C’est maintenant le moment tant attendu de lire vos petites pépites : les lettres que vos personnages ont pu écrire. Vous allez pouvoir voter pour votre préférée, que vous ayez participé au concours ou non. Vous avez jusqu’au 15/09 pour voter, les résultats seront ensuite dévoilés :3 Pour voter, il vous suffit de m’envoyer par mp le n° de votre lettre préféré (donc moi : Aeden Zethar), vous pouvez laisser un commentaire ou non si vous souhaitez expliquer votre choix ;)


Lettre n°1 :
"Monsieur Elpida, Qu’il est étrange de s’écrire une lettre à soi-même. Ce sont les conseils d’une psychologue, soit disant pour “ouvrir mes chakras” et “résoudre le problème que j’ai avec moi-même” qui m’amènent à cet exercice ridicule. Je ne comprends pas l’intérêt d’écrire cette lettre, comment l’expéditeur et le receveur peuvent-ils être la même personne ? Et, je vais gâcher un timbre et une enveloppe en allant la poster. Le temps que la lettre fasse le tour du continent pour revenir ici, j’aurais perdu du temps à attendre mon courrier, et je déteste attendre. Cette psychologue est plus bête qu’une poule, je pense que je vais la virer. Note pour toi-même : virer cette psychologue. J’ignore quel doit être le contenu de cette lettre. Comment puis-je ouvrir les “portails de mon âme” avec une plume et une feuille de papier ? Autant rentabiliser ce temps perdu et réfléchir à un moyen de restreindre les patients. Ils font de l’ombre à mes fleurs. Il y a tant d’inutiles, ça grouille entre les murs ; une vraie fourmilière. Je les sens se préparer contre moi, contre mon chef d’oeuvre. Ils ont déjà manipulé Pavot, ils m’ont privé de Lys, je dois leur trouver une restriction pour qu’ils cessent d’importuner les seuls méritants de cette île. Je vais faire quelque chose de simple : une petite Bérézina. Voici ma restriction : les empêcher de respirer. A part Myosotis, Pavot et Edelweiss. Ainsi, ils vont tous mourir bêtement, ils vont tomber comme des mouches, et nous serons à quatre à vivre sereinement notre vie. Ou cinq, j’irais retrouver Lys. En toute simplicité. Avec toute mon affection, Donatien."




Lettre n°2 :
Cher mystérieux auteur du journal clandestin,

Loin de moi l’idée de te remettre à ta place, mais tu te ramollis ces derniers temps. Je te sens moins présent, moins impliqué, en dépression. Toi qui étais plein de fougue, qui me donnait l'envie de rejoindre tes ranges semble être devenu un vrai mou du buble. De ce fait je pense avoir deviné ton identité … N’est-ce pas W133 ? Aeden, je sais que c’est toi.
Je t’écris une lettre plutôt que de te parler en face car, comme tu le sais, on ne peut pas se voir en peinture. J'ai peur de me montrer trop véhémente avec toi, et au final de ne pas accomplir mon objectif. Donc je t'écris une lettre.
J’ai eu une idée (je ne sais pas si tu sais ce que c’est, une idée, mais bref) et j’ai voulu te la partager. Tu me remercieras plus tard.
L’Institut, depuis le départ du Directeur, c’est la Bérézina. Il n’y a pas de sang, pas de cadavre, mais c’est tout comme. On n’ose pas se regarder dans le miroir tant on a peur de notre propre reflet, ce dernier déformé par les médecins. Notre image change. On fait semblant d'être dociles alors qu'on prépare un vrai plan de Révolution, ou alors on est juste des âmes en peine qui attendent d'être sauvées. Ou certains, même, sont vraiment des enthousiastes de l'Institut, mais ceux-là sont corrompus, désespérés ou atteint sévèrement.
Auteur Mystérieux, il faut qu’on se réunisse. Organisons une grande réunion, un genre de meeting. Si tu ne sais pas comment, glisse des papiers sous la porte, Monsieur Tract. Construisons un réseau souterrain. Devenons une gigantesque fourmilière. Grossissons nos rang. Unissons-nous. On doit se réunir, au moins une fois. Qu'on arrête de s'éparpiller et de toute préparer dans notre coin. On est dans le même bateau.
Il faut qu’on se bouge, plus on sera nombreux, mieux ce sera.

Salut,
La Cannibale.




Lettre n°3 :
"Cher monsieur Elpida,

J'ai toujours rêvé d'avoir l'opportunité de vous parler, en face à face. Mais premièrement, il m'est impossible de prononcer le moindre mot, et ensuite vous ne semblez pas vouloir m'adresser la parole. Soit, je vous écris alors cette lettre dont vous ne pourrez pas vous échapper. Votre secrétaire, mademoiselle Dessanges, aura tout le loisir de la lire si cela lui fait du bien, mais c'est à vous, monsieur Elpida, qu'elle est adressée. Alors c'est dans votre devoir de la lire.

Je suis tout excitée à l'idée que vos yeux sont posés sur mes mots, ceux que j'ai écrit. Je pourrais bien porter un toast pour cette réussite, mais il n'y a personne autour de moi. Après tout, je suis enfermée. Mais vous avez bien fait ! Même s'il me manque un miroir ici, ne serait-ce que pour me recoiffer.

Pourquoi vous ai-je écrit cette lette déjà ? Ah oui ! Les dégénérés ! Enfin, non, les patients. Je n'irai pas par quatre chemins : ils me débectent. Ce sont de véritables poules mouillées qui sont incapables de reconnaître les bienfaits de cet endroit. Après tout, l'Institut m'a tellement réussi ! Je suis une réussite ! La preuve ultime que l'Institut ait marché !
C'est pourquoi je vous propose mes services, histoire de faire régner la peur chez eux pour qu'ils cessent leur "révolution" sans queue ni tête. Vous savez, ce fameux Journal que tient un de ces dégénérés. Je pourrais même agir lors de la plantation des arbres, qui sait ?
Vous avez toute ma confiance monsieur. Je serai prête à tout pour que ces idées de Journal stupides cessent.

Bien à vous,
Votre W05 adorée  "




Lettre n°4 :
« Cher auteur du Journal,
J’ai entendu parlé de toi récemment, une histoire de Révolution contre l’Institut qui nous oppresserait etc.
Bon, il n’y a pas internet. Ca devrait être considéré comme une torture en soi, je suis bien d’accord. Mais tu oublies une chose. On est là pour être soignés, pas chouchoutés. Et puis, il y a des médecins qui valent le coup d’œil, ça me permet momentanément d’oublier Instagram.
Du coup je ne comprends pas vraiment le pourquoi du comment de ta démarche. En particulier le principe d’anonymat. Je veux dire, tu n’as rien fait pour l’instant alors l’Institut n’a pas de matière à te punir si ? Du coup, dans cette fourmilière, si tu as l’occasion d’être la reine… Enfin, moi ça m’arrange, ça élimine la concurrence au fond.
Oh ! Aussi ! Si tu pouvais changer la cachette du Journal, non parce que franchement, dans les racines d’un arbre après le truc est plein de terre, c’est sale, ça donne vraiment pas envie de le lire hein ? J’ai même pas envie d’y toucher, franchement.
Du coup, au niveau des actions à entreprendre, je te conseille fortement d’arrêter avec ces conneries de Révolution. Parce qu’un jour vous allez vous attirer de sérieux problèmes et ça nous rendra pas internet. Tiens ça me fait penser… Peut-être que si je te dénonçais au directeur, il me récompenserait avec un code Wi-Fi ? Mais non, je blague !
D’abord je te ferai peut-être chanter un petit peu. Tu peux être ma poule aux œufs d’or au fond. Tu peux me divertir avec tes revendications dans tes pages toutes sales. Tant que tu me ponds des œufs… Tu penses que je ne sais pas qui tu es ? Ce n’est qu’une question de temps. Enfin, la bise et à ton prochain article !

Jemma »