contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

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Docteur ElpidaChef de la Famille
Dim 10 Mar - 15:43


Lys, mon beau Lys ...

Elle avait dix-huit aujourd'hui. Et elle avait formulé le souhait de partir.
Lorsqu'il apprit ça, Donatien avait l'impression que sa patiente lui avait planté un couteau dans le cœur. Comment pouvait-elle ...? Après tant d'années ... N'était-elle pas heureuse avec lui ?
Après avoir passé une nuit entière à se morfondre, Donatien avait su remonter la pente. Il accepterait que Lys s'en aille - il fallait qu'elle vole de ses propres ailes, qu'elle quitte le nid - mais encore fallait-il qu'elle sache partir.
Il avait, pendant un mois, préparé son cadeau d'anniversaire. Il s'était tant investi dans ce projet, il espérait que ça lui plaise. Il y avait mis toute sa créativité, son amour, son sang, sa sueur. Tout y était. Tout ça, il ne le faisait que pour elle. Pour son sourire. Sourire qui s'éteindrait une fois qu'elle sera livrée à elle-même, hors de ce paradis.

On était le onze mars, dix heures du matin. Elle devait quitter les lieux à quinze. Sauf qu'il avait appelé ses parents deux jours auparavant : pauvre Lys était tombée gravement malade. Elle aurait du mal à survivre à son voyage, il valait mieux la garder quelques jours.
Et ces fameux jours suffiront à convaincre Lys de rester. Sa famille n'aura pas besoin de venir la chercher. Sa famille ... Elle était déjà ici.

Donatien était allé chercher sa patiente. Il avait dit qu'il souhaitait lui remettre un cadeau d'anniversaire en mains propres avant son départ. Il lui avait toujours offert quelque chose. Pour son premier anniversaire ici, il lui avait donné cette poupée qu'elle quémandait tant. Une fois adolescente, elle avait voulu plus de livres. Il les lui avait donné. Tout ce qu'elle désirait, il le lui offrait. L'année dernière, il l'avait fourni en encre et papier spécial.
Il l'amena dans le bâtiment principal, puis emprunta l’ascenseur. Jamais il ne l'avait amené au troisième étage.
Dans un silence macabre, un silence d'au-revoir. Il y avait une nouvelle pièce dans le fond, avec un ruban blanc sur la poignée. Donatien ne dit rien, on devinait que c'était pour elle.
Solennel, il la laissa face à la porte. Lui, il tourna le dos à cette nouvelle pièce, encore rendue secrète par sa porte close.

- Je te souhaite un très joyeux anniversaire. Je te laisse découvrir par toi-même.

Il la laissa ouvrir et il l'emmena à l'intérieur. Cette pièce qu'on ne pouvait ouvrir de l'intérieur, sauf si on avait les clés.
C'était une petite chambre, assez mignonne. Un lit double, recouvert d'un édredon molletonné rose. Une peluche au centre tenait contre elle une mèche de cheveux noirs, liés entre eux par un nœud. Mèche qui serait sûrement familière à Lys.
Une baignoire aux bords dorés était cachée derrière un paravent, aux côtés d'un toilette.
Une penderie, sur la droite, accueillait les vêtements que Lys avait réclamé encore et encore toutes ces années. On passait de la robe de princesse à un joli top féminin. Une bibliothèque aussi, avec l’entièreté des livres qu'elle avait sans cesse quémandé. Juste à côté : un large bureau de nacre et un chevalet. Si elle ouvrait les tiroirs, elle trouverait tout un matériel professionnel de dessin et de calligraphie.
Donatien la laissa regarder, puis, derrière elle, les mains sur les poignées de son fauteuil, se pencha pour avoir sa bouche près de son oreille. Là, il lui chuchota :

- Je t'amènerais tout repas tous les jours. Tout ce que tu aimes.

Cette pièce renfermait tout ce qu'elle aimait. Et si Adèlys Valcourt restait à l'intérieur, alors cette chambre contiendrait également tout ce que Donatien aimait.
Joyeux anniversaire.

Docteur Elpida
Image : Lys, mon beau Lys ... VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Valcourt AdèlysDécédée
Dim 10 Mar - 19:36

Lys, mon beau Lys...

Tout était prêt. Elle attendait impatiemment le moment où elle quitterait enfin l'Île. Et ce moment était enfin arrivé. Ses valises étaient faites, ses dossiers étaient rangés et classés lui avait-on dit, son petit sac de voyage était sur ses genoux, et elle était face à la porte, en train de respirer une dernière fois l'air de sa chambre.
Elle s'excusa auprès de Alexander tout en le remerciant. Elle s'excusa auprès de Loreleï tout en l'admirant. Elle s'excusa auprès de Ophelia, de Aeden, de Eugène, de Maya, de Anaë... Mais c'était à son tour de profiter de la vie, de revoir sa famille, de l'aimer chaque jour et de partager des moments heureux. Même clouée sur son fauteuil, elle savait qu'une vie meilleure l'attendait loin de ce bout de terre perdu dans l'océan. Elle eut une pensée émue pour A18 également. Elle lui avait donné du courage même si elle ne l'avait pas vraiment connue.

Elle baissa son regard vers ses cuisses. Alexander allait vraiment lui manquer. Elle était heureuse de s'être fait un réel ami sur cette Île, elle qui s'était promis de n'avoir jamais d'attaches. Elle lui enverrait des lettres tous les jours. Elle lui ferait part de ses aventures. Elle lui enverrait des photographies et de quoi se divertir. Elle le conseillera sur le Journal si elle en aura l'occasion.

Elle se projetait déjà. Aux côtés de sa famille, tout semblait lumineux et léger. Plus question de se demander comment palier au problème de ses jambes. Ils étaient venus la voir tous les mois, et ils l'auraient pour eux tous les jours désormais. Adieu l'air marin et les températures extrêmes, bonjour la cheminée à la chaleur réconfortante en hiver et aux ventilateurs conçus pour tuer les canicules en été.
Elle se voyait déjà avec sa soeur, rattraper le temps perdu. "Je te présenterai tous mes amis, tu vas voir !" lui avait-elle dit. Son sourire lui avait fait chaud au coeur. Elle n'avait jamais vu sa soeur avec un bonheur aussi immense. Et elle n'avait jamais senti son ventre aussi chaud qu'à présent.

Mais ce n'était pas encore le moment pour elle de partir. Il lui fallait attendre Donatien Elpida. Une dernière étape, un dernier souffle de courage pour s'extirper de cette situation cauchemardesque. Il lui offrait toujours un cadeau pour son anniversaire. Peut-être que celui-ci sera le meilleur. Et ça le sera probablement puisqu'il lui offrait le luxe de définitivement partir.

Il arriva finalement. Il avait l'air étrangement serein, mais cela n'alerta pas Adèlys, trop excitée à l'idée de faire ses adieux à l'Institut. Elle se disait juste que peut-être était-il finalement quelqu'un de sensé, quelqu'un qui savait respecter les souhaits de ses patients.
Naïve.

Une visite dans le Bâtiment, pourquoi pas. Peut-être que son cadeau, c'était voir sa chambre. Elle espéra juste ne pas être victime d'un viol. Elle ne pourrait pas se débattre, même si elle doutait qu'il puisse faire une chose pareille. Les plaisirs charnels ne l'intéressaient nullement, heureusement d'ailleurs.
Alors elle se laissa submerger par sa curiosité. Son regard furetait à droite et à gauche, en analysant les couloirs et recoins du fameux Bâtiment, là où il lui faudrait en temps normal une carte magnétique pour y accéder.
Pas un mot n'était prononcé. Tant mieux, elle ne voulait pas faire de fausse conversation. Elle avait trop de bonheur en tête pour ressasser d'horribles souvenirs.

Et là, elle la vit. Cette porte dont la poignée était entourée d'un ruban blanc. Elle fronça les sourcils et leva son regard vers son bourreau. Et bien, elle devrait donc ouvrir la porte. C'était possiblement la chambre de son médecin, comme elle l'avait prédit.

- Je te souhaite un très joyeux anniversaire. Je te laisse découvrir par toi-même.

Elle tourna la poignée et laissa la porte glisser jusqu'à faire pénétrer son regard dans la pièce et ainsi la découvrir. Son coeur rata un battement et elle se demanda vraiment si c'était sa chambre à lui. A moins que ce n'était celle de A18 ? Quel était le but de lui dévoiler ses secrets ? Elle n'en avait nullement besoin, c'était son jardin privé.
Elle soupira et inspecta l'endroit. Elle ne comprit qu'après avoir posé son regard partout. Ce lit, ces objets, une baignoire... Tout ressemblait à une sorte de chambre de poupée, comme celles que l'on cajole et que, lorsque l'on ne veut plus jouer avec elles, on les laisse dans leur chambre la nuit avant de revenir le matin et continuer de s'amuser jusqu'à ce qu'elles soient cassées.
Elle ouvrit la bouche, prête à le questionner. Qu'est-ce que c'était que cette chambre au juste ? Que signifiait-elle ?

- Je t'amènerais ton repas tous les jours. Tout ce que tu aimes.

Elle se retourna vivement. Son souffle glacial avait agressé sa peau comme ses mots avaient arraché ses tympans. Horrifiée, elle comprit. Elle avait d'ailleurs très bien compris. C'était elle, la poupée.
La bouche grande ouverte, elle le vit partir. L'imbécile n'avait pas fermé à clé la porte. Elle n'avait pas entendu de "clic".
Son coeur battant à tout rompre, elle attendit quelques secondes avant de se ruer vers l'entrée. Elle baissa la poignée, et... Rien. Cette fichue porte refusait de bouger alors qu'auparavant, elle n'avait eu aucun mal à l'ouvrir.

- C'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible... Dîtes-moi que c'est un cauchemar, que je rêve...

Elle se mit à frapper de toutes ses forces sur le bois, mais rien. Elle n'entendait rien de l'autre côté. Cette chambre était-elle insonorisée ? Elle continua à marteler la porte jusqu'à sentir sa peau rougir sous les coups. Elle n'en avait rien à faire, elle avait 18 ans, on lui avait promis la liberté, elle avait promis de se taire une fois sur le continent.
Rien. Pas un bruit. Pas une réaction. Le vide.

Paniquée, elle se retourna une nouvelle fois. Cette chambre, sous ses allures de chambre de princesse, n'était en réalité qu'une prison saupoudrée de rose et de froufrous.

Sa respiration s'accéléra. Non, impossible. Elle rêvait.
Les larmes lui montaient. Sa lèvre inférieure tremblait. Ses phrases tournaient en boucle dans son cerveau :"Je t'amènerais ton repas tous les jours."
Espèce de malade. ESPECE DE MALADE !

- LAISSEZ-MOI SORTIR ! VOUS M'AVIEZ PROMIS DE ME LAISSER PARTIR !

L'heure qui suivit fut aussi riche en émotions. Elle faisait des tours dans sa chambre, inspecta le moindre recoin, elle descendit même de son fauteuil lorsqu'il était trop imposant pour qu'elle puisse fureter dans tous les coins.
Tous les murs étaient lisses et pleins. Le sol rejoignait parfaitement les quatre murs.

Elle se laissa alors retomber dans son fauteuil, les larmes ruisselant sur ses joues.
Elle était seule.
Elle était enfermée.
Il serait sa seule source sociale.

Elle cauchemardait.
Valcourt Adèlys
Image : Lys, mon beau Lys ... ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 21/06/2007Age : 23
Docteur ElpidaChef de la Famille
Dim 17 Mar - 18:53


Lys, mon beau Lys ...

Dos à la porte, il entendit son Lys crier. Elle voulait partir. Jamais Donatien ne l'avait entendue hausser la voix. Jamais elle ne se laissait déborder par ses émotions. Et c'était pour cela qu'il l'aimait autant. Et donc qu'il la gardait dans cette pièce. Il ne pouvait pas la laisser lui échapper. Lys qui s'en allait, c'était comme lui ôter un bout de lui. Un organe, une portion d'air, de sang.
Et pourtant, il assuma ses actes par la phrase suivante :

- C'est pour ton bien.


********************************************


17 mars 2019
Une semaine qu'elle était là.
Donatien avait prévenu les parents de Lys : elle avait changé d'avis, voulait rester. Ils avaient demandé à la voir, et le médecin avait souligné qu'elle refusait obstinément. Ils avaient alors quémandé une lettre. Donatien leur avait promis. Il avait essayé de recopier son écriture, mais sa patiente avait une calligraphie à part. Et il ne pouvait demander à personne d'essayer, sinon on saurait pour la captive ...
Devant la porte, il avait attendu une heure creuse pour lui rendre visite. Il essayait d'être présent auprès d'elle le plus souvent possible, notamment pour la nourrir. Heureusement que ses collègues n'avaient pas l'habitude de le voir manger, sinon on s'interrogerait sur ses absences répétées aux heures de pause.
Ce soir, il était en retard. Ça avait traîné dans les couloirs et Madame Dubois avait voulu lui parler encore de responsabilités qu'il ne comprenait pas. Honnêtement, s'il adorait au début être directeur, aujourd'hui cela le débectait.
Enfin, cette journée touchait à sa fin. Déjà le soleil avait fini sa descente dans le ciel et un voile noir était tombé sur l'île.
Donatien fit donc tourner la clé, entra dans la chambre de sa princesse. Elle ne souriait plus mais l'homme ne s'inquiétait pas. Il avait conscience de faire ça contre sa volonté, mais il n'avait aucun doute : cela finirait par lui plaire.

- Bonsoir, Lys. Comment vas-tu ? Qu'as-tu fais aujourd'hui ? As-tu enfin peint ? Ma nature morte t'as-t-elle plu?

Il lui amenait souvent des inspirations pour ses peintures. Ce matin, ça avait été un joli contenant de fruits. Les couleurs étaient printanières, évoquant le bourgeon en éclosion qu'était Lys.
Il vérifiait, par réflexe, sa santé. S'était-elle lavée ? Il s'approcha de la baignoire pour vérifier si elle était humide, et toucha la serviette. Il se doutait qu'elle avait du mal avec ses jambes, mais tout était aménagé pour lui faciliter la vie. Puis il jeta un œil vers le repas.
Elle ne l'avait pas touché. Pour la première fois.
Il fronça les sourcils, pris l'assiette et vint près de sa patiente. Là, il mit du riz sur la fourchette et l'amena vers la bouche de la brune. Il lui intima l'ordre d'entre-ouvrir la bouche par mimétisme, ouvrant la sienne d'abord.
Allez, il fallait manger.


Docteur Elpida
Image : Lys, mon beau Lys ... VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Valcourt AdèlysDécédée
Mar 9 Avr - 19:54

Lys, mon beau Lys...

17 mars 2019.

Elle avait déjà la tête pleine d'anxiété, d'angoisse, de ras-le-bol, de haine. Il lui avait construit un château qu'elle voulait voir en cendres. Celles qui auraient du remplacer cette bâtisse plutôt que de d'échanger la forêt en un tapis grisâtre et froid.
Que faisait sa famille ? N'était-elle pas alertée ? Ou alors, ce bâtard d'Elpida avait décidé de leur faire entendre qu'elle voulait rester ? C'était bien son genre. Quitte à l'enfermer, autant le faire proprement.

Elle grinça des dents et observa son plateau repas. Elle n'aimait pas gâcher de la nourriture. Tant de gens avaient passé du temps pour la produire et la préparer, sans compter qu'elle faisait partie des chanceux qui pouvaient prétendre avoir le ventre rempli quand ils le souhaitaient, mais... Cette histoire lui coupait l'appétit. Si elle avalait quoique ce soit, elle allait le vomir aussitôt.
Elle poussa le plateau et le posa au sol. D'un oeil vide et désintéressé, elle parcourut une énième fois sa chambre du regard. Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle manquait d'air. Le lac, cette étendue d'eau qui autrefois lui était familière, lui manquait. Il y a une semaine, elle aurait pu le peindre sans même être face à lui tant elle le connaissait par coeur. Aujourd'hui, c'était différent. Elle n'avait même plus envie de peindre. Elle avait juste envie de sentir l'air extérieur, de toucher l'herbe, de parcourir l'Institut comme elle avait l'habitude de faire. Elle ne se rendait pas compte à quel point elle était libre autrefois. Désormais, les minutes passaient sans que quoique ce soit ne se passe. Les secondes devenaient de véritables heures. Pourtant, ce n'était pas faute d'essayer de trouver des occupations. Mais rien.

Une image s'imposa à elle. Et les larmes coulèrent pour de bon dans un silence insoutenable.
Alexander. Lui, il n'allait se douter de rien. C'était idiot de penser qu'il ouvrirait cette porte et l’emmènerait loin de ce soi-disant "palace". Et pourtant elle avait envie d'y croire. Même la vue de Ophelia la ferait sourire. Mais...

C'était lui qui entrait. D'un pas qu'elle savait désormais reconnaître. Il avait beau être pieds nus, tout était si silencieux qu'elle arrivait à percevoir sa démarche sur le sol.
Elle n'afficha aucune expression sur son visage. Elle préférait qu'il garde cette image d'elle : indifférente et froide.

Il était à l'aise lui. Il se sentait bien lui.

Elle n'était pas une poupée, et encore moins la sienne.

- Bonsoir, Lys. Comment vas-tu ? Qu'as-tu fais aujourd'hui ? As-tu enfin peint ? Ma nature morte t'as-t-elle plu?

Elle esquissa un sourire narquois. "Nature morte", quelle jolie expression. Effectivement, la nature était bel et bien décédée. Regardez ce que vous avez fait, Elpida. Regardez. Observez attentivement. Ne voyez-vous pas ? Pas de changement ? Pas de décès à l'horizon ? Soyez plus observateur, que diable ! Non ? Vous n'avez pas compris ? Ce n'est pas étonnant, finalement. Vu votre idiotie et votre sociopathie, vous êtes bon à être interné. Ou à rejoindre l'admirable Hexe. Admirable mais idiote. Vous, vous n'êtes même pas admirable. Vous êtes incroyablement idiot et détestable. Ca lui fera au moins une qualité, à cette cruche. Une qualité que vous n'aurez ja-mais.

Elle ferma les yeux.
Ces heures à être seule accompagnée d'un silence assourdissant commençait à l'atteindre psychologiquement. Rester la tête froide était pourtant le plus important.
Elle inspira et ouvrit les yeux sur son bourreau. Rien n'avait changé. Sauf que maintenant qu'il était là, c'était pire.

Il prit l'assiette et lui apporta la fourchette jusqu'à la bouche. Elle haussa un sourcil et l'observa. Il avait ouvert la bouche. Elle le regarda comme s'il était complètement stupide. Elle n'était plus une enfant, et à ce qu'elle savait, elle n'avait perdu l'utilité que de ses jambes. Ses bras étaient encore parfaitement fonctionnels. Crétin.

- Je n'ai pas faim.

Elle détourna son regard, refusant de manger ce qu'il lui donnait. Ce qu'il lui donnait.
Beurk.

Sans dire un mot de plus, elle s'allongea et retourna dans son lit, là où ses rêves régnaient et où lui disparaissait.
Ou ses cauchemars.
Valcourt Adèlys
Image : Lys, mon beau Lys ... ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 21/06/2007Age : 23
Docteur ElpidaChef de la Famille
Mer 10 Avr - 13:11


Lys, mon beau Lys ...

Sa main était suspendue près de la bouche de sa patiente, attendant que cette dernière daigne d'enfin manger. Mais rien. Elle n'était pas en train de s'obstiner ? Pourquoi se laissait-elle se détruire comme ça ? Pourquoi elle se faisait mal ? En s'auto-mettant en danger, elle faisait souffrir Donatien.

- Je n'ai pas faim.

N'importe quoi. Elle mourrait sûrement de faim.
Mais elle n'ouvrit la bouche que pour exprimer son refus de se nourrir. Puis elle se coucha, tournant le dos à son médecin. Celui qui avait toujours tout fait pour elle. Qui s'était démené. Qui lui avait tout offert. Qui se sacrifiait pour elle. Elle n'imaginait pas ce que cela lui coûtait de prendre autant sur son temps pour s'occupait d'elle.
Il serra le poing.
Elle voulait se priver ? Et bien, qu'elle aille jusqu'au bout puisque c'était ce qu'elle voulait. Donatien répondrait à ses demandes.
Il saisit la nourriture et la posa sur le siège du fauteuil.

- Bonne nuit.

Il s'était montré sec, pour la première fois. Jamais il n'avait été aussi amer dans ses propos envers elle.
Mais il ferma la porte, emportant le fauteuil avec lui. Privée de nourriture, privée de moyen de locomotion. Il reviendrait demain vérifié qu'elle aura bien mangé son petit-déjeuner. Et si ce n'était pas le cas ... Il sévirait encore plus.

Docteur Elpida
Image : Lys, mon beau Lys ... VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Valcourt AdèlysDécédée
Mer 10 Avr - 14:05

Lys, mon beau Lys...

Elle sentit un poids qui s'échappait de son lit. Le médecin avait décidé de s'en aller, de la laisser tranquille. Elle soupira de soulagement : il n'insistait pas. Ce qui aurait dû la surprendre, mais elle était tellement à bout socialement parlant qu'elle se fichait de ses décisions à lui. Il se pliait à sa volonté, c'était tout ce qui comptait.

Elle entendit le tintement des couverts et de l'assiette. Il les reprenait avec lui, tant mieux. La simple vue de la nourriture lui donnait la nausée. Même s'imaginer en train de manger barbouillait son estomac.

Puis, une porte qui se ferme et une voix lui souhaitant une bonne nuit. Elle se recroquevilla dans ses draps, ramenant avec ses bras ses cuisses contre sa maigre poitrine.

- Alors il fait nuit, souffla-t-elle.

La lumière encore allumée, elle sortit ses yeux de sa couverture. Quelque chose manquait dans cette pièce. Elle se redressa et tandis la main vers l'emplacement habituel de son fauteuil, mais ses doigts ne touchaient que du vide. Elle dirigea son regard vers sa main et fronça les sourcils. Elle remarqua que le plateau repas était encore là. Mais... Qu'était-il advenu du fauteuil ?
Elle haussa un sourcil. Elle aurait pu crier de rager, balancer son oreiller sur la porte, hurler à la mort : à quoi cela allait-il servir ?

Elle se contenta de rire. Un rire d'abord innocent, moqueur face à la situation grotesque. Un premier relâchement dans cet enchaînement de stress et d'angoisse.
Puis, il se renforça. Elle se libéra totalement. Elle remplissait le silence de la pièce à elle seule. Pour la première fois, elle ne s'entendait plus. Elle rit encore et encore, jusqu'à se faire mal au ventre. Elle se pencha en avant, les larmes aux yeux. Ses joues lui faisaient mal, les larmes coulaient, son ventre lui demandait de s'arrêter, mais elle n'en fit rien. Son rire continuait de résonner dans la chambre. Chambre inconnue aux autres. Chambre personnelle. Son geôlier était parti, alors à quoi bon s'arrêter ? Il ne reviendrait pas pour voir la déchéance de sa patiente favorite de ses propres yeux.

Puis le vide. Elle respira si fort qu'elle se demandait si elle ne faisait pas de l'asthme. Elle alla même jusqu'à tousser.
Elle prit de sa main tremblante une bouteille d'eau qu'elle vida entièrement.

Elle n'en pouvait plus.
Elle essuya ses larmes.
Elle sentit la rage monter en elle, comme une tornade en préparation.

- Je ne peux aller nulle part, sombre crétin. Retire-moi mon fauteuil, ça m'empêchera juste de faire ma ronde habituelle, se moqua-t-elle.

Elle leva le visage vers le plafond. C'était la nuit, donc.

La lumière encore allumée, elle ne faisait plus trop la différence entre le jour et la nuit. Pas de fenêtres, pas de repères temporels. Alors qu'il fasse nuit ou jour, quelle était la différence ? Elle ne pouvait pas la voir ou la ressentir.

Elle s'allongea de nouveau dans ses draps, et ferma les yeux. Elle tâtonna sur le mur jusqu'à trouver l'interrupteur, qu'elle actionna. Les ténèbres se mirent à envahir la pièce, jusqu'à grimper sur son corps pour l'emprisonner dans son sommeil.
Malheureusement, pas éternel.
Valcourt Adèlys
Image : Lys, mon beau Lys ... ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 21/06/2007Age : 23
Valcourt AdèlysDécédée
Mar 16 Avr - 22:24

Lys, mon beau Lys...

23 24 mars 2019... ?

Combien de temps était-elle allongée comme ça, sur le dos, contre le sol de la maison de poupée ? Combien de temps était-elle enfermée dans cette soi-disante idylle, présente uniquement pour le nouveau directeur ? Quel temps faisait-il dehors ? Le printemps était-il de la partie ou c'était l'hiver qui régnait encore sur l'Île ?
Elle leva ses mains vers le plafond et les observa. Elles avaient l'air si petites, mais si grandes. Comme si elles remplissaient la pièce juste en les soulevant. Ses doigts la fascinaient. Ils étaient cinq sur chaque main, et tous ensemble, ils étaient dix. Une petite troupe qui pourrait suffire à aider à un déménagement. Mais si elle fermait ses mains, si elle formait des poings, alors ils étaient tous disparus. Que seraient-ils advenus d'eux si elle avait laissé ses doigts écartés, à l'air libre, plutôt que de les enfermer et les serrer dans un poing violent et compacte ? Seraient-ils heureux ?

Elle se retourna sur le ventre, les yeux toujours rivés sur ses mains. Elle les trouvait impressionnantes. De vraies machines à créer des choses, positivement ou négativement. Certains disent que la destruction, ce n'est pas de la création. Et si on prenait le problème au niveau de la création ? Et si, la destruction, c'était une forme de création plus rustique et sauvage ? Et si la pensée devait se trouver plus loin ?
Après tout, si les mains sont un outil de créativité, quand elles se mettent à écraser avec violence de la nourriture, n'est-ce pas là une forme de nouveauté ?

Elle se prit la tête dans les mains et soupira.
Elle poussa sur ses bras pour s'asseoir.
Elle regarda l'ensemble de la pièce.
Encore.
Et elle se mit à chanter.

- Viens contre moi, viens tout contre moi. Viens toucher le bout de mes doigts, souffla-t-elle.

Comme un déclic, elle releva ses mains une nouvelle fois. Ses doigts... Elle pencha la tête sur le côté, réfléchie. Ou plutôt, pensive.
Si la destruction, c'est finalement une forme de création... Alors l'art...

Avec une nouvelle lueur dans le regard, elle fixa intensément la toile qu'elle refusait de peindre. Blanche. Pure. Encore vierge de toute couleur, de toute émotion, de...
Elle rampa jusqu'à son chevalet qu'elle balança avec férocité sur le sol. Un crac résonna dans la chambre, ce qui la surprit. Elle écarquilla les yeux et soupira. C'était inutile d'avoir peur d'une telle chose. Inutile.
Elle s'empara de la toile qui n'avait pas vraiment été endommagée, et elle la retourna encore et encore. Par où devait-elle commencer ? Par où devait-elle... ?

- Merde, mais qu'est-ce que je fous ?! cria-t-elle.

Elle alla vers son bureau et tira un des tiroirs vers elle. Décidément, avec ou sans fauteuil, c'était pareil. Qu'il était con, celui-là.
Elle prit une feuille et un stylo. Et de son écriture, elle griffonna sur les feuilles. Les cinq premières pages forment un ensemble de mots hachurés tant qu'elle cherchait la précision ou à rassembler son esprit.
Puis... Dans un dernier élan d'espoir, elle mit :
Lys,
24 mars 2019,
18 ans depuis 13 jours,
2 semaines dans cette chambre,

100528220109192813152118091827
100528192109192812012120052118280421281015211814011227

Alpha Delta Echo Lima Yankee Sierra → X
November Echo Victor Romeo Alpha Bravo Romeo India Echo Lima → 0128190121220518
Lima Uniform Charlie Yankee → 0128190121220518

16122119280405191615091828161521182813150927
1901212205262816012215202805202805040512230509191927

J'aime la couleur lilas.
Loreleï Hexe était en rouge.
Je suis d'un blanc immaculé.
Peut-être pas pour l'éternité.
Que le lilas me recouvre toute entière.

Lys.
Merveilleux choix de surnom.


Elle le plia soigneusement, l'air presque distraite et pourtant concentrée.
Elle était fatiguée. De quoi ? Elle n'en savait rien.

Comment faire parvenir ce bout de papier aux patients ? Donatien le lirait...
Elle retourna dans son lit, le bout de papier entre ses doigts.
Elle réfléchirait en temps et en heure...

Pour l'instant...
Au dodo !
Valcourt Adèlys
Image : Lys, mon beau Lys ... ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 21/06/2007Age : 23
Valcourt AdèlysDécédée
Ven 19 Avr - 21:01

Lys, mon beau Lys...

18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 mars avril 2019 ?????? ?? ? ??? ?

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

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Expire.

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Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Tout est lourd.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

C'est le sol ou le lit ?

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspirera.
Expirera.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Il fait jour ou nuit ?

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Je suis dans un cauchemar, un rêve ou la réalité ?

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Il faut qu'elle vérifiait qu'elle n'est pas folle.

Inspirez.
Expirez.

Inspirer.
Expirer.

Inspire.
Expire.

Tout tournait. tourne

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspirait.
Expirait.

C'est le silence ou c'était moi qui rire ?

Inspiras.
Expiras. Expiras.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Elle a peur.
Je vois ses cheveux.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Je veux rentrer.
Papa.
Maman.
Soeurette.
Je veux rentrer.

Elle.
Elle.
Elle.
Elle.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

UGH ! UGH ! UGH !

C'est quoi ?

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

C'est ma main.
La destruction fait son office.

Inspire.
Expire.

Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.

Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.

Le mur.
Je le tâche.

UGH ! UGH ! UGH !

Tout tourne.

Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.

Y'a rien qui presse.
C'est chaud.

Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.

Le papier.

Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.

Sur moi.

Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.

Sur elle.

Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.

UGH ! UGH ! UGH !

Profite qu'il soit absent.

Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.Tente d'Inspire.
Tente d'Expire.

Pas là.
Plus là.
Plus là.
Plus là.

Plus jamais.

Ugh... U...


Inspire.
Expire.
La liberté.
Valcourt Adèlys
Image : Lys, mon beau Lys ... ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 21/06/2007Age : 23
Docteur ElpidaChef de la Famille
Ven 19 Avr - 21:22


Lys, mon beau Lys ...

30 mars 2019 - 4h12 AM

Donatien revenait de sa visite nocturne chez Edelweiss. Cela lui avait pris plus de temps que prévu et il n'avait pas pu voir Lys.
Ces derniers jours il l'avait laissée un peu de côté, l'avait négligée malgré lui. Le travail l'exténuait. Son sommeil était soudain et de plombs. Il ne la voyait que cinq minutes par nuit, la regardait dormir, la forçait à mieux manger le midi entre deux réunions ...
Pourquoi la garder si proche de lui s'il devait en être si éloigné ?
Éreinté, il vérifia qu'il était seul dans le couloir. Quand le silence lui répondit, il ouvrit la porte de la nouvelle chambre de sa patiente.
Elle avait décidé de peindre, enfin. Mais elle n'avait pas utilisé de pinceaux ou d'aquarelles. A en croire sa jolie patiente endormie sur le parquet, elle avait eu besoin d'un tout autre support : sa tête. Ses longues mèches corbeaux avait toujours été d'un précieux ... Ce n'était pas pour rien que Donatien gardait une mèche dans son bureau.
Lys avait eu une volonté d'acier pour ainsi redécorer sa chambre. Elle avait opté pour un joli rouge. Et cela l'avait épuisé en vue de son frêle corps endormi. Elle était si fatiguée que sa poitrine ne se soulevait plus.
Donatien se pencha au dessus d'elle. Il n'eut pas à tâter son pouls. Il comprit. Il posa sa main sur sa joue. La caressa. Lui offrit un doux sourire. Puis il la souleva, elle était si légère. Elle était comme une princesse portée par son preux chevalier.
Elle serait pour toujours à lui, il l'avait dit.



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hors rp:


Docteur Elpida
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