Informations utiles Surnom : Icare Âge : 16 ans Capacité/Maladie : : Pyromanie (une peu particulière cependant, puisque d’après lui il voue un culte au soleil – d’où son surnom) Groupe : S Numéro du patient : Cas S126. | Caractère Eugène est un jeune homme assez entêté, mais avant tout renfermé. Il ne vous laissera pas le toucher, sous aucune condition. Il peut se montrer très affectueux envers certaines personnes, mais il ne le signifiera pas comme les personnes normales. Cette affection se transmettra avant tout par des cadeaux silencieux, ou des actions permettant à d’autres de passer une journée un peu moins triste. Cependant, son premier abord est toujours surprenant puisqu’il parle peu, et observe souvent les gens, sans ressentir de gêne. Lorsqu’il n’est pas avec les autres, il préfère les activités calmes comme la peinture, voire l’inactivité totale. Par contre, s’il est dans une crise psychologique ou psychiatrique, il faudra qu’il trouve de quoi faire du feu, c’est pour cela qu’il y a toujours une bougie dans sa chambre, mais s’il est à un autre endroit dans l’institut, il risque de faire des dégâts, en cherchant à mettre le feu. Souvent il rêve de ne pas exister, ce qui explique son retrait par rapport au reste du monde, mais l’institut offre déjà une existence si réduite qu’il oublie d’y penser parfois. |
Physique Eugène est un garçon presque comme les autres, physiquement. Il n’est pas très grand, a les cheveux souvent en bataille, et des yeux très foncés. Il a entendu un médecin dire un jour qu’on pouvait voir l’abysse de son âme au fond de ses yeux. Il aurait aimé que ce soit faux. Sa peau légèrement brune laisse penser à des origines sud-américaines, mais ce ne sont que des suppositions. Il possède un tatouage au creux du bras représentant une fleur, et ses omoplates sont marquées par deux ailes, qui d’après lui deviennent réelles, durant les crises. On peut aussi voir quelques cicatrices sur ses bras, traces de lames ou de cigarettes probablement. |
Histoire
Eugène n’était pas vraiment un enfant désiré. Sa mère enchaînait les concerts de hard rock, voyageait dans tout le pays quand elle rencontra un beau brun, un soir de pleine lune –d’après ses souvenirs rendus brumeux par l’alcool-. Ainsi, Eugène arriva. Avant qu’il ait trois ans, sa mère s’était séparé de son père, et avait retrouvé un beau père suffisamment riche pour acheter l’amour de sa mère et la faire taire quant aux coups qu’elle recevait. Elle n’était pas la seule à qui se prenait cet homme, puisque le petit Eugène était aussi une cible habituelle. Le seul problème avec le gosse était que s’il frappait trop fort, il se mettait à renverser les bougies et à chercher tout briquet ou allumettes disponibles. Personne ne savait d’où lui venaient ses idées, et une fois il avait confié à sa mère qu’un homme lui disait de faire cela, au fond de son cerveau. A quatorze ans le brun décida de partir de chez lui, et il fut rapidement accueillit par un gang de ruelle. Puisqu’il se promettait toujours avec des allumettes sur lui, l’un des membres commença à dire qu’il voyait un culte au Soleil, et cette expression ne le quitta jamais vraiment. Il ne resta pourtant pas longtemps avec eux puisque l’un des membres, plus âgé, tenta de toucher à sa virginité, ce qui le fit entrer dans une crise aigüe, et il mit feu à une forêt toute proche à cause de cela. Ce dangereux incendie marqua le passage à un niveau supérieur de folie, c'est-à-dire que les pulsions destructrices d'Eugène ne purent plus être contrôlées à partir de ce moment-là, si bien que certains croient qu'il possède une sorte de pouvoir, de faire jaillir le feu de ses mains. Il fut arrêté et on contacta le peu de famille qu'il avait. Comprenant que la situation ne pouvait qu'empirer, son riche beau-père décida de prendre les choses en mains et de se débarrasser une fois pour toute de ce gosse probablement maudit. Pour lui, le meilleur moyen fut de l'envoyer à l’institut Espoir dont il avait vaguement entendu parler. Ainsi le garçon passa du commissariat à l’institut sans revoir sa mère ni la maison qu’il avait habité depuis si longtemps. Il apprit à vivre selon les règles de l'Institut, sans pour autant être véritablement soigné par les docteurs de cet endroit.