Le syndrome de Renfield... Cette maladie assez peu connue fait pourtant partie de celles ayant inspirées le célèbre mythe du vampire. Elle peut être plus ou moins dangereuse et se déroule en 4 stades :
- Stade 1 : se déroulant durant l’enfance, cela peut se rapprocher de la simple curiosité. Le stade 1 est en fait tout simplement lorsqu’un jeune enfant goûte le sang provenant d’une de ses blessures.
- Stade 2 : On arrive à de l’auto-vampirisme. Le malade se met à boire son propre sang et cela lui plait.
- Stade 3 : A ce stade assez élevé, les patients atteint de ce syndrome se mettent à s’intéresser et à boire du sang animal.
- Stade 4 : Le dernier et le plus dangereux niveau. Il s’agit du stade où les malades se mettent à boire du sang d’autres humains.

A cette envie de sang peut se raccrocher d’autres intérêts tout aussi, voire plus, glauques encore (sadisme, nécrophilie, cannibalisme...etc...)

Heureusement, Naito n’a atteint que le stade 2 et semble y stagner. De plus, il ne s’intéresse qu’à son propre sang en termes de « nourriture » et n’est pas intéressé par les autres tendances plus effrayantes (voir celles citées au-dessus).

Naito... Le mot pouvant parfaitement résumer son caractère est lunatique. Mais cela peut présenter beaucoup de monde n'est-ce pas ? Alors laissez-moi développer un peu pour que vous puissiez imaginer qui il est.
Nai est quelqu'un de surexcité, ayant toujours besoin de faire quelque chose. Il n'est pas rare de le voir jouer avec ses manches ou tout autres choses lui passant sous la main. Cela l’aide également un peu à rester concentré. Très curieux, il pose des questions sur tout et n'importe quoi.
Il est aussi... quasiment tout le temps dans ses pensées. Un rien peut le faire partir sur des réflexions qui, au final, se retrouve à un point véritablement éloigné du sujet initial.
Malgré sa maladie qui lui laisse quelques séquelles, ce jeune homme reste une personne très souriante, sympathique et ouverte. Il aime aider les gens et les rendre heureux. Son plus gros défaut ? Il est vraiment trop susceptible, surtout lorsqu'on parle de sa maladie. Ce n'est pas qu'il la déteste vraiment, il sait que ce syndrome fait partie de lui en soit et il l'accepte. Mais guérir de cela est un comme un défi qu'il s'est lancé à lui-même pour enfin se sentir « normal ». Sûrement une sorte de victoire personnelle contre ceux qui l'ont rejeté à cause d'elle. Mais changeant rapidement d'avis un rien pourrait le faire oublier cet objectif et vivre sans problème avec sa maladie.
Il reste également assez nerveux et ses nerfs peuvent très facilement le lâcher, le faisant avoir une crise de larmes ou de colère. D'un autre côté, il est aussi très contradictoire et peut se montrer assez timide et craintif avec certaines personnes. Il agit donc en fonction de son instinct et non de manière réfléchie.
Prowler est aussi quelqu'un de très expressif et tout se voit sur son visage. Il reste, de plus, très maladroit. Ajoutons à tout cela un côté très enfantin, câlin ou boudeur lorsqu’on le rend très heureux ou qu’au contraire on le vexe.

Place au physique à présent. De taille moyenne, Naito est un jeune homme à la musculature fine. Cela rajouté au fait qu'il est peu épais, sans pour autant être maigre, lui donne une allure élancée. Habituellement, sa démarche fluide et légère renforce cet aspect de lui, donnant parfois l'impression qu'il frôle à peine le sol de ses pieds. Mais, lorsqu'il se fatigue, il devient un peu plus maladroit dans sa manière de se déplacer, comme si tout son corps devenait plus lourd à cause d'un poids invisible pour les autres, que seul lui ressentait.
Sa peau pâle contraste avec ses cheveux brun sombre presque noir et souvent en bataille. Quant à ses yeux, ils sont d'un bleu sombre, tirant légèrement sur le gris, et en amandes. Généralement, ils brillent d'une lueur curieuse. Ses traits de visage paraissent fins et ses deux oreilles, légèrement pointues à la pointe, telles celles d’un elfe, sont percées et accueillent deux anneaux chacune, le plus souvent argentés. Nai est quelqu'un qui parle assez rapidement mais sa voix, bien que grave et fluide, ne porte pas très loin, il n'est donc pas rare de ne pas le comprendre ou de ne pas l’entendre.
Lorsqu'on le voit pour la première fois, il semble être ce qu'il est vraiment : plein de vie et souriant. Une sorte d'aura joyeuse et surexcitée l'entour quasi la totalité du temps. Naito ne parait pas méchant et encore moins dangereux. Son comportement peut même le faire ressembler à un enfant. Il peut donc sembler aussi bien très sympathique qu’énervant pour les inconnus, cela dépend de ce que les gens supportent et apprécient.
Lorsqu'il parle à quelqu'un ou qu'il doit rester en place, on le verra presque toujours avec un truc en main pour l'occuper. Ce n'est pas qu'il veut paraître impoli ou qu’il le soit, c'est juste que c'est devenu un tic qui lui permet de se canaliser et se clamer.
En dehors de l'institut il s'habillait généralement d'une chemise ou d'un sweat-shirt à capuche, gardant un style relativement décontracté, voire simple. A cause de sa maladie, il n'est pas rare de voir un bandage entourant son ou ses avant-bras ou simplement son ou ses poignets.
Quelques mois après ses 17 ans :
Ses cheveux ont pas mal poussé. Tête en l’air comme il est, il oublie toujours de se les faire couper. Le résultat de tout cela est que maintenant ses mèches sombres tombent souvent sur son front, cachant parfois légèrement ses yeux et renforçant la finesse de ses traits et son aspect enfantin. On lui donne à présent un âge inférieur au sien de quelques années.

Que dire sur moi.... Commençons par mon prénom voulez-vous ? Ma mère adorait le Japon et, au prix de multiples discussions avec mon père, elle réussit à le convaincre de me nommer Naito. Voici donc la raison simple de ce prénom aux sonorités japonaises.
Ensuite, je suis de double origine, Finlandais du côté de mon père et Belge grâce à ma mère. Mais je n'ai passé que mes 5 premières années en Finlande (cette langue a donc complètement déserté mon esprit en grandissant) et ai déménagé rapidement en France pour le travail de mes parents. Heureusement, grâce à ma mère qui m'apprenait la langue française depuis ma naissance, je n'ai pas eu de grandes difficultés d'adaptation.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu cette fascination étrange -voire morbide d'après certaines personnes- pour le sang. Cela a commencé lorsque je n'étais encore qu'un enfant. Je ne comprenais donc pas encore pourquoi ce n'était pas forcément bien... pour moi c'était juste quelque chose de bon. Et ça s'arrêtait là. Mais en grandissant ma maladie s'est développée. J'ai commencé à être appelé moqueusement le "vampire" et les gens se sont éloignés de moi. Des rumeurs ont circulé, lancées par mes prétendus amis qui étaient les seuls au courant à la base, en plus de ma famille bien évidemment. Les jeunes n'ont aucune pitié pour ceux différents d'eux, surtout au collège ! En un sens je n'étais pas vraiment persécuté, juste mis de côté et ignoré. Les gens me fuyaient et je me suis retrouvé isolé de tout et de tous. Le point positif c'est que je me suis bien plus concentré sur les études. Je maîtrise donc l'anglais, heureusement.  En dehors de l'école, c'était plus simple pour moi. Ma vie était assez normale, j'avais mes loisirs et mes passions qui me détendaient tel que le dessin, la lecture ou encore écouter simplement de la musique. La plupart des gens ne connaissant pas ma maladie me parlaient sans problème aussi, grâce à mon caractère et ma façon d’être apparemment. Et il y avait également quelques personnes avec qui je m'entendais vraiment bien ! Je pouvais même en considérer certains comme des amis.
Ce sont eux ainsi que ma famille, et principalement ma soeur, qui furent réellement un grand soutien pour moi et m'aidèrent à tenir. Ma soeur se nomme Lina et est mon ainée de 3 ans. De base ont était déjà assez proche mais les années nous ont fait nous rapprocher encore plus, la faisant devenir la personne la plus importante à mes yeux. Quant à mes parents... disons qu'ils tentaient de faire comme si j'étais parfaitement normal tout en craignant que ma maladie ne s'aggrave et que je ne devienne dangereux pour les autres en plus d'être dangereux pour moi. Oh rassurez-vous. Il est vrai que de temps en temps, je me blesse moi-même pour goûter ce liquide carmin, mais je préfère attendre de me retrouver blessé par accident, ce qui arrive assez souvent à cause de ma maladresse. Pour en revenir à mes parents, c'est en partie à cause d'eux que je vais me retrouver dans l'institut. La deuxième raison est que j'ai peut-être un infime espoir d'un jour devenir « normal »...
Parlons de l'institut justement. Je n'ai pas vraiment d'avis fixe sur lui vu qu'il change constamment. Bien que je comprenne la nécessité d'avoir un règlement, je le trouve assez stricte mais bon... Il faut toujours respecter les règles non ? Ce qui me dérange le plus je croix c'est d'avoir l'impression d'être un simple cobaye et les nombreuses auscultations. Je n'arrive pas à savoir si c'est pour notre bien ou non et cela m'énerve. A ce niveau-là je me contente simplement de suivre.... De plus, les médecins sont assez sympas avec moi et je m'entends bien avec certains patients.