contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Sam 29 Déc - 20:47

Pas fait exprès ...

Hyppolite et le sommeil n'étaient clairement pas de bons amis. L'adulte était incapable de dormir huit heures d'affilées durant la nuit. Il pouvait en dormir dix d'un coup dans la journée, ou alors éparpiller les heures durant la nuit. Ses troubles du sommeil étaient la raison pour laquelle on le voyait souvent piquer un somme dans les couloirs de l'Institut, dans une salle au lieu de la nettoyer, ou parfois au milieu de nulle part. Il aurait aimé prétendre qu'il était un artiste, et que les artistes étaient des êtres incompris et torturés qui ne pouvaient dormir. Hors, il, s'en rendait compte, il n'était qu'un looser insomniaque.

Cette nuit était comme toutes les autres : il venait de se réveiller. Coup d’œil au réveil : presque trois heures du matin.
L'heure idéale pour ...
Bonne question.
Allongé sur son lit, il se demanda comment s'occuper. Peut-être pourrait-il se faire un petit sandwich aux crudités, ou alors se faire couler un bain, ou encore attendre un lever de soleil et le prendre en photo. Cliché à fond. 
Il soupira et tourna le visage sur le côté. Cela faisait si longtemps qu'il dormait seul ... La dernière personne à avoir dormi avec lui était Agnès. Bien que ce fusse très agréable, c'était en toute amitié. D'ailleurs, leur relation ne pourrait jamais être plus qu'amicale. D'abord, parce que ni lui, ni elle, ne le voulait. Et ensuite, qu'on ne se mente pas, Agnès était clairement bisexuelle. Hyppolite la connaissait depuis un moment maintenant ; il avait eu beaucoup d'hypothèses au sujet des amours d'Agnès et il avait le sentiment que son amie était de l'autre côté du miroir ... 
Il leva les yeux au ciel dans l'obscurité : Agnès qui aimerait les femmes ? N'importe quoi. Tout ça parce qu'il l'avait vu danser un slow avec Katou ... Leurs yeux dans les yeux ... Cette intensité dans une danse si lente ...
Il fallait qu'il se lève. Qu'il prenne l'air.
N'importe quoi. Katou l'avait embrassé. Il y avait un truc entre eux, non ? Pas avec Agnès.
Il ne pouvait quand même pas, en l'espace d'un an, être rejeté par deux femmes ?
Quelle poisse.
Il sortit de ses draps, enfila d'épaisses chaussettes et descendit l'intégralité du bâtiment. Une fois dans le couloir du rez-de-chaussée, il s'arrêta. Pourquoi était-il là ? C'était quoi le but ? Putain d'insomnies qui le faisait réfléchir. Il aurait tant voulu dormir dans les bras de quelqu'un et avoir un but dans la vie ... 
Au lieu de ça il était seul, immobile, au milieu d'un couloir vide et glacial. Et il était un simple agent d'entretien. Dans un lieu qu'il n'aimait pas plus que ça d'ailleurs. 
Sa vie n'avait aucun sens. 
Il renifla et se décida à retourner dans sa chambre. Le plan : se rouler en boule sous la couette et espérer s'endormir.
Il monta les escaliers, atterrit dans un couloir, et poussa la porte sur la droite. Penaud, le cœur gros mais l'esprit vide, il se glissa sous les couvertures et, en roulant sur le côté, son bras enlaça le corps de quelqu'un - une femme visiblement.
Parce que oui, Hyppolite, dans sa fatigue et sa tristesse, avait cru être au dernier étage, avait pensé ouvrir la porte de sa chambre. Mais faux, dans la pénombre il n'avait pas pas su distinguer la pièce dans laquelle il était. Et son inconscient usa de sa maladresse pour qu'il ne dorme seul cette nuit. Enfin, s'il allait dormir. 

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Dernière édition par Hyppolite Vodeni le Dim 28 Juil - 14:22, édité 1 fois
Hyppolite Vodeni
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
Irinushka KoulikowskyDécédée
Lun 1 Avr - 1:41
La journée de la polonaise fut longue. Mais il semblait que toutes ses journées étaient plus longues depuis qu’Irinushka était venue sur cette île. Il faut avouer que ses patients étaient tous très intéressant à étudier et donc à soigner. Le défi que la blonde était venue chercher en quittant l’Amérique était donc bien présent et prometteur, si elle arrivait à soigner ses patients et avoir des cas encore plus particulier et difficiles, elle n’en serait que ravis.
La dame se rendit dans son bureau pour taper ses rapports à l’ordinateur, enfilant des lunettes pour reposer ses yeux sur l’écran, lui donnant un air encore plus sexy qu’elle n’avait déjà, ses cheveux allant se joindre sur une seule épaule, descendant le long de son sein pour dégager l’autre coté de son visage, révélant un cou qui donnait presque envie de croquer dedans tant il appelait à la sensualité.
Mais bien que la belle respirait l’envie, lorsqu’elle travaillait, il n’y avait pas lieu de ce genre de chose, elle restait concentrée sur ses rapports, aussi efficace qu’une secrétaire, ses doigts tapant sans cesse sur le clavier de manière infernale alors que la photocopieuse se trouvait être plus lente que la blonde derrière son écran. Irinushka ne s’arrêtait que pour porter ses lèvres à sa tasse remplie de café avec cet arrière gout sucré de miel qui la représentait bien.
La blonde pourrait se mêler aux autres, allée voir ses collègues, mais ça ne faisait pas partie de ses projets pour le moment. Peut-être que si l’ennui la gagnerait, elle irait voir ses compères pour les analyser et comparer leurs diplômes, autrement, elle avait bien mieux à faire que faire office de potiche dans le couloir pour des esprits inférieurs aux siens. Oui, elle était au dessus de toutes ces personnes se disant médecins et elle le savait, pff, même pas fichu de soigner leurs patients avec tout le matos qu’ils avaient à disposition !

Irinushka finit tout de même par terminer tout ses rapports de la journée et alla se mettre devant la fenêtre avec son café en attendant que l’imprimante fasse son travail. Elle regarda les personnes en dehors et commença à observer leur comportement pour savoir leur caractère, ce qu’ils sont, ce qu’ils ont fait de leur journée, à la manière d’une Sherlock Holmes des temps moderne. Elle trouvait cela amusant, bien qu’elle ne pouvait pas vérifier ses hypothèses. Elle retira ses lunettes qui la faisaient passer pour une secrétaire sexy, afin de les poser sur son bureau et alla prendre les photocopies pour les ranger dans des classeurs. Même si l’informatique était une belle invention de l’humanité, s’il y avait un problème, elle aurait aussi des documents papiers. Organisée, Irinushka était rapide dans ses mouvements et termina son travail efficacement. Elle ferma son bureau en prenant sa tasse et alla dans sa chambre pour plonger dans un profond sommeil. Elle passa devant le bureau de la secrétaire du docteur Elpida qui semblait crouler sous des documents interminables même tard le soir. La polonaise ne savait pas si elle devait avoir pitié de cette femme ou l’admirer. Mais bon, chacun ses problèmes dans la vie.

Dans sa chambre, Irinushka prit une longue douche brulante avant de fermer ses volets seulement vêtue d’une simple serviette. Ses longs cheveux platines, noués en chignon pour ne pas les mouiller semblaient vouloir s’évader de leur élastique et une fois sèche, la polonaise délivra finalement sa chevelure. Elle s’habilla seulement d’une petite culotte avant de baisser le chauffage de 2 degré pour s’engouffrer dans ses draps froids. Il était important de dormir avec une température plus basse pour une bonne respiration mais également se sentir bien à l’intérieur de sa couverture. Elle lut quelques articles et les actualités jusqu’à ne plus tenir et c’est ainsi que la belle s’endormit. Oubliant d’avoir fermé sa chambre à clé.

Et c’est une présence à ses cotés qui la réveilla.
Irinushka sentit une main enrouler son ventre nu jusqu’à sa hanche. D’abord perdue, la blonde ouvrit un œil et tourna faiblement la tête avant de voir un visage inconnu. Puis la panique, Irinushka émit un cri en poussant violemment l’intrus pour le chasser de son lit, mais ne sachant pas comment, l’étranger emporta avec lui la couverture qui emporta avec elle la dame et ils se retrouvèrent tous deux par terre. Irinushka, quasiment nue, était étalée de son long sur l’inconnu. Un autre cri de panique lorsqu’elle voulut se relever mais qu’elle se sentit enrouler dans la couverture. Sans coopération, elle ne pouvait pas bouger, hormis ses bras. La seule bonne nouvelle était que ce pervers ne pouvait pas bouger non plus et ne pouvait donc pas l’agresser … même si c’était limite ce qui venait de se passer.
La blonde ne se défila pas malgré sa position et son accoutrement :

_Qui êtes vous ?! Qu’est-ce que vous faite dans ma chambre ?!
Irinushka Koulikowsky
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : PNJDate d'arrivée à l'Institut : 01/11/2018Age : 41
Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Jeu 4 Avr - 18:36

Pas fait exprès ...

Hyppolite était bien, là. La température était agréable. Il faisait chaud, mais pas autant que dans un désert ou un sauna. C'était plutôt une chaleur confortable, comme celle d'une bougie près de ses mains glacées. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi bien avant de dormir. Tout blotti, la température corporelle de la personne qu'il pseudo-enlaçait se diffusait en lui...
Il ouvrit grand les yeux : comment ça il avait quelqu'un contre lui ?
A peine eut-il le temps de réaliser qu'il n'était pas seul, qu'il tomba hâtivement à terre. Son corps contre le plancher sembla craquer, et sa chute fit un vrai fracas. Il avait sûrement réveillé tout le bâtiment !
Ha mais, il était tombé avec ... une femme ! Et il était sur le dos, son t-shirt ayant remonté jusqu'à son cou dans le mouvement précédent, et elle, sur lui ... Et à en croire la sensation - bien que très agréable, c'était comme du velours - sur son torse, la dame n'était pas franchement habillée.
Evidemment, son sang d'homme ne fit qu'un tour, et fut bien plus actif vers une certaine partie de son corps qu'il aurait bien aimé dissimuler mais hé, la demoiselle était emmêlée contre lui.

- Ha, bon sang de bon soir !

Le visage si rouge qu'on aurait cru qu'il allait exploser, Hyppolite voulut vite se dépêtrer de cette situation mais plus il remuait, plus la couverture s'enroulait d'une façon qui défiait les lois de l'entrelacement autour - et entre, et par-dessus, et par-dessous - des deux protagonistes. A croire que la couette avait sa propre personnalité, qu'elle était taquine, et qu'à chaque froissement elle s'amusait à les serrer encore plus.

- Qui êtes vous ?! Qu’est-ce que vous faite dans ma chambre ?!

Hyppolite s'agitait comme un fou, transpirant à force de remuer, et elle ... elle était posée.

- Je vous retourne la question ! Je ne vous connais pas, et en aucun cas je n'accepterais vos avances et ... mais aidez-moi avec cette putain de couette bon sang !

Il soupira et abandonna tout effort. Il avait beau bouger depuis tout à l'heure, ça ne servait à rien. Il n'arrivait même pas à sortir son bras, ou à soulever sa jambe. Il était plus comme un ver qui se tortillait.
La tête sur le sol, il ne pouvait même pas voir son interlocutrice. Elle avait ses cheveux dans son nez, et du coup il respirait mal. Bon, elle avait une bonne odeur, et sa peau contre la sienne ...
Pensons à autre chose ! Sa grand-mère. Sa grand-mère qui lui faisait des confitures. Ok, c'était pas mal. Maintenant on se focalisait sur la chambre. Pénombre. Pas trop de lumière. Même pas la fenêtre. Alors que normalement il avait laissé le rideau ouvert ...
Oh merde, c'était lui qui s'était trompé de chambre.
Quelle nuit, mais quelle nuit...

Codage par Libella sur Graphiorum
Hyppolite Vodeni
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
Irinushka KoulikowskyDécédée
Ven 19 Avr - 14:29
_Qui êtes vous ?! Qu’est-ce que vous faite dans ma chambre ?!

_ Je vous retourne la question ! Je ne vous connais pas, et en aucun cas je n'accepterais vos avances et ... mais aidez-moi avec cette putain de couette bon sang !


Putain c’était quoi ce boulet ?! Il ne voyait pas qu’il ne faisait qu’aggraver les choses ?! Bon, pour relativiser, la blonde se disait que ce n’était pas un psychopathe pervers, juste un paumé dans la nuit. Il n’y avait pas que les patients qui avaient des problèmes visiblement.
Irinushka regarda l’homme terminé de se débattre d’un air « C’est bon ? T’as fini ». Il était un peu ridicule il fallait le dire.

Bon, analysons la situation.

Malgré que leur yeux se soient habitués à la lumière, l’inconnu ne pouvait que juste deviner ses formes à cause de sa peau laiteuse dans l’obscurité (et les sentir sur lui vu leur position très intime). Si cet homme fait parti du personnel il saura certainement où se trouve l’interrupteur puisque les chambres sont à peu près agencé de la même manière. Mais, elle a l’avantage que sa soit sa chambre à elle et de savoir où sont les objets relatifs à se mettre en position de force. Tout d’abord le peignoir sur sa chaise de bureau près de la fenêtre. Puis, une multitude de bouquins pour faire munition, et finalement, un taseur dans le premier tiroir dudit bureau dans l’extrême urgence. Parfait, son rythme cardiaque avait reprit une allure presque normale après s’être senti en sécurité.

Analysons l’inconnu à présent.

Les yeux perçant de la blonde fit un rapide tour de son visage si près du sien. Il avait l’air d’avoir une chevelure bleu, dans l’obscurité Irinushka n’en était pas certaine mais ça y ressemblait. Vu les traits de son visage, le timbre de sa voix, sa manière de se coiffer, il ne devait pas dépasser les 35 ans mais avait dépassait la trentaine. Peut-être 31 ou 32 ans.
Un homme trentenaire caucasien aux cheveux bleu, hm, elle se souvient en avoir déjà vu un dans les couloirs, plusieurs fois, mais ne connait pas le nom de cet abruti.

Se sentant plus sereine, Irinushka  fixa son invité indésirable. Elle avait l’impression que son corps nu sur lui faisait l’effet d’une logique entre deux chairs. Dans d’autre circonstances, peut-être aurait-elle apprécié un petit jeu de séduction. Mais actuellement, elle se sentait surtout emprisonnée dans sa propre couverture et tirée d’un sommeil réparateur. Irinushka dit d’une voix presque hautaine, se voulant clair et autoritaire :

_Vu la situation, se débattre ne sert à rien, il faut coordonner nos mouvements. Donc taisez-vous et écoutez moi. On va revoir rouler sur le coté jusqu’à nous libérer de cette couverture. Il est évident qu’après ça j’attendrais des explications concernant votre intrusion dans ma chambre. C’est clair ?
Irinushka Koulikowsky
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : PNJDate d'arrivée à l'Institut : 01/11/2018Age : 41
Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Ven 19 Avr - 18:18

Pas fait exprès ...

Les bonnes confitures à la framboise de sa mémé. Celles qui étaient trop sucrées et qu'il faisait sembler de trop aimer face à sa grand-mère. C'était ça, et le visage ridé et dur de son aïeule lorsqu'elle le réprimandait en train de gâcher la nourriture. Framboise ... C'est un fruit mou ... Et une poitrine souvent c'est mou ... En tout cas celle de la blonde au dessus de lui ...
Mais il était encore en train de divaguer !
Il fallait qu'il se focalise sur quelque chose qui était à des lieux de cette situation chaleureuse ... à sa façon. Tant pis, il allait penser à un souvenir triste. La fois où sa fiancée l'avait quitté, les cheveux en bataille et les yeux exorbités à cause de la colère. Elle avait été si énervée, son ex-fiancée, qu'elle avait eu la tête d'une lionne lors de leur rupture. Oh, quoique, s'il se souvenait bien ce n'était pas cela la raison. Elle était plus qu’agacée certes, mais la raison de sa chevelure emmêlée c'était plutôt le dernier rapport corporel qu'ils avaient pratiqués juste avant de se disputer. Il avait été particulièrement fiévreux, le dernier rapport. Il revoyait encore les mèches blondes de son ex lui caresser le visage pendant l'ébat. Oh, ben, exactement comme celle de l'inconnue juste au dessus de lui.
Et merde.
Tout le ramenait à sa situation actuelle.
De toute façon, il n'eut pas le temps de réfléchir à une troisième façon de se calmer car la voix forte de la dame le fit sursauter :

- Vu la situation, se débattre ne sert à rien, il faut coordonner nos mouvements. Donc taisez-vous et écoutez moi.

Hyppolite fit les yeux ronds, les lèvres pincées entre elles. Il ne s'attendait pas à une telle autorité. On avait engagé des forces de l'armée à l'Institut ?

- On va revoir rouler sur le coté jusqu’à nous libérer de cette couverture. Il est évident qu’après ça j’attendrais des explications concernant votre intrusion dans ma chambre. C’est clair ?

Et donc elle attendrait le moment où il se ridiculiserait. Plus que maintenant. "Je me suis trompé", tout simplement. Est-ce qu'elle le croirait ? En tout cas cette femme avait l'air de savoir ce qu'elle voulait. Quand Hyppolite se tortillait tel un ver, elle, elle réfléchissait posément à un moyen de s'extirper de la couverture. Il était sûr que c'était le genre de femme qui avait un revolver ou un taser comme peluche et qui sortait des pays de l'est - toutes les femmes autoritaires et blondes étaient russes, c'était un cliché bien connu.
Il attendit sagement ses instructions, bloqua sa respiration et ils roulèrent ensemble pour sortir de la couette. L'homme fit bien attention à ne toucher aucun attribut de la dame, le dos raide et le ventre rentré. Puis une fois debout, il hésita à s'enfuir comme le lâche qu'il était. Puis il se dit que si cette femme était vigile, elle lui casserait le nez lors de leur prochaine rencontre.
Alors il devait être honnête, c'était important l'honnêteté. Quitte à passer pour un con. Quitte à passer pour le dernier des idiots. Au moins, il resterait franc.

- Alors, pourquoi je suis là ...

Il se gratta la nuque. Heureusement qu'ils étaient dans la pénombre, la femme n'avait pas à voir ses joues écarlates.
Avec une aise feinte, il expliqua :

- En fait j'ai été engagé par l'Institut pour tester les matelas. Et je note que le vôtre ...

Il fouilla ses poches et trouva une feuille froissée. Il la déplia, la lissa, et mima d'avoir un stylo dans les mains - Inch'Allah, elle était myope et ne verrait pas qu'il n'avait absolument aucun crayon - et écrit :

- ... le vôtre, je le note positivement. Malléable, duveteux, largeur convenable. Aucunes recommandations que je puisse transmettre à mes supérieurs ?

Est-ce qu'il avait l'air crédible ? Est-ce qu'il avait l'air intelligent ? Malgré son papier sorti de nulle part et son pantalon de pyjama ?

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Hyppolite Vodeni
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
Irinushka KoulikowskyDécédée
Ven 19 Avr - 19:13
Une fois doux deux libérés, Irinushka se leva très rapidement pour agripper son peignoir, manquant de tomber sur la couverture. Elle enfila très rapidement le vêtement, serrant la ceinture avant de poser une main sur une grosse encyclopédie sur le corps humain. Elle était prête à le balancer en guise de défense contre l’inconnu. Heureusement, il ne semblait qu’elle n’avait pas besoin de faire ça puisque les mouvements de l’intrus étaient assez lents et il ne bougeait pas de sa place. Dans la pénombre, elle n’arrivait à distingué que la clarté de son visage et le mouvement de ses manches de robe de chambre.

_Alors, pourquoi je suis là ...

Trop lent. Dépêche toi de dire ce que tu viens faire dans le lit d’une dame, la main sur sa hanche comme si c’était normal !

Les doigts de la blonde se refermèrent doucement sur son énorme libre. Le froid hors de sa couverture donnait la chair de poule à Irinushka en plus de raidir l’extrémité de sa poitrine. Poitrine qui se soulevait et se rabaissait plus fortement que d’habitude à cause de cette étrange situation.

_En fait j'ai été engagé par l'Institut pour tester les matelas. Et je note que le vôtre ...







Hein ?

Irinushka entendit le froissement d’un papier  et essaya de voir dans la pénombre ce que faisait l’étranger. Il semblait gratter la feuille, ou quelque chose du genre. Mais pouvait-il voir quoique se soit dans le noir ?

_... le vôtre, je le note positivement. Malléable, duveteux, largeur convenable. Aucunes recommandations que je puisse transmettre à mes supérieurs ?

Irinushka resta inerte un instant avant de se redresser, lâchant son potentiel projectile. Elle eut un léger rire. Puis son léger rire devint plus franc avant de rire totalement.
Parmi toutes les excuses du monde c’était tout ce qu’il avait trouvé ?

_Vous vous foutez de moi, non ?

Irinushka continuait à rire en posant ses fesses sur son bureau, une de ses longue jambe mis à nu par la forme de son peignoir. Elle posa ses mains de chaque coté de son bassin, ses longs cheveux venant encadré son jolie visage laiteux.

_Votre rapport est un papier froissé sortit de votre poche ? D’ailleurs, comment arrivez-vous à écrire sans …


La dame tendit la main et appuya sur l’interrupteur  de sa lampe de bureau qui éclairait très bien l’ensemble de la pièce.

_Stylo ?

Maintenant que tout était clair, ou du moins assez pour y voir, Irinushka cligna plusieurs fois pour s’habituer à la lumière avant de détailler le plus rapidement possible la personne en face d’elle.
Trentenaire
Caucasien, cernes apparentes
Cheveux bleus
Pyjama, robe de chambre, chaussettes épaisses
Papier froissé

Irinushka se redressa de son assise avant de croiser les jambes, dévoilant davantage de chair, d’ailleurs, le tissu qu’elle portait et la façon dont il était attaché ne masquait pas vraiment son buste, la douceur de son cou ou la naissance de son agréable poitrine.
Les yeux perçant de la dame remontèrent doucement vers ceux de l’arrivant. Elle lui offrit un sourire enjôleur avant de dire, le ton beaucoup moins froid que tout à l’heure :

_Hm laissez moi déduire.

Irinushka posa son coude sur sa cuisse pour loger son menton sur le dos de sa main, dévoilant un ravissant décolleté couvert par un rideau de fil de soie blanche typique des chevelures des personnes de son pays.

_Vous êtes en robe de chambre et vu l’épaisseur de vos chaussette vous dormiez avant de vous réveiller pendant la nuit, vous avez décidé de sortir. D’ailleurs votre main gelée m’a révélé que c’était au rez-de chaussé que vous vous êtes rendu. Vu votre teint et la couleur de vos paupières, vous avez des problèmes de sommeil. Et c’est surement avec ce problème de sommeil et des idées plein la tête que vous vous êtes trompés de chambre.

La dame se redressa en laissant une de ses jambes se balancer dans le vide. Elle avait raison. Elle était certaine d’avoir raison. Elle était bien trop intelligente pour avoir tord et cet homme transpirait l’incrédibilité. De toute façon, elle était trop géniment géniale et elle le savait. Son sourire de défis ne la quittait pas alors qu’elle encrait ses yeux bleus glacés dans les siens.

_Comme vous êtes amusant, je vous laisse une dernière chance de me dire la vérité.

Un sourire moqueur remplaçant celui du défi finit de se dessiner sur les lèvres pulpeuses de la blonde. Son regard appelait presque à autre chose. Les jeux de déduction l’excitait beaucoup, il fallait le dire. Elle demanda alors, à la fois sûr d’elle et sensuellement, certaine de flatter son égo :

_Est-ce que j’ai raison ?
Irinushka Koulikowsky
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : PNJDate d'arrivée à l'Institut : 01/11/2018Age : 41
Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Dim 28 Avr - 13:03

Pas fait exprès ...

La blonde éclata de rire, ce qui détendit Hyppolite. Au moins elle n'était pas énervée, et elle n'allait pas lui tirer deux balles dans le ventre avec le flingue planqué sous l'oreiller. Et, on disait bien, "femme qui rit, femme à moitié ..."
Stop.
Hyppolite se gifla mentalement six fois. C'était suffisant pour se remettre les idées en place. Les hommes, ça se croyaient supérieurs, intelligents, à mériter le meilleur salaire ; mais dès qu'une nana bien jolie se pointait il n'y avait plus personne aux commandes.

- Vous vous foutez de moi, non ?

Ha, visiblement il n'avait pas été crédible pour un sou. Il montra quand même un air d'incompréhension, comme si la dame l'avait froissé. Mais tout l'effort mis dans ce rôle de testeur de matelas se volatilisa quand la blonde croisa une jambe sur l'autre. Avec cette lumière, son galbe n'était que plus mis en avant, la lumière se reflétant en croissant de lune sur ses courbes.
Toutes les femmes étaient sublimes, toutes les femmes avaient leur particularité qui faisaient d'elles des muses, mais celle qu'il avait en face de lui était décapante !

- Votre rapport est un papier froissé sortit de votre poche ? D’ailleurs, comment arrivez-vous à écrire sans … Stylo ?
- Oui, j'ai oublié mon sac et euh ... J'ai une très bonne mémoire ...

L'adulte plissa les paupières quand la lumière l'aveugla. Adieu les jolis jeux de luminosité sur la peau de la demoiselle. Il déglutit, le charme de la blonde était désormais parfaitement visible.
Elle n'était pas jolie comme Atsuka, ou mignonne comme Katou. Elle était plutôt du genre ... sexy.
Se sentant dévisagé, Hyppolite se tortilla sur place. C'était bien la première fois qu'il n'assumait pas son look. Et comme elle le déshabillait du regard, il l'imita, quoiqu'avec plus de réserve.
La trentaine, sûrement.
Slave, ou quelque chose qui s'en rapproche. Elle n'avait pas l'accent, après tout.
Avec des formes qu'on ne voyait nulle part ailleurs. Que ce soit dans la société française qui faisait l'éloge de la minceur, ou ici dans un institut de squelettes.
Blonde platine, comme une princesse.
Et cette façon de s'être enroulée dans la couverture... Si ...
Elle faisait exprès, non ? De jouer de ses charmes ? Et il tombait à pieds joints dans son piège ...

- Hm laissez moi déduire. Vous êtes en robe de chambre et vu l’épaisseur de vos chaussette vous dormiez avant de vous réveiller pendant la nuit, vous avez décidé de sortir. D’ailleurs votre main gelée m’a révélé que c’était au rez-de chaussé que vous vous êtes rendu. Vu votre teint et la couleur de vos paupières, vous avez des problèmes de sommeil. Et c’est surement avec ce problème de sommeil et des idées plein la tête que vous vous êtes trompés de chambre. Vous êtes amusant, je vous laisse une dernière chance de me dire la vérité.

Il crissa des dents quand elle ponctua son discours, dit étrangement de façon langoureuse, par un hautain "Est-ce que j'ai raison ?".
Hyppolite était un lâche, et un timide, mais il n'était pas bête. Il revoyait encore son ex-fiancée jouer avec son corps, comme le faisait actuellement la blonde, pour l'attirer dans le lit. Si elle avait voulu qu'il parte, elle aurait pu simplement se contenter de lui dire de déguerpir, franche comme elle avait l'air de l'être.
Il rougit, les joues gonflées comme un enfant pris sur le fait. Sa virilité et son égo venaient se faire recaler.
Il laissa alors tomber sa robe de chambre - mais il ne vira pas ses chaussettes, elles lui tenaient si chaud ! -, et s'approcha de la blonde, ne laissant pas le contact oculaire se relâcher. Là, il aurait aimé plaquer ses mains sur le bureau et avancer son buste pour que la dame se trouve coincée sous lui ... Mais pile quand il fut assez proche pour exécuter son plan testostéroné, il vacilla intérieurement. Il était bien trop peu confiant pour faire ça. Mais il n'allait pas rester penaud, les bras ballants, comme une tâche !

- Vous m'avez démasqué. Mais je peux jouer à ça moi aussi ... A ma manière.

Hyppolite n'était pas quelqu'un qui avait peur du contact. Aussi intimidé qu'il était, il puisa assez d'assurance pour ne pas avoir l'air d'un flageolet, et fit glisser une mèche blonde entre ses doigts.

- Vous être très naturelle et ça se comprend, ceux qui se teignent les cheveux et se cachent derrière des mensonges sont ceux qui n'assument pas ce qu'ils sont. Et comme vous êtes jolie et visiblement intelligente, vous n'avez aucune raison de ne pas assumer qui vous êtes.

La preuve, elle ne faisait que s'exhiber depuis tout à l'heure : son physique, et son intelligence - sa déduction avait impressionné Hyppolite.
Il lâcha la mèche blonde et baissa les yeux vers la tenue atypique de la femme. Il aurait aimé l'attrapé, mais hé, c'était toujours Hyppolite le timide.

- Et vous êtes également très gentille. La preuve : vous ne m'avez pas chassé d'ici à la première seconde où vous m'avez vu et vous me laissez deux chances de m'expliquer. Et heureusement que vous avez cette gentillesse, parce qu'avec le bazooka que vous cachait quelque part dans la chambre, vous êtes sûrement terrorisante auprès de vos collègues vigiles.

Il mit ses mains dans ses poches, détendu et tranquille comme il avait l'habitude de l'être. Énoncé tout ça à voix haute l'avait aidé à relativiser la situation. Désormais, il était redevenu Hyppolite le simple. C'était une femme, pas un monstre. Elle n'était pas qu'une enveloppe corporelle.

- Vous voyez c'est facile de deviner des choses sur les faits. Et je vous avez laissé plein d'indices. Mais je paries que vous n'arriverez pas à savoir d'où je viens, quelles sont mes passions, et quel est mon métier ici. Et vous n'arrivez encore moins à deviner mon prénom !

Il offrit enfin un sourire à son interlocutrice. Un vrai. Pas l'espèce de mimique tremblotante qu'il avait esquissé jusqu'ici. On voyait toutes ses dents, et ce rictus accompagnait un éclat malicieux dans ses yeux.


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Hyppolite Vodeni
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
Irinushka KoulikowskyDécédée
Dim 28 Avr - 19:28
_Est-ce que j’ai raison ?

Un rougissement vint prendre possession de l’inconnu aux cheveux bleus. Ce spectacle plaisait énormément à la blonde. Plus que le fait de montrer son intelligence et se pavaner, elle aimait avoir raison. Elle aimait voir et entendre qu’elle avait raison. C’était certainement les mots les plus doux à ses oreilles « Tu as raison ». Mais de toute façon, elle ne pouvait pas avoir tord n’est-ce pas ? Elle était l’être le plus intelligent à ce jour, c’était simplement une question de temps avant de le prouver.

Irinushka cru devoir mettre fin à cette entrevue face à un homme démuni, mais au contraire, ce dernier ne se dégonfla pas et retira sa robe de chambre avant de s’avancer vers la maitresse des lieux ; Celle-ci ne bougea pas, observant l’arrivant pour voir ce qu’il allait faire. Elle avait sentit de la détermination dans ses yeux. Détermination qui semblait s’être envolé au dernier moment.

_Vous m'avez démasqué. Mais je peux jouer à ça moi aussi ... A ma manière.

Irinushka haussa légèrement les sourcils, toujours souriante de défi. Elle était curieuse de voir comment cet inconnu allait jouer avec elle. Elle papillonna doucement des yeux lorsque l’homme vint faire glisser une mèche dans sa chevelure blonde. Il essayait de se montrer confiant, mais la polonaise avait seulement à regarder les gestes et le regard de l’individu pour deviner qu’il puisait au fond de lui et que cette assurance n’était pas naturelle.

_Vous être très naturelle et ça se comprend, ceux qui se teignent les cheveux et se cachent derrière des mensonges sont ceux qui n'assument pas ce qu'ils sont. Et comme vous êtes jolie et visiblement intelligente, vous n'avez aucune raison de ne pas assumer qui vous êtes.

Le sourire d’Irinushka s’étira un instant. Elle aimait les compliments, comme tout le monde, mais elle, elle semblait les savourer. D’ailleurs, la blonde nota parfaitement la première phrase de l’inconnu. Essayait-il de lui avouer quelque chose sur lui-même ?

_Et vous êtes également très gentille. La preuve : vous ne m'avez pas chassé d'ici à la première seconde où vous m'avez vu et vous me laissez deux chances de m'expliquer. Et heureusement que vous avez cette gentillesse, parce qu'avec le bazooka que vous cachez quelque part dans la chambre, vous êtes sûrement terrorisante auprès de vos collègues vigiles.

Irinushka ne cilla pas. Gentille n’était pas un adjectif que l’on lui donnerait, loin de là. On disait régulièrement qu’elle manquait d’empathie. « Gentille » n’était pas le mot puisqu’elle faisait cela pour savoir si sa déduction était juste, et également parce qu’elle aimait jouer de ses charmes et de son sens de la déduction.

_Vous voyez c'est facile de deviner des choses sur les faits. Et je vous avez laissé plein d'indices. Mais je paries que vous n'arriverez pas à savoir d'où je viens, quelles sont mes passions, et quel est mon métier ici. Et vous n'arrivez encore moins à deviner mon prénom !

Oh un défi ? Soit. La dame décroisa ses jambes et les écarta légèrement, l’ombre de sa chair cachant ce qu’il se trouvait à l’intérieur ; et certainement que l’homme était bien trop proche pour observer ce que la blonde laissait entrevoir.
Irinushka émit, d’une voix sensuelle malgré son timbre grave :

_Vous êtes plus intelligent que je ne le pensais

La femme agrippa le t-shirt de l’homme en face d’elle pour le l’attirer entre ses cuisses. Il ne restait qu’un maigre espace entre leur deux corps à présent. Il fallait simplement que la dame glisse légèrement vers le bord de son bureau pour revenir à une position semblable à celle de tout à l’heure et que leur deux corps se rencontre à nouveau.

_Et je trouve ça intéressant.

Irinushka vint joindre ses mains à ceux de son invité surprise. Doucement, elle pencha la tête vers celui de l’homme, son fin nez frôla le menton de celui-ci, descendant lentement vers les pectoraux de ce dernier avant de se redresser pour revenir à sa place initiale. Elle détacha ses mains de ceux de l’inconnu pour venir les glisser le long des bras de l’homme jusqu’à son cou, toujours un sourire enjôleur sur son visage alors que les yeux de la blonde faisait le tour de la silhouette de l’inconnu.

_Métissage.

Son analyse était terminée, alors, la belle vint poser ses mains sur son bureau et défia toujours du regard son sujet d’étude.

_Vos mains ont le dos doux et les ongles propres, cependant, votre paume est légèrement déshydratée, ce qui implique que vous avez du travail manuel ou que vous portez régulièrement des gants ménagés. Je pourrais penser à une personne s’occupant de la cuisine mais dans ce cas là vous aurez dû avoir une odeur adéquat, vous êtes donc homme de ménage. Egalement, compte tenu de votre couleur de cheveux, je dirais que vous êtes un artiste. Du moins vous pensez être un artiste sinon vous ne seriez pas là à faire ce métier. Même s’il faut payer les factures vous auriez trouvé autre chose qui se rapprochait de votre carrière, ou du moins en relation avec. Je pencherais pour peintre, mais dans ce cas là vous auriez une légère bosse sur l’annuaire de votre main directrice. Je pense donc que vous êtes sculpteur ou photographe.

Irinushka s’arrêta un instant alors que son regard fit le tour de la silhouette de l’inconnu. Elle n’avait pas terminé, elle voulait encore jouer avec. La blonde se rapprocha du visage de l’homme, ses yeux glacés continuant de fixer ceux de son interlocuteur, son souffle allant se loger sur la peau de celui-ci.

_Vous avez eu une petite amie durant un long moment puisque vous n’êtes pas intimidé par une femme en peignoir. Mais cela fait longtemps que vous n’avez pas eut de relation ou alors vous pensez à elle régulièrement et c’est pour cela que votre poignet a pris une certaine musculation comparé à l’autre. D’ailleurs, puisque vous avez une teinture et m’avez menti, je suppose que vous avouez ne pas assumer qui vous êtes, ou ce que vous êtes.

Irinushka se rapprocha davantage tant et si bien que lorsqu’elle continuait à parler, ses lèvres pouvaient presque frôler ceux de l’inconnu, continuant avec toujours plus de sensualité dans la voix, une de ses mains allant et venant sur l’épaule de l’homme de manière suave :

_Egalement, puisque vous m’avez soumis la devinette de votre prénom, je parierais qu’il est très peu commun. D’après ce que j’ai pu voir par rapport à votre teinte de peau, à vos traits c’est que vous êtes français, même si votre accent n’en montre rien. Je sais également que la plupart des français s’adonne au métissage. Hm, vous êtes certainement ce genre de personne qui ne parle pas l’autre langue que celle enseigner sur la terre qui l’a vu grandir.

Suite à cela, Irinushka ouvrit la bouche, comme si elle allait offrit un baiser des plus passionné à l’homme, mais s’arrêta au dernier moment et se détacha de l’inconnu. Elle vint poser ses mains sur la table et fit légèrement basculer son corps en arrière pour éloigner son visage de celui de son invité. Elle se mordit la lèvre inférieure, comme une invitation, si du moins, l’homme n’avait pas prendre ses jambes à son cou, bien qu’il semblait un peu tard à présent pour se défiler.
Bien qu’elle était beaucoup plus déterminée à s’amuser encore plutôt qu’à passer à la récompense de ce petit jeu.

_Et là, ai-je tord, étranger au nom peu commun ?
Irinushka Koulikowsky
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Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Dim 28 Avr - 20:11

Pas fait exprès ...

C'était évident que la chère demoiselle allait deviner. Elle était non seulement intelligente, mais elle avait surtout un sacré esprit de déduction. Elle avait cet air si frais, et si naturel, lorsqu'elle mettait en avant son savoir ... Son sourire, quoique sensuel, était franc. Et cela, plus que le charme brûlant de la blonde, plaisait à Hyppolite. Maintenant que la surprise d'un corps et d'un esprit aussi tentateur était passée, l'homme ne voyait que les détails de la demoiselle. Les détails qui la composait et qui la rendait vraiment sexy.
Elle le coinça entre ses cuisses, laissant entendre qu'il était plus intelligent que prévu. Il était un photographe, il avait l’œil affûté et savait où regarder pour que sa vision soit satisfaisante. Cette proximité était un avantage pour l'artiste, non pour l'homme. Cette mèche d'or qui tombait devant le bleu acide d'un œil malicieux méritait un focus. Ces cils recourbés qui entouraient un regard avec douceur étaient ce qu'il y avait de mieux pour compléter ce cliché mental.
Il la laissa l'analyser physiquement. Le contact n'alimentait plus l'appétit sexuel qui avait fait d'Hyppolite un menteur tremblant. Il était subjugué, mais d'une autre façon. Quand elle se pencha vers son torse, sa chevelure tomba sur ses épaules, et il put voir sa nuque pâle. Si blanche. Sans imperfections. Dommage, il aurait trouvé qu'un grain de beauté bien placé aurait eu de quoi sublimer la vue.

- Vos mains ont le dos doux et les ongles propres, cependant, votre paume est légèrement déshydratée, ce qui implique que vous avez du travail manuel ou que vous portez régulièrement des gants ménagés. Je pourrais penser à une personne s’occupant de la cuisine mais dans ce cas là vous aurez dû avoir une odeur adéquat, vous êtes donc homme de ménage. Egalement, compte tenu de votre couleur de cheveux, je dirais que vous êtes un artiste. Du moins vous pensez être un artiste sinon vous ne seriez pas là à faire ce métier. Même s’il faut payer les factures vous auriez trouvé autre chose qui se rapprochait de votre carrière, ou du moins en relation avec. Je pencherais pour peintre, mais dans ce cas là vous auriez une légère bosse sur l’annuaire de votre main directrice. Je pense donc que vous êtes sculpteur ou photographe.

Il l'écouta d'une oreille distraite. Il fut impressionné par ses déductions, il était face à un Sherlock Holmes du XXI ème siècle. Pour une vigile russe, elle en avait dans la caboche. Mais il entendait surtout les différentes intonations, les vibrations de voix, un sourire plus grand lors de certaines phrases et la chaleur d'un souffle satisfait et joueur sur sa peau. Avant que cette drôle de danse ne se poursuive :

- Vous avez eu une petite amie durant un long moment puisque vous n’êtes pas intimidé par une femme en peignoir. Mais cela fait longtemps que vous n’avez pas eut de relation ou alors vous pensez à elle régulièrement et c’est pour cela que votre poignet a pris une certaine musculation comparé à l’autre. D’ailleurs, puisque vous avez une teinture et m’avez menti, je suppose que vous avouez ne pas assumer qui vous êtes, ou ce que vous êtes.

Mais c'était qu'elle avait presque tout bon. S'il avait envie de pinailler, il la corrigerait : pas petite-amie, mais plus fiancée. Non, il ne pensait plus à elle, mais cinq ans sans relations c'était long. Et un cuisiner avait une odeur, mais un agent d'entretien également, avec tous ces produits ménagers ... Mais, on s'en fichait.
Elle poursuivit sur le prénom de l'homme. Elle avait encore raison, bien sûr. Elle pouvait de se contenter de balancer ses déductions, mais elle avait l'air de tant aimer montrer le cheminement de pensées pour y arriver, à quoi bon lui priver ce plaisir ? Et, Hyppolite était quelqu'un de trop simple pour se vexer d'être ainsi mis à nu.
Ce fut alors que, le prenant de cours, la blonde s'apprêta à plaquer ses lèvres sur les siennes. Hyppolite se pencha vers elle, prêt à manger sa bouche, mais elle recula. Bien sûr, elle continuait de jouer.

- Et là, ai-je tord, étranger au nom peu commun ?
- Je n'ai jamais dit que vous étiez dans le tort ... En revanche, vous avez oublié de mentionner quelque chose de crucial ...

Son interlocutrice n'eut pas à se mordre la lèvre plus longtemps puisqu'Hyppolite courba son corps vers le sien, l'immobilisant contre le bureau, et l'embrassa enfin. Il avait l'impression d'avoir attendu ça pendant des heures et des heures. Heureusement, ce n'était pas son premier baiser depuis cinq ans. Il y avait eu Katou. Il y aurait pu y avoir Atsuka...
Se laissant submerger par un brasier d'émotions - rage, désir, dépit -, ce baiser était plus qu'un simple échange de salive.
Il cessa leur activité pour reprendre un peu de souffle mais son visage resta proche de celui de la demoiselle. Ses mèches bleues se confondaient avec les petits cheveux blonds accrochés sur le visage laiteux de sa partenaire. Et parce que c'était le mot d'ordre depuis un moment, il laissa son regard ancré dans le sien. Ses mains sur sa taille. Il ne la lâcherait pas. Il avait laissé trop de personnes importantes fuir, et lui même fuyait beaucoup trop depuis longtemps. Là, ce soir, il voulait que pour une fois, les choses restent.

- ... j'embrasse avec excellence.

Le photographe était parti ;l'homme avec ses pulsions avait repris le dessus.



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Hyppolite Vodeni
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
Irinushka KoulikowskyDécédée
Mer 24 Juil - 12:08
_Et là, ai-je tord, étranger au nom peu commun ?
_ Je n'ai jamais dit que vous étiez dans le tort ... En revanche, vous avez oublié de mentionner quelque chose de crucial ...

Sans plus attendre, prenant les devant, l’inconnu aux cheveux bleus embrassa de façon passionnelle la médecin. Elle l’avait cherché, il lui montrait qu’elle l’avait trouvé.
Irinushka se laissa serrer à la taille contre ce corps ferme malgré le manque de gabarit. Mais cela n’avait pas d’importance, il n’avait pas assez de force pour la soulever d’un meuble à un autre, mais aurait assez d’endurance et de volonté pour qu’elle puisse monter en extase et elle n’attendait que ça de cet homme. Une sensation de bien-être au fond d’elle.

Lorsque l’homme se retira, Irinushka sentait que ses pupilles étaient bien dilatées, elle avait cambré son corps pour pouvoir le coller le plus possible à celui de cet homme, un genou remonté donna le champ libre à son pied de caresser finement une fesse de celui-ci.
Les yeux dans les siens, la poitrine opulente de la belle montait et descendait à un rythme plus soutenu que la normal même si elle freinait de montrer sa respiration plus rapide également. Mais que pouvait-on faire face au désir ? Les plus bas instincts de l’Homme ? Il était un homme, elle tait une femme, et tout deux connaissaient ce plaisir unique de deux corps se rencontrant, et une fois connu, il est difficile de s’en passer, il est difficile de ne pas vouloir retrouver ce moment, cet instant à la fois de partage à la fois d’égoïsme.

_... j'embrasse avec excellence.


Irinushka eut un sourire à la fois amusé et séducteur. Elle devait avouer qu’il se débrouillait bien. Voir très bien. Mais allait-elle flatter son égo ou se taire ?
La belle fit doucement basculer sa tête en arrière, laissant à l’inconnu la vue de son charmant cou d’un hâle laiteux et sans tâche, immaculé comme les premières neiges de l’année. Ses cheveux platines entre le doré et le blanc épousaient le bois de sa table. Elle laissa sa tête ainsi, quelque instants pour dégager complètement son visage de mèches vagabondes, avant de la relever avec lenteur et sensualité pour retrouver les yeux de celui qui allait partager sa nuit.
La main d’Irinushka glissa le long de la cuisse de l’homme, remontant sensuellement du bout de ses doigts jusqu’au ventre de ce dernier, laissant échapper imprudemment son mouvement vers l’entrejambe de celui-ci, frôlant quelque chose de dur semblant à l’étroit dans ces vêtements.

_Peut-être qu’il est temps d’arrêter de jouer ? Vous n’êtes pas d’accord avec moi ?


La belle blonde se redressa doucement, laissant cet homme la garder par la taille.  Irinushka laissa ses mains glisser sur le torse de l’inconnu, l’observant, s’attardant sur son cou, ses pectoraux, ses hanches. Puis, ses yeux glacés remontèrent vers l’homme avant qu’elle ne prenne le haut de son peignoir de ses deux mains et laissa le vêtement tomber de ses épaules de porcelaine de manière suave et lente. Lentement pour amplifier le désir, le faire monter, le rendre impatient. Le tissus tombé s’arrêta à ses coudes mais révéla sa poitrine. Elle était imposante, bien ronde avec de petits boutons rosés comme le cœur rosie d’une orchidée blanche. Douce, légèrement tombante à cause de sa grosseur mais la fermeté d’une femme mûr qui n’a jamais connu l’allaitement ni la vieillesse. Moelleuse comme un tapis de coton où l’on rêverait de s’allonger, que l’on pourrait passer des heures à caresser, à saisir. Ces seins appelaient au vice, à l’envie, le désir incontrôlable de les toucher, la fascination de les prendre et ne jamais les lâcher.
Ainsi, Irinushka laissait à l’inconnu l’occasion de découvrir cette partie de son corps alors qu’elle tirait sur les hanches de celui-ci pour que ses lèvres rencontrent de nouveau les siennes. Ses mains baladeuses se mirent à jouer quelques instants avant le haut du pantalon de l’homme avant de venir progressivement y pénétrer, jouant toujours avec le désir et l’envie de cet inconnu pour le monter à son paroxysme, à l’exploser. Elle voulait que cet homme se souvienne d’elle comme tout ceux avant lui, qu’il se souvienne du désir, de l’envie qu’il avait pour elle, au point de ne plus pouvoir se contrôler, d’être un autre, que cette nuit reste graver dans sa mémoire, qu’elle soit la meilleure amante qu’il n’est jamais connu, la meilleure femme avec qui il a partagé son corps.
Finalement, les mains de la blonde vinrent saisir les fesses de l’homme sans toutefois le libérer de l’emprise de ses vêtements. Pas pour le moment. Elle le laissait d’abord explorer un peu son corps avant qu’elle n’explore le sien. Et qu’elle ne lui fasse le plus grand bien qu’il n’ait eut de sa vie …
Irinushka Koulikowsky
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : PNJDate d'arrivée à l'Institut : 01/11/2018Age : 41
Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Dim 28 Juil - 15:05

Pas fait exprès ...




La blonde savait se donner en spectacle. Elle se courba, de telle façon à ce qu'Hyppolite ait une vue splendide sur le cou couleur crème de la dame. Ce n'était qu'une nuque, un trait de peau pâle qui n'avait aucune connotation. Pourtant, l'homme sentit quelque chose dans le bas de son ventre, comme un instinct, qui voulait le pousser à toucher cette peau-là, la humer, et peut-être même y amener sa bouche. Pour l'embrasser, le mordre, qui sait ?
Quand elle rencontra les yeux de l'homme, provocante, il sentit comme une caresse près de son entre-jambe mais il fit celui qui ne sentit rien. Il se sentait à la fois habité par une animalité, un grondement qui le poussait à jeter cette belle blonde sur le lit et à profiter de son offre toute la nuit ; et en même temps une timidité prude le paralysait, lui priant de prendre la fuite.

- Peut-être qu’il est temps d’arrêter de jouer ? Vous n’êtes pas d’accord avec moi ?


Ce qui le décida à rester fut le regard insistant de la vigile russe. Elle le déshabillait avant de le faire vraiment. Elle s'attardait là où Hyppolite n'oserait jamais se montrer. On lui avait souvent parlé de sa beauté, évoquant sa mâchoire anguleuse et en même temps la douceur de ses yeux, mais il savait qu'il ne correspondait pas aux critères de séduction de la société. Il n'avait pas les abdos - le fameux six pack - et le teint bronzé. Pas la barbe sexy de trois jours - il la rase constamment car cheveux bleus et barbe brune ne font pas bon mélange. Pas de voix rauque et sensuelle. Juste une grâce un peu féminine qui ne convient qu'aux stylistes avides de l'habiller avec des tenues plus insensées les unes que les autres. Pourtant la blonde le dévorait des yeux.
C'était décidé, il allait éteindre la voix fuyarde qui pleurait dans sa tête et écouterait son ventre. S'il voulait satisfaire la diva qu'il avait coincé contre le meuble, il allait devoir tempérer ses pulsions. Il se plaisait à l'observer mais s'efforça à penser à des choses répugnantes afin de faire redescendre son fusil, car il était hors de question que le coup parte trop vite. Ce n'était pas facile d'imaginer sa mamie lui faire un strip-tease quand une muse pareille laisser tomber son peignoir du bout des doigts, dévoilant ce qu'Hyppolite avait touché quelques minutes auparavant de façon involontaire. Il sentit alors soudainement ses chaussettes à lui faire transpirer ses pieds et nota qu'il devait s'en débarrasser vite. Pensée qui s'envola vite lorsque la demoiselle dévoila sa poitrine. Hyppolite n'avait vu et caressé que les seins de son ex. Il n'avait jamais été intime avec une autre femme. Il fut à la fois angoissé et fasciné par ces deux rondeurs pâles, dont la pointe rose manifestait une forme de désir. Ça, ou elle avait froid. Ce qui était logique puisqu'elle avait retiré son peignoir.
Puis elle l'embrassa. C'était fougueux, salivant, avec de la langue en veux-tu en voilà. Mais le baiser ce n'était pas juste deux bouches qui se happaient, c'était aussi un échange entre deux corps dont la température venait de monter en flèche. Il y avait la poitrine qui s'écrasait contre le torse d'Hyppolite, et des mains qui se baladaient là où seul lui avait caressé ces dernières années. Ce n'était pas la même douceur qu'avec Léa, et il n'y avait pas les mêmes motivations pour ainsi se remuer. Avec Léa c'était de l'amour - ou ce qu'il croyait en être - et avec sa vigile, c'était du désir.
D'abord, il la laissa prendre les devants, lui se contentant d'embrasser avec maladresse - il lui a sûrement mordu la lèvre sans le vouloir -, puis se sentant de plus en plus à l'aise, il finit par oublier. Oublier qui il était, avec qui il était, et toute sa prétendue misère qui l'avait rendu insomniaque cette nuit. Il n'était plus qu'un corps avec un seul et unique objectif.
Ses doigts glissèrent d'abord doucement dans le bas du dos de la blonde. Et plus ils remontaient le long de sa colonne vertébrale, plus sa main entière s'en mêlait. Finalement ses deux mains plongèrent dans la chevelure doré de la femme, et avec fièvre il la rapprochait de lui.
Finalement, pris d'une pulsion inconnue, il saisit cette dame par les jambes, la soulevant gauchement et l'amenant jusqu'au lit. Parce qu'il n'envisageait pas de pouvoir le faire ailleurs que dans un lit, c'était un classique encore. Le porté fut inattendu, un peu lourd sur la fin mais Hyppolite avait su gérer - merci l'adrénaline. Ainsi, lorsqu'il plaqua sa partenaire sur son matelas, il se pressa à prendre le dessus. Sa nuque était enfin toute à lui, tentatrice depuis le début. Il y déposa un milliers de baisers, quelques-uns plus longs que d'autres qui laisseraient sûrement des traces et ses mains vagabondèrent désormais sur cette poitrine bien ronde. Il les pressa d'abord un peu fort, puis s'en rendit compte et y alla plus doucement. Mais comme c'était trop doux, il y mit plus d'énergie. Mais là encore c'était mal dosé alors il abandonna et laissa ses mains sur sa taille.
Là, il voulut y aller directement, écoutant son instinct. Il retira lui-même son pantalon mais au milieu de sa propre séance de déshabillage, il se dit qu'il devait peut-être ne pas rentrer dans le vif du sujet aussi rapidement. Il avait dit qu'il voulait profiter toute la nuit, non ?
Finalement, il remit son pantalon - cet imbécile - et revint embrasser la bouche de sa dame de ce soir. Et sa main droite profita que l'attention soit focalisée sur le baiser pour descendre lentement. D'abord la paume de main qui glisse sur le ventre de sa partenaire, puis ses doigts qui s'arrête à l'entre-jambe et qui commencent des caresses timides. Hyppolite cessa le baiser un instant pour susurrer, franc comme il était :

- N'hésite pas à me dire ce que tu veux.

C'est-à-dire s'il s'y prenait mal. Ou bien, et qu'il fallait continuer tel ou tel mouvement. En espérant qu'il n'avait pas l'air trop penaud à lui dire cela. Mais il avait l'habitude de parler pendant afin d'être sûr qu'il prenait bien soin de celle qui partageait son lit et qu'elle apprécierait autant que lui.




Codage par Libella sur Graphiorum
Hyppolite Vodeni
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
Irinushka KoulikowskyDécédée
Lun 18 Nov - 14:09
Irinushka avait faillis attendre que cet homme daigne se mouvoir. Mais contre toute attente, ses instincts dominant se réveillèrent et il la souleva pour la porter jusqu’au lit. Sa poigne était maladroite mais il ne la lâchait pas, l’adrénaline du désir l’aidant à accomplir son geste. Il jeta presque la blonde sur le matelas, la faisant légèrement rebondir sur l’endroit où elle dormait. Sa poitrine volumineuse suivit ce mouvement et fit des arques de cercles tel une danse nuptiale, appelant à avoir de l’attention. Une attention que fini par donner les mains de cet homme. Sa bouche occupée à gouter à sa gorge alors que ses doigts fins et froids par la nuit pressèrent ses seins de manière rude. Irinushka échappa des gémissements assez plaintifs. Mais ce n’était pas très douloureux, elle aimait bien qu’on presse sa poitrine, comme si son partenaire n’arrivait pas à retenir ses pulsions envers elle. Malheureusement l’inconnu était bien trop maladroit et n’arrivait pas à mettre la pression idéale pour la faire gémir de plaisir.

Irinushka regarda l’homme lorsqu’il se redressa pour se déshabiller. Mais elle ne comprit pas vraiment se qu’il faisait … il semblait hésiter avant de se rhabiller. Il voulait se rétracter ? Les hommes, des spécimens étranges.

Finalement, l’inconnu alla avers la blonde pour l’embrasser et venir caresser doucement son corps, descendant lentement vers une zone sensible avant de la caresser, toujours aussi maladroitement.
Enfin !
Voilà qui était mieux.
Enfin mieux … il était tout de même assez gauche, mais au moins il n’était pas brutal avec son petit bouton de chair. C’était une zone à contenter avec délicatesse et prudence.

_N'hésite pas à me dire ce que tu veux.

Irinushka eut un sourire taquin. Il était vraiment maladroit comme amant. Mais ce n’était pas grave, c’était comme faire l’amour avec un puceau, il fallait se montrer patient et ne pas hésiter à mener la danse.

_Je suis gourmande … Si tu me le demandes, je dirais que je veux tout. Et heureusement, nous avons toute la nuit, n’est-ce pas ?

Irinushka savait que si elle excitait monsieur, son désir passerait après. Il fallait qu’il s’occupe d’elle avant qu’elle ne lui fasse tellement de bien qu’il ne pourra plus se retenir de lui sauter dessus. Alors, La dame retira sa petite culotte tout en restant allonger, jouant avec ses longues jambes joliment formées, d’une blancheur si douce qu’elles se reflétaient dans l’obscurité. Ainsi nue, toute les parties de son corps était plus accessible. Elle prit la main qui jouait avec son intimité tantôt et le guida. Elle fit des petits cercles sur son bouton de chair, la chaleur se dégageant de son vagin réchauffait les doigts de son amant.
Irinushka eut un léger gémissement alors qu’elle guidait son petit « puceau ». Ses mains se baladèrent sur le corps de l’homme, se demandant où étaient ses zones érogènes. Elle gouterait certainement à tout pour le savoir. Rien ne valait l’exploration.
Satisfaite des mouvements que faisait l’inconnu à son intimité, Irinushka lui murmura :

_Et si tu goutais à ma poitrine ?

Mais avant qu’il ne fasse quelconque mouvement, elle posa sa main sur l’épaule de ce dernier pour avoir son attention. Elle précisa avec toujours un ton très sensuel :

_Sans les dents.

Le temps d’un soir, d’un moment, seulement sentir un corps chaud contre le sien. Pas d’attache. Pas de sentiment. Juste une danse de deux chairs dans la nuit. Une valse d’une cascade dorée et d’une prairie bleutée. Voilà ce que ces deux êtres voulaient. Demain, ils reprendront leur vie comme si de rien n’était, comme s’ils ne s’étaient jamais vus, jamais découverts, jamais partagés un peu d’eux-mêmes. Mais avant demain, il y avait maintenant.
Irinushka Koulikowsky
Image : Pas fait exprès ..., ft Iri la bonnasse. ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : PNJDate d'arrivée à l'Institut : 01/11/2018Age : 41
Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Mar 24 Déc - 14:44

Pas fait exprès ...



- Je suis gourmande … Si tu me le demandes, je dirais que je veux tout. Et heureusement, nous avons toute la nuit, n’est-ce pas ?

Hyppolite déglutit bruyamment.
Toute. La. Nuit. Il tourna son regard un réveil qui affichait l'heure. La nuit se finissait dans plusieurs heures. Arriverait-il à tenir autant ? Déjà, à l'époque où il pratiquait le sexe de façon régulière, il n'était pas un marathonien, mais après cinq ans d'abstinence... Saurait-il satisfaire cette gourmande ? Elle était là, offerte à lui, avec sa peau de verre et ses lèvres roses ; elle était entière. Elle était des seins, une chevelure, un regard, un ventre, des cuisses. Et lui, il était juste un sexe. Il se sentait possédé par le désir, et rien d'autre. Bon sang, il allait être bien maladroit.
La vigile dut sentir le stress qui montait - et descendait, c'était de vraies vagues - puisqu'elle retira elle-même sa culotte et guida la main d'Hyppolite . Hyppolite aimait les femmes qui n'avaient pas peur de montrer car, il le savait bien, leur sexualité était une véritable énigme. Lui on l'astiquait, le plaisir était intense deux secondes, et on reprenait sa vie. Les femmes, il fallait les décoder dans leur caractère unique, varier la cadence, gérer le rythme et les divers endroits. Et quand elles était là-haut, elles pouvaient y rester un long moment. Alors il aimait les femmes qui ne laissaient pas les hommes se débrouiller, leur laissant croire qu'elles aimaient ce qu'ils leur procuraient. D'abord concentré, il suivit le mouvement que lui intimait la blonde puis, de plus en plus présent, s'appropriant ce moment, il finit par se trouver une autonomie. Il comprit vite que le petit bourgeon rose faisait bien réagir sa partenaire. C'était étonnant car, Léa, elle, ne supportait pas qu'on lui touche cette zone sensible trop vite. Il fallait toujours attendre.
C'est alors quand il vit cette jolie blonde gémir sous ses caresses, son dos se cambrant légèrement, qu'il se rendit compte combien les femmes étaient splendides. Chacune, unique, avait sa propre beauté. Celle de la russe était à la fois sauvage et fragile, avec un charme décidé mais délicat. Il aimait beaucoup le spectacle, et il aurait pu passer toute la nuit à la contempler.

_ Et si tu goutais à ma poitrine ? Sans les dents.

Il haussa les sourcils. Madame avait un mauvais souvenir ?
Il fondit alors sur les deux monts beige, les couvrant de baisers. D'abord c'était précipité, peut-être un peu gauche. Mais Hyppolite avait toujours une main sur l'intimité de la dame et sa bouche, inconsciemment, suivi le rythme bien installé des doigts. La bouche se fit plus tendre, plus douce. A croire qu'elle était une aventurière, prenant le temps de découvrir l'étendue de la poitrine. Elle se créée des chemins, dessine des sentiers de caresses puis la langue vint titiller les jolis mamelons tendus. Sans les dents. Qu'il était bon de retrouver de pareilles sensations !
Il remonta jusqu'à sa nuque - il avait une drôle de fascination pour celle-ci - puis embrassa à nouveau la jolie blonde. Il sentait qu'il gonflait dans son pantalon, que celui-ci devenait trop étroit. Alors de la même façon que la dame avait retiré sa propre culotte, il se débarrassa de son pantalon. Il s'emmêla un peu et dû couper court au baiser, se mettant sur le dos et gigotant des pieds pour enfin être nu. Il présenta alors un sexe dressé, un peu de biais mais de toute façon il avait toujours un peu penché à droite. La taille, augmentée par le plaisir, n'avait rien à faire parler. Sa caractéristique particulière était simplement cet effet Tour de Pise mais Hyppolite n'avait jamais complexé à ce sujet. La zone était plus claire que le reste du corps, ce qui laissait à croire à l'homme qu'il avait bronzé cet été.
Il revint à sa position précédente, sa peau contre celle de la blonde, l'embrassant à nouveau. Il sentait que leurs deux sexes se chatouillaient l'un l'autre et, n'en pouvant plus, Hyppolite posa ses mains de part et d'autre du visage de la jeune femme, se relevant un peu.

- Est-ce que ... je peux ? demanda-t'il poliment.

La question, l'espéra-t-il, était claire. Il frotta, tout de même, légèrement leur deux intimités pour expliciter le message.




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Hyppolite Vodeni
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Irinushka KoulikowskyDécédée
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Irinushka Koulikowsky
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