contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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InvitéInvité
Mer 18 Avr - 22:18
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid

Il est une heure du matin. Courbée à son bureau, ses petites mains collent, plient, nouent, enroulent...Elle sait très bien qu'elle va le regretter. Cela lui arrive de se frotter les yeux, ou de rabattre ses cheveux derrière son oreille quand ceux-ci la gênent trop – c'est la raison pour laquelle en journée, elle les attache systématiquement -.
Demain, il va falloir qu'elle se lève tôt, comme chaque matin, pour aller au boulot. Mais elle s'y était déjà prise tard quant au cadeau de Nevrabriel, alors elle n'avait plus de temps à perdre. Elle continue de travailler, comme cela lui va si bien, jusqu'à tard dans la nuit, avant de s'endormir comme une pierre contre son bureau.

Le pire serait presque que, malgré cette courte nuit, elle s'était tout de même arrangée pour venir légèrement en avance à son travail. Un peu moins que d'habitude, mais ce n'était que légèrement notifiable. Elle avait même eue le temps d'écrire un petit mot aux dernières pages de son ouvrage avant de l'emballer soigneusement, entre deux dossiers et traitements de texte. Ceci n'est pas très sérieux vous me direz, mais que voulez-vous. Les fêtes d'anniversaires ont le don de mettre l'esprit en fête!

Non...En réalité, ce n'était pas ça le pire. Non, le pire, c'est que malgré que ce cadeau, qui lui avait demandé pourtant tant d'effort, était toujours bien rangé au fond de son sac, elle n'avait toujours pas trouvée le temps de le donner à son ami. Il y avait toujours un imprévu qui l'empêchait de partir à sa recherche dans les couloirs de l'Institut. Il faut dire que si les patients avaient eut le droit à leur téléphones, tout serait beaucoup plus simple. Elle aurait également pue donner son présent à un garde qui patrouillait dans les environs afin de le lui transmettre, mais elle tenait à lui souhaiter son anniversaire en face à face, c'était bien la moindre des choses.
Alors au moins deux jours se sont écoulés, comme cela, depuis celui de son anniversaire, sans que ce cadeau ne lui soit offert...Et ça intérieurement, cela avait le don de rendre Astrid en rogne. Si cela se trouve, Nevrabriel s'était déjà arrêté à la conclusion qu'Onyx avait oublié son anniversaire...Quel genre d'amie es-tu, Astrid ?..

Une nouvelle pause se profile, et cette fois, l'anglaise est décidée. Elle allait donner son cadeau au rouquin coûte que coûte...Ou du moins, partir à sa recherche. Ni une ni deux, elle réarrange son bureau ainsi que sa chevelure, enfile sa veste et fait pendre à son épaule un petit sac à main, celui contenant sa précieuse fabrication. En quittant ses locaux, elle se demandait par où elle allait commencer son investigation et se dirigeait en direction du bâtiment principal de l'Institut sans trop de but en tête, à part repérer cette chevelure rougeâtre qui fête son 20eme anniversaire.

Après un petit temps de marche auquel elle commençait à être habituée, elle voit le bâtiment imposant des patients apparaître à l'horizon. Tout en passant non loin de la cour centrale, elle balaie les environs du regard...Aucune trace de Nevrabriel par ici...
Heureusement qu’auparavant, la secrétaire avait pris le temps de visiter les locaux de l'Institut. A ce stade, elle pourrait repérer l'aile X sans problème. Cela semblait être le meilleur endroit afin de réunir le plus de chances possible de croiser l'écossais, alors Onyx n'hésita pas une seconde de plus à pénétrer au cœur du bâtiment. Ses yeux étaient perdus dans le vague pendant qu'elle essayait de se souvenir exactement de l'emplacement des couloirs, dédiés aux différents types de patients. Elle avait eue l'occasion d'à peu près tous les repérer après sa rencontre avec Katerina.
Pour tout vous dire, elle s'apprêtait à une longue épopée, pleine de péripéties, qui lui prendrait certainement toute sa pause et...

Attendez, c'est pas sa voix ça?

En vérité, il n'y avait pas que cela qui l'avait fait tiquer. Une chevelure blanche était passée juste à côté d'elle, glissante gracieusement au grès du vent, et elle était persuadée de la connaître.
Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 19 Avr - 13:41
Nevrabriel ouvrit doucement les yeux vers son plafond alors que des bruits humains se firent entendre par delà sa fenêtre ouverte. Il n’avait pas fermé ses volets et la lumière gagnait toute la pièce qui lui servait de chambre. Le soleil frappait les murs clairs, rendant l’espace plus lumineux encore, mais cela ne l'avait pas empêcher au roux de trouver le repos. Le propriétaire des lieux tourna la tête vers son réveil. 2h de sieste.
Le jeune homme était un peu fatigué ces derniers temps et s’accordait un temps de sommeil l’après-midi. Ce qui faisait qu’il devenait assez rare de le croiser dans les couloirs, le plus simple était de venir le visiter.

Nevrabriel passa une main sur son visage endolorie, se disant qu’il avait sûrement une sale tête. Puis, paresseusement, il alla vers son armoire pour s’habiller. L’air était devenu plus doux à l’approche du printemps, il se permit de prendre son uniforme à manche courte, laissant à découvert des bras maigrelets, mais agrippa tout de même un bonnet qui se trouvait dans une des cases de son placard. Il passa une main rapide dans ses cheveux pour se « coiffer ». Même s’il réussit à mettre de l’ordre dans sa tignasse rouge, ses mèches rebelles retombèrent sur ses yeux vairons.
Il faudrait penser à raccourcir tout ça.

Après s’être vêtu. Nevrabriel sortit de son antre, un peu pâteux, mais tout de même assez en forme pour affronter le reste de la journée. Heureusement qu’il ne l’affrontait pas seul, sinon il aurait certainement préféré rester dans sa chambre à jouer du violon, regardant l’océan de sa fenêtre, comme un artiste incompris.
Le jeune homme alla frapper à la porte d’à coté, voulant rendre à son voisin de chambre des livres qu’il lui avait emprunté.

_Ulysse ? T’es là ? C’est Nev.


Mais l’absence de réponse fit comprendre à l’écossais que c’était une quête voué à l’échec. Tant pis, ça sera pour plus tard, ce soir peut-être.
Nevrabriel retourna dans sa chambre pour prendre son violon qu’il passa à son dos et retourna dans le couloir, fermant sa porte, pour se rendre à l’aile W, un peu nonchalant, tripotant son bonnet dans ses mains. Le roux allait rejoindre Lucy pour occuper leur journée.
Comme toujours, Nevrabriel longeait les murs, mais le soleil transperçait le bâtiment jusqu’à l’écossais dont les cheveux devenaient vifs à leur contact, en contradiction avec sa peau clair. Avec le soleil qui commençait à devenir plus présent avec le printemps, Lucy aurait du mal à sortir et Nevrabriel était à court d’idée pour divertir son amie sans qu’elle ne soit dérangée par la lumière. La couvrit d’un sweat en été allait la protéger, oui, mais elle allait mourir de chaud avant d’avoir franchir le seuil du bâtiment. Il lui fallait une idée. Plusieurs idées. Une ombrelle ? Mais où est-ce qu’il pourrait trouver une ombrelle ? …
Faire plus d’aventure nocturne ? C’était possible, mais elle serait autant déréglé que lui et ce n’était pas forcement une bonne idée.
Bon, Il avait tout le printemps pour trouver des idées. Et dans le pire des cas, ils pouvaient simplement rester à l'intérieur, bien que le jeune homme n'aimait pas vraiment rester entre quatre murs. Mis à part pour jouer du violon tel un artiste incompris, évidemment.
Et puis, il faudrait qu’il pense à aller rendre visite à quelques autres personnes. C’était étrange d’avoir tant de chose à faire alors que vos journées se résumaient à vous faire ausculter, manger et dormir. Tous les jours de toute la semaine de chaque mois de l’année.

Nevrabriel ne put pas quitter son aile qu’il vit la petite lorialet venir à lui. Le jeune homme lui offrit un large sourire, s’arrêtant de marcher, laissant la demoiselle venir à sa rencontre. Comment une personne aussi décolorée pouvait ressemblait à un petit soleil ? Le pas léger, pleine de vie et toujours si souriante. Alors que lui, avec toutes ses couleurs, ses pas devenaient de plus en plus lourds et lents.
L'écossais exprima, avant même que la demoiselle n’ait plus arrivé à sa hauteur :

_Je suis si en retard pour que tu viennes me chercher, petite lorialet ?


HRP:
Nevrabriel
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entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Lucy VincentÉlectron libre
Jeu 19 Avr - 20:46


Présent
feat.  Onyx & Nevrabriel



La journée était on ne peut plus ensoleillée, l’hiver s’était éteinte pour laisser place à un printemps relativement clément. Bien que cela semble plaire à la majorité, pour moi ce n’était pas particulièrement une joie. J’étais heureuse pour les autres certes, Mais ce lumineux soleil me forçait à rester à l’abri. Ayant toujours vécu ainsi je m’y accommodais en général assez bien, mais depuis que j’avais un ami pour sortir c’était devenu un peu moins aisé.

D’ailleurs aujourd’hui Nev devait passer me chercher pour que l’on passe une partie de la journée ensemble. Je devais donc ressortir de ma chambre à un moment où un autre.
Je me redressais dans mon lit, où j’avais paressé un long moment sans arrivée à dormir, avant de le quitter. J’entrouvris un peu les rideaux, la lumière passa sans se faire attendre. Puis les refermais, le soleil était encore bien haut.

Je me saisis d’un vêtement à longues manches puis d’un rectangle de lin pour me couvrir au cas. Je tournais un peu en rond attendant mon ami. Un oeil au cadran m’indiqua que Nev était en retard. Cette fois je décidais de ne pas l’attendre et d’aller directement à sa rencontre. Après toute la dernière fois il était resté endormi et le réveiller s’était avéré compliqué.
En marchant en direction de l’aile x je couvrais mes épaules de mon précieux tissu, je devrais réfléchir à une meilleure technique pour cet été. Cette île ne semblait pas dédaigneuse du soleil. Un parapluie pourrait peut-être aider, ce n’était pas très esthétique, mais c’était une idée comme une autre.
Toujours dans mes pensées j’apercevait la tête rousse familière de Nev. Le sourire aux lèvres je trottais joyeusement dans sa direction.

Je suis si en retard pour que tu viennes me chercher, petite Lorialet .

Je rigolais doucement à ses paroles, en réalité je n’avais pratiquement pas attendu.

Je voulais m’assurer que tu n’avais pas besoin du monstre des couvertures pour te réveiller!

J’allais lui demander si sa journée avait été agréable quand j’entendis quelqu'un approcher. Je me retournais.


(c) Never-Utopia
Lucy Vincent
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InvitéInvité
Ven 20 Avr - 14:17
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid

L'anglaise se décide alors à se retourner, afin de mieux identifier la source de cette sensation de déjà-vu. Et en effet, lorsqu'elle vit de quels individus il s'agissait, elle se rendait bien compte que celui-ci ne venait pas de nulle-part. Nous pourrions même dire qu'il tombait à pique, car les premières couleurs qui se démarquaient du décor étaient bien celles des cheveux roux et des yeux vairons de Nevrabriel.
Il s'apprêtait à accueillir à ses côtés une jolie jeune fille, toute menue et gracieuse, aux longs cheveux d'argent. Oui, il n'y avait aucun doute sur le fait qu'Onyx la connaissait très bien.

"Je suis si en retard pour que tu viennes me chercher, petite Lorialet ?" demanda le rouquin avec un sourire.

"Je voulais m’assurer que tu n’avais pas besoin du monstre des couvertures pour te réveiller!" ria-t-elle avec douceur.


La jeune femme aux cheveux blancs, c'était sûr qu'il s'agissait de W100. Bien qu'elle ait horreur des matricules, Astrid ne pouvait que se rappeler clairement de celle-ci, même sans avoir eue le temps de jeter un oeil à l'uniforme blanc de la patiente.
Tout lui revint comme de sombres réminiscences; la vision de ses yeux immaculés, noyés par la sueur et les larmes, et son expression tordue de douleur. Lorsqu'elle était venue dans ses bras, toucher sa peau faisait le même effet que de poser sa main sur du métal en fusion. L'anglaise l'avait portée sur son dos un long moment pour la mener jusqu'au docteur Barrabil. Elle s'en souvient encore, de ce sentiment d’inquiétude qui l'avait prise jusqu'à la gorge lorsqu'elle eut fermée la porte du bureau. Elle l'a aussitôt noyée dans ses dossiers, mais elle espérait toujours secrètement pouvoir la revoir, afin de s'assurer que tout aille bien pour elle.

"W100 ?...C'est toi ?.." demanda Onyx tout en approchant doucement du duo.


La demoiselle qui était de dos se retourna alors, lui permettant pour la première fois de bien prendre le temps de discerner ses traits; sa peau pâle et ses yeux clairs lui donnaient un air de poupée de porcelaine. Elle semblait si fragile, que l'on pourrait avoir peur de la fissurer rien qu'en la touchant. Mais ses yeux, eux, avaient l'air de briller de santé.
Astrid ne put s'empêcher de lâcher un profond soupir de soulagement, comme si elle fut libérée d'un poids. Après cela, son sourire se fit le plus doux et conciliant possible.

"Je m'appelle Astrid, Astrid Lavoir, la secrétaire du docteur Barrabil. Nous nous sommes rencontrés dans la cour de l'Institut, tu te souviens ?...C'est un bonheur que de te savoir en forme. "


Ses paroles étaient calmes, mais sa dernière phrase avait été dite avec énormément de sincérité. L'anglaise pensait qu'il était nécessaire pour elle que de se présenter, car dans ses souvenirs, elle n'avait même pas eue le temps la dernière fois. Et les yeux de la patiente, aveuglés par la lumière et les larmes, n'avaient sûrement pas pus lui permettre de correctement distinguer son apparence.

Presque aussitôt, ses yeux se dirigèrent vers l'écossais; sa vision, comme d'habitude, avait le don de fendre un sourire entre les lèvres de la secrétaire. Le pauvre, déjà qu'il doit certainement croire qu'Astrid a oublié son anniversaire, il ne faudrait pas non plus qu'il s'imagine qu'elle l'ignore. La jeune femme avait tellement été préoccupée par la patiente qui l'accompagnait qu'elle n'avait même pas prit le temps de le saluer en premier lieu.

"Oh, et, salut le vingtenaire !" annonça-t-elle joyeusement d'un sourire qui lui transforma radicalement le visage.

Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 21 Avr - 14:55
_Je suis si en retard pour que tu viennes me chercher, petite lorialet ?

_Je voulais m’assurer que tu n’avais pas besoin du monstre des couvertures pour te réveiller!

Ça avait le mérite d’être honnête.
Le jeune homme gardait son sourire alors que ses iris se tournèrent vers les yeux si clairs de la lorialet. Elle ne changeait pas, toujours souriante et joyeuse. Nevrabriel leva sa main pour venir la poser sur la tête de son amie, mais interrompis son geste en entendant une voix familière s’élever jusqu’à eux.

_W100 ?... C'est toi ?...

W100 ? C’était Lucy ça, non ?
Et ce timbre de voix, Nevrabriel pourrait la reconnaitre parmi tant d’autre.
Les yeux vairons du jeune homme se tournèrent vers l’arrivante qui appelait Lucy. C’était bien Astrid. Ses cheveux d’argent encadrant sa peau laiteuse ne trompaient personnes. Elle avançait vers le duo.
De toute manière, ils étaient quasiment seules dans ce couloir, les seuls autre personnes étaient bien trop loin, et allaient quitter le corridor dans peu de temps.

Bien qu’il était heureux de voir sa petite lune, Nevrabriel était étonné de la croiser ici. Astrid croulait sous le travaille, presque autant que mademoiselle Dessanges. Il fallait s’avouer que leur patron respectif ne devait pas être des cadeaux. La voir ainsi, dans ce couloir, procurait une certaine satisfaction au roux, ça voulait dire qu’elle avait tout de même du temps pour elle, et c’était une bonne chose.

La secrétaire émit un soupire en arrivant vers eux. Le jeune homme ne savait pas ce qui se passait. Lucy avait fait une bêtise ? Ça semblait assez improbable. Et si ça avait été le cas, ce n’était pas à Astrid de venir chercher son amie.
Le mieux était simplement d’écouter, les réponses allaient venir d’eux-mêmes, n’est-ce pas ?

_Je m'appelle Astrid, Astrid Lavoir, la secrétaire du docteur Barrabil. Nous nous sommes rencontrés dans la cour de l'Institut, tu te souviens ?...C'est un bonheur que de te savoir en forme.

Le jeune homme essaya de remettre les morceaux du puzzle à leur place, regardant l’épaule d’Astrid, les yeux ailleurs.
Dans la cours ? En forme ?
Mais qu’est-ce qu’il s’est passé bon sang ? Et quand ? Etait-ce grave pour qu’Astrid s’en soit inquiétée ?
Lucy avait l’air d’aller bien pourtant.

_Oh, et, salut le vingtenaire !

Nevrabriel déposa ses yeux vers deux d’Astrid, un peu confus. Elle le regardait avec un grand sourire.
Ah, mais, c’était lui, le vingtenaire ?
Le jeune homme sourire timidement à la secrétaire, alors que des rougeurs gagnaient peu à peu ses joues pâles, faisant ressortir ses tâches de rousseurs sous ses yeux bicolores, et tripota nerveusement son bonnet qu’il avait dans une main.

L’écossais ne pensait pas qu’elle se souviendrait de ça. Surtout qu’il n’avait pas donné la date précise de son anniversaire. Au alors il n’en avait pas le souvenir. A moins qu’une amie commune à lunettes avait vendu la mèche ? Ou elle était simplement aller voir dans son dossier médical ?
Même s’il espérait que la dernière hypothèse était fausse. Nevrabriel ne savait pas ce qu’il y avait dedans et ne voulait pas qu’Astrid apprenne certaine chose comme ça, sans que cela vienne de lui. Bien que l’idée de lui faire vivre ce qu’il avait fait vivre à Lucy par mégarde, ne l’enchantait pas non plus.

Mais de toute évidence, il était touché que son amie se soit souvenue de son anniversaire. Il répondit avec un grand sourire :

_Bonjour Astrid. Comment vas-tu ? Tu cherches un patient X ? Je peux t’aider ? Et toi …

Nevrabriel posa une main sur son amie aux longs cheveux blancs pour qu’elle lui prête de l’attention. L’esprit de l’écossais était plein d’interrogations qu’il ne pouvait laisser en suspense.
Un peu plus sérieusement, laissant ses rougeurs disparaitre progressivement de son visage, Nevrabriel demanda à Lucy :

_Qu’est-ce qui t’es arrivée ?
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Sam 21 Avr - 17:10


Présent
feat.  Onyx & Nevrabriel


W100 ?... C'est toi ....

Face à moi se trouvait une jeune femme très jolie à l’air doux, avec une chevelure argentée encadrant son visage. Une mèche argentée surgit de ma mémoire, cette couleur je l’avais déjà vue et cette voix déjà entendue. Mais c’était lointain et difficile d’accès.

Je m'appelle Astrid, Astrid Lavoir, la secrétaire du docteur Barrabil. Nous nous sommes rencontrés dans la cour de l'Institut, tu te souviens ....C'est un bonheur que de te savoir en forme.

La cour bien entendue! C’était la dame qui m’avait sauvé lors de mon barbecue improvisé, le docteur Barrabil, oui son nom m’avait échappé la dernière fois, mais après réflexion c’était bel et bien cela. Et elle disait s’appeler Astrid, je souris à ses mots, je l’avais retrouvé! Ou plutôt elle m’avait retrouvé.

Oh, et, salut le vingtenaire !

Je n'avais pas eu le temps de répondre qu’elle s’adressait, du moins à en deviner, à Nev.

Bonjour Astrid. Comment vas-tu ? Tu cherches un patient X . Je peux t’aider . Et toi …

Je regardais silencieusement la dame, qui au final ne semblait pas très âgée, en souriant. Quand Je sentis la main de Nev se poser sur moi.

Qu’est-ce qui t’es arrivée ?

Il était vrai que j'avais évité de parler de mon incident à Nev, c’était un accident causé par mon imprudence, et le connaissant il se serait inquiété pour rien. J’adressais un sourire à Nev, avant de me retourner vers la dénommée Astrid. J’expliquerais tout en la remerciant.

Je vais très bien Mademoiselle Ast... Lavoir…

Je m’avançais un peu vers la jeune femme, tournant le regard vers Nev j’ajoutais.

Cette gentille dame est venue à mon secours avant que je termine calcinée par le soleil, j’avais surestimé ma capacité à traverser la cour et heureusement elle passait par là! Elle m’a sauvé et m’a porté jusqu’au bureau du docteur Barrabil.

Je retournais mon regard vers Astrid un grand sourire sur le visage. J’enchainais les mots, je ne savais comment lui exprimer ma reconnaissance.

Je suis très heureuse de vous revoir, je craignais de ne pas pouvoir vous remercier convenablement! D’ailleurs je devrais aller remercier ce médecin Si gentil avec moi… j’ai eu vraiment beaucoup de chance d’avoir été sur votre route, encore merci.

En parlant je lui avais pris la main, le regard pétillant.

Nev! Pardon je ne t’en avais pas parlé,

Surtout qu’Il avait eu sa crise et je ne voulais pas l’accabler davantage.

Mais ne t’inquiète pas! La lotion que m’a appliqué le Docteur Barrabil est vraiment merveilleuse! Les marques sont presque disparues!

J’avais parlé beaucoup et rapidement, trop heureuse de finalement rencontré la jeune femme.

(c) Never-Utopia
Lucy Vincent
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InvitéInvité
Mar 24 Avr - 23:15
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid

Pour l'instant, Astrid n'avait que Nevrabriel dans son champ de vision. Il semblait avoir été perdu dans une profonde séance de songes avant d'entendre sa voix. Aussitôt qu'il en fut extirpé et que ses yeux vairons eurent croisés les siens, ses joues s’empourprèrent et il baissa la tête de manière adorable - après tout, il a toujours le don d'agir de manière terriblement mignonne sans s'en rendre compte -.

"Bonjour Astrid. Comment vas-tu ? Tu cherches un patient X ? Je peux t’aider ? Et toi …"


Onyx n'avait même pas eue le temps de réfléchir à une réponse, qu'elle savait d'or et déjà que prendre la parole était vain. La jolie jeune fille, au teint de flocon, se fit agripper par l'épaule sous les yeux de la secrétaire qui observait la scène, sans rien dire.
Sans hésiter plus longtemps, d'une voix claire et sérieuse, il lui demanda des explications. Cela faisait étrange à Onyx, que de voir son ami arborer une expression aussi intense; jusqu'ici, elle ne l'avait encore jamais vue, les yeux voilés par autant d’inquiétude.
Tout en observant calmement la scène, elle arriva rapidement à la conclusion que lui et W100 devaient être très complices.
Mais la jolie patiente, aux yeux dont la couleur et la brillance faisaient penser à des perles, préserva sur son visage un sourire baigné de gentillesse et d'une douceur apte à faire fondre n'importe quel coeur.
Ainsi, elle se tourna vers l'anglaise. S'avançant à pas lents et paisibles pendant qu'elle expliquait tout à l'écossais.

"Je vais très bien Mademoiselle Ast... Lavoir…Cette gentille dame est venue à mon secours avant que je termine calcinée par le soleil, j’avais surestimé ma capacité à traverser la cour et heureusement elle passait par là! Elle m’a sauvé et m’a porté jusqu’au bureau du docteur Barrabil."


La londonienne se mit à sourire doucement avec tendresse, pendant qu'elle constatait que son timbre de voix débordait de joie. Elle s'apprêtait à nier de la tête, tout en exprimant ce à quel point elle trouvait le terme "sauver" exagéré, lorsque qu'elle sentie sa main se faire prendre entre les doigts de la jeune fille.
Elle la fixait; son expression était aussi brillante que le serait un soleil. Tout en observant à la fois leur main, puis le visage de la jeune albinos qui débordait de reconnaissance, les joues d'Astrid se mirent à chauffer et à prendre une teinte rosée.

"Je suis très heureuse de vous revoir, je craignais de ne pas pouvoir vous remercier convenablement! D’ailleurs je devrais aller remercier ce médecin si gentil avec moi… j’ai eu vraiment beaucoup de chance d’avoir été sur votre route, encore merci."


"Mais...C'est rien, voyons." souffla-t-elle de manière gênée alors que ses yeux étaient ailleurs.


Alors que son homologue parlait, Astrid se divertissait à regarder tour à tour les deux patients. Cela pouvait être prit tel un moyen comme un autre de faire fuir son regard sur le coup de l'embarras. Mais en réalité, pendant qu'elle faisait ce geste, elle constatait avec amusement ce à quel point W100 et Nevrabriel se ressemblaient.  Non pas physiquement - par leurs couleurs, c'était plutôt le jour et la nuit -, mais la manière dont ils parlaient par moment sans retenir leur souffle, et leur expression à la fois adorable et bondée de joie...Il ne manquerait plus que ces deux là soient pourvus du même tact, et Onyx ne serait pas au bout de ses peines ! Peut-être sont-ils amis depuis longtemps, qui sait ? En tout cas, c'est tout comme !

"Nev! Pardon je ne t’en avais pas parlé, mais ne t’inquiète pas! La lotion que m’a appliqué le Docteur Barrabil est vraiment merveilleuse! Les marques sont presque disparues!"


La jeune femme regarda la patiente de manière rassurée, bien que ce réconfort ne lui était pas adressé. Elle avait confiance aux compétences du Docteur Barrabil, mais il était vrai qu'elle s'en serait vraiment voulue si leur entrevue s'avérait s'être mal passée. Elle tourna son regard vers son ami virtuose, hochant la tête positivement comme pour appuyer W100 ainsi que ses propres pensées.

"Oui, tu n'as pas à t’inquiéter, Nevrabriel. Monsieur Barrabil sait ce qu'il fait."


Son ton se faisait toujours plus confiant lorsqu'elle s'adressait au roux. Ce qui est normal par ailleurs, n'importe qui se trouverait d'avantage de repères auprès d'une personne connue.
Cette parenthèse étant clôturée, Astrid en profita l'histoire de quelques secondes afin de revenir en arrière sur les événements récents, avant que les questions de son ami aux yeux vairons lui reviennent en tête.

"Et sinon, oui, je vais bien. Toi aussi à ce que je vois; tu semble en très bonne compagnie!"


Un petit sourire joyeux et amusé vint s'afficher sur le visage de la secrétaire, pendant qu'elle dévisageait un à un la tomate aux taches de rousseur et le petit grain de riz qui l'accompagnait - pour rester sur le thème de la nourriture -.
Elle lui aurait bien demandé d'où il tient son don, de s'entourer avec des personnes aussi adorables qu'Agnès et ce petit rayon de soleil qui venait de lui prendre la main. Mais les paroles qu'elle venait de prononcer étaient déjà assez audacieuses pour quelqu'un comme Onyx. Elle n'aimait pas trop se mêler trop ostensiblement de sujets qui lui étaient extérieurs, même si avec Nev, elle avait rapidement remarquée que tout était plus facile.
Espérons qu'avec la légère perche qu'elle vient de lui tendre, elle arrivera au moins à apprendre le prénom de l'amie qui l'accompagne.  


HRP:
Anonymous

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mer 25 Avr - 16:03
_Qu’est-ce qui t’es arrivée ?

_Je vais très bien Mademoiselle Ast ... Lavoir…

He ! Ne m’ignore pas ! pensa le jeune homme.
Quoi qu’elle devait bien répondre à l’un des deux en premier. D’ailleurs, Lucy se retourna automatiquement vers le roux. Qui, ne souriait pas du tout. Il attendait simplement une explication à tout ça. Et même si l’événement semblait être passé, il ne pouvait pas refouler son inquiétude, qui semblait se lire sur son visage comme si c’était écrit au marqueur noir.

_Cette gentille dame est venue à mon secours avant que je termine calcinée par le soleil, j’avais surestimé ma capacité à traverser la cour et heureusement elle passait par là! Elle m’a sauvé et m’a porté jusqu’au bureau du docteur Barrabil.

Le jeune homme était arrêté sur le mot « calcinée ». Comment et pourquoi Lucy avait décidé d’aller faire ami-ami avec le soleil, sachant pertinemment que sa peau y était sensible ?
Nevrabriel aurait voulut rester impassible, mais il n’était pas très doué pour cacher ses émotions et ses sourcils se froncèrent légèrement, perplexe et plein d’interrogation.
L’idée même que son amie fut exposée à un quelconque danger ne le mettait pas très à l’aise.

_Je suis très heureuse de vous revoir, je craignais de ne pas pouvoir vous remercier convenablement! D’ailleurs je devrais aller remercier ce médecin Si gentil avec moi… j’ai eu vraiment beaucoup de chance d’avoir été sur votre route, encore merci.

Nevrabriel se contenta d’observer la scène, ne disant rien. Il n’y avait rien à dire.

_Nev! Pardon je ne t’en avais pas parlé. Mais ne t’inquiète pas! La lotion que m’a appliqué le Docteur Barrabil est vraiment merveilleuse! Les marques sont presque disparues!

Des marques ? Finalement, il aurait préféré ne pas savoir. Le jeune homme ferma les yeux deux secondes et émit un long soupire inaudible.
Comment voulait-elle qu’il ne s’inquiète pas ? En plus le printemps était là, l’été arrivait à grand pas et ce genre d’accident allait certainement recommencer. En même temps, il ne pouvait pas enfermer la demoiselle dans sa chambre, dans le noire, rien que pour la préserver.
Nevrabriel fit une mine un peu boudeuse et perplexe, restant dans le silence.

_Oui, tu n'as pas à t’inquiéter, Nevrabriel. Monsieur Barrabil sait ce qu'il fait.

« Nevrabriel », il n’y avait que les secrétaires qui l’appelaient par son nom complet et si compliqué, apparemment. Tout comme mademoiselle Dessanges, Astrid semblait avoir du mal à rouler ses « r » et ne prononçait pas vraiment correctement son prénom. Mais il ne pouvait pas lui en vouloir, les écossais étaient de curieux personnages et ses parents d’avantage avec leur idée étrange de lui avoir donné un tel nom. Comme s’il n’était pas déjà assez original avec son physique.

Certainement que ce médecin était doué. Même si mademoiselle Dessanges semblait avoir des urticaires en entendant son nom. Mais entendre que son amie avait eut un accident restait une mauvaise nouvelle.

_ Et sinon, oui, je vais bien. Toi aussi à ce que je vois; tu semble en très bonne compagnie !

Le jeune homme tourna complètement son visage vers Astrid, un peu étonné.
« En bonne compagnie » ?


Hein ?!
Le jeune homme comprenait mais espérait qu’il n’y avait pas de sous-entendu dans la phrase d’Astrid, c’était une méprise dans ce cas là.
Nevrabriel se gratta nerveusement l’arrière de la tête. En regardant Lucy. Il n’avait jamais doué que sa lorialet avait un certain charme, mais ça restait un peu gênant.
Ses rougeurs revinrent hanter son visage alors que son regard se perdit dans le plafond, ne sachant plus vraiment quoi regarder.

_Aussi agréable que la tienne, Astrid.

Ça se disait ça au moins ? Ou le manque de tact avait repris ses droits ?
Se reprenant doucement, sa main quitta ses cheveux et il regarda de nouveau la secrétaire, accompagnant ses paroles d’un léger sourire timide.

_Et tu peux m’appeler Nev, tu sais ? En tout cas, je te remercie d’avoir aidé Lucy, même si ça ne m’étonne pas vraiment de toi.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Mer 25 Avr - 17:47


Présent
feat.  Onyx & Nevrabriel


Je souris quand mademoiselle L'avoir acquiesça dans mon sens.

Oui, tu n'as pas à t’inquiéter, Nevrabriel. Monsieur Barrabil sait ce qu'il fait.

J’espérais que cela suffirait à rassurer mon ami qui semblait ne pas apprécier particulièrement la nouvelle de l’incident. Heureusement avant qu’il ne puisse me réprimander sur mon imprudence, la dame reprit parole.

Et sinon, oui, je vais bien. Toi aussi à ce que je vois; tu semble en très bonne compagnie !

Je n’étais pas certaine de comprendre, Nev avait repris la teinte d’une tomate et se grattait l’arrière du crâne.

Aussi agréable que la tienne, Astrid. Et tu peux m’appeler Nev, tu sais ? En tout cas, je te remercie d’avoir aidé Lucy, même si ça ne m’étonne pas vraiment de toi.

Avais-je imaginé sa gêne, ses paroles me firent douter, se ne devais êtres que mon imagination.
Nev appelait la jeune femme par son prénom, peut-être étaient-ils amis?  Je ne savais pas particulièrement si je devais prendre la parole. Je m’effaçais Donc légèrement, je voulais remercier celle qui m’avait sauvé c’était chose faite. Mais… rougir ainsi aux moindres paroles de la dame… je m’efforçais de ne pas laisser paraître mon idée, ne pas afficher un trop grand sourire. Devais-je les laisser en tête à tête ?

Heum… si vous voulez je peux aller me balader un peu plus loin, histoire de Enfin…

J’indiquais vaguement le fond du corridor. En souriant. Je refermais les yeux, les reposant en attendant tranquillement la suite. J’avais posé la question sans mauvaises intentions, je me disais simplement que peut-être qu’elle était venue pour parler en privé à notre ami commun.

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Lucy Vincent
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Mer 25 Avr - 19:35
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid

Alors qu'elle le regardait avec un grand sourire, l'expression qu'arborait son ami rouquin lui fit immédiatement changer de visage; elle passa d'un profond amusement à un sentiment d’inquiétude et d'étonnement mêlé.
C'était la première fois qu'elle le voyait comme ça, affichant une expression aussi tendue. Pour être honnête, bien que cette vision n'eut le temps de durer quelque secondes, cela la crispa un peu. Peut-être était-il plus touché qu'elle ne l'aurait envisagée par la nouvelle qu'il venait d'apprendre. Astrid savait qu'il était adjacent à W100 lorsqu'elle à commencé son discours, elle aurait pue faire attention...Ses doigts commencèrent à se recroqueviller un peu sur eux-même, sous le poids de la culpabilité.
Mais aussitôt, lorsqu'il prit pleinement connaissance de la remarque d'Onyx, il tourna sa tête vers elle avec une expression, plus surprise cette fois-ci.
Il finit par diriger ses yeux mi-terre, mi-mer, vers la jeune femme au teint de neige; les joues brûlantes d'une couleur rouge qui lui allait que trop bien. A cette vision, le sentiment coupable de la jeune femme fut de nouveau remplacé par un profond attendrissement, étirant chaque coins de ses lèvres vers l'extérieur.

"Aussi agréable que la tienne, Astrid." Il retire doucement sa main de ses cheveux. Son sourire se faisait doux. "Et tu peux m’appeler Nev, tu sais ? En tout cas, je te remercie d’avoir aidé Lucy, même si ça ne m’étonne pas vraiment de toi."


Ah, elle s'appelle donc Lucy ?

Astrid commença par arborer un sourire satisfait à l'entente du prénom de l'albinos, comme si elle venait d'atteindre un but. Mais une fois qu'elle eue analysée le reste de ses paroles, elle ne manqua pas de flancher. Il savait pourtant, qu'elle avait du mal à digérer ce genre de compliments !
Essayons de tout simplement ne pas les noter. Oui, évitons de paraître encore ridicule. Cela ne doit pas être si dur, pas vrai ? Elle en avait marre de rougir pour rien, il fallait l'avouer.

"Nev ? Entendu."


C'était sûrement pas très convainquant... pensa-t-elle tout en détournant la tête et en passant sa main derrière sa nuque - chose qu'elle fait décidément trop souvent lorsqu'elle est gênée -.
Il est vrai qu'il aurait été plus facile pour elle de l’appeler par ce diminutif depuis le début. Mais c'était un fait; Onyx n'était pas du genre à donner des surnoms aux gens.

"Heum… si vous voulez je peux aller me balader un peu plus loin, histoire de enfin…" ajouta presque joyeusement la seconde patiente tout en indiquant un endroit aléatoire du couloir.


Cette intervention réveilla rapidement Astrid, qui ne tarda pas de répondre avec un grand sourire très amical.

"Oh non non non, il n'y a aucun soucis...Je peux t’appeler Lucy ?"


Elle n'avait même pas prise le temps de chercher à comprendre le pourquoi du comment de sa remarque; elle savait juste qu'il était inutile qu'elle s'éloigne. De plus, sa compagnie était agréable alors il était dommage de s'en priver.

"Je passais juste afin de donner quelque chose à Nev, je n'en ai pas pour longtemps."

 
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 26 Avr - 0:31
_Et tu peux m’appeler Nev, tu sais ? En tout cas, je te remercie d’avoir aidé Lucy, même si ça ne m’étonne pas vraiment de toi.

L’effet du compliment eut toujours le même effet sur Astrid. Elle allait bien s’y habituer tout de même, non ?

_Nev ? Entendu.

C’était beaucoup plus facile à prononcer. Et à retenir. Au moins, il admirait l’effort qu’Astrid avait fait pour dire son prénom en entier, même si la prononciation laissait à désirer. Mais il garderait cette critique pour lui, les écossais étaient … à part.

Nevrabriel continua de regarder la secrétaire qui massait sa nuque. Elle était aussi tendue qu’à leur première rencontre. Pourtant, il espérait qu’après leur petit temps près du lac l’aurait montré qu’elle pouvait se détendre avec lui. Et Lucy était une personne adorable, qui ne pouvait faire de mal à personne, elle n’avait pas à s’inquiéter. Malgré tout, il ne pouvait s’empêcher de trouver une côté charmant à cette gêne qui n’avait pas lieu d’être.
Mais bon, il n’était pas aisé d’apprivoiser la lune …

_Heum… si vous voulez je peux aller me balader un peu plus loin, histoire de Enfin…

Nevrabriel reporta son attention sur son amie. Lucy montra un endroit au hasard du couloir. Et seulement, les paroles de celle-ci furent comprises du roux.
Quoi ?!
Là aussi il y avait méprise !

_Non !
_Oh non non non, il n'y a aucun soucis...Je peux t’appeler Lucy ?

Cette conversation était insensée …
Le jeune homme passa une main sur son visage en feu. Il avait vraiment chaud à présent alors que des ondes frappaient sa poitrine. L’écossais préféra regarder le plafond. C’était vraiment trop pour lui.
Aller, calme toi Nev, ne soit pas nerveux. Ce n’est rien.

_Je passais juste afin de donner quelque chose à Nev, je n'en ai pas pour longtemps.

Oh ?

_Pour … moi ?

Malgré son visage aussi rouge que ses cheveux au soleil, Nevrabriel déposa doucement ses yeux sur ceux d’Astrid, mais durent les dévier aussitôt sur ses cheveux d’argents, gêné.
Son sourire timide revint éclairer ses joues alors qu’il posa sa main libre sur son menton.

_Et si je refuse ton présent, tu resterais avec nous ?

Il n’avait clairement pas envie qu’elle s’en aille. Il ne la voyait quasiment jamais et il aimerait désespérément passer plus de temps en sa compagnie. L’idée qu’Astrid puisses rester élargit son sourire alors qu’il reporta son attention sur la lorialet, qui avait fermé les yeux. C’est vrai que l’endroit n’était pas vraiment adapté à sa vue délicate.

_Mais si ça ne vous ennuie pas, on va plutôt discuter dans ma chambre, ça sera plus confortable qu’un couloir.

Inutile d’ajouter « pour que Lucy puisse reposer ses yeux ». Astrid l’avait peut-être diviné, Lucy l’avait certainement deviné, et ça aurait mis mal à l’aise tout le monde.
Ainsi, pour ne laissez le choix à personne, l’écossais prit la main de la lorialet, l’autre occupée avec son bonnet. De toute façon, si Astrid avait quelque chose à lui donner, elle n’avait pas vraiment le choix de le suivre.
A l’intention de la secrétaire, qui n’était jamais entré dans sa pièce privée, il lui sourit, cette fois les yeux plongés dans les siens.

_Pas t’inquiétude, à par des livres, il n’y a rien qui trainent par terre.

Nevrabriel dit un clin d’œil à Astrid avant de se tourner complètement et se rendre vers sa chambre. Ils étaient encore dans l’aile X, elle n’était vraiment pas loin, et comme ça il pourrait fermer légèrement les volets pour mettre Lucy à l’aise. Tout cela tombait plutôt bien.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Ven 27 Avr - 23:52


Présent
feat.  Onyx & Nevrabriel

_Non !
_Oh non non non, il n'y a aucun soucis...Je peux t’appeler Lucy ?

J’ouvris un oeil, Nev était devenu encore plus rouge qu’une tomate, il avait une capacité de coloration impressionnante! Leur réaction me fit sourire, j’avais peut-être mal compris leurs relations, mais c’était bien plus distrayant… j’adressais un sourire à la dame.

Bien sûr!

_Je passais juste afin de donner quelque chose à Nev, je n'en ai pas pour longtemps.

Pour … moi ? Et si je refuse ton présent, tu resterais avec nous ?

Nev semblait vouloir passer un peu plus de temps avec mademoiselle Astrid, si cela lui faisait plaisir je me devais d’aller dans le même sens.

Vous n'avez pas à vous dépêcher mademoiselle, nous n’avions absolument rien de prévu sur notre horaire.

J’allais ajouter que si elle restait Cela ferait plaisir à Nev, mais je risquais de le mettre encore plus dans l’embarras qu’avec ma dernière proposition.

Mais si ça ne vous ennuie pas, on va plutôt discuter dans ma chambre, ça sera plus confortable qu’un couloir. Pas t’inquiétude, à par des livres, il n’y a rien qui trainent par terre.

L’idée de ne pas rester plus longtemps dans ce couloir lumineux me plaisait, je me doutais bien que mon ami l’avait proposé pour moi, mais je ne le relevais pas. Il aurait été indélicat de ma part de relever les attentions vis-à-vis de ma personne devant sa dame… devant mademoiselle Lavoir. Je savais que mon idée était ridicule, mais c’était amusant d’imaginer des histoires entre les gens, j’étais devenue très douée à ce jeu au fil des années à ne rien faire!

Quand Nev me prit par la main je le suivis instinctivement. J’avais confiance, il n’allait pas me faire foncer dans un mur! Une fois que je pus deviner le changement de lumière à travers mes paupières closes, j’ouvris les yeux. Les chambres de l’institut étaient clairement plus adaptées à ma condition que les corridors. Habituée de l’endroit je m’installais en Indien sur le matelas de Nev m’assurant de laisser assez de place Si mademoiselle Lavoir voulait bien aussi prendre place.

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Lucy Vincent
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Sam 28 Avr - 12:00
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid



"Pour … moi ?"


Astrid retourne son visage vers lui, l'air d'acquiecer. Ainsi, elle aperçoit qu'il s'était encore coloré. Décidémment, autant lui que elle semblaient avoir le teint facile; mais cela rendait Nev trop mignon alors, peu importe la raison qui avait fait brûler ses joues, Astrid ne pouvait s'empêcher de sourire en le voyant. Son regard se dévia légèrement de ceux violets de la jeune femme, qui se contenta de le regarder calmement de manière comphrésensive et concilliante. Nev devait certainement avoir un côté timide, mais celui du garçon souriant qui parle trop vite et trop honnêtement prenait toujours le dessus dans son esprit.
Il prit un air pensif alors qu'un sourire discret vint s'imposer sous ses petites tâches de rousseur, éclairant l'entièreté de son visage.

"Et si je refuse ton présent, tu resterais avec nous ?"


L'anglaise leva les sourcils, tout en arborant un sourire en coin. C'était bien son droit, mais ce serait dommage qu'un cadeau dans lequel elle s'était investie à ce point soit refusé. C'était évident que sa démarche était de passer vingt nouvelles minutes avec elle, comme la dernière fois au lac. Après tout, passer du temps avec Nevrabriel est toujours un plaisir, et puis cela lui permettrait de faire d'avantage connaissance avec la charmante Lucy.
Mais...

"Vous n'avez pas à vous dépêcher mademoiselle, nous n’avions absolument rien de prévu sur notre horaire." ajouta justement la jeune fille.


Astrid se tourne doucement vers elle, le visage calme. Cette info était déjà rassurante. Et puis, après tout, mieux vallait dépenser sa pause avec de la compagnie que seule dans son bureau, pas vrai ?

"Mais si ça ne vous ennuie pas, on va plutôt discuter dans ma chambre, ça sera plus confortable qu’un couloir." déclaira le roux tout en regardant la patiente à ses côtés avec un sourire doux et bienveillant.


Habituellement, Onyx se serait réservée d'accepter ce genre de proposition, mais son regard passa aussitôt rapidement de Nev à Lucy, afin de constater que cette dernière semblait souffrir de la luminosité.
Après tout, l'écossais a toujours été quelqu'un plein d'attention pour les autres, alors cela n'avait rien d'étonnant de sa part. Et  honnêtement, elle se passerait bien du spectacle de la dernière fois; surtout qu'elle était dorénavent convaincue, et ce encore plus qu'avant, que Lucy était réellement le genre de personne à ne pas mériter de subir une telle douleur.

"Oui, naturellement." répondit la secrétaire d'un ton calme.


Elle n'était jamais entrée dans une chambre de patient auparavent. Avait-elle au moins le droit de faire cela ? Nevrabriel n'avait pas hésité à prendre la main de sa colombe, dans un geste de profonde protection, avant qu'ils prennent l'envol jusqu'à sa chambre. Onyx n'avait plus qu'à les suivre, mais elle resta bloquée un très court instant à les observer, souriante, les laissant prendre une légère avance.

Les chambres de cet Institut avaient tout de banal; des murs blancs, non décorés, avec des meubles sans couleur. Elle ne put s'empêcher de penser que celles réservées au personnel avaient tout de plus présentable. Les bras croisés, elle observe la chambre avec intérêt tout en s'arrêtant au seuil de la porte.

"Pas t’inquiétude, à par des livres, il n’y a rien qui trainent par terre."


Le garçon envoya à Onyx un clin d'oeil malicieux auquel elle répondit d'un léger sourire amusé. Sur le sol, il y avait bien quelques livres; deux trois classiques qu'Astrid avait lue, mais d'autres oeuvres qu'elle ne connaissait que de nom. Cela lui fit se rappeller ce a quel point elle avait de la chance, d'avoir croisée ici quelqu'un partageant sa passion.
Pendant que le jeune homme était occupé à fermer les rideaux, Lucy se disposa en tailleur sur le lit de son ami, laissant assez de place pour que les deux autres personnes l'accompagnant puissent s'assoir. La secrétaire, touchée par cette attention, lui adressa un sourire de remerciement tout en s'assayant à côté de la jeune femme, prenant soin de relever légèrement sa robe afin de ne pas l'abimer. Elle croise les jambes à son habitude, posant son sac à main sur ses cuisses.

Tout en attendant que le jeune garçon au bonnet vienne les rejoindre, elle passe son temps à admirer la cheveulure de Lucy avec des étoiles dans les yeux. Sa longueur était magnifique, et ce blanc qu'elle figurait la rendait si atypique. Elle aurait aimée pouvoir sortir le peigne qui se trouvait au fond de son sac afin de pouvoir les brosser...Juste pour les vertues relaxantes de la chose. Mais ce serait peut-être déplacé..
 


Spoiler:
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 28 Avr - 18:57
Une fois dans la chambre du garçon, ce dernier s’empressa de fermé légèrement les rideaux, assez pour y voir, également assez pour que Lucy se sente bien, tel était le but principal. Il laissa sa fenêtre ouverte, laissant l’air printanier venir pénétrer sa chambre.
Puis, par habitude, il alla ranger son bonnet dans son armoire, avec ses compatriotes.

Les filles avaient prit place sur son lit. Bien. Au moins elles n’étaient pas mal à l’aise. Enfin, surtout Astrid, Lucy était devenue une habituée des lieux.
Le jeune homme prit sa chaise de bureau pour s’y asseoir, en face des demoiselles, le regardant tour à tour. Lucy était assise de façon très décontracté, peut-être bien heureuse de pouvoir se reposer, alors qu’Astrid avec une posture droite, les jambes élégamment croisés entre elles et son sac sur les genoux.

L’attention du jeune homme se porta un instant sur la petite lune, qui semblait obnubilé par quelque chose chez Lucy. Il ne savait pas vraiment quoi, peut-être était-elle encore inquiète par l’« accident » dont son amie n’avait pas jugé nécessaire de lui dire.
Pas trop de jugement. Lui non plus ne lui aurait pas dis s’il avait eut des problèmes. Bien que Lucy semblait assez douée pour être là pile au moment où il en avait.

L’écossais eut un sourire pour ses amies, exprimant :

_Désolé d’être un mauvais hôte, mais à par des caramels, je n’ai rien à proposé.

Nevrabriel ouvrit son tiroir, à la recherche de son paquet de werthers. Renversant le contenu sur son bureau. Bien que sa chambre était assez propre, son bureau était un dépotoir. Des livres, des cahiers, des dizaines de feuilles empilées. Un petit bordel. Mais un bordel organisé.
Il restait un garçon après tout, il ne fallait pas trop lui en demander.
Malgré ses recherches, le jeune homme ne semblait pas trouver ce qu’il désirait.

A moins que les derniers caramels n’aient été mangés avec Lucy la dernière fois ?



Oups.

Le jeune homme se racla la gorge, se grattant l’arrière de la tête, sans regarder ses amies qu’il allait devoir laisser sans collation.

_En fait, je suis un très mauvais hôte. Je n’ai rien à proposé.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Dim 29 Avr - 0:40

Présentfeat.  Onyx & Nevrabriel


Assise confortablement sur le matelas, je souris quand mademoiselle Astrid vint s’installer près de moi. J’étais heureuse, je me doutais à son hésitation qu’elle n’était sans doute pas coutumière des lieux. Je sentais d’ailleurs son regard sur moi, avais-je une drôle de tête? Non, sans doute était elle un peu comme moi et aimait bien observer les gens qu’elle rencontrait.

Désolé d’être un mauvais hôte, mais à par des caramels, je n’ai rien à proposé.

Oh oui des caramels ! Mais ne les avions nous pas terminé quelques jours plutôt?
Regardant Nev les chercher sans résultat.

En fait, je suis un très mauvais hôte. Je n’ai rien à proposé.

Pardon Nev, c’était sans doute moi qui les avais terminé à ma dernière visite. Je pouvais manger de ses petites choses à une vitesse affolante. Finalement, il ne trouva vraiment pas le dit paquet.

Mes joues devinrent rouges rapidement. Je levais quelque peu la main.

Je plaide coupable…

Je tournais un sourire contrit en direction de mon ami. J’avais décidément passé trop de temps à paresser dans cette chambre, sans mauvaise pensée bien entendue!! Cette histoire de sucrerie à part j’étais inquiète que Nev se face encore du souci par rapport à l’incident. Juste à la façon dont il s’était assuré d’arranger les volets, il nous avait déplacé à cause de moi. Je devrais sans doute lui parler un jour prochain histoire de savoir s’il me tenait rigueur de mon petit secret.

(c) Never-Utopia


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Lucy Vincent
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Lun 30 Avr - 18:22
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid



La jeune Lucy s'était tournée vers la secrétaire avec un sourire, ainsi qu'une pointe de confusion dans le regard, comme si elle se demandait la raison pour laquelle sa voisine la regardait avec autant insistance. Étrangement, cette scène était plus mignonne qu’embarrassante.
Nev s'était installé, lui aussi, approchant une chaise de bureau du lit et observant tour à tour ses deux amies.

"Désolé d’être un mauvais hôte, mais à par des caramels, je n’ai rien à proposé." annonce-t-il.


Astrid se mit à papillonner des yeux, comme elle le fait souvent lorsqu'on la sort de ses songes. Le regard de la patiente albinos se mit à briller de gourmandise, lorsque l'anglaise ne se contenta que de tourner le visage vers le rouquin avec curiosité. Celui-ci s'était dirigé vers un tiroir afin d'en inspecter le contenu; renversant avec négligence son intégralité sur son bureau. Il finit par se grattouiller la tête, l'air embarrassé.

"En fait, je suis un très mauvais hôte. Je n’ai rien à proposé."


"Je plaide coupable…"


Lucy leva timidement la main, ses joues d'origine immaculées faisaient d'avantage ressortir ce à quel point elle rougissait.
C'était adorable. Trop adorable.
Astrid ne put retenir un rire léger, emplit d'amusement. Tout en posant son sac à côté d'elle, elle finit par se lever puis à adresser un grand sourire joyeux à Nevrabriel.

"Il n'y a pas de soucis, voyons. Mais votre dentiste risque de s'en plaindre !"


Sans réfléchir, elle s'était avancée près du bureau afin de ranger de nouveau l'intégralité du tiroir en bonne et due forme, et ce avec des gestes un peu nerveux. Cela n'avait rien d'étonnant, mais Astrid aimait les choses carrées. Pas au point d'être allergique au désordre mais, quand quelque chose pouvait être rangé, elle le faisait tout de suite avant que personne d'autre ne le fasse. Après tout, même son patron, le docteur Barrabil, était quelqu'un de particulièrement pointilleux.
Si on l'aurait laissé faire, elle se serait peut-être même permise de ranger l'intégralité du bureau, mais cela aurait été carrément malpoli. De plus, elle savait qu'il ne fallait jamais ranger les affaires d'autrui, car c'était constamment un coup à ce que ceux-ci ne retrouvent plus leur propre affaires, ceux-ci ayant des habitudes hors de notre connaissance. Elle le savait; elle avait vécue avec trois frères après tout.

"Je suis sûre que Agnès est dans le coup ! C'est bien son genre que d'être la responsable d'un traffic de caramels dans cet Institut !" ajouta-t-elle avec humour, tout en continuant de ranger machinalement.


S'imaginer son ami la tomate en compagnie d'un si joli flocon, rigoler joyeusement dans cette chambre tout en mangeant des caramels...C'était une vision qui ne pouvait que la faire sourire. Elle était vraiment heureuse de constater à vue d'oeil que Nevrabriel passait du bon temps et se faisait de bons amis ici. Elle espérait que cela durera toujours; et elle s'était jurée intérieurement de s'en assurer, durant l'intégralité de son séjour dans cet Institut.

"Lucy, tu peux regarder dans mon sac à main, s'il te plait ?" demanda la secrétaire après avoir fait rapidement volte-face, tout en lui pointant du doigt le petit sac noir à côté d'elle. "Il devrait bien y avoir quelque chose à grignoter !"


Cela arrivait quelque fois à Astrid que de manger quelques carrés de chocolat entre deux pauses. Du coup, parfois, nous pouvons trouver une tablette au fond de son sac, bien qu'elle ne soit pas aussi gourmande que sa collègue.

Elle s'était aussitôt remise à son ouvrage. Elle en avait presque oubliée le cadeau de Nevrabriel au fond du dit sac.
 
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 1 Mai - 16:01
_En fait, je suis un très mauvais hôte. Je n’ai rien à proposé.

Les joues rougissantes, Lucy leva la main, une petite voix s’élevant également :

_ Je plaide coupable…

Oh mais non Lucy, il ne fallait pas dire ça. Nevrabriel t’avais fais sauté le déjeuner, il devait assumer. Surtout qu’il aurait juste à croiser la secrétaire de leur médecin pour refaire le stock de sucrerie dans son tiroir. A n’en point douté.
Astrid se mit à rire doucement avant de se lever pour rejoindre le jeune homme. Ce dernier la regarda, avancer vers lui, ses cheveux argents devant plus brillant à chacun de ses pas vers la lumière.

_ Il n'y a pas de soucis, voyons. Mais votre dentiste risque de s'en plaindre !


Nevrabriel posa son bras sur le dossier de son assise et y mit sa tête, regardant Astrid avec une mine à la fois moqueuse et boudeuse.
La demoiselle s’avança vers le bureau du roux et commença à agripper les choses qu’ils avaient sorties. C’était principalement des feuilles où étaient griffonnées des partitions de musique, ça le détendaient beaucoup d’imaginer des nouvelles compositions de violon. Sinon, des cahiers de cours où la marge était incrustée de dessins relevant d’un niveau de gamins de cinq ans maximum.
Astrid empilait les affaires de manière minutieuse et ordonnée. Elle devait également être ainsi dans son travaille.
De toute évidence, son bureau était toujours impeccable pour le peu de fois où le roux avait franchis le seuil.

_ Je suis sûre que Agnès est dans le coup ! C'est bien son genre que d'être la responsable d'un trafic de caramels dans cet Institut !

Un large sourire se dessina progressivement sur le visage de l’écossais.

_Je ne vend pas mes sources.

Nevrabriel continua de regarder Astrid, souriant, obnubilé par ses petites manières. Il découvrait un attrait qu’il n’avait jamais pu réellement constater auparavant. Ceci, pour un curieux comme lui, était fort intéressant. Il aimait bien découvrir des facettes, de bien connaitre les personnes, que ça soit leur qualité comme leur les défauts et faiblesses qu’elles essayent de dissimuler. Ces éléments qui font d’elles ce qu’elles sont.

_ Lucy, tu peux regarder dans mon sac à main, s'il te plait ? Il devrait bien y avoir quelque chose à grignoter !

L’écossais regarda ledit sac. Il était au reflet de sa propriétaire, simple et élégant.
Nevrabriel quitta son siège pour aller s’asseoir sur son lit, se collant au mur pour qu’il y ait de la place pour les deux autres demoiselles. Il allait aider son amie à trouver l'objet de leur convoitise, mais il se résigna. Il ne pouvait décidément pas fouiller dans le salle d'une femme, ça ne se faisait pas. Puis, il s’allongea, agrippant la pointe d’une mèche de Lucy pour jouer avec.

_He bien, il manque juste de la snakebite et on pourrait presque croire à une soirée improvisée !




snakebite : bière douce écossaise
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Mer 2 Mai - 5:11

Présentfeat.  Onyx & Nevrabriel

Un rire plus doux que du satin se fit entendre suite à ma confession, mademoiselle Astrid ne semblait pas contrarié. Elle ajouta même taquine.


Il n'y a pas de soucis, voyons. Mais votre dentiste risque de s'en plaindre !

Je rougis jusqu’aux oreilles, j’avais été bien gourmande effectivement. Nev appuyant sa tête sur son dossier gardait les yeux sur la jeune secrétaire, légèrement boudeur. Mais gardant son air espiègle.
Je regardais la jeune femme se lever pour aller remettre un semblant d’ordre dans le fouillis créé par notre ami.

Je suis sûre que Agnès est dans le coup ! C'est bien son genre que d'être la responsable d'un trafic de caramels dans cet Institut !

Agnès? Je pense que Nev m’avait effectivement parlé de cette dame, Enfin, si ma mémoire était bonne. Mademoiselle Astrid avait bien deviné, Mais avant de trahir par un sourire le « fournisseur » de Nev, ce dernier prit la parole.

Je ne vend pas mes sources.

Son sourire franc était contagieux je ne pus m’empêcher de l’imiter. J’étais heureuse de savoir que mon écossais préféré était ami avec une personne comme la jeune secrétaire. Il méritait bien d’avoir des personnes aussi attentionnées autour de lui.

J’étais toujours confortablement assise sur le matelas, couvant encore du regard les deux personnes près de moi. Quand Astrid se retourna le temps d’une phrase.

Lucy, tu peux regarder dans mon sac à main, s'il te plait ? Il devrait bien y avoir quelque chose à grignoter !

Je me sentis rougir de plus belle, cette jeune femme était beaucoup trop aimable, et moi, je m’étais décidément forgé une réputation de gourmande! Bon, je ne pouvais pas le nier, le sucre m’attirait comme la lumière attirait les papillons!
Je posais le regard sur l’élégant sac de la dame, n’étant pas certaine si je pouvais vraiment me permettre de le faire. Avant d’avoir décidé le poids de Nev enfonça un peu le matelas, il s’était allongé sur le côté, attrapant l’une de mes mèches. Ainsi étendu dans sa chambre avec deux femmes, il semblait bien alaise pour un jeune homme rougissement si facilement.

He bien, il manque juste de la snakebite et on pourrait presque croire à une soirée improvisée !

De la… de la quoi?

Je n’avais jamais entendu ce nom, ça se mangeait? Non non, assez de gourmandise! Malgré cette pensée, je pris timidement le sac. La jeune femme semblant très ordonnée, j’avais peur d’y mettre le bazar. Je déposais donc précautionneusement un petit paquet, emballé tel un présent, en dehors du sac pour être certaine de ne pas l’abimer dans ma recherche. Je trouvais finalement ce qui ressemblait à du chocolat puis le déposais à côté du paquet emballé. N’avait-elle pas parlé de devoir donner quelque chose à Nev, je regardais le petit paquet perplexe. Non, j’avais décidément de drôles d’idées aujourd’hui.

Je pense avoir trouvé mademoiselle Astrid…






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Lucy Vincent
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Mer 2 Mai - 21:15
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid

"Je ne vend pas mes sources."


Onyx sourit joyeusement. Son ami , Nev, semblait avoir un côté loyal qu'il partageait avec la secrétaire. Quant à son amie, elle le suivait, manifestement sans flancher. Une raison de plus pour Onyx de les garder tout deux dans son estime. Elle aimait profondément la loyauté; c'était l'une de ses principales valeurs. Même si ce contexte-ci était très léger, elle savait qu'elle pourrait leur faire confiance, et ce peu importe la situation. Elle le sentait, comme elle ne l'avait jamais sentie.
C'était peut-être ça, au fond, l'amitié. Mais il était peut-être encore trop tôt pour utiliser ces termes avec sérieux. Avec Nev, peut-être, mais quant à Lucy, bien que celle-ci lui inspirait une profonde sympathie du fond des tripes - n'importe qui ressentirait ça à sa place, face à une telle personne -, elle ne la connaissait que vaguement pour le moment.  

Pendant qu'elle rangeait, Astrid ne put s'empêcher de jeter un oeil léger et rapide aux quelques objets divers qui passaient entre ses doigts. Ces feuilles et cahiers en grand nombre lui tirèrent un sourire nostalgique. Cela lui rappelait indéniablement ses années d'école; elle ne pouvait pas dire si ces souvenirs l'a rendaient heureuse ou mélancolique, mais cela restait une période qui représentait beaucoup pour elle. L'utopie de la réussite et de la joie, comme la solitude et la descente aux enfers.
Mais certaines feuilles, le peu en dehors des cahiers qui n'étaient pas vierges, contenaient en leur sein plusieurs enchaînement de notes qu'Astrid observa un moment, avec un mélange de concentration et d'admiration. Elle arrivait à en déchiffrer la plupart; c'était moins élaboré que ses leçons de piano d'antan. Mais cela semblait écrit à la main.
Sans pouvoir s'en empêcher, elle tourne légèrement la tête afin de lancer un regard aussi étonné que fasciné à Nevrabriel. Est-ce qu'il composait lui-même ? A moins qu'il connaisse ces mélodies par cœur, mais la première hypothèse n'était pas à exclure. Décidément, ce garçon avait tout de surprenant. C'était un réel gachi que devoir tenir ce talent secret, mais Astrid avait fait parole. Bien que le contraire l'étonnerait, elle ne savait pas si Lucy était au courant de son amour pour le violon. Alors son regard ne s'éternisa pas, et elle ne tarda point à se tourner de nouveau vers le centre premier de sa préoccupation du moment; le bazar sur le bureau.

Derrière son dos, elle entendait quelques mouvements mais était concentrée sur sa tâche.

"He bien, il manque juste de la snakebite et on pourrait presque croire à une soirée improvisée !"


"De la… de la quoi?"


"De la snakebite Lucy. Tu ne connais pas ? C'est de l'alcool." ajouta gentiment Astrid.


C'est vrai que ce ne serait pas trop le genre de Lucy que de boire une telle boisson. Son innocence avait réellement quelque chose de touchant. Ce n'était pas non plus dans le genre d'Astrid, mais elle connaissait cette marque de bière de nom, car cela se vendait dans son pays. Même dans sa famille, personne ne buvait de la bière; ils préféraient plutôt de vin ou le whisky.
En vue des origines écossaises de la franchise, ce n'était pas étonnant que cela ait été la première référence qui soit venue à l'esprit du rouquin.

L'anglaise soupira tout en posant ses deux mains sur ses hanches. Elle avait terminée de ranger l'intégralité du tiroir puis avait remit ce dernier à sa juste place.

"Je pense avoir trouvé mademoiselle Astrid…"


"Ah, génial ! Sers-toi, je t'en pr-"


Onyx se retourne, le sourire aux lèvres. Elle était contente qu'il y ait bel et bien de quoi manger dans son sac; cela allait détendre ses deux amis de pouvoir déguster quelques sucreries. Mais elle se fige net lorsqu'elle voit le petit paquet, bien en évidence, sur le matelas. Catastrophe ! Ses yeux étaient ronds comme des billes, et aussi louche que cette réaction soit, son premier reflex fut de s’élancer comme un fauve en direction du lit afin de cacher rapidement le cadeau derrière son dos.

C'est cuit... c'était évident qu'il avait eu le temps de le voir, et même, admettons, il n'avait pas eu le temps, il allait forcément se demander le pourquoi du comment de ce comportement inhabituel venant d'Astrid.
Tout en se tenant toute droite, le regard grave, elle finit par lâcher un petit rire nerveux, intensifiant d'avantage le malaise de la scène.

"Hé hé hé hé...Hum hum."


Elle se racle la gorge tout en faisant fuir son regard ailleurs. C'est cuit. Plus que cuit.
Un silence un peu paniquant s'impose alors dans la salle. Il fallait bien trouver quelque chose pour le rompre, pour passer à autre chose.

"...Vous pouvez manger, ça ne me dérange pas. Je n'en mange pas souvent, de toute façon." souffla-t-elle, dans une tentative un peu maladroite.


Elle n'était pas sûre que cela la sauve, mais elle aurait essayée, au moins.
 
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mer 2 Mai - 22:45
_He bien, il manque juste de la snakebite et on pourrait presque croire à une soirée improvisée !

_ De la… de la quoi?

Nevrabriel réfléchit un instant. Il chercha l'équivalence de ce breuvage en anglais. Heureusement, il ne sentit moins seul par l’intervention de sa douce amie :

_ De la snakebite Lucy. Tu ne connais pas ? C'est de l'alcool.

« De l’alcool » ? Mais voyons ma chère, c’est du cidre-bière ! ça avait bien plus de saveur que quelques alcool banal que ce soit.
En vérité,  Nevrabriel n'en avait pas beaucoup prit, puisqu'il avait quitté bien tôt le foyer familial pour l'Institut, mais les souvenirs de ses dernières soirées entre amis, avec sa soeur, lui fit échapper un sourire songeur, toujours en jouant avec la mèche qu'il avait dans la main. Nevrabriel eut un léger rire en souvenir de son adolescence qui commençait à devenir de plus en plus loin. Mais le jeune homme évita seulement de laisser son âme y être tourner trop longtemps, pour ne pas se déconnecter de la réalité.

Lucy sortit l’écossais de ses songes par une douce voix qui lui était propre.

_ Je pense avoir trouvé mademoiselle Astrid…

Nevrabriel leva les yeux vers la découverte de son amie, jouant toujours avec la longue mèche blanche qui était entre ses doigts. Il ne fit pas vraiment attention à autre chose, Lucy, Astrid, la nourriture. Le reste avait-il de l’importance ?

_ Ah, génial ! Sers-toi, je t'en pr-

Astrid se coupa vivement au milieu de sa phrase pour agripper une chose rectangulaire et le cacher derrière son dos.
Surpris, Nevrabriel fit des yeux ronds, ses sentiments ne lisant facilement sur son visage pâle, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait. Il se contenta de regarder les gestes fuyants de la petite lune, un rire embarrassé traversa ses lèvres. Bien qu’un silence commençait à prendre possession de la pièce, les yeux vairons du jeune homme se fermèrent légèrement, attendris. Il ne savait pas ce que cachait la demoiselle, mais sa façon d’essayer de faire comme si de rien n’était alors que les deux paires d’yeux en face d’elles n’avaient vu que cela, était tout simplement attendrissant …

Le roux posa sa joue sur sa main, levée par la force de son coude et regarda Astrid avec un sourire entendu.
« N’essaie pas. Tu es suspect. » voilà ce que reflétait le visage du jeune homme. Cependant, il ne savait pas s’il devait pousser la taquinerie ou se contenter de faire comme s’il n’avait rien vu.

_...Vous pouvez manger, ça ne me dérange pas. Je n'en mange pas souvent, de toute façon.

Oh non, elle ne pouvait pas vraiment s’enfuir, n’est-ce pas ? C’était sans compter sur la curiosité de l’écossais, mise à part si c’était honteux ou alors qu’elle ne voulait absolument pas le montrer, le jeune homme était bien décidé à savoir ce qu’elle essayait de cacher derrière son fin dos.

Nevrabriel se leva donc du lit, montant de ses un mètre quatre vingt et alla doucement se mettre devant Astrid, une main sur la hanche, il encra ses yeux vairons dans ceux de la petite lune. Un énigmatique violet, tel un champ de fleurs sauvages au milieu du printemps où des filets d’argents venaient parfois en voyageurs. Bien que regarder les gens dans les yeux le déstabilisait assez vite, l’écossais fit un effort et maintint ses yeux dépareillés dans ceux parfait de son amie.

Nevrabriel se pencha en avant, afin que sa tête soit à la même hauteur que celle d’Astrid. Il n’avait pas prévu que leur visage soit aussi près et il put sentir un doux parfum effleurer ses narines. L’écossais n’avait pas beaucoup de proximité avec la secrétaire et n’avait jamais pu relever ce détail, mais la jeune londonienne avait une odeur agréable qui lui faisait un drôle d’effet.

Taquin, il ne dévia aucunement ses yeux des siens, un grand sourire sur ses lèvres.

_C’est quoi que tu nous caches, Astrid ? On veut savoir.

Nevrabriel porta un regard à la lorialet, la mettant complice malgré elle de cette curiosité maladive, avant de replonger son regard dans celui d'Astrid et, instinctivement, pencher légèrement la tête sur le coté.
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Mer 2 Mai - 23:20

Présentfeat.  Onyx & Nevrabriel


Ah, génial ! Sers-toi, je t'en pr-

Je la regardais interloquée, avant de comprendre pourquoi elle avait coupé sa phrase sans la compléter. Elle s’empara du paquet que je n’avais pas osé ranger immédiatement ayant peur de l’abimer. Son petit éclat de rire nerveux, me fit rougir une fois de plus. J’avais faits une boulette… j’étais douée dis donc aujourd’hui pour mettre les gens dans l’embarras, je devais déjà avoir l’aire d’une gamine à cause de ma question sur cet alcool, maintenant je rougissais comme une petite fille prit en faute.  

Hé hé hé hé...Hum hum
...Vous pouvez manger, ça ne me dérange pas. Je n'en mange pas souvent, de toute façon.


Contrairement à moi, la situation semblait plaire particulièrement à notre écossais coloré. Il semblait avoir oublié l’appel du sucre, son regard fixé sur la jeune secrétaire. Il s’était d'ailleurs levé, abandonnant ma mèche immaculée par la même occasion. Il se tenait maintenant face à la jeune femme la surplombant de sa taille. Puis se penchant son visage se retrouvant très près de celui d’Astrid. À les regarder ainsi je me demandais de plus en plus s’il se passait quelque chose entre ses deux là. Peut-être aurais-je vraiment du les laisser un peu seuls…  

C’est quoi que tu nous caches, Astrid ? On veut savoir.

On? He bien Nev… Si c’est de l’aide que tu voulais… Je me glissais doucement près de lui, puis de la paume rapidement je déséquilibrais, en poussant d’un petit coup dans le dos, ce jeune homme. Lucy oh grand monstre des couvertures et cupidon improvisé, avec de la chance leurs visages se rejoindraient. Un petit baisé ne tuait pas… Allez mon gentil Nev toi qui semble Si curieux, lances-toi!




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Lucy Vincent
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Jeu 3 Mai - 0:47
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid

Le principal concerné avait déjà levé les yeux, se sortant d'un air songeur - qu'il entretient ma foi souvent - tout en manipulant l'une des mèches de son amie aux cheveux de neige. C'était sûr que c'était cuit, mais Astrid avait tout de même essayée de s'échapper de cette condition inconfortable. Le visage du patient aux yeux bi-colores dépeignait une expression fort surprise lorsque l'anglaise s'était élancée dans sa direction; quant à leur amie commune, son teint laiteux vira rapidement au rose bonbon, écarquillant les yeux, comme coupable.
Nevrabriel regardait Astrid fixement; elle ne se contentait que de lui envoyer de légers regards en guise de réponse, de manière presque stressée. Sa façon de la regarder n'avait pas grand chose de dubitatif non. Il était plus...tendre. Rien d'étonnant venant de Nevrabriel cela dit; son visage renvoyait sans cesse quelque chose de doux et d'adorable. Ce serait plus devoir témoigner d'une expression comme celle que ce dernier portait sur sa tête tout à l'heure dans le corridor qui sortirait la secrétaire de sa zone de confort. Alors elle ne se contenta que d'attendre, ignorant cette alerte plus qu'évidente qu'elle était repérée, et encore repérée. Mais elle ne pouvait pas l'ignorer plus longtemps lorsque ce dernier décida de prendre l'initiative de se lever du lit, et de s'approcher très près, trop près, de la jeune femme.

"C’est quoi que tu nous caches, Astrid ? On veut savoir."


Ses yeux vairons la perforaient comme on poignarderait du beurre avec un couteau trop aiguisé. Le roux avait bien prit soin de se baisser légèrement afin que leur visage soient pile à la même hauteur, et qu'elle puisse sentir son souffle à proximité. C'était un moyen de pression auquel Nevrabriel devait avoir confiance, lui qui connaissait très bien la peur presque maladive d'Onyx à se faire approcher, autant physiquement que mentalement. Inévitablement, ses joues s'empourprèrent et ses yeux cherchèrent un moyen de fuir efficacement; son champ de vision était parti se nicher dans ses cheveux de flamme, se concentrant sur la moindre mèche, pendant que ses respirations se faisaient de plus en plus longues et profondes. Ne. Pas. Paniquer.
Tout en gardant bien le paquet derrière son dos, l'anglaise chercha à faire quelques pas en arrière afin d'échapper à l'emprise du rouquin. Elle tourne rapidement sa tête derrière elle avant que ses yeux ne rejoignent malencontreusement de nouveau ceux de Nevrabriel. Il avait penché la tête sur le côté, de manière intensément mignonne; comme pour rappeler inconsciemment qu'il ne voulait aucun mal à Astrid, qu'il était un concentré d'innocence comme l'étaient de manière accentuée chaque patients du docteur Elpida. Il n'y avait, de toute évidence, aucune raison de craindre sa proximité. Il ne serait jamais du genre à briser violemment le bouclier de verre ayant été formé durement autour de son coeur, à coup de pied de bi-

Danger. Son visage se rapproche trop. Danger.
Sans réfléchir une seule seconde, ses deux paumes se posent contre les épaules de l'écossais, dans l'espoir de le stopper dans son élan. Mais Onyx comprit vite que ce n'était pas un élan contrôlé, et qu'il était littéralement en train de tomber en avant; surtout quand leurs deux fronts se heurtèrent violemment.

"Aoutch !"


Tout en posant le bout de ses doigts fins sur la plage de peau sous sa frange, ceux de la main qui ne tenaient pas le paquet, ayant été fatalement mit à découvert, elle pousse quelques soupirs plaintifs avant d'ouvrir les yeux. Elle prend quelques secondes afin de s'assurer que son ami avait bien retrouvé un équilibre convenable sur ses deux pieds.

"Tu t'es pas fais trop mal ?" demanda-t-elle calmement, même si elle avait déjà idée de la réponse.


Elle n'arrivait pas trop à analyser ce qui venait de se passer. Elle savait juste qu'elle avait eue très peur sur le coup.
Note pour moi-même : Ne plus jamais laisser Nev m'approcher d'aussi près.

Bon, pas la peine de surenchérir à ce point. Essayons tout de même de décomplexer la situation.

"T'as décidé de t’avancer sur un coup de tête, ou bien ?" lança-t-elle avec un rictus.


...
T'aurais pu faire mieux Astrid, mais l'attention y est.
 


HRP:


Dernière édition par Onyx le Jeu 3 Mai - 19:10, édité 2 fois
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 3 Mai - 1:35
Apparemment, lorsque le jeune homme pencha la tête sur le coté, cela eu un effet positif sur la jeune secrétaire. Il se rendait bien compte qu’il était un peu trop près pour elle. C’était une chose qu’il ne pouvait pas se permettre avec tout le monde. Lucy était la reine du contact, mais Astrid restait une demoiselle très réservée et semblait prendre sur elle lorsque le contact était trop grand.

Mais Astrid, n’est-ce pas toi qui avait prit cette main pour courir librement vers un secret mélodieux ? Ne pourrais-tu pas baisser les murs épais entourant ton si joli cœur ?

Si ce n’était pas Nevrabriel, peut-être que Lucy, ce petit rayon de lune, aussi chaleureux que le soleil lui-même, pourrait le faire ? Elle semblait bien douée pour faire sourire le monde.

En parlant de la lorialet, que faisait-elle ?

Eh bien justement, le jeune homme sentit une pression sur son dos qui le fit perdre l’équilibre et bascula en avant.

_Lu- ?

Son front rencontrant celui d’Astrid alors qu’elle venait de poser ses mains sur ses épaules pour le retenir. La secrétaire lâcha un léger râle alors que le roux se contenta d’un étonnement.
Heureusement, l’écossais se reprit, il raidit son corps en plantant fermement ses deux jambes sur le sol, cette fois-ci, afin de ne pas entrainer Astrid dans une chute où elle risquait de se faire mal. Où il risquait de lui faire mal.

_ Tu t'es pas fais trop mal ?

Nevrabriel hocha la tête de gauche à droite. Apparemment il s’en sortait bien mieux que son amie. Peut-être que leur cheveux respectifs avaient habilement amorti le choc de la rencontre de leur front ?
L’écossais leva la main, voulant soulever les mèches argentés d’Astrid, s’assurer de son état, mais referma sa paume en voyant la « victime » se frotter délicatement la zone touchée. Nevrabriel baissa le bras. Il en avait déjà assez fait comme ça, ce n’était pas le moment de faire l’idiot.

_ T'as décidé de t’avancer sur un coup de tête, ou bien ?

_Hein ?! Non je …

Nevrabriel ne savait pas vraiment quoi exprimer. Astrid ne semblait pas très contente. Mais le jeune homme ne savait pas si c’était par la douleur ou la surprise. Et les deux ne lui plaisaient pas vraiment. Evidemment, il n’était pas parfait, il se doutait bien qu’un jour on lui ferait une tête mécontente. Mais il avait toujours préféré les sourires sur les visages de ceux que ses yeux pouvaient voir, réelles ou non.
Ses yeux si confiant tout à l’heure se mirent à fuirent où ils purent, partout, absolument partout sauf sur le visage de la secrétaire.

_Je suis … désolé.

Le jeune homme se retourna, découvrant une Lucy toute fière de son coup. Il ne comprenait pas le but de tout ceci. Elle avait de drôles d’idées, sa lorialet. C’était peut-être amusant vu de l’extérieur, mais pour lui c’était vraiment compliqué. Evidemment, il n’en voulait pas à son amie aux longs cheveux blancs, bien qu’elle lui devait une explication. Et une bonne, Astrid aurait pu se faire très mal !

Puis, Nevrabriel se tourna de nouveau vers la secrétaire, voulant s’excuser, sans dénoncer la petite créature à l’origine de cette farce brutale. Mais lorsque l’écossais regarda Astrid se frotter le front, son cœur se mit à faire des bons violents dans sa poitrine, perturbé.

Il lui avait fait mal ? …

Certainement rouge de honte, le regard du garçon se porta de nouveau ailleurs.

_Je … hm … suis maladroit. Excuse-moi …

Machinalement, l’écossais alla masser sa nuque, perdu entre plusieurs sentiments, notamment la confusion et le malaise. Il n’avait aucune idée de comment rattraper ses bêtises.
(Même si en vérité c’était la faute de Lucy, mais il n’en tenait pas rigueur)
Nevrabriel se retourna vers Lucy, essayant de chercher autre chose. N’importe quoi pour ne pas engendrer de silence pesant et malaisant. Comme un artiste inspiré par sa muse, une idée vint au garçon, qui eut énormément de mal à formuler sa phrase :

_E-et si … on prenait tes … euh … chocolats ?

Comment fuir sans aucune dignité, prix attribué au roux de service !
Le jeune homme  se tourna pour retourner sur son lit, assit, le plus au fond possible, oubliant complètement sa curiosité qui l’avait conduit à se lever et ce petit incident.


Dernière édition par Nevrabriel le Sam 5 Mai - 0:15, édité 1 fois
Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Jeu 3 Mai - 4:26

Présentfeat.  Onyx & Nevrabriel


Lu- ?

La tête de Nev rencontra dans un bruit étonnant celle de la jeune secrétaire… cette dernière se frottait le front alors que le jeune homme concentrait tout le rouge de l’univers sur ses joues.

Tu t'es pas fais trop mal ?

C’était un échec…

T'as décidé de t’avancer sur un coup de tête, ou bien ?

J’étais décidément le cupidon le plus nul de l’histoire de l’humanité. Ça semblait Si simple dans les histoires, une petite poussée et pouf un doux baisé. Mais en ce moment je devais être plus une sorte de petit diable qu’un adorable petit ange propageant amour et bonheur… J’hésitais entre m'excuser à genoux pour ensuite mourir de honte de cette pitoyable tentative ou de m’expliquer plus tard une fois la situation, plus détendue.

Hein ?! Non je …
Je suis … désolé.


Semblant vraiment gêné par l’incident Nev me jeta un regard. J’allais opter pour l’option excuse à genoux mais il me devança.

Je … hm … suis maladroit. Excuse-moi …

Je refermais la bouche que j’avais commencé à ouvrir, j’avais faits mal à mon ami et à l’amie de mon ami, Dix sur dix Lucy! Changes de métier ma vieille entremetteuse n’était décidément pas le bon choix.

E-et si … on prenait tes … euh … chocolats ?

Quand Nev vint de nouveau s’installer sur le lit, je tentais de lui dire désolée, en prononçant les mots sans bruits. J’étais maintenant sans doute aussi mal à l’aise que mes deux compagnons. Je me levais à mon tour. Couvrant ma tête de mon éternel morceau de tissu magique anti-soleil de la mort.

Je-je… je vais chercher quelque chose pour la tête… je reviens!

Avant de laisser aux deux accidentés le temps de m’en empêché je sortie rapidement de la chambre en direction de l’escalier. Je devais au moins aller chercher des compresses froides pour les victimes de mes idées farfelues! Je montais jusqu’à l’étage des sanitaires, le pavillon de Nev étant semblable au miens ce ne fut pas bien compliqué. Je m’armais de papier à main que je repliais en plusieurs couches, ignorant le regard curieux de ceux qui ne m’avaient jamais vraiment vue dans leur aile. Les compresses froides finalement en mains je redescendis doucement vers la chambre de Nev. Ne voulant pas risquer d’heurter à nouveau quelqu’un.

Je toquais doucement à la porte de mon ami.

Nev… mademoiselle Astrid, j’ai ramené des compresses pour vos fronts… je peux entrer?

Je préférais demander, encore une fois en allant trop vite j’aurais risqué de cogner la porte dans une des deux s’ils étaient derrière.


(c) Never-Utopia


hors rp:
Lucy Vincent
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Jeu 3 Mai - 21:18
PRESENT

ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid

" Tu t'es pas fais trop mal ?"


Le rouquin fais non de la tête, faisant apparaître chez l'anglaise un sourire rassuré. Il semblait même parfaitement bien se tenir, totalement remit du choc. Bonne nouvelle; au moins, il y en avait un qui s'en sortait bien. Même si la secrétaire avait les yeux baissés, trop occupée à se masser le haut du crâne pour s'en apercevoir.
Il s'en sortait mieux qu'Astrid avec sa blague, du moins.

"Hein ?! Non je …" bafouilla-t-il pendant que ses yeux valsaient à droite et à gauche.


Waouh, ça c'est de la rigolade. De la rigolade très contagieuse; maintenant, tout le monde était encore plus mal à l'aise. Mon dieu, Astrid...
Notre humoriste en herbe ne put s'empêcher de lâcher un soupir discret venant du nez, pendant qu'elle profitait du fait de redresser les épaules pour s'étirer, posant chacune de ses mains sur le bas de son dos.

"Je suis … désolé."


"Y'a pas mort d'homme." répondit-elle calmement.


Son sourire était un peu crispé, mais se voulait sincère. Il faut dire qu'il y avait eu plus de peur que de mal. Elle voit l'écossais jeter quelques regards à Lucy, qui semblait vraiment mal à l'aise - encore plus qu'au début -. Elle était grillée, elle aussi. C'était la journée des coupables. Onyx aurait bien rit de leur mignonnitude béante, mais derrière son semblant de sourire, elle était plus confuse qu'autre chose. Comment ils en étaient arrivés à une ambiance aussi pesante, alors qu'ils allaient tout juste manger du chocolat pendant qu'Astrid préparait une surprise pas du tout surprenante, qui dorénavant pendait au bout de sa main droite ?
La secrétaire vit que la jeune albinos s'apprêtait à dire quelque chose, mais elle fut rapidement coupée par le rouquin.

"Je … hm … suis maladroit. Excuse-moi …"


Lorsque la jeune femme tourna de nouveau ses yeux violets en sa direction, elle vit que les siens demeuraient toujours ailleurs. Et plus que toute autre chose, son physique de "tomate aux taches de rousseur" était de retour ! Sa main tâtait nerveusement son cou pendant que son regard était vague, passant presque d'éperdu à perdu.
Le visage d'Astrid ne pouvait que s'attendrir sous la force des choses. Elle ne pouvait que s'identifier à lui, à voir des enjeux trop graves là où il n'y en avait pas. Allez Nev, reprend toi; il ne s'est rien passé qui ne mérite de te mettre dans un tel état.
Elle allait peut-être sortir quelconque slogan encourageant mais elle se fit rapidement couper, elle aussi;

"E-et si … on prenait tes … euh … chocolats ?" demanda-t-il tout en se tournant vers sa jolie colombe, aussi embarrassée que lui.


Sur ces mots, il s'en va en direction de son lit, pendant que l'anglaise le suivait du regard de manière un peu frustrée. L'ambiance de lui allait absolument pas. Ce n'était pas ce qu'elle voulait pour l'anniversaire de son ami.
Tendis qu'il se reculait le plus possible, jusqu'à être dos au mur, comme une petite souris cherchant à se reclure dans son trou, Onyx vit que Lucy le regardait un court moment avant de réagir très hâtivement; tout en se couvrant la tête hélico-presto, elle saute du lit puis file jusqu'à la sortie de la chambre.

"Je-je… je vais chercher quelque chose pour la tête… je reviens!"

"Non Lucy, c'est..."


Elle tend une main devant elle, comme pour orchestrer une tentative vaine de la retenir, mais elle était déjà partie à la vitesse de l'éclair. Un nouveau soupir s'échappe de sa gorge, moins discret de le précédent cette fois, tendis qu'elle pose de nouveau sa main sur son front. Non pas par douleur cette fois, plus par exaspération envers sa propre personne. Pauvre Lucy...Elle devait certainement être extrêmement embarrassée, au point de saisir la moindre opportunité pour fuir de la pièce. Déjà que tout à l'heure, lors de leur rencontre dans le couloir, elle souhaitait s'éclipser au plus loin...La secrétaire ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle devait plomber l'ambiance, d'une certaine façon. Ou ne pas lui inspirer confiance. Voire pire encore, qui sait.

Un sacré silence s'était inévitablement imposé durant l’absence fort regrettable du petit grain de riz. Nev était toujours là, posé un peu plus loin, bloqué dans un certain mal-être pendant qu'Onyx passa un moment à le fixer, retirant peu à peu sa main de devant son champ de vision. Ses cheveux écarlates renvoyaient les quelques rayons de lumière qui arrivaient à se faufiler entre les rideaux, les rendant quasiment aussi ambre que son oeil gauche. Ses yeux vairons étincelaient légèrement, démontrant ce à quel point il devait se sentir anxieux; à vrai dire, rien que l'aspect de ses joues tachetées pouvait servir à le déduire. Sans vraiment se rendre compte qu'elle le dévisageait, et ce tout en tripotant nerveusement l'une des mèches de sa queue de cheval très soigneusement attachée, l'anglaise constatait silencieusement la situation incommodante dans laquelle se trouvait son ami.
Elle ne pouvait absolument pas se permettre de laisser ce contexte déplaisant persister; de plus que ce n'était évidemment pas que elle qu'il gênait.
Mais comment faire ?...Le contact humain n'était réellement pas l'un de ses points forts. Plutôt étonnant pour une secrétaire, mais que voulez-vous.

Assez timidement, le son de ses escarpins frappèrent un à un, s'approchant à pas lents du lit de l'écossais. De manière douce, la jeune femme s'y pose; en face du patient roux mais à distance raisonnable afin de ne pas non plus interférer dans son espace vital. Tout en joignant ses deux mains sur le paquet sur ses genoux, sa tête reste baissée et ses joues rougissent légèrement. Elle avait peur de faire quelconque faux pas, maintenant; elle se complaisait presque dans ce mutisme dans lequel le duo avait décidé de s'enfermer, le temps de l'absence de leur amie.
Sa tête se retourne en direction de Nevrabriel, ses grands yeux foncés observant encore une fois l'expression qu'il faisait. Puis, tout en inclinant légèrement le crâne, elle tente d'aller chercher son regard afin de se plonger dedans. C'était une chose qu'elle faisait rarement, mais avec Nev, cela était devenu un acte plutôt commun.
Lorsqu'elle eue enfin attrapée ses deux yeux, moitié-or, moitié saphir, un sourire calme et amical se dessina sur ses lèvres. Ses yeux, eux, brillaient d'un mix de chaleur, d'affection, et de tendresse.

"Si tous les maladroits étaient comme toi, cela me donnerait envie d'en rencontrer plus souvent !.."


Lorsque les yeux du Gaëllien rencontrent définitivement son visage, Astrid exagère son sourire de sorte à ce qu'il ressemble à une grimace rigolote. Elle n'aimait pas quand Nev dépeignait un tel mal-être; elle avait envie de le voir sourire, de le voir rire, comme autrefois au lac. Même si elle s'y prenait maladroitement, elle ne voulait que du bien à son ami aux bonnets; elle savait, au fin fond d'elle-même, qu'il ne méritait que cela de sa part.

"Nev… mademoiselle Astrid, j’ai ramené des compresses pour vos fronts… je peux entrer?"


Lucy ! L'anglaise se redresse aussitôt à l'entente de sa voix, avec un grand sourire. Elle n'avait pas prit la fuite, finalement ! Sa présence commençait vraiment à manquer à la pièce !
Elle avait envie de lui répondre avec plaisir qu'elle pouvait rentrer, prendre place, pour ensuite lui bourrer la bouche de chocolat...Mais elle ne pouvait pas se permettre cela, sachant que ce n'était en aucun cas sa pièce privée. Elle tourne alors son regard vers Nev, souriant grandement; la jeune femme n'avait pas tardé à reprendre sa joie de vivre du départ, oubliant totalement la mésaventure de tout à l'heure. Elle était simplement heureuse de partager ce moment avec ces deux adorables patients.
 


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