Red is the color of passion
★ Feat Rose
Ryota leva les yeux de son chevalet. Sa sœur s'était plantée devant lui, un sandwich à l’œuf dans la main. Elle avait l'habitude que son frère ne surveille pas l'heure quand il se lançait dans la peinture, et depuis longtemps s'était mise à lui faire des petits encas pour lui éviter d'avoir à se déplacer ou interrompre la création de son œuvre. C'était d'autant plus facile maintenant qu'ils vivaient ensemble, au sein de la même cabane. Le jeune homme reprochait parfois à sa sœur de s'être transformée en mère-poule, mais au final, il appréciait ces petits gestes d'affection. Même si habituellement, elle s'occupait aussi de lui quand il était en crises et incapables de faire des choses de lui-même, Miya avait aussi pris l'habitude de lui faire ce genre de petites attentions. Et c'était bien sûr réciproque.
« Merci, je n'avais pas vu l'heure » signa-t-il en guise de réponse.
Comme pour accompagner ses paroles, son ventre gargouilla. Sa sœur ne l'entendit pas, et Ryota n'ajouta rien. Il préférait éviter ses remarques sarcastiques. Il adorait sa sœur, mais décidais parfois de conserver son honneur... quoique, il n'était pas bien sûr de ce que ça voulait dire, avoir un honneur. Son père avait bien tenté de lui inculquer, mais le paternel s'occupant déjà très peu de son fils à la base, ça lui été passé par-dessus la tête.
Il mastiqua son sandwich sous le regard ravi de sa sœur, qui fini par tourner les talons et retourner à ses propres occupations. Elle trouvait toujours quelques chose à faire au Village, c'est comme si elle avait sa propre voie ici. Ryota, lui, n'avait fait que la suivre, mais n'était toujours pas sûr d'où était sa place. Il ne sortait que très peu, et la plupart du temps, c'était pour retrouver Soren, ou Isaiah, ou souvent, les deux. Même s'il privilégiait les sorties avec, Soren bien sûr parfois sans prévenir Miya, qui s'en doutait de toute manière. Elle avait arrêté de tenter de décourager son frère, lui demandant juste de faire attention à lui. Elle savait que Soren n'était pas une mauvaise personne en soi, mais elle ne l'avait jamais vraiment apprécié. Et finalement, aussi était-elle très protectrice de son frangin, sans oser aller plus loin.
Ryota reporta son attention sur sa toile. Il n'avait peint qu'un quart de l'espace et peinait à trouver quoi mettre sur le reste. Il sentit rapidement que resté assis à l'intérieur comme ça ne l'aiderait pas ; il avait besoin de trouver l'inspiration ailleurs. C'était souvent le cas, et quand sa santé le lui permettait (comme aujourd'hui) il n'hésitait pas à se promener en guise d'illumination quelconque. Il posa donc son matériel de peinture, hésitant à emmener tout avec lui... mais il n'était pas sûr de pouvoir faire l'aller retour. Il agrippa donc son petit carnet de dessins et sa trousse, et fourra le tout dans son sac. Il s'approcha de Miya, prenant bien soin de la contourner pour qu'elle puisse le remarquer. Comme souvent, elle avait enlevé ses appareils, et si son frère était arrivé dans son dos, il l'aurais surpris.
« Je sors » signa-t-il. « Je ne trouve pas quoi peindre. »
Un instant, elle le regarda d'un air suspect. Il avait déjà utilisé cette excuse pour retrouver Soren sans lui admettre. Elle soutint son regard quelques secondes, et son frère lui rendit un silence et un air surpris. Décidant finalement qu'il disait la vérité, elle hocha la tête.
« D'accord, fais attention à toi »
Ce n'était pas surprenant qu'elle lui demande cela. D'ailleurs, ils se le disaient mutuellement, à chaque fois que l'autre sortait seul.e. Une sorte de rituel, en soit, une marque d'affection entre les deux aussi. Il lui fit signe de la main que oui. Il attrapa sur le comptoir le reste d'un paquet de gâteaux pour grignoter en route, enfila son manteau et sorti dans le soleil de l'après-midi. Le Village était paisible, comme souvent. En y repensant, ça changeait réellement de l'époque de l'Institut, et son angoisse constante et son ambiance pesante. Ryota n'allait pas se plaindre de son nouveau mode de vie, même s'il détestait l'un des deux chefs du groupe. Enfin, il avait juste à esquiver Ange, comme d'habitude, et ça ne poserait pas de problèmes.
Ses pas le guidèrent en dehors du Village. Il savait qu'aujourd'hui, il ne trouverait pas l'inspiration en son sein, il avait besoin de s'éloigner. Il connaissait mieux les environs maintenant et ne risquait plus de mettre malencontreusement les pieds sur le territoire de l'Institut.
Il jeta un regard vers les zones occupées par les Electrons Libres, résistant à l'envie d'envoyer un message à son petit ami. Il ne voulait pas le déranger. Et puis, il avait vraiment besoin de peindre. Ce serait donc pour une autre fois. Il s’attendait presque à voir la chevelure colorée d'Isaiah débarquer de nulle part, mais là non plus, aucun signe de son ami. Il reprit donc sa route.
Finalement, Ryota arriva presque inconsciemment au niveau du lac. Il n'y avait pas beaucoup de zones neutres, ici, et au moins, il serait sûr de ne pas être embêté. Mais c'est en s'approchant que son œil sensible aux changement de couleurs décela un roux flamboyant venant de la droite. Très vite, il fini par comprendre qu'il s'agissait de la chevelure d'une jeune fille, probablement plus jeune que lui. Ses sens d'artiste en alerte, il s'approcha d'elle, incapable de résister à la tentation. Son âme d'artiste s'était réveillée et il. avait. besoin. de. voir.
« Ex-excusez moi ? »
Il ne voulait pas lui faire peur et avait tenté de se contrôler pour ne pas trop s'approcher d'elle. Son regard était rivé sur sa chevelure, cette couleur intense qu'il n'avait vu que si rarement. Elle semblait naturelle, et c'est bien ça qui l'impressionnait le plus.
« Si je puis me permettre, votre chevelure est magnifique... ce rouge... digne des plus belles peintures de Waterhouse ! »
Si sa sœur avait été présente, elle se serait facepalmée. Son frère n'avait pas beaucoup de tact, quand il s'emportait de la sorte. Il lui arrivait parfois de faire des discours entiers, très déstabilisant pour ses interlocuteurs qui n'avaient pas l'habitude de lui. La plupart du temps, d'ailleurs, ces derniers fuyaient sans demander leur reste.
Ryota, cependant, parvint à s'apaiser, car quelque chose le fit tiquer, désormais qu'il voyait le visage de l'inconnue. Il était sûr de l'avoir déjà vue. Et comme il avait une bonne mémoire des visages, il ne m'y pas longtemps à s'en souvenir. Il se souvenait de cette chevelure, de cette adolescente, quelques mois auparavant, le jour de la Révolution. Il l'avait vue recroquevillée dans un coin, dans le bunker. Il avait tenté de lui adresser la parole mais n'avait pas pu communiquer avec elle. Il se souvenait bien, maintenant.
« Pardonnez-moi mais... il me semble que nous nous sommes déjà croisés... je ne pense pas que vous vous rappeliez de moi, cependant. Oh, j'en oublie mes bonnes manière. Je suis Ryota, je viens du Village. Puis-je vous demander votre nom ? »
Il s'était un peu incliné, en se présentant, coutume de son pays natal qu'il avait gardé par réflexe. Le jeune homme posa son regard doux sur son interlocutrice. Il espérait ne pas trop l'avoir brusquée.
Red is the color of passion.
Le seul bémol, c'était le confort. Le capitalisme avait beau avoir énormément de défauts, le confort était un avantage indéniable. Les matelas étaient rares et dormir était incommodant. Mais elle devait s'y faire, comme tout le monde. D'où son désir de rejoindre le Village qui avait un semblant de reste de civilisation. Elle se sentirait moins dépaysée là-bas, mais ni Sheila ni son père ne semblaient vouloir quitter cette vie plus modeste.
Elle arrêta de danser lorsque son père lui demanda d'aller chercher de l'eau au lac, lui tendant une bassine récupérée grâce au Village. Elle la saisit et marcha dans les fourrées, esquivant les grands arbres jusqu'à arriver au dit-lac. Elle attacha ses cheveux avec un de ses derniers élastiques et se pensa pour plonger la bassine dans l'étendue d'eau.
« Ex-excusez moi ? »
Elle écarquilla les yeux, le coeur battant à nouveau. Ca commençait à devenir une habitude de se faire interpelée de dos, à croire qu'elle n'était pas assez belle pour qu'on lui adresse la parole en la regardant dans les yeux.
Elle secoua sa tête pour remettre sa frange en place, puis la tourna vers son interlocuteur. Elle dut plisser les yeux pour apercevoir plus ou moins son visage tant sa grande taille rejoignait le ciel.
Rose prit une seconde pour poser la bassine remplie à se pieds, puis se tourna totalement vers le géant qui lui faisait face.
« Si je puis me permettre, votre chevelure est magnifique... ce rouge... digne des plus belles peintures de Waterhouse ! »
D'un coup, la pâleur de ses joues fut remplacée par un rouge flamboyant et vif. Ses yeux se mirent à s'écarquiller doucement alors que ses sourcils se rejoignaient l'un l'autre. On ne lui avait jamais parlé de ses cheveux de la sorte, si bien qu'elle se demandait s'il n'était pas en train de la draguer.
Elle souffla un timide merci, un petit sourire gêné se dessinant sur ses lèvres. Est-ce finalement, elle plaisait à quelqu'un ? C'était bizarre, seul son père lui faisait des compliments, et jamais il ne l'avait fait avec une telle fougue et un tel aplomb.
« Pardonnez-moi mais... il me semble que nous nous sommes déjà croisés... je ne pense pas que vous vous rappeliez de moi, cependant. Oh, j'en oublie mes bonnes manière. Je suis Ryota, je viens du Village. Puis-je vous demander votre nom ? »
Il se pencha légèrement vers elle, ce qui lui fit avoir un faible mouvement de recul, à peine perceptible. Elle l'observa avec la plus grande attention, les mains jointes devant son ventre. Elle déglutit.
Elle se demandait si effectivement elle l'avait déjà croisé, et si elle s'en souvenait, mais sa mémoire était catégorique : jamais elle ne l'avait vu, ou alors elle n'en avait pas le souvenir. Elle se serait rappelé de cette douleur dans la nuque quand elle devait lever la tête vers lui. Et de ces cheveux aux reflets bleutés.
Elle garda cependant en mémoire qu'il venait du Village. Cela pourrait lui être utile pour plus tard. Elle pourrait se faire pistonner, et il pourrait peut-être convaincre Sheila et son père de poser les bagages là-bas ?
Elle devra lui poser la question.
« Rose, enchantée. Et vous pouvez me tutoyer ! »
Elle lui adressa un sourire timide, se voulant amicale, mais elle n'arrivait pas à se dégager de sa gêne. Elle ne savait toujours pas pourquoi elle avait eu droit à une telle émotion pour ses cheveux, qui lui ont toujours valu des brimades. Ou alors il voulait la complimenter pour la manipuler ? Il avait l'air trop gentil pour être un manipulateur, il avait un regard tout doux et une expression trop bienveillante. Il avait presque l'air d'un chaton. Elle l'aurait presque patpaté. Mais ils n'étaient pas assez proches pour qu'elle ose les contacts physiques.
« Et je ne me souviens pas de vous, non, désolée. On s'est déjà parlé avant ? »
Elle pencha doucement son visage sur le côté, interloquée et interrogatrice.
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
Red is the color of passion
★ Feat Rose
Fort heureusement le noir de ses cheveux se confondait facilement avec le violet sombre qu'il s'était appliqué, et ses cheveux ne poussaient pas vite, mais ce n'était qu'une question de temps avant que sa couleur naturelle ne reprenne du poil de la bête. Il n'en avait pas tellement envie, mais n'avais pas plus le choix. Il ne pouvait pas se permettre le luxe de ne penser qu'à lui-même dans cette situation. La survie de tout le monde était devenue une priorité. Et, dans ces conditions, la coloration était quelque chose de bien secondaire quand même l'électricité venait à manquer.
Quoiqu'il en soit, il n'avait la chance d'avoir des cheveux flamboyants naturellement comme son interlocutrice. Était-il un peu jaloux ? Oui, on pouvait dire cela. Il aimerait bien ne pas avoir besoin de dépenser une fortune dans des produits coiffants, mais il savait bien que des cheveux bleus ou violets naturellement n'étaient pas possibles. Donc oui, il y avait un peu de jalousie, mais il était surtout admiratif.
« Ravi de faire ta rencontre, Rose... de façon correcte, cette fois. »
Rose. Ryota n'allait pas cacher qu'il appréciait beaucoup ce prénom. C'était une couleur, après tout. Un artiste de son genre ne pouvait qu'aimer. Il se dit que Violet pourrait bien lui aller, aussi... Il ne savait pas vraiment pourquoi il pensait cela. Il se projetait trop, probablement.
Il espérait de pas l'avoir importunée. Du moins, elle semblait ne pas avoir été effrayée malgré son petit monologue, ce qui dirons nous, était déjà quelque chose. Il était déjà arrivé, à plusieurs reprises, que le jeune prince fasse fuir les gens du fait de sa façon de s'exprimer, ce ne serait pas la première fois. Quand il partait dans sa frénésie artistique, personne ne pouvait l'arrêter.
Cependant, Rose ne sembla pas en tenir compte, ou alors n'en donna pas l'impression. Elle semblait même au contraire enjouée, malgré un sourire timide. Ryota lui rendit de façon gênée, il n'avait jamais vraiment su se comporter face aux autres, et se laissait bien souvent emporté par son enthousiasme.
Alors qu'elle lui posait la question, le jeune homme se souvint de leur « rencontre ». Ou plutôt, du jour où il l'avait vu. Le jour de la Révolution. Où l'agitation avait été à son comble, tout le monde courant dans tous les sens, ne sachant pas où aller, quoi faire. Ça avait été très perturbant pour tout le monde, et le violet lui-même était parti en crise ce jour-là. Il avait été aidé par Soren, et heureusement que ce dernier avait été là.
Pour en revenir à Rose, il se souvenait très clairement de la jeune fille en pleurs, sûrement apeurée, qu'il avait essayer d'interpeller sans réponse de sa part. Il s'était un peu inquiété pour elle, à ce moment là, mais n'avait pas osé insister. Après tout, il ne la connaissait pas, mais elle avait eu l'air d'être en crise d'anxiété, et Ryota savait très bien que, dans cet état, certaines personnes qui l'avait détestaient être touchées, et il n'avait pas voulu courir le risque de la mettre encore plus mal.
« Je... non, pas vraiment, on ne s'est pas parlés. »
Ils ne s'étaient même pas parlés du tout, mais le jeune Villageois prenait des pincettes et préférait aborder doucement le sujet. On ne sais jamais quels souvenirs avaient pu conserver Rose de ce jour.
« C'était... dans le bunker. Le jour de la Révolution. Tu n'avais pas l'air bien, alors j'ai voulu te demander si tu avais besoin de quelque chose... mais je n'ai pas insisté alors que tu n'étais pas en état de me répondre, je ne voulais pas que ma présence soit une gêne, ou... empire ton état. »
Il marqua une pause. Les événements de cette journée était encore récent, après tout, et c'était difficile pour un peu près tout le monde de s'ouvrir à ce sujet.
« Bien, hum, pardonnes-moi, tu n'a sûrement pas envie d'en parler particulièrement... ce n'est pas pour cela que je t'ai adressé la parole aujourd'hui, de toute manière. Mais il m'a été impossible de manquer la couleur de tes cheveux... c'est impressionnant, d'autant plus que je vois bien que c'est naturel. C'est une couleur rare, tu as beaucoup de chance ! »
Ryota était réellement sincère, et ses yeux brillants en étaient la preuve. S'il pouvait peindre cette couleur... Oui, c'était clairement une inspiration !
Red is the color of passion.
« Ravi de faire ta rencontre, Rose... de façon correcte, cette fois. »
Elle opina sagement, ses lèvres vissées et la mâchoire serrée. Elle était gênée. Parce que Ryota allait peut-être devenir un ami. Et des amis, même si elle en avait, ils n'étaient pas avec elle sur l'île où elle était coincée. Et s'il devenait son petit ami ? Cette pensée ne fit qu'accentuer le rouge de ses joues alors qu'elle se ratatinait sur elle-même.
« C'était... dans le bunker. Le jour de la Révolution. Tu n'avais pas l'air bien, alors j'ai voulu te demander si tu avais besoin de quelque chose... mais je n'ai pas insisté alors que tu n'étais pas en état de me répondre, je ne voulais pas que ma présence soit une gêne, ou... empire ton état. »
Elle prit une seconde pour se demander pourquoi elle n'avait pas l'air bien ce soir-là avant de se rappeler pourquoi elle pleurait. Alors il l'avait vue se morfondre dans un coin à renifler bizarrement le haut d'un homme ? Ce devait être une scène drôle et triste à la fois...
« Bien, hum, pardonnes-moi, tu n'a sûrement pas envie d'en parler particulièrement... ce n'est pas pour cela que je t'ai adressé la parole aujourd'hui, de toute manière. Mais il m'a été impossible de manquer la couleur de tes cheveux... c'est impressionnant, d'autant plus que je vois bien que c'est naturel. C'est une couleur rare, tu as beaucoup de chance ! »
Elle secoua vigoureusement sa tête, à la fois pour se remettre les idées en place mais aussi pour éviter d'être envahie par des sentiments étranges. Elle avait une chaleur au coeur qu'elle ne pouvait pas expliquer. Seul son père lui faisait de tels compliments, c'était inhabituel d'en avoir d'autres personnes, encore plus d'inconnus.
Elle leva les yeux vers lui, pétillant de reconnaissance et d'excitation de se faire un nouvel ami.
« Ca ne me dérange pas d'en parler ! En fait, je croyais que mon père était mort, mais en fait il ne l'est pas ! Comme il n'avait pas rejoint le Bunker, j'ai cru que c'était sa fin mais en sortant, il était là, bien vivant ! C'était pas un bon moment à vivre mais en y repensant, ça ne me fait pas vraiment mal. »
Dans un geste incontrôlable, elle coinça une mèche de cheveux derrière son oreille et poursuivit :
« Et merci pour tous ces beaux compliments, on m'a toujours, euh... J'ai pas de mots polis pour dire ça mais les gens n'ont pas été aussi gentils avec moi. J'aime beaucoup aussi ta couleur de cheveux ! C'est naturel ? »
Elle n'était en effet pas passée à côté des reflets bleutés de sa crinière. Le soleil accentuait cette couleur si particulière, et la naïveté de Rose l'amenait à penser que ce ne pouvait pas être une coloration. Après tout, entre camarades de cheveux incongrus, c'était évident naturel !
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21