contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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HasardPNJ
Dim 9 Déc - 15:57
Etienne attendait dans une salle de soin de l’aile W. On avait beau être très tôt dans la matinée, il sentait d’ores et déjà que ça serait une bonne journée. La veille, Madame Dubois, sa patronne adulée lui avait part d’une chose. Elle était censée s’occuper de punir une gamine qui avait bien merdé, entre la page de ce torchon que les imbéciles appelaient le Journal Clandestin découvert dans sa chambre, et son intrusion sur un ferry de ravitaillement. Intrusion qui avait eu lieu sous SA supervision ! Aussitôt, il avait proposé de s’en occuper lui-même. Il savait que Madame Dubois avait beaucoup plus important à faire, et qu’elle considérait ça comme une perte de temps. Alors que lui… Lui… Punir les petits insolents était son péché mignon. Madame Dubois avait accepté, probablement ravie de se débarrasser de cette corvée et satisfaite de voir que sa main droite faisait du zèle. Pour lui, c’était vraiment tout bénéf ! Faire plaisir à Madame Dubois et se faire plaisir à lui-même en même temps : le bonheur absolu !
Assis sur le fauteuil réservé aux médecins, Etienne ne se sentait plus. Tournant légèrement sur les roulettes du siège, la mine satisfaite, il baignait dans une impression de puissance qui le satisfaisait au plus haut point ! Néanmoins, il relut encore une fois les instructions que lui avait laissées Madame Dubois. Il y avait deux pages. La première était une liste des étapes à accomplir dans l’ordre, la seconde, un discours à prononcer. Parce que oui, la sanction serait publique. L’administration, furieuse, avait décidé de faire de W56 un exemple, ainsi, les patients réfléchiraient à deux fois avant d’enfreindre les règles et de consulter ce ramassis d’ordures de Journal s’il existait encore. Enfin, ça lui, il s’en fichait à vrai dire. Il espérait même que ça ne fonctionnerait que moyennement. Si tous les patients se tenaient à carreaux, il n’y aurait plus personne à punir, ce serait vraiment dommage. Son métier n’aurait plus la même saveur…
Enfin, des bruits se firent entendre dans le couloir. Son sourire macabre s’élargit un peu plus et il fit craquer ses doigts avec délectation. Deux vigiles entrèrent, encadrant la gamine cyborg. Il aurait presque trouvé ça drôle si ça n’avait pas été un délire de science-fiction. Les deux gardes forcèrent W56 à s’asseoir en face de lui tandis qu’il s’adossait négligemment contre le dossier de son siège. Il était le maître des lieux aujourd’hui, et il jubilait.

- Alors petite ? Il paraît qu’on n’a pas été sage ?


Son nom ne lui revenait pas, mais à vrai dire, il s’en foutait. C’était qu’une gosse parmi tant d’autres, son seul intérêt c’était qu’aujourd’hui, il pouvait la martyriser, et ce en toute impunité ! Il fit jouer ses muscles qu’il travaillait avec soin à la salle et qui faisait sa plus grande fierté.

- Même si toi et moi savons très bien pourquoi tu es là, le protocole exige que tu me dises ce que te vaut cette petite entrevue.

Enfin, le protocole, il s’en foutait comme de sa première chaussette. Il le respectait uniquement parce que Madame Dubois y tenait et qu’il était hors de question qu’il déçoive Madame Dubois. Mais, il savait très bien qu’il pouvait prendre quelques libertés tout en respectant le protocole… Alors il se pencha légèrement en avant, menaçant.

- Et dis-toi que ce que tu vas me dire a intérêt à me plaire…


Ah quel bonheur ! Il se sentait comme un chat jouant avec la souris qu’il allait prendre tooooout son temps à démembrer puis à déguster tout en la gardant vivante le plus longtemps possible. Car malgré ce petit visage qui le défiait de façon tout à fait inconsciente, il allait détruire ce petit air insolent. Elle n’avait aucun échappatoire possible, comme le matérialisait les deux molosses qui l’encadraient. Il eut une pensée amusée pour la secrétaire du médecin en chef, là, l’autre Dessanges. Elle était venue le voir presqu’au saut du lit pour lui demander, le supplier presque !, de se montrer clément envers la gosse. Quelle imbécile celle-là !
Hasard
Image : J'vais t'faire morfler (Zyra) ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
InvitéInvité
Mer 12 Déc - 13:58
J'vais t'faire morfler
Trop tôt. Pourquoi je suis réveillée aussi tôt putain ? En plus par des armoires à glace aussi aimables qu'une porte de prison. Ou d'Institut, ahah. Et après ils s'étonnent et nous sanctionnent quand on veut partir, quelle bande de cons. Tout ça pour une petite visite sur un bateau, ils exagèrent. Pire réveil du monde, je vais faire la gueule toute la journée et être insupportable. C'est ce que je fais de mieux apparemment, autant que ça serve. Uniforme enfilé en grognant, heureusement seule parce que les chiens de garde nous suivent pas dans la douche. J'ai même pas eu le temps de manger qu'on m'emmène direct dans une salle de soin. C'est un médecin qui va m'interroger ? Un des vigiles ouvre la porte et je vois une espèce d'autre molosse. Ah, Etienne. Le deuxième ou troisième gros con après Elpida, Dubois et donc lui. S'il pense que je vais lui lécher les bottes avec son petit cirque, il va être déçu! On me force à m'asseoir pendant que je tourne le visage vers la fenêtre, pour l'ignorer.

-Alors petite ? Il paraît qu’on n’a pas été sage ?


Je tourne les yeux vers lui et hausse un sourcil. Il a pas plus nul comme provocation lui ? Q.I de moule là. Et il imagine vraiment qu'un roulement de muscles va m'impressionner, alors que moi j'ai un bras et une jambe en métal ? Bravo l'abruti, tu récoltes 20 points de stupidité! Je fais semblant de bailler et reporte mon attention sur la fenêtre.

-Même si toi et moi savons très bien pourquoi tu es là, le protocole exige que tu me dises ce que te vaut cette petite entrevue. Et dis-toi que ce que tu vas me dire a intérêt à me plaire…

J'arrive pas à retenir un sourire en coin. J'ai survécu à une chute normalement mortelle, c'est pas un coup qui va m'effrayer mon petit pote.

-Je sais pas, je pensais qu'on allait m'expliquer pourquoi on a fouillé dans ma chambre.
Zyra la Walkyrie te taquine en #ffcc66
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Anonymous
HasardPNJ
Sam 15 Déc - 14:54
La gosse, impertinente, regardait vers la fenêtre tout en baillant, comme si elle ne se sentait pas concernée par la scène. Quelle erreur. Elle ne savait pas à qui elle avait à faire. Ce serait d’autant plus drôle de la réduire en miettes. Il n’allait pas tarder à lui faire ravaler son sourire à celle-là !

- Je sais pas, je pensais qu'on allait m'expliquer pourquoi on a fouillé dans ma chambre.

Un sourire similaire au sien apparut sur le visage d’Etienne. La gamine savait que sa chambre avait été visitée et alors ? Elle s’était crue en colonie de vacances ? On était à l’Institut ma cocotte. Entrer dans sa chambre en son absence était un moindre mal.

- Tss, tss, tss. Ce n’est pas la réponse que j’attendais, dommage.

Il se pencha et attrapa une caisse à outils qu’il posa sur la table. Il en ouvrit un tiroir, en sortit un marteau. Il le fit tourner dans ses mains quelques instants tandis que les deux vigiles resserraient leur garde sur W56, prêts à intervenir au moindre clignement d’œil suspect. Puis il le posa sur la table en disant.

- Je me demande à quelle partie de ton corps tu tiens le plus. Tes prothèses ou ce qu’il te reste d’humain ?

Il la fixa un instant, sans aménité. La malveillance dans ses yeux ne faisait aucun doute. Il n’hésiterait pas une seconde à se servir de cette caisse et de son contenu. Au contraire, il n’attendait qu’une chose. Qu’elle lui donne une raison de le faire. Vu son insolence, il ne doutait pas que ça arriverait et il attendait ce moment avec une impatience malsaine. Cependant, il n’avait pas envie de précipiter les choses, aussi concéda-t-il une chose à miss robot.

- Puisque tu veux commencer par-là…

Il ouvrit la chemise cartonnée posée sur le bureau et en sortit la fameuse page du Journal trouvée dans sa chambre. Enfin, une photocopie évidemment. L’original était gardé en lieu-sûr, sûrement dans un tiroir fermé à clé d’un des big boss. L’Institut n’aurait pas couru le risque que sa principale preuve contre la « rébellion » ne disparaisse ou ne soit abîmée. Il la glissa sous le nez de la gamine.

- Où est-ce que tu as trouvé ça ?

Dans ses yeux brillaient une étincelle qui la défiait de lui donner une réponse peu convaincante. Maintenant, elle savait ce qu’elle risquait si elle continuait à jouer à la plus maligne avec lui.
Hasard
Image : J'vais t'faire morfler (Zyra) ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
InvitéInvité
Lun 21 Jan - 13:30
J'vais t'faire morfler
-Tss, tss, tss. Ce n’est pas la réponse que j’attendais, dommage.

Oh c'est mignon, il veut intimider quelqu'un qui a nargué la mort. J'ai presque envie de lui caresser la tête, comme le bon toutou à sa madame Dubois qu'il est, mais je tiens quand même un peu à mes doigts. Et à ma vie aussi. Il appuie son discours en sortant une caisse à outils. C'est bien, il pense même à me réparer ensuite, que c'est gentil ! Ah, le but c'est de m'effrayer ? Ah.

-Je me demande à quelle partie de ton corps tu tiens le plus. Tes prothèses ou ce qu’il te reste d’humain ?

J'éclate de rire. C'est peut-être pas la meilleure situation pour le faire, mais j'arrive pas à m'en empêcher, c'est plus fort que moi.

-Comme ça vous arrange hein, si vous me pétez l'autre bras ça me fera une nouvelle prothèse, mais il serait préférable de casser ce qui peut vous mettre une claque mémorable non ?

En plus ils m'ont pas entravé les jambes, à moins qu'ils aient oublié que l'une d'elle n'est plus très organique non plus ? C'est vrai que ça se voit pas avec les vêtements, mais gardons cet atout caché, je m'en servirais plus tard. Même les deux sous-fifres étaient stupides, à resserrer leur prise comme des machines. (Vous avez captez l'ironie ? Ouais faut que je monte un one-woman-show). L'avantage du métal, c'est que c'est plus fort qu'un bras humain donc je pourrais toujours libérer celui-là au besoin.

-Puisque tu veux commencer par-là… Où est-ce que tu as trouvé ça ?

Je regarde la feuille du Journal clandestin. Là c'est sûr, je dirai pas la vérité, mais faut que je sorte un truc crédible.

-C'est si difficile pour vous de trouver un endroit où on peut facilement cacher quelques feuilles ? Genre, je sais pas moi, dans des livres ?

Normalement c'était pas mal, c'est pas comme s'ils allaient fouiller tous les bouquins de la bibliothèque, y'en a trop donc tâche trop longue. Avec assurance, je plante mon regard dans celui de l'armoire à glace et attends la suite. De toute façon, il est trop c-arriéré pour comprendre que c'est une fausse piste, le mensonge me va si bien parfois. Il peut même pas savoir que j'ai menti, aucun tremblement dans la voix ni physique, aucun tic, bref j'adore sortir une vérité foireuse. En soi c'est vrai que ça aurait pu être une bonne cachette pour un journal...
Zyra la Walkyrie te taquine en #ffcc66
Anonymous
HasardPNJ
Dim 17 Fév - 21:07
La gamine riait. L'inconsciente. Ses jointures blanchirent alors qu'il serrait son marteau avec un sourire mauvais. Mais il ne sévit pas. Pas tout de suite. Il voulait d'abord la voir aller plus loin. S'il lui en mettait plein la gueule tout de suite, il risquait qu'elle n'ose plus rien après et de ne plus pouvoir s'amuser.

-Comme ça vous arrange hein, si vous me pétez l'autre bras ça me fera une nouvelle prothèse, mais il serait préférable de casser ce qui peut vous mettre une claque mémorable non ?

Son sourire de prédateur s'affirma.

- Qui te dit qu'on le remplacera par une autre prothèse ?

Il la laissa avec cette interrogation. Il était grand temps que la gosse comprenne qu'elle ne vivait pas au pays des bisounours. Il fit de nouveau tourner le marteau entre ses doigts avant de le laisser s'abattre contre la page du Journal Clandestin, attendant une réponse. Elle avait intérêt à lui dire la vérité sinon... Il passa sa langue contre sa lèvre inférieure dans un tic monstrueux. Il savourait d'avance ce qu'il allait lui faire autrement.

-C'est si difficile pour vous de trouver un endroit où on peut facilement cacher quelques feuilles ? Genre, je sais pas moi, dans des livres ?

Dans des livres ? Son sourire se figea momentanément. Il réfléchissait. Est-ce qu'elle suggérait que le torchon pseudo-révolutionnaire se cachait dans la bibliothèque. Il haussa un sourcil. Il ne savait pas si cette explication le satisfaisait. D'un côté, il fallait pas être Einstein pour penser à faire passer des papiers compromettants dans des livres. Lui-même avait passé et reçu des revues pornos de cette façon à une époque, et d'autres trucs comme du shit à l'occasion. Mais il connaissait la bibliothécaire, là, Joséphine. Elle avait l'air d'aimer ses bouquins plus que les gens et il était prêt à parier qu'elle était capable de citer les nombres de pages et de chapitres de n'importe quel occupant de ses étagères. Après il ne la blâmait pas, il n'aimait pas les gens non plus. En particulier les gosses. Mais du coup, il avait du mal à voir comment celle-ci n'aurait pas été au courant de la circulation d'un tel brouillon dans la bibliothèque. Est-ce qu'il lui laissait le bénéfice du doute ?

- C'est-à-dire ?

Il allait approfondir un peu, histoire de se faire une meilleure idée. Et parce qu'il ne voulait pas lui laisser croire que c'était une question et qu'elle avait le luxe de ne pas répondre, il ajouta.

- Développe. Et t'as intérêt à être précise.

Il la laisserait pas l'entourlouper avec des phrases vagues, il était pas con.
Hasard
Image : J'vais t'faire morfler (Zyra) ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
InvitéInvité
Jeu 11 Avr - 11:24
J'vais t'faire morfler
-Qui te dit qu'on le remplacera par une autre prothèse ?

Mh. Ah oui, pas con. Mais c'est qu'il a un semblant de cerveau le bulldog ! Qui l'aurait cru ? En même temps, l'Institut évite de perdre des patients et comme mes prothèses sont en phase d'expérimentation, ça serait dommage pour eux. Donc il réfléchit pas beaucoup en fait. Dans le doute on va éviter de lui répondre et faire comme si cette question n'avait jamais existé.

-C'est-à-dire ? Et t'as intérêt à être précise.

L'appât a fonctionné, c'est presque trop beau pour être vrai. Et trop facile. Je retire tout ce que j'ai dit avant, absence totale de neurones. Comment il bouge du coup ? Mystère, c'est peut-être un robot en fait. Mais entier celui-ci. Bon, je peux pas prendre trop de temps pour réfléchir, sinon ça sera pas crédible. Eh oui, les blondes ne sont pas forcément stupides, même quand elles foncent toujours dans le tas.

-La cachette change à chaque fois, c'est toujours dans la bibliothèque mais le rayon est jamais le même. Une fois, c'était dans un livre sur les bateaux par exemple mais je sais plus exactement quand c'était...

Je penche la tête sur le côté, comme si je réfléchissais encore mais que c'est trop difficile pour moi. S'il me croit idiote, il se méfiera moins. Et même, est-ce qu'il comprendra que je me fous de lui ? J'émets un gros doute. Aussi gros que l'île entière.
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Anonymous
HasardPNJ
Ven 14 Juin - 19:54
-La cachette change à chaque fois, c'est toujours dans la bibliothèque mais le rayon est jamais le même. Une fois, c'était dans un livre sur les bateaux par exemple mais je sais plus exactement quand c'était...

Etienne tiqua sur sa réponse, ce qui se traduisit par une crispation de la mâchoire. La réponse de la gosse le dérangeait. Pas à cause de son contenu non, parce qu'elle était venue trop vite. Lui mentait-elle ou était-elle une grosse balance à ce point ? Parce que déjà il avait aucun respect pour les gosses, encore moins pour ces pseudo-révolutionnaires, et encore moins de moins pour les gosses pseudo-révolutionnaires qui en plus avaient même pas les couilles de résister un peu pour protéger leurs camarades. Il avança ses deux mains, le poing fermé sur le bureau, se penchant légèrement vers elle, l'air menaçant.

- Tu serais pas en train de me mentir gamine ? Articula-t-il très lentement. Parce qu'on dirait bien que tu me prends pour un con.

En plus, si le torchon changeait de place à chaque fois, comment les mioches savaient-ils où le trouver ? A moins qu'ils n'aient un code, ou que le changement suive un ordre logique ? Oh merde, c'était peut-être pas con en fait comme idée. Si ce truc bougeait, ça avait au moins le mérite d'expliquer pourquoi personne ne savait mettre la main dessus.
Il se leva brusquement, contourna le bureau et enfonça ses doigts dans l'épaule naturelle de la moitié d'humaine, juste à l'endroit du plexus brachial, là où ça faisait bien mal. Il la força à se lever et la poussa devant lui avant de s'adresser aux gardes qui la gardaient toujours bien en vue.

- Venez les gars, on l'emmène à la bibliothèque, je crois que la gosse a des trucs à nous montrer.
Hasard
Image : J'vais t'faire morfler (Zyra) ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
InvitéInvité
Dim 18 Aoû - 19:52
J'vais t'faire morfler
Est-ce que Molosse comprend finalement la moquerie ? Non, je rêve, c'est impossible. Je prends mon plus bel air innocent et stupide, un grand sourire niais marche toujours pour ça, pour secouer la tête de droite à gauche. Moi, mentir ? Ja-mais voyons. Et, en bonne personne stupide, je fais mine de ne pas comprendre l'air presque terrifiant d'Etienne. Faudrait penser à lui mettre une muselière au bulldog.

Par contre, je tiens encore un peu à mon deuxième bras en fait, donc s'il pouvait retirer ses doigts ça serait cool. Ah bah voilà, merci. Me pousser était pas nécessaire, j'avais déjà envie de sortir, mais bon c'est déjà pas mal. Escortée par les gardes et Toutou en chef, je me dirige vers la bibliothèque et pousse les portes.

-Par contre ça fait depuis le numéro que vous avez trouvé que j'ai pas suivi, donc je sais pas où il est.
Zyra la Walkyrie te taquine en #ffcc66
Anonymous
HasardPNJ
Jeu 22 Aoû - 19:43
Alors que ses deux collègues encadraient fermement la gamine, Etienne la suivait, prenant un malin plaisir à lui donner des coups dans le dos à chaque fois qu'elle faisait mine de ralentir. Ou pas d'ailleurs. Après tout, cette affaire était importante pour l'Institut mais pour lui, c'était surtout l'occasion de se venger de cette gamine qui l'avait humilié au port. Et de se défouler un peu les nerfs en faisant plaisir à Madame Dubois.
Arrivé devant la bibliothèque, la gamine s'arrête dans l'encadrement de porte.

-Par contre ça fait depuis le numéro que vous avez trouvé que j'ai pas suivi, donc je sais pas où il est
.

Un rictus grimaçant s'afficha sur le visage d'Etienne. Apparemment, la petite regrettait d'avoir balancé ses camarades et essayait de faire marche arrière. Ca ne pouvait être que ça. Parce qu'il ne pouvait pas croire qu'elle ait pris le risque de garder une page de torchon dans sa chambre sans être une lectrice assidue. Il ne la croyait pas. Pas du tout. Il la poussa à l'intérieur.

- Ca marche pas avec moi ce genre d'excuses. Je te crois pas. Alors sors-moi ce Journal de cette bibliothèque et fissa !

Cependant, au moment même au il terminait sa phrase éclata un tumulte de voix et de bruits de coups en provenance de la cour centrale. Ses yeux s'illuminèrent. Une bagarre. Il y avait une bagarre dehors. Il voulait voir ça. Ses yeux s'égarèrent aux fenêtres mais l'événement était en dehors de son champ de vision. Cette mioche l'ennuyait en fait. Mais cette bagarre ! C'était quelque chose de rare, et par conséquent, à ne pas rater.
Il serra les poings, tiraillé entre son envie de violence et son engagement envers Madame Dubois. Il se retourna vers le cyborg qui n'avait pas bougé d'un pouce. Après tout, elle ne savait peut-être vraiment pas où se trouvait le torchon. Peut-être que même une débile comme elle avait pu se rendre compte de la disparition de la page de sa chambre et avait décidé de prendre ses précautions en arrêtant de se tenir au courant de son emplacement. Raaaaah, il hésitait. Pourtant il fallait prendre une décision rapide s'il voulait voir la bagarre. Il entendait déjà les bruits de talkie-walkie qui indiquait une intervention imminente des vigiles. Il se retourna vers ses collègues.

- Bah, laissez tomber, elle sait rien. Ramenez-la dans sa chambre et faites en sorte qu'elle y reste. Je vais faire mon rapport à Madame Dubois.

L'un des deux lui fit un signe de tête et ils entrainèrent la demi-humaine à leur suite. Alors qu'ils disparaissaient à un angle de couloir. Etienne eut un sourire de victoire. A lui la bagarre ! En plus, il avait quand même découvert deux-trois trucs, Madame Dubois serait contente.

Conséquences de ce RP avec le Hasard :
- Zyra a un plus le champ libre, bien qu'elle reste sous surveillance. Le rapport d'Etienne à son sujet la décrivant comme une gamine sans cervelle la rend un peu moins dangereuse aux yeux de l'Institut
- La bibliothèque est désormais sous étroite surveillance. Les livres sont régulièrement fouillés par la bibliothécaire à la recherche du Journal
Hasard
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