Électrons Libres
Surnom [facultatif): Aucun (pour l’instant ?)
Date de naissance : 03/05/2003 (17 ans)
Taille : 1 m 63
Poids : 51 kg
Origine : Australienne
Nationalité : Australienne
Langues parlées : Anglais (obligatoire)
Physique --------------------------------
Elle dévoile également une part d’elle dans ses cheveux, comme son manque de confiance en elle. Une frange, épaisse et longue, si bien que parfois elle se transforme en mèche. Elle lui barre le visage de façon pas très subtile ni très délicate, sans jamais vraiment en prendre soin. Si elle lui cache la vue, elle râlera pendant plusieurs jours voire semaines avant de s’emparer d’une paire de ciseaux et de couper à l’aveugle et pas toujours très justement.
Sa part de féminité, elle la montre dans leur longueur. Si elle néglige la façon dont les gens voient son visage, elle prend cependant un malin plaisir à attacher toutes sortes d’accessoires dans sa longue chevelure rousse. Principalement un noeud comme élastique pour sa queue de cheval, il lui arrive parfois de les laisser s’écouler dans son dos ou de les natter.
Ses cheveux sont à la fois sa fierté et son insécurité.
Comme elle ne s’attarde pas sur l’apparence de son visage, même si elle aimerait pouvoir tenter le maquillage, elle ne prend pas le temps d’allonger ses cils qui en auraient désespérément besoin ou de rougir ses fines lèvres dans un but de séduction et de les rendre plus pulpeuses. Elle laisse ses imperfections aux yeux de tous, comme ses points noirs qui font encore des ravages sur sa peau pâle. Ce n’est pourtant pas faute de prendre des lotions contre ce genre de problèmes dermatologiques…
Deux petites billes marrons s’illuminent lorsqu’elle sourit ou pleure, telles des lanternes dans une nuit noire. Au soleil, des reflets presque rouge intensifient son regard, accentuant l’apparence démoniaque que les autres lui donnent.
Pour séparer son visage arrondi verticalement et symétriquement, un nez, long et légèrement plus fin que la moyenne, vient adoucir son profil.
De part sa passion, elle est incroyablement mince avec des muscles assez fermes. Le ballet a eu raison d’un surplus graisseux et de sa puberté, ne donnant pas plus de poitrine à cette jeune fille. De petits oeufs au plat tentent pitoyablement de courber ses vêtements sous leur volume, sans réel succès. Seuls les vêtements moulants arrivent à faire ressortir sa féminité. Heureusement, son petit derrière a plus de chance de casser la droiture de son corps, arrondissant sous ses courbes tout bas qu’elle aurait pu enfiler.
Enfin, ses vêtements. Elle n’aime pas se démarquer par ce qu’elle porte, préférant se fondre dans la masse. Ses incontournables sont les indémodables : jeans, baskets et tee-shirt. Elle est la personne la plus normale qu’elle connaisse, ne tentant pas de nouvelles choses vestimentairement parlant. Parfois, elle ose habiller son cou d’un collier et son poignet d’un bracelet, mais c’est seulement là où sa folie s’arrêtera. Seuls ses cheveux ont le privilège de se voir être vêtus d’accessoires plus mignons les uns que les autres.
Psychologie ---------------------------------------------
Ces expériences lui ont également développé un manque de confiance en elle, n’assumant ni son visage, ni son corps, ni ses cheveux. Elle se trouve incroyablement laide, si bien que les seuls moments où elle se regarde dans un miroir est lorsqu’elle s’occupe de ses cheveux. Combien même elle a du mal avec eux, elle tient à les entretenir. Elle tient leur couleur de son père qui n’arrête pas de lui répéter à quel point c’est une couleur magnifique et qu’elle devrait en être fière. Alors, pour apprendre à les aimer, elle s’est dit que les entretenir est la meilleure solution.
Malgré tout, c’est une jeune fille pleine de vie et d’amour envers les autres. Son petit côté taquin et blagueuse est particulièrement apprécié et l’aide énormément à se construire des relations. Elle n’est pas douée dans le réconfort et se sent particulièrement désarçonnée quand un de ses proches ne va pas bien, ne sachant pas quoi faire ou quoi dire. Cependant, c’est naturellement qu’elle va apporter de la bonne humeur et du soutien à ses proches, rythmant leur vie par son rire cristallin et ses taquineries flottant dans le sarcasme. Détestant les situations néfastes ou les disputes, elle se donne à fond pour faire en sorte que tout aille bien dans le meilleur des mondes, allant jusqu’à effacer ses propres émotions de tristesse, les enfonçant très profondément dans son coeur.
Aimante et douce, elle aime particulièrement les câlins et autres démonstrations d’amour, qu’elles soient amicales, familiales ou amoureuses. C’est une personne qui enlace ses amis plutôt que de leur dire un simple bonjour ou au revoir. De même, c’est une grande amie des animaux et des insectes, quels qu’ils soient. Si d’autres ne peuvent pas voir une araignée, elle ira plutôt les prendre dans sa main. Elle a toujours été vu bizarrement par les autres à cause de ça. De même, son animal préféré est le serpent, elle en a d’ailleurs un dans sa chambre, dans un vivarium.
Un peu bavarde à cause de son adolescence, elle adore raconter tout ce qui lui passe par la tête. Sa journée jusqu’aux petits détails sont racontés à ses proches. Dès qu’elle pense à quelque chose, elle le dit à voix haute sans même y réfléchir deux fois.
D’ailleurs, elle a beaucoup de mal à garder un secret. Grande gaffeuse, elle déteste qu’on lui confie de grands secrets car elle sait qu’elle va y penser tout le temps et qu’à un moment, cela lui échappera. Alors, dès qu’on veut lui confier quelque chose, elle arrête son interlocuteur et le prévient.
De part le ballet, elle est très gracieuse dans ses gestes de tous les jours. Lorsqu’elle se penche pour ramasser son sac, on a l’impression qu’elle commence une danse. Lorsqu’elle lève la main pour répondre à une question, c’est comme si elle saluait la Reine d’Angleterre. Lorsqu’elle marche, elle a toujours son dos très droit et une démarche chaloupée.
Histoire ---------------------------------------------------
Rose, c’était ça. Une enfant pleine d’énergie et de joie de vivre, posant mille et une question à ses parents. Pourquoi le ciel était bleu et le soleil jaune ? Pourquoi le riz ne s’appelait pas les pâtes ? Pourquoi à l’automne, des arbres perdaient leur feuille et d’autres non ? Pourquoi la pastèque était un fruit d’été et pas un légume d’hiver ? Une curiosité qu’elle a perdu au fil des années, pour le plus grand plaisir de ses parents qui n’avaient plus suffisamment d’imagination pour lui répondre.
A ses trois ans, un autre enfant s’installa dans sa maison. Elle restait des heures à le regarder babiller et s’enfuyait dès qu’il se mettait à pleurer. Ce garçon, c’était un vrai calvaire. Il prenait toute l’attention alors que Rose avait bien besoin qu’on la surveille dans ses aventures. James, un petit bébé aux pleurs interminables. Pour exprimer son mécontentement, elle mettait ses mains sur ses oreilles et regardait méchamment son frère.
Heureusement, plus ils grandissaient ensemble, plus la situation s’améliorait. Elle lui faisait bien comprendre qui était arrivée en première et le taquiner sans cesse comme une grande soeur taquinerait son petit frère.
En maternelle, elle était le pitre de service et était habituée à aller au coin. Alors, pour calmer ses ardeurs, ses professeurs conseillèrent aux parents de lui faire faire du sport. Elle commença avec la gymnastique pendant une année, ce qui n’aidait cependant pas à la calmer. De ce fait, pour lui inculquer plus de discipline, ils l’inscrivèrent dans une école de danse classique. Rose était assez réfractaire par rapport à ce nouveau sport, ayant moins de liberté. A la fin des cours de gymnastique, il y avait toujours un quart d’heure de jeux. En revanche, dans ceux de danse classique, c’était toujours très sérieux et strict.
Cependant, cette solution se mit à fonctionner après plusieurs mois de pratique, où Rose commençait à calmer ses ardeurs et écoutait ses professeurs. De plus, elle commençait malgré tout à apprécier ce nouveau sport imposé par ses parents. Si bien que certains jours où elle n’avait pas cours, elle s’habillait de son justaucorps et se baladait dans la maison sur les pointes.
En primaire, tout se passait très bien pour elle. Elle avait son petit groupe d’amis et ses notes étaient moyennement hautes, flottant entre les douze et les dix-huit selon ses affinités avec les matières. A la maison, c’était plus compliqué. Son petit frère commençait à lui taper sur le système, se disputant souvent avec lui et son père fut muté et dut quitter la maison pendant une grande partie de l’année. Elle ne le vit que très peu, ce qui n’aidait pas à stabiliser l’atmosphère chez elle. Sa mère tentait tant bien que mal de gérer tout ce qu’elle dut gérer sans le père, mais cela prit un moment avant de trouver un équilibre.
Au collège, c’était le début des brimades. Au début, elle pensait que c’était simplement des taquineries, comme elle aimait en faire à ses amies, mais plus ça avançait, plus elle comprenait le ton moqueur de ses camarades. Comme une mode, ses amis se mirent à en abuser également, ne la défendant pas particulièrement. Ils étaient dans l’engrenage où il fallait être comme les autres, ne voyant pas le mal qu’ils pouvaient causer. Alors elle se tut, ne voulant pas passer pour la rabat-joie de service. Elle apprit à prendre sur elle et ignorer, combien même ça lui faisait mal. Sans compter qu’à l’époque où elle allait au collège, lire des mangas et aimer les Disney n’étaient pas encore à la mode, et on définissait ce genre de personnes de geek ou d’enfant. Ca n’aidait pas à ce qu’elle soit acceptée. Sa participation au sein de la classe s’en fit ressentir, de même que ses notes, si bien que son professeur principal avait convoqué sa mère et Rose pour en discuter. Mais elle était catégorique : tout allait bien. Sa mère avait suffisamment de choses à gérer pour s’occuper des soucis de sa fille. Enfin, c’était comme ça qu’elle le ressentait.
Heureusement, au lycée, la maturité finit par gagner les autres. Elle était restée en bons termes avec ses amis, allant dans le même lycée qu’eux. C’était terminé les moqueries incessantes sur son physique, mais malgré tout elle ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’elle n’était pas belle.
Sa première année s’était terminée malgré la crise du covid-19. Elle décida d’aller voir son père sur l’île où il travaillait comme vigile le 4 juillet, le jour où ses cours étaient définitivement terminés. Elle dut prendre des précautions selon les dires de l’Institut Espoir : faire un premier test, se confiner pendant une semaine, puis refaire un test et se confiner de nouveau trois jours avant de rejoindre l’île. Enfermée chez elle depuis une semaine et demi, elle était testée deux fois négative. Un masque sur le visage, elle prit le ferry et salua son frère et sa mère sur le quai, surexcitée d’enfin voir son père. Elle twittait et postait des stories Instagram, très heureuse de passer une journée aux côtés de son père. Il lui avait expliqué que la sécurité avait été renforcée, même si elle ne comprenait pas en quoi des malades pouvaient constituer un danger.
Son père l’attendait sur le port, et Rose lui sauta dans les bras. Elle prit une photo d’eux qu’elle posta sur Instagram avec comme sous-titre :”La réunion de Rose et Virgil !”. Elle déposa son sac dans la chambre de son père et le suivit toute la journée, agrippée à son bras ou lui collant les basques. Jusqu’au moment où elle dut partir. Elle devait quitter l’île à dix-huit heures, mais son père insista pour qu’elle reste une journée de plus. La direction avait accepté, n’y voyant pas d’inconvénients du moment qu’il était responsable d’elle.
Et alors que ce même-soir, elle utilisait les derniers pourcentages de batterie de son téléphone, elle entendit un brouhaha dans le couloir. Elle passa sa tête par la porte de la chambre de Virgil. Il était vingt-et-une heure et tout le monde avait l’air paniquée. D’abord, il y avait eu cette drôle de coupure de courant, et les fenêtres n’arrêtaient pas de claquer contre les murs à cause du vent de la tempête. Elle referma la porte, se disant que c’était normal et que le personnel devait s’affairer pour faire en sorte que la tempête fasse le moins de dégâts possible.
Elle leva les yeux de son téléphone qui s’éteignit au même moment par manque de batterie. Elle prit son sac et fourra ses affaires à l’intérieur, puis prit un second sac pour y mettre celles de son père. En quittant la chambre, le coeur battant, elle ferma la porte derrière elle à clé et suivit le mouvement. Tout le monde avait l’air paniqué, et Rose se demandait bien pourquoi en espérant que son père aille bien. Elle demanda aux personnes qui passaient devant elle si elles l’avaient vu, mais tous étaient catégoriques : il avait disparu des radars.
C’était le coeur serré, se convainquant qu’il allait la rejoindre là où il devait se mettre en sécurité avec tous les autres, qu’elle se dirigea vers le fameux bunker. Au loin, elle aperçut une épaisse fumée noire, presque invisible dans les ténèbres de la nuit et la tempête qui faisait rage. Elle avait peur. Elle était pétrifiée. Elle espérait que son père allait bien.
En entrant dans le bunker, elle fut frappée par le nombre de personnes blessées. On était venue la voir pour savoir si elle allait bien et elle répondait qu’elle n’était pas blessée.
Puis, les portes se fermèrent. Définitivement. Elle n’avait toujours pas vu son père. Les larmes lui montèrent aux yeux pendant qu’elle demandait à tout le monde s’ils avaient vu Virgil.
Personne.
Convaincue qu’il n’avait pas réussi à s’en sortir, elle se blottit dans un coin et se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, serrant contre elle ses tee-shirts pour sentir son odeur.
Elle refusait de parler à qui que ce soit, trop occupée à faire le deuil de son protecteur. Comment devait-elle annoncer ça à sa famille ? Elle n’en avait aucune idée. Ces deux journées qui devaient être un conte de fée s’étaient transformées en un cauchemar qui n’en finissait plus.
Une fois dehors, elle erra quelques temps seule, en tentant de survivre comme elle pouvait, le tee-shirt de son père qu’elle portait se salissait toujours plus au fur et à mesure de sa survie.
“ Rose ?! ”
C’était une semaine après qu’elle était sortie du bunker. Elle se retourna vers cette voix, qui était celle de son père. Les yeux remplis de larme, elle sauta dans ses bras. Lui aussi espérait qu’elle était encore en vie, mais ne l’ayant pas vu après avoir libéré tout le monde du bunker, il l’avait cru partie. C’était Sheila qui l’avait sauvé.
Et elle lui en était reconnaissante pour toute sa vie. Et même si, après ces deux mois où tout s’organiser, elle voulait rejoindre le Village, elle suivit Sheila et Virgil chez les Électrons libres, même si son objectif était de les convaincre de quitter ce groupe pour aller dans le Village où, au moins, ils auraient un minimum de confort et d’intimité avec une cabane.
Mais la vraie question désormais, c’était : comment rentrer ?
Petit Mot
Dîtes nous ce qui est nécessaire de savoir sur vous :hearts: :)
Comment vous nous avez trouvé : Je suis la co-fondaaaa <3
Avez-vous bien lu le règlement ? Si oui, de quelle taille doit être l'avatar ?
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21