contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

no dcs here
job
163 membres

0 pts

7 membres

0 pts

162 membres

35 pts

58 membres

0 pts

AraatanForum RPG Mono no Aware
Timeline : Printemps 2021
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

La CannibaleCo-dirigeante
Dim 18 Oct - 12:22
Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire
Ophelia & Ange



Elle arrive dans la salle de réunion la première. Elle a convoqué Ange la veille, ne voulant pas l'importuner sur le moment puisqu'il avait l'air bien occupé.
Elle, elle a passé la journée de la veille à observer la reconstruction du bâtiment. C'est un travail de longue haleine, qui va perdurer longtemps. Ils manquent de matériaux. Est-ce vraiment utile de chercher à reconstruire sachant qu'ils ont leur cabanes ? Sachant que cette solution du Village est provisoire avant un retour sur le continent ? Ils devraient mettre leur énergie sur autre autre, non ? Tout démolir pour reconstruire autre chose ? Une idée lui traverse l'esprit et elle se presse de la noter sur la paume de sa main avant d'oublier.
Elle pousse la porte de la salle de réunion, ancienne chambre ré-arrangée pour le lieu. La pièce est plutôt petite mais elle n'accueille qu'elle et Ange.
C'est d'ailleurs toujours aussi bizarre de travailler avec Ange en étant à son niveau. Ils n'ont jamais été ce genre de duo, ne partageant pas la même vision de l'Institut. Il a fallu qu'il soit démoli pour que leurs valeurs se retrouvent. C'est aussi bizarre de le savoir en couple. Elle ne nie pas la pointe de possessivité qui la saisit à chaque fois qu'elle l'aperçoit avec la professeur O'Brien. Non pas qu'elle soit amoureuse, mais elle a toujours été la confidente d'Ange, sa partenaire. Et lui a toujours été son chevalier, son protecteur. Maintenant qu'il est avec Lilith, ce n'est plus son rôle à elle de l'écouter, de le consoler. Il doit la considérer comme une collègue désormais, rayant leur passif comme s'ils n'avaient jamais eu d'histoire.
Elle pose son cahier sur la table et s'assied avec assurance, cachant ainsi ses propres doutes derrière une allure royale. Cette tentative de camouflage elle la sait vaine, car Ange arrive toujours à voir en elle ses fêlures. Instinctivement elle touche le haut de son épaule. La blessure a cicatrisé après être passée par toutes les couleurs mais elle sent que son épaule a besoin de ré-éducation. Son bras est plus faible, supporte difficilement une charge lourde et la nuit, les nerfs deviennent assez douloureux pour la réveiller.
Elle se penche vers un miroir pour s'assurer d'être présentable. Elle est codirigeante, pas patiente. Sa crinière a été domptée en une queue de cheval haute, dégageant ainsi son visage de femme. Elle avait déjà perdu ses traits juvéniles, mais ces trois derniers mois ont achevé le processus. Bien qu'elle ait perdu du poids, elle continue de s'exercer et a compensé le manque de graisse par du muscle. Son visage est toujours aussi doux, et ses courbes galbées dans une robe noire cintrée à la taille, à la jupe patineuse. Des collants noirs et des baskets blanches pour le confort, tout est calculé maintenant qu'elle peut s'amuser dans ses tenues. Elle cherche encore son style, bien qu'elle se trouve facilement dans des ensemble féminins et élégants, mais toujours confortables au niveau des pieds. Elle marche tellement dans la journée qu'il serait criminel de mettre des talons.
Quand Ange arrive, elle le salue d'un signe de main, ne sachant plus comment se comporter avec lui. Vite, trouver quelque chose de taquin à dire.

« Salut collègue, bien dormi ? »

Pire façon de saluer son ancien amant.
Elle ouvre son cahier où trois points sont notés à l'ordre du jour et avant même de laisser Ange répliquer à son introduction maladroite, elle entame la réunion sur un ton professionnel.

« Je pensais à quelque chose. La construction du bâtiment va prendre des années, et les matériaux ont brûlé. Et si à place on rasait tout cet endroit brûlé? Ca nous laissera une belle partie du territoire et on pourra alors bâtir comme un système d'irrigation et de récupération de l'eau de pluie. »

Elle reste fixée sur son cahier, n'adressant aucun regard à Ange. Elle ne supporterait pas de sentir le parfum de Lilith sur lui ou de découvrir un suçon dans son cou. N'importe quelle marquage de territoire la ferait grimacer.
Remarquant qu'elle joue nerveusement avec une mèche de cheveu, elle la range aussitôt dans sa coiffure, l'air de rien, et attendant la poursuite de la réunion.
made by black arrow
La Cannibale
Image : Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire [Ange & Ophelia] 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Mar 20 Oct - 13:25
Peut-être
qu’on a plus rien à se dire
ft. Ophelia Lilith Rosedbury
J’ai passé la journée d’hier à gérer de l’administratif, accordant des colocations selon les nouvelles affinités de chacuns ou discutant d’un événement de groupe à organiser dans la cour. Il y a même eu du tapage nocturne autour des cabanes, j’ai donc du jouer les médiateurs. Entre autres choses, ce n’était pas une journée facile. Heureusement, en rentrant dans ma cabane, j’ai pu me réconforter auprès de Lilith et m’endormir dans ses bras. Maintenant qu’on est officiellement ensemble, j’ai l’impression que tout est plus simple. C’est la première fois que j’ai une relation saine avec quelqu’un, et ça fait un bien fou d’être posé avec une personne et de ne pas courir après de nouvelles personnes dès qu’on a couché avec l’ancienne. Je ne pensais pas que ça me correspondrait à ce point, mais c’est le cas. C’est peut-être à cause de la peur que ça tourne au désastre que je n’ose pas encore m’avouer que j’ai des sentiments pour elle? Est-ce qu’inconsciemment, je me protège?

Je ferme les yeux et efface cette pensée de ma tête. Aujourd’hui, c’est Ophelia qui m’appelle, et je dois me concentrer là-dessus. C’est bien gentil de se poser des questions personnelles mais il ne s’agit pas de moi aujourd’hui, il s’agit de tout le Village.
Je sors de la cabane et salue les villageois sur mon chemin. Ca me fait bizarre qu’on me répondre en souriant ou qu’on m’arrête pour me demander mes nouvelles. Depuis mon acte horrible, je me faisais rarement interpellé pour savoir si j’allais bien. Et je suis en train mauvaise posture pour leur en vouloir. Par rapport à cette histoire, je voudrais juste aller chez les Hexe, déposer une lettre d’excuse dans leur boîte aux lettres et partir. Ils méritent des excuses, et peut-être de voir l’assassin de leur fille devant eux, mais je sais que si je leur accorde ma présence, je risque de subir tout un tas d’états d’âme et peut-être même leurs poings, et la violence, je n’en ai jamais été un grand partisan. Mais je tiens à leur livrer des excuses. Ils sont plus qu’en droit de les mériter. J’aurais aussi aimé leur offrir le corps de leur fille, mais malheureusement avec la perte de l’électricité… Il faudrait remédier à ça rapidement aussi. Je vais en parler à Ophelia.

J’arrive devant la salle de réunion, un carnet dans les mains et ouvre la porte. Je ne suis pas surpris de la voir être la première arrivée dans une réunion qu’elle a elle-même convoquée. Elle me salue et je lui souris en retour. Elle a l’air d’aller bien, et je suis super soulagé. J’ai encore des doutes quant à la greffe, si jamais elle décide de ne plus fonctionner du jour au lendemain, qu’est-ce que je fais? Je lui ouvre le thorax et lui replace un autre coeur? Bah voyons…

« Salut collègue, bien dormi ? »

Je suis content de lui avoir proposé ce rôle de co-dirigeante. Je ne pense pas que j’aurais pu trouver meilleure personne pour ce rôle. Agnès est trop traumatisée pour accorder du temps à cette fonction, et je le lui aurais interdit de toute façon. Il faut qu’elle se concentre sur elle-même et sa reconstruction psychologique. J’aimerais bien avoir un psychologue mais ils n’ont pas rejoint notre faction… Enfin, pas que je sache.
Mais alors que j’allais lui répondre, elle enchaîne directement sur le sujet principal. Je m’assois à côté d’elle, suspicieux. Pourquoi elle est nerveuse? Avant, on aurait passé une heure à discuter de tout et de rien avant d’enfin passer au sujet principal, pourquoi cette hâte? Qu’est-ce qu’elle veut cacher ?

« Je pensais à quelque chose. La construction du bâtiment va prendre des années, et les matériaux ont brûlé. Et si à place on rasait tout cet endroit brûlé? Ca nous laissera une belle partie du territoire et on pourra alors bâtir comme un système d'irrigation et de récupération de l'eau de pluie. »

Je l’observe, silencieux. Je ne sais même pas pourquoi j’hésite d’y aller sans tact, je sais qu’on peut tout se dire sans craindre quoique ce soit. On a passé des bas plus difficiles qui auraient pu causer la fin de notre amitié depuis longtemps.

- Je maintiens que la reconstruction de l’aile encore debout est utile, et elle prendra un an voire deux grand maximum. Par contre, je suis d’accord pour la partie qui a été brûlée. Mais plus important encore.

Je note ce que je viens de dire dans le carnet, puis pose mes avants bras sur la table, joins mes mains et la regarde.

- Est-ce que ça va? Et ne me dis pas que tout va bien, je te connais. Je sais qu'il y a un truc qui te chiffonne.
Ange
Image : Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire [Ange & Ophelia] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 25 Oct - 16:46
Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire
Ophelia & Ange



« Je maintiens que la reconstruction de l’aile encore debout est utile, et elle prendra un an voire deux grand maximum. Par contre, je suis d’accord pour la partie qui a été brûlée. Mais plus important encore. »
« Oui oui, je parlais de la partie brûlée. »

Il faut encore qu'elle apprenne à bien s'exprimer. Etre leader c'est vraiment plus compliqué que prévu.
Elle le regarde écrire contentieusement dans son carnet et a un petit sourire amusé. Ils sont tous les deux de bons élèves. Si dans une autre vie ils avaient été des étudiants, auraient-ils été les délégués d'une classe ? Une vie normale, ça aurait été si bien. Ophelia ne sait même pas à quoi ressemble l'école. Elle en a une idée avec les livres et les films, mais elle ne l'a jamais vécue. Elle aurait adoré prendre des notes, participer à un cours, représenter les élèves et défendre leurs droits. L'école, ça doit être vraiment quelque chose de bien.

« Est-ce que ça va? Et ne me dis pas que tout va bien, je te connais. Je sais qu'il y a un truc qui te chiffonne. »

Il faut vraiment qu'elle apprenne à effacer ses tics nerveux. Quoique, Ange arriverait à déceler les inquiétudes d'Ophelia les yeux fermés. Elle espère sincèrement aujourd'hui que leur relation est plus équilibrée par le passé, qu'elle n'est plus la seule demoiselle en détresse. Même aujourd'hui, elle se doute qu'elle ressent ce que tous les stagiaires ont ressenti, apprenant d'Ange comme on apprendrait d'un maître de stage.
Elle est encore celle qui a des peurs, celle qui apprend.
Résignée, elle joue avec son stylo plutôt que de confronter Ange du regard.

« C'est stupide ... J'ai l'impression d'avoir treize ans mais ... »

Comment expliquer cela sans le blesser ? Il va penser qu'elle n'a pas confiance en Madame O'Brien, qu'elle ne croit pas en ses capacités. Mais elle est certaine qu'elle a les épaules assez solide pour aider Ange à porter tous ses démons. Elle est sûre qu'encore aujourd'hui il est tourmenté par la mort de Loreleï et quand qu'il n'aura pas accompli un genre de devoir d'accomplissement et de pardon, il sera toujours envahi par Loreleï; Et maintenant il devait peut-être culpabiliser de l'avoir laissé elle être blessée par Graham, ainsi que de ne pas avoir pu sauver Mademoiselle Dessanges. Il était vraiment un super-héros, Ange.
Après avoir s'être passée la phrase dans tous les sens, elle essaie enfin de la vocaliser.

« Je suis super contente pour toi et Madame O'Brien, mais c'est juste que ... »

C'était super dur à dire quand même.

« ... Je ne t'aurais jamais imaginé vraiment en couple, tu vois. Et ça me rend triste, parce que tu vas t'éloigner de plus en plus de moi, tu me diras de moins en moins de choses. On passera du temps ensemble juste parce qu'on dirige quelque chose. On est passé de quelque chose comme super-confidents à collègues. Et puis, je m'inquiète pour toi aussi parce que... Elle met une pause en se pinçant les lèvres, reconnaissant que sa pensée lui a échappé et que désormais elle doit l'assumer. Tu es en couple, mais tu t'occupes encore de moi, tu t'occupes d'elle, tu t'occupes du Village mais qui s'occupe de toi ? Je m'en suis rendue compte qu'avant de pouvoir être bien avec quelqu'un, il faut être bien avec soit. Et je vais paraître prétentieuse en faisant la meuf qui te connais mieux que toi-même, et je m'en excuse, mais j'ai peur que tu ne sois pas encore bien avec toi-même. »

Pas la peine d'énoncer les différents évènements qu'elle suppose ont écorché l'âme d'Ange. Après, elle se fait peut-être des idées. Elle s'inquiète peut-être pour rien. Pour qui se prend-t-elle pour dire à Ange ce genre de choses ? Ils ne sont plus que des collègues. Il a l'air de les voir ici encore un ou deux ans à l'écouter, alors peut-être qu'il va vraiment bien, qu'il va se marier sur cette île, qu'il ne rejoindra jamais le continent. Peut-être qu'ils ne sont plus sur la même longueur d'onde.
Elle revient alors vers son carnet, prenant des notes sur les futures constructions et se taisant. Elle espère cacher ses rougeurs, sentant que son visage est en feu d'avoir été aussi franche.

made by black arrow
La Cannibale
Image : Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire [Ange & Ophelia] 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Ven 30 Oct - 16:58
Peut-être
qu’on a plus rien à se dire
ft. Ophelia Lilith Rosedbury
L'air résignée, elle attrape le stylo et le fait danser avec ses doigts pendant qu'elle évite soigneusement mon regard. Je ne sais pas si elle a fait une "bêtise" ou si on risque de s'engueuler, mais ce n'est jamais bon signe quand elle fuit à ce point mon visage. C'est comme si elle avait cinq ans et qu'elle avait été prise la main dans le sac en train de manger des biscuits à 14h alors qu'elle savait parfaitement ne pas avoir le droit.

« C'est stupide ... J'ai l'impression d'avoir treize ans mais ... »

Cinq ans, treize ans... La différence est faible si ce n'est plus d'expériences et d'autonomie, mais soit, on semble être sur la même longueur d'onde sur le fait qu'elle a l'air de faire plus "naïve" et "immature" que d'habitude. A moins que ce ne soit à cause d'un ressenti? Ce genre de choses se contrôlent très rarement... Par rapport à son crush peut-être? Je n'ai jamais su son nom d'ailleurs... Il faudrait que je lui demande à l'occasion.

« Je suis super contente pour toi et Madame O'Brien, mais c'est juste que ... »

Je fronce les sourcils, m'attendant au pire. Ou elle va me faire comprendre qu'elle a des sentiments pour moi, et dans ce cas je ne saurais jamais comment réagir. Ou alors elle va m'apprendre que Lilith me trompe, et là je vais soit fondre en larmes, soit péter un câble. Ou les deux. J'imagine pas ma tête en train de pleurer et être en colère. Je ne sais pas à quoi ça pourrait ressembler, mais ce serait tout sauf rassurant.

« ... Je ne t'aurais jamais imaginé vraiment en couple, tu vois. Et ça me rend triste, parce que tu vas t'éloigner de plus en plus de moi, tu me diras de moins en moins de choses. On passera du temps ensemble juste parce qu'on dirige quelque chose. On est passé de quelque chose comme super-confidents à collègues. Et puis, je m'inquiète pour toi aussi parce que... Tu es en couple, mais tu t'occupes encore de moi, tu t'occupes d'elle, tu t'occupes du Village mais qui s'occupe de toi ? Je m'en suis rendue compte qu'avant de pouvoir être bien avec quelqu'un, il faut être bien avec soit. Et je vais paraître prétentieuse en faisant la meuf qui te connais mieux que toi-même, et je m'en excuse, mais j'ai peur que tu ne sois pas encore bien avec toi-même. »

Je l'observe quelques secondes alors qu'elle vient de terminer de dire ce qu'elle avait sur le coeur, ne sachant quoi lui répondre. Je m'attendais au pire, mais pas à ça.
Mon regard dérive sur la table, l'air pensif. Si je suis flatté qu'elle s'inquiète pour moi, et notre relation de super-confidents, je me sens un peu honteux de n'y avoir jamais pensé. L'idée que l'on s'éloigne l'un de l'autre à cause de ma relation avec Lilith ne m'a jamais effleuré l'esprit. Mais en y repensant, c'est vrai que je passe moins de temps avec elle et nos discussions tournent souvent autour de l'administratif. On a rarement l'occasion d'échanger sur ce qu'on ressent ou sur ce qu'il s'est passé la veille et... Bah ça m'attriste, parce qu'elle a raison.

J'attrape sa main pour la faire arrêter d'écrire alors que mon regard revient sur son visage.

- Honnêtement, je ne me suis jamais vraiment imaginé en couple non plus. Ca fait super longtemps que j'ai pas été avec quelqu'un, et encore plus de façon exclusive et sérieuse.

Je me demande comment expliquer ça, parce qu'Ophelia et moi, on a été amants et pas qu'un peu, donc je me doute que ce doit être une situation un peu difficile à vivre. Je ne serai pas assez prétentieux pour affirmer qu'elle s'endort tous les soirs en haïssant Lilith et en pleurant, si bien qu'elle en trempe son oreiller, mais elle doit avoir des pincements au coeur. Sauf si avec son crush, tout baigne. Mais là encore, je n'ai pas plus d'informations...
Je m'éclaircis la voix, voulant être bienveillant et rassurant. Je pense qu'elle a simplement des craintes sur notre amitié. Ce qui est normal...

- Lilith, c'est... Différent de notre relation. C'est évident que je vais partager mes envies, mes doutes et mes peurs avec elle, en plus de mon futur, mais il y a des secrets qu'elle ne saura jamais et que toi seule seras au courant. C'est vrai que ces derniers temps, on est plus collègues que super-confidents, mais c'est ni de ta faute ni celle de Lilith : c'est la situation actuelle qui veut ça. Et on peut toujours rattraper ça en passant des soirées ensemble comme avant. Rien à changer de ce côté : tu peux toujours venir frapper à ma porte la nuit.

Je finis par lâcher sa main et la regarder droit dans les yeux, avec autant d'intensité et de sincérité dont je suis capable :

- Et c'est peut-être possible que je ne sois pas encore bien avec moi-même, mais Lilith me fait oublier mes problèmes. Quand je suis avec elle, je sais pas... C'est comme si le passé appartenait réellement au passé et que je peux enfin me concentrer sur l'avenir. Je ne sais pas si je suis clair.

J'hausse les épaules, un petit sourire sur les lèvres incontrôlé et les joues qui finissent par rosir légèrement.

- Je crois que je l'aime. Tout simplement.
Ange
Image : Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire [Ange & Ophelia] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
La CannibaleCo-dirigeante
Mar 3 Nov - 17:59
Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire
Ophelia & Ange



Elle gribouille plus qu'elle n'écrit entre les carreaux bleus de son carnet quand la main familière d'Ange attrape la sienne, lui faisant cesser ce mouvement nerveux de stylo.

« Honnêtement, je ne me suis jamais vraiment imaginé en couple non plus. Ca fait super longtemps que j'ai pas été avec quelqu'un, et encore plus de façon exclusive et sérieuse »

Ophelia, toujours penchée sur ses notes, observe du coin de l'œil Ange pendant sa confession. Elle essaie de le voir à travers sa frange blonde devenue trop longue et trop épaisse. Elle la coince derrière son oreille en se disant qu'elle va devoir faire le deuil de sa frange. De toute manière, elle devenait difficile à entretenir et elle lui donnait des boutons sur le front. Est-ce que la mèche lui ira bien ? Seul l'avenir lui dira.
Elle examine donc la mâchoire anguleuse de son ancien amant, maquillée par la repousse d'une barbe noire, essayant de se souvenir la dernière fois qu'elle a vu une femme y accrocher ses lèvres. Elle sait qu'il a eu d'autres coups d'un soir en même temps qu'elle, mais il est vrai que, pendant qu'elle occupait son lit, aucune autre n'est venue s'y installer perpétuellement. Avec un sentiment de culpabilité, Ophelia se demande si elle n'est pas la raison de pourquoi Ange n'a jamais eu de relation exclusive et sérieuse. Il était tellement occupé à la réconforter elle qu'elle ne l'a pas laissé respirer pour trouver une vraie relation. Il est trop gentil et bienveillant pour oser tomber amoureux alors qu'il a la petite Ophelia dans les pattes. Parce que à cette époque-là, avoir une petite-amie ça lui aurait demandé d'être fidèle, et donc de virer Ophelia de son lit. Malheureusement pour lui, elle y est restée plusieurs années.
Elle essaie de faire taire cette pointe de culpabilité qui s'est transformée en monstre d'émotion, prêt à la dévorer toute crue. Mais le monstre est prenant, et elle enfonce malgré elle la bille du stylo dans la page, à la trouer.

« Lilith, c'est... Différent de notre relation.»
« J'espère bien ! », le taquine-t-elle quand même.

Elle n'aurait pas supporté être la petite-amie officielle d'Ange, tout comme elle l'aurait détesté d'avoir la même relation avec Mademoiselle O'Brien qu'avec elle.

« C'est évident que je vais partager mes envies, mes doutes et mes peurs avec elle, en plus de mon futur, mais il y a des secrets qu'elle ne saura jamais et que toi seule seras au courant. C'est vrai que ces derniers temps, on est plus collègues que super-confidents, mais c'est ni de ta faute ni celle de Lilith : c'est la situation actuelle qui veut ça. Et on peut toujours rattraper ça en passant des soirées ensemble comme avant. Rien à changer de ce côté : tu peux toujours venir frapper à ma porte la nuit. »

Elle relève la tête et lui offre un sourire, en espérant qu'il y croit. Plus jamais elle n'osera venir frapper à sa porte, de crainte de le déranger dans un moment d'intimité.
Il lâche sa main et elle en profite pour poser le stylo à côté du cahier.

« Et c'est peut-être possible que je ne sois pas encore bien avec moi-même, mais Lilith me fait oublier mes problèmes. Quand je suis avec elle, je sais pas... C'est comme si le passé appartenait réellement au passé et que je peux enfin me concentrer sur l'avenir. Je ne sais pas si je suis clair. »

Pendant qu'il dit cela, Ophelia a le souvenir d'elle dans la chambre d'Ange, essayant tant bien que mal de le réconforter sur le meurtre qu'il a commis. Elle l'efface de sa tête d'un battement de cils et se reconcentre sur la conversation. S'il est heureux, elle n'a plus aucune raison de s'inquiéter. C'est ce qu'elle lui a toujours souhaité : le bonheur.

« Je crois que je l'aime. Tout simplement. », avoue-t-il avec l'expression d'un enfant de cinq ans révélant à sa maman le nom de son amoureuse.

Le voir rougir comme ça réchauffe le ventre d'Ophelia qui, sans s'en rendre compte, esquisse un sourire amusé.
Ne pouvant s'en empêcher, elle lui pince la joue grossièrement, se penchant vers lui comme une grand-mère gâteuse raillerait son petit-fils.

« Le petit Ange il est n'amoureux, c'est mignooooon ! »

Elle éclate de rire (non pas par moquerie, sinon d'elle-même. Mais plutôt par soulagement et amusement de ce revirement de situation) et se laisse retomber dans le fauteuil.

C'est pas le moment de se relâcher parce qu'il va demander à Lilith de quitter l'île avec lui, pas à toi. Toi tu vas rester coincée là tandis qu'il prendra le large. T'es seule, t'es seule, t'es seu-

Elle passe sa main dans ses cheveux, plaquant les paumes sur son visage, tant que cela lui bouche un instant les oreilles et la ramène au silence intérieur. Elle détache sa queue-de-cheval pour la refaire, remarquant avec amusement qu'elle est toujours en train de toucher ses cheveux et de les trifouiller. Elle aurait dû être coiffeuse, pas codirigeante.
D'un coup de talon, elle fait reculer sa chaise dont les pieds râclent sur le parquet. Ainsi, elle peut mieux considérer Ange dans son entièreté, plutôt que d'affronter son regard. Et même lui, il verra moins les imperfections de sa collègue.
Sentant que sa relation avec lui vient soudainement de prendre un revirement, étant bizarrement plus à l'aise, elle étire ses jambes jusqu'à toucher les pieds d'Ange.

« En tout sincérité, et avec plus de sérieux, je te souhaite tout le bonheur et toute la niaiserie du monde alors ! Faites-moi plein de beaux bébés une fois qu'on sera retourné chez nous, et je ne vous détesterai que si je ne suis pas la marraine. Ha, Eet surtout, fais attention à ne pas te faire jeter comme une vieille chaussette. »

Elle pousse un soupir, la confidence coincée dans son cœur brisé remontant jusqu'à sa gorge, glaçant sa langue, et se faufilant enfin dans l'air dans un filet de voix.

« Ca doit bien faire trois mois que je n'ai pas eu de nouvelles de mon premier amour. J'hésite entre la haine envers lui et le pardon. Putain d'Alexander Hexe. »

Elle regarde ailleurs, fixant un point sur le mur d'à côté. Ange lui a bien révélé ses sentiments amoureux envers Lilith, pourquoi est-ce qu'elle ne lui montrerait pas elle aussi à quel point elle lui fait confiance ?
Ca lui semblait une bonne idée jusqu'à ce que le nom de famille se soit enfui de sa bouche. Soudainement elle se sent égoïste d'imposer à Ange tout ce que cette relation avec le frère de celle qu'il a tué, frère qui détestait Ange sans s'en cacher, alors que lui se confiait avec bienveillance et désinvolture sur sa bulle d'amour. Mais en même temps, le connaissant, il devait s'inquiéter pour elle alors il doit être rassuré qu'elle ait enfin prononcé un nom et la fin d'une histoire. Non ? Si ? Elle n'ose pas le regarder, préférant le laisser trancher sur si elle est une égoïste ramenant le malheur du monde sur elle ou une amie qui se confie à un autre ami.

made by black arrow
La Cannibale
Image : Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire [Ange & Ophelia] 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Dim 15 Nov - 15:11
Peut-être
qu’on a plus rien à se dire
ft. Ophelia Lilith Rosedbury
J'ai dix ans à nouveau quand je lui confie mes sentiments pour Lilith. Je ne me l'étais jamais vraiment avoué et je pense que c'est même la première fois que j'ose m'exprimer sur ce genre de sujet à ce point. Le fait que ce soit ma voix qui prononce ces mots donne une autre saveur à leur sonorité. Ca ne sonne pas faux, ni vrai, mais juste. Et c'est à Ophelia que je le dis en premier. Je ne peux pas plus lui prouver que notre relation ne changera pas et n'a aucune raison de changer. Je tiens à elle, et c'est à la fois ma petite sœur et ma meilleure amie. Je ne peux rêver meilleure relation avec quelqu'un.

« Le petit Ange il est n'amoureux, c'est mignooooon ! »

Alors qu'elle éclate de rire à gorge déployée, je souris en tentant de faire une moue boudeuse qui doit sembler bien pathétique, voire incohérente avec ce sourire béat sur mes lèvres. Elle aussi, elle a dix ans. On est deux gamins en train de plaisanter sur l'amour, et ça me fait du bien. Un peu de légèreté s'empare de mon corps, j'ai l'impression de me détendre, chose assez rare ces derniers temps tant je suis tendu.
Et comme souvent, au diapason avec moi, elle se met davantage à l'aise, probablement elle aussi le coeur allégé et le corps plus apaisé. Et dans cette ambiance enfantine, ses pieds viennent jouer avec les miens, tapant les uns contre les autres gentiment.

« En tout sincérité, et avec plus de sérieux, je te souhaite tout le bonheur et toute la niaiserie du monde alors ! Faites-moi plein de beaux bébés une fois qu'on sera retourné chez nous, et je ne vous détesterai que si je ne suis pas la marraine. Ha, Eet surtout, fais attention à ne pas te faire jeter comme une vieille chaussette. »

Je m'adosse sur mon siège à mon tour et hausse un sourcil, un sourire étirant mes lèvres. L'air malicieux, je rétorque :

- Les bébés, ça attendra. Et je suis tout sauf une chaussette. Et je suis encore moins vieux.

Comme si elle ne m'avait pas entendu, soudainement plus sérieuse, elle se confie finalement sur le garçon qui lui avait arraché son coeur pour se l'accaparer... Et je pensais à tout sauf à ça :

« Ca doit bien faire trois mois que je n'ai pas eu de nouvelles de mon premier amour. J'hésite entre la haine envers lui et le pardon. Putain d'Alexander Hexe. »

Hexe. Mon cerveau bogue alors ce nom résonne dans ma tête. Hexe. J'étais loin d'imaginer que le garçon qu'elle aimait était le frère de la fille que j'ai tué. Et je m'étonne qu'elle ne m'en veuille pas d'ailleurs, parce que c'est naturel de défendre la personne qu'on aime quand quelqu'un lui fait du mal. Elle a du être dans une position très délicate, à ne pas savoir si elle devait réconforter l'un ou l'autre... Et elle a du faire les deux, telle que je la connais. Décidément, pour elle non plus ce n'était pas une période évidente.

J'esquisse un petit sourire triste, ne sachant pas trop quoi lui répondre. J'ai l'impression que je ne suis pas capable d'être objectif dans cette situation. Et je comprends mieux pourquoi elle ne m'en a jamais parlé, ou alors pas avant aujourd'hui.
Je soupire sans un bruit et me décide finalement à lui répondre :

- Peut-être que c'est toi alors, la vieille chaussette.

J'utilise sa propre technique de diversion qui consiste dans de l'humour et du sarcasme. Mais je sais d'avance qu'elle voudra une vraie implication dans son problème, mais je me tâte. Je ne suis pas à l'aise de lui conseiller quoique ce soit par rapport à lui... Je me demande si ce n'est pas de ma faute d'ailleurs qu'il ne lui parle plus? Il a du voir qu'on organisait un plan pour une sorte de démocratie et il n'a pas pu voir la fille qu'il aime avec l'assassin de sa soeur? Ce serait logique.

- Tu penses que c'est de ma faute?

Je n'ai pas besoin d'en dire plus, je sais qu'elle comprend où je veux en venir. L'ambiance détendue n'aura vraiment pas duré longtemps, mais au moins j'ai réussi à me débarrasser de la boule au ventre qui me restait coincée dans l'estomac à chaque fois que j'évoque le sujet. Il m'a fallu deux ans pour accepter. Je me rends compte du chemin que j'ai parcouru...

- Après, je ne le connais pas, mais ça me paraît logique. Tu ne l'as pas revu depuis qu'on est sorti du bunker?

Peut-être qu'en fait, il est mort...?
Ange
Image : Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire [Ange & Ophelia] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
La CannibaleCo-dirigeante
Mar 17 Nov - 11:06
Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire
Ophelia & Ange



" Les bébés, ça attendra. Et je suis tout sauf une chaussette. Et je suis encore moins vieux."

Ophelia sourit derrière son entortillement de mèche blonde. Elle se souvient que lorsqu'elle a rencontré Ange, elle était une jeune adolescente. A l'époque, ses seins avait poussé soudainement et ses hanches s'étaient courbées sans prévenir. Et pourtant, Ange, du haut de sa vingtaine, lui avait donné l'impression d'être inatteignable. C'était peut-être un syndrome de prince charmant qui l'avait rendu aussi distant, mais à ce moment-là, Ophelia avait l'impression qu'Ange était un vieux.
Aujourd'hui, ils ont toujours le même écart d'âge et pourtant elle a l'impression qu'il est bien moins vieux que dans son souvenir. Peut-être parce que leur relation est devenue égale, peut-être parce qu'elle ne le voit plus comme un sauveur mais comme il est simplement.
Ca ne change rien à son état nerveux actuel.

"Peut-être que c'est toi alors, la vieille chaussette."

Elle s'apprête à se ronger les ongles mais la pique d'Ange la coupe dans son élan.
Son regard bleu perd son anxiété, balayé par une lueur malicieuse. Même si son ventre continue à se tordre de stress, son visage exprime un air taquin et faussement vexé.
Avec son pied, elle tape légèrement le genou d'Ange en guise de répartie.

" T'es con."
"Tu penses que c'est de ma faute?"

Elle secoue aussitôt la tête négativement. Bien sûr que non ce n'est pas de la faute d'Ange. Ce n'est de la faute de personne.
Elle était vouée à croiser le chemin d'Alexander, mais pas à poursuivre sa route avec lui. Elle a rapidement fait le deuil de sa relation avec lui, acceptant la séparation. Bien sûr qu'il lui manque, bien sûr qu'elle l'aimera toujours, mais avec le temps elle s'est rendue compte qu'elle n'aurait jamais pu faire sa vie avec lui. A chaque fois qu'elle l'embrassait, elle avait peur que Cap survienne. Elle craignait à chaque fois de ne pas être avec le bon gars. C'est presque un soulagement, finalement, d'avoir su dire au revoir à son premier amour.

" Tu n'as jamais rien eu à voir dans ma relation avec lui. Ca s'est fini parce que je l'ai boudé, et qu'il n'est jamais revenu vers moi."

Au final, ils n'ont pas rompu officiellement.

" Après, je ne le connais pas, mais ça me paraît logique. Tu ne l'as pas revu depuis qu'on est sorti du bunker?"

A nouveau, elle fait non de la tête.

"Je l'ai vu partir, on s'est évité. Mais je pense que j'ai été aveuglée par mes sentiments, c'était la première fois que j'étais amoureuse. Je savais que notre relation ne pouvait marcher qu'à court terme et au final, être une vieille chaussette c'est le mieux qui aurait pu m'arriver."

Son célibat est une première forme de liberté. Elle n'est plus prisonnière de ses sentiments. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps la nuit les premiers jours, puis elle l'a détesté, mais maintenant elle se sent apaisée. Elle ne voit que les bons côtés.
Elle se réinstalle convenablement sur son fauteuil et gribouille sur le carnet le prototype du système d'irrigation aidé par un mécanisme de récupération d'eau de pluie. Elle s'inspire de quelque chose de simple, avec des tuyaux et un système de bascule.

"Enfin soit, nous sommes tous les deux un peu plus épanouis. Je pense que c'est la première fois qu'on est aussi bien tous les deux. "

Elle lui adresse un sourire. En fait, elle ne l'a pas du tout perdu Ange. Au contraire, elle l'a retrouvé.

made by black arrow
La Cannibale
Image : Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire [Ange & Ophelia] 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Dim 10 Jan - 22:57
Peut-être
qu’on a plus rien à se dire
ft. Ophelia Lilith Rosedbury
Même si elle m'explique que je n'ai rien à voir dans leur rupture, je ne peux pas m'empêcher de penser avoir joué un rôle dans cette affaire. Ophelia est une fille adorable, quoique peut-être trop indépendante pour être enchaînée dans une relation. C'est probablement pour ça qu'on a jamais pu aller plus loin que "sex friends". Enfin ça et le fait qu'on ait aucun sentiment amoureux l'un envers l'autre. Mais je connais suffisamment Oph pour savoir qu'elle n'aime pas être attachée, surtout depuis qu'elle retrouve de la liberté. C'est pour ça qu'elle est co-dirige avec moi, parce que je sais qu'elle n'aurait jamais voulu être ma secrétaire. Et de toute façon, je ne l'aurais pas voulu non plus.

« Je l'ai vu partir, on s'est évité. Mais je pense que j'ai été aveuglée par mes sentiments, c'était la première fois que j'étais amoureuse. Je savais que notre relation ne pouvait marcher qu'à court terme et au final, être une vieille chaussette c'est le mieux qui aurait pu m'arriver. »

Ah, alors c'est un premier amour. Je préfère que ce soit lui plutôt que moi, on ne peut pas dire que j'ai été un très bon amant. J'espère en être un meilleur pour Lilith.

« Enfin soit, nous sommes tous les deux un peu plus épanouis. Je pense que c'est la première fois qu'on est aussi bien tous les deux. »

Je ris parce que c'est vrai. La révolution, l'incendie, la tempête, les morts, la division de nous tous en quatre factions et pourtant, c'est en étant perdus au milieu de nulle part oubliés de tous qu'on est le plus épanouis. Et elle a raison là-dessus. J'ai une relation amoureuse stable avec une femme que j'aime de tout mon coeur, j'ai des amitiés solides et des gens sur qui compter. Je sais qu'Hyppolite vit une vie heureuse avec la femme de sa vie, à faire des bébés Hyppolite. Je suis heureux d'avoir pu me rabibocher avec lui avant qu'il s'en aille. Je suis seulement triste de voir Agnès dépérir de jour en jour, bien qu'elle me laisse s'occuper d'elle et ça me rassure un peu.
Je regarde Ophelia, amusé. C'est vrai.

- Je pense que c'est parce qu'on arrive enfin à avoir une relation qui soit stable. J'arrive enfin à la définir, et ça fait du bien.

Je n'ai plus l'impression d'être son père, son amant, son meilleur ami, son confident, son médecin et tout ça à la fois. Je sais que maintenant, je suis seulement son meilleur ami, et ça endosse déjà beaucoup de responsabilités.

- Bon, on se remet au taff?

J'attrape mon carnet et me penche dessus, sachant que de longues minutes, peut-être même heures nous attendent.
Et savoir que j'ai Ophelia à mes côtés suffit à me rassurer sur le futur qui se profile devant nous.
Ange
Image : Peut-être qu'on n'a plus rien à se dire [Ange & Ophelia] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum