institut. Maintenant Nevrabriel était serin, personne n’irait les renvoyer dans leur chambre illico.
Le jeune homme continua de marcher vers le quai du port, s’approchant de l’eau d’avantage.

La lune n’était pas pleine mais elle était imposante dans le ciel, grande, blanche avec des filets d’argents. Douce. Belle. Calme. Sa majesté se reflétait dans l’océan. Il n’y avait que très peu de vent et donc très peu de vagues, si bien que les ondulations sur le reflet de la lune la rendait simplement dansante.
C’était une scène qui avait vraiment le don d’apaisait le jeune homme et les maux qui habitait son cœur.
Nevrabriel s’arrêta finalement au bord des quais, respirant profondément l’air marin à plein poumon. Puis, demanda finalement à sa compagne, toujours agripper à son dos :

_J’espère que tu n’es pas déçu du spectacle. Tu aimes beaucoup la lune ?


HRP:
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Dim 4 Mar - 21:59
Le garçon aux yeux vairons, se mît à rire, c’était ma question qui avait eu cet effet? Je souris un peu plus. Il ne semblait pas se moquer de moi.

_Tout le monde à un prénom, ahah, le tient est mignon. Il te va bien, vraiment.

C’était donc bien ma question, mais ce qui retenu mon attention et me fit rougir était la fin de sa phrase. Il semblait perdre un peu de sa timidité puisqu’il tenta de tourner la tête avant de continuer.

_Je m’appelle Nevrabriel.

Nevrabriel, Nevrabriel, le prénom de mon compagnon d’aventure, je me promis de ne pas l’oublier. C’était un nom qui semblait mystique, presque magique comme ses iris. J’avais depuis longtemps cessé de croire aux fées et aux choses imaginaires. Je savais que ce n’étais sans doute qu’une différence génétique qui le rendait si coloré, comme qui était si pâle. Mais il me plaisait d’imaginer qu’il était au moins un peu magique.

_Mais tu peux m’appeler Nev.

Nev, c’était un joli surnom. Je m’amusai à en composer quelques-uns à voix basse.

Nev…Ev.. iel..Nevie…Neviel… non, Nev c’est effectivement le mieux.

Sur cette conclusion, je me laissai bercer par les pas de Nev… regardant l’eau s’approcher par-dessus son épaule.
Je le sentis inspiré profondément, je l’imitai. Ça faisait du bien.

_J’espère que tu n’es pas déçu du spectacle. Tu aimes beaucoup la lune?

Je m’accordai un moment avant de lui répondre, savourant d’y voir clair, les astres se reflétant dans l’eau calme. Le vent frais qui me chatouillait les pieds.

C’est magnifique… Oui…je l’aime beaucoup, c’est mon soleil à moi, un soleil doux, à la lumière gentille. Il y avait longtemps que je n’avais pas pris le temps de l’admirer. Je… Enfin merci.

J’inspirai longuement une fois de plus, posant mon regard sur l’étendue d’eau qui s’étalait jusqu’à l’horizon.

Même l’eau semble calmée ce soir, quand je suis arrivée, ses vagues voulaient ma peau. Tout semble plus doux le soir.

Je rigolai doucement en repensant à l’horrible trajet en bateau, les vagues étaient hautes et j’avais découvert l’expression avoir le mal de mer…

Toi aussi tu préfères la lune? C’est pour ça que tu sors la nuit?

Je glissai mon regard vers sa tête où son mouvement quelques minutes avant avait libéré une mèche écarlate.
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 4 Mar - 23:06
_J’espère que tu n’es pas déçu du spectacle. Tu aimes beaucoup la lune ?

Lucy se mit à murmurer des choses, mais étant près de son oreille, Nevrabriel entendit toute la conversation que sa nouvelle amie se faisait à elle-même.

_Nev…Ev.. iel..Nevie…Neviel… non, Nev c’est effectivement le mieux.

Le concerné eut un doux rire amusé. Mais garda ça pour lui. Du moment qu’elle ne l’appelait pas « le roux » ou « le nerd », ça lui allait. Bien qu’il aurait eut du mal à assumer le surnom « Neviel », assumant déjà difficilement son prénom complet. Il le supportait, ce n’était pas déjà pas trop mal.

_ C’est magnifique… Oui…je l’aime beaucoup, c’est mon soleil à moi, un soleil doux, à la lumière gentille. Il y avait longtemps que je n’avais pas pris le temps de l’admirer. Je… Enfin merci.

Nevrabriel sourit pour lui-même. Il était ravis d’avoir pus faire plaisir à sa camarade. Il préférait voir des sourires que des larmes, sur n’importe quel visage. Il ne comprenait pas vraiment lorsqu’elle disait « doux soleil », mais ses mots étaient vraiment digne d’une enfant de la lune, comme si sa source d’énergie résidait dans cet astre qui dominait la nuit.

_ Même l’eau semble calmée ce soir, quand je suis arrivée, ses vagues voulaient ma peau. Tout semble plus doux le soir.

Près de son oreille, Nevrabriel put entendre le doux rire de Lucy. Ce qui le fit sourire d’avantage. Elle devait vraiment être arrivée récemment pour avoir un souvenir aussi vif de son voyage. Pour le roux, c’était une autre histoire. C’était il y a cinq ans. La première et la dernière fois qu’il avait mis les pieds sur un bateau. Il ne s’en souvenait pas. De toute manière, il ne préférait pas essayer de s’en souvenir et déclencher une hallucination de ce moment de sa vie où il avait quitté amis et famille pour un exile qui allait peut-être durée toute sa vie.

_ Toi aussi tu préfères la lune? C’est pour ça que tu sors la nuit?

Le jeune homme réfléchit un court instant avant d’hocher doucement la tête de gauche à droite.

_Je ne sais pas trop. Il y a des bonnes choses la journée aussi. De là à dire que je préfère la lune, je ne sais vraiment pas. Mais oui j’adore la lune, les étoiles c'est sûr. Tiens regarde.

Doucement, Nevrabriel s’accroupit pour laisser la demoiselle descendre de son dos et pointer de sa main libre l’étoile la plus brillante. Sans regarder sa camarade, il s’exprima avec entrain :

_Là c’est l’étoile du Bergé. En fait c’est Vénus. C’est la planète la plus proche de la Terre après Mars. C’est toujours la première dans le ciel du soir et la dernière dans le ciel du matin. C’est l’étoile la plus brillante du ciel, c’est comme ça qu’on la reconnait. Et on l’a appelé l’étoile du Bergé parce qu’ils l’utilisaient pour s’orienter. Le soir elle se trouve à l’ouest et le matin à l’est. Et si tu te mets là, tu peux voir la Grande Ours.

Le jeune homme indiqua un regroupement d’étoiles plus brillante que les autres et dessina du bout de son doigts ce qu’il avait longuement étudié dans les livres depuis son arrivé à l’Institut.

_Bon, j’avoue que c’est difficile les premières fois mais en te concentrant bien tu peux la voir. Enfin … Je te parles d’étoiles mais on venait voir là lune, de base, désolé, ahah

Le jeune homme eut un rire gêné. Il s'efforçait de ne pas faire de tirade, comme à son habitude lorsque sa timidité prenait le dessus et trouvait qu'il s'en était pas mal sortie jusque là. Son regard vairon se tourna furtivement vers sa camarade avant de retourner sur le reflet de la maîtresse de la nuit. Il demanda, timidement :

_… Tu n’as pas trop froid, ça va ?
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Dim 4 Mar - 23:59
Il se passa un moment avant que j’eus sa réponse, j’avais retourné les yeux au ciel quand il prit parole.

_Je ne sais pas trop. Il y a des bonnes choses la journée aussi. De là à dire que je préfère la lune, je ne sais vraiment pas.

Je tentai fort d’imaginer les bonnes choses de la journée. C’était difficile, mais une chose me vint en tête, les arcs-en-ciel, je ne les regardais jamais directement le soleil étant leur cause. Mais j’avais vu multiple image en montrant de magnifique, Oui la journée avait peut-être des points forts… Nev s’accroupit en douceur pour me laisser descendre de son dos.

Mais oui j’adore la lune, les étoiles c'est sûr. Tiens regarde.

Je suivis des yeux là mains pointant vers les astres, il semblait très heureux de les voir.

_Là c’est l’étoile du Bergé. En fait c’est Vénus. C’est la planète la plus proche de la Terre après Mars. C’est toujours la première dans le ciel du soir et la dernière dans le ciel du matin. C’est l’étoile la plus brillante du ciel, c’est comme ça qu’on la reconnait. Et on l’a appelé l’étoile du Bergé parce qu’ils l’utilisaient pour s’orienter. Le soir elle se trouve à l’ouest et le matin à l’est. Et si tu te mets là, tu peux voir la Grande Ours.

J’écoutais avec attention ses indications essayant de noter ce qu’il m’enseignait. Sa matière semblait le passionner et me ça me la rendait d’autant plus intéressante. Jamais je ne m’étais vraiment attardée aux étoiles, en ville il était difficile de les apercevoir. Je dut me concentrer un bon moment avant de bien voir les étoiles qu’il m’indiquait. Étrangement, cette constellation considérée comme étant la grande Ourse ressemblait plus à une casserole ou une poêle qu’a un mammifère. Je me demandais qui avait bien pus lui donner ce nom… mais c’était sans doute mieux que la constellation de la grande casserole!

_Bon, j’avoue que c’est difficile les premières fois mais en te concentrant bien tu peux la voir. Enfin … Je te parle d’étoiles mais on venait voir la lune, de base, désolé, ahah.

Je continuais d’observer cet ours-casserole en souriant.

Il n'y a pas de mal, après réflexion j’aime aussi les étoiles. Je n’avais jamais pris le temps de les regarder, en fait on ne les voyait pas vraiment où je vivais.

Je repensais à l’hôpital, l’endroit n’était pas si terrible, mais le ciel y était beaucoup moins beau qu’ici. Je m’étirai longuement pour profiter de cet air pure.

_… Tu n’as pas trop froid, ça va ?

Sa voix avait perdu un peu d’entrain au profit de la timidité. Je regardai mes pieds, certes j’avais froid,  mais j’avais peur de devoir partir et de ne plus jamais retrouver mon ami. C’était idiot comme pensée, il était patient ici je le reverrai certainement. Je n’osais pas non plus accepter la fatigue qui revenait me gagner, je n’avais aucune envie de m’endormir ici. Je sentais la fatigue comme à chaque fois partir du centre de mon visage l’engourdissant tranquillement. Je pouvais bouger sur place pour me réveiller, mais il penserait que j’avais froid et j’écourterais sa sortie… je me pinçai l’arrête du nez avant de fermer les yeux très forts, puis je les rouvrir souriant. Je recroquevillai mes orteils pour leur tenir chaud avant de prendre parole.

La température n’est pas si terrible… Tu fais quoi normalement quand tu sors ? Tu m’as montré la lune et m’as appris sur les étoiles… Mais peut-être que tu étais venu pour autre chose?

Je ne savais pas trop ce que je ferais s’il me répondait qu’effectivement il était venu pour quelque chose de précis. Je pourrais m’asseoir près d’une rambarde et attendre qu’il soit terminé.
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 5 Mar - 1:26
_Tu n’as pas trop froid, ça va ?

Lucy ne répondit pas tout de suite, se massant l’arrête du nez. Le jeune homme se tourna vers elle, voulant savoir si tout allait bien mais cette dernière ouvrit ses yeux et se mit à sourire.
Le regard vairon de l’écossais rencontra finalement celui de la demoiselle. Elle avait des yeux vraiment très clair, malgré la nuit, ils semblaient aussi blancs que ses cheveux.
Nevrabriel se sentit un peu idiot de n’avoir pas compris plutôt tout les signes que lui avait envoyés sa nouvelle amie. Tout son être était d’une blancheur énigmatique et la lune était son « doux soleil ». Oh l’idiot ! Il venait à peine de comprendre qu’elle était albinos…

_ La température n’est pas si terrible… Tu fais quoi normalement quand tu sors ? Tu m’as montré la lune et m’as appris sur les étoiles… Mais peut-être que tu étais venu pour autre chose?

Se rendant compte qu’il était certainement en train de dévisager Lucy, Nevrabriel tourna la tête vers la mer, le visage virant de nouveau au rouge.
Un idiot et un trouillard.

Pour répondre à sa question, Nevrabriel se tourna légèrement vers Lucy, mais préféra regarder ses cheveux plutôt que les yeux de cette dernière, sortit une petite lampe de poche et la fit clignoter vers la mer pour ne pas aveugler sa camarade, en agitant le bouquin qu’il avait dans la main depuis le début.

_En vérité je venais seulement marcher ou lire. Je n’ai pas passé une très bonne journée à cause de ma maladie, je voulais juste m’aéré l’esprit. Mais je suis très content de pouvoir faire cette petite virée nocturne avec toi. C’est beaucoup plus amusant d’avoir une charmante compagnie.


Le jeune homme émit un grand sourire, accentué malgré lui par ses rougeurs.
Puis, Nevrabriel regarda les pieds de sa camarade. Elle les avait recroquevillés. Le jeune homme ne savait pas vraiment ce que cela signifiait. Il ne l’avait pas fait très souvent dans sa vie pour le savoir. Mais il se mit à regarder ses propres pieds, enfermés confortablement dans ses chaussures.

Son manque de galanterie de consternait. Même si ses chaussures étaient définitivement trop grandes pour Lucy, en serrant bien les lacets, elle pourrait essayer de marcher avec. Il aurait vraiment dû y penser avant.
Quel con.
Le jeune homme alla prendre appuie sur la rambarde et se déchaussa rapidement. Loin d’être négligé, il n’avait toutefois pas entrepris de s’armer d’autre chose qu’une fine paire de chaussettes qui allaient surement s’humidifier avec les pavés du quai. Il fallait mieux les retirer aussi, c’était inutile.
Se retrouvant pieds nus à son tour, il sentit le froid de l’air et celui des dalles rencontrer sa peau. Nevrabriel n’était pas habitué à avoir cette sensation au niveau des pieds, mais ce n’était pas insurmontable.

_Oula c’est pas bien de mentir, ces pavés sont gelés !

Le jeune homme se mit à rire, montrant qu’il n’en voulait absolument pas à sa camarade. Il vint poser la paire de chaussures devant la demoiselle et resta accroupis, donnant du mou à ses lacets pour les resserrer par la suite.
Il avait une impression de déjà-vus. Evidemment, il n’avait jamais prêté ses chaussures à Lucy, c’était la première fois qu’ils se voyaient, mais à sa sœur, certainement. En tout cas, ce geste ne lui était pas anodin, il s’en voulait juste de ne pas l’avoir fait plutôt. Sa grand-mère n’aurait été décidemment pas bien fière de lui pour le coup !

_Prend appuie sur moi, je vais te les mettre.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Lun 5 Mar - 2:33
Je n’avais pas compris si j'avais encore formulé ma question de façon étrange, mais Nevrabriel me fixa étrangement avant de retourner son visage dans une autre direction. Il avait repris la couleur rouge de notre rencontre. J’attendis encore un peu puis il se retourna sans vraiment semblez-me regarder. Il me montra sa lampe et son livre avant de me répondre.

En vérité je venais seulement marcher ou lire. Je n’ai pas passé une très bonne journée à cause de ma maladie, je voulais juste m’aéré l’esprit. Mais je suis très content de pouvoir faire cette petite virée nocturne avec toi. C’est beaucoup plus amusant d’avoir une charmante compagnie.


Je rougis sur ses derniers mots, malheureusement sur ma peauEn manque de pigments c’était sans doute beaucoup moins mignon que sur la sienne. Je n’avais pas ses jolies petites taches de rousseur jouant sur mes joues. Passer la surprise d’apprendre que je pouvais être d’une compagnie agréable je réfléchis à ce qu’il m’avait Dit.
Je remarquai à peine que son regard passa de mes pieds aux siens. Trop concentré à me demander de quoi pouvait-il souffrir. Je sors de mes pensées en le voyant se déchausser près de la rambarde. J’ouvris la bouche pour lui demander ce qu’il faisait Mais Il prit les devants.

 Oula c’est pas bien de mentir, ces pavés sont gelés !


Il ria doucement en s’approchant de moi. Sans doute un peu engourdie par le froid et le sommeil je ne compris qu’après qu’il ait déposé ses chaussures devant moi ce qu’il faisait.

 Prend appuie sur moi, je vais te les mettre.

Habituée à obéir docilement je ne me posai pas de question et le laissai m’aider à me chausser.

Tu es certain que ça va aller? J’ai habitude de me promener pieds nus, Tu n’étais vraiment pas obligé…

J’espérais qu’il ne serait pas malade à cause de sa gentillesse envers moi. Je le laissai pourtant continuer sa tâche, en me retenant à lui.

C’est très douloureux ta maladie? Je veux dire… Tu n’es pas obligé de m’en parler, mais les infirmières me disaient toujours que parfois ça faisait du bien…

L’observant terminer son dernier noeud, j’attendis qu’il ait fini puis me pencha et m’accroupit face à lui.
Je replaçai la mèche fugitive aperçue plus tôt sous son bonnet.
Je lui souris et m’attardai à ses yeux. Je le regardais sans doute trop longtemps pour respecter la politesse mais ses iris m’intriguaient.

Tu as la lune et le soleil dans les yeux…

Je lui souris encore une fois.

Merci pour les chaussures.

Je ne me relevai pourtant pas, attendant pour voir s’il voulait me confier ce qui avait rendu sa journée difficile.
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 5 Mar - 18:10
_Prend appuie sur moi, je vais te les mettre.

Lucy était très obéissante. Nevrabriel eut peur pendant un instant d’avoir fait preuve d’autorité. Ce n’était pas dans sa nature de donner des ordres et ne voulaient pas oppresser les autres.

_Tu es certain que ça va aller? J’ai habitude de me promener pieds nus, Tu n’étais vraiment pas obligé…

Nevrabriel hocha la tête de gauche à droite, signifiant que ça ne le dérangeait pas. Il serra un maximum ses lacets pour éviter à Lucy de jouer les cendrillons s’ils venaient à marcher. Et il était certain qu’ils allaient marcher, rien que pour se réchauffer un peu.

_C’est très douloureux ta maladie? Je veux dire… Tu n’es pas obligé de m’en parler, mais les infirmières me disaient toujours que parfois ça faisait du bien…

Nevrabriel finit par lacer la dernière chaussure et dû rentrer les lacets à l’intérieur des chaussures ; il y avait tellement de mou dans les lacets qu’elles trainaient sur le sol même après des doubles nœuds.

_Ce n’est pas vraiment douloureux …

Le jeune homme était assez fière de son travaille. Il allait se lever et lui expliquer rapidement qu’elle n’avait pas besoin de s’inquiéter pour lui et sa maladie. Entre les deux, c’était certainement elle qui souffrait le plus.
Mais Nevrabriel n’eut même pas le temps de se redresser que Lucy passa une main près de la nuque du jeune homme. L’écossais se figea. Il crut pendant un instant qu’elle allait lui retirer son bonnet. Non pas que ses cheveux allaient demeurer un mystère mais il n'aurait pas apprécier le geste. Au contraire, elle remit une mèche évasive à l’intérieure du couvre-chef de l’écossais.

A ce contact, Nevrabriel leva ses yeux vairons vers ceux de sa camarade qui s’était accroupis pour être à sa hauteur. Ils étaient vraiment près. Mais ça ne dérangeait pas le jeune homme. Ce qui le perturbait était l’intensité du regard de sa nouvelle amie. Il n’y avait que le docteur Elpida pour « forcer » le roux à plonger son regard dans le sien d’aussi près. Mais, contrairement au médecin, la petite lorialet n’avait aucune malice dans le regard. Elle avait un regard doux et remplis de curiosité, comme un enfant observant une chose qu’il voyait pour la première fois de sa vie.
Nevrabriel n’était pas stupide, il devina sans peine qu’elle était en train d’observer ses yeux qui n’avaient pas la même couleur. Il décida de laisser Lucy le scruter, se doutant que c’était la première fois qu’elle voyait de tels yeux, comme la plupart des personnes sur Terre.

_Tu as la lune et le soleil dans les yeux…

Oula …. OULA !
Nevrabriel ne s’attendait pas vraiment à ce genre de compliment et resta sans voix. Son visage rouge écarlate, il put même sentir que sa peau était chaude à ce moment là.
Ne sachant plus vraiment où se mettre, ses yeux timides se mirent à fuir un peu n’importe où alors que son visage prit une légère moue involontaire.

_Merci pour les chaussures.

Nevrabriel attentit quelques instants, espérant qu’elle allait se relever et arrêter de le regarder, mais Lucy resta accroupis devant lui.
Le jeune homme bégaya un faible :

_D-De rien.

Nevrabriel se mit à tousser, essayant de se reprendre. Mais rien à faire, la chaleur qui envahissait sa tête ne partait pas. Dans cette situation il devrait lui retourner le compliment, c’était le minimum de politesse à avoir.
Montrant son profil à sa camarade, les yeux rivés sur le sol, il lui intima avec sa timidité maladive :

_C’est gentil … le compliment … Tu … Tu me fais pensé à une … loria … let

Le jeune homme espérait qu’elle ne le prendrait pas mal. Elle était bien jolie malgré son absence de couleur, ça serait dommage qu'elle ne puisse pas comprendre ce qu'il essayait de lui dire.
Gêné au possible, Nevrabriel passa une main sur son visage qui ne se décidait pas à revenir à sa couleur naturelle.

_Les lorialets … sont les enfants de la lune … et … euh …

Bon sang … Il était en train de faire quoi là ? Ce n’était pourtant pas la première personne qui comparait ses yeux au jour et à la nuit, mais ça restait toujours très embarrassant.
Nevrabriel finit par se redresser, reprenant son livre qu’il avait posé au sol pour nouer les lacets. Il tourna le dos à sa camarade et lui avoua finalement :

_Je les trouves charmants …

Enfin ! Il avait pu lui faire un compliment. Ça semblait être une montagne, alors qu’avec ses précédentes rencontres ça avait été tellement plus facile. Certainement parce qu’il les faisait avant d’en recevoir ? Peut-être. C’était un mystère auquel il ne pouvait pas répondre.
Le jeune home commença à marcher, demandant sans se retourner :

_Tu viens ? ... On peut discuter en marchant.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Lun 5 Mar - 19:13
_D-de rien.

Nev était devenue particulièrement rouge. Il se détourna un peu avant de poursuivre.

_C’est gentil … le compliment … Tu … Tu me fais penser à une … Loria … let

Un Lorialet?
Qu’est-ce que cela pouvait-il bien être je n’y réfléchit que peu de temps que mon nouvel ami me précisa.

_Les lorialets … sont les enfants de la lune … et … euh …

Je le vis se relever.

_Je les trouve charmants …

Je me relevai à sa suite, les yeux rivés sur la lune, souriant de cette comparaison. Les joues un peu plus rouges qu'à mon habitude.

_Tu viens . ... On peut discuter en marchant.

Je souris une dernière fois à la lune, avant de le rattraper en trottinant maladroitement dans les chaussures trop grandes.
Je repris sa main sans livre, continuant à sourire. Une enfant de la lune, c’était doux, c’était plus joli que le terme albinos.

J’aime beaucoup cette idée… des lorialets… ça semble magique comme tes couleurs…

J’essayai d’imaginer à quoi pouvaient bien ressembler ses enfants de la lune, tout blanc comme moi certes, mais sinon? Je pourrais lui demander une image un jour ou l’autre ou simplement de m’en parler un peu plus.

Tu es ici depuis longtemps? Moi je suis arrivée seulement cette semaine…

Je pris une courte pause, me laissant guider par la main tenue de Nev, les yeux fixés sur la nuit. Oui, j’étais là depuis seulement une semaine, je n’avais pas encore rencontré de médecin, demain j’en rencontrerais un, pour une évaluation si j’avais bien compris ou quelque chose du même genre.

Tu sais, tu es la première personne à me parler ici… Je n’ai même pas encore de médecin. Ils doivent être très occupés.

C’était une bonne idée de marcher en parlant, ça réchauffait un peu et me tenait plus alerte, moins endormie. J'aimais cette nuit, elle était douce et je la passait en agréable compagnie.
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 5 Mar - 21:48
_ On peut discuter en marchant.

Lucy passa ses fins doigts dans la main de Nebravriel. Ce dernier lui offrit un regard. Elle était très souriante. C’était agréable à regarder, les sourires.
Le jeune homme hésita un moment mais finit par englober la main que Lucy avait glissée dans la sienne. Ça semblait lui faire plaisir.

_ J’aime beaucoup cette idée… des lorialets… ça semble magique comme tes couleurs…

Ses couleurs ? De sa main où il tenait son livre, le jeune homme vint frôler sa pommette ou Lucy avait posé ses doigts tantôt. Pour une albinos, il devait effectivement être haut en couleur. Entre ses taches de rousseurs, ses yeux vairons et ses cheveux rouges (qu’elle n’avait pas encore vus), le jeune homme était une spirale de couleur à coté de sa camarade nocturne.

_ Tu es ici depuis longtemps? Moi je suis arrivée seulement cette semaine…

Cette question fit redescendre le jeune homme sur Terre et lui accorda de nouveau son regard.
Seulement cette semaine ? En effet, c’était vraiment très récent. Pas étonnant qu’elle fut totalement perdue tout à l’heure.

_ Tu sais, tu es la première personne à me parler ici … Je n’ai même pas encore de médecin. Ils doivent être très occupés.

Tout en continuant à marcher, entrainant Lucy dans une balade dans destination, Nebravriel se gratta légèrement la nuque.

_Je suis la première personne ? C’est dommage ça, il a des gens sympa ici, tu verras. Bon, après on reste dans un asile, certains ont un comportement étrange, fais attention à toi. Et les médecins … Bah … Oui, on est beaucoup de patients pour peu de médecin finalement. J’espère que tu tomberas sur un bon médecin qui sera gentil avec toi.

Nebravriel sourit à sa camarade après ces mots. Oui, il espérait qu’elle soit prise en charge avec une personne avec qui elle allait bien s’entendre et qui prendrait soin d’elle. Le jeune homme ne doutait pas des compétences de l’Institut. Les familles payaient assez cher pour que les patients soient bien traiter et le mieux possibles. Seulement, ils doutaient de la sympathie de certains. Le patron d’Onyx par exemple … Il ne donnait pas vraiment envie de lui parler. Et il semblait un peu trop intéressé par les filles, ce n’était pas forcement une bonne chose lorsqu’on était sa patiente.
Mais bon, peut-être que c’était juste une facette et que c’était une personne agréable de compagnie.

_Moi je suis là depuis cinq ans maintenant, pour répondre à ta question. Tu m’as parlé d’infirmière tout à l’heure, je me demandais … Tu as vécu longtemps dans un hopital avant de venir ici ? Je suis désolé, c’est surement indiscret, tu n’es pas obligé de me répondre si tu ne veux pas. Désolé.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Lun 5 Mar - 22:27
Plus la nuit avançait, moins Nevrabriel semblait renfermé avec moi, c’était peut-être qu’une impression mais il semblait s’habituer au moins un peu à ma présence. C’était à mes yeux une personne très gentille, il ne me dévisageait pas comme certains.
Il se gratta la nuque, semblant réfléchir à mes précédentes questions.

Je suis la première personne . C’est dommage ça, il a des gens sympas ici, tu verras. Bon, après on reste dans un asile, certains ont un comportement étrange, fais attention à toi. Et les médecins … Bah … Oui, on est beaucoup de patients pour peu de médecins finalement. J’espère que tu tomberas sur un bon médecin qui sera gentil avec toi.

Il me souriait. Non ce n’était pas dommage, plus il parlait plus j’étais heureuse de l’avoir rencontré en premier, il était prévenant et m’avait emmené dans une aventure! Je ne comprenais toutefois pas le terme utilisé…

Un asile? Je ne suis pas folle… tu ne le sembles pas non plus… je pensais que c’était un institut de santé, pas nécessairement axé sur la santé mentale, non?

J’espérais vraiment que ma mère et moi ne nous étions pas trompées. Mais au final, peu importaient le terme employé, la santé englobait beaucoup de choses. S’ils m’avaient accepté ici c’était sans doute car l’endroit était adapté à ma condition. Sa voix me sortit de ma réflexion.

Moi je suis là depuis cinq ans maintenant, pour répondre à ta question. Tu m’as parlé d’infirmière tout à l’heure, je me demandais …
Tu as vécu longtemps dans un hôpital avant de venir ici . Je suis désolé, c’est surement indiscret, tu n’es pas obligé de me répondre si tu ne veux pas. Désolé.


J’ouvris un peu plus les yeux en entendant la longueur de son séjour, il me semblait normal, fort et en santé, sa maladie devait être bien complexe pour qu’il soit encore traité ici. J’espérais pour mon nouvel ami que son cas se fut au moins un peu amélioré depuis le temps. Peut-être était-il dans la même situation que moi, peut-être que sa maladie ne pouvait guérir? On ne peut pas soigner l’albinisme, je ne produirais jamais la mélanine nécessaire, mon corps ne le pouvait juste pas…

Ne t'excuse pas voyons, poser des questions n’est pas mal en soi. Insister quand la personne semble contrariée là c’est mal. Pour répondre à ta question, il n’y a pas de secret, j’ai vécu environ quatre ans dans une unité de soins longue durée. C’était plus simple pour ma mère. Mais ce n’est pas une mauvaise chose, pas du tout! Elle a travaillé dure toutes ses années pour que j’ai la chance de venir ici. Pour que je puisse vivre un peu plus normalement, avec des soins adaptés à ma condition. Elle est gentille ma mère…

Je repensai souvent à elle depuis mon arrivée ici, elle m’avait adopté, avait changé son mode de vie pour que je sois bien, elle avait travaillé dure pour que je puisse venir ici et vivre une vie plus heureuse. Je n’avais pas le droit d’être triste quand elle me manquait, se serait comme ignorer ses efforts pour mon bien-être…

Toi aussi tu as de la famille à l’extérieur? Enfin je veux dire, quelqu'un que tu aimes beaucoup.
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 5 Mar - 23:44
_Désolé.

Pour l’asile, Nevrabriel n’avait pas du tout pensé à tes fous. Même s’il était certain pour lui qu’il n’était pas totalement saint d’esprit avec ses hallucinations. Non, il avait dit cela dans le sent où ils étaient enfermés dans une île au milieu de nulle par, regroupant des personnes toutes différentes, certains étaient plus bienveillantes que d’autres. Les surveillants étaient là pour veiller sur eux et recadrer au besoin, mais il y avait des personnes qui restaient instables, parfois à cause de leur caractère, parfois, malheureusement, à cause de leur maladie.

_ Ne t'excuse pas voyons, poser des questions n’est pas mal en soi. Insister quand la personne semble contrariée là c’est mal. Pour répondre à ta question, il n’y a pas de secret, j’ai vécu environ quatre ans dans une unité de soins longue durée. C’était plus simple pour ma mère. Mais ce n’est pas une mauvaise chose, pas du tout! Elle a travaillé dure toutes ses années pour que j’ai la chance de venir ici. Pour que je puisse vivre un peu plus normalement, avec des soins adaptés à ma condition. Elle est gentille ma mère…

Quatre ans ? Finalement, elle non plus n’avait pas « profité de la vie » durant les dernières années de son existence. Quatre and et Cinq ans, en soi ce n’était pas grand-chose dans une vie, mais lorsque vous n’aviez que 20 ans, cela représentait tout de même un quart de votre vie. De plus, Lucy ne pourrait certainement jamais vivre comme la majorité des humains en vue de son albinisme, surtout si sa mère l’avait placé ici c’était que c’était important au point qu’elle ne puisse pas faire comme les autres. C’était triste et dommage. Elle n’avait pas demandé à naitre ainsi.
Nevrabriel non plus, mais le garçon espérait tout de même guérir un jour. Comparé à Lucy, lui c’était quitte ou double, guérir ou alors aggravé sa maladie et mourir avant même d’avoir 40 ans. C’était les seuls informations qui lui avaient donné son médecin depuis ces cinq longues années sur cette île.

_ Toi aussi tu as de la famille à l’extérieur? Enfin je veux dire, quelqu'un que tu aimes beaucoup.


Nevrabriel s’arrêta de marcher un instant et se mit à sourire avec tendresse et songe en pensant à la femme qui l’a élevé. La douceur de son sourire. La tendresse de son regard. Le réconfort de ses bras. La chaleur de son souffrir. Le bonheur de son rire.
Sa grand-mère était la femme la plus exceptionnelle qu’il ait rencontrée dans sa vie. Elle était forte, elle était persévérante. Elle a toujours cru en lui, même maintenant, elle croit en sa guérison. Elle le visitait tout les mois, l’appelait toute les semaines.
Le jeune homme ferma doucement les yeux en visualisant sa grand-mère lui caresser affectueusement les cheveux durant ses visites, maudissant les bateaux en gaélique et riant joyeusement comme ses poumons le lui permettaient.

_Il y a ma grand-mère, que j’aime de tout mon cœur. C’est une femme vraiment merveilleuse. Elle m’a élevé puisse que mes parents travaillaient … Enfin … travaillent toujours beaucoup.

Le jeune homme perdit un peu son sourire en pensant à ses parents. Ces mêmes personnes qui l’ont mis ici, « pour son bien » Ne l’ont pas rendus visite depuis des années. Ils ont fait des efforts les premiers mois, maintenant le patient se contentait de leurs appels. Il avait rarement l’occasion d’entendre la voix de sa mère qui était toujours en déplacement par-ci, par-là. Son père prenait un peu de temps pour son fils, mais jamais plus de cinq minutes. Et sa sœur … Sa sœur adorée, sa sœur bien aimée, son trésor, son rayon de soleil, avait simplement décidé de le bannir de sa vie.
Il avait de la famille oui, mais la seule personne qui se souciait de lui était vieille et allait bientôt le quitter. Et ce jour là, il n’y aurait plus personne pour l’aimer …

A cette pensée, Nevrabriel serra la main de sa camarade. Mais le contact de cette dernière le fit quitter ses sombres idées.

_Oh pardon, je t’ai fais mal ? Excuse moi, je suis désolé, je pensais à quelque chose. Je …

Le jeune homme se mit devant la lorialet et lui massa doucement la main avec son pouce, comme pour s’excuser et faire partir la potentielle douleur comme par magie. Avec sa force peu développé, il ne lui avait sans doute pas fait mal, mais dans l’incertitude, il préférait s’excuser.
Confus et attristé par ses pensées et d’avoir potentiellement fait mal à Lucy, il essaya de forcer un sourire avant de dire, la voix basse :

_Je suis sûr que ta mère est formidable et qu’elle t’aime beaucoup. Et puis, je suis content qu’elle ait pus te faire venir ici, ça m’a permis de te rencontrer, hein ?
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Mar 6 Mar - 1:34
_Il y a ma grand-mère, que j’aime de tout mon cœur. C’est une femme vraiment merveilleuse. Elle m’a élevé puisse que mes parents travaillaient … Enfin … travaillent toujours beaucoup.

Il avait pris une pause avant de prendre parole. À l’expression de son visage, cette Femme devait vraiment être importante pour lui. Les yeux fermés il semblait très bien, heureux de ses pensées. Quand sans prévenir son expression changea.
Il semblait perturbé, je m’en voulais un peu de lui faire revivre ce qui semblait être douloureux.
Sa main qui tenait la mienne se resserra. Puis, il sembla quitté ses pensées reposant son regard sur moi. Il se déplaçait pour me faire face.

_Oh pardon, je t’ai faits mal . Excuse moi, je suis désolé, je pensais à quelque chose. Je …

Il passait son pouce sur ma main. Son expression me faisait de la peine. Il avait dû se passer quelque chose de bien triste pour que l’idée de ses proches le mette dans cet état.

Ne tu’en fais pas, je n’ai pas mal, il n’y a vraiment rien là.

Il semblait vraiment attristé en ajoutant avec un pseudo sourire.

Je suis sûr que ta mère est formidable et qu’elle t’aime beaucoup. Et puis, je suis content qu’elle ait pu te faire venir ici, ça m’a permis de te rencontrer, hein ?

Oui tu as raison, je suis heureuse d’avoir pu te rencontrer…ne soit pas triste… Enfin tu as le droit d’être triste. Mais Enfin…

Je n’avais pas vraiment l’habitude de réconforter les gens que je ne connaissais à peine. Mais je supportais mal que les gens soient tristes, surtout qu’ici c’était par la faute de ma question.
Je le pris dans mes bras, comme il avait faits pour me réconforter peu après notre rencontre. Décrivant des cercles de la main dans son dos. Étant de petite taille, mes cheveux devaient arriver sous son menton, j’espérais seulement ne pas empirer sa tristesse.

La tête ainsi déposé sur l’uniforme de mon nouvel ami, je sentais la fatigue remonter à peine combattue par le froid environnant.

Nous devrions peut-être reprendre le chemin de l’institut…

Je n’avais pas envie de quitter mon nouvel ami, mais m’endormir ici me semblait encore pire. Je ne voulais pas lui causer encore plus de complications.
Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 6 Mar - 2:06
_ Et puis, je suis content qu’elle ait pu te faire venir ici, ça m’a permis de te rencontrer, hein

_ Oui tu as raison, je suis heureuse d’avoir pu te rencontrer…ne soit pas triste… Enfin tu as le droit d’être triste. Mais Enfin…

Doucement, Lucy vint se blottir contre l’écossais et massa doucement son fin dos. Le cœur de Nevrabriel se mit à violenté sa poitrine au contact vraiment très proche de sa camarade.
Ne sachant pas vraiment ce qu’il devait faire, le jeune homme posa, avec hésitation, sa main sur me sommet du crane de la jolie lorialet et caressa doucement ses cheveux d’un blanc aussi pure que devait être son cœur.

_ Nous devrions peut-être reprendre le chemin de l’institut …

Nevrabriel leva la tête et trouvait qu’en effet, la lune allait à son zénith. Il allait bientôt être trois heures du matin. Il était temps de rentrer en effet. Et affronter Donatien. Son médecin n’était pas un idiot, il allait rapidement deviner que son patient avait fait bien autre chose que dormir en cette soirée.

_Tu as raison. On va rebrousser chemin tranquillement. Je vais te raccompagner jusqu'à ta chambre. Je suis rarement aller dans l'aile W mais ça devrait aller pour retrouver ta porte, ahah.

Le jeune homme se détacha de sa camarade et lui offrit un sourire sincère. Puis, il se tourna une dernière fois vers la lune avant de marcher dans le sens inverse, invitant la demoiselle à la suivre d’un geste de la main.

_Si tu veux la prochaine fois je t’emmènerais près du lac. J’aime beaucoup y aller, bien que les arbres la nuit donne un coté un peu glauque. C’est quand même agréable d’entendre le vent à travers les feuilles des arbres. Enfin, je sors régulièrement le soir, même pour une petite heure. Alors si tu veux sortir un soir, tu n’auras cas me prévenir. Ça te va ?

Le jeune homme lui offrit un autre sourire à sa compagne.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Mar 6 Mar - 13:43
Tu as raison. On va rebrousser chemin tranquillement. Je vais te raccompagner jusqu'à ta chambre. Je suis rarement aller dans l'aile W mais ça devrait aller pour retrouver ta porte, ahah.


Nev semblait un peu mieux, je souris à sa proposition de me raccompagner. Il est vrai que seule je risquais de me retrouver à mille lieues de ma chambre.

C’est gentil de bien vouloir me raccompagner.

Comme proposés, nous retournions doucement sur nos pas. Je marchais maladroitement à sa suite dans ses chaussures trop grandes.

Si tu veux la prochaine fois je t’emmènerais près du lac. J’aime beaucoup y aller, bien que les arbres la nuit donne un côté un peu glauque. C’est quand même agréable d’entendre le vent à travers les feuilles des arbres. Enfin, je sors régulièrement le soir, même pour une petite heure. Alors si tu veux sortir un soir, tu n’auras cas me prévenir. Ça te va?

Sa proposition de nous revoir me fit sourire un peu plus, j'avais bel et bien un nouvel ami!

J’en serais très heureuse.

Je n’ajoutai rien, il n’y avait rien de plus à dire. J’étais tout simplement heureuse, l’aventure de ce soir touchait à sa fin, mais bientôt il y en aurait une autre! Ma mère avait raison, ici je pourrais vivre un peu mieux ma vie, sans être considéré comme une personne anormale.
Après avoir regagné le bâtiment principal, Nev me guida jusqu’au pavillon W. À ce point, je n’eus pas de mal à retrouver ma chambre. Je remis les effets prêtés par mon ami.
Avant de refermer ma porte je lui souris…

Merci pour la balade.
Lucy Vincent
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