Nevrabriel regarda son amie, le regard légèrement suppliant.
Mais non Lucy ! Ne les laisse pas tous seuls ! C'est déjà très malaisant ça, le roux comptait sur ta bonne humeur !
_ Non Lucy, c'est...
Inutile ?
Bon ... Fallait bien que ça arrive.
Nevrabriel ne contenta de regarder la scène, Astrid tendant la main vers la porte après que celle-ci se soit refermée sur elle. Le roux ne doutait pas que sa lorialet allait revenir. Mais il aurait préféré qu’elle ne sorte pas de la pièce tout simplement. Bien que l’écossais pouvait gérer quelques sentiments, le fait de faire du mal aux autres, physiquement comme mentalement, était un concept qui le répugnait. Il ne se sentait pas très bien, non.
Ses yeux s’attardèrent sur Astrid, pendant qu’elle ne le regardait pas. Ce n’était pas un asociale, il avait déjà connu des situations malaisantes, qu’avait celle-ci de plus ? Un peu de courage Nev !
Le silence continuait alors que le jeune homme ne savait pas quoi faire, toujours assit et honteux comme s’il venait de commettre une faute. Et son regard alla sur ses mains lorsque la secrétaire se tourna vers lui.
Très gros malaise.
Il devait dire, un truc, n’importe quoi !
Nevrabriel ouvrit la bouche, prêt à sortir une tirade rempli de vide. C’était une chose qu’il savait bien faire en général, parler de n’importe quoi et sourire. Mais ses battements de cœur semblaient bloquer son corps, y raisonnant avec force.
Le jeune homme referma ses lèvres et passa une main sur son pectoral, comme si ce geste allait balayer ses sentiments.
Pouvait-il vraiment promettre que cela n’allait pas se reproduire ?
Mais qu’est-ce qu’il n’allait plus se reproduire, entre le fait d'avoir émis une si mince proximité entre eux ou ce petit accident ? Ça serait dommage de devoir mettre deux mètres de sécurité entre eux tour de même, et assez radical. Que serait-il prêt à faire pour son amie ?
Le jeune homme sentit un regard posé. Un joli regard doux comme l’aube. Astrid s’était assise près de lui et essaya de chercher les yeux dépareillés de l’écossais. Les lèvres de la lune se levèrent, affichant un sourire plaisant sur son visage. Le regard de Nevrabriel passa de ces lèvres, montant lentement sur son nez rougit qui allait harmonieusement avec son visage, puis ses cils légèrement et élégamment maquillés avant de venir se perdre dans ce champs de fleurs printanier.
_Si tous les maladroits étaient comme toi, cela me donnerait envie d'en rencontrer plus souvent !...
Nevrabriel écarquilla les yeux pendant un instant, toujours écarlate. Malgré la chaleur frappant son visage et tous ses organes comme s’il se mettait à fondre, le jeune homme ne détacha pas ses yeux de ceux de la secrétaire. Figé par une émotion qu’il n’expliquait pas.
Puis, Astrid se mit à faire une espèce de grimace qui déforma son joli sourire. Mais cela fit légèrement rire le jeune homme et le détendit complètement.
L’écossais se perdit alors dans un océan argenté aux brillances lunaires lorsque sa tête se releva pour observer les cheveux de son amie. Il aimait regarder ces mèches blondes, trop claire plus l'être, trop foncé pour être blanc. Il aimait les regarder comme un tournesol regardait le soleil.
Doucement, le jeune homme leva la main, voulant agripper une mèche évasive pour la remettre à sa place initiale. Astrid avait les cheveux aussi doux et soyeux que Lucy, c’était agréable de les toucher. Son geste était lent, calme, pour que la petite lune puisse l’appréhender et le comprendre
_Nev… mademoiselle Astrid, j’ai ramené des compresses pour vos fronts… je peux entrer?
Mais la porte retentie et Astrid se redressa d'un bon. Et l’écossais décida de ne pas aller au bout de son geste. La petite lune invita la lorialet à entrer. Et Nevrabriel regarda son amie revenir, une main contenant une sorte de papier imbibé d’eau. C’était une charmante attention. Même si elle avait de drôle d’idée (il faudra vraiment qu’il lui demandé pourquoi elle avait fait ça), sa lorilet restait adorable.
L’écossais lui offrit un grand sourire, toujours rougissant par les paroles de Astrid tantôt, mais bien heureux que le petit malaise ait prit rapidement prit fin.
_Pour moi c’est bon, tu n'avais pas à t'enfuir comme ça, petit monstre.
Se sentant beaucoup mieux, comme revigoré, Nevrabirl se leva et alla prendre Lucy dans ses bras. Lui montrer que tout allait bien et que tout irait bien dans leur petit groupe.
_Une vilaine lorialet.
- HRP:
- Nev n'est pas un coeur à prendre ;)
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Présentfeat. Onyx & Nevrabriel
L’on m’invita à rentrer, l’ambiance me semblait encore quelque peu étrange. Heureusement ma tomate favorite avait retrouvé son sourire! J’étais soulagée il ne semblait pas tenir rigueur de mon idée stupide…
Je n’eus à peine le temps de tendre la compresse à Astrid que Nev prit la parole.
Pour moi c’est bon, tu n'avais pas à t'enfuir comme ça, petit monstre.
Petit monstre ? Ah oui ce n’était pas faux! Le monstre des couvertures, le monstre des cupidons ratés! Il se leva agilement puis m’enlaça.
Une vilaine lorialet.
Je rigolais doucement, pour ce gentil jeune homme j'avais décidément bien des surnoms. Je serrais à mon tour mes bras autour de sa taille. Je murmurais pour que seul lui m’entende.
Je suis désolée, mon gentil arc-en-ciel…
Je mis mes mains encore glacées par les compresses sur la nuque de mon ami.
Attention, un monstre c’est plein de ressources !
Je repris mes distances avec Nev, essuyant finalement mes paumes sur mon uniforme. Attrapant une fois de plus la main de la jeune secrétaire, quoi un espace personnel? Non jamais entendu parlé…
Venez vous asseoir mademoiselle Astrid, c’est plus prudent.
J’accompagnais ma phrase d’un clin d’oeil furtif. Certes cette maladresse de Nev était en fait totalement de mon fait, mais l’explication attendrait.
Je m’installais à ses côtés repliant mes jambes sous moi. J’espérais que les esprits se détendent quelque peu. Après avoir fis signe à Nev de nous rejoindre je me retournais vers la jolie jeune femme qui était son invité. J’étais heureuse de pouvoir l’observer doucement, elle était décidément d’une grande beauté. Ses cheveux étaient pales mais contrairement aux miens ce n’était pas un manque de pigment mais un agréable mélange de soleil et d’argent.
Je lui offrais un sourire amical, c’était décidément de drôle de retrouvailles. Je me rapprochais encore et toujours de la jeune femme, c’était la journée des messes basses! J’avais eu un douté plutôt que le drôle de paquet emballé était pour notre ami, mais la façon dont elle avait tenté de le cacher c’était maintenant une quasi certitude.
Si vous souhaitez remettre quelque chose à Nev, je suis certaine, qu’il en sera très heureux.
(c) Never-Utopia
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid
Ce petit flocon s'avança à petit pas dans la pièce; ses cheveux flottaient dans l'air de manière élégante, comme s'ils ne faisaient qu'un avec l'atmosphère. Dans ses mains se trouvaient quelques compresses refroidies par de l'eau. Onyx s'était levée pour l'accueillir; elle pose rapidement ses yeux violets dessus lorsque la jeune femme les lui tend, et aussitôt se décide à en saisir une. Elle n'oublie pas bien sûr d'adresser à Lucy un regard reconnaissant, tout en lui soufflant un "Merci" entre deux sourires.
Pendant qu'elle applique le papier sous sa frange argentée, elle observe Nevrabriel à côté d'elle se lever avec énergie.
Lorialet ? Maintenant qu'elle y pensait, ce n'était pas la première fois que la jeune femme aux longs cheveux décolorés était surnommée ainsi. Onyx n'avait aucune idée de ce que cela pouvait signifier...Peut-être qu'elle pourrait leur demander plus tard à tout deux l'origine de ce surnom, en espérant que cela ne soit pas interprété comme trop curieux.
Après s'être serrée contre lui, Lucy lui chuchota quelque chose de difficilement audible, avant de finalement poser ses mains de chaque côté de son cou avec malice.
L'expression de la secrétaire était totalement enseveli par un profond attendrissement. Elle penche la tête légèrement sur le côté tout en les observant avec beaucoup de douceur. Etant tout deux dotés de la même franchise, la même innocence, la même facilité à entrer en contact avec autrui...Ils formaient tout simplement un duo craquant au plus haut point, regroupant tout ce qu'Astrid pouvait envier chez quelqu'un d'autre. Tous les deux semblaient entretenir une relation fondée à base d'énormément d'amour et d'attention, et cela ne pouvait que coller avec leur personnalité commune.
Maintenant qu'elle y pensait, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ficelée un tel lien avec quelqu'un d'autre, de son côté. Si Onyx se trouvait dans cette pièce à ce jour, en compagnie de ces deux là, cela n'était sûrement pas anodin; ces deux patients possédaient l'exact profil de la personne dont elle avait toujours eue besoin, et c'est peut-être que maintenant qu'elle le réalisait.
Suite à cela, la petite colombe prit un léger envol afin de se séparer de son ami rouquin. Elle essuie rapidement ses paumes de mains mais Astrid était déjà partie s’enfoncer dans ses songes. Beaucoup trop de songes pour pouvoir les trier; cela lui arrivait quelques fois. Alors qu'elle observait les jeunes adultes, sa réflexion est allée trop loin.
Mais une sensation glacée la tira de force vers la réalité. Et pas seulement de manière figurée; la secrétaire se fit emporter légèrement par la main afin de regagner le matelas du lit. Ses yeux s'étaient fait grands au contact des doigts de la jeune fille; elle manqua de râler contre ce changement de température inattendu, mais elle l'avait déjà bien assez fait aujourd'hui à son gout.
Onyx ne manqua pas de remarquer le petit clin d'oeil qu'elle lui envoya; un sourire vint étirer ses lèvres, suivi très vite par un petit rire plein d'amusement.
Tout en s'asseyant, elle lance aux roux un regard se voulant gentil - elle se sentait obligée d'appuyer le fait qu'elles ne pensaient pas réellement ce qu'elles disaient, même si ça semblait évident -, pendant que Lucy lui faisait quelques signes afin qu'il les rejoigne. Une fois qu'ils furent tous assis, le gentil grain de riz sembla la dévisager, ce qui ne manqua pas d'attirer le regard de l'anglaise sur elle. Ses joues finirent par légèrement s'empourprer pendant que son regard s'en allait fuir ailleurs.
J-J'ai un bouton sur le nez ?... se demanda-t-elle tout en allant gratter nerveusement celui-ci du bout de l'ongle, pendant que son visage se tournait également vers d'autre horizons. Il fallait vraiment qu'elle améliore ses aptitudes sociales si elle souhaitait survivre ici, c'était une certitude. Après coup, elle se rendit compte qu'il ne lui fallait pas beaucoup réfléchir avant de constater de nouveau sa ressemblance avec Nev; c'était rare qu'ils aient réellement de raison afin regarder longuement les gens.
Une bonne manière de refaire pivoter le crâne de la secrétaire dans sa direction. Ah oui ! Avec tout cela, elle en avait presque oubliée son cadeau, la raison principale de sa venue. C'était évident qu'à la suite de tous ces évènements, la jeune albinos avait totalement deviné ce qui se tramait derrière sa visite. Tout le monde l'avait deviné, d'ailleurs. Il était bien temps de mettre fin au suspens avant d’engranger de nouveaux accidents.
Tout en lui adressant un sourire légèrement complice, son regard se dirige discrètement en direction de Nevrabriel. Bon, maintenant que le moment était venu, il fallait trouver un moyen de lui introduire ça.
Son premier réflexe fut de se racler la gorge; une façon comme une autre de s’éclaircir la voix tout en attirant aisément l'attention de son ami. Ses yeux violets se reposent une nouvelle fois sur Lucy, comme pour y puiser un mélange de courage et d'inspiration afin de dire quelque chose. Mais...Ce serait mentir que d'écrire qu'elle s'était préparée une réplique élaborée pour cette situation. Elle aurait pue. Elle aurait même due.
Ses joues s'empourprent à vue d'oeil tendis qu'elle envoie de nouveaux quelques regards timides vers le rouquin; regard qui filent tantôt de lui à ailleurs, tantôt d'ailleurs à lui. Au même moment, elle repose de manière bien perpendiculaire le paquet cadeau sur ses genoux, auquel il était le seul, ironiquement, à ne pas avoir vraiment prêté attention jusqu'ici. Sa tête s'y baisse. Fichu cadeau, créateur de malaise. Ce n'est absolument pas le moment de laisser ambiance se plomber une nouvelle fois.
Dis quelque chose Astrid ! Dis quelque chose !
"J'ai fais ça pour toi et..."
Non, c'est prétentieux, et ça lui dévoile en partie d'avance le contenu du paquet !
"Joyeux anniversaire !"
Tu lui a déjà dit. Et c'est carrément pas original.
Wow. Alors ça, c'était inspiré.
- HRP:
- CHHHHHHHHHT, laisse nous shipper ! :(
Lucy lui rendit son étreinte. Nevrabriel était bien soulagé de l’avoir entendu rire, même légèrement, au moins il n’y avait plus de malaise général dans cette pièce, entre eux trois.
_ Je suis désolée, mon gentil arc-en-ciel…
Nevrabriel frissonna sans un mot au contact de la main froide de son amie sur sa nuque. Les poils de ses bras se dressèrent et son grain de peau en fit de même sous la chair de poule. Inconsciemment, ses muscles de raidirent et il serra légèrement la prise qu’il avait que son amie. Mais il la desserra aussitôt pour ne pas lui faire mal, lorsqu’il en prit conscience.
_Attention, un monstre c’est plein de ressources !
_Mais oui …
La lorialet essuya ses mains rapidement avant d’aller s'occuper d'Astrid avec bienveillance. Nevrabriel n’était pas certain que la londonienne soit bien à l’aise avec autant de contact physique. Mais Lucy était bien trop adorable pour les réticences de la jeune secrétaire.
_Venez vous asseoir mademoiselle Astrid, c’est plus prudent.
_ Ha ha ! Oui, en effet !
L’écossais entreprit de fermer la porte, mais avant cela, il essuya négligemment de sa chaussure une goûte d'eau sur le seuil. La compresse improvisée de la lorialet avait dû éjecter le surplus d'humidité. Le jeune homme attarda son regard sur le fond du couloir en essuyant le seuil avec une certaine lenteur, s’attendant à voir une petite silhouette. Mais rien n’arriva. Nevrabriel n’avait plus eut l’hallucination depuis sa dernière crise, c’était à la fois merveilleux et inquiétant. Il ne savait pas trop s’il était nécessaire d’en parler à son médecin. Ou même d’en parler tout court, à qui que se soit.
Mais ce n’était pas le moment d’y songer. Le roux finit par refermer la porte, pour ne pas paraitre suspect.
En se retournant, il vit que ses amies s'échangeaient des confidences. Il était bien curieux mais ne releva pas. C'était bien qu'elles puissent devenir amies. C'était toute deux de bonnes personnes, leur présence l'une à l'autre était bénéfique.
Sachant que Lucy allait rester ici très longtemps, autant, ou plus que lui, la voir se faire des amis était un beau tableau. Nevrabriel aimerait également qu’elle trouve une personne qui puisse rester à ses cotés quand il ne sera plus là. Ça serait bien.
Comme à leur arrivée, le jeune homme alla s'asseoir sur sa chaise pour faire face aux demoiselles. Les regardant tour à tour dans le silence. Elles étaient belles. Elles rayonnaient différemment mais c’était tout de même agréable. Le jeune homme se trouvait bien chanceux d’un coup. Adolescent, il n’aurait pas remarqué ce genre de chose. Il ne s’était jamais arrêté sur le physique d’une personne, puisse qu’il détestait qu’on s’arrête sur le sien.
Mais Nevrabriel grandissait et comprenait que même si la beauté intérieure était dominante dans ses yeux, il y avait tout de même la beauté physique qui donnait davantage de charme à une personne appréciable.
Ne voulant pas comparer ses amies, il arrêta sa réflexion ici, et bien heureusement, puisse qu’Astrid se racla la gorges. Le jeune homme commençait à connaitre la secrétaire et cet éclaircissement de la voix était certainement pour ne pas perdre contenance.
Voyons Astrid, avec vos découvertes respectives, tu n’as pas besoin de cacher ta gêne qui te rend si adorable.
_ Euuuuhm....Nev ? Hum...
Le jeune homme sourit en penchant légèrement la tête sur le coté, portant toute son attention à la petite lune.
_Oui ?
Le sourire du roux s’élargit alors que ses yeux se baladaient sur les cheveux argenté de la jeune secrétaire. Ils étaient spécialement hypnotisant. Mais il ne manqua aucunement les adorables rougeurs venir envahir les joues d’Astrid, et Lucy qui ne perdait pas une miette du spectacle. Pour la première fois, les yeux vairons du garçon s’attardèrent sur le paquet qu’Astrid mit sur ses genoux. C’était apparemment cette chose qui était créateur de malaise.
_ Tiens !
Nevrabriel eut un léger surtout lorsque son amie lui tendit, avec beaucoup de vigueur, le paquet. Le jeune homme regarda la demoiselle avec un certain attendrissement. Elle était gênée parce qu’elle lui offrait un cadeau ? Pourtant, elle avait plus de confiance lorsqu’elle lui a confié ses écrits.
Elle était bien curieuse, la petite lune.
L’écossais prit le paquet avec délicatesse et le scruta un moment, le sourire aux lèvres.
_Tapadh leibh , nighean*
Le gaélique était totalement fait exprès. Peut-être qu’Astrid allait se concentrer sur autre chose que sa gêne actuellement pour se demander ce qu’il avait bien voulu dire. A mois qu’elle avait des connaissances sur sa langue natale, et ça serait une grande surprise.
Puis, Nevrabriel regarda le paquet. C’était rectangulaire, dur et sans forme apparente. Trois des côtés suggèrent une feinte, comme un livre. Elle lui avait offert un livre ? Un recueille ? Un recueil de ses poèmes ? Oh ça serait chouette ça ! Bien que ça aurai été dure à ne pas avouer à Lucy juste à côté. Etait-ce pour ça qu’elle ne voulait pas lui offrir tout de suite ?
Hm, non, elle allait le faire dans les couloirs, si le roux ne les avait pas invités dans sa chambre.
Le jeune homme se leva et alla près de la fenêtre dont les rayons du soleil lui montraient parfaitement les endroits scotchés, mais se perdirent également dans ses cheveux pour les rendre incandescent. Nevrabriel aimait bien ne pas arracher les papiers cadeaux comme une brute. Le bruit du papier arraché avait quelque chose de nerveux. Ça lui rappelait un peu les bourdonnements de ses hallucinations, mais en milles moins violent, évidemment.
Finalement, pas comme avec le cadeau d’Agnès, il réussit à ne pas arracher le papier cadeau et ouvrir sereinement le présent, les yeux pétillants de curiosité.
_Oh ?
C’était un carnet ?
Le jeune homme tourna doucement les pages vierges, admirant ces dernières. Il y avait quelque chose de spécial dans ce carnet. Les pages étaient assez épaisses pour supporter les voyages et la couverture d’une rigidité qui protégeait le contenu avec conviction.
L’écossais referma le carnet et caressa la couverture. Elle était épaisse. Astrid s’était procuré un carnet spécialement pour lui ?
Nevrabriel ouvrit le milieu pour voir les coutures. Il aimait bien les travaux manuels et l’artisanat. C’était soigné, et il avait la drôle d’impression que ce n’était pas un carnet fabriqué en industrie. Les reliures étaient différentes de ses carnets de cours fabriqués avec des machines. Astrid ne l’avait pas fait elle-même, si ? …
Le jeune homme referma son cadeau, prêt à aller remercier sa bienveillante amie, sans voir le petit mot que l’auteur du présent lui avait glissé à la dernière page de ce joli carnet …
Il tourna la tête vers elle, quittant d’un pas la fenêtre pour que ses cheveux arrêtent de flamboyer et que sa peau pâlichonne prenne un hâle plus teinté. Tout sourire, il s’exprima :
_Merci Astrid. Ça me fait vraiment plaisir ! C’est vraiment une gentille attention.
Même s'il avait envie de la prendre vivement dans ses bras comme avec mademoiselle Dessanges, le rouquin s'abstint fortement. Il regarda la petite bouille de son amie en affichant son sourire le plus sincère.
_Est-ce que je peux te prendre dans mes bras ? Pour te remercier.
*Merci, jeune fille
- HRP:
- Ok, ok :3
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
- HRP:
- Lucy a passé son tour !
J’enchaîne. ^^
ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid
Les yeux d'Astrid se firent rond; ce charabia eut au moins le don de faire se relever son crâne, pendant qu'elle arborait un air totalement intriguée.
Quoi de plus gênant que de forcer quelqu'un à se répéter. Son ami avait ignoré sa question pendant que son regard restait concentré sur le paquet, et c'était tant mieux. Astrid avait beau tenter de se remémorer les secondes précédentes afin de mieux entendre ses paroles, elle n'y comprenait que du feu. Si cela se trouve, il avait juste parlé dans une autre langue. Sa langue natale, sûrement ? C'est vrai qu'en écosse, en plus de parler l'anglais, certains s'expriment en gaëllique, ou en scot. Mais c'était bien la première fois qu'elle en entendait, alors, elle ne pouvait absolument pas discerner de quel langage il s'agissait exactement.
L'écossais et ses drôles de mots prend alors l'initiative de se lever, tout en continuant d'inspecter le présent. Les rayons du soleil rendaient ses cheveux presque flamboyants pendant que certaines parties de son corps étaient à contre jour. Onyx le suit du regard, un peu nerveuse, avant de tourner son visage vers Lucy qui l'observait, souriante. Leurs yeux finissent par se croiser; les siens n'avaient pas besoin de couleur pour pétiller, avec une innocence et une douceur que peu pouvaient imiter. Cela arracha de force un sourire à la secrétaire, comme soudainement détendue; ce petit flocon devait avoir un don afin d'apaiser les gens. Elle serait de bonne compagnie pour chaque personne de cet Institut.
Après avoir ouvert le paquet, Nevrabriel continuait d'inspecter le cadeau avec attention. C'était un carnet fait main; prévisible, venant d'Onyx. Pendant qu'il l'observe sous toutes les coutures, elle ne peut s'empêcher d'envoyer un nouveau regard vers Lucy, qui ne le quittait pas des yeux avec une curiosité palpable. Tout en arborant un sourire en coin, Astrid joue des sourcils malicieusement. C'était trop de suspens, trop de silence pour un simple bouquin, c'en était presque drôle.
Une fois cela fait, elle s'apprêta à jeter un coup d'oeil sur sa montre afin d'évaluer le temps qu'il lui restait. Mais les paroles de son ami la coupèrent dans son élan.
L'anglaise se fige un instant, alors que son bras était déjà déployé afin d'amener son horloge de poche à son regard. Ses rouges rougissent. Encore. Comme elles font d'habitude. Parce qu'elles aiment l'énerver.
Elle redresse la tête doucement pendant qu'elle envoie un regard un peu confus à Nevrabriel. Limite en mode "Un calin ? C'est quoi ça ? Ça se mange ?". Son regard vogue rapidement jusqu'à Lucy, peut-être dans l'attention d'observer sa réaction, d'avoir un indice sur comment elle-même est censée réagir. Trois ou quatre secondes ont dues s'écouler avant qu'elle ne puisse bafouiller quelque chose.
Avec hésitation, elle finit déployer légèrement ses bras, de manière timide, pour que le garçon aux tâches de rousseur vienne s'y blottir. Elle reste bloquée dans cette position un petit moment, les bras ouverts et le regard au loin, comme si elle n'osait pas bouger d'avantage alors que les membres du jeune homme enlacent son corps. Ça devait être drôle pour la petite albinos qui leur était adjacente de voir ce à quel point Astrid était mal à l'aise pour pas grand chose.
Finalement, elle arrive à bouger doucement le bras gauche afin de caresser lentement le dos de Nevrabriel; d'une façon un peu robotique, mais l'attention y était. Son regard descend vers le bas, laissant totalement paraître sa nervosité; elle espérait que les battements de son coeur, tambourinant comme si il allait exploser sa cage thoracique, ne se fassent pas trop remarquer.
Si l'on met sa rencontre avec Lucy de côté, cela faisait très longtemps que quelqu'un ne s'était pas retrouvé dans ses bras. La dernière personne à l'avoir câliné de la sorte était son père. Mais depuis sa mort, c'était rare quand on l'enlaçait ou qu'on l'embrassait, même au sein de sa famille; si ce n'était pas sa mère ou ses frères qui se montraient naturellement sévères avec elle, elle se maintenait elle-même à distance d'autrui. Peut-être était-ce ce vent de nostalgie qui éveillait tant de sentiments en elle à cet instant. Peut-être. Ou était-ce simplement le fait que sentir la chaleur d'une personne chère vous serrer, comme si l'espace d'un instant il voulait vous enfermer près d'elle, tout près, comme pour lover son âme contre la votre, avait quelque chose d'agréable ?
Après avoir assez fait durer l'instant, toujours avec délicatesse, ses mains se reposent sur les épaules de son ami. Elle ne voulait pas le repousser; elle voulait qu'il interprète ce signal pour qu'il recule de lui-même.
Une fois cela fait, l'anglaise finit par prendre ses deux mains graciles l'une dans l'autre afin de les joindre devant elle. Son regard était encore vague et ses joues rougissantes, mais un petit sourire satisfait, voire reconnaissant, avait apparu sous son nez.
Astrid eut l’air surprise. Voir choquée. Nevrabriel s’en doutait un peu, sinon, il n’aurait pas demandé la permission de le faire. Devant la gêne de son amie, l’écossais se contenta de sourire, sa tête se penchant légèrement sur le coté. Il ne voulait pas la presser dans sa réponse, ni même l’obliger à répondre. Un silence lui ferait comprendre qu'elle n'en avait pas envie, simplement.
Astrid alla chercher une réponse auprès de Lucy. Une réponse silencieuse. Sa pauvre amie semblait perdue, alors que Lucy observait, silencieuse et souriante. Le roux ne l’avait jamais connu aussi peu bavarde. Elle semblait assez curieuse de la situation. Que pouvait-il bien se passer dans sa petite tête blanche ?
_ Hum...Oui...Je suppose...
Allons Astrid, ce n’était certainement pas la première fois qu’on te faisait une étreinte, si ?
Incertaine, la petite lune ouvrit ses bras vers le rouquin, l’invitant à venir l’enlacer. Doucement, Nevrabriel s’approcha de la demoiselle et passa ses bras à son dos, le carnet encore dans sa main. Il ne la serra pas contre lui. Du moins, très peu. Il n’allait pas la choquer plus qu’elle ne l’était déjà. L’écossais ne sentit pas tout de suite les bras d’Astrid se refermer sur son dos. Cependant, sa joue sur la chevelure de la demoiselle était chatouillée par ces fils d’argent à l’agréable parfum dont il n’arrivait pas à mettre un nom. Mais ça semblait être un parfum de fleurs.
Le jeune homme finit par sentir les fins doigts de la jeune secrétaire venir faire des cercles sur son dos, de manière mécanique. Le roux la sentait raide, tendue. Pourtant, c’était un geste qui ne demandait qu’à se laisser aller. Il aurait bien aimé lui faire une véritable étreinte, mais cela serait bien égoïste de sa part et il se détacha légèrement de celle-ci, sans toutefois la quitter. Essayant de réduire son malaise tout en la gardant près de lui.
Ce fut la petite lune qui rompit le contact par un relèvement de voix en plus d’avoir posé ses mains sur les épaules du jeune homme. Ce dernier, respectant le choix de son amie, se redressa, sans geste brusque jusqu’à la lâcher complètement.
_ Je crois que je ne vais pas tarder à y aller.
Minuit sonnait pour Cendrillon. Elle devait retourner à son carrosse avant qu’il ne redevienne citrouille.
Cette réalité mit un petit pincement au cœur du jeune homme. Astrid était comme une cendrillon aux cheveux d’argents, destinée à quitter la fête avant la fin. Vingt minutes, ce n’était pas assez.
Nevrabriel finit par sourire, mettant fin à ses réflexions.
_Je te raccompagne. J'aimerais demander quelque chose à mademoiselle Dessanges et ton bureau est sur le chemin.
Une ombrelle. Et ses caramels par la même occasion.
Même si Agnès n’avait peut être pas d’ombrelle promptement, elle finissait toujours par dégoter n'importe quoi. Même une ombrelle. Surtout si c’était pour Lucy, qui était également une patiente du médecin en chef, l’écossais était presque certain que ce dernier n’allait pas dire non pour faire passer commande sur la prochaine cargaison. C’était plutôt un bon argument.
Nevrabriel rangea son cadeau dans son tiroir du bas, où il rangeait ses livres préférés et des petits trésors qu'il ne sortait quasiment jamais. Puis, il tendit sa main vers Lucy, lui affichant un sourire bien sincère.
_Tu veux venir ? Il faut traverser la cours, mais j'ai un super sweat qui t'irais à merveille.
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Présentfeat. Onyx & Nevrabriel
Euuuuhm....Nev ? Hum...
Oui ?
Tiens !
Je souris, j’étais heureuse qu’elle se lance enfin!
Je les regardais finalement sans trop porter attention à leurs paroles plus intéressée par leurs expressions. Nev semblait vraiment heureux du présent offert par mademoiselle Astrid. Il regardait le carnet avec attention, je ne réfléchis pas de suite au pourquoi d'un tel cadeau, simplement heureuse pour mon ami. Quand finalement Nev demanda à la jeune femme une étreinte, la réaction de celle-ci m’attendrit. J’étais peu habituée aux personnes comme elle, j’avais tendance à enfreindre l’espace personnelle des gens sans le vouloir.
Vu sa réaction je comprenais mieux pourquoi ma tomate favorite lui avait demandé la permission. S’il s’était agi de moi il ne l’aurait sans doute pas fait.
Elle me jette un regard auquel je répondais par un sourire, puis accepta. Leur étreinte ne fut pas très longue avant que la jeune secrétaire ne s’éloigne.
Je crois que je ne vais pas tarder à y aller.
Oh si tôt? Je fis la moue légèrement déçue, j’avais bien aimé cette rencontre avec l’amie de Nev, avec celle qui m’avait sauvé. Je n’étais pas particulièrement pressée que ce moment se termine, surtout que l’instant de malaise s’était dissipé.
Je te raccompagne. J'aimerais demander quelque chose à mademoiselle Dessanges et ton bureau est sur le chemin.
Je souris en écoutant Nev, lui non plus ne semblant pas vouloir quitter la compagnie de cette douce jeune femme. J’allais leur souhaiter bonne route quand il recommença à parler.
Tu veux venir ? Il faut traverser la cours, mais j'ai un super sweat qui t'irais à merveille.
Moi venir avec eux? Ce n’était pas en m’invitant qu’il pourrait passer un instant seul avec cette adorable dame… Ayant toujours en tête l’idée qu’il pouvait se passer une autre histoire entre ses deux là, mais heureuse d’être invitée je hochais vigoureusement la tête.
Je pris le vêtement de mon ami, puis l’enfilais. Rabattant la capuche sur ma tête je glissais mon éternel morceau de tissu dans la poche ventrale.
Il est chouette celui-ci! Je suis prête!
Essayer les chandails de ce jeune homme était décidément devenu une habitude.
Hésitant un instant, je m’avançais finalement vers mademoiselle Lavoir, lui prenant la main au travers du tissu, fermant les paupières. Je savais que Nev ne lui aurait jamais tenu la main, j’en profitais donc à sa place ne ressentant pas, une fois de plus, cette bulle que les gens avaient. Je tendis l’autre main en direction du rouquin.
(c) Never-Utopia
- hors rp:
- je suppose que je vous laisse conclure ??
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
ERSKINE Nevrabriel, VINCENT Lucy & LAVOIR Astrid
Tout en annonçant son départ, la jeune femme vit le visage de ses deux amis s'attrister. Le sien restait immuable, bien qu'elle-même n'était pas insensible au fait de terminer ce bon moment. Néanmoins, à ses yeux, le travail demeurait plus important.
Les yeux d'Astrid s'écarquillent légèrement. Bon. Eh bien, cela lui fera une nouvelle marche accompagnée jusqu'à son lieu de travail. Ce n'était pas dénigrable, et puis, vu le ton que ce dernier avait prit, ce n'était pas négociable non plus.
Onyx lui envoie un sourire, le remerciant inconsciemment, juste avant qu'il ne se tourne afin de ranger son cadeau nouvellement acquis. Mais, et le petit grain de riz, alors ? Sa tomate sans son grain de riz ferait une salade bien monotone; maintenant qu'elle les avait vue ensemble, elle ne pouvait plus les imaginer l'un loin de l'autre. Ils s'harmonisaient parfaitement; disons qu'autant au niveau de la forme que du fond, Lucy faisait ressortir les plus vives couleurs de Nev. Tous deux étaient si innocents, si attachants, comme si leur but en naissant sur cette terre avaient été le même. Ils fallait qu'ils avancent main dans la main, c'était une évidence.
Son regard se repose sur Lucy, tendis qu'elle observait ce sourire délicat apportant encore d'avantage de lumière à son teint vierge de toute impureté. Elle allait probablement s'apprêter à parler, de sa voix presque semblable à un murmure. Secrètement, elle espérait que cela soit pour demander à l'écossais de les accompagner. Mais celui-ci la devança;
Aaaah ~ Nice move, my friend !
Un grand sourire vient écarter ses joues tendis que, posant ses deux mains sur ses hanches, elle envoie un regard malicieux à son vingtenaire favori. Elle avait conscience que c'était immature que de persister à le taquiner sur la bonne compagnie qu'il semblait préserver avec cette petite colombe. Mais, il fallait bien qu'elle se l'avoue, cela avait un côté amusant que de l'embêter. C'était une facette de l'amitié qu'elle n'avait pas encore eue l'occasion de beaucoup exploiter, et pourtant. Aujourd'hui, elle avait l'impression d'avoir beaucoup sourit, voire même rit en les voyant tous les deux. Et cela lui faisait réellement du bien.
Le petit flocon de neige hocha la tête avec enthousiasme. Pendant qu'elle alla s'habiller de son nouveau vêtement, la secrétaire s'avança vers le lit et y récupéra son sac à main. Elle laissa la tablette de chocolat sur le matelas de manière volontaire, elle savait qu'une petite fourmi décolorée n'allait pas se priver de la déguster avant même que Nev ne se rende compte qu'elle était là !
Elle en profite pour resserrer rapidement le ruban de sa queue de cheval avant de commencer à s’avancer vers la sortie. Lorsqu'elle remarque une chaleur entourer ses doigts, elle ne manque pas de tourner brusquement la tête, remarquant ainsi la manche du pull que la patiente venait d'enfiler, en train de réchauffer l'intégralité de sa main.
Elle lève des yeux intrigués vers Lucy pendant que ses joues étaient rougissantes. Elle ne s'attendait clairement pas à ça, comme elle ne s'attendait pas au câlin, ou encore à l'avancée brusque de Nev vers elle. Encore une nouvelle pause de vingt minute, où son cœur, ainsi la barrière qui l'entourait, ont étés plus mit à l'épreuve que jamais.
La jeune femme semblait garder les yeux clos, tendis que de jolies mèches blanches se déposaient gracieusement sur ses paupières. Le musicien aux yeux bi-colores était lui aussi invité à tenir sa main; tous les trois semblaient se transmettre leur chaleur, leur énergie respective, rien que par le biais de ce contact.
Au constat de l'attitude paisible de son amie, voire de ses deux amis, la jeune Astrid ne put se retenir d'expirer légèrement. Tendis qu'elle fermait doucement les yeux, un sourire rayonnant de paix creusa un sillon entre ses deux lèvres.
Elle n'allait de toute évidence pas lâcher sa main. Onyx allait devoir vivre avec. Elle allait devoir accepter le fait que vivre avec deux cœurs aussi béants allait l'obliger à ouvrir le sien. Et elle savait que cela allait être son devoir, car cela était clair dans son esprit qu'elle ne verrait pas son avenir sans eux. Elle souhaitait, du fond du coeur, que Lucy et Nev deviennent ses amis. Et savait qu'ils allaient lui apporter quelque chose, elle le sentait au fond d'elle.
Alors que son visage se tourne de nouveau vers la porte, ses doigts se serrent autour de ceux de la jeune fille qui lui était adjacente. Puis dans un élan doux, elle entraîne les deux patients à les suivre en dehors de la chambre.
Rien que ce moment avait suffit à rendre cette journée plus exceptionnelle que d'ordinaire. Elle avait revue Nevrabriel, et Lucy par la même occasion, et maintenant ils l'accompagnaient tous les deux jusqu'au bâtiment du lointain, l'influant encore de leur lumière juste avant qu'elle ne retourne travailler.
Onyx était heureuse, aujourd'hui. C'en était presque iréel, ce comment son coeur allait bien.
- HRP:
- C'est tout pour moi également ! ^^