Pourquoi y a-t-il autant de porte? J’avais pourtant l’impression qu’en journée il y en avait bien moins.
J’ouvre l’une d’entre elles, peut-être suis-je ici? Je me penche vers le corps au fond du lit. Non, ce n’est pas moi. Je repars. La prochaine sera peut-être la bonne. Je déambule ouvrant porté après porte, ne me trouvant dans aucun de ses lits. J’étais pourtant certaine de dormir par ici… Mes pieds sont glacés, j’ai l’impression de marcher depuis des heures sans me trouver. Suis-je déjà passée par ici?
La main sur la poignée, je la tourne doucement. Un léger couinement, elle se laisse ouvrir sans résistance. Je la referme doucement, à la lumière de la nuit je m’approche du petit corps endormi. Je me penche vers l’avant accompagné d’une cascade de cheveux blancs. Je plisse les yeux, ses cheveux semblent blancs, se serait donc peut-être moi? Je ne sais pas, j’hésite, je plisse les yeux pour regarder ce visage endormi. La peau semble claire, mais pourquoi ses cheveux ne sont-ils pas détachés? Je ne dors jamais avec une tresse, je peine à les faire seule. Ce ne serait donc pas moi? Mais alors, moi, où suis-je, je dois m’assurer que ce n’est pas moi. Je le contemple le petit visage de l’endormie. Je suis épuisée. Je reste là, concentrée à la regarder. Elle est jolie… Mais ça ne m’avance pas.
Un hurlement brise ce qui semble être un rêve, je recule brusquement tombant par en arrière en ouvrant les yeux pour de bon.
Je cligne les paupières plusieurs fois, il y a quelqu’un prostré contre le mur sur mon lit… non, ce n’est pas mon lit!
Je me frotte le front de la paume. J’ai encore dû marcher pendant mon sommeil… les crises semblent pires quand je ne connais pas bien un endroit.
Et se rêve, cette impression de devoir me trouver à tout prix pour gagner mon sommeil… Il y a bien longtemps que je ne l’avais pas fait et jamais je ne m’étais éveillée en plein milieu.
Je sens mon cœur battre à toute vitesse sous ma poitrine, c’était effrayant. Je dois respirer! Je prends une, puis deux et enfin trois grandes respirations, ce n’était pas la réalité, je ne dois pas retrouver mon corps, tout va bien je suis entière…
Je relève finalement la tête en direction de ce qui semble être une petite fille apeurée, bon après coup elle n'est peut-être pas si petite…
J’écarquille un peu les yeux en pensant à quel point j’ai dû lui faire peur!
P-pardon… Je Lucy, enfin… dormais…maintenant ici…
Je me redresse le cœur encore bien rapide, mon explication n’a aucun sens. Je m’approche doucement espérant ne pas lui faire peur. Je m’assieds sur le bout du lit reprenant d’une voix plus douce avant qu’elle n’ait pu prendre parole.
Excuse moi de t’avoir fais peur… Je ne voulais vraiment pas, Je m’étais perdue dans mon rêve et je me demandais si tu étais moi.
Je soupirai ce n’était pas vraiment mieux comme explication.
Je suis somnambule je me balade souvent la nuit et Enfin… je faisais un rêve étrange je ne voulais pas te réveiller je te promets… Et encore moins te faire peur…
Qu’est-ce que je pouvais dire de plus, j’étais moi-même à peine réveillée. J’aurais peut-être dû prendre la fuite? Avec la peur que j’avais eu mes jambes n’auraient certainement pas voulu.
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Ayant reprise quelque peu mes esprit, j'écarte quelques mèches de cheveux argentés de ma vision afin d'observer enfin de plus près ce à quoi pouvaient bien ressembler les monstres qui me tourmentaient dans mon lit depuis ma plus tendre enfance. Mais après analyse, je n'étais pas sûr de ce qui se tenait devant moi à ce moment.
C'était une fille; je le savais car ses cheveux ressemblaient à de longues traînées de flocons de neige. Ils étaient longs et blancs, tout comme les miens. En réalité, je me demande si ce n'est pas cette silhouette toute entière qui est tombée du ciel par un temps d'hiver. Elle était toute blanche, immaculée. Serait-ce un fantôme ? Elle parait presque limpide, livide...Mais j'ai peur de lui demander. En réalité, je ne suis même pas sûre de ce que cette présence veut de moi, et de ce pourquoi elle est venue me hanter dans mon sommeil.
Le fantôme se lève. Contrairement à ce que je m'imaginais des fantômes, celui-ci ne flottait pas dans l'air tel un spectre. Une frayeur de moins à avoir. Et quand elle à commencée à prononcer des mots, je me disais que celui-ci, avait une voix très douce.
Elle s'approche, semblant veiller à ce que ses pas soient doux. Je me serre contre le mur encore un peu, mais je ne bronche pas.
Je sens sa chaleur approcher ma jambe, je la retrousse vers moi en me disant que...ce fantôme là existait réellement. Sinon, je n'aurais pas pue sentir l'espace de quelques secondes son poids s'appuyer avec douceur près de mon mollet. Je commençais à me perdre dans tout un tas de réflexions, essayant de comprendre ce qui se passait, ce pourquoi cette nuit était si différente des autres.
Bien que je l'observais mon regard était vague, et des tonnes de questions traversèrent mon âme au même moment. J'attendais qu'un élément frappe pour me faire reprendre raison, me ramener à la réalité et me permettre de me rendormir de manière sereine sans que je sois encore fatigué demain.
Je baisse les yeux. Un silence s'était doucement installé, mais je l'ai rapidement brisé.
"Tu as dis que tu t'appellais Lucy ? J'aime beaucoup les lumières, surtout celle qui brillent dans la nuit alors...Je trouve que c'est un nom parfait pour toi."
Je ne m’attendais pas à cette tournure, elle ou il, maintenant que je la voyais de plus près j’avais un doute, ne m’avait pas crié de partir suite à cette intrusion. La personne se redressa même un peu, délaissant le mur. Je ne savais pas que dire par rapport à ses paroles, peut-être n’était-ce qu’un constat mais je trouvais cela gentil. Je n’eus d’ailleurs pas vraiment le temps de la remercier qu’elle reprit parole.
En fait, quand je t'ai entendu venir, j'ai cru que tu étais un monstre. J'en vois tout le temps le soir quand je suis dans le noir... Enfin, je les sens. Et ça m'a surpris parce que depuis quelques années, je me persuade qu'ils n'existent pas.
Un monstre? Cette personne avait peur du noir?
...Je sais pas si tu vois ce que je veux dire...
Je comprenais à ma façon, quand certaines nuits je me réveillais ne contrôlant plus mes membres j’avais cette idée paniquante que je mourrais ou qu’un monstre justement pourrait venir m’attaquer.
Je ne suis pas un monstre…
Enfin, pour ceux qui considéraient l’albinisme comme une chose démoniaque ou mystique peut-être était-He un monstre… Mais pas un méchant, non, juste une monstruosité.
Peut-être suis-je monstrueuse pour certaine personne… Mais je pense vraiment ne pas être un monstre.
Je repensais avec horreur ce qui arrivait aux gens comme moi dans certains pays, ça me donna des frissons. Il y avait longtemps que je n’y avais pas pensé, je tais devenue bonne pour enfouir se fait dans un coin perdu de ma tête. Ce soir comme ceux de la personne en face de moi, mes monstres semblaient revenir à ma mémoire. La respiration calme que j'avais réussi à obtenir semblait sur le point de se rompre. Je ne devais pas paniquer… ici personne ne me ferait du mal.
Essayant maladroitement de cacher mon trouble, je me levai rapidement toute raide, je devais partir! Sans jeter un regard à mon compagnon je sors précipitamment de la chambre.
Une fois dans le corridor, je ne me sentis pas mieux, je n’étais jamais venue ici… je ne savais pas comment rentrer, Nev n’était pas là pour me sauver…
Au loin j’entendais ce qui devais être un garde patrouillant, mais je ne pouvais m'empêcher de douter. Et si c'était des personnes voyant d’une autre façon l’albinisme et s’ils venaient pour me chercher? L’idée était idiote, ici j’étais en sécurité, mais ma fatigue ne voulait pas l’entendre de cette façon. Sans plus réfléchir, je retournai dans la chambre de l’inconnu.
Excuse moi, je…
J’essuyai mes yeux du revers de la main. Je me revoyais des années plus tôt dans la chambre de ma mère, sa douce voix me disant de venir, qu’il n’y avait aucun danger. Moi toute petite encore me couchant à ses côtés lui racontant mes peurs. Sa main flattant délicatement ma tête.
Sans vraiment y penser je rejoins l’inconnu dans son lit, peu importait que je ne l'ou même la connaisse pas. Je ne voulais pas rester seule.
Tu sais… moi aussi j’ai mes monstres… est-ce que je pourrais rester ici cette nuit...? Tu pourrais me parler de tes monstres et moi des miens. Si On reste ensemble cette nuit ils ne pourront pas venir n’est ce pas?
Je ne ressentais nullement l’étrangeté de mes propos, je disais simplement ce qu'en ce moment j’avais besoin, espérant ne pas me faire sortir aussitôt de la chambre.
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C'était des dires qui faisaient mal à entendre. Sur le moment, quand j'ai vu son regard douloureux, je m'en suis voulue de l'avoir prise pour un monstre. Je la regardais; elle respirait fortement, mais avec retenue. Comme moi en réalité, lorsque j'entendais les monstres dans la chambre.
Je voulais prendre sa main, et lui dire ce que ma mère me disait. Lui révéler la solution que j'ai trouvé après ces années, lui dire que tout est au fond d'elle et que ce n'est pas la réalité. Mais alors, le doux fantôme s'est levé, toujours sans flotter dans l'air, et il est parti de la chambre.
J'allais presque tendre ma main pour la rattraper mais il était trop tard, et j'étais fatiguée. J'ai juste regardé la porte quelques secondes, car elle l'avait laissée ouverte. Je pouvais encore la voir, regardant autour d'elle, comme essayant de fuir par une issue. Peut-être qu'elle retournait dans sa chambre. Ou bien...elle fuyait les monstres ? Peut-être qu'elle aussi, elle cherchait sa mère. Cette vision m'a fendu le cœur en deux. Je connaissais cette douleur. Je la connaissais trop bien.
J'ai baissée la tête. Je me disais que je ne pouvais rien faire à présent, alors peut-être que je devrais me rendormir. Mais j'ai entendue sa voix de nouveau.
En disant ça je me rappelais de son regard, et de sa respiration pleine d’inquiétude à peine une minute plus tôt. Ça ne m'avait pas fait peur, ça m'avait juste rendu très triste.
"Ma mère restait avec moi au début, quand j'avais peur. Mais après elle a arrêtée, alors j'ai dû les affronter tout seul...Je sais que c'est difficile.."
Dans cette démarche, j'ai posé une main sur son épaule, comme pour lui faire sentir que j'étais là. Dans ces moments, maman me serrait dans les bras, et ça m'aidait énormément. Je pense que ce genre d'infime chaleur, ça peut suffire afin d'éloigner les démons.
J'ai cru les voir moi aussi, tes monstres...
Je posai le bout de mes doigts sur mes pommettes, les larmes reflétaient si bien Tous nos monstres… les miennes traçaient des sillons le long de mes joues.
S'apaisant peu à peu au rythme de la respiration de cette personne tout près de moi.
Ma mère restait avec moi au début, quand j'avais peur. Mais après elle a arrêté, alors j'ai dû les affronter tout seul... Je sais que c'est difficile...
Ses paroles me touchaient, cette personne que je ne connaissais pas, chez qui je m’étais réveillé me comprenait. Elle ne disait pas cela pour être gentille, j’avais bien vue à mon réveil combien elle avait eu peur, elle aussi avait dû fuir les monstres de la nuit.
Comment a tu fait une fois seul? Ma mère aussi restait avec moi, elle me caressait la tête pour que je les laisse partir. Loin très loin de moi.
Le vide qui suit mes paroles ne m’affola pas, les pas dans le corridor qui brisèrent ce silence non plus, peu importe qui c’était, surveillant ou voleur de corps, ici il ne pouvait pas m’atteindre. J’entendis peu après, le bruit régulier des chaussures s’éloigner.
Tu sais, les miens je ne les ai jamais vraiment vus, je les imagine dans les coins sombres, au détour d’un couloir, tout près de moi…
Je pris une courte pause, personne ne me ferait du mal ici, j’étais en sécurité. Ils ne peuvent pas m’atteindre, ils ne peuvent pas.
J’attire certains monstres, je n’y peux rien, mais peut-être que si je les oublie ils partiront. Penses-tu ?
Je savais pourtant très bien comment ils étaient, c’est cela qui me faisait le plus peur. J’avais beaucoup lu sur le sujet, des articles, des rapports « d’accidents » il y avait même eu des documentaires. Je suivais tout, je devais savoir, pourquoi ces monstres nous voulaient-ils du mal?
Et les tiens, ils sont comment? Tu réussis à les éloigner pour la nuit?
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J’espérais vraiment qu’elle avait raison, au fond je le savais, mais c’était encore difficile de me convaincre surtout en milieu de nuit. Cette personne aussi devait avoir des monstres bien réel qui venaient la hanter quand ses paupières étaient closes.
Moi aussi, je ne les vois pas. Je sens qu'ils sont là. Et au fond de moi, je me dis que je ne pourrais jamais les oublier, car ils font partis de moi. Ils ne font qu'un avec le monde qui m'entoure, et même si je voulais, je ne pourrais pas les chasser...
Je ne savais pas si c’était je une idée rassurante ou terrifiante. Si on ne pouvait les chasser rien ne servait de les craindre, ça ne changerait rien, mais en même temps penser qu’ils faisaient partie de moi me rendait mal à l’aise. C’était bien trop vrai, par ma condition nous étions liés.
...Mais fuir...Fuir ça ne les fait pas partir...
C’était bien dommage, mais bien réel encore une fois. Dans les faits mes monstres ne pouvaient pas m’atteindre ici, c’était moi qui leur donnais du pouvoir en y pensant. Et plus j’essayais de les fuir plus j’y pensai, plus ils me semblaient réels.
Et puis, ce serait trop facile que de les oublier, tu ne penses pas ? J'en ai très peur mais sans eux, je ne serais sûrement pas là et je ne t'aurais pas rencontré. En fait ces monstres ne sont pas toujours si méchants que ça. Et c'est peut-être en prenant conscience de ça qu'ils s'en vont....Un peu...
Et les tiens, ils sont comment? Tu réussis à les éloigner pour la nuit?
Pas toujours..
Mon intriguant compagnon, je ne réussirais décidément pas à l’identifier cette nuit et cela m’était égal, s’allongea à mes côtés. En ce moment je n'avais plus dix-neuf ans, j’étais redevenu une petite fille partageant ses secrets avec un autre. Je me plaisais à regarder le visage de cet étrange personnage avec un joli sourire rassurant. Son petit rire me dit sourire, je n’avais pas besoin de larmes ici.
Mais quand je m'endors ils s'en vont, alors ça va !
Je ne pouvais pas en dire autant, Si je m'endormais en y pensant trop ils me rendaient visite dans mes rêves. Ou plutôt dans mes cauchemars.
Je pris la main de cette petite créature m’ayant accepté à ses côtés.
J’ai l’impression que ta présence m’aide je n’ai presque plus peur maintenant.
Je n’avais pourtant pas l’intention de la quitter, j’étais bien ici.
Il y a un nom que je peux utilisé pour penser à toi?
Peu m’importait si c’était un nom, un prénom un terme, je voulais juste une façon de la nommer dans ma tête et peut-être à voix haute. Après Tout ici nous étions dans un espace sans heure. Elle ou il pouvait bien choisir comment se faire appeler.
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Ghost
Je sentais que ma main était enlacée par de légers doigts graciles. Finalement je me disais que cette fille n'était pas un fantôme, mais le contact de ses doigts se faisait tellement léger qu'elle l'était peut-être un petit peu quand même. Fantôme ou non, quelle importance ? Elle était là, et je pouvais la toucher sans passer à travers, c'est agréable.Code by Joy"J’ai l’impression que ta présence m’aide je n’ai presque plus peur maintenant."
"Comme celle de ta maman ?"
J'ai demandé ça sans réellement réfléchir. En pensant à cela, mon autre main est venue caresser sa tête, car c'était ce que sa maman faisait antan. Peut-être qu'ainsi, les démons s'approcheront encore, encore moins.
C'était amusant, en y repensant. Ce joli fantôme avait l'air d'une grande fille, sûrement plus âgée que moi. Et ce n'est probablement pas poli que de flatter la tête de ses aînées.
Mais c'est le soir. Et je suis fatiguée. Et c'était rigolo, au fond de moi, de m'imaginer devenir mère l'espace de quelques secondes, moi qui ne pourrait sûrement jamais voir un jour ce souhait ce réaliser. C'est ce que les médecins m'ont expliqués, du moins...Est-ce que cela m'excuse assez ?"Il y a un nom que je peux utilisé pour penser à toi?"
Je me mit à sourire de nouveau. Cette question là, elle était facile à répondre."Swann. Comme le cygne. Mon père m'a dit m'avoir appelé comme ça parce que je suis gracieuse. Mais il y a des moments où je réagis vraiment comme une brute."
J'ai ricané un peu bêtement, puis mes yeux se sont perdus dans le vague. Papa me manquait, sûrement autant que maman. Même s'il était plus dur, parfois nous jouons à chat, et il courait toujours plus vite que moi.
Je n'aurais peut-être pas dû y penser. Mon sourire s'en est effacé..
"Mais en réalité, c'est surtout parce que c'est un nom mixte."
HRP : J'ai enfin trouvé un codage pour me faciliter la tache xD
Swann. Comme le cygne. Mon père m'a dit m'avoir appelé comme ça parce que je suis gracieuse. Mais il y a des moments où je réagis vraiment comme une brute.
Swann, c’était un joli prénom, son explication me fit sourire.
C’était une drôle de façon de se décrire. Un cygne, avec son plumage immaculé, ce prénom semblait bien lui aller. Je ne le voyais que peu, mais j’avais la ferme impression qu’elle aussi avait les cheveux blancs.
Son visage changea tout de même suite à son petit rire.
Maintenant il ne souriait plus. Des souvenirs ?
Mais en réalité, c'est surtout parce que c'est un nom mixte.
Ah? Un prénom mixte, c’était pour cela que je n’arrivais pas à bien l’identifier?
D’un côté ça me rassurait ce n’était pas moi qui jaugeais mal, mais la situation qui était particulière.
Je ne savais pas si je devais le lui demander ou non. C’était bien embêtant.
Un prénom mixte… ils ne savaient pas Si tu serait une fille ou bien un garçon? En fait laisse, ça n'a pas vraiment d’importance je crois. Mais, as-tu une préférence ?
On m’a appris que dans le doute sur le genre de la personne il valait mieux demander la préférence à la personne concernée. Il y avait un garçon rencontré quelques fois quand j'avais quinze ans, sur son bracelet il était inscrit Ariane, mais il préférait Thomas. Il était donc Thomas.
Mais peut-être qu’elle elle ne voulait pas décider et dans ce cas je ne savais plus vraiment quoi lui demander.
Tu sais, même cela au final ça ne me dérange pas, je t’appellerai seulement Swann si c’est plus simple, mais…
Je réfléchis un moment, gentille et douce avec moi me protégeant des monstres bien que ma cadette. Cette personne était mon ange gardien pour cette nuit. Et selon certaine personne les anges n’avaient pas vraiment de sexe défini, à moins que je me trompe avec les grenouilles.
Comme tu m’as protégé cette nuit, tu es un peu comme un ange gardien, aaah, je t’avoue que je suis trop fatiguée pour me décider à te trouver un surnom… tu me pardonneras j’espère, je suis vraiment désolée si j’ai été indiscrète.
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Ghost
Code by Joy"Un prénom mixte… ils ne savaient pas Si tu serait une fille ou bien un garçon? En fait laisse, ça n'a pas vraiment d’importance je crois. Mais, as-tu une préférence ?"
Je m'étais tourné vers elle, les yeux grands ouverts, parce que j'étais surpris. Oui, j'ai rencontrée de nombreuses personnes dans ma vie, et beaucoup d'entre eux étaient intrigués par ce..."problème". Souvent, les autres ne faisaient pas attention à moi, et me posaient cette question si atroce à mon coeur, celle que je déteste le plus..."Tu es une fille ou un garçon ?"
Que répondre à cela, lorsque l'on n'est ni l'un, ni l'autre. Lorsque l'on ne le sait même pas nous même.
Mais le petit esprit, juste à côté de moi, lui...Lui...
"Ca n'a pas vraiment d'importance"
"As-tu une préférence ?"
Ces paroles raisonnaient contre chaque paroi de mon coeur comme sur un tambour, qui firent d'énormes sons à travers mes tympans. Est-ce que j'ai une préférence ? Moi ? Est-ce que mon avis, mon avis à moi seul, a une importance ?
J'en étais presque bouche-bée, je ne me contentais que de la regarder, baigné dans une sorte d'admiration dans laquelle je me noyais. Cette personne...Elle était comme maman. Elle se souciait de ce que je ressentais."Tu sais, même cela au final ça ne me dérange pas, je t’appellerai seulement Swann si c’est plus simple, mais…Comme tu m’as protégé cette nuit, tu es un peu comme un ange gardien, aaah, je t’avoue que je suis trop fatiguée pour me décider à te trouver un surnom… tu me pardonneras j’espère, je suis vraiment désolée si j’ai été indiscrète."
Je fais non de la tête, un grand sourire dessiné sur le visage. Peut-être qu'il faisait trop sombre pour qu'elle puisse ne serait-ce que le voir, ou peut-être était-elle trop fatiguée pour ne serait-ce que le distinguer, mais je m'en fichais. J'étais tellement heureuse, tellement touché pour tant de choses à la fois, mais si fatiguée moi aussi. Au final, j'ignore si le fait de ressentir autant d'émotions de la sorte ne rajoutait pas à mon épuisement."Non, j'aimerais beaucoup devenir un ange. C'est comme un cygne au final, mais ça n'en garde que les ailes. Si tu veux, je serais ton ange, et tu seras ma lumière."
Je pose mes doigts sur ses yeux, tout doucement, comme pour glisser ses paupières vers le bas. En le faisant, je me suis fait la réflexion que mes doigts étaient réellement très graciles. Si cela se trouve, elle n'a même pas due réellement les sentir."Il faut que tu dormes si tu es fatiguée."
On pouvait dire que ce petit fantôme avait tout d'étonnant. Il ne flottait pas, n'était pas translucide non plus, il ressentait la fatigue et me comprenait comme ma maman. J'aimerais bien qu'après mon réveil, je puisse revoir ce petit esprit dans ma chambre. Mais peut-être ne pourrais-je pas la remarquer de jour, tant elle se mêlerait à la lumière du soleil.
Je m'étire après cela tout en baillant fortement. Je devrais m'y mettre moi aussi. Après tout, maintenant, j'étais sûr que les monstres n'étaient plus là. Nous ne risquions plus rien ensemble, et ce même si ils me suivent dans mes rêves. Ils ne pourront jamais m'atteindre.
Non, j'aimerais beaucoup devenir un ange. C'est comme un cygne au final, mais ça n'en garde que les ailes. Si tu veux, je serais ton ange, et tu seras ma lumière.
Je hochais la tête dans l’obscurité. Elle serait donc mon ange, un petit ange venu pour me sauver des monstres. Ange et lumière était-ce la fatigue où s’en était réellement presque poétique?
Les doigts du petit cygne doux comme des plumes se posèrent sur mes paupières.
Il faut que tu dormes si tu es fatiguée.
Il avait raison, j’étais terriblement fatiguée, je pris ses paroles comme une confirmation, elle m’autorisait à rester ici cette nuit. Je me replaçais un peu mieux puis murmura à son intention.
Bonne nuit petit ange, fais de jolis rêves.
Le sommeil m’accueillit rapidement, le petit cygne à mes côtés me protégeant.
- hors rp:
- Le message le plus court de l'histoire! Je me suis permise de le faire court, ne voulant pas retarder le sommeil de nos deux petits.. si ça va pas fais moi signe
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