contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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InvitéInvité
Mar 15 Aoû - 15:52
Miraculeusement, Eugène avait enfin pu sortir de l'infirmerie. Sa jambe le faisait encore souffrir, de temps à autre, mais au moins il pouvait se déplacer tel qu'il le voulait, il était à nouveau libre de ses mouvements. C'était idiot, car il était sur une île, enfermé avec des gens aussi tarés que lui, n'avait nulle part où aller, aucune allumette, et pourtant il se sentait respirer à nouveau. Son malaise ne tenait donc qu'à une pièce. Ou à une situation. Il était débarrassé des visites quotidiennes des médecins, et ça jouait beaucoup dans sa meilleure humeur. Ainsi, il profitait de sa liberté retrouvée en arpentant la superficie de l'île. Avant son immobilisation, il n'avait jamais pris le temps de découvrir l'île en entier, passant trop de temps à se morfondre sur sa situation ou à chercher à se souvenir de la vie extérieure.
Au détour d'un sentier, il se redressa d'un coup, un peu à la manière d'un chat. Il avait senti quelque chose de très spécial, une odeur qu'il connaissait mieux que quiconque. Il accéléra le pas, risquant de buter sur le sol à chaque pas, afin d'atteindre au plus vite la source de cette odeur exquise. Il s'arrêta donc dès qu'il fut face à la forêt que quelqu'un avait brûlé. Il ferma les yeux et inspira à plein poumon. Le bois brûlé. La désolation. La calcination. Il aimait tellement ces odeurs. Et les retrouver sur l'île était totalement inespéré.
Il rouvrit les yeux d'un coup, se prenant à penser que peut-être était-ce lui qui avait fait cela. Etait-ce possible? Les souvenirs de ces dernières semaines étaient un peu confus mais aurait-il pu oublier qu'il avait mis le feu à une forêt? Il avança lentement au milieu des troncs, passant sa main doucement sur ce qui restait des arbres. Ce contact si particulier semblait lui redonner de la force, et il continuait à marcher, voulant trouver un indice peut-être de ce qu'il s'était passé à cet endroit.
Il arriva à l'orée de ce qui avait été une forêt, et il sentit un petit sourire naître sur ses lèvres. Il avait trouvé son refuge. Puisqu'on lui avait presque piqué sa chambre, puisqu'il évitait les couloirs le plus possible, il allait dorénavant s'abriter ici, quand il en aurait assez de sa condition. Avec son petit sourire il s'assit en tailleur, contemplant ce merveilleux désert noir.
Anonymous
InvitéInvité
Dim 20 Aoû - 16:55
Ici, dans l’Institut, je ne suis pas bien. Enfin, pas très bien. J’ai ce dont j’ai besoin, c’est-à-dire une relative tranquillité, si on exclue les visites des médecins, mais en tout cas pas de jugement de la part des autres puisque je reste toujours dans ma chambre, bien rangée, en ordre.

Seulement il me manque quelque chose. Ma chambre est bien rangée, certes, mais vide. En parant de chez moi, je n’ai pas eu la possibilité d’emporter ma collection avec moi. Et je me doute qu’elle a fini à la poubelle depuis le temps. Cette pensée me désespère et déprime… Tant d’années de collection…

Mais contre mauvaise fortune, bon coeur ! Ce n’est qu’une raison pour tout recommencer de zéro ! Alors il me faut quitter le confort de ma chambre pour trouver de quoi constituer ma collection. Et éventuellement trouver où la ranger car je ne pense pas qu’on me laisserait l’entreposer dans ma chambre…

Du coup je me promène dans l’Institut, ramassant ce que je peux trouver. Ici une feuille qui vient vraisemblablement d’un dossier médical, là un briquet, par là un emballage de je ne sais pas trop quoi… Un bon début.

Avec cette feuille, je songe à autre chose. Autrefois, j’avais un herbier. Il faut que je me le reconstitue. Quoi de mieux que l’extérieur alors ? Essayant de me faire discret, je rejoins l’extérieur de l’établissement.

Et j’y trouve mon bonheur. Il y a des cailloux, des feuilles d’arbres, des branches… Je ramasse tout ça. Pas tout mais quelques choses. Parce que je sais que je ne pourrais pas tout garder. Et puis je ne pense pas que ça disparaîtra de si tôt.

Puis je trouve une forêt… Calcinée… Un frisson parcours mon dos tandis qu’une envie monte en moi : celle de ranger et nettoyer. J’avance néanmoins dans cet enfer de suie et de cendres, cherchant d’éventuels petits trésors qui auraient pu survivre aux flammes.

Je vois quelqu’un, assit en tailleur parmi les arbres calcinés. Ça me tétanise et je reste là, sans bouger, l’observant. Est-ce que je dois partir ou non ? J’aimerais lui parler mais j’ai un peu peur...
Anonymous
InvitéInvité
Jeu 24 Aoû - 10:10
Cet endroit avait tout ce dont rêvait Eugène. Il n'y avait personne, on sentait le feu, même s'il devait dater de plus d'une semaine, les médecins ne devaient pas avoir de caméra de surveillance jusqu'ici. En somme, c'était un coin de Paradis planté au milieu d'une île de l'Enfer. Un sourire fit son apparition sur les lèvres du brun, et il se surprit à penser que ça faisait des mois qu'il n'avait pas souri aussi simplement. Et des années probablement qu'il n'avait pas souri pour autre raison qu'une allumette craquée ou qu'un briquet allumé. D'accord, la raison était encore proche, il s'agissait toujours du feu, mais cette fois-ci il n'était pas à l'origine exactement de ce feu. Une grande avancée, en somme. Les médecins pourraient être fiers de lui.
A cette pensée, Eugène sortit de l'état second dans lequel il était plongé et se redressa, puisque sa jambe recommençait à le faire souffrir. Les médecins. Ils ne comprenaient jamais rien, et puis ils ne faisaient pas d'effort pour comprendre non plus. C'était peut-être ça le plus énervant de tout, ce manque d'intérêt au fond pour les patients, alors même qu'ils étaient sensé les soigner. Le garçon poussa un long soupir, se demandant s'il allait rester un peu ici ou s'il valait mieux retourner vers la cour et les caméras de surveillance, pour ne pas attirer l'attention des gardes. Un élément nouveau mit un terme aux réflexions d'Eugène.
Il y avait un autre garçon. Il était là, à plusieurs mètres de lui. Il n'avait pas l'air bien réel, avec ses cheveux verts et son air angélique. Et puis, était-ce vraiment un garçon? A cette distance Eugène ne pouvait en être sûr. disons qu'il se sentait plus à l'aise avec les garçons, d'où cet a priori. Pendant plusieurs dizaines de secondes, le brun ne bougea pas un membre de son corps. Il avait envie de savoir qui il était, et s'il était réel, mais s'il l'était véritablement, il ne saurait jamais comment lui parler, que lui dire. En somme, il était tétanisé. Il se força à respirer calmement et fit quelques pas vers la silhouette inconnue. Il y avait des chances pour que ce ne soit qu'un création de son esprit, puisqu'il ne l'avait jamais vu avant. Mais il devait en être sûr.

"Est-ce que tu es réel?" lança-t-il, un peu en désespoir de cause, tout en craignant sa réponse.

Un peu de compagnie ne pouvait être nocive, pas vrai? Sauf s'il n'était que le produit de son esprit, là ce serait vraiment embêtant. Le brun se mordit la lèvre, attendant sa réponse sans plus bouger.
Anonymous
InvitéInvité
Dim 24 Sep - 23:16
Il y a une personne assise parmi les arbres calcinés. Je ne sais pas quoi faire et reste tétanisé. Mine de rien, j’aimerais bien pouvoir lui parler. Je n’ai eu de contact avec personne si ce n’est les médecins depuis mon arrivée dans cet institut. J’aimerais pouvoir me faire un ami ici même si ce serait compliqué.

Le garçon, car cette personne est un garçon, fini par se lever et me regarder. Instinctivement, je fais un pas en arrière, comme si je suis effrayé. Est-ce que c’est le cas ? Je ne sais pas trop. Ça fait tellement longtemps que je n’ai plus côtoyé vraiment quelqu’un…

Je le vois ouvrir sa bouche. Je l’entends me parler. Mais ce qu’il dit, je ne le comprends pas. Pas que je ne l’entends pas, je ne le comprends juste pas. Pourquoi me demande-t-il si je suis réel ? Je n’en ai pas l’air ?

« Ben oui... »

Ma voix est toute faible, je me demande s’il l’a vraiment entendu. Je me sens timide d’une façon dont je ne me suis jamais senti avant, comme si arriver à l’Institut m’avait remis mes compétences en social, déjà peu élevées de base, à zéro.

Je le regarde la tête basse, comme si je n’osais pas le regarder directement. Peut-être par peur d’être jugé. Ou maltraité. Mais en même temps j’ai du mal à croire qu’un autre patient, car il l’est manifestement, devienne un bourreau. Même en sachant qu’on est dans une clinique qui soigne des cas particuliers…
Anonymous
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