contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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AraatanForum RPG Mono no Aware
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InvitéInvité
Dim 22 Juil - 19:24
Dance with the DevilAve MariaDante & AmaliaL'été, une saison merveilleuse, il fait chaud, j'ai pas besoin de mettre un T-shirt, la lumière passe à travers mes volets très tôt dans la journée, il fait toujours bon, et je peux me prélassé au soleil à n'importe quelle heure. Cela faisait un moment que je n'avais pas fait de conneries, les docteurs cherchaient toujours les raisons de ma bénédiction divine, j'aimais jouer avec eux, baissant ou augmentant le taux sécrété par mon système nerveux pour les faire paniquer ou les mener sur de fausses pistes, qu'est-ce que c'est drôle.

Aujourd'hui, j'étais levé plus tôt que d'habitude, c'est un jour spécial, celui où j'allais une bataille, ainsi que toutes les suivantes. Elle m'avait assez nargué, se pavanant l'air de rien, comme si elle était supérieure, je devais lui faire comprendre qu'elle n'est rien face à moi, le roi de cette institut, ce sera moi, elle appartiendra à La Camora et je ne tolérerais pas que cette fille s'oppose à moi, encore moins qu'elle embrigade d'autres idiots. Alors j'étais levé tôt, cinq minutes avant la fin du couvre-feu, je me faufilais dans les couloirs afin d'arriver devant sa chambre, attendant gentiment que l'heure sonne et c'est après quelque seconde que ce fut chose faite, j'attendais que le couloir se remplisse doucement et quand je vis la poignée de sa porte se baisser...

La porte s'ouvrit dans un grand fracas, la femme fut emporté par ma force et sans lui laisser le temps de rien faire, je lui mis un grand coup dans le bas-ventre, la projetant quelques mètres en arrière, refermant la porte derrière moi, tout c'était passé très vite, pour elle, pour les autres qui n'avaient vu qu'une porte s'ouvrir avant de se refermer. Mais pour moi... Ce fut comme une éternité... Attendre, le bon moment pour enfin prendre ma revanche, c'était fini les faux sourires, faire bonne figure, je l'avais assez fait à ces connards de supérieur, me prenant de haut à cause de mon âge, c'était la fin de cette frustration causée par le fait ne pas être le plus fort, j'ai gagné cette bataille, et je vais gagner toutes les autres en l'achevant une bonne fois pour toute.

Du moins, c'est ce que je me disais, mais sans le savoir, j'avais signé mon arrêt de mort, mon poing s'arrêta net, juste avant de toucher son visage pâle... Pourquoi je ne peux pas résoudre à finir cet éternel combat ? Pourquoi ne puis-je être pardonné de mes péché ? Pourquoi je ne peux pas être sauvé ? Je connais déjà les réponses à ces questions...
©️ YOU_COMPLETE_MESS
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Amalia ReanoBras-droit de Victor
Jeu 26 Juil - 12:38
ft.
Dante
BECCHINO
Dance with LE DIABLE
Il faisait chaud. Même tôt le matin, les rayons du soleil tapaient sur le lit d’Amalia, qui dormait toujours la fenêtre ouverte et les volets à peine fermés en plein été. Elle ne s’était pas enveloppée dans ses draps non plus bien que la chaleur ne soit pas excessive, par simple habitude. Elle n’avait pas vraiment envie de sortir de sa chambre, malgré la tentation d’enfreindre le couvre-feu, elle était très bien à rester allongée sur son matelas, bras sous sa tête et une jambe pliée, et elle ne voulait pas voir d’autres patients tout de suite. Plus le temps passait, plus elle les trouvait inintéressants. Il y avait bien quelques perles rares, comme Aeden mais il s’était révélé aussi creux que les autres, et Dante. Le seul qui n’avait pas été terrassé par son œil car elle n’avait pas eu le temps de l’utiliser. Le seul qui avait résisté à son besoin de domination en l’envoyant contre un mur. Un adversaire à sa hauteur, comme le médecin en chef, Donatien Elpida, mais pas le même genre non plus.
Cependant, elle n’allait pas accepter cette concurrence. Il n’y avait qu’un trône à la tête de l’Institut et de ses patients, et c’était le sien. En réponse à sa violence physique, elle avait fait profil bas le temps de se remettre, environ deux semaines, puis avait repris son jeu favori : narguer ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Elle ne le faisait pas au contact pour autant, elle tenait encore un peu à sa vie, surtout qu’il paraissait extrêmement sanguin, même pour un Italien, et Amalia était bien placée pour le savoir. Elle le savait surveillé par les médecins et le personnel et qu’il risquait la case zéro, donc en profitait allègrement, jouant avec les nerfs de l’Italien comme un chat avec une pelote de laine. Les yeux de l’autre finissaient par lancer des éclairs, quand elle lui répondait par un simple regard amusé, et ainsi avait duré son petit manège. Dont la facture n’allait pas tarder à tomber mais elle n’en savait rien.

Ainsi, quand le couvre-feu se leva, Amalia posa le pied au sol et s’étira longuement, à la manière d’un félin sortant de sa sieste. La pudeur était le moindre de ses soucis, surtout pour aller à la douche, si bien qu’elle troqua sa tenue d’Eve pour des sous-vêtements fins et noirs, faisant davantage ressortir sa pâleur. Naturellement, elle avait dédaigné son cache-œil. Avec un léger bâillement, elle attrapa sa serviette, sa trousse de toilette et ouvrit tout naturellement sa porte.
Rien n’aurait pu la préparer au coup qui lui coupa la respiration et au plaquage qui suivit, la projetant elle et son agresseur au sol de sa chambre, le battant de bois se refermant dans un bruit sourd. La brune reprit son souffle après quelques instants et ses paupières papillonnèrent sous le coup de la surprise. Le poing de Dante se trouvait à quelques millimètres de son visage, proche à un tel point qu’elle pourrait loucher dessus. Mais elle préféra relever son regard bicolore sur la personne en face d’elle et, voyant qu’il n’allait pas frapper une nouvelle fois, lui asséna un léger sourire en coin.

-Ciao Dante. Ti manco tanto per che venga nella mia camera ?

Amalia Reano
Image : [Dante & Amalia] Dance with LE DIABLE ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
InvitéInvité
Mar 31 Juil - 21:16
Dance with the DevilHail to the KingDante & AmaliaEn effet... Ces questions était inutile, je connaissais leur réponse, LA réponse. Je ne suis pas quelqu'un de bon, malgré le fait que je fasse de mon mieux pour l'être, je ne le serais jamais, j'ai tué, je tue encore et je tuerai dans le futur, et à cause de ça, jamais je n'aurais droit à la rédemption, jamais je n'aurais droit au repos et idiot comme je suis, j'essaye de faire en sorte que l'inverse se produise, pour une raison qui m'est obscure... Du moins, pour le moment. Je devais me libérer de tout ça, de ses idées bienveillantes, du moins de certaines, comme l'idée de rédemption ou de pardon, accepter mes actes et les assumés, embrassé mon moi intérieur, mes vraies envies, faire du mal à ceux qui le méritent, tuer, faire connaitre la souffrance à ses ennemis, les écraser, les humilié, leur montrant sa supériorité, leur prouvant ma dominance et elle... Elle était la preuve du contraire... Et à cause de ça, de cette affront, je devais la dresser, lui montrer QUI est le roi et QUI fait la loi dans cette institut. Elle et... Ce pervers malsain d'Elpida je les ferais tomber, tous les deux, j'en fais le serrement... Enfin, un plus que l'autre c'est sûr.

Il était temps d'oublier mes pensées et de revenir à la réalité. Mon poing c'était arrêté juste devant son crâne, tout ça à cause de mes pensées trop bonnes pour elle, montrant ma faiblesse et je devais rétablir l'ordre. Je commençais à rire, un rire cynique, moqueur, la regardant droit dans les yeux et alors que mes yeux marron étaient éclairés par le soleil déjà haut dans le ciel, cachant mes deux larmes bleus mais dévoilant mes cicatrices au grand jour, mettant ma fresque corporelle aux yeux de tous, je riais, la regardant dans les yeux, je lui riais au nez.
"En effet, t'en foutre plein la gueule me manquait pas mal, je t'ai laissé te moquer pendant plusieurs semaines, histoire de te faire prendre un peu plus de confiance en toi. Tout afin d'avoir une encore plus grande satisfaction à te faire redescendre"

Disais-je en la regardant, un sourire sur le visage, plaçant mon poings droit, celui qui c'était arrêté juste avant de toucher sa cible contre ma paume gauche afin de faire craquer mes phalanges une à une, faisant craqué mon cou simultanément.
"Tu vois... Tu fais la loi depuis longtemps ici, avec tes grands airs mais... C'est bien beau d'avoir un oeil qui a l'option "discothèque" inclut dedans mais... Tu vois, j'suis loin d'être con... On est tous des monstre dans cette institut de mes deux, certains plus que d'autre, alors t'imagine bien que... Maintenant que je sais ça..."
En même temps que je lui parlais, je lui arrachais son cache immonde, cachant sa vraie beauté, la fixant quoi qu'il arrive, en même temps que mes paroles suivantes, je lui mis la main sur cet oeil, forçant sur celui-ci, lui faisant le plus mal possible.
"Tu pensais que j'allais te laisser faire ta vie ? Tranquillement ? T'es connu ici, une chance pour moi, je sais ce que tu peux faire et tu as des faiblesses, des faiblesses que je n'ai pas, ou du moins, que je peux gérer alors que toi... Alors que toi !"
Mon poing se dirigea directement dans son visage, puis une seconde, puis une troisième, laissant le sang couler sur son visage, je mis mes paumes sur chacun de ses yeux, mes pouces sur son front, mes doigts sur sur les côtés de son crânes, pressant le plus possible.
"Tu étais la reine Amalia, maintenant tu n'es plus RIEN ! Je serai le roi de cette institut, mais en bon souverain que je suis, je te laisse un choix : Soit tu retournes auprès de tes désormais frères et sœurs tout en bas de la chaine alimentaire. Soit tu te tiens à carreaux et tu restes à mes côtés. Je te laisse le choix, à toi de choisir"

Je lâchais mon emprise sur elle, me relevant, regardant son visage bien amoché dans les yeux, l'air supérieur, car je l'étais.
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Amalia ReanoBras-droit de Victor
Mer 1 Aoû - 14:53
ft.
Dante
BECCHINO
Dance with LE DIABLE
Elle resta impassible face au rire de forcené de Dante, se contentant d'observer ses cicatrices. Rien qui ne l'impressionnait, même si physiquement il avait dû vivre plus qu'elle.

-En effet, t'en foutre plein la gueule me manquait pas mal, je t'ai laissé te moquer pendant plusieurs semaines, histoire de te faire prendre un peu plus de confiance en toi. Tout afin d'avoir une encore plus grande satisfaction à te faire redescendre.

Ses yeux descendirent sur les doigts qui craquaient violemment face à elle, et dont le bruit résonna longuement dans ses oreilles. Amalia savait qu'elle allait passer un mauvais quart d'heure, mais n'offrit pas la satisfaction à son adversaire de montrer ne serait-ce qu'une once de peur ou d'appréhension. Elle lui avait déjà tenu tête, elle avait survécu à Donatien, elle pouvait recommencer éternellement s'il le fallait.

-Tu vois... Tu fais la loi depuis longtemps ici, avec tes grands airs mais... C'est bien beau d'avoir un oeil qui a l'option "discothèque" inclut dedans mais... Tu vois, j'suis loin d'être con... On est tous des monstre dans cette institut de mes deux, certains plus que d'autre, alors t'imagine bien que... Maintenant que je sais ça...

Son cache-oeil vola à l'autre bout de la pièce et une main vint obscurcir son iris rubis, appuyant au fur et à mesure de la violence des mots, comme pour s'accorder en une mélodie destructrice, presque macabre. Aucune grimace ne vint altérer son visage de marbre, comme si cet oeil maudit n'était pas fait pour ressentir, seulement pour blesser autrui mais pas elle-même.

-Tu pensais que j'allais te laisser faire ta vie ? Tranquillement ? T'es connu ici, une chance pour moi, je sais ce que tu peux faire et tu as des faiblesses, des faiblesses que je n'ai pas, ou du moins, que je peux gérer alors que toi... Alors que toi !

Un coup, elle tourna la tête sous le choc. Le deuxième la fit fermer les yeux un instant. Elle grogna sourdement quand le poing vint s'écraser une troisième et dernière fois sur sa joue. Elle rouvrit ses paupières et fixa Dante d'un air mauvais. Elle ne crierait jamais, pas même sous une telle pression. Enfin, il se releva tandis qu'Amalia se redressait contre le mur blanc taché de rouge, sans le quitter du regard et soutenant son air supérieur avec une expression glaciale.

-Tu étais la reine Amalia, maintenant tu n'es plus RIEN ! Je serai le roi de cette institut, mais en bon souverain que je suis, je te laisse un choix : Soit tu retournes auprès de tes désormais frères et sœurs tout en bas de la chaine alimentaire. Soit tu te tiens à carreaux et tu restes à mes côtés. Je te laisse le choix, à toi de choisir.

S'appuyant au sol, l'italienne se releva à son tour, parfaitement droite, menton légèrement relevé. D'un geste, elle remit sa chevelure derrière son épaule et essuya princièrement le sang qui coulait de son arcade sourcilière. Ses plaies étaient moins importantes que la dernière fois, elle n'aurait que des bleus et peut-être quelque chose sur son oeil pendant deux jours.

-Avoir une information que tout le monde connaît, je ne vois pas ce qui te rend si puissant. Maintenant, si tu me laisses retourner auprès de ces... poussières, tu sais aussi bien que moi qu'il est facile de les manipuler et de les inciter à rejoindre une cause, surtout avec la peur qui elle, sera toujours présente.

D'une démarche féline, elle s'approcha de son ennemi et le toisa, avant de planter ses ongles dans son torse et son épaule gauche pour se rapprocher de son oreille. Elle savait qu'il ne ressentait pas la douleur, mais elle marquait son territoire. Dorénavant, il lui appartenait.

-Cependant ton égo est aussi surdimensionné que le mien, donc tu sais très bien que je ne ferai jamais partie de tes sujets, le trône est à moi mais j'accepte de le partager. Je ne peux pas faire tomber cet Institut seule.
Amalia Reano
Image : [Dante & Amalia] Dance with LE DIABLE ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
InvitéInvité
Mer 1 Aoû - 20:12
Dance with the DevilHail to the KingDante & AmaliaMoi qui pensais que cela allait être simple... Je me suis mis le doigt dans l'oeil, je pensais qu'elle allait comprendre... Comprendre qu'elle n'avait aucune chance face à moi... Et pourtant elle reste sur ses positions, aïe aïe aïe... On va devoir passer à la vitesse supérieur donc... J'avançais, bloquant ses mains dans ma chaire, j'avançais, tandis qu'elle était forcée de reculer. Une fois que nous étions collés au mur placé à l'opposer de l'entrée, je retirais ses mains de ma peau, les bloquant à l'aide d'une seule de mes mains au-dessus d'elle.

'Tu vois Amalia... Tu as raison sur un point, nous avons deux égos sur dimensionnés, mais il y a quand même une différence, moi je peux car j'ai des raisons... Je suis plus fort que toi et si tu me tiens tête et bien..."

Marquant une pause dans mon discours, je pris le cou de la jeune femme entre ma main libre, serrant, attendant que l'air ne passe plus, malgré la sensation étrange qui envahissait mon bras droit, celui qui tenait son cou, rien ne m'empêcha de continuer à émettre de la pression sur celui-ci. Pour la première fois depuis si longtemps je ressentais de la "douleur", un fort picotement dans tout le bras, mais il était raide...Et je soutenais son regard, quoi qu'il arrivait, je ne la quittait pas des yeux, la douleur grandissais au fur et à mesure que l'air lui manquait, elle se débattait pendant que je savourais ma victoire, bientôt, son cerveau ne sera plus oxygéné et j'aurais gagné mais... C'était trop simple....

"Et bien je pourrais te tuer, d'un simple claquement doigt, ils me balanceraient au sous-sol, sans plus, ou peut-être qu'ils seraient plus gentils avec moi ? J'aurais mis fin aux jours d'une emmerdeuse sans nom ! Mais non, je ne vais pas te tuer, cela serait trop simple, jusqu'ici, je n'ai ^même pas utiliser mon adrénaline pour te mettre la misère, tu sais pourquoi ? Car je suis joueur, mais surtout bon prince"

Je lâchais alors mon emprise sur elle, la laissant tomber à cause du manque d'oxygène, m'accroupissant juste à côté de son visage.

"Soit, tu me sers en tant que... Disons... Princesse ? Bouffonne, au MIEUX ! Ou tu retournes tout en bas ? Qu'est-ce que tu choisis ? Tu ranges ta fierté et tu restes à peu près en haut ou tu décides de retomber ? Tu vois comme je suis gentil ? Je pourrais directement t'emmener en bas en te prenant par la main je ne le fais pas, tu pourras me remercier plus tard"

Disais-je en lui tapotant la tête. Au fond de moi, j'étais en colère. Comment elle pouvait oser me tenir tête, je pourrais lui briser la nuque, personne n'en aurait rien à foutre et pourtant je ne pouvais pas m'y résoudre, il y avait une espèce d'idée qui germait au fond de ma tête, je ne pouvais pas en finir si rapidement, comme si... Quelqu'un m'en empêchait, comme si je savais que dans le futur, quelque chose allait se passer entre nous... Alors, je restais là, à la fixer comme un idiot, baissant ma garde, vulnérable à la moindre attaque
©️ YOU_COMPLETE_MESS
Anonymous
Amalia ReanoBras-droit de Victor
Mer 8 Aoû - 13:13
ft.
Dante
BECCHINO
Dance with LE DIABLE
Amalia ne le quittait pas des yeux, ne retirant pas ses mains non plus, laissant ses ongles s'enfoncer par la force qu'il exerçait. Son dos heurta le mur et une légère vague de douleur se diffusa le long de sa colonne vertébrale, faisant presque résonner ses os. Mais elle ne bronchait toujours pas, lui servant un regard toujours impassible. Son épaule droite craqua sourdement quand il bloqua ses bras au-dessus d'elle, rien de dérangeant tant elle avait l'habitude du bruit de ses articulations. Elle n'avait que faire de ses menaces, se contentant de lui tenir tête comme à son habitude, au péril de sa vie s'il le fallait. Soit il gagnait sa place en la tuant, soit il acceptait de partager cette égalité, mais jamais elle ne s'abaisserait à le satisfaire, à le servir autrement qu'en reine. Il était apparemment arrivé au même raisonnement, emprisonnant sa gorge dans une seule main. Elle grimaça, non pas de douleur ni de peur, mais de colère : comment pouvait-on se dire plus fort quand la seule arme qu'on avait était la force physique? Normalement, on en arrivait là quand on n'avait pas d'autres options et, si c'était le cas et que l'on en avait pas d'autres, alors on était faible. Son oeil rouge s'illumina de fureur au fur et à mesure que l'air la quittait, bien qu'elle en ait pris assez pour tenir un peu plus d'une minute. Elle sentait les muscles du bras de l'italien se raidirent, bien qu'elle n'en sache pas la cause. Peut-être sa capacité à elle, peut-être celle de Dante sous le coup de l'adrénaline.

-Et bien je pourrais te tuer, d'un simple claquement doigt, ils me balanceraient au sous-sol, sans plus, ou peut-être qu'ils seraient plus gentils avec moi ? J'aurais mis fin aux jours d'une emmerdeuse sans nom ! Mais non, je ne vais pas te tuer, cela serait trop simple, jusqu'ici, je n'ai même pas utilisé mon adrénaline pour te mettre la misère, tu sais pourquoi ? Car je suis joueur, mais surtout bon prince.

Elle ne perdrait pas son précieux oxygène à se débattre inutilement mais elle ne put empêcher son pied d'atterrir dans son bas-ventre, par réflexe. Il ne ressentait pas la douleur, cela ne servait à rien, même s'il la lâcha tout de même, certainement pas à cause de ça. Amalia se laissa tomber au sol, sans pour autant s'affaler comme une poupée de chiffon car elle avait eu une petite réserve d'air, mais s'assit simplement contre le mur, massant son cou endolori.

-Soit, tu me sers en tant que... Disons... Princesse ? Bouffonne, au MIEUX ! Ou tu retournes tout en bas ? Qu'est-ce que tu choisis ? Tu ranges ta fierté et tu restes à peu près en haut ou tu décides de retomber ? Tu vois comme je suis gentil ? Je pourrais directement t'emmener en bas en te prenant par la main je ne le fais pas, tu pourras me remercier plus tard.

Il lui avait tapoté la tête. Il avait osé toucher ses cheveux, son bien le plus précieux après son oeil. Elle vit rouge. Un air mauvais s'installa sur son visage quand il baissa sa garde et qu'elle s'en aperçut. Elle était proche de sa table de chevet et, d'un geste de la main, elle tira sèchement sur le fil électrique de son poste radio, le faisant tomber avec fracas sur la tête de Dante, qui s'était accroupi. Dans un élan de fureur, elle bascula et s'assit à califourchon sur son torse, se servant du câble pour enserrer la gorge de l'autre et n'hésitant pas à serrer sa prise.

-Tu n'as pas compris. Je me fous de mourir si ça me permet de ne plus voir cet Institut de merde, je me fous de mourir si je conserve ma place jusqu'au bout. Après tout, ça te permettra de me la prendre sans partager non? J'ai dit, seulement en tant que reine, quite à être légèrement en-dessous de toi si ça peut satisfaire ton égo de merde. C'est comme aux échecs, je préfère ne pas être la pièce la plus importante mais la plus utile, comme la reine, plutôt que le roi, qui ne peut rien faire seul, pas même se protéger. Si tu veux tant ce rang sans partager, c'est que tu ne sers à rien, à part mettre fin au jeu. Pour quelqu'un qui est joueur, c'est assez ironique non?

Sans lui laisser le temps de répondre ni de réagir, Amalia relâcha son emprise et s'installa sur son lit, jambes et bras croisés. Elle, elle n'irait pas jusqu'à se salir les mains pour une vulgaire broutille, quelque soit la valeur de l'adversaire, simplement car elle n'avait pas envie de terminer chez les zéros. Même si sa liberté était déjà réduite, elle ne voulait absolument pas qu'elle le soit davantage et encore moins à cause d'une personne incapable de faire des compromis.

-Soit tu me laisses être reine à tes côtés, soit tu me tues et tu termines en zéro, avec encore moins d'alliés potentiels tant ils sont inutiles à l'asile.
Amalia Reano
Image : [Dante & Amalia] Dance with LE DIABLE ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
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