NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mer 21 Oct - 18:55
Je suis perdu ...
Nevrabriel marchait doucement vers le lac. Ce point d’eau perdait de sa saveur en journée, mais cela faisait partie de ses taches, puiser de l’eau. Il avait l’impression que les arbres devenaient de plus en plus mort chaque jour. Le froid gagnait doucement l’île. Les oiseaux partaient. Les petits animaux regagnaient leur cachette. Lui aussi avait froid, mais par sur sa peau, il sentait que son cœur avait froid. Il pensait à Aeden et à Agnès. Agnès était très bien traitée au Village mais elle semblait si triste que Nevrabriel ne savait pas quoi faire pour la voir sourire comme avant. Mais que pouvait-il faire pour ceux qui ne voulaient pas être sauvés malgré toute sa volonté ?
Le jeune homme chantonna une comptine écossaise tout en marchant, essayant de trouver des solutions à ses problèmes.
Puis, soudainement, il entendu un bruit non loin de lui. Sur ses gardes, l’écossais mit une main dans sa poche où se trouvait son canif. Il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il avait un sentiment de vertige. Il s’approcha doucement de la source du bruit mais il lui semblait qu’elle venait de partout autour de lui. Quelque chose coulait sur son visage. De la sueur ? Non, c’était chaud. Chaud et très liquide. Ça couleur sur ses lèvres, sur son menton. Nevrabriel porta une main à son visage. C’était du sang.
Du sang … cela faisait des mois qu’ils n’avaient pas saigné du nez …
Nevrabriel fouilla rapidement dans ses poches, espérant trouver quelque chose, un bout de papiers pour s’écrire afin de se rassurer pendant sa folie, ses médicaments, quelque chose, mais rien, rien à part son canif.
Donatien … il devait retourner au bunker ! Il devait trouver son médecin ! Personne ne connaissait ses pertes de mémoires mise à part Donatien, Agnès et Lucy. Il était en danger.
Nevrabriel se mit à tenter vaguement de courir mais il ne savait pas où il allait, il semblait que la terre tremblait, le monde tournait autour de lui. Il se prit un arbre alors que sa peau déjà blanche se mit à pâlir davantage. Le sang sur son visage contrastait avec cette lividité qui venait l’habiter.
Donatien … il devait trouver Donatien …
Les pas de Nevrabriel étaient lourds. Trop lourds. Sa tête … trop lourde également. Son corps entier était trop lourd. Il n’en pouvait plus. Nevrabriel tendit la main pour s’aider d’un arbre mais sa vision trouble n’avait pas calculé la distance avec l’élément et le jeune homme s’écroula au sol.
Il se sentait étrange et faible, bien plus faible que lors de ses hallucinations autrefois. Etait-ce parce qu’il n’en avait pas eut depuis longtemps ? Ou … Est-ce qu’il allait mourir ? Est-ce que son cerveau avait finalement achevé son temps ?
S’il mourrait maintenant … Qui s’occupera d’eux ? …
Nevrabriel serra les dents et tenta de se relever. Il appuya sur ses mains alors qu’il sentait sa tête vibrer comme si on lui envoyait des milliers d’ondes infernales. Il pouvait sentir du sang continuer de couleur sur son visage, entrer dans sa bouche. Le gout était affreux.
Puis plus rien.
Des yeux vairons s’ouvrirent sur le monde. Un œil doré comme si le soleil s’y était logé, et un œil bleu nuit dont l’éclat ressemblait à celui d’un saphir. Nevrabriel battit doucement des cils pour habituer ses yeux à la clarté de l’après midi. Il lui semblait entendre des oiseaux. Ses membres étaient engourdis. Il avait mal à la tête. Mais cette douleur ne se réveilla que doucement, en même temps que ses sens.
Dans un léger grognement, le jeune homme se retourna pour s’allonger sur le dos. Pourquoi est-ce qu’il avait mal partout ? Et qu’est-ce qu’il faisait là ? Nevrabriel se redressa doucement, le froid ravivant lentement ses membres endoloris. Depuis combien de temps étaient-ils là ? Ses longues mèches vinrent lui chatouiller le menton. Il en porta une à son regard. Il n’avait pas remarqué qu’il avait les cheveux aussi longs. Il devrait demander à se les faire couper.
Nevrabriel se releva mais fut prit de vertige et alla s’appuyer contre un arbre. Il regarda autour de lui sans savoir où il était réellement. Il regarda sa tenue toute blanche. Où était son uniforme de patient ? Pourquoi est-ce qu’il n’avait pas son matricule sur son haut ?
Il ne pouvait pas rester là.
Quelque chose n’allait pas, il devait retrouver le docteur Elpida ou mademoiselle Dessanges. Oui, elle avait tout de suite été très gentille avec lui, elle pourrait l’aider. Et Anna … où était Anna ? Elle était toujours avec lui à cause de sa maladie, où était-elle à présent ? Est-ce qu’elle était allé chercher de l’aide en l’ayant vu s’évanouir ?
Nevrabriel commença à panier mais essaya de se rappeler de ce qu’avait dis le docteur Elpida, s’il faisait une crise il ne devait pas panier et le retrouver.
Le jeune homme agrippa ses longs cheveux et se mit à faire les cents pas, essayant de se calmer et calmer son mal de crâne.
Ok.
Retrouver le docteur Elpida. C’était sa seule chance.
Nevrabriel se mit à marcher, assez effrayé par sa situation. Il finit par atterrit à un endroit qu’il connaissait bien, le lac. Cette vision l’aida à se calmer. Une vision familière, c’était toujours agréable. Mais Nevrabriel regarda les alentours. Il avait une impression étrange. Pourquoi le lac était si mal entretenu ? Le docteur Elpida n’aimait pas ça, il s’avait qu’Adèlys adorait cet endroit, et il adorait Adèlys. Nevrabriel pencha doucement la tête sur le coté. Non, c’était sûrement son imagination qui lui jouait des tours.
Mais maintenant qu’il était au lac il avait un point de repère. Il se dirigea vers le bâtiment du personnel mais plus il s’approchait plus il se sentait mal à l’aise. Lorsque les arbres ne cachaient plus le bâtiment il vit plein de visages inconnus et surtout armés. Le jeune homme resta en retrait mais sentait la peur doucement l’envahir. Il ne reconnaissait personne et ce bâtiment semblait plus surveillé qu’une prison. Il était très mal à l’aise à la seule idée de s’y rendre.
Nevrabriel finit par faire demi-tour pour la deuxième option. Il ferait mieux de trouver Anna pour lui demander de l’aider. En marchant, l’écossais sentait que quelque chose lui faisait mal au cou et commença à se masser mais ça faisait encore plus mal, comme s’il avait des bleus. Est-ce qu’il s’était fait mal en s’évanouissant ? Cette journée n’avait réellement aucun sens.
Ce qu’il vit non plus.
Lorsqu’il arriva devant le bâtiment des patients, il vit que la moitié de la structure était brulée, mais une vision de brulé depuis longtemps. Des cabanes et des tentes ont été installés, des personnes vaquaient à différentes occupations mais personne ne portait d’uniforme ni de blouse.
Où est-ce qu’il était ?
Nevrabriel commença doucement à paniquer alors qu’une personne vint vers lui, lui demandant ce qu’il voulait. Le jeune homme ne savait pas quoi répondre, il bégaya un peu en regardant tout autour de lui.
Où était le docteur Elpida ? Où était Anna ? Où était …
_Dessanges !
Nevrabriel reprit son souffle. Il avait oublié de respirer dans la panique. La personne en face de lui sursauta, lui proposant plutôt un médecin mais Nevrabriel refusa gentiment. Il n’y avait que Donatien qui savait comment le soigner. Alors la personne lui désigna un coin de terre. Nevrabriel la remercia avant de doucement y aller, très mal à l’aise avec toute ses personnes dont les visages lui étaient étranger. Il était là depuis deux ans, comment cela se faisait-il qu’il ne reconnaissait personne ?
Finalement, Nevrabriel arriva au lopin de terre et reconnu la silhouette de la secrétaire de son médecin. Il sourit. Un sourire de joie et de soulagement. Enfin une personne familière ! Enfin il allait comprendre ce qui lui arrivait !
Alors qu’il allait s’avancer pour lui parler, elle se retourna pour prendre un outil de jardinage et l’écossais se figea.
Ce n’était pas elle.
Enfin … elle était plus vieille, au moins cinq ans de plus ! Elle semblait plus morte que vivante et son visage était triste et fermé. Ce n’était pas elle. Ce n’était pas la gentille secrétaire qui lui offrait des sucreries.
Où est-ce qu’il était tombé ? Où était-elle ? Où est-ce qu’ils étaient tous ?!
Nevrabriel se remit à paniquer et cette fois il s’enfuit en courant. Ce n’était pas réel, impossible, tout ce qu’il voyait c’était une illusion ? C’était bien trop vrai mais en même temps impossible !
L’écossais finit par s’arrêter dans un coin de l’île, en hauteur. Il reprit son souffle et s’assit sur le sol, essayant de remettre de l’ordre dans ses idées.
Il n’avait toujours pas retrouvé le docteur Elpida ou Anna.
Anna … qu’est-ce qui lui été arrivée ? Allait-elle bien ? Le jeune homme commença à s’inquiéter pour sa petite-amie. Il devait la retrouver, à défaut de retrouver son médecin. Quelque chose n’allait pas. Il reconnaissait l’île mais aucunement les personnes qui y demeurait, personne ne portait d’uniforme ni de blouse. Il y avait des hommes lourdement armé d’un coté et de l’autre coté les gens vivaient dans des cabanes !
Nevrabriel respira profondément pour se donner du courage avant de se lever et continuer à marcher. Il penser retourner au bâtiment à moitié brulé pour demander à trouver Anna mais ses pas le conduisirent vers une petite rouquine. Elle ne portait pas non plus l’uniforme mais il n’avait pas le choix, il devait retrouver le docteur Elpida et Anna.
_Excuse-moi ! Excuse-moi ! Dis euh … je cherche quelqu’un et …
Le matricule d’Anna était C24, peut-être qu’elles étaient dans la même aile ?
_Tu appartiens à quel groupe ? Peut-être que tu la connais ?
Le jeune homme chantonna une comptine écossaise tout en marchant, essayant de trouver des solutions à ses problèmes.
Puis, soudainement, il entendu un bruit non loin de lui. Sur ses gardes, l’écossais mit une main dans sa poche où se trouvait son canif. Il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il avait un sentiment de vertige. Il s’approcha doucement de la source du bruit mais il lui semblait qu’elle venait de partout autour de lui. Quelque chose coulait sur son visage. De la sueur ? Non, c’était chaud. Chaud et très liquide. Ça couleur sur ses lèvres, sur son menton. Nevrabriel porta une main à son visage. C’était du sang.
Du sang … cela faisait des mois qu’ils n’avaient pas saigné du nez …
Nevrabriel fouilla rapidement dans ses poches, espérant trouver quelque chose, un bout de papiers pour s’écrire afin de se rassurer pendant sa folie, ses médicaments, quelque chose, mais rien, rien à part son canif.
Donatien … il devait retourner au bunker ! Il devait trouver son médecin ! Personne ne connaissait ses pertes de mémoires mise à part Donatien, Agnès et Lucy. Il était en danger.
Nevrabriel se mit à tenter vaguement de courir mais il ne savait pas où il allait, il semblait que la terre tremblait, le monde tournait autour de lui. Il se prit un arbre alors que sa peau déjà blanche se mit à pâlir davantage. Le sang sur son visage contrastait avec cette lividité qui venait l’habiter.
Donatien … il devait trouver Donatien …
Les pas de Nevrabriel étaient lourds. Trop lourds. Sa tête … trop lourde également. Son corps entier était trop lourd. Il n’en pouvait plus. Nevrabriel tendit la main pour s’aider d’un arbre mais sa vision trouble n’avait pas calculé la distance avec l’élément et le jeune homme s’écroula au sol.
Il se sentait étrange et faible, bien plus faible que lors de ses hallucinations autrefois. Etait-ce parce qu’il n’en avait pas eut depuis longtemps ? Ou … Est-ce qu’il allait mourir ? Est-ce que son cerveau avait finalement achevé son temps ?
S’il mourrait maintenant … Qui s’occupera d’eux ? …
Nevrabriel serra les dents et tenta de se relever. Il appuya sur ses mains alors qu’il sentait sa tête vibrer comme si on lui envoyait des milliers d’ondes infernales. Il pouvait sentir du sang continuer de couleur sur son visage, entrer dans sa bouche. Le gout était affreux.
Puis plus rien.
Des yeux vairons s’ouvrirent sur le monde. Un œil doré comme si le soleil s’y était logé, et un œil bleu nuit dont l’éclat ressemblait à celui d’un saphir. Nevrabriel battit doucement des cils pour habituer ses yeux à la clarté de l’après midi. Il lui semblait entendre des oiseaux. Ses membres étaient engourdis. Il avait mal à la tête. Mais cette douleur ne se réveilla que doucement, en même temps que ses sens.
Dans un léger grognement, le jeune homme se retourna pour s’allonger sur le dos. Pourquoi est-ce qu’il avait mal partout ? Et qu’est-ce qu’il faisait là ? Nevrabriel se redressa doucement, le froid ravivant lentement ses membres endoloris. Depuis combien de temps étaient-ils là ? Ses longues mèches vinrent lui chatouiller le menton. Il en porta une à son regard. Il n’avait pas remarqué qu’il avait les cheveux aussi longs. Il devrait demander à se les faire couper.
Nevrabriel se releva mais fut prit de vertige et alla s’appuyer contre un arbre. Il regarda autour de lui sans savoir où il était réellement. Il regarda sa tenue toute blanche. Où était son uniforme de patient ? Pourquoi est-ce qu’il n’avait pas son matricule sur son haut ?
Il ne pouvait pas rester là.
Quelque chose n’allait pas, il devait retrouver le docteur Elpida ou mademoiselle Dessanges. Oui, elle avait tout de suite été très gentille avec lui, elle pourrait l’aider. Et Anna … où était Anna ? Elle était toujours avec lui à cause de sa maladie, où était-elle à présent ? Est-ce qu’elle était allé chercher de l’aide en l’ayant vu s’évanouir ?
Nevrabriel commença à panier mais essaya de se rappeler de ce qu’avait dis le docteur Elpida, s’il faisait une crise il ne devait pas panier et le retrouver.
Le jeune homme agrippa ses longs cheveux et se mit à faire les cents pas, essayant de se calmer et calmer son mal de crâne.
Ok.
Retrouver le docteur Elpida. C’était sa seule chance.
Nevrabriel se mit à marcher, assez effrayé par sa situation. Il finit par atterrit à un endroit qu’il connaissait bien, le lac. Cette vision l’aida à se calmer. Une vision familière, c’était toujours agréable. Mais Nevrabriel regarda les alentours. Il avait une impression étrange. Pourquoi le lac était si mal entretenu ? Le docteur Elpida n’aimait pas ça, il s’avait qu’Adèlys adorait cet endroit, et il adorait Adèlys. Nevrabriel pencha doucement la tête sur le coté. Non, c’était sûrement son imagination qui lui jouait des tours.
Mais maintenant qu’il était au lac il avait un point de repère. Il se dirigea vers le bâtiment du personnel mais plus il s’approchait plus il se sentait mal à l’aise. Lorsque les arbres ne cachaient plus le bâtiment il vit plein de visages inconnus et surtout armés. Le jeune homme resta en retrait mais sentait la peur doucement l’envahir. Il ne reconnaissait personne et ce bâtiment semblait plus surveillé qu’une prison. Il était très mal à l’aise à la seule idée de s’y rendre.
Nevrabriel finit par faire demi-tour pour la deuxième option. Il ferait mieux de trouver Anna pour lui demander de l’aider. En marchant, l’écossais sentait que quelque chose lui faisait mal au cou et commença à se masser mais ça faisait encore plus mal, comme s’il avait des bleus. Est-ce qu’il s’était fait mal en s’évanouissant ? Cette journée n’avait réellement aucun sens.
Ce qu’il vit non plus.
Lorsqu’il arriva devant le bâtiment des patients, il vit que la moitié de la structure était brulée, mais une vision de brulé depuis longtemps. Des cabanes et des tentes ont été installés, des personnes vaquaient à différentes occupations mais personne ne portait d’uniforme ni de blouse.
Où est-ce qu’il était ?
Nevrabriel commença doucement à paniquer alors qu’une personne vint vers lui, lui demandant ce qu’il voulait. Le jeune homme ne savait pas quoi répondre, il bégaya un peu en regardant tout autour de lui.
Où était le docteur Elpida ? Où était Anna ? Où était …
_Dessanges !
Nevrabriel reprit son souffle. Il avait oublié de respirer dans la panique. La personne en face de lui sursauta, lui proposant plutôt un médecin mais Nevrabriel refusa gentiment. Il n’y avait que Donatien qui savait comment le soigner. Alors la personne lui désigna un coin de terre. Nevrabriel la remercia avant de doucement y aller, très mal à l’aise avec toute ses personnes dont les visages lui étaient étranger. Il était là depuis deux ans, comment cela se faisait-il qu’il ne reconnaissait personne ?
Finalement, Nevrabriel arriva au lopin de terre et reconnu la silhouette de la secrétaire de son médecin. Il sourit. Un sourire de joie et de soulagement. Enfin une personne familière ! Enfin il allait comprendre ce qui lui arrivait !
Alors qu’il allait s’avancer pour lui parler, elle se retourna pour prendre un outil de jardinage et l’écossais se figea.
Ce n’était pas elle.
Enfin … elle était plus vieille, au moins cinq ans de plus ! Elle semblait plus morte que vivante et son visage était triste et fermé. Ce n’était pas elle. Ce n’était pas la gentille secrétaire qui lui offrait des sucreries.
Où est-ce qu’il était tombé ? Où était-elle ? Où est-ce qu’ils étaient tous ?!
Nevrabriel se remit à paniquer et cette fois il s’enfuit en courant. Ce n’était pas réel, impossible, tout ce qu’il voyait c’était une illusion ? C’était bien trop vrai mais en même temps impossible !
L’écossais finit par s’arrêter dans un coin de l’île, en hauteur. Il reprit son souffle et s’assit sur le sol, essayant de remettre de l’ordre dans ses idées.
Il n’avait toujours pas retrouvé le docteur Elpida ou Anna.
Anna … qu’est-ce qui lui été arrivée ? Allait-elle bien ? Le jeune homme commença à s’inquiéter pour sa petite-amie. Il devait la retrouver, à défaut de retrouver son médecin. Quelque chose n’allait pas. Il reconnaissait l’île mais aucunement les personnes qui y demeurait, personne ne portait d’uniforme ni de blouse. Il y avait des hommes lourdement armé d’un coté et de l’autre coté les gens vivaient dans des cabanes !
Nevrabriel respira profondément pour se donner du courage avant de se lever et continuer à marcher. Il penser retourner au bâtiment à moitié brulé pour demander à trouver Anna mais ses pas le conduisirent vers une petite rouquine. Elle ne portait pas non plus l’uniforme mais il n’avait pas le choix, il devait retrouver le docteur Elpida et Anna.
_Excuse-moi ! Excuse-moi ! Dis euh … je cherche quelqu’un et …
Le matricule d’Anna était C24, peut-être qu’elles étaient dans la même aile ?
_Tu appartiens à quel groupe ? Peut-être que tu la connais ?
Image : ![Corps au présent, une mémoire au passé [pv : Rose] Sans_t30](https://i.servimg.com/u/f92/15/74/26/69/sans_t30.jpg)
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
RoseÉlectron libre
Mer 21 Oct - 20:14
![Corps au présent, une mémoire au passé [pv : Rose] Z7ae](https://zupimages.net/up/20/43/z7ae.png)
Corps au présent, une mémoire au passé.
C'était une journée ordinaire, basique en tout point depuis qu'elle avait posé le pied sur cette île démoniaque. Elle regardait l'horizon, ayant une pensée pour son frère et sa mère, puis se baignait dans l'immensité de l'océan malgré le froid qui prenait petit à petit toujours plus de territoire et s'était réchauffée près d'un feu, non loin de la grotte. Son père semblait s'être accommodé de la situation plus qu'elle ne l'aurait cru, à croire que ce genre de catastrophes étaient fréquentes. Elle n'osait pas le dire, mais elle avait peur. Peur d'être coincée à vie sur cet artifice plongé au milieu de l'océan, peur de ne jamais revoir ses proches, peur étrange d'être en retard par rapport aux autres dans leur scolarité à force de ne pas revenir. Heureusement, il y avait les autres et leur bonne humeur qui alimentaient celle de Rose. Elle tissait des liens avec ceux qui se connaissaient depuis toujours, son père aidant beaucoup dans son intégration. Les anecdotes familiales avaient l'air d'amuser la galerie. Et puis, elle passait beaucoup de temps avec Sheila depuis qu'elle avait sauvé son père d'une mort certaine en plus d'être lente et douloureuse.
Pour se vider la tête, Rose était partie en expédition seule. Elle avait eu le temps de s'adapter et de connaître les environs de l'île sans trop s'y perdre. Le temps commençait doucement à se gâter, mais aucune pluie n'était encore tombée sur le sol malgré la menace évidente des nuages. Avec son sac, elle ramassait les fruits qu'elle trouvait et qui tombaient des arbres dans l'espoir d'en faire une plantation. Elle ne savait pas combien de temps ça allait prendre avant de contacter l'extérieur, alors autant prévoir de nouveaux arbres fruitiers. Des pommes et des cerises principalement. L'île n'avait pas vocation de se transformer en agriculture, alors il n'y avait pas grand chose. Heureusement, avec les premiers incendies et la replantation instaurée par l'ancien Institut avait permis plus de graines d'arbres à fruits.
Et alors qu'elle s'abaissa pour ramasser une noisette, son coeur rata un battement et se retourna lentement, les yeux écarquillés, vers cette voix masculine paniquée qui l'interpellait :
_Excuse-moi ! Excuse-moi ! Dis euh … je cherche quelqu’un et …
Elle déglutit, l'air toujours aussi paniquée que lui. Elle ne le connaissait pas du tout, elle ne l'avait jamais vu, donc il ne devait pas faire partie des électrons libres. D'où venait-il ? Est-ce qu'il l'avait suivie ?
Elle fit un tour sur elle-même, lentement, les yeux toujours aussi écarquillés. Est-ce qu'il allait la tuer ?
Elle posa enfin son regard sur lui. Elle lui trouva un charme, avec ses yeux vairons et ses cheveux roux. Elle cligna des yeux, tentant de se remettre les idées en place, et de se concentrer. Il était peut-être vraiment en panique. Peut-être qu'il craquait ?
_Tu appartiens à quel groupe ? Peut-être que tu la connais ?
Soudain, une expression d'incompréhension gagna son visage. Les paupières recouvrant une bonne partie de sa vision, la bouche entrouverte et les sourcils froncés, elle avait presque l'air constipée. Elle tenta de déchiffrer ce qu'il était en train de dire, et se souvint soudainement qu'elle était dans un hôpital pour personnes assez particulières. Est-ce qu'il était fou ?
Cette pensée ne la rassura pas plus, et l'écarquillement était de retour. Elle déglutit et prit une légère inspiration. D'une voix faible et sans le quitter du regard, elle lui dit :
« Je, hum... »
Voilà toute sa capacité à gérer une telle situation : deux mots qui ne constituaient même pas une phrase ou quelque chose de tangible alors que ses mains empoignaient fermement son sac, prête à donner un coup dans ce garçon si jamais il venait à la toucher.
Alors que son coeur refusait de se calmer, elle déglutit une seconde fois, prête à poursuivre :
« Je fais partie du, hum, enfin des électrons libres. Vous savez, les gens dans la grotte. »
Comme si ça allait aider, elle montrait du doigt une direction qui ne devait même pas être la bonne, avant de saisir à nouveau son sac avec autant de force. Elle expira, sentant sa cage thoracique s'abaissait à mesure que l'air sortait de ses poumons. Elle devait désespérément se calmer.
« Vous pouvez toujours, enfin, me la décrire ? Elle s'appelle comment ? »
Très peu sûre d'elle, elle ne savait pourtant pas pourquoi elle continuait la conversation. Elle avait les jambes en compote alors que son rythme cardiaque pulsait toujours autant. Elle était d'ailleurs persuadée qu'à force d'écarquiller les yeux de cette façon, ils allaient sortir de leurs orbites et pendre sur ses joues.
Pour se vider la tête, Rose était partie en expédition seule. Elle avait eu le temps de s'adapter et de connaître les environs de l'île sans trop s'y perdre. Le temps commençait doucement à se gâter, mais aucune pluie n'était encore tombée sur le sol malgré la menace évidente des nuages. Avec son sac, elle ramassait les fruits qu'elle trouvait et qui tombaient des arbres dans l'espoir d'en faire une plantation. Elle ne savait pas combien de temps ça allait prendre avant de contacter l'extérieur, alors autant prévoir de nouveaux arbres fruitiers. Des pommes et des cerises principalement. L'île n'avait pas vocation de se transformer en agriculture, alors il n'y avait pas grand chose. Heureusement, avec les premiers incendies et la replantation instaurée par l'ancien Institut avait permis plus de graines d'arbres à fruits.
Et alors qu'elle s'abaissa pour ramasser une noisette, son coeur rata un battement et se retourna lentement, les yeux écarquillés, vers cette voix masculine paniquée qui l'interpellait :
_Excuse-moi ! Excuse-moi ! Dis euh … je cherche quelqu’un et …
Elle déglutit, l'air toujours aussi paniquée que lui. Elle ne le connaissait pas du tout, elle ne l'avait jamais vu, donc il ne devait pas faire partie des électrons libres. D'où venait-il ? Est-ce qu'il l'avait suivie ?
Elle fit un tour sur elle-même, lentement, les yeux toujours aussi écarquillés. Est-ce qu'il allait la tuer ?
Elle posa enfin son regard sur lui. Elle lui trouva un charme, avec ses yeux vairons et ses cheveux roux. Elle cligna des yeux, tentant de se remettre les idées en place, et de se concentrer. Il était peut-être vraiment en panique. Peut-être qu'il craquait ?
_Tu appartiens à quel groupe ? Peut-être que tu la connais ?
Soudain, une expression d'incompréhension gagna son visage. Les paupières recouvrant une bonne partie de sa vision, la bouche entrouverte et les sourcils froncés, elle avait presque l'air constipée. Elle tenta de déchiffrer ce qu'il était en train de dire, et se souvint soudainement qu'elle était dans un hôpital pour personnes assez particulières. Est-ce qu'il était fou ?
Cette pensée ne la rassura pas plus, et l'écarquillement était de retour. Elle déglutit et prit une légère inspiration. D'une voix faible et sans le quitter du regard, elle lui dit :
« Je, hum... »
Voilà toute sa capacité à gérer une telle situation : deux mots qui ne constituaient même pas une phrase ou quelque chose de tangible alors que ses mains empoignaient fermement son sac, prête à donner un coup dans ce garçon si jamais il venait à la toucher.
Alors que son coeur refusait de se calmer, elle déglutit une seconde fois, prête à poursuivre :
« Je fais partie du, hum, enfin des électrons libres. Vous savez, les gens dans la grotte. »
Comme si ça allait aider, elle montrait du doigt une direction qui ne devait même pas être la bonne, avant de saisir à nouveau son sac avec autant de force. Elle expira, sentant sa cage thoracique s'abaissait à mesure que l'air sortait de ses poumons. Elle devait désespérément se calmer.
« Vous pouvez toujours, enfin, me la décrire ? Elle s'appelle comment ? »
Très peu sûre d'elle, elle ne savait pourtant pas pourquoi elle continuait la conversation. Elle avait les jambes en compote alors que son rythme cardiaque pulsait toujours autant. Elle était d'ailleurs persuadée qu'à force d'écarquiller les yeux de cette façon, ils allaient sortir de leurs orbites et pendre sur ses joues.
Image : ![Corps au présent, une mémoire au passé [pv : Rose] Rt4o](https://zupimages.net/up/20/42/rt4o.png)
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelmes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mer 21 Oct - 20:45
Je suis perdu ...
_Tu appartiens à quel groupe ? Peut-être que tu la connais ?
Nevrabriel ne comprenait pas vraiment la réaction de cette fille. Elle serra fermement son sac en fronçant les sourcils et les yeux grands ouverts. Si le jeune homme la trouvait aimable de loin, elle faisait maintenant très peur. Il eut un mouvement de recul de la tête, très perplexe. Il y a un truc qui n’allait pas avec lui ?
La personne du bâtiment à moitié brulé n’avait pas réagit aussi excessivement, que se passait-il ?
_Je fais partie du, hum, enfin des électrons libres. Vous savez, les gens dans la grotte.
Nevrabriel suivit de la tête ce qu’elle pointé du doigt, sans comprendre de quoi elle parlait. Une grotte ? Il y avait une grotte ici ? Les électrons libres ? Où était les A, B, C, D ? C’était pour cela qu’il n’avait plus de matricules et que personne ne portait d’uniformes ?
Le jeune homme ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait autour de lui. Est-ce qu’il était en pleine folie ? Non impossible, il n’entendait pas de bourdonnements, tout était normal, tout sauf là où il était.
La panique de l’inconnu aida Nevrabriel à se sentir plus serein. Peut-être qu’elle aussi était perdu, d’une certaine manière. Pouvaient-ils s’entre-aider ? Il connaissait bien l’île … enfin … il connaissait. Elle restait la même mais sans l’être. Et elle, semblait plus informé que lui.
_Vous pouvez toujours, enfin, me la décrire ? Elle s'appelle comment ? »
_Ah oui euh … oui …
Nevrabriel commença à monter sa main au niveau de son torse. Anna était assez petite. Il essaya de mesurer comparé à lui mais il avait du mal, ses pensées étaient obstruées.
_Elle fait peut près cette taille. Elle à la peau très blanche, des cheveux noirs et des yeux bleus.
Nevrabriel prit une pause. Il y avait quelque chose qui manquait … il sentait que quelque chose ne collait pas. Il regarda ses mains. Il avait mal au cœur en pensant à elle. C’était de la douleur et non de la peur.
Nevrabriel resta de longues secondes à regarder ses mains, essayant de se souvenir plus précisément du visage de sa petite-amie, mais il n’était pas net, comme si elle était aussi loin qu’un souvenir. Et il avait l’étrange sensation que ce n’était pas important. Qu’elle était moins importante dans son cœur qu’elle ne le devrait.
_Anna …
Nevrabriel se reprit d’un coup, laissant ses mains retomber le longs de son corps, comme si de rien n’était.
_Elle s’appelle Anna. Oui je cherche Anna.
Nevrabriel ne comprenait pas vraiment la réaction de cette fille. Elle serra fermement son sac en fronçant les sourcils et les yeux grands ouverts. Si le jeune homme la trouvait aimable de loin, elle faisait maintenant très peur. Il eut un mouvement de recul de la tête, très perplexe. Il y a un truc qui n’allait pas avec lui ?
La personne du bâtiment à moitié brulé n’avait pas réagit aussi excessivement, que se passait-il ?
_Je fais partie du, hum, enfin des électrons libres. Vous savez, les gens dans la grotte.
Nevrabriel suivit de la tête ce qu’elle pointé du doigt, sans comprendre de quoi elle parlait. Une grotte ? Il y avait une grotte ici ? Les électrons libres ? Où était les A, B, C, D ? C’était pour cela qu’il n’avait plus de matricules et que personne ne portait d’uniformes ?
Le jeune homme ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait autour de lui. Est-ce qu’il était en pleine folie ? Non impossible, il n’entendait pas de bourdonnements, tout était normal, tout sauf là où il était.
La panique de l’inconnu aida Nevrabriel à se sentir plus serein. Peut-être qu’elle aussi était perdu, d’une certaine manière. Pouvaient-ils s’entre-aider ? Il connaissait bien l’île … enfin … il connaissait. Elle restait la même mais sans l’être. Et elle, semblait plus informé que lui.
_Vous pouvez toujours, enfin, me la décrire ? Elle s'appelle comment ? »
_Ah oui euh … oui …
Nevrabriel commença à monter sa main au niveau de son torse. Anna était assez petite. Il essaya de mesurer comparé à lui mais il avait du mal, ses pensées étaient obstruées.
_Elle fait peut près cette taille. Elle à la peau très blanche, des cheveux noirs et des yeux bleus.
Nevrabriel prit une pause. Il y avait quelque chose qui manquait … il sentait que quelque chose ne collait pas. Il regarda ses mains. Il avait mal au cœur en pensant à elle. C’était de la douleur et non de la peur.
Nevrabriel resta de longues secondes à regarder ses mains, essayant de se souvenir plus précisément du visage de sa petite-amie, mais il n’était pas net, comme si elle était aussi loin qu’un souvenir. Et il avait l’étrange sensation que ce n’était pas important. Qu’elle était moins importante dans son cœur qu’elle ne le devrait.
_Anna …
Nevrabriel se reprit d’un coup, laissant ses mains retomber le longs de son corps, comme si de rien n’était.
_Elle s’appelle Anna. Oui je cherche Anna.
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entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
RoseÉlectron libre
Ven 23 Oct - 0:07
Corps au présent, une mémoire au passé.
Suite à sa question, il leva sa main pour montrer la taille qu'elle devait faire. Cependant, avant de comprendre qu'il parlait de la hauteur d'une personne, elle crut pendant une seconde qu'il allait la frapper pour une raison qui lui était obscure. Elle eut un mouvement de recul, qu'elle regretta suite à ce qu'elle vit. Elle devait se calmer. Il n'avait pas l'air méchant. Il avait juste l'air fou. Tout allait bien. Elle devait respirer.
_Ah oui euh … oui …
Elle prit de légères inspirations et expirations pour aider son coeur à repartir sur un bon rythme. Elle obligea également son dos à se rendre plus droit, afin d'aider à sa respiration. Petit à petit, ses yeux reprirent une forme normale, délaissant la rondeur exagérée de l'écarquillement pour une allure plus sereine.
Elle se disait qu'entre roux, ils n'étaient déjà pas aidés, alors autant se serrer les coudes plutôt que de se stresser l'un l'autre.
_Elle fait peut près cette taille. Elle à la peau très blanche, des cheveux noirs et des yeux bleus.
Elle plissa les yeux à nouveau, cette fois-ci pour s'aider à visualiser cette fille. Peau pâle, cheveux sombres, yeux saphirs. Peau blanche, cheveux noirs, yeux bleus. Il y avait bien cette dame, mais elle avait les yeux marrons et la peau assez bronzée, elle avait du prendre trop de soleil. Et puis, elle n'aimait pas beaucoup parler. A vrai dire, la seule fois où elle lui a adressé la parole, c'était à peine si elle avait eu droit à un regard. Elle était terrifiante.
Elle observa le garçon le temps où ses mains semblaient détenir la réponse. Si bien qu'elle commençait à croire qu'il était bel et bien fou, et qu'elle n'était qu'une personne qu'il allait oublier dans sa folie.
Heureusement, il revint rapidement à la réalité où il releva la tête et s'exclama :
_Anna... Elle s’appelle Anna. Oui je cherche Anna.
Ses lèvres se détachèrent l'une de l'autre lentement, un peu perplexe. Il était sûr que c'était son prénom ? Parce qu'il avait l'air de ne pas vraiment la connaître bien qu'il était à sa recherche.
Elle se concentra de nouveau, passa sa langue sur sa bouche pour l'humidifier puisqu'elle s'était asséchée à cause de sa soudaine panique, et lui répondit d'un ton mi-joyeux mi-peu convaincue :
« Tu es sûr qu'elle n'est pas rousse ? Parce que ça pourrait être la sœur d'Elsa ! »
Elle lui fit un petit sourire, ses yeux brillants de fierté de part sa blague. Facile mais efficace, comme on pourrait le dire.
Sentant qu'il allait s'en suivre un malaise, elle toussa pour s'éclaircir la voix et dit d'un ton plus sérieux :
« Désolée, je ne la connais pas. Vous sembliez savoir dans quel groupe elle était, on peut peut-être commencer par là ? Comme ça, on ira la chercher ensemble. »
Au fond d'elle, elle n'avait pas envie de l'accompagner car il lui faisait un peu peur. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de se montrer avenante et de se dire que, si sa pathologie était réellement la folie, alors il pouvait se mettre en danger tout seul et elle préférait que quelqu'un soit avec lui, même si c'était l'empotée qu'elle était. Après tout, il était arrivé seul vers elle, alors cela devait faire un moment qu'il errait à la recherche de son Anna.
_Ah oui euh … oui …
Elle prit de légères inspirations et expirations pour aider son coeur à repartir sur un bon rythme. Elle obligea également son dos à se rendre plus droit, afin d'aider à sa respiration. Petit à petit, ses yeux reprirent une forme normale, délaissant la rondeur exagérée de l'écarquillement pour une allure plus sereine.
Elle se disait qu'entre roux, ils n'étaient déjà pas aidés, alors autant se serrer les coudes plutôt que de se stresser l'un l'autre.
_Elle fait peut près cette taille. Elle à la peau très blanche, des cheveux noirs et des yeux bleus.
Elle plissa les yeux à nouveau, cette fois-ci pour s'aider à visualiser cette fille. Peau pâle, cheveux sombres, yeux saphirs. Peau blanche, cheveux noirs, yeux bleus. Il y avait bien cette dame, mais elle avait les yeux marrons et la peau assez bronzée, elle avait du prendre trop de soleil. Et puis, elle n'aimait pas beaucoup parler. A vrai dire, la seule fois où elle lui a adressé la parole, c'était à peine si elle avait eu droit à un regard. Elle était terrifiante.
Elle observa le garçon le temps où ses mains semblaient détenir la réponse. Si bien qu'elle commençait à croire qu'il était bel et bien fou, et qu'elle n'était qu'une personne qu'il allait oublier dans sa folie.
Heureusement, il revint rapidement à la réalité où il releva la tête et s'exclama :
_Anna... Elle s’appelle Anna. Oui je cherche Anna.
Ses lèvres se détachèrent l'une de l'autre lentement, un peu perplexe. Il était sûr que c'était son prénom ? Parce qu'il avait l'air de ne pas vraiment la connaître bien qu'il était à sa recherche.
Elle se concentra de nouveau, passa sa langue sur sa bouche pour l'humidifier puisqu'elle s'était asséchée à cause de sa soudaine panique, et lui répondit d'un ton mi-joyeux mi-peu convaincue :
« Tu es sûr qu'elle n'est pas rousse ? Parce que ça pourrait être la sœur d'Elsa ! »
Elle lui fit un petit sourire, ses yeux brillants de fierté de part sa blague. Facile mais efficace, comme on pourrait le dire.
Sentant qu'il allait s'en suivre un malaise, elle toussa pour s'éclaircir la voix et dit d'un ton plus sérieux :
« Désolée, je ne la connais pas. Vous sembliez savoir dans quel groupe elle était, on peut peut-être commencer par là ? Comme ça, on ira la chercher ensemble. »
Au fond d'elle, elle n'avait pas envie de l'accompagner car il lui faisait un peu peur. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de se montrer avenante et de se dire que, si sa pathologie était réellement la folie, alors il pouvait se mettre en danger tout seul et elle préférait que quelqu'un soit avec lui, même si c'était l'empotée qu'elle était. Après tout, il était arrivé seul vers elle, alors cela devait faire un moment qu'il errait à la recherche de son Anna.
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mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 25 Oct - 16:41
Je suis perdu ...
_Anna... Elle s’appelle Anna. Oui je cherche Anna.
La demoiselle semblait réfléchir, Nevrabriel la fixait d’impatience. Alors ? Elle connaissait Anna ou pas ?
_Tu es sûr qu'elle n'est pas rousse ? Parce que ça pourrait être la sœur d'Elsa !
Nevrabriel regardait la jeune fille sans comprendre. Elsa ? ……
…
…
…
Non il ne comprenait pas.
L’inconnue souriait de malice, de fierté même, comme si elle venait de dire quelque chose de pertinent ou de drôle. Mais tout ce qui arriva était le passage d’un ange … malaisant. Il avait du mal à savoir ce qu’il devait répondre à ça.
_ Désolée, je ne la connais pas. Vous sembliez savoir dans quel groupe elle était, on peut peut-être commencer par là ? Comme ça, on ira la chercher ensemble.
Nevrabriel acquiesça doucement en souriant avec bienveillance.
_Oui c’est gentil merci. Elle est dans le groupe C mais … en fait je pense que je suis un peu perdu. J'ai l'impression qu'il y a de nouveau groupe et dans ce cas là je ne sais pas trop ...
Le jeune homme regarda autour de lui avant de passer une main sur son front. Il avait du se cogner la tête en tombant parce qu’il sentait comme une sorte de bleu alors que les marques sur son cou lui faisait également un peu mal.
Plus personne n'avait d'uniforme. Les groupes semblaient avoir changé
_Ah mais je me sens un peu bête maintenant. Je m’appelle Nev, et toi ?
Avec innocence, Nevrabriel tendit la main vers la rouquine. Elle n’avait pas l’air loquace et peut-être savoir son nom pourrait la détendre ? Mais maintenant qu’il avait la main tendue il ne savait pas si c’était une bonne idée. Certaine personne avait horreur qu’on les touche …
La demoiselle semblait réfléchir, Nevrabriel la fixait d’impatience. Alors ? Elle connaissait Anna ou pas ?
_Tu es sûr qu'elle n'est pas rousse ? Parce que ça pourrait être la sœur d'Elsa !
Nevrabriel regardait la jeune fille sans comprendre. Elsa ? ……
…
…
…
Non il ne comprenait pas.
L’inconnue souriait de malice, de fierté même, comme si elle venait de dire quelque chose de pertinent ou de drôle. Mais tout ce qui arriva était le passage d’un ange … malaisant. Il avait du mal à savoir ce qu’il devait répondre à ça.
_ Désolée, je ne la connais pas. Vous sembliez savoir dans quel groupe elle était, on peut peut-être commencer par là ? Comme ça, on ira la chercher ensemble.
Nevrabriel acquiesça doucement en souriant avec bienveillance.
_Oui c’est gentil merci. Elle est dans le groupe C mais … en fait je pense que je suis un peu perdu. J'ai l'impression qu'il y a de nouveau groupe et dans ce cas là je ne sais pas trop ...
Le jeune homme regarda autour de lui avant de passer une main sur son front. Il avait du se cogner la tête en tombant parce qu’il sentait comme une sorte de bleu alors que les marques sur son cou lui faisait également un peu mal.
Plus personne n'avait d'uniforme. Les groupes semblaient avoir changé
_Ah mais je me sens un peu bête maintenant. Je m’appelle Nev, et toi ?
Avec innocence, Nevrabriel tendit la main vers la rouquine. Elle n’avait pas l’air loquace et peut-être savoir son nom pourrait la détendre ? Mais maintenant qu’il avait la main tendue il ne savait pas si c’était une bonne idée. Certaine personne avait horreur qu’on les touche …
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RoseÉlectron libre
Mar 27 Oct - 21:27
Corps au présent, une mémoire au passé.
Le petit sourire qui lui donnait, l'air tout timide, rassura Rose qui se détendit. Il n'avait vraiment pas l'air méchant. Il était probablement juste paniqué puissance mille. Ils n'étaient pas si loin des falaises, peut-être qu'ils étaient ensemble et qu'elle était tombée ?
Cette idée la fit blêmir. Elle espérait que cette Anna allait bien, là où elle était. D'un point de vue survie, ça faisait une bouche en moins à nourrir, mais d'un point de vue humain, elle détestait cette précédente façon de pensée. Elle n'était pas égoïste et donnerait bien son repas à qui en aurait besoin.
_Oui c’est gentil merci. Elle est dans le groupe C mais … en fait je pense que je suis un peu perdu. J'ai l'impression qu'il y a de nouveau groupe et dans ce cas là je ne sais pas trop ...
Elle haussa un sourcil, ne comprenant absolument pas de quoi il parlait. Le groupe C ? C'était une sorte de code pour parler d'une faction ? Ca ne pouvait pas être l'Institut Graham, ni le Village, ni les Électrons libres... Peut-être le Bunker ? C'était la lettre la plus proche. Mais pourquoi C ?
Elle cligna plusieurs fois des yeux, la bouche légèrement entrouverte. Ké ?
Quand il passa une main sur son front, Rose aperçut à travers ses mèches une sorte de drôle de couleur à la fois bleue et verte. Il s'était cogné quelque part ? Il était blessé ?
Cette situation était plus qu'étrange, et les émotions s'enchainèrent les une après les autres. Elle n'aurait jamais du passer par là...
_Ah mais je me sens un peu bête maintenant. Je m’appelle Nev, et toi ?
Elle acquiesça, l'air avenante malgré la boule au ventre qui se formait dans le creux de son estomac. L'air enjouée, les joues toutes rosies, elle se présenta à son tour :
« Rose. Et pour Anna... »
Elle fit un pas en arrière et se retourna, se demandant ce que pouvait bien être ce groupe C... Et comme elle n'allait pas avoir la réponse venant du ciel, elle se résigna et se tourna vers le garçon, son visage de constipée de retour :
« Mais, hum... Il n'y a pas de groupe C. Il n'y a que l'Institut Graham, le bunker, les électrons libres dont je fais partie, et le Village. Je ne suis même pas patiente en fait, je rendais simplement visite à mon père et le même soir, boum ! Une tempête doublée d'un incendie triplée d'une révolution. »
Elle se frappa mentalement le front, se disant qu'un tel événement ne pouvait pas s'oublier d'un claquement de doigt, surtout quand on l'avait vécu de tout son corps et de toute sa chair. Elle pencha alors doucement la tête sur le côté, et se pencha légèrement en avant, l'air soucieuse de l'état physique de Nev.
« Est-ce que ça va ? J'ai l'impression que tu es blessé. »
Cette idée la fit blêmir. Elle espérait que cette Anna allait bien, là où elle était. D'un point de vue survie, ça faisait une bouche en moins à nourrir, mais d'un point de vue humain, elle détestait cette précédente façon de pensée. Elle n'était pas égoïste et donnerait bien son repas à qui en aurait besoin.
_Oui c’est gentil merci. Elle est dans le groupe C mais … en fait je pense que je suis un peu perdu. J'ai l'impression qu'il y a de nouveau groupe et dans ce cas là je ne sais pas trop ...
Elle haussa un sourcil, ne comprenant absolument pas de quoi il parlait. Le groupe C ? C'était une sorte de code pour parler d'une faction ? Ca ne pouvait pas être l'Institut Graham, ni le Village, ni les Électrons libres... Peut-être le Bunker ? C'était la lettre la plus proche. Mais pourquoi C ?
Elle cligna plusieurs fois des yeux, la bouche légèrement entrouverte. Ké ?
Quand il passa une main sur son front, Rose aperçut à travers ses mèches une sorte de drôle de couleur à la fois bleue et verte. Il s'était cogné quelque part ? Il était blessé ?
Cette situation était plus qu'étrange, et les émotions s'enchainèrent les une après les autres. Elle n'aurait jamais du passer par là...
_Ah mais je me sens un peu bête maintenant. Je m’appelle Nev, et toi ?
Elle acquiesça, l'air avenante malgré la boule au ventre qui se formait dans le creux de son estomac. L'air enjouée, les joues toutes rosies, elle se présenta à son tour :
« Rose. Et pour Anna... »
Elle fit un pas en arrière et se retourna, se demandant ce que pouvait bien être ce groupe C... Et comme elle n'allait pas avoir la réponse venant du ciel, elle se résigna et se tourna vers le garçon, son visage de constipée de retour :
« Mais, hum... Il n'y a pas de groupe C. Il n'y a que l'Institut Graham, le bunker, les électrons libres dont je fais partie, et le Village. Je ne suis même pas patiente en fait, je rendais simplement visite à mon père et le même soir, boum ! Une tempête doublée d'un incendie triplée d'une révolution. »
Elle se frappa mentalement le front, se disant qu'un tel événement ne pouvait pas s'oublier d'un claquement de doigt, surtout quand on l'avait vécu de tout son corps et de toute sa chair. Elle pencha alors doucement la tête sur le côté, et se pencha légèrement en avant, l'air soucieuse de l'état physique de Nev.
« Est-ce que ça va ? J'ai l'impression que tu es blessé. »
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mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 2 Nov - 15:47
Je suis perdu ...
_Rose. Et pour Anna...
Rose ? Parce qu’elle était rousse ? Intéressant …
Sa petite réflexion qui décrocha un fin sourire. Il n’allait pas lui demandé si c’était réellement pour cela que ses parents avaient choisi ce nom mais il trouvait ça à la fois banale et originale.
_Mais, hum... Il n'y a pas de groupe C. Il n'y a que l'Institut Graham, le bunker, les électrons libres dont je fais partie, et le Village. Je ne suis même pas patiente en fait, je rendais simplement visite à mon père et le même soir, boum ! Une tempête doublée d'un incendie triplée d'une révolution.
Une tempête ? Une révolution ? Un incendie ?
Nevrabriel lâcha un petit « oh… » avant de plonger dans ses réflexions. L’institut Graham ? Le Village ? Tout ce que disait la demoiselle n’avait pas de sens, mais c’était bien trop gros pour être un mensonge.
« Il n’y a pas de groupe C ». Nevrabriel se sentait mal, perdu, déboussolé. Est-ce qu’il était en train de rêver ? Il avait bien trop mal à la tête pour que ça soit un rêve.
_Est-ce que ça va ? J'ai l'impression que tu es blessé.
Nevrabriel porta une main à son front. Elle parla certainement de ce bleu ou alors cette chose qui lui faisait mal autour du cou ? Il ne comprenait pas comment il pouvait avoir aussi mal à ces endroits là. Il porta sa main à son front pour se masser un peu.
_Je crois que …
Je ne sais pas …
Nevrabriel s’arrêta et se mit à réfléchir. En temps normal, lorsqu’il avait des crises d’amnésie, il ne reconnaissait juste pas les personnes vues récemment, donc ça ne pouvait pas être à cause de sa maladie. Décidément, il était de plus en plus perdu.
Il s’accroupit, comme si ses jambes avaient du mal à le porter. La terre était bien basse dite donc.
_Je suis un peu amnésique. Je me suis réveillé dans cet état là.
Il ne voyait pas trop comment c’était possible. Enfin si, il le voyait. Peut-être que sa maladie c’était aggravé ? C’était possible en si peu de temps ?
_Peut-être que tu ne connais pas Anna, mais peut-être que tu connais Adèlys ? C’est une adolescente en fauteuil roulant.
A force de cité des gens, elle allait bien finir par connaitre quelqu'un et l'emmener à lui ou elle ?
Rose ? Parce qu’elle était rousse ? Intéressant …
Sa petite réflexion qui décrocha un fin sourire. Il n’allait pas lui demandé si c’était réellement pour cela que ses parents avaient choisi ce nom mais il trouvait ça à la fois banale et originale.
_Mais, hum... Il n'y a pas de groupe C. Il n'y a que l'Institut Graham, le bunker, les électrons libres dont je fais partie, et le Village. Je ne suis même pas patiente en fait, je rendais simplement visite à mon père et le même soir, boum ! Une tempête doublée d'un incendie triplée d'une révolution.
Une tempête ? Une révolution ? Un incendie ?
Nevrabriel lâcha un petit « oh… » avant de plonger dans ses réflexions. L’institut Graham ? Le Village ? Tout ce que disait la demoiselle n’avait pas de sens, mais c’était bien trop gros pour être un mensonge.
« Il n’y a pas de groupe C ». Nevrabriel se sentait mal, perdu, déboussolé. Est-ce qu’il était en train de rêver ? Il avait bien trop mal à la tête pour que ça soit un rêve.
_Est-ce que ça va ? J'ai l'impression que tu es blessé.
Nevrabriel porta une main à son front. Elle parla certainement de ce bleu ou alors cette chose qui lui faisait mal autour du cou ? Il ne comprenait pas comment il pouvait avoir aussi mal à ces endroits là. Il porta sa main à son front pour se masser un peu.
_Je crois que …
Je ne sais pas …
Nevrabriel s’arrêta et se mit à réfléchir. En temps normal, lorsqu’il avait des crises d’amnésie, il ne reconnaissait juste pas les personnes vues récemment, donc ça ne pouvait pas être à cause de sa maladie. Décidément, il était de plus en plus perdu.
Il s’accroupit, comme si ses jambes avaient du mal à le porter. La terre était bien basse dite donc.
_Je suis un peu amnésique. Je me suis réveillé dans cet état là.
Il ne voyait pas trop comment c’était possible. Enfin si, il le voyait. Peut-être que sa maladie c’était aggravé ? C’était possible en si peu de temps ?
_Peut-être que tu ne connais pas Anna, mais peut-être que tu connais Adèlys ? C’est une adolescente en fauteuil roulant.
A force de cité des gens, elle allait bien finir par connaitre quelqu'un et l'emmener à lui ou elle ?
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entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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RoseÉlectron libre
Mer 18 Nov - 22:55
Corps au présent, une mémoire au passé.
Elle l'observa tâter sa plaie. Une part d'elle avait envie de l'aider à la panser, mais non seulement elle n'avait rien sur elle, mais en plus elle avait toujours des doutes quant à sa santé mentale et psychologique. Il avait l'air gentil et doux comme un agneau, mais avec ses cheveux longs ébouriffés d'un roux aussi profond que le sien, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à Castiel, le bad boy d'Amour Sucré. Et elle détestait Castiel. Son préféré avait toujours été Armin. Les cheveux noirs et accros aux jeux-vidéo, à fouiller dans les petites culottés de Sucrette...
_Je crois que …
Il l'extirpa de ses pensées alors qu'il tentait, semblait-il, de retrouver les siennes. Un silence s'installa tranquillement entre eux, comme pour leur laisser le temps de s'appréhender l'un l'autre. Mais Rose ne pensait qu'à un malaise qui prenait plus de plus de place. Elle n'aimait pas les silences. Elle essayait toujours de les boucher avec ce qui lui passait par la tête. Mais en l'occurrence, avec lui, rien ne lui venait. Ou alors, ça rendrait la situation encore plus gênante.
Alors elle se fit violence pour garder sa bouche fermée et attendit qu'il remette ses pensées en ordre. Bien que tout ce qu'il fit, c'était s'accroupir. Un peu déboussolée, elle mit un petit temps avant de se rejoindre vers le sol.
_Je suis un peu amnésique. Je me suis réveillé dans cet état là.
« Oh... »
Rose n'était pas douée pour réconforter les gens, encore moins lorsqu'elle venait de les rencontrer. Alors elle l'observa avec intensité, comme si son regard pouvait soigner son esprit. Mais c'est alors qu'elle se mit à comprendre que s'il était amnésique, ça voulait peut-être dire qu'il avait perdu la mémoire et qu'il se croyait à une époque plus lointaine ? D'où ces noms de factions étranges ?
_Peut-être que tu ne connais pas Anna, mais peut-être que tu connais Adèlys ? C’est une adolescente en fauteuil roulant.
Elle fit non de la tête, ne voyant personne avec un fauteuil roulant. Elle se dit que s'il était amnésique, peut-être qu'en lui rappelant les événements, ça allait faire quelque chose ? Puisque manifestement, elle n'était d'aucune utilité pour trouver une quelconque Anna ou Adèlys.
« Je me demande si tu n'aurais pas perdu la mémoire par hasard ? Parce que ça me paraît bizarre que tu ne saches pas qu'il y ait des électrons libres. »
Elle s'assit en tailleur, comme pour raconter une histoire, bien que cela allait être difficile et court. S'il avait des questions avant la tempête et l'incendie, elle allait être bien incapable de lui répondre.
Elle se râcla la gorge, prête à commencer un petit monologue explicatif.
« Je ne sais pas si tu te souviens, mais il y a eu une révolution le... Quatre Juillet je crois ? Et avec, un gros incendie qui a détruit le bâtiment là-bas, elle montra du doigt le Village, enfin plutôt sa position, et une grosse tempête. On est tous allés se réfugier dans le bunker, et depuis quatre factions se sont créés : le Village, les Électrons Libres, la Famille et l'Institut Graham. »
D'un air désolé, et un peu hésitante, elle prit doucement sa main et lui souffla :
« Je suis désolée, mais je pense que tout ce que tu as connu avant n'existe plus... »
_Je crois que …
Il l'extirpa de ses pensées alors qu'il tentait, semblait-il, de retrouver les siennes. Un silence s'installa tranquillement entre eux, comme pour leur laisser le temps de s'appréhender l'un l'autre. Mais Rose ne pensait qu'à un malaise qui prenait plus de plus de place. Elle n'aimait pas les silences. Elle essayait toujours de les boucher avec ce qui lui passait par la tête. Mais en l'occurrence, avec lui, rien ne lui venait. Ou alors, ça rendrait la situation encore plus gênante.
Alors elle se fit violence pour garder sa bouche fermée et attendit qu'il remette ses pensées en ordre. Bien que tout ce qu'il fit, c'était s'accroupir. Un peu déboussolée, elle mit un petit temps avant de se rejoindre vers le sol.
_Je suis un peu amnésique. Je me suis réveillé dans cet état là.
« Oh... »
Rose n'était pas douée pour réconforter les gens, encore moins lorsqu'elle venait de les rencontrer. Alors elle l'observa avec intensité, comme si son regard pouvait soigner son esprit. Mais c'est alors qu'elle se mit à comprendre que s'il était amnésique, ça voulait peut-être dire qu'il avait perdu la mémoire et qu'il se croyait à une époque plus lointaine ? D'où ces noms de factions étranges ?
_Peut-être que tu ne connais pas Anna, mais peut-être que tu connais Adèlys ? C’est une adolescente en fauteuil roulant.
Elle fit non de la tête, ne voyant personne avec un fauteuil roulant. Elle se dit que s'il était amnésique, peut-être qu'en lui rappelant les événements, ça allait faire quelque chose ? Puisque manifestement, elle n'était d'aucune utilité pour trouver une quelconque Anna ou Adèlys.
« Je me demande si tu n'aurais pas perdu la mémoire par hasard ? Parce que ça me paraît bizarre que tu ne saches pas qu'il y ait des électrons libres. »
Elle s'assit en tailleur, comme pour raconter une histoire, bien que cela allait être difficile et court. S'il avait des questions avant la tempête et l'incendie, elle allait être bien incapable de lui répondre.
Elle se râcla la gorge, prête à commencer un petit monologue explicatif.
« Je ne sais pas si tu te souviens, mais il y a eu une révolution le... Quatre Juillet je crois ? Et avec, un gros incendie qui a détruit le bâtiment là-bas, elle montra du doigt le Village, enfin plutôt sa position, et une grosse tempête. On est tous allés se réfugier dans le bunker, et depuis quatre factions se sont créés : le Village, les Électrons Libres, la Famille et l'Institut Graham. »
D'un air désolé, et un peu hésitante, elle prit doucement sa main et lui souffla :
« Je suis désolée, mais je pense que tout ce que tu as connu avant n'existe plus... »
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mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 26 Nov - 12:10
Je suis perdu ...
_Peut-être que tu ne connais pas Anna, mais peut-être que tu connais Adèlys ? C’est une adolescente en fauteuil roulant.
Nevrabriel y croyait encore. Il n’avait pas pu perdre la mémoire d’un seul coup comme ça. S’était-il cogné la tête un peu trop fort ? Les amnésies étaient passagers et il oubliait maximum les 2 ou 3 derniers mois, pas plus. La vie n’a pas pu tant changer en quelques mois, si ?
Mais Rose hocha négativement de la tête.
Ça tournait au cauchemar …
Tout le monde connaissait Adèlys, même de loin, c’était impossible de ne pas la connaitre, avec son fauteuil roulant à se balader près du lac, ses longs cheveux noirs et le fait qu’elle ait quasiment grandi ici …
_Je me demande si tu n'aurais pas perdu la mémoire par hasard ? Parce que ça me paraît bizarre que tu ne saches pas qu'il y ait des électrons libres.
Nevrabriel regarda le sol. Il énuméra dans sa tête tous les symptômes de sa maladie mais la perte de mémoire se résumait à seulement quelques amnésies passagères de quelques heures maximum sur une courte période. On ne lui avait jamais parlé d’une perte de mémoire aussi dangereuse et flippante …
Quelque chose n’allait pas … Ce n’était pas normal ce qui se passait …
La jeune fille s’assit à ses côtés, ce qui était rassurant quelque part, dans ce flou, il avait le sentiment de ne pas être abandonné. Elle se racla la gorge et il était pendu à ses lèvres, impatient d’avoir des réponses à ses questions silencieuses.
_Je ne sais pas si tu te souviens, mais il y a eu une révolution le... Quatre Juillet je crois ? Et avec, un gros incendie qui a détruit le bâtiment là-bas et une grosse tempête. On est tous allés se réfugier dans le bunker, et depuis quatre factions se sont créés : le Village, les Électrons Libres, la Famille et l'Institut Graham.
Le quatre Juillet ? … Mais … Ils étaient en automne actuellement, ou en hiver, vu les arbres presque mort sur leur chemin … Il avait donc un oubli de plusieurs mois. Mais la révolution … Quelle révolution ? Pourquoi il ne comprenait rien à ce flot de paroles ?
Mais ça avait du sens … Il avait vu le bâtiment des patients complètement en ruine, avec des personnes qui avaient élu domicile dans des cabanes et ce qu’il restait du bâtiment. Il avait vu le bâtiment du personnel remplis de personne armé comme un camp à défendre … et … et là … Comment a-t-il pu oublier un passage aussi important ? Sa maladie évoluait de pire ne pire et apparemment personne ne pouvait l’aider puisqu’il n’y avait plus personne.
_Je suis désolée, mais je pense que tout ce que tu as connu avant n'existe plus...
Nevrabriel acquiesça doucement. Lui aussi le pensait, il s’en rendait bien compte. Il expira doucement, ne sachant pas vraiment quoi penser de sa situation.
_Je ne sais pas trop ce que je dois faire … On ne m’a pas réellement préparé à ça …
S’il perdait la mémoire, il y avait toujours Anna dans les parages pour le rassurer et le guider, il y avait toujours Donatien pour le soigner ou Agnès pour le faire patienter, mais là, s’il ne savait pas où les trouver, il ‘était perdu. Il pourrait attendre de retrouver la mémoire, mais attendre combien de temps ? Devait-il arpenter l’île jusqu’à se faire reconnaitre par quelqu’un ou devait-il attendre sagement au même endroit qu’on vienne le chercher comme un enfant perdu ?
Nevrabriel était penaud de sa condition. Il voulait retrouver sa chambre et s’enfermer dedans en attendant que ça passe. Mais il n’avait plus de chambre et ne savait pas où il pourrait se planquer le temps que son cerveau ne se remette en marche.
D’ailleurs, une question lui monta subitement. Peut-être que ce n’était pas des mois qu’il avait oublié, peut-être que c’était pire, peut-être que c’était bien plus que ça …
_On est en quelle année ?
Nevrabriel y croyait encore. Il n’avait pas pu perdre la mémoire d’un seul coup comme ça. S’était-il cogné la tête un peu trop fort ? Les amnésies étaient passagers et il oubliait maximum les 2 ou 3 derniers mois, pas plus. La vie n’a pas pu tant changer en quelques mois, si ?
Mais Rose hocha négativement de la tête.
Ça tournait au cauchemar …
Tout le monde connaissait Adèlys, même de loin, c’était impossible de ne pas la connaitre, avec son fauteuil roulant à se balader près du lac, ses longs cheveux noirs et le fait qu’elle ait quasiment grandi ici …
_Je me demande si tu n'aurais pas perdu la mémoire par hasard ? Parce que ça me paraît bizarre que tu ne saches pas qu'il y ait des électrons libres.
Nevrabriel regarda le sol. Il énuméra dans sa tête tous les symptômes de sa maladie mais la perte de mémoire se résumait à seulement quelques amnésies passagères de quelques heures maximum sur une courte période. On ne lui avait jamais parlé d’une perte de mémoire aussi dangereuse et flippante …
Quelque chose n’allait pas … Ce n’était pas normal ce qui se passait …
La jeune fille s’assit à ses côtés, ce qui était rassurant quelque part, dans ce flou, il avait le sentiment de ne pas être abandonné. Elle se racla la gorge et il était pendu à ses lèvres, impatient d’avoir des réponses à ses questions silencieuses.
_Je ne sais pas si tu te souviens, mais il y a eu une révolution le... Quatre Juillet je crois ? Et avec, un gros incendie qui a détruit le bâtiment là-bas et une grosse tempête. On est tous allés se réfugier dans le bunker, et depuis quatre factions se sont créés : le Village, les Électrons Libres, la Famille et l'Institut Graham.
Le quatre Juillet ? … Mais … Ils étaient en automne actuellement, ou en hiver, vu les arbres presque mort sur leur chemin … Il avait donc un oubli de plusieurs mois. Mais la révolution … Quelle révolution ? Pourquoi il ne comprenait rien à ce flot de paroles ?
Mais ça avait du sens … Il avait vu le bâtiment des patients complètement en ruine, avec des personnes qui avaient élu domicile dans des cabanes et ce qu’il restait du bâtiment. Il avait vu le bâtiment du personnel remplis de personne armé comme un camp à défendre … et … et là … Comment a-t-il pu oublier un passage aussi important ? Sa maladie évoluait de pire ne pire et apparemment personne ne pouvait l’aider puisqu’il n’y avait plus personne.
_Je suis désolée, mais je pense que tout ce que tu as connu avant n'existe plus...
Nevrabriel acquiesça doucement. Lui aussi le pensait, il s’en rendait bien compte. Il expira doucement, ne sachant pas vraiment quoi penser de sa situation.
_Je ne sais pas trop ce que je dois faire … On ne m’a pas réellement préparé à ça …
S’il perdait la mémoire, il y avait toujours Anna dans les parages pour le rassurer et le guider, il y avait toujours Donatien pour le soigner ou Agnès pour le faire patienter, mais là, s’il ne savait pas où les trouver, il ‘était perdu. Il pourrait attendre de retrouver la mémoire, mais attendre combien de temps ? Devait-il arpenter l’île jusqu’à se faire reconnaitre par quelqu’un ou devait-il attendre sagement au même endroit qu’on vienne le chercher comme un enfant perdu ?
Nevrabriel était penaud de sa condition. Il voulait retrouver sa chambre et s’enfermer dedans en attendant que ça passe. Mais il n’avait plus de chambre et ne savait pas où il pourrait se planquer le temps que son cerveau ne se remette en marche.
D’ailleurs, une question lui monta subitement. Peut-être que ce n’était pas des mois qu’il avait oublié, peut-être que c’était pire, peut-être que c’était bien plus que ça …
_On est en quelle année ?
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
RoseÉlectron libre
Dim 13 Déc - 14:53
Corps au présent, une mémoire au passé.
La façon dont il opinait doucement l'amenait à penser qu'elle avait appuyé là où il fallait. Elle se remercia elle-même, heureuse d'avoir pu aider quelqu'un ne serait-ce qu'un petit peu. Elle n'était pas la plus maligne ni la plus intelligente, mais elle était malgré tout étonnée de la façon dont son cerveau avait compris la situation. Et finalement, tous les doutes qu'elle avait pu avoir envers lui s'envolaient. Il n'était ni fou ni dangereux, juste déboussolé et perturbé. Ce qui était compréhensible, surtout lorsque l'on pensait appartenir à un autre temps et à une autre époque.
Elle lui adressa un sourire triste. Elle avait deviné ce qu'il s'était passé, c'était bien, mais maintenant, comment elle faisait pour lui faire recouvrir la mémoire ? Le plus difficile était à venir...
_Je ne sais pas trop ce que je dois faire … On ne m’a pas réellement préparé à ça …
C'était bien ce qu'elle craignait. Ils étaient deux idiots à avoir un problème sous la main sans avoir la moindre idée de comment le résoudre. Elle avait bien quelques idées qu'elle avait tiré de films qui traitaient de ce problème, mais elle ne connaissait rien de la vie de ce garçon. Peut-être qu'en trouvant cette Anna ou cette Adèlys, il allait pouvoir retrouver la mémoire ?
_On est en quelle année ?
« On est en 2020. »
Elle guettait sa réaction, comme si sa réponse allait déclencher chez lui un miracle de remémoration ou, au contraire, une descente aux Enfers car il se croyait en 2004. Elle prit cependant une décision, car ce n'était pas en restant ici, sans lui montrer les alentours et lui expliquer comment ça se passait désormais qu'il allait se sentir mieux. Autant qu'il connaisse les règles et peut-être même retrouver des personnes auxquelles il tient. Il pourrait rester avec elles le temps que son cerveau décide de revenir en 2020.
Alors elle se leva en se dépoussiérant les genoux et les cuisses puis lui tendit la main pour l'aider à le relever :
« Peut-être que ta mémoire te reviendra si je te montre les alentours et si je t'explique comment tout fonctionne maintenant ? Et dis-moi toutes les personnes que tu as connues, même celles que tu détestes, peut-être qu'elles pourront t'aider si elles sont toujours là. »
Elle n'osait pas dire, pas encore, qu'il y avait des chances qu'elles n'existent plus. Cette Anna et cette Adèlys étaient peut-être mortes depuis le temps, ou simplement reparties chez elles, auprès des leurs. Elle avait cru comprendre que certaines personnes avaient réussi à rejoindre le continent. Ou alors, elles étaient parties bien avant toute cette histoire...
Quoiqu'il en était, elle s'était donné la mission de tout faire pour l'aider. Ce garçon aux airs rebelles et à la moue tristoune.
« Je ne connais pas tout le monde alors je vais d'abord t'emmener aux électrons libres. C'est là où tu risques le moins. Pour le reste, c'est des territoires plus privés, et si tu fais partie de leurs ennemis, il vaut mieux que tu t'en éloignes. »
Elle lui adressa un sourire triste. Elle avait deviné ce qu'il s'était passé, c'était bien, mais maintenant, comment elle faisait pour lui faire recouvrir la mémoire ? Le plus difficile était à venir...
_Je ne sais pas trop ce que je dois faire … On ne m’a pas réellement préparé à ça …
C'était bien ce qu'elle craignait. Ils étaient deux idiots à avoir un problème sous la main sans avoir la moindre idée de comment le résoudre. Elle avait bien quelques idées qu'elle avait tiré de films qui traitaient de ce problème, mais elle ne connaissait rien de la vie de ce garçon. Peut-être qu'en trouvant cette Anna ou cette Adèlys, il allait pouvoir retrouver la mémoire ?
_On est en quelle année ?
« On est en 2020. »
Elle guettait sa réaction, comme si sa réponse allait déclencher chez lui un miracle de remémoration ou, au contraire, une descente aux Enfers car il se croyait en 2004. Elle prit cependant une décision, car ce n'était pas en restant ici, sans lui montrer les alentours et lui expliquer comment ça se passait désormais qu'il allait se sentir mieux. Autant qu'il connaisse les règles et peut-être même retrouver des personnes auxquelles il tient. Il pourrait rester avec elles le temps que son cerveau décide de revenir en 2020.
Alors elle se leva en se dépoussiérant les genoux et les cuisses puis lui tendit la main pour l'aider à le relever :
« Peut-être que ta mémoire te reviendra si je te montre les alentours et si je t'explique comment tout fonctionne maintenant ? Et dis-moi toutes les personnes que tu as connues, même celles que tu détestes, peut-être qu'elles pourront t'aider si elles sont toujours là. »
Elle n'osait pas dire, pas encore, qu'il y avait des chances qu'elles n'existent plus. Cette Anna et cette Adèlys étaient peut-être mortes depuis le temps, ou simplement reparties chez elles, auprès des leurs. Elle avait cru comprendre que certaines personnes avaient réussi à rejoindre le continent. Ou alors, elles étaient parties bien avant toute cette histoire...
Quoiqu'il en était, elle s'était donné la mission de tout faire pour l'aider. Ce garçon aux airs rebelles et à la moue tristoune.
« Je ne connais pas tout le monde alors je vais d'abord t'emmener aux électrons libres. C'est là où tu risques le moins. Pour le reste, c'est des territoires plus privés, et si tu fais partie de leurs ennemis, il vaut mieux que tu t'en éloignes. »
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelmes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 17 Déc - 11:47
Je suis perdu ...
_On est en 2020.
Nevrabriel fit des yeux ronds avant de les tourner vers la jeune femme.
2020 ? …
2020 ?!!
Mais … mais … C’était … CINQ ANS PLUS TARD ?!
Cinq ans … Bon sang, Seigneur, que c’était-il passé en cinq ans ? Est-ce que ses amis étaient tous partis de l’institut ? Ils finissaient tous par partir … et Anna ? Avec sa maladie, allait-elle bien ? Les médecins ne lui donnaient pas autant de temps à vivre, est-ce que … Non. Vraiment non, il ne voulait pas y penser.
S’il s’endormait, est-ce que tout rentrerait dans l’ordre à son réveil ? Il aimerait que ça soit aussi facile mais il avait peur ; qui et que restait-il en cinq ans ?
L’inconnue se leva et lui tendit la main. Sa présence était réconfortante, elle ne le laissait pas tomber dans sa misère et pourtant ils ne savaient rien l’un de l’autre. Il avait de la chance d’être tombé sur elle et appréciait cette main tendue.
_Peut-être que ta mémoire te reviendra si je te montre les alentours et si je t'explique comment tout fonctionne maintenant ? Et dis-moi toutes les personnes que tu as connues, même celles que tu détestes, peut-être qu'elles pourront t'aider si elles sont toujours là.
Nevrabriel eut un sourire timide.
Elle était gentille. C’était réconfortant. Mais était-ce vraiment nécessaire de dresser une liste si elle ne connaissait personne ? Pouvait-il juste arpenter l’île jusqu’à tomber sur une âme qui le connaissait ? Mais même avec cela, en cinq ans, qui était au courant de sa maladie ? Il n’aimait pas dire qu’il avait des hallucinations et avait des petites (même si là elle était féroce) pertes de mémoire, mais peut-être qu’avec le temps cela avant changé ? Peut-être qu’il avait banalisé sa condition ?
Cette idée de ne rien savoir, même sur soi-même … surtout sur soi-même, était terrifiante ! Etait-il trop tard pour creuser un trou et se cacher jusqu’à ce que ce soit fini ? Et si ce n’était jamais fini ? S’il avait perdu la mémoire pour toujours ? … Terrifiant !
_Je ne connais pas tout le monde alors je vais d'abord t'emmener aux électrons libres. C'est là où tu risques le moins. Pour le reste, c'est des territoires plus privés, et si tu fais partie de leurs ennemis, il vaut mieux que tu t'en éloignes.
Nevrabriel acquiesça et commença à suivre la jeune femme. Il essaya de dresser une liste de ses connaissances mais à vrai dire il n’avait pas beaucoup de noms à citer hormis ceux qu’il avait demandés tantôt.
_Je ne parle pas beaucoup … Enfin « parlais » pas beaucoup aux autres, mais tout le monde est … « était » très gentil avec moi.
Peut-être qu’en 2020 c’était différent, mais en 2015, le jeune homme se remettait doucement du décès de son frère, aller vers les autres était compliqué pour lui, il était perdu mais s’en remettait et s’ouvrait peu à peu au monde grâce à son amie.
En marchant, le paysage était nouveau mais pas inconnu pour le jeune homme, il ne se souvenait pas mais avait des impressions de déjà vu à chacun de ses pas. C’était très désagréable, comme être enfermé dehors de sa propre maison parce qu’on ne trouvait pas la clé. Il devait trouver la clé, mais ne savait pas où chercher …
_Pourquoi tout le monde s’est divisé au lieu de reconstruire l’île après la tempête ? Et pourquoi avoir des ennemis si on est tous dans le même bateau ?
C’était un mauvais film en fait … En plus, si tout le monde était divisé, où était-il, lui ? Et le docteur Elpida, et Anna, et Adèlys ? Et … Oh Seigneur ! Donc la femme triste qui s’occupait des légumes était vraiment mademoiselle Dessanges ? C’était certainement trop tard pour aller la voir et … et s’ils étaient « ennemis » à présent ? Le sang de l’écossais ne fit qu’un tour et une sorte de flash lui revint doucement en mémoire, celui d’un origami sur le rebord d’une fenêtre. Il tourna la tête derrière lui comme si quelqu’un lui avait parlé, mais rien, personne, il regardait dans le vide sans comprendre ce souvenir.
Puis, lorsqu’il retourna marcher avec Rose, il ne se souvenait plus pourquoi il s’était retourné. A quoi il pensait déjà ? … Ah … Euh … Oui ! La liste des personnes qu’il connaissait !
_Si il y a surement une personne qui doit être là ; le docteur Elpida, pas le directeur mais son fils, c’est mon médecin.
Nevrabriel fit des yeux ronds avant de les tourner vers la jeune femme.
2020 ? …
2020 ?!!
Mais … mais … C’était … CINQ ANS PLUS TARD ?!
Cinq ans … Bon sang, Seigneur, que c’était-il passé en cinq ans ? Est-ce que ses amis étaient tous partis de l’institut ? Ils finissaient tous par partir … et Anna ? Avec sa maladie, allait-elle bien ? Les médecins ne lui donnaient pas autant de temps à vivre, est-ce que … Non. Vraiment non, il ne voulait pas y penser.
S’il s’endormait, est-ce que tout rentrerait dans l’ordre à son réveil ? Il aimerait que ça soit aussi facile mais il avait peur ; qui et que restait-il en cinq ans ?
L’inconnue se leva et lui tendit la main. Sa présence était réconfortante, elle ne le laissait pas tomber dans sa misère et pourtant ils ne savaient rien l’un de l’autre. Il avait de la chance d’être tombé sur elle et appréciait cette main tendue.
_Peut-être que ta mémoire te reviendra si je te montre les alentours et si je t'explique comment tout fonctionne maintenant ? Et dis-moi toutes les personnes que tu as connues, même celles que tu détestes, peut-être qu'elles pourront t'aider si elles sont toujours là.
Nevrabriel eut un sourire timide.
Elle était gentille. C’était réconfortant. Mais était-ce vraiment nécessaire de dresser une liste si elle ne connaissait personne ? Pouvait-il juste arpenter l’île jusqu’à tomber sur une âme qui le connaissait ? Mais même avec cela, en cinq ans, qui était au courant de sa maladie ? Il n’aimait pas dire qu’il avait des hallucinations et avait des petites (même si là elle était féroce) pertes de mémoire, mais peut-être qu’avec le temps cela avant changé ? Peut-être qu’il avait banalisé sa condition ?
Cette idée de ne rien savoir, même sur soi-même … surtout sur soi-même, était terrifiante ! Etait-il trop tard pour creuser un trou et se cacher jusqu’à ce que ce soit fini ? Et si ce n’était jamais fini ? S’il avait perdu la mémoire pour toujours ? … Terrifiant !
_Je ne connais pas tout le monde alors je vais d'abord t'emmener aux électrons libres. C'est là où tu risques le moins. Pour le reste, c'est des territoires plus privés, et si tu fais partie de leurs ennemis, il vaut mieux que tu t'en éloignes.
Nevrabriel acquiesça et commença à suivre la jeune femme. Il essaya de dresser une liste de ses connaissances mais à vrai dire il n’avait pas beaucoup de noms à citer hormis ceux qu’il avait demandés tantôt.
_Je ne parle pas beaucoup … Enfin « parlais » pas beaucoup aux autres, mais tout le monde est … « était » très gentil avec moi.
Peut-être qu’en 2020 c’était différent, mais en 2015, le jeune homme se remettait doucement du décès de son frère, aller vers les autres était compliqué pour lui, il était perdu mais s’en remettait et s’ouvrait peu à peu au monde grâce à son amie.
En marchant, le paysage était nouveau mais pas inconnu pour le jeune homme, il ne se souvenait pas mais avait des impressions de déjà vu à chacun de ses pas. C’était très désagréable, comme être enfermé dehors de sa propre maison parce qu’on ne trouvait pas la clé. Il devait trouver la clé, mais ne savait pas où chercher …
_Pourquoi tout le monde s’est divisé au lieu de reconstruire l’île après la tempête ? Et pourquoi avoir des ennemis si on est tous dans le même bateau ?
C’était un mauvais film en fait … En plus, si tout le monde était divisé, où était-il, lui ? Et le docteur Elpida, et Anna, et Adèlys ? Et … Oh Seigneur ! Donc la femme triste qui s’occupait des légumes était vraiment mademoiselle Dessanges ? C’était certainement trop tard pour aller la voir et … et s’ils étaient « ennemis » à présent ? Le sang de l’écossais ne fit qu’un tour et une sorte de flash lui revint doucement en mémoire, celui d’un origami sur le rebord d’une fenêtre. Il tourna la tête derrière lui comme si quelqu’un lui avait parlé, mais rien, personne, il regardait dans le vide sans comprendre ce souvenir.
Puis, lorsqu’il retourna marcher avec Rose, il ne se souvenait plus pourquoi il s’était retourné. A quoi il pensait déjà ? … Ah … Euh … Oui ! La liste des personnes qu’il connaissait !
_Si il y a surement une personne qui doit être là ; le docteur Elpida, pas le directeur mais son fils, c’est mon médecin.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
RoseÉlectron libre
Lun 1 Fév - 11:08
Corps au présent, une mémoire au passé.
Alors qu'elle retrouvait petit à petit le sourire, abandonnant ses craintes qu'elle avait envers le garçon, elle se dirigea avec lui sur ses talons vers la grotte. Elle passa à travers des arbres, tenant fermement son sac dans lequel se trouvait quelques fruits qui pourraient leur être d'une grande utilité.
_Je ne parle pas beaucoup … Enfin « parlais » pas beaucoup aux autres, mais tout le monde est … « était » très gentil avec moi.
Elle le regarda tristement. Elle n'imaginait pas la panique dans laquelle il se trouvait, et surtout à quel point il pouvait être perdu. Se croire quelques années plus tôt, c'est un sacré retour dans le passé. Pas étonnant qu'il l'ait interpellée comme un fou. Perdre tant de souvenirs, c'est comme raviver ses peines et ses traumatismes. C'était comme on lui faisait revivre les bons comme les moments les plus terribles de sa vie. Rose ne pouvait pas imaginer ce que ça pouvait créer comme sentiments tant c'était inconcevable. Elle resta silencieuse, comme si le moindre mot qu'elle allait prononcer pouvait le briser en mille morceaux.
Elle réfléchit cependant à ce qu'elle pouvait faire d'autre pour l'aider. Mais à part sillonner l'île dans l'espoir de trouver quelqu'un qu'il connaissait, elle n'avait pas grand chose. Alors c'était ce qu'elle fit, avec à ses côtés le géant aux cheveux aussi flamboyants que les siens. Elle aurait pu croire que c'était son frère s'il n'avait pas les yeux vairons.
_Pourquoi tout le monde s’est divisé au lieu de reconstruire l’île après la tempête ? Et pourquoi avoir des ennemis si on est tous dans le même bateau ?
Rose l'observa, sans avoir de réelles réponses. Elle avait débarqué le jour où tout avait basculé et n'était pas certaine d'avoir toutes les clés pour bien comprendre l'ampleur de la situation. Mais elle se permit de résumer ce qu'elle savait en espérant ne pas dire de bêtises :
« Je ne suis pas au courant de tout, je suis arrivée le jour où tout s'est enclenché. Mais de ce que je sais, il y a eu une grosse révolution et une tempête en même temps, et pour se protéger on s'est tous réfugié au bunker. Quand on en est ressorti, on s'était plus ou moins réunis selon les affinités et au final des factions se sont créées d'elles-même. Tout le monde n'est pas ennemi avec tout le monde, il y a des alliances comme les électrons libres avec le Village. Mais on évite de se croiser, oui... »
Alors qu'elle terminait d'expliquer la situation à son échelle, son compagnon de voyage se mit à se retourner brusquement. Prise par un sursaut, elle suivit son regard de peur de se faire surprendre par un animal dangereux ou une personne malveillante. Mais rien, juste le bruit des branches qui dansent au vent et des arbres plantés dans le sol. Elle leva les yeux vers Nevrabriel, intriguée, alors qu'il semblait déjà agir comme si rien ne venait de se passer :
_Si il y a surement une personne qui doit être là ; le docteur Elpida, pas le directeur mais son fils, c’est mon médecin.
Elpida, Elpida. Ce nom lui disait quelque chose. Ce n'était pas l'homme un peu bizarre et tout blanc, tellement qu'on aurait dit un fantôme ? Rose regarda le ciel comme s'il détenait la réponse, et elle se dit que ça ne pouvait qu'être lui. Un Elpida était le chef de la Famille, au bunker. Peut-être qu'ils connaissaient la réponse ?
« Il me semble que le fils Elpida gère le bunker, on peut y aller si tu veux ! Mais je te préviens, je ne rentrerai, il me fait trop peur... »
Elle amorçait le pas vers le bunker, passant entre les arbres et évitant leurs branches lorsque sa taille le lui demandait, donc très peu souvent. Et lorsqu'ils arrivèrent devant le Bunker, un mur de grilles se dressa devant eux avec en amont une bâtisse en béton qui se détachait de la Nature, posée sur une colline.
Elle se tourna vers lui, peu confiante. Elle n'avait pas l'habitude d'être si proche d'une faction ennemie. L'Institut Graham lui faisait plus peur que le Bunker, c'était sûr, mais elle avait entendu des choses sur le Elpida fils et elle n'aima pas être aux abords de son territoire.
« On y est... J'espère que tu t'entends toujours avec lui maintenant, j'ai entendu des choses pas vraiment gentilles sur lui... Si tu veux je t'attends ici ? Et si tu ne reviens pas, je vais chercher de l'aide ? »
_Je ne parle pas beaucoup … Enfin « parlais » pas beaucoup aux autres, mais tout le monde est … « était » très gentil avec moi.
Elle le regarda tristement. Elle n'imaginait pas la panique dans laquelle il se trouvait, et surtout à quel point il pouvait être perdu. Se croire quelques années plus tôt, c'est un sacré retour dans le passé. Pas étonnant qu'il l'ait interpellée comme un fou. Perdre tant de souvenirs, c'est comme raviver ses peines et ses traumatismes. C'était comme on lui faisait revivre les bons comme les moments les plus terribles de sa vie. Rose ne pouvait pas imaginer ce que ça pouvait créer comme sentiments tant c'était inconcevable. Elle resta silencieuse, comme si le moindre mot qu'elle allait prononcer pouvait le briser en mille morceaux.
Elle réfléchit cependant à ce qu'elle pouvait faire d'autre pour l'aider. Mais à part sillonner l'île dans l'espoir de trouver quelqu'un qu'il connaissait, elle n'avait pas grand chose. Alors c'était ce qu'elle fit, avec à ses côtés le géant aux cheveux aussi flamboyants que les siens. Elle aurait pu croire que c'était son frère s'il n'avait pas les yeux vairons.
_Pourquoi tout le monde s’est divisé au lieu de reconstruire l’île après la tempête ? Et pourquoi avoir des ennemis si on est tous dans le même bateau ?
Rose l'observa, sans avoir de réelles réponses. Elle avait débarqué le jour où tout avait basculé et n'était pas certaine d'avoir toutes les clés pour bien comprendre l'ampleur de la situation. Mais elle se permit de résumer ce qu'elle savait en espérant ne pas dire de bêtises :
« Je ne suis pas au courant de tout, je suis arrivée le jour où tout s'est enclenché. Mais de ce que je sais, il y a eu une grosse révolution et une tempête en même temps, et pour se protéger on s'est tous réfugié au bunker. Quand on en est ressorti, on s'était plus ou moins réunis selon les affinités et au final des factions se sont créées d'elles-même. Tout le monde n'est pas ennemi avec tout le monde, il y a des alliances comme les électrons libres avec le Village. Mais on évite de se croiser, oui... »
Alors qu'elle terminait d'expliquer la situation à son échelle, son compagnon de voyage se mit à se retourner brusquement. Prise par un sursaut, elle suivit son regard de peur de se faire surprendre par un animal dangereux ou une personne malveillante. Mais rien, juste le bruit des branches qui dansent au vent et des arbres plantés dans le sol. Elle leva les yeux vers Nevrabriel, intriguée, alors qu'il semblait déjà agir comme si rien ne venait de se passer :
_Si il y a surement une personne qui doit être là ; le docteur Elpida, pas le directeur mais son fils, c’est mon médecin.
Elpida, Elpida. Ce nom lui disait quelque chose. Ce n'était pas l'homme un peu bizarre et tout blanc, tellement qu'on aurait dit un fantôme ? Rose regarda le ciel comme s'il détenait la réponse, et elle se dit que ça ne pouvait qu'être lui. Un Elpida était le chef de la Famille, au bunker. Peut-être qu'ils connaissaient la réponse ?
« Il me semble que le fils Elpida gère le bunker, on peut y aller si tu veux ! Mais je te préviens, je ne rentrerai, il me fait trop peur... »
Elle amorçait le pas vers le bunker, passant entre les arbres et évitant leurs branches lorsque sa taille le lui demandait, donc très peu souvent. Et lorsqu'ils arrivèrent devant le Bunker, un mur de grilles se dressa devant eux avec en amont une bâtisse en béton qui se détachait de la Nature, posée sur une colline.
Elle se tourna vers lui, peu confiante. Elle n'avait pas l'habitude d'être si proche d'une faction ennemie. L'Institut Graham lui faisait plus peur que le Bunker, c'était sûr, mais elle avait entendu des choses sur le Elpida fils et elle n'aima pas être aux abords de son territoire.
« On y est... J'espère que tu t'entends toujours avec lui maintenant, j'ai entendu des choses pas vraiment gentilles sur lui... Si tu veux je t'attends ici ? Et si tu ne reviens pas, je vais chercher de l'aide ? »
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 25 Fév - 15:20
Je suis perdu ...
_Si il y a surement une personne qui doit être là ; le docteur Elpida, pas le directeur mais son fils, c’est mon médecin.
Rose semblait réfléchir profondément. Le jeune homme appréciait son aide. Elle semblait vraiment gentille, même s’il ne comprenait pas vraiment son humour. Il se sentait chanceux, il aurait pu tomber sur une personne mal intentionnée.
_Il me semble que le fils Elpida gère le bunker, on peut y aller si tu veux ! Mais je te préviens, je ne rentrerai, il me fait trop peur...
L’écossais eut un léger rire à cette réflexion.
_Le docteur Elpida fait un peu peur, mais il n’est pas méchant dans le fond.
Il pouvait se montrer sévère, en effet, un peu étrange avec Adèlys également, mais s’occupait d’eux avec attention. Nevrabriel savait qu’il pouvait compter sur le docteur Elpida et que, peut-être un jour, il le guérirait pour qu’il puisse rentrer chez lui.
Rose emmena donc leur duo vers un coin de l’île. Nevrabriel avait arpenté l’île de fond en comble depuis le temps, mais il n’avait jamais pris le temps de comprendre à quoi servait cette bâtisse entourée de grillage. Personne ne s’y était jamais intéressé alors lui non plus. Mais il fallait croire qu’elle avait réellement de l’importance à présent, ce qui était étrange, et vraiment nouveau.
_On y est... J'espère que tu t'entends toujours avec lui maintenant, j'ai entendu des choses pas vraiment gentilles sur lui... Si tu veux je t'attends ici ? Et si tu ne reviens pas, je vais chercher de l'aide ?
Nevrabriel haussa les épaules en souriant. Tout le monde avait toujours dis du mal de son médecin, les choses n’ont pas changé de ce côté … mais il ne doutait pas que le lui de maintenant avait toujours confiance en Donatien Elpida et de toute évidence, il était le seul à pouvoir l’aider promptement.
_Non ne t’en fais pas, je suis sûr que tout va bien se passer, il sait gérer mes crises.
Le jeune homme fit quelques pas pour observer le bunker de sa place. Même de cette distance il reconnaissait la silhouette fantomatique de son médecin. Il chercha d’autres têtes connues mais ne reconnaissait que W05. Une personne qui lui faisait un peu peur à vrai dire, elle était bien trop … libérée. Ça le mettait très mal à l’aise. Pas d’Adèys ou de mademoiselle Dessanges en vue. Pas d’Anna non plus. Cette absence de visages lui faisait un peu peur, mais peut-être étaient-elles à l’intérieur ? Il espérait également qu’Anna était là, quelque part, et pourrait le rassurer comme elle savait le faire.
Finalement, il se tourna vers sa guide et eut un sourire désolé.
_Je … quand je suis en pleine crise d’oubli après … Enfin … Hm … comment dire ? J’en garde des brises, comme si je me réveille d’un long sommeil alors …
Il n’osait pas prononcer les mots qui fâchaient mais s’il était effectivement en pleine crise alors il oublierait. Ça il en était bien conscient, et il se sentait toujours tellement stupide, mais une fois réveillé, une fois que tout était oublié, sa confusion était oubliée aussi, comme si rien n’avait jamais existé. Comme si cette fille n’avait jamais existé …
_En tout cas, merci beaucoup, j’espère te revoir dans de meilleures circonstances… et je pourrais te montrer que je ne suis pas un dangereux psychopathe.
Nevrabriel ria un peu. Il fallait mieux en rire qu’en pleurer. Il fallait mieux faire de l’humour que s’apitoyer sur son misérable sort. Il remercia encore une fois Rose avant de se diriger vers le bunker.
Le jeune homme s’approcha du portail et semblait apercevoir son médecin avec des jeunes filles qu’ils ne connaissaient pas. Son médecin lui ouvrit, l’écossais s’expliqua. Et comme il se doutait, il n’avait plus le droit de sortir avant la fin de sa crise. Il espérait que rose l’ait écouté et soit partie. Nevrabriel voulut noter le nom de sa nouvelle connaissance quelque part, mais il ne se souviendrait plus de son visage…
Il se sentait désolé pour elle. Elle l’avait aidé et dans quelques minutes il ne se souviendrait même pas du timbre de sa voix. Nevrabriel s’allongea sur le matelas dans ce qu’on lui avait présenté comme sa « chambre » et regarda le plafond.
Peut-être que s’il la revoyait, arriverait-il à se rappeler de sa gentillesse ?
Rose semblait réfléchir profondément. Le jeune homme appréciait son aide. Elle semblait vraiment gentille, même s’il ne comprenait pas vraiment son humour. Il se sentait chanceux, il aurait pu tomber sur une personne mal intentionnée.
_Il me semble que le fils Elpida gère le bunker, on peut y aller si tu veux ! Mais je te préviens, je ne rentrerai, il me fait trop peur...
L’écossais eut un léger rire à cette réflexion.
_Le docteur Elpida fait un peu peur, mais il n’est pas méchant dans le fond.
Il pouvait se montrer sévère, en effet, un peu étrange avec Adèlys également, mais s’occupait d’eux avec attention. Nevrabriel savait qu’il pouvait compter sur le docteur Elpida et que, peut-être un jour, il le guérirait pour qu’il puisse rentrer chez lui.
Rose emmena donc leur duo vers un coin de l’île. Nevrabriel avait arpenté l’île de fond en comble depuis le temps, mais il n’avait jamais pris le temps de comprendre à quoi servait cette bâtisse entourée de grillage. Personne ne s’y était jamais intéressé alors lui non plus. Mais il fallait croire qu’elle avait réellement de l’importance à présent, ce qui était étrange, et vraiment nouveau.
_On y est... J'espère que tu t'entends toujours avec lui maintenant, j'ai entendu des choses pas vraiment gentilles sur lui... Si tu veux je t'attends ici ? Et si tu ne reviens pas, je vais chercher de l'aide ?
Nevrabriel haussa les épaules en souriant. Tout le monde avait toujours dis du mal de son médecin, les choses n’ont pas changé de ce côté … mais il ne doutait pas que le lui de maintenant avait toujours confiance en Donatien Elpida et de toute évidence, il était le seul à pouvoir l’aider promptement.
_Non ne t’en fais pas, je suis sûr que tout va bien se passer, il sait gérer mes crises.
Le jeune homme fit quelques pas pour observer le bunker de sa place. Même de cette distance il reconnaissait la silhouette fantomatique de son médecin. Il chercha d’autres têtes connues mais ne reconnaissait que W05. Une personne qui lui faisait un peu peur à vrai dire, elle était bien trop … libérée. Ça le mettait très mal à l’aise. Pas d’Adèys ou de mademoiselle Dessanges en vue. Pas d’Anna non plus. Cette absence de visages lui faisait un peu peur, mais peut-être étaient-elles à l’intérieur ? Il espérait également qu’Anna était là, quelque part, et pourrait le rassurer comme elle savait le faire.
Finalement, il se tourna vers sa guide et eut un sourire désolé.
_Je … quand je suis en pleine crise d’oubli après … Enfin … Hm … comment dire ? J’en garde des brises, comme si je me réveille d’un long sommeil alors …
Il n’osait pas prononcer les mots qui fâchaient mais s’il était effectivement en pleine crise alors il oublierait. Ça il en était bien conscient, et il se sentait toujours tellement stupide, mais une fois réveillé, une fois que tout était oublié, sa confusion était oubliée aussi, comme si rien n’avait jamais existé. Comme si cette fille n’avait jamais existé …
_En tout cas, merci beaucoup, j’espère te revoir dans de meilleures circonstances… et je pourrais te montrer que je ne suis pas un dangereux psychopathe.
Nevrabriel ria un peu. Il fallait mieux en rire qu’en pleurer. Il fallait mieux faire de l’humour que s’apitoyer sur son misérable sort. Il remercia encore une fois Rose avant de se diriger vers le bunker.
Le jeune homme s’approcha du portail et semblait apercevoir son médecin avec des jeunes filles qu’ils ne connaissaient pas. Son médecin lui ouvrit, l’écossais s’expliqua. Et comme il se doutait, il n’avait plus le droit de sortir avant la fin de sa crise. Il espérait que rose l’ait écouté et soit partie. Nevrabriel voulut noter le nom de sa nouvelle connaissance quelque part, mais il ne se souviendrait plus de son visage…
Il se sentait désolé pour elle. Elle l’avait aidé et dans quelques minutes il ne se souviendrait même pas du timbre de sa voix. Nevrabriel s’allongea sur le matelas dans ce qu’on lui avait présenté comme sa « chambre » et regarda le plafond.
Peut-être que s’il la revoyait, arriverait-il à se rappeler de sa gentillesse ?
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entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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