A l'abordage ! L'équipage à besoin de nouveaux moussaillons ||feat Sheila||Espoir :: En dehors des tensions :: Rps Institut
Aeden ZetharÉlectron libre
Mar 30 Juil - 16:14
Aeden attrapa un plateau négligemment et se cala dans la file pour récupérer à manger. Il jeta un regard aux autres patients qui mangeaient, adressa un petit signe de la main à l’un d’entre eux, Marco. Un de ces camarades de couloir, qui faisait-il à peu encore de la contrebande de BD qu’il dessinait à la main. Depuis qu’il s’était fait prendre et avait pris un blâme pour ça, il était suffisamment remonté pour qu’Aeden lui parle de choses sérieuses. Depuis il dessinait des tracts que le surdoué s’arrangeait pour écouler dans les chambres de tous l’institut.
Les rumeurs allaient bon train ici, et si quelqu’un ici n’avait jamais entendu parler du Journal Clandestin, même sans en savoir beaucoup plus, il était forcément posé sur une île encore plus isolé que celle-ci. Il se serait bien passé d’autres rumeurs cependant. Depuis quelques temps, la possibilité qu’il soit le père de mini-W05 avait fait bon train. En même temps, il passait son temps à faire des allers-retours à l’infirmerie voir la petite, et il rendait même visite à Elizabeth alors que les démarches n’étaient pas évidentes. Et puis certains se souvenaient du petit blâme qu’il avait eu pour l’avoir embrasser dans un couloir. Il eut un sourire tandis que la cantinière lui déposait un beau morceau de steak dans l’assiette, s’ils savaient que le garçon était encore puceau, ils seraient probablement très fortement déçus.
Si les rumeurs étaient rapides, il fallait prendre garde que l’emplacement du Journal reste bien gardé par les détenteurs du secret, il n’était donc pas révélé dans les tracts. Si le directeur mettait la main déçu, il serait furieux. Le surdoué n’était pas inconscient, il choisissait avec soin ceux à qui il donnait de vrais détails. Aujourd’hui d’ailleurs, il savait exactement à qui il comptait parler.
Sheila. Il avait découvert son existence quelques semaines plus tôt seulement. Elle avait sécher le jardinage pour se tailler on ne sait où et Nev’ lui en avait parlé un peu. Il avait entendu dire qu’elle et Amalia se trouvait souvent à l’infirmerie. Il l’avait entendu plusieurs fois se plaindre de s’ennuyer à mort à force de planter des machins. Elle semblait un peu trop fonctionnée au coup de tête, mais elle avait l’air aussi d’être une fille loyale et qui croyait en une certaine justice. De toute manière, Aeden allait le vérifier. Quelques semaines ne pouvaient suffire à cerner quelqu’un. Pas en restant à plus de 100 mètres de ladite personne en tout cas. Il récupéra son assiette maintenant garni de viande mais aussi de haricot et de pomme de terre. Il posa son plateau sur un bord de table, juste le temps de se servir un grand verre d’eau, de le boire d’une traite et de s’en servir un second.
Ensuite, il attendit qu’elle-même qui se trouvait deux personnes plus loin dans la file n’ai terminé de se servir pour l’aborder :
- Sheila ? Ça te dit qu’on s’assoit par là-bas ?
Il prit un air naturel, lui indiquant un bout de table, assez loin des surveillants et des oreilles qui auraient pu trainer aux alentours, prenant un air dégagé. C’était toujours délicat de faire semblant de connaitre quelqu’un sans savoir si cette personne va comprendre, pour l’empêcher de poser des questions il s’éloigna pour aller s’asseoir à l’endroit qu’il lui avait indiqué, sans savoir si elle allait lui emboiter le pas. La cantinière était la première à écouter les conversations des jeunes et il devait éviter qu’elle ne se rende compte du petit manège du surdoué.
Les rumeurs allaient bon train ici, et si quelqu’un ici n’avait jamais entendu parler du Journal Clandestin, même sans en savoir beaucoup plus, il était forcément posé sur une île encore plus isolé que celle-ci. Il se serait bien passé d’autres rumeurs cependant. Depuis quelques temps, la possibilité qu’il soit le père de mini-W05 avait fait bon train. En même temps, il passait son temps à faire des allers-retours à l’infirmerie voir la petite, et il rendait même visite à Elizabeth alors que les démarches n’étaient pas évidentes. Et puis certains se souvenaient du petit blâme qu’il avait eu pour l’avoir embrasser dans un couloir. Il eut un sourire tandis que la cantinière lui déposait un beau morceau de steak dans l’assiette, s’ils savaient que le garçon était encore puceau, ils seraient probablement très fortement déçus.
Si les rumeurs étaient rapides, il fallait prendre garde que l’emplacement du Journal reste bien gardé par les détenteurs du secret, il n’était donc pas révélé dans les tracts. Si le directeur mettait la main déçu, il serait furieux. Le surdoué n’était pas inconscient, il choisissait avec soin ceux à qui il donnait de vrais détails. Aujourd’hui d’ailleurs, il savait exactement à qui il comptait parler.
Sheila. Il avait découvert son existence quelques semaines plus tôt seulement. Elle avait sécher le jardinage pour se tailler on ne sait où et Nev’ lui en avait parlé un peu. Il avait entendu dire qu’elle et Amalia se trouvait souvent à l’infirmerie. Il l’avait entendu plusieurs fois se plaindre de s’ennuyer à mort à force de planter des machins. Elle semblait un peu trop fonctionnée au coup de tête, mais elle avait l’air aussi d’être une fille loyale et qui croyait en une certaine justice. De toute manière, Aeden allait le vérifier. Quelques semaines ne pouvaient suffire à cerner quelqu’un. Pas en restant à plus de 100 mètres de ladite personne en tout cas. Il récupéra son assiette maintenant garni de viande mais aussi de haricot et de pomme de terre. Il posa son plateau sur un bord de table, juste le temps de se servir un grand verre d’eau, de le boire d’une traite et de s’en servir un second.
Ensuite, il attendit qu’elle-même qui se trouvait deux personnes plus loin dans la file n’ai terminé de se servir pour l’aborder :
- Sheila ? Ça te dit qu’on s’assoit par là-bas ?
Il prit un air naturel, lui indiquant un bout de table, assez loin des surveillants et des oreilles qui auraient pu trainer aux alentours, prenant un air dégagé. C’était toujours délicat de faire semblant de connaitre quelqu’un sans savoir si cette personne va comprendre, pour l’empêcher de poser des questions il s’éloigna pour aller s’asseoir à l’endroit qu’il lui avait indiqué, sans savoir si elle allait lui emboiter le pas. La cantinière était la première à écouter les conversations des jeunes et il devait éviter qu’elle ne se rende compte du petit manège du surdoué.
Image : 
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Sheila McElroyÉlectron libre
Mar 30 Juil - 21:34
Je m'ennuie un peu en ce moment.... C'est vrai quoi, j'ai besoin de faire des choses! De bouger, de me dépenser et surtout de papoter avec des gens. Planter des arbres est une très noble activité mais je me fais... hm! Ouais je veux pas être grossière mais vous avez saisit ce que je voulais dire. Bref. Je préfèrerai grimper aux arbres plutôt que de planter des graines. C'est tout le temps la même chose et c'est pas intéressant. Après attention, les travaux d'intérêt généraux peuvent être cool. Genre nettoyer une plage, faire des trucs pour la planète c'est très bien. J'encourage ça. Mais si je peux pas prendre un peu de plaisir en le faisant ben très vite ça va me lasser. Je sais pas, si au moins je pouvais parler avec ceux qui m'entourent, ça serait déjà cool. Là au moins je verrai moins le temps passer! Bref.
Depuis ma chasse au trésor il se passe plus grand chose. Et je sais pas quoi faire pour tuer le temps. Soupir. Oh pitié, j'aimerai qu'un truc arrive aujourd'hui. Quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression d'être une prisonnière alors que techniquement j'ai rien fait de mal! En plus ça fait beaucoup trop longtemps que je n'ai pas vu Kat... Elle me manque. J'aimerai qu'on se voit plus souvent. Heureusement que la dernière fois qu'elle est venue elle m'a filé l'une de ses chemises. Je m'en sers de peluche et je ne vais pas mentir, ça me fait du bien de sentir son parfum... J'ai l'impression qu'elle est avec moi et m'enlace pour protéger mes nuits. Le seul problème c'est le réveil. Je vous laisse imaginer la frustration d'être seule, entourée de quatre murs blancs.
Soupir.
Bon, au moins là c'est le moment cool de la journée: la bouffe. C'est pas la purée de votre grand-mère mais c'est pas aussi mauvais que la cantine scolaire. Donc on est pas trop mal. En plus y a de la viande et des patates, il m'en faut pas plus pour me faire plaisir! Bref. Une fois que mon plateau est plein je me serre un verre d'eau et direction une table.
- Sheila ? Ça te dit qu’on s’assoit par là-bas ?
Mh? Je fronce les sourcils en essayant d'identifier la voix. Non, inconnue au bataillon. Et puis je regarde autour de moi pour voir s'il y aurait pas un pote dans le coin. Non plus... Hmmmmmmm. Du coup je regarde le garçon brun qui me fait face en plissant les yeux, cherchant dans ma mémoire si on s'est déjà vus quelque part. Heu.. non désolée, vraiment... Ça me dit rien. Ou peut-être qu'il me parle pas à moi mais à quelqu'un d'autre? De nouveau je regarde autour de moi avant de diriger mes yeux vers lui. Il me désigne une table. Et je me désigne moi-même avec un air interrogateur sur le visage comme pour confirmer que c'est bien à moi qu'il parle.
J'ai pas le temps d'ajouter un truc qu'il commence déjà à se diriger vers l'endroit qu'il m'a indiqué plus tôt et je m'élance à sa poursuite.
Il s'assoit et je fais de même, me plaçant en face de lui. Je pose mes mains sur la table, la tête légèrement avancée vers lui, un peu comme un chat quand il est bloqué sur une souris et qu'il s'apprête à sauter. Je vous rassure, je vais pas le bouffer. J'essaye juste de comprendre. WTF quoi, il connait mon prénom et moi je sais même pas qui c'est! Et j'ai beau observer ses couleurs encore et encore, je les reconnais pas. Aucun doute, on s'est jamais parlé avant.
- Heum... Du coup... On se connait?
A l'abordage! L'équipage à besoin de nouveaux moussaillons
Je m'ennuie un peu en ce moment.... C'est vrai quoi, j'ai besoin de faire des choses! De bouger, de me dépenser et surtout de papoter avec des gens. Planter des arbres est une très noble activité mais je me fais... hm! Ouais je veux pas être grossière mais vous avez saisit ce que je voulais dire. Bref. Je préfèrerai grimper aux arbres plutôt que de planter des graines. C'est tout le temps la même chose et c'est pas intéressant. Après attention, les travaux d'intérêt généraux peuvent être cool. Genre nettoyer une plage, faire des trucs pour la planète c'est très bien. J'encourage ça. Mais si je peux pas prendre un peu de plaisir en le faisant ben très vite ça va me lasser. Je sais pas, si au moins je pouvais parler avec ceux qui m'entourent, ça serait déjà cool. Là au moins je verrai moins le temps passer! Bref.
Depuis ma chasse au trésor il se passe plus grand chose. Et je sais pas quoi faire pour tuer le temps. Soupir. Oh pitié, j'aimerai qu'un truc arrive aujourd'hui. Quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression d'être une prisonnière alors que techniquement j'ai rien fait de mal! En plus ça fait beaucoup trop longtemps que je n'ai pas vu Kat... Elle me manque. J'aimerai qu'on se voit plus souvent. Heureusement que la dernière fois qu'elle est venue elle m'a filé l'une de ses chemises. Je m'en sers de peluche et je ne vais pas mentir, ça me fait du bien de sentir son parfum... J'ai l'impression qu'elle est avec moi et m'enlace pour protéger mes nuits. Le seul problème c'est le réveil. Je vous laisse imaginer la frustration d'être seule, entourée de quatre murs blancs.
Soupir.
Bon, au moins là c'est le moment cool de la journée: la bouffe. C'est pas la purée de votre grand-mère mais c'est pas aussi mauvais que la cantine scolaire. Donc on est pas trop mal. En plus y a de la viande et des patates, il m'en faut pas plus pour me faire plaisir! Bref. Une fois que mon plateau est plein je me serre un verre d'eau et direction une table.
- Sheila ? Ça te dit qu’on s’assoit par là-bas ?
Mh? Je fronce les sourcils en essayant d'identifier la voix. Non, inconnue au bataillon. Et puis je regarde autour de moi pour voir s'il y aurait pas un pote dans le coin. Non plus... Hmmmmmmm. Du coup je regarde le garçon brun qui me fait face en plissant les yeux, cherchant dans ma mémoire si on s'est déjà vus quelque part. Heu.. non désolée, vraiment... Ça me dit rien. Ou peut-être qu'il me parle pas à moi mais à quelqu'un d'autre? De nouveau je regarde autour de moi avant de diriger mes yeux vers lui. Il me désigne une table. Et je me désigne moi-même avec un air interrogateur sur le visage comme pour confirmer que c'est bien à moi qu'il parle.
J'ai pas le temps d'ajouter un truc qu'il commence déjà à se diriger vers l'endroit qu'il m'a indiqué plus tôt et je m'élance à sa poursuite.
Il s'assoit et je fais de même, me plaçant en face de lui. Je pose mes mains sur la table, la tête légèrement avancée vers lui, un peu comme un chat quand il est bloqué sur une souris et qu'il s'apprête à sauter. Je vous rassure, je vais pas le bouffer. J'essaye juste de comprendre. WTF quoi, il connait mon prénom et moi je sais même pas qui c'est! Et j'ai beau observer ses couleurs encore et encore, je les reconnais pas. Aucun doute, on s'est jamais parlé avant.
- Heum... Du coup... On se connait?
Codage par Libella sur Graphiorum
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Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Mar 30 Juil - 23:49
Aeden fut soulagé que l’autre le suive. C’était pas toujours évident de parler discrètement avec les patients qu’il alpaguait. Une fois assis, il attrapa son verre et en but une nouvelle gorgée. Sheila regardait le garçon avec intensité comme si elle réfléchissait à ce qu’elle allait faire de lui. Il se sentait presque comme dans un interrogatoire.
Il la fixait cependant sereinement. Il commençait à devenir un vrai as de la conversation. Enfin non, fallait pas exagérer. Disons simplement qu’il parvenait à se faire comprendre et qu’il ne commençait plus ces conversations en sortant des phrases aléatoire. Enfin, en général. Bon allez il allait pas se mentir non plus, c’était pas ça du tout. Il était pas très au point mais ça venait avec le fil de la conversation en général.
Se trémoussant sur sa chaise, il se répéta sa phrase d’accroche dans la tête. Il commençait à être au point avec ça au moins. C’était l’avantage de répéter la même chose à longueur de temps. Ça lui faisait comme une petite pièce de théâtre à jouer. Bon, même si parfois il fallait un peu improviser.
- Heum... Du coup... On se connait?
Il commença à découper méthodiquement sa viande. Peut-être que s’il ne trainait pas il pourrait faire un crochet par l’infirmerie et aller voir bébé-W05, il pourrait lui raconter comment il s’était presque casser une dent en tombant après s’être emmêler les pieds avec de la corde… il releva les yeux vers Sheila, quittant ces pensées. Heu oui, il devait lui répondre donc.
- Moi c’est Aeden. Tu n'es pas obligé de te souvenir de ma tête, mais souviens-toi de mon prénom.
Ça pouvait paraitre ridicule mais il avait l’impression que répéter cette phrase qu’il tenait de Lore lui donnait un peu de courage pour aborder des inconnus et leur parler de l’institut. Elle la sortait à tous ceux qu’elle croisait. C’était son tour à lui. C’était un peu un grigri imaginaire. Ça lui portait chance. Et puis ça lui rappelait le risque qu’il faisait prendre à chaque personne à qui il faisait la proposition de s’intéresser de plus prêt à la révolution. Il ne devait pas oublier les conséquences que pouvaient entrainer ces actes, et qu’il devrait les assumer quoi qu’il arrive. Il continua, après avoir jeté un œil aux surveillants qui semblaient s’ennuyer à mourir :
- J’ai entendu dire que ça te gavait de bosser dehors…
Il amena un morceau de viande à sa bouche et le mâcha, laissant sa phrase en suspens, levant les yeux vers sa camarade pour la sonder. Ces insinuations étaient là pour aplanir la situation. Il devait être sûr de ces informations, comme il devait cerner Sheila avant de pouvoir aller plus dans le détail avec elle.
Parce que n’importe quels patients qui se fichaient de la révolution pouvaient aller balancer des informations à Donatien contre un traitement de faveur ou n’importe quelle autre connerie. Il ne serait pas le premier crétin à se faire dénoncer et vu ces antécédents, il allait finir par prendre tarif. Et par tarif il voulait parler de l’asile. Donc aucuns risques.
Bon il était aussi un peu fier d’avoir casé le mot « gaver » parce que ça faisait jeun’s un peu.
Il la fixait cependant sereinement. Il commençait à devenir un vrai as de la conversation. Enfin non, fallait pas exagérer. Disons simplement qu’il parvenait à se faire comprendre et qu’il ne commençait plus ces conversations en sortant des phrases aléatoire. Enfin, en général. Bon allez il allait pas se mentir non plus, c’était pas ça du tout. Il était pas très au point mais ça venait avec le fil de la conversation en général.
Se trémoussant sur sa chaise, il se répéta sa phrase d’accroche dans la tête. Il commençait à être au point avec ça au moins. C’était l’avantage de répéter la même chose à longueur de temps. Ça lui faisait comme une petite pièce de théâtre à jouer. Bon, même si parfois il fallait un peu improviser.
- Heum... Du coup... On se connait?
Il commença à découper méthodiquement sa viande. Peut-être que s’il ne trainait pas il pourrait faire un crochet par l’infirmerie et aller voir bébé-W05, il pourrait lui raconter comment il s’était presque casser une dent en tombant après s’être emmêler les pieds avec de la corde… il releva les yeux vers Sheila, quittant ces pensées. Heu oui, il devait lui répondre donc.
- Moi c’est Aeden. Tu n'es pas obligé de te souvenir de ma tête, mais souviens-toi de mon prénom.
Ça pouvait paraitre ridicule mais il avait l’impression que répéter cette phrase qu’il tenait de Lore lui donnait un peu de courage pour aborder des inconnus et leur parler de l’institut. Elle la sortait à tous ceux qu’elle croisait. C’était son tour à lui. C’était un peu un grigri imaginaire. Ça lui portait chance. Et puis ça lui rappelait le risque qu’il faisait prendre à chaque personne à qui il faisait la proposition de s’intéresser de plus prêt à la révolution. Il ne devait pas oublier les conséquences que pouvaient entrainer ces actes, et qu’il devrait les assumer quoi qu’il arrive. Il continua, après avoir jeté un œil aux surveillants qui semblaient s’ennuyer à mourir :
- J’ai entendu dire que ça te gavait de bosser dehors…
Il amena un morceau de viande à sa bouche et le mâcha, laissant sa phrase en suspens, levant les yeux vers sa camarade pour la sonder. Ces insinuations étaient là pour aplanir la situation. Il devait être sûr de ces informations, comme il devait cerner Sheila avant de pouvoir aller plus dans le détail avec elle.
Parce que n’importe quels patients qui se fichaient de la révolution pouvaient aller balancer des informations à Donatien contre un traitement de faveur ou n’importe quelle autre connerie. Il ne serait pas le premier crétin à se faire dénoncer et vu ces antécédents, il allait finir par prendre tarif. Et par tarif il voulait parler de l’asile. Donc aucuns risques.
Bon il était aussi un peu fier d’avoir casé le mot « gaver » parce que ça faisait jeun’s un peu.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Sheila McElroyÉlectron libre
Mer 31 Juil - 0:41
Je continue de le fixer avec mes yeux vairons. C'est plus fort que moi. C'est une habitude, un réflexe. Quand je parle avec quelqu'un je le fixe droit dans les yeux. C'est peut-être un effet secondaire de ma pathologie. "Voir à travers les émotions", hm. C'est un peu comme si je pouvais lire en chacun comme dans un livre ouvert. Et j'ai tellement l'habitude de ça que je ne peux m'empêcher de regarder les yeux de mes interlocuteurs. Enfin... Après c'est vrai que je mets souvent mal à l'aise à cause de ça et je m'en rends toujours compte plus tard. J'y pense pas, m'en voulez pas.
Du coup, je continue de le regarder, en attente d'une réponse. Je suis tellement obnubilée par ma curiosité que je touche même pas à mon plateau. Lui est en train de couper sa viande alors qu'il garde le silence. Hm....? Il essaye de mettre du suspens? Il est un peu bizarre ce garçon. Ou bien je me suis vraiment trompée et il ne m'a pas interpellé tout à l'heure. Bon tant pis, le temps qu'il me réponde j'en profite pour étudier un peu ses couleurs. Je vois une sorte de bleu très évasif. Avec un goût de nuage. Ah bah... C'est pour ça qu'il me répond pas, il est dans la lune le garçon. Tant pis je vais attendre.
Je vois une pointe de bleu légèrement plus foncé, un peu flou et grésillant. Comme s'il ne savait pas s'il pouvait être en confiance ou pas. C'est bizarre... Pourtant c'est lui qui m'a abordé, non? Je vais passer sur la couleur qui dénote de sa nervosité parce que je comprends pas trop ce qui le met dans cet état. Il est bizarre, décidément.
- Moi c’est Aeden. Tu n'es pas obligé de te souvenir de ma tête, mais souviens-toi de mon prénom.
Il m'a dit ça de façon presque mécanique, comme s'il avait répété la phrase pendant des heures. Plutôt froide comme approche. Soit. Je hoche la tête. Lui regarde autour de nous comme s'il allait me faire une confidence avant de reprendre.
- J’ai entendu dire que ça te gavait de bosser dehors… dit-il en mangeant un morceau de viande.
Et boum! Le suspens. Hé bien! Moi qui voulais qu'il se passe un truc qui sorte de l'ordinaire, je crois que je suis servie. J'ai jamais vu un garçon aussi étrange haha! Mais sa question me fait me détendre. Il veut juste papoter je suppose! Je me redresse en souriant.
- Enchantée du coup! Bon tu le sais déjà mais moi c'est Sheila! Tu m'excuseras mais je vais quand même essayer de retenir ta tête parce que sinon je saurai pas qui rattacher à ton prénom. Et ça serait dommage, on est d'accord!
Maintenant que les choses sont normales je plante ma fourchette dans une pomme de terre pour la manger en levant les yeux au ciel en signe de réflexion. Puis, une fois que j'ai avalé je pousse un soupir tirant presque sur le grognement.
- Aaaaaah! M'en parle pas! Bon, planter des arbres en soi c'est cool pour la planète mais si on pouvait papoter avec les gens ça serait mieux! Ou bien mettre de la musique! C'est super motivant la musique, tu trouves pas? Bon après je suis peut-être pas hyper objective vu que je suis danseuse, forcément ça me parle.
Je me mets à rire en mangeant et parlant normalement, comme si on se connaissait depuis déjà longtemps. C'est pas le cas mais j'adore rencontrer de nouvelles personnes et me faire des amis. C'est l'occasion là, non?
- En vrai ils auraient pas dû me mettre au plantage d'arbre, je suis plus douée pour les escalader que pour les faire vivre. Et tu le gardes pour toi mais je regrette pas de mettre fait la malle au moins une fois! En plus j'ai fais la rencontre du saule pleureur le plus beau que j'ai jamais vu. Et d'une grotte tirée d'un film, j'te jure. Non franchement c'était trop cool!
Sur la fin j'ai parlé moins fort parce que je veux pas prendre le risque de me faire chopper par un surveillant. Ça va, ils sont pas à côté. Mais j'veux pas prendre de risque.
- Ha ha, toi aussi tu plantes des arbres et ça te saoule?
A l'abordage! L'équipage à besoin de nouveaux moussaillons
Je continue de le fixer avec mes yeux vairons. C'est plus fort que moi. C'est une habitude, un réflexe. Quand je parle avec quelqu'un je le fixe droit dans les yeux. C'est peut-être un effet secondaire de ma pathologie. "Voir à travers les émotions", hm. C'est un peu comme si je pouvais lire en chacun comme dans un livre ouvert. Et j'ai tellement l'habitude de ça que je ne peux m'empêcher de regarder les yeux de mes interlocuteurs. Enfin... Après c'est vrai que je mets souvent mal à l'aise à cause de ça et je m'en rends toujours compte plus tard. J'y pense pas, m'en voulez pas.
Du coup, je continue de le regarder, en attente d'une réponse. Je suis tellement obnubilée par ma curiosité que je touche même pas à mon plateau. Lui est en train de couper sa viande alors qu'il garde le silence. Hm....? Il essaye de mettre du suspens? Il est un peu bizarre ce garçon. Ou bien je me suis vraiment trompée et il ne m'a pas interpellé tout à l'heure. Bon tant pis, le temps qu'il me réponde j'en profite pour étudier un peu ses couleurs. Je vois une sorte de bleu très évasif. Avec un goût de nuage. Ah bah... C'est pour ça qu'il me répond pas, il est dans la lune le garçon. Tant pis je vais attendre.
Je vois une pointe de bleu légèrement plus foncé, un peu flou et grésillant. Comme s'il ne savait pas s'il pouvait être en confiance ou pas. C'est bizarre... Pourtant c'est lui qui m'a abordé, non? Je vais passer sur la couleur qui dénote de sa nervosité parce que je comprends pas trop ce qui le met dans cet état. Il est bizarre, décidément.
- Moi c’est Aeden. Tu n'es pas obligé de te souvenir de ma tête, mais souviens-toi de mon prénom.
Il m'a dit ça de façon presque mécanique, comme s'il avait répété la phrase pendant des heures. Plutôt froide comme approche. Soit. Je hoche la tête. Lui regarde autour de nous comme s'il allait me faire une confidence avant de reprendre.
- J’ai entendu dire que ça te gavait de bosser dehors… dit-il en mangeant un morceau de viande.
Et boum! Le suspens. Hé bien! Moi qui voulais qu'il se passe un truc qui sorte de l'ordinaire, je crois que je suis servie. J'ai jamais vu un garçon aussi étrange haha! Mais sa question me fait me détendre. Il veut juste papoter je suppose! Je me redresse en souriant.
- Enchantée du coup! Bon tu le sais déjà mais moi c'est Sheila! Tu m'excuseras mais je vais quand même essayer de retenir ta tête parce que sinon je saurai pas qui rattacher à ton prénom. Et ça serait dommage, on est d'accord!
Maintenant que les choses sont normales je plante ma fourchette dans une pomme de terre pour la manger en levant les yeux au ciel en signe de réflexion. Puis, une fois que j'ai avalé je pousse un soupir tirant presque sur le grognement.
- Aaaaaah! M'en parle pas! Bon, planter des arbres en soi c'est cool pour la planète mais si on pouvait papoter avec les gens ça serait mieux! Ou bien mettre de la musique! C'est super motivant la musique, tu trouves pas? Bon après je suis peut-être pas hyper objective vu que je suis danseuse, forcément ça me parle.
Je me mets à rire en mangeant et parlant normalement, comme si on se connaissait depuis déjà longtemps. C'est pas le cas mais j'adore rencontrer de nouvelles personnes et me faire des amis. C'est l'occasion là, non?
- En vrai ils auraient pas dû me mettre au plantage d'arbre, je suis plus douée pour les escalader que pour les faire vivre. Et tu le gardes pour toi mais je regrette pas de mettre fait la malle au moins une fois! En plus j'ai fais la rencontre du saule pleureur le plus beau que j'ai jamais vu. Et d'une grotte tirée d'un film, j'te jure. Non franchement c'était trop cool!
Sur la fin j'ai parlé moins fort parce que je veux pas prendre le risque de me faire chopper par un surveillant. Ça va, ils sont pas à côté. Mais j'veux pas prendre de risque.
- Ha ha, toi aussi tu plantes des arbres et ça te saoule?
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Mer 31 Juil - 9:47
- Enchantée du coup! Bon tu le sais déjà mais moi c'est Sheila! Tu m'excuseras mais je vais quand même essayer de retenir ta tête parce que sinon je saurai pas qui rattacher à ton prénom. Et ça serait dommage, on est d'accord!
Aeden avait appris qu’elle était volubile mais le vivre en vrai ça faisait quelques choses. Il aurait peut-être dû lui demander des cours. Ou carrément la laisser se débrouiller avec les recrutements. Le surdoué avait pris les choses à bras le corps parce que rien ne bougeait, mais lui n’était clairement pas fait pour ça. Elle, il était sûr que plus de monde serait capable de lui faire confiance, et de l’écouter. Elle pousse un long soupir après avoir enfourné une pomme de terre. Lui a le temps de se demander si ces yeux son vairons où si elle est borgne. Ils ont tous les deux l'air d'être fonctionnel en tout cas.
- Aaaaaah! M'en parle pas! Bon, planter des arbres en soi c'est cool pour la planète mais si on pouvait papoter avec les gens ça serait mieux! Ou bien mettre de la musique! C'est super motivant la musique, tu trouves pas? Bon après je suis peut-être pas hyper objective vu que je suis danseuse, forcément ça me parle.
Autant d’informations à la seconde, s’en était presque alarmant. Mais Aeden avait toujours adoré les gens qui parlaient s’en s’arrêter. Bah oui forcément, ça lui évitait de l’ouvrir lui-même. C’était reposant. Même s’il se perdait plus facilement dans ses pensées pour s’éloigner de la conversation. Ici, il devait rester concentré, parce que c’était un peu l’étape délicate où il devait être sûr qu’il n’allait pas faire de connerie et se faire griller par un patient pro-institut. Qu’avait elle dit déjà ? Elle avait parlé de musique et de danser mais ça dépassait largement ce que le garçon voulait entendre. Il se contenta d’hocher la tête, espérant que ça collait plus ou moins avec ce qu’elle racontait. C’était comme regarder un poisson filer dans un cours d’eau sans avoir la moindre chance de le saisir.
- En vrai ils auraient pas dû me mettre au plantage d'arbre, je suis plus douée pour les escalader que pour les faire vivre.
C’était pas Aeden qui allait grimper aux arbres. Mais c’était pas lui non plus qui allait les faire pousser. Y avait-il seulement un patient qui a la main verte parmi eux ? Parce que plus ça allait, plus ça paraissait stupide de les faire planter. Enfin, d’une certaine manière, cela arrangeait ces affaires. Il était plus dur de circuler et chercher des informations dans l’institut, mais il était bien plus facile de rallier les cœurs à la cause d’Alexander.
- Et tu le gardes pour toi mais je regrette pas de mettre fait la malle au moins une fois! En plus j'ai fais la rencontre du saule pleureur le plus beau que j'ai jamais vu. Et d'une grotte tirée d'un film, j'te jure. Non franchement c'était trop cool!
Il avait porté son verre d’eau aux lèvres quand quelque chose dans la tonne d’informations qu’elle déblatérait attira son attention. Le saule… La grotte ! Il avala une gorgée par le mauvais trou et toussa pour l’expulser, une main sur la bouche, l’autre tapotant son torse. Elle était complètement inconsciente. Bon, au moins elle n’a pas crié ça sur tous les toits. N’empêche, le garçon allait devoir la canaliser si elle se joignait à la révolution silencieuse de l’institut. Sinon, elle ne serait pas silencieuse encore pour bien longtemps. Bon tant pis, il ne pouvait pas tourner autour du pot plus longtemps en tout cas, il devait avoir une vraie discussion avec elle avant que le temps de table ne s’achève.
- Ha ha, toi aussi tu plantes des arbres et ça te saoule?
Il se pencha en avant et parla doucement, pour éviter que les patients qui s’étaient installés à quelques places d’eux ne l’entendent :
- La grotte ! N’en parle plus à personne sinon tu risques d’avoir des ennuis et d’en causer. Si je suis venu ici, ce n’est pas vraiment pour te parler d’arbres à planter. Que sais-tu du Journal Clandestin ?
Du coin de l’œil il vit qu’un des surveillants avait posé ses yeux sur lui, aussi attrapa t’il la main de Sheila avec douceur. Si les relations entre patients étaient interdites, les romances étaient plus nombreuses qu’on ne pouvait le croire, et les gardes laissaient faire tant que cela n’allait pas trop loin. C’était toujours mieux que de se rendre suspect de complots.
Aeden avait appris qu’elle était volubile mais le vivre en vrai ça faisait quelques choses. Il aurait peut-être dû lui demander des cours. Ou carrément la laisser se débrouiller avec les recrutements. Le surdoué avait pris les choses à bras le corps parce que rien ne bougeait, mais lui n’était clairement pas fait pour ça. Elle, il était sûr que plus de monde serait capable de lui faire confiance, et de l’écouter. Elle pousse un long soupir après avoir enfourné une pomme de terre. Lui a le temps de se demander si ces yeux son vairons où si elle est borgne. Ils ont tous les deux l'air d'être fonctionnel en tout cas.
- Aaaaaah! M'en parle pas! Bon, planter des arbres en soi c'est cool pour la planète mais si on pouvait papoter avec les gens ça serait mieux! Ou bien mettre de la musique! C'est super motivant la musique, tu trouves pas? Bon après je suis peut-être pas hyper objective vu que je suis danseuse, forcément ça me parle.
Autant d’informations à la seconde, s’en était presque alarmant. Mais Aeden avait toujours adoré les gens qui parlaient s’en s’arrêter. Bah oui forcément, ça lui évitait de l’ouvrir lui-même. C’était reposant. Même s’il se perdait plus facilement dans ses pensées pour s’éloigner de la conversation. Ici, il devait rester concentré, parce que c’était un peu l’étape délicate où il devait être sûr qu’il n’allait pas faire de connerie et se faire griller par un patient pro-institut. Qu’avait elle dit déjà ? Elle avait parlé de musique et de danser mais ça dépassait largement ce que le garçon voulait entendre. Il se contenta d’hocher la tête, espérant que ça collait plus ou moins avec ce qu’elle racontait. C’était comme regarder un poisson filer dans un cours d’eau sans avoir la moindre chance de le saisir.
- En vrai ils auraient pas dû me mettre au plantage d'arbre, je suis plus douée pour les escalader que pour les faire vivre.
C’était pas Aeden qui allait grimper aux arbres. Mais c’était pas lui non plus qui allait les faire pousser. Y avait-il seulement un patient qui a la main verte parmi eux ? Parce que plus ça allait, plus ça paraissait stupide de les faire planter. Enfin, d’une certaine manière, cela arrangeait ces affaires. Il était plus dur de circuler et chercher des informations dans l’institut, mais il était bien plus facile de rallier les cœurs à la cause d’Alexander.
- Et tu le gardes pour toi mais je regrette pas de mettre fait la malle au moins une fois! En plus j'ai fais la rencontre du saule pleureur le plus beau que j'ai jamais vu. Et d'une grotte tirée d'un film, j'te jure. Non franchement c'était trop cool!
Il avait porté son verre d’eau aux lèvres quand quelque chose dans la tonne d’informations qu’elle déblatérait attira son attention. Le saule… La grotte ! Il avala une gorgée par le mauvais trou et toussa pour l’expulser, une main sur la bouche, l’autre tapotant son torse. Elle était complètement inconsciente. Bon, au moins elle n’a pas crié ça sur tous les toits. N’empêche, le garçon allait devoir la canaliser si elle se joignait à la révolution silencieuse de l’institut. Sinon, elle ne serait pas silencieuse encore pour bien longtemps. Bon tant pis, il ne pouvait pas tourner autour du pot plus longtemps en tout cas, il devait avoir une vraie discussion avec elle avant que le temps de table ne s’achève.
- Ha ha, toi aussi tu plantes des arbres et ça te saoule?
Il se pencha en avant et parla doucement, pour éviter que les patients qui s’étaient installés à quelques places d’eux ne l’entendent :
- La grotte ! N’en parle plus à personne sinon tu risques d’avoir des ennuis et d’en causer. Si je suis venu ici, ce n’est pas vraiment pour te parler d’arbres à planter. Que sais-tu du Journal Clandestin ?
Du coin de l’œil il vit qu’un des surveillants avait posé ses yeux sur lui, aussi attrapa t’il la main de Sheila avec douceur. Si les relations entre patients étaient interdites, les romances étaient plus nombreuses qu’on ne pouvait le croire, et les gardes laissaient faire tant que cela n’allait pas trop loin. C’était toujours mieux que de se rendre suspect de complots.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Sheila McElroyÉlectron libre
Sam 10 Aoû - 0:04
Au bout d'un moment que je parle, le garçon en face de moi a bien faillis s'étouffer avec son verre d'eau. Il tousse et tapote son torse pour essayer de pas mourir. C'est bizarre, on dirait un peu comme dans les films quand on dit un truc qui faut pas dire et que la personne en face s'étouffe. Dans le doute je récupère son verre pour lui servir de l'eau. Ça lui ferra peut-être du bien... Mais il a l'air de se remettre.
- T'es sûr que ça va?
Bon pour le moment ça a l'air ok. Une fois que je suis sûre qu'il ne va pas mourir devant moi, je lui demande si lui aussi en a marre de planter des arbres. Ça m’entonnerait pas trop en fait. Plus ça avance, moins les gens aiment se faire recruter comme des esclaves. J'suis positive comme fille, mais pas aveugle. On nous exploite, j'ai pas besoin qu'on me le dise pour le voir. Je pousse un petit soupir. C'est bizarre comme concept quand même. Y a pleins de malades ici, franchement ça pourrait aggraver l'état de certains, non? Enfin c'est logique, y en a qui sont pas trop en forme physiquement, je suis pas sûre que ça soit une bonne idée de les laisser dehors, exposés au temps. Moi ça va parce que je suis une sportive de haut niveau, j'ai l'habitude, mais pour d'autres... Ça me semble un peu dur.
Aeden se penche ensuite vers l'avant comme s'il était sur le point de me faire une confidence alors je fais comme lui pour m'approcher un peu.
- La grotte ! N’en parle plus à personne sinon tu risques d’avoir des ennuis et d’en causer. Si je suis venu ici, ce n’est pas vraiment pour te parler d’arbres à planter.
J'incline légèrement la tête sur le côté. Des ennuis? Pourquoi ça? Bon ok, sécher les travaux forcés c'est clair que ça peut me valoir des problèmes si un médecin le sait. Mais je vois pas pourquoi ça causerait du tord à d'autres... Et encore moins si c'est à cause de la grotte. Elle est si importante que ça? Je suis un peu perdue. Et encore plus quand il me dit qu'il n'est pas venu ici pour parler d'arbres. Il fait le ténébreux ce garçon... Je me croirai dans un film...
- Que sais-tu du Journal Clandestin ?
- Heum je...
Je me stoppe quand un contact se pose sur ma main. Je baisse les yeux et remarque le geste de mon interlocuteur. Heu.... oui? C'est quoi le message? Je regarde un peu autour de moi et remarque qu'un des surveillants nous regarde un peu bizarrement. Ok je crois que j'ai compris. La conversation à l'air plus "grave" que ce que je pensais et il ne veut peut-être pas attirer l'attention. Alors il fait comme si on était en couple, c'est ça? J'ai bon? Ok alors je joue le jeu. En plus je suis connue pour être bonne actrice.
J'esquisse un petit sourire en me frottant la nuque comme si j'étais timide puis finis par entrelacer mes doigts aux siens en élargissant un peu plus mon sourire. J'arrive même à rougir légèrement. Suffit que je pense à Kat et le tour et joué. J'espère que le garde va y voir que du feu. Après j'approche encore, à peine un peu plus, comme si c'était à mon tour de lui dire des "mots doux" et parle assez bas.
- J'en ai seulement entendu parler à Halloween mais je ne sais pas trop ce que c'est... J'ai trouvé la grotte par hasard en voulant m'adosser à la façade. Mais je n'en parlerai pas, promis.
J'ai dis des mots sérieux mais mon expression était toute autre. Je souriais entre joie et timidité. De temps en temps je détournais le regard ou me frottais la nuque avant de sourire de plus bel.
Ils sont loin, ils ne m'entendent pas. Mais il faut qu'ils pensent que je parle d'un sujet léger comme si j'étais avec mon amoureux.
- Mais.. pourquoi tu viens me parler de ça?
A l'abordage! L'équipage à besoin de nouveaux moussaillons
Au bout d'un moment que je parle, le garçon en face de moi a bien faillis s'étouffer avec son verre d'eau. Il tousse et tapote son torse pour essayer de pas mourir. C'est bizarre, on dirait un peu comme dans les films quand on dit un truc qui faut pas dire et que la personne en face s'étouffe. Dans le doute je récupère son verre pour lui servir de l'eau. Ça lui ferra peut-être du bien... Mais il a l'air de se remettre.
- T'es sûr que ça va?
Bon pour le moment ça a l'air ok. Une fois que je suis sûre qu'il ne va pas mourir devant moi, je lui demande si lui aussi en a marre de planter des arbres. Ça m’entonnerait pas trop en fait. Plus ça avance, moins les gens aiment se faire recruter comme des esclaves. J'suis positive comme fille, mais pas aveugle. On nous exploite, j'ai pas besoin qu'on me le dise pour le voir. Je pousse un petit soupir. C'est bizarre comme concept quand même. Y a pleins de malades ici, franchement ça pourrait aggraver l'état de certains, non? Enfin c'est logique, y en a qui sont pas trop en forme physiquement, je suis pas sûre que ça soit une bonne idée de les laisser dehors, exposés au temps. Moi ça va parce que je suis une sportive de haut niveau, j'ai l'habitude, mais pour d'autres... Ça me semble un peu dur.
Aeden se penche ensuite vers l'avant comme s'il était sur le point de me faire une confidence alors je fais comme lui pour m'approcher un peu.
- La grotte ! N’en parle plus à personne sinon tu risques d’avoir des ennuis et d’en causer. Si je suis venu ici, ce n’est pas vraiment pour te parler d’arbres à planter.
J'incline légèrement la tête sur le côté. Des ennuis? Pourquoi ça? Bon ok, sécher les travaux forcés c'est clair que ça peut me valoir des problèmes si un médecin le sait. Mais je vois pas pourquoi ça causerait du tord à d'autres... Et encore moins si c'est à cause de la grotte. Elle est si importante que ça? Je suis un peu perdue. Et encore plus quand il me dit qu'il n'est pas venu ici pour parler d'arbres. Il fait le ténébreux ce garçon... Je me croirai dans un film...
- Que sais-tu du Journal Clandestin ?
- Heum je...
Je me stoppe quand un contact se pose sur ma main. Je baisse les yeux et remarque le geste de mon interlocuteur. Heu.... oui? C'est quoi le message? Je regarde un peu autour de moi et remarque qu'un des surveillants nous regarde un peu bizarrement. Ok je crois que j'ai compris. La conversation à l'air plus "grave" que ce que je pensais et il ne veut peut-être pas attirer l'attention. Alors il fait comme si on était en couple, c'est ça? J'ai bon? Ok alors je joue le jeu. En plus je suis connue pour être bonne actrice.
J'esquisse un petit sourire en me frottant la nuque comme si j'étais timide puis finis par entrelacer mes doigts aux siens en élargissant un peu plus mon sourire. J'arrive même à rougir légèrement. Suffit que je pense à Kat et le tour et joué. J'espère que le garde va y voir que du feu. Après j'approche encore, à peine un peu plus, comme si c'était à mon tour de lui dire des "mots doux" et parle assez bas.
- J'en ai seulement entendu parler à Halloween mais je ne sais pas trop ce que c'est... J'ai trouvé la grotte par hasard en voulant m'adosser à la façade. Mais je n'en parlerai pas, promis.
J'ai dis des mots sérieux mais mon expression était toute autre. Je souriais entre joie et timidité. De temps en temps je détournais le regard ou me frottais la nuque avant de sourire de plus bel.
Ils sont loin, ils ne m'entendent pas. Mais il faut qu'ils pensent que je parle d'un sujet léger comme si j'étais avec mon amoureux.
- Mais.. pourquoi tu viens me parler de ça?
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Mer 14 Aoû - 17:51
Aeden sentit Sheila se raidir mais cette dernière semblait comprendre très vite. Sa façon de s’adapter était plus impressionnante chaque secondes. Il savait que si elle rejoignait le mouvement, elle en deviendrait indéniablement une clé de voute. Après un regard seulement vers les surveillants, elle jouait directement le rôle d’une jeune fille ingénue qu’un garçon serait en train de draguer. Beaucoup trop forte pour Aeden. S’il avait un talent particulier pour le mensonge, il n’était pas toujours un comédien de qualité. Il devait lui reconnaitre à nouveau, cette capacité d’actrice hors norme. Si on couplait sa maladie au tout… Aeden en avait entendu parler, et il était évident que ce qu’elle avait se rapprochait presque plus de la capacité que d’un syndrome.
- J'en ai seulement entendu parler à Halloween mais je ne sais pas trop ce que c'est... J'ai trouvé la grotte par hasard en voulant m'adosser à la façade. Mais je n'en parlerai pas, promis.
Il hocha la tête. Il ne savait pas comment, mais des recrues qu’il avait été pêchée, c’était à elle qu’il faisait le plus confiance. Avec Naito peut-être, ce garçon-là était une crème. Et pourtant, il aurait pu douter, vu le talent d’actrice de la demoiselle. Peut-être que son potentiel incroyable éveillait autre chose en Aeden. Comme une sorte d’excitation face aux possibles. Il resta aussi neutre qu’il le pouvait, glissant quelques sourires dans la conversation, toujours dans le jeu de la similation amoureuse.
- Mais.. pourquoi tu viens me parler de ça?
Il lâcha sa main et s’éloigna quelques instants. Les surveillants ne devaient pas non plus se sentir obligés de venir leur dire qu’une relation amoureuse à l’institut est proscrite. Ils ne devaient pas avoir l’air trop amoureux tout de même. Récupérant ces couverts, il mangea quelques morceaux de viandes et des légumes avant de boire un peu d’eau. Une fois que les surveillants se désintéressèrent définitivement d’eux, il embraya, répondant aux questions que Sheila pouvait se poser :
- Hé bien, comme beaucoup de patient ici, je trouve les méthodes de l’institut très peu éthique et je souhaiterais que cela change. Sauf que le souhaiter, ça ne suffit pas n’est-ce pas ?
Une interrogation qui n’en était pas une. Il voulait planter le décor pour qu’elle comprenne bien, il continua :
- Alors j’ai appris l’existence du journal clandestin, de la grotte dont tu parles – la grotte clandestine et aussi d’un mouvement allant à l’encontre de l’institut. Une espèce de mouvement révolutionnaire si tu veux.
Il avait appliqué des guillemets aux mots révolutionnaires, qui n’était peut-être pas le terme le plus adéquat, mais qui était en tout cas le plus simple à faire comprendre. De toute manière, les plans de la révolution, c’était le gros bordel. Entre ceux qui préparait des choses pour s’enfuir de l’ile et ceux qui voulaient changer l’institut de l’intérieur, difficile de savoir dans quelle direction les patients se rendaient pour finir. Aeden faisait partie de la deuxième catégorie.
- Après la mort… l’exécution de Lorelei, j’ai rejoint ce mouvement. Et maintenant, j’essaye de rallier des patients à cette cause.
L’exécution. Il fallait dire les choses telles qu’elle était. La mâchoire du garçon c’était crispée. Cet évènement resterait tatoué dans sa mémoire. Jamais il ne pourrait oublier. Et il ne voulait pas. Il devait continuer de s’en vouloir, ce souvenir de ce qu’il devait à Alexander. Plus que ce qu’il ne pourrait jamais payer.
Il était évident que c’était cela qui l’avait poussé à agir. Il ferait tout ce qu’il faudrait pour qu’Alexander ait sa revanche.
- Tu peux voir les émotions des autres sous forme de couleur à ce qu’on dit…
Il souhaitait une confirmation. Si c’était vraiment le cas, il se débrouillerait pour lui apprendre tout ce qu’il y avait à apprendre sur l’art de se méfier des gens, et celui de savoir ce qu’on peut dire ou non. Il voulait l’aider à être encore plus efficace, sachant qu’elle était déjà bien meilleure que lui. Il ne comptait pas la lâcher de sitôt. Encore fallait-il qu’elle montre de l’intérêt pour le mouvement.
- J'en ai seulement entendu parler à Halloween mais je ne sais pas trop ce que c'est... J'ai trouvé la grotte par hasard en voulant m'adosser à la façade. Mais je n'en parlerai pas, promis.
Il hocha la tête. Il ne savait pas comment, mais des recrues qu’il avait été pêchée, c’était à elle qu’il faisait le plus confiance. Avec Naito peut-être, ce garçon-là était une crème. Et pourtant, il aurait pu douter, vu le talent d’actrice de la demoiselle. Peut-être que son potentiel incroyable éveillait autre chose en Aeden. Comme une sorte d’excitation face aux possibles. Il resta aussi neutre qu’il le pouvait, glissant quelques sourires dans la conversation, toujours dans le jeu de la similation amoureuse.
- Mais.. pourquoi tu viens me parler de ça?
Il lâcha sa main et s’éloigna quelques instants. Les surveillants ne devaient pas non plus se sentir obligés de venir leur dire qu’une relation amoureuse à l’institut est proscrite. Ils ne devaient pas avoir l’air trop amoureux tout de même. Récupérant ces couverts, il mangea quelques morceaux de viandes et des légumes avant de boire un peu d’eau. Une fois que les surveillants se désintéressèrent définitivement d’eux, il embraya, répondant aux questions que Sheila pouvait se poser :
- Hé bien, comme beaucoup de patient ici, je trouve les méthodes de l’institut très peu éthique et je souhaiterais que cela change. Sauf que le souhaiter, ça ne suffit pas n’est-ce pas ?
Une interrogation qui n’en était pas une. Il voulait planter le décor pour qu’elle comprenne bien, il continua :
- Alors j’ai appris l’existence du journal clandestin, de la grotte dont tu parles – la grotte clandestine et aussi d’un mouvement allant à l’encontre de l’institut. Une espèce de mouvement révolutionnaire si tu veux.
Il avait appliqué des guillemets aux mots révolutionnaires, qui n’était peut-être pas le terme le plus adéquat, mais qui était en tout cas le plus simple à faire comprendre. De toute manière, les plans de la révolution, c’était le gros bordel. Entre ceux qui préparait des choses pour s’enfuir de l’ile et ceux qui voulaient changer l’institut de l’intérieur, difficile de savoir dans quelle direction les patients se rendaient pour finir. Aeden faisait partie de la deuxième catégorie.
- Après la mort… l’exécution de Lorelei, j’ai rejoint ce mouvement. Et maintenant, j’essaye de rallier des patients à cette cause.
L’exécution. Il fallait dire les choses telles qu’elle était. La mâchoire du garçon c’était crispée. Cet évènement resterait tatoué dans sa mémoire. Jamais il ne pourrait oublier. Et il ne voulait pas. Il devait continuer de s’en vouloir, ce souvenir de ce qu’il devait à Alexander. Plus que ce qu’il ne pourrait jamais payer.
Il était évident que c’était cela qui l’avait poussé à agir. Il ferait tout ce qu’il faudrait pour qu’Alexander ait sa revanche.
- Tu peux voir les émotions des autres sous forme de couleur à ce qu’on dit…
Il souhaitait une confirmation. Si c’était vraiment le cas, il se débrouillerait pour lui apprendre tout ce qu’il y avait à apprendre sur l’art de se méfier des gens, et celui de savoir ce qu’on peut dire ou non. Il voulait l’aider à être encore plus efficace, sachant qu’elle était déjà bien meilleure que lui. Il ne comptait pas la lâcher de sitôt. Encore fallait-il qu’elle montre de l’intérêt pour le mouvement.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Sheila McElroyÉlectron libre
Sam 14 Mar - 21:21
Je crois que le surveillant ne capte pas. Parfait! Et là je remercie ma capacité naturelle à jouer la comédie et aux conseils de Kat. A la base, j'avais pas envie de venir dans son club de théâtre mais elle a réussi à m’enrôler cette fourbe... Enfin, si ça peut être utile maintenant, je vais pas cracher dessus! Mais je m'interroge quand même. Qu'est-ce qui rend cette conversation si importante que nous devons la faire passer pour ce qu'elle n'est pas? J'incline légèrement la tête en regardant Aeden après lui avoir posé ma question, ce à quoi il répond en rompant le contact. Il s'éloigne pour récupérer ses couverts et je fais de même en regardant discrètement autour de moi. Ah. J'en ai fait trop? On avait peut-être l'air suspect finalement... Après tout... J'crois que c'est interdit les relations amoureuses à l'institut, non? Oupsi...!
Je fais profil bas, imitant mon interlocuteur alors qu'il mange tranquillement. Un petit silence s'installe jusqu'à ce que les surveillants reportent leur attention sur d'autres patients. Je laisse à Aeden les rênes de la conversation, attendant toujours ma réponse qui ne tarde pas à arriver.
- Hé bien, comme beaucoup de patient ici, je trouve les méthodes de l’institut très peu éthique et je souhaiterais que cela change. Sauf que le souhaiter, ça ne suffit pas n’est-ce pas ?
Je baisse les yeux sur mon assiette pour réfléchir. C'est vrai que les méthodes ici... Je ne les approuve pas vraiment. Surtout quand je parle avec d'autres patients et que j'entends leurs témoignages. Certains ne sont pas traités convenablement d'après moi. Je relève les yeux vers lui en hochant positivement la tête à sa question récurrente. On est d'accord là dessus. En plus je suis adepte de l'action plus que de la passivité.
Il continue sa réponse, m'expliquant qu'il a également entendu parler du journal et de la grotte clandestine. Il m'affirme l'existence d'un mouvement révolutionnaire à l'encontre de l'institut. Ah ouais, ça rigole pas. On se croirait dans un film! C'est un peu excitant en fait! Dis-moi que tu veux me recruter!
- Après la mort… l’exécution de Lorelei, j’ai rejoint ce mouvement. Et maintenant, j’essaye de rallier des patients à cette cause.
Deux choses. D'abord: Ouiiiii il veut me recruter! Je vais un peu moins m'ennuyer ici! Et si ça peut aider, je vais pas cracher dessus. Et ensuite... L'évocation de Loreleï me fait l'effet d'une douche froide. Un ascenseur émotionnel. Je ne l'ai pas connu mais Nev m'en a parlé. Et je me suis sentie impactée alors même que je n'étais pas présente. Je n'ose pas imaginer pour les personnes sur place à ce moment... D'ailleurs je me demande comment va Nev. Je ne l'ai pas vu beaucoup ces derniers temps...
- Tu peux voir les émotions des autres sous forme de couleur à ce qu’on dit…
Je me redresse alors qu'il aborde le sujet de ma pathologie. On entre dans le vif du sujet.... J'ai l'impression de passer un entretien d'embauche, c'est marrant! Je souris en haussant les épaules.
- Je ne pensais pas que ma pathologie faisait l'objet de rumeurs.
C'est un peu bizarre de me dire ça. Oui, je vais pas le cacher si on me pose la question mais je ne pensais pas que ça faisait parti des bruit de couloirs. J'ai jamais été au centre de rumeurs, c'est étrange de vivre ça dans un institut spécialisé. Mais bon, c'est pas comme si ça me dérangeait non plus.
- Mais oui, les émotions des gens m'apparaissent comme des couleurs. Et les couleurs sont traduites par une impression gustative. Bref. J'ai l'impression de manger les émotions des gens, c'est plutôt bizarre! Mais on s'habitue à force de vivre tout les jours avec!
J'ai un léger rire quand je m'entends parler. C'est vrai que dit comme ça c'est beaucoup trop bizarre! Si je savais pas que j'avais cette pathologie, je pense que je m'auto-prendrais pour une folle. Ou que je trouverai ça amusant. Bref! Heureusement que le cadre médicale sauve ma crédibilité. Mais pour lui prouver ma bonne foi, je me mets à l'observer. Mon regard change, plus sérieux, comme si j'étais en train de lire en lui.
- Il y a beaucoup de bleu qui t'entoure. Un bleu profond et des pointes plus claires par endroit. C'est chouette, j'aime bien cette couleur. Je sais que je peux faire confiance aux personnes qui ont du bleu quand ils parlent. Ça veut dire qu'ils sont sincères. Je la retrouve dans les caractères calmes, droits, respectueux, loyaux. Mais aussi chez ceux qui ont de la mélancolie en eux.
Je pense que c'est son cas. Je ne sais pas pas pourquoi mais au delà de sa droiture, je décèle comme une sorte de petite tristesse. Comme s'il voulait s'effacer et se mêler à la foule.
- Je vois un peu de vert jade. On t'as déjà qualifié de "rassurant"?
Quand quelqu'un veut réconforter un ami, il est souvent entouré de vert et de bleu. Et avec ce côté très calme, Aeden me semble être de ces personnes. Rassurantes par leur calme.
- Et puis je vois aussi du rouge. J'arrive pas trop à l'identifier mais... Heum.. tu es en colère? Non... C'est plus un rouge brique. Comme si quelque chose te pesait.
Je souris un peu tristement. Je crois que je comprends... Nev avait cette même couleur que je n'arrivais pas à déterminer à l'époque. C'est la mort de Loreleï, n'est-pas? Elle pèse sur leurs épaules comme une fantôme accroché à leurs âmes.
Doucement, je pose ma main sur la sienne comme pour lui signifier mon soutien. Je sais que je peux parfois manquer de délicatesse mais ma pathologie m'a rendu plus emphatique. Et j'ai profondément envie d'aider ceux qui m'entourent. Que je les connaisse ou non.
- La... mort de Loreleï a dû être difficile pour beaucoup... Et je sais comme ça peut être difficile de se sentir impuissant face à la situation.
Je l'ai été à la mort de mon petit frère. Ils ont dû se sentir pareil pour celle de leur amie. Je marque un petit temps de pause pour baisser mes yeux sur nos mains. Je caresse doucement sa peau du pouce. J'y peux rien, je suis affectueuse. Et encore plus lorsque quelque chose me touche.
- Je veux seulement voir de belles couleurs autour de moi. J'ai envie de rendre le monde un peu plus heureux. Et si je peux commencer ici, je serai ravie de vous aider.
Je relève les yeux vers lui pour lui sourire sincèrement.
A l'abordage! L'équipage à besoin de nouveaux moussaillons
Je crois que le surveillant ne capte pas. Parfait! Et là je remercie ma capacité naturelle à jouer la comédie et aux conseils de Kat. A la base, j'avais pas envie de venir dans son club de théâtre mais elle a réussi à m’enrôler cette fourbe... Enfin, si ça peut être utile maintenant, je vais pas cracher dessus! Mais je m'interroge quand même. Qu'est-ce qui rend cette conversation si importante que nous devons la faire passer pour ce qu'elle n'est pas? J'incline légèrement la tête en regardant Aeden après lui avoir posé ma question, ce à quoi il répond en rompant le contact. Il s'éloigne pour récupérer ses couverts et je fais de même en regardant discrètement autour de moi. Ah. J'en ai fait trop? On avait peut-être l'air suspect finalement... Après tout... J'crois que c'est interdit les relations amoureuses à l'institut, non? Oupsi...!
Je fais profil bas, imitant mon interlocuteur alors qu'il mange tranquillement. Un petit silence s'installe jusqu'à ce que les surveillants reportent leur attention sur d'autres patients. Je laisse à Aeden les rênes de la conversation, attendant toujours ma réponse qui ne tarde pas à arriver.
- Hé bien, comme beaucoup de patient ici, je trouve les méthodes de l’institut très peu éthique et je souhaiterais que cela change. Sauf que le souhaiter, ça ne suffit pas n’est-ce pas ?
Je baisse les yeux sur mon assiette pour réfléchir. C'est vrai que les méthodes ici... Je ne les approuve pas vraiment. Surtout quand je parle avec d'autres patients et que j'entends leurs témoignages. Certains ne sont pas traités convenablement d'après moi. Je relève les yeux vers lui en hochant positivement la tête à sa question récurrente. On est d'accord là dessus. En plus je suis adepte de l'action plus que de la passivité.
Il continue sa réponse, m'expliquant qu'il a également entendu parler du journal et de la grotte clandestine. Il m'affirme l'existence d'un mouvement révolutionnaire à l'encontre de l'institut. Ah ouais, ça rigole pas. On se croirait dans un film! C'est un peu excitant en fait! Dis-moi que tu veux me recruter!
- Après la mort… l’exécution de Lorelei, j’ai rejoint ce mouvement. Et maintenant, j’essaye de rallier des patients à cette cause.
Deux choses. D'abord: Ouiiiii il veut me recruter! Je vais un peu moins m'ennuyer ici! Et si ça peut aider, je vais pas cracher dessus. Et ensuite... L'évocation de Loreleï me fait l'effet d'une douche froide. Un ascenseur émotionnel. Je ne l'ai pas connu mais Nev m'en a parlé. Et je me suis sentie impactée alors même que je n'étais pas présente. Je n'ose pas imaginer pour les personnes sur place à ce moment... D'ailleurs je me demande comment va Nev. Je ne l'ai pas vu beaucoup ces derniers temps...
- Tu peux voir les émotions des autres sous forme de couleur à ce qu’on dit…
Je me redresse alors qu'il aborde le sujet de ma pathologie. On entre dans le vif du sujet.... J'ai l'impression de passer un entretien d'embauche, c'est marrant! Je souris en haussant les épaules.
- Je ne pensais pas que ma pathologie faisait l'objet de rumeurs.
C'est un peu bizarre de me dire ça. Oui, je vais pas le cacher si on me pose la question mais je ne pensais pas que ça faisait parti des bruit de couloirs. J'ai jamais été au centre de rumeurs, c'est étrange de vivre ça dans un institut spécialisé. Mais bon, c'est pas comme si ça me dérangeait non plus.
- Mais oui, les émotions des gens m'apparaissent comme des couleurs. Et les couleurs sont traduites par une impression gustative. Bref. J'ai l'impression de manger les émotions des gens, c'est plutôt bizarre! Mais on s'habitue à force de vivre tout les jours avec!
J'ai un léger rire quand je m'entends parler. C'est vrai que dit comme ça c'est beaucoup trop bizarre! Si je savais pas que j'avais cette pathologie, je pense que je m'auto-prendrais pour une folle. Ou que je trouverai ça amusant. Bref! Heureusement que le cadre médicale sauve ma crédibilité. Mais pour lui prouver ma bonne foi, je me mets à l'observer. Mon regard change, plus sérieux, comme si j'étais en train de lire en lui.
- Il y a beaucoup de bleu qui t'entoure. Un bleu profond et des pointes plus claires par endroit. C'est chouette, j'aime bien cette couleur. Je sais que je peux faire confiance aux personnes qui ont du bleu quand ils parlent. Ça veut dire qu'ils sont sincères. Je la retrouve dans les caractères calmes, droits, respectueux, loyaux. Mais aussi chez ceux qui ont de la mélancolie en eux.
Je pense que c'est son cas. Je ne sais pas pas pourquoi mais au delà de sa droiture, je décèle comme une sorte de petite tristesse. Comme s'il voulait s'effacer et se mêler à la foule.
- Je vois un peu de vert jade. On t'as déjà qualifié de "rassurant"?
Quand quelqu'un veut réconforter un ami, il est souvent entouré de vert et de bleu. Et avec ce côté très calme, Aeden me semble être de ces personnes. Rassurantes par leur calme.
- Et puis je vois aussi du rouge. J'arrive pas trop à l'identifier mais... Heum.. tu es en colère? Non... C'est plus un rouge brique. Comme si quelque chose te pesait.
Je souris un peu tristement. Je crois que je comprends... Nev avait cette même couleur que je n'arrivais pas à déterminer à l'époque. C'est la mort de Loreleï, n'est-pas? Elle pèse sur leurs épaules comme une fantôme accroché à leurs âmes.
Doucement, je pose ma main sur la sienne comme pour lui signifier mon soutien. Je sais que je peux parfois manquer de délicatesse mais ma pathologie m'a rendu plus emphatique. Et j'ai profondément envie d'aider ceux qui m'entourent. Que je les connaisse ou non.
- La... mort de Loreleï a dû être difficile pour beaucoup... Et je sais comme ça peut être difficile de se sentir impuissant face à la situation.
Je l'ai été à la mort de mon petit frère. Ils ont dû se sentir pareil pour celle de leur amie. Je marque un petit temps de pause pour baisser mes yeux sur nos mains. Je caresse doucement sa peau du pouce. J'y peux rien, je suis affectueuse. Et encore plus lorsque quelque chose me touche.
- Je veux seulement voir de belles couleurs autour de moi. J'ai envie de rendre le monde un peu plus heureux. Et si je peux commencer ici, je serai ravie de vous aider.
Je relève les yeux vers lui pour lui sourire sincèrement.
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Mar 17 Mar - 18:34
Sa façon de se redresser à quelque chose d’attachant. On dirait qu’elle essaye de paraitre plus grande, comme si cela lui donnait plus de prestance. Son sourire réchauffe le cœur du surdoué, ce n’est pas tous les jours qu’on en aperçoit d’aussi beau à l’institut.
- Je ne pensais pas que ma pathologie faisait l'objet de rumeurs.
A vrai dire, Aeden avait plutôt fouillé pour trouver l’information. Il se rapprochait un peu de la fouine, depuis qu’il essayait de « recruter ». Il était bien forcé de récolter des informations sur les gens avant de les aborder, faire autrement l’aurait mis davantage en danger. Il ressentit un peu de honte, mais cela ne dura pas longtemps. Ce n’était pas non plus comme s’il exagérait dans ces recherches. Il savait ou commençait la limite entre la vie publique et privé…. Enfin il espérait. Il faisait de son mieux en tout cas.
- Mais oui, les émotions des gens m'apparaissent comme des couleurs. Et les couleurs sont traduites par une impression gustative. Bref. J'ai l'impression de manger les émotions des gens, c'est plutôt bizarre! Mais on s'habitue à force de vivre tout les jours avec!
Manger les émotions des gens… Aeden ne pouvait s’empêcher d’être curieux, c’était des choses tellement étrange. La diversité des patients qui se trouvaient à l’Institut ne cesserait de l’étonner. Il détourna le regard, gêné de se sentir scruté de la sorte par la jeune femme, dont les deux yeux polychromes étaient rivés sur lui. Il allait lui demander si elle pouvait ressentir plusieurs émotions sur un même individu, mais n’eut pas le temps de lui poser la question :
- Il y a beaucoup de bleu qui t'entoure. Un bleu profond et des pointes plus claires par endroit. C'est chouette, j'aime bien cette couleur. Je sais que je peux faire confiance aux personnes qui ont du bleu quand ils parlent. Ça veut dire qu'ils sont sincères. Je la retrouve dans les caractères calmes, droits, respectueux, loyaux. Mais aussi chez ceux qui ont de la mélancolie en eux.
Loyaux…sincère… le garçon baissa le regard. Pouvait-il vraiment compter ces mots parmi ces qualités ? Il en doutait. Il était impressionné cependant par les paroles de la jeune femme. Bien qu’elle aurait pu deviner ces traits de caractère rien qu’en voyant l’attitude du jeune homme jusqu’à présent, il savait que c’était plus que ça. Il se sentait un peu mit à nu. C’était à la fois désagréable et apaisant. Pas de faux semblant avec Sheila, il était obligé d’être lui-même.
- Je vois un peu de vert jade. On t'as déjà qualifié de "rassurant"?
Il supposait que cela devait lui ressembler oui, il se souvenait que plusieurs amis c’était confiés à lui pour parler de leurs problèmes, parce que le surdoué semblait capable d’écouter sans juger. Cela devait le rendre rassurant. Son côté inoffensif aussi d’ailleurs. Il hocha donc la tête.
- Et puis je vois aussi du rouge. J'arrive pas trop à l'identifier mais... Heum.. tu es en colère? Non... C'est plus un rouge brique. Comme si quelque chose te pesait.
Le surdoué avait froid. Cette analyse était un peu trop invasive. La main de la jeune femme sur celle d’Aeden, manqua presque de le faire sursauter. Elle ne savait pas qu’en ce moment, Aeden ne parvenait pas à gérer quoi que ce soit, et qu’en réalité il était totalement perdu. Mais elle pouvait le gouter… Cette culpabilité qui pesait sur ces épaules. Dont il ne pourrait jamais se débarrasser sans doute, mais qu’il pouvait essayer d’alléger. Il devait au moins ça à Alexander.
- La... mort de Loreleï a dû être difficile pour beaucoup... Et je sais comme ça peut être difficile de se sentir impuissant face à la situation.
Se sentir impuissant… ou se sentir coupable ? Même si on lui avait martelé qu’il n’était pas responsable parce qu’il n’était pas celui qui avait tiré, il faisait partie de la suite d’enchainement qui avait mené Lore à sa perte. Il ne parvenait pas à l’oublier. Il avait si peur d’entrainer quelqu’un d’autre vers la mort… Il détourna les yeux, la mâchoire serrée. Pas question d’y penser maintenant, il devait se concentrer sur la raison qui l’avait conduit à cette table.
- Je veux seulement voir de belles couleurs autour de moi. J'ai envie de rendre le monde un peu plus heureux. Et si je peux commencer ici, je serai ravie de vous aider.
Il se recentra sur elle. Il n’avait pas prévu de lui en parler si vite, mais il ne pouvait s’empêcher de lui faire confiance. Il espérait juste ne pas faire la plus grosse erreur de sa vie. Il était persuadé que ce n’était pas le cas alors il se lança :
- Je recrute des gens sur base de ce que je sais sur eux, sur base du feeling que j’ai avec eux… C’est laborieux…et dangereux. Si l’un d’entre eux rapportent l’existence de la grotte ou l’emplacement du journal, je ne donne pas cher de la révolution. J’ai besoin de quelqu’un qui soit capable de voir les gens tels qu’ils sont vraiment.
Il avait besoin de quelqu’un avec qui former un duo. Une personne qui soit capable de fouiller ce que lui ne pouvait pas voir. Cela rendrait les choses plus sures. Un genre de double vérification. Mais avant qu’elle n’accepte sans se poser de questions, il devait la mettre en garde, il continua donc :
- Ca te mettra forcément en danger. Tu seras un visage bien connu de tous, si l’un des membres de la révolution que tu aurais recrutés se fait chopper et parle, tu seras l’un des premiers noms qui sortira. Ce n’est pas un jeu et je n’exagère pas… l’asile, les punitions publiques… l’Institut ne recule devant rien pour se débarrasser de ceux qui gêne.
Il ne voulait pas qu’elle joue les héros, ou qu’elle prenne tout ça à la légère. Il y avait de vrais risques. S’il avait pu, il aurait préféré les endosser tout seul, mais il n’en était pas capable.
- D’ailleurs, cela pourrait mettre ceux que tu aimes en danger. Alors, réfléchit bien.
Il se força à enfourner quelques haricots qu’il fit passer avec de l’eau. Il était nerveux. Qu’allait décider Sheila ? Même si quoi quel décide, il savait que cela serait aussi positif que négatif. Il n’y avait pas de bon choix. Juste celui qu’elle serait prête à faire.
- Je ne pensais pas que ma pathologie faisait l'objet de rumeurs.
A vrai dire, Aeden avait plutôt fouillé pour trouver l’information. Il se rapprochait un peu de la fouine, depuis qu’il essayait de « recruter ». Il était bien forcé de récolter des informations sur les gens avant de les aborder, faire autrement l’aurait mis davantage en danger. Il ressentit un peu de honte, mais cela ne dura pas longtemps. Ce n’était pas non plus comme s’il exagérait dans ces recherches. Il savait ou commençait la limite entre la vie publique et privé…. Enfin il espérait. Il faisait de son mieux en tout cas.
- Mais oui, les émotions des gens m'apparaissent comme des couleurs. Et les couleurs sont traduites par une impression gustative. Bref. J'ai l'impression de manger les émotions des gens, c'est plutôt bizarre! Mais on s'habitue à force de vivre tout les jours avec!
Manger les émotions des gens… Aeden ne pouvait s’empêcher d’être curieux, c’était des choses tellement étrange. La diversité des patients qui se trouvaient à l’Institut ne cesserait de l’étonner. Il détourna le regard, gêné de se sentir scruté de la sorte par la jeune femme, dont les deux yeux polychromes étaient rivés sur lui. Il allait lui demander si elle pouvait ressentir plusieurs émotions sur un même individu, mais n’eut pas le temps de lui poser la question :
- Il y a beaucoup de bleu qui t'entoure. Un bleu profond et des pointes plus claires par endroit. C'est chouette, j'aime bien cette couleur. Je sais que je peux faire confiance aux personnes qui ont du bleu quand ils parlent. Ça veut dire qu'ils sont sincères. Je la retrouve dans les caractères calmes, droits, respectueux, loyaux. Mais aussi chez ceux qui ont de la mélancolie en eux.
Loyaux…sincère… le garçon baissa le regard. Pouvait-il vraiment compter ces mots parmi ces qualités ? Il en doutait. Il était impressionné cependant par les paroles de la jeune femme. Bien qu’elle aurait pu deviner ces traits de caractère rien qu’en voyant l’attitude du jeune homme jusqu’à présent, il savait que c’était plus que ça. Il se sentait un peu mit à nu. C’était à la fois désagréable et apaisant. Pas de faux semblant avec Sheila, il était obligé d’être lui-même.
- Je vois un peu de vert jade. On t'as déjà qualifié de "rassurant"?
Il supposait que cela devait lui ressembler oui, il se souvenait que plusieurs amis c’était confiés à lui pour parler de leurs problèmes, parce que le surdoué semblait capable d’écouter sans juger. Cela devait le rendre rassurant. Son côté inoffensif aussi d’ailleurs. Il hocha donc la tête.
- Et puis je vois aussi du rouge. J'arrive pas trop à l'identifier mais... Heum.. tu es en colère? Non... C'est plus un rouge brique. Comme si quelque chose te pesait.
Le surdoué avait froid. Cette analyse était un peu trop invasive. La main de la jeune femme sur celle d’Aeden, manqua presque de le faire sursauter. Elle ne savait pas qu’en ce moment, Aeden ne parvenait pas à gérer quoi que ce soit, et qu’en réalité il était totalement perdu. Mais elle pouvait le gouter… Cette culpabilité qui pesait sur ces épaules. Dont il ne pourrait jamais se débarrasser sans doute, mais qu’il pouvait essayer d’alléger. Il devait au moins ça à Alexander.
- La... mort de Loreleï a dû être difficile pour beaucoup... Et je sais comme ça peut être difficile de se sentir impuissant face à la situation.
Se sentir impuissant… ou se sentir coupable ? Même si on lui avait martelé qu’il n’était pas responsable parce qu’il n’était pas celui qui avait tiré, il faisait partie de la suite d’enchainement qui avait mené Lore à sa perte. Il ne parvenait pas à l’oublier. Il avait si peur d’entrainer quelqu’un d’autre vers la mort… Il détourna les yeux, la mâchoire serrée. Pas question d’y penser maintenant, il devait se concentrer sur la raison qui l’avait conduit à cette table.
- Je veux seulement voir de belles couleurs autour de moi. J'ai envie de rendre le monde un peu plus heureux. Et si je peux commencer ici, je serai ravie de vous aider.
Il se recentra sur elle. Il n’avait pas prévu de lui en parler si vite, mais il ne pouvait s’empêcher de lui faire confiance. Il espérait juste ne pas faire la plus grosse erreur de sa vie. Il était persuadé que ce n’était pas le cas alors il se lança :
- Je recrute des gens sur base de ce que je sais sur eux, sur base du feeling que j’ai avec eux… C’est laborieux…et dangereux. Si l’un d’entre eux rapportent l’existence de la grotte ou l’emplacement du journal, je ne donne pas cher de la révolution. J’ai besoin de quelqu’un qui soit capable de voir les gens tels qu’ils sont vraiment.
Il avait besoin de quelqu’un avec qui former un duo. Une personne qui soit capable de fouiller ce que lui ne pouvait pas voir. Cela rendrait les choses plus sures. Un genre de double vérification. Mais avant qu’elle n’accepte sans se poser de questions, il devait la mettre en garde, il continua donc :
- Ca te mettra forcément en danger. Tu seras un visage bien connu de tous, si l’un des membres de la révolution que tu aurais recrutés se fait chopper et parle, tu seras l’un des premiers noms qui sortira. Ce n’est pas un jeu et je n’exagère pas… l’asile, les punitions publiques… l’Institut ne recule devant rien pour se débarrasser de ceux qui gêne.
Il ne voulait pas qu’elle joue les héros, ou qu’elle prenne tout ça à la légère. Il y avait de vrais risques. S’il avait pu, il aurait préféré les endosser tout seul, mais il n’en était pas capable.
- D’ailleurs, cela pourrait mettre ceux que tu aimes en danger. Alors, réfléchit bien.
Il se força à enfourner quelques haricots qu’il fit passer avec de l’eau. Il était nerveux. Qu’allait décider Sheila ? Même si quoi quel décide, il savait que cela serait aussi positif que négatif. Il n’y avait pas de bon choix. Juste celui qu’elle serait prête à faire.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Sheila McElroyÉlectron libre
Sam 13 Mar - 19:23
J'ai l'impression que mon discours l'affecte pas mal et j'espère sincèrement n'avoir pas fait un mauvais choix en lui témoignant du soutien. Le but était surtout de lui dire que... Je sais pas trop en fait. Je crois vraiment que je suis trop empathique parfois, je n'ai pas pu m'en empêcher. Je continue de lui sourire sans trop savoir quoi ajouter. Je pense avoir tout dit. Je n'ai plus qu'à attendre sa réponse mais je comprends que ressasser l'histoire de Loreleï a dû le chambouler un peu, ce n'est pas grave s'il prend son temps. Pour le moment je ne peux que supposer. Étant donné qu'il a parlé d'essayer de rallier des patients à sa cause, je suppose que c'est le but de notre conversation et qu'il va me proposer de rejoindre son mouvement.
- Je recrute des gens sur base de ce que je sais sur eux, sur base du feeling que j’ai avec eux… C’est laborieux…et dangereux. Si l’un d’entre eux rapportent l’existence de la grotte ou l’emplacement du journal, je ne donne pas cher de la révolution. J’ai besoin de quelqu’un qui soit capable de voir les gens tels qu’ils sont vraiment.
J'essaye d'analyser au mieux ses phrases. Oh heu... Donc il veut que je sois une sorte de détecteur de mensonges ? Je pensais simplement que j'allais aider à manifester un peu comme dans les rues. Mais visiblement c'est bien plus important que ça. Je l'observe un peu plus sérieusement mais sans perdre mon sourire pour ne pas trop attirer l'attention sur nous. Je n'aimerai pas que notre conversation soit trop remarquée, ça m'a l'air plus grave que ce que je pensais cette histoire. Si je comprends bien, il veut que je sois son filet de sécurité pour le recrutement ?
- Ça te mettra forcément en danger. Tu seras un visage bien connu de tous, si l’un des membres de la révolution que tu aurais recrutés se fait chopper et parle, tu seras l’un des premiers noms qui sortira. Ce n’est pas un jeu et je n’exagère pas… l’asile, les punitions publiques… l’Institut ne recule devant rien pour se débarrasser de ceux qui gêne.
Doucement, je retire ma main de la sienne pour prendre ma fourchette sans réellement manger. Je baisse le regard sur mon assiette en réfléchissant. Si j'accepte et que je m'implique je risque gros donc... Mais j'ai 18 ans. Si j'en ai envie, j'ai l'âge requi pour partir. Donc si je suis vendue et que je commence à me sentir en danger, je peux toujours fuir pour éviter trop de problèmes. J'aime seulement pas trop l'idée d'abandonner un coéquipier -enfin si on le devient- et m'enfuir en le laissant derrière. Enfin, on verra bien. Je ferai en sorte de ne pas me faire attraper. Et puis je devrais le sentir si une personne ne doit surtout pas être recrutée. Amalia par exemple.
- D’ailleurs, cela pourrait mettre ceux que tu aimes en danger. Alors, réfléchit bien.
Ceux que j'aime... Heureusement mes amies les plus proches sont hors de l'île. Je pense que je ne risque rien de ce côté là. Il y a bien des amis ici aussi mais concernant Katou, notre amitié est assez secrète puisqu'on se voit souvent en douce. D'ailleurs je pense que c'est mieux de ne pas l'impliquer. Elle a l'air d'aimer son médecin et elle a quelque chose d'assez vulnérable. Je ne veux pas l'embêter avec une situation qui pourrait la mettre en danger ou dans l'embarras.
Je relève les yeux vers Aeden pour donner ma réponse. Je n'ai pas besoin de réfléchir beaucoup, je sais déjà ce que j'ai à faire.
- Je ne peux pas rester les bras croisés en sachant que certains souffrent ou sont mal traités. Tu peux me compter parmi tes alliés. Mais il faut que je te prévienne d'une chose, je suis seulement "précise" dans mes analyses de couleur parce que ça fait 18 ans que je vis avec. A force j'ai constater des schéma qui revenaient et qui étaient similaires donc ça devient de plus en plus facile de comprendre les émotions des gens. Par contre c'est seulement des analyses générales, il n’y a pas de vérité absolue et ça veut dire que je suis infaillible. Ça m'arrive de me tromper.
Je préfère le prévenir. Je comprends qu'il aime la sécurité de ma pathologie, dans l'idée c'est cool mais la réalité c'est que les choses sont plus complexes que ça. Je ne peux pas lire dans la tête des gens. Une personne pourra avoir une émotions de confiance et de loyauté mais si elle est dirigée vers les médecins, ça sera une énorme erreur de jugement que d'aller essayer de recruter cette personne, par exemple. Ceci dit, je ferai tout pour aider. Ma pathologie ne m'handicape pas, c'est une lubie de ma mère de m'envoyer ici alors que je ne souffre pas. Autant que je me rende utile, non ?
A l'abordage! L'équipage à besoin de nouveaux moussaillons
J'ai l'impression que mon discours l'affecte pas mal et j'espère sincèrement n'avoir pas fait un mauvais choix en lui témoignant du soutien. Le but était surtout de lui dire que... Je sais pas trop en fait. Je crois vraiment que je suis trop empathique parfois, je n'ai pas pu m'en empêcher. Je continue de lui sourire sans trop savoir quoi ajouter. Je pense avoir tout dit. Je n'ai plus qu'à attendre sa réponse mais je comprends que ressasser l'histoire de Loreleï a dû le chambouler un peu, ce n'est pas grave s'il prend son temps. Pour le moment je ne peux que supposer. Étant donné qu'il a parlé d'essayer de rallier des patients à sa cause, je suppose que c'est le but de notre conversation et qu'il va me proposer de rejoindre son mouvement.
- Je recrute des gens sur base de ce que je sais sur eux, sur base du feeling que j’ai avec eux… C’est laborieux…et dangereux. Si l’un d’entre eux rapportent l’existence de la grotte ou l’emplacement du journal, je ne donne pas cher de la révolution. J’ai besoin de quelqu’un qui soit capable de voir les gens tels qu’ils sont vraiment.
J'essaye d'analyser au mieux ses phrases. Oh heu... Donc il veut que je sois une sorte de détecteur de mensonges ? Je pensais simplement que j'allais aider à manifester un peu comme dans les rues. Mais visiblement c'est bien plus important que ça. Je l'observe un peu plus sérieusement mais sans perdre mon sourire pour ne pas trop attirer l'attention sur nous. Je n'aimerai pas que notre conversation soit trop remarquée, ça m'a l'air plus grave que ce que je pensais cette histoire. Si je comprends bien, il veut que je sois son filet de sécurité pour le recrutement ?
- Ça te mettra forcément en danger. Tu seras un visage bien connu de tous, si l’un des membres de la révolution que tu aurais recrutés se fait chopper et parle, tu seras l’un des premiers noms qui sortira. Ce n’est pas un jeu et je n’exagère pas… l’asile, les punitions publiques… l’Institut ne recule devant rien pour se débarrasser de ceux qui gêne.
Doucement, je retire ma main de la sienne pour prendre ma fourchette sans réellement manger. Je baisse le regard sur mon assiette en réfléchissant. Si j'accepte et que je m'implique je risque gros donc... Mais j'ai 18 ans. Si j'en ai envie, j'ai l'âge requi pour partir. Donc si je suis vendue et que je commence à me sentir en danger, je peux toujours fuir pour éviter trop de problèmes. J'aime seulement pas trop l'idée d'abandonner un coéquipier -enfin si on le devient- et m'enfuir en le laissant derrière. Enfin, on verra bien. Je ferai en sorte de ne pas me faire attraper. Et puis je devrais le sentir si une personne ne doit surtout pas être recrutée. Amalia par exemple.
- D’ailleurs, cela pourrait mettre ceux que tu aimes en danger. Alors, réfléchit bien.
Ceux que j'aime... Heureusement mes amies les plus proches sont hors de l'île. Je pense que je ne risque rien de ce côté là. Il y a bien des amis ici aussi mais concernant Katou, notre amitié est assez secrète puisqu'on se voit souvent en douce. D'ailleurs je pense que c'est mieux de ne pas l'impliquer. Elle a l'air d'aimer son médecin et elle a quelque chose d'assez vulnérable. Je ne veux pas l'embêter avec une situation qui pourrait la mettre en danger ou dans l'embarras.
Je relève les yeux vers Aeden pour donner ma réponse. Je n'ai pas besoin de réfléchir beaucoup, je sais déjà ce que j'ai à faire.
- Je ne peux pas rester les bras croisés en sachant que certains souffrent ou sont mal traités. Tu peux me compter parmi tes alliés. Mais il faut que je te prévienne d'une chose, je suis seulement "précise" dans mes analyses de couleur parce que ça fait 18 ans que je vis avec. A force j'ai constater des schéma qui revenaient et qui étaient similaires donc ça devient de plus en plus facile de comprendre les émotions des gens. Par contre c'est seulement des analyses générales, il n’y a pas de vérité absolue et ça veut dire que je suis infaillible. Ça m'arrive de me tromper.
Je préfère le prévenir. Je comprends qu'il aime la sécurité de ma pathologie, dans l'idée c'est cool mais la réalité c'est que les choses sont plus complexes que ça. Je ne peux pas lire dans la tête des gens. Une personne pourra avoir une émotions de confiance et de loyauté mais si elle est dirigée vers les médecins, ça sera une énorme erreur de jugement que d'aller essayer de recruter cette personne, par exemple. Ceci dit, je ferai tout pour aider. Ma pathologie ne m'handicape pas, c'est une lubie de ma mère de m'envoyer ici alors que je ne souffre pas. Autant que je me rende utile, non ?
Codage par Libella sur Graphiorum
- hrp:
- Jpp j'aurai pu faire un effort et attendre encore quatre jours pour que ma réponse arrive avec un retard d'un an tout pile ! Franchement, je m'auto-déçois !
Image : Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
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