contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Mer 21 Oct - 19:26
Fiche de présentation

de CULLEN Ryota
Artiste peintre et dessinateur / Le Village
Nom  et Prénom : CULLEN Ryota
Surnom [facultatif): Ici
Date de naissance : 12/09/2000 (20 ans)
Taille : 1m81
Poids : 62 kg
Origine :Japonaise/Britannique | Né au Japon d'une mère japonaise et d'un père anglais.
Nationalité : Japonaise
Langues parlées : Japonais (langue maternelle), Anglais (langue maternelle), 手話 (Shuwa, langue des signes japonaise – bilingue, niveau C2), BSL (niveau B2)
You can rule the world with colours flying high

SED (Syndrome d'Ehlers-Danlos) ---------------------------------------------------
Le Syndrome (ou maladie) d’Ehlers-Danlos est l’expression clinique d’une atteinte du tissu conjonctif (80% environ des constituants d’un corps humain), d’origine génétique, touchant la quasi-totalité des organes, ce qui explique la richesse de sa symptomatologie qui surprend les médecins alors qu’elle constitue, en soi, un argument diagnostic très fort, témoignant du caractère diffus des lésions.

En soit, les SED sont un ensemble de maladies du tissu conjonctif, grosso modo le ciment du corps. Il y a plusieurs formes de SED et chaque personne peut être touchée différemment. Dans le cas de Ryota, la classification de son cas est difficile. Il présente plusieurs symptômes présents dans de nombreuses formes de SED, donc voici la liste exhaustive ci-dessous :
• Une hyperlaxité, à savoir une élasticité excessive des tissus de la peau, aussi que, dans son cas, des ligaments et des tendons. Vous pouvez vous dire que c'est super, ça le rend souple, mais en réalité cela le fragilise aussi énormément. En effet, sa peau est par conséquent plus fragile et fine que la normale, et se casse et se blesse facilement. D'un autre coté, cela lui rend aussi la peau toute douce On dit que les personnes atteinte de SED ont une « peau de velours ». Ryota aime bien ce terme, mais s'il ne souhaite à personne d'avoir la peau aussi fragile que la sienne.
L'hypermaxité lui apporte aussi de nombreuses douleurs notamment au niveau de ses muscles, ligaments et tendons, et parmi ses nombreux médicaments, le jeune homme prend beaucoup d'antidouleur pour éviter cela.
• Des douleurs généralisées, résistantes et surtout, chroniques. Ce qui signifie des douleurs a des endroits divers et variés de son corps de façon régulière et récurrente. Les douleurs sont directement liées à l'effet de la maladie sur son corps et ne peuvent donc pas être soignées, seulement plus ou moins apaisées grâce au traitement. Cependant, en cas de crises, il est bien plus difficile de les réduire et quasiment impossible de les stopper totalement. Ryota dispose de plusieurs stratégie pour lutter contre ces douleurs, comme divers médicaments, mais aussi des orthèses, des vêtements compressifs, des bouillottes ou des packs de froid, par exemple. Il a aussi dans sa prescription des séances de kiné. Quand il était chez lui, il avait un TENS, un neurostimulant électrique, mais n'a pas pu en récupérer depuis son arrivée sur l'île. Il peut en disposer pendant ses séances de kiné mais l'accès au petit dispositif se faisant compliqué, il n'en a pas eu depuis longtemps. Il a aussi appris quelques techniques d'étirement, de respiration, de détente et de yoga, qu'il s'efforce de pratiquer quand il en a la possibilité ou tout simplement la force. On lui a conseillé la cryothérapie mais il n'a jamais vu tester cette méthode. Il paraît que l'auto-hypnose peut être pas mal, dans ce genre de situations... encore lui faudrait-il trouver un psy connaissant cette pratique.
• Une grande fatigue, ce qui signifie que, par rapport à une personne saine, il aura moins d'énergie. Ryota aime représenter son énergie grâce à la théorie des cuillères. La théorie des cuillères est une métaphore utilisée pour expliquer et illustrer la gestion de l'énergie physique et/ou mentale par rapport aux activités quotidiennes qu'une personne handicapée ou malade chronique doit effectuer. En somme, la personne en question a, au début de sa journée, un certain nombre de cuillères disponibles, qu'elle récupère en se reposant. Telle ou telle activité fait dépenser plus ou moins de cuillère, et si on ne fait pas attention, ou qu'on a trop de choses à faire, on peut dépenser plus de cuillères que celle qu'on avait à la base. Donc, dépenser plus d'énergie qu'on en a. Ce qui fait que, même en se reposant, on pourra commencer le lendemain avec moins de cuillères que la veille, représentant la fatigue qui s'accumule. Le soucis, c'est que même des activités positives peuvent faire dépenser des cuillères. Chez Ryota, peindre par exemple, ou se promener le soir au bord de l'eau lui fait dépenser de l'énergie, malgré son amour pour ces deux activités.
• Des troubles de la proprioception, à savoir une difficulté à repérer son corps dans l'espace. Ce qui signifie que Ryota se cogne souvent dans les coins de table, trébuche, et peut rater sa bouche quand il mange. C'est comique à voir mais très compliqué à gérer pour la personne qui en souffre. Cela signifie aussi que, pour peindre, le jeune homme a besoin de plus de concentration que normalement nécessaire, et quand il est fatigué, il se rate souvent.
• De la frilosité, une difficulté à résister aux changements de température, une faiblesse à la chaleur (très présente dans le cas de Ryota), des tremblements soudains ou de la fièvre inexpliquée, ainsi qu'une accélération du rythme cardiaque ou des palpitations. Ryota s'estime chanceux que ça ne lui arrive « pas si souvent que ça »
• Des pertes légères de mémoire, une difficulté à se souvenir d’événements passés. En cas de fatigue ou de crise, peuvent s'ajouter des altérations des fonctions exécutives, rendant de simples tâches (se nourrir, ranger, lire un livre...) impossibles à exécuter, nécessitant une aide extérieure. On pourrait aussi noter des désorientations. Ces soucis cognitifs font que Ryota souffre aussi d'un TDAH, et même s'il a développer des stratégies pour se concentrer, il lui faut parfois être dans le calme complet pour faire une tâche, aussi simple soit-elle. La seule exception à la règle est la peinture, qui focalise toute son attention, peu importe les événements extérieurs. Bien qu'il ne peindra pas la même chose s'il est entouré de bruit ou non, c'est bien la seule activité apte à happer et captiver toute son attention. Sa cabane pourrait brûler tout autour de lui qu'il continuerait de peindre, c'en est inquiétant, d'ailleurs.
• Les manifestations liées au SED peuvent aussi passé par des troubles digestifs (je ne détaillerais pas vous avez l'idée), respiratoires (blocage, souffle court, asthme...), bucco-dentaires (douleurs, saignements), ORL (hyperacousie dans son cas, plus ou moins accentuée selon les périodes. Certains sons le dérange énormément et lui donne des maux de tête). Cela peut aussi passer par des manifestations ophtalmologiques, donc de la fatigue visuelle par exemple. Ryota doit parfois porter des lunettes pour lire quand la fatigue visuelle est trop grande, mais vu qu'il n'aime pas ça, il se fatigue parfois les yeux pour rien, au grand dam de sa sœur.

Bien sûr, Ryota n'a pas tous ces symptômes en même temps, mais certains sont continu, d'autres plus courants, et il fini par les avoir de toute manière. Cela s'accentue en période de crise, et, même avec un traitement, ça n'empêche pas ces symptômes de se déclarer comme ça, sans prévenir.

Le SED est une maladie méconnue, et, à ce jour, il n'existe aucun moyen d'en guérir. En fonction de l'évolution de la maladie chez chaque personne, des fonctions vitales peuvent réduire leur activité ou s'arrêter de fonctionner, risquant la vie du malade. A ce jour, Ryota n'a pas de diagnostic concernant sa durée de vie, mais ses organes semblent fonctionner correctement (aussi correctement qu'il est possible avec un SED). Sans être sain, il n'es pas condamné. Pour l'heure du moins.

Sources : 1 | 2 | 3 | 4


Physique --------------------------------
Ryota est un grand garçon d'1m81. Dans son pays natal, il a toujours été le plus grand de la classe, et ce fut encore pas mal le cas en arrivant à l'Institut. Ça l'a parfois gêné, et il a plusieurs fois souhaité pouvoir réduire de quelques centimètres. Il ne pense pas que pouvoir attraper les objets tout en haut d'un rayon de magasin soit vraiment gagner au change.
Il est très maigre, c'est sa morphologie qui veut ça. Son SED n'aide certes pas à avoir une carrure de sportif, mais de manière générale, il a toujours eu une silhouette fine (et Ryota n'es pas le dernier pour s'empiffrer).
Il a les cheveux noirs naturellement, qui tendent sur le bleu foncé à la lumière du soleil, mais se fait souvent une couleur violette ou bleue selon ses envies. Peut-être parce que c'est un artiste. Il ne cherche effectivement pas à se démarquer du reste en faisant ça, c'est juste que ça lui plaît, et dans un sens, ça lui fait exprimer sa réactivité.

Son visage est fin, ses yeux sont un peu plus petit que la moyenne européenne du à ses origines, mais il a le teint pâle. Ses joues rougissent très facilement, à la moindre émotion intense ou coup de vent. Ses yeux sont nuancés gris-bleus, bien que des mèches lui arrivent souvent devant le visage.

A cause de son SED, sa peau est très fragile, et il lui suffit d'un rien pour la blesser, ce qui fait qu'on peu régulièrement y voir des bleues ou des coupures, ainsi que quelques cicatrices durables. Ses mains sont régulièrement agrémentées de tâches de peinture, ce qui n'est pas étonnant quand on connaît le temps qu'il passe avec un pinceau entre les doigts.

Niveau vêtements, il porte régulièrement des hauts aux motifs artistiques. Il fait très attention à comment il s'habille, même si ses goûts vestimentaires sont qualifiés de « particulier ». D'après sa sœur, c'est un « artsy boy des pieds à la tête, ça se voit direct ». Bien qu'il est souvent dans des tons simples, et des couleurs comme le violet, le noir, le bleu ou le vert, ne vous étonnez pas si vous le voyez débarquez avec une tenue rouge flamboyante et des chaussures jaunes fluo. Il achète ce qu'il trouve sympa. Sans chercher à attirer l’œil, il aime juste porter ce qui lui plaît, sans se soucier des avis extérieurs.

Sa voix est grave sans pour autant être caverneuse, plutôt agréable à l'oreille, et douce. Il ne crit pas beaucoup et parle toujours avec un ton posé et calme. On a déjà décris à plusieurs reprises son timbre de voix comme imposant, et il ne s'en plaint pas, si cela peut aider, ça lui va très bien.

Psychologie -------------------------------------------------------
Ryota est souvent décrit comme un gentil garçon. En effet, il a été élevé avec beaucoup de bienveillance de la part de sa mère et cela s'est répercuté sur son propre caractère. De toute manière, il n'aime pas le conflit. Il déteste aussi se moquer, ouvertement ou non. C'est simplement dans sa nature, ça lui fait mal de dire du mal des autres, sauf si les personnes en questions sont mauvaises selon lui. Suite à son propre harcèlement dans sa scolarité, il a toujours eu à cœur de se rapprocher des plus isolés, parce qu'ils lui ont toujours plus ressemblé que les personnes populaires ou les caïds de l'école. Il est bien placé pour savoir que les différences les plus malmenées ne sont pas celles qui ont un effet négatif sur le monde. Ryota est doux et attentionné, que ce soit avec ses amis, sa famille (actuellement sa sœur puisqu'il n'a pas vu le reste depuis des années) ou plus régulièrement, avec son petit ami. Il déteste voir ses proches tristes et voudra toujours tout faire pour les aider. Il considère que les gens qu'il aime sont de bonnes personnes et par conséquent, méritent le bonheur. Pour peu qu'une personne soit bonne, il considère d'ailleurs qu'elle a droit au bonheur. Pour celles qu'il considères « mauvaises » il est d'avis qu'on ne naît pas ainsi et qu'il est toujours possible de changer, bien qu'il rappelle qu'il faut toujours se souvenir de ses mauvaises actions passées, et que le regret, aussi douloureux peut-il être, est nécessaire pour avancer et ne plus refaire les mêmes erreurs.
De façon général donc, il pense le bien de ceux qui l'entourent, et, à quelques exceptions notables, il ne déteste personne. La haine lui fait du mal, de toute manière, alors il ne voit pas l'intérêt de l'entretenir. Ça fait de lui quelqu'un de quelque peu naïf sur les bords. C'était encore pire quand il était plus jeune, il accordait très facilement sa confiance et se laissait manipuler. Avec l'âge, il a appris de cela, mais avec Ryota, il suffit de lui montrer un peu de bonté pour qu'il vous apprécie. Sa sœur veille au grain et le rappel à l'ordre si nécessaire. Ryota l'écoute, la plupart du temps.
Il y a quelques personnes qu'il ne peut pas supporter, c'est très rares et c'est personnes doivent avoir fait quelque chose de grave pour en arriver à avoir le mépris du violet. C'est par exemple le cas d'Ange, que Ryota, c'est le cas de le dire, ne porte pas, mais alors pas du tout, dans son cœur. Il en va de même pour Donatien, d'ailleurs. Ces gens, Ryota refuse de leur adresser la parole. C'est plus compliqué avec Ange, pour le coup, mais le jeune homme fait en sorte de l'éviter et ne lui adresse pas un regard, si ce n'est méprisant, quand il le croise.
Sa sœur le décrit comme un « soft boi » et, pour être honnête, elle n'a pas tort. Ryota a un cœur pur, bien qu'il ne se décrive pas ainsi lui-même (car il n'en a pas conscience). Il est doux dans son caractère et cela se voit avec sa façon de parler, une voix posée, grave et douce. « Ça fait son charme » a un jour dit une fille de sa classe. Il ne s'estime pas charmant lui-même, c'est à peine s'il comprend ce que cela veut dire. Pour lui, il associe le mot au prince charmant, un beau blond musclé et sportif qui vient sauver la princesse du dragon a coup d'épées. Rien qui ne le représente, pour le coup.

Il est généreux et attentionné, il adore faire des petits cadeaux à ses proches. Il leur offre souvent des dessins, sa passion et son talent, en rapport avec les hobbies ou passe-temps des destinataires. Quand il achète des cadeaux, il prend toujours soin de trouver quelque chose qui plairait à l'heureux élu. Ryota a sur son portable une liste des cadeaux à faire aux gens, informations récoltées au cours de discussions par exemple.

On le dit naïf, notamment en amour. Avant Soren, il n'a jamais eu de relation et il n'y connaît absolument rien. Les films à l'eau de rose et les mangas parlant de ce genre de sujets ne l'ont jamais intéressé, et quand il s'agit de tout ce qui touche de près ou de loin à la romance, il est totalement paumé. Le terme anglais pour le définir serait « oblivious » dans ce cas, et les gens qui le connaissent s'accordent à dire que c'est un bon terme pour le décrire. C'est peut-être à cause de ça qu'il a mis autant de temps à comprendre qu'il avait des sentiments pour Soren. Il n'avait jamais rien ressenti de tel pour qui que ce soit avant, après tout. Et autant dire qu'il n'a capté aucun indice, pourtant assez évidents, indiquant que Soren avait des sentiments réciproques. Ceux qui avait remarqué la chose à l'époque ont dû bien se marrer. Aujourd'hui encore il n'est pas entièrement sûr de ce que signifie « être en couple ». Tout ce qu'il sait, c'est qu'il aime Soren, qu'il tiens énormément à lui et que le perdre est une de ses plus grandes frayeur. Il a envie de passer du temps avec lui, de partager des choses et des passions, de se blottir dans ses bras et de dormir à ses côtés. Peut-être que c'est ça, finalement, être amoureux.

D'un naturel calme, rare est ceux qui l'ont vu s'emporter. Et même quand il s'énerve, il ne le fait pas à coups de grands cris. Quand il est en colère, c'est généralement une colère froide, calme. Ce qui ne signifie pas qu'il ne peut pas être énervé. Il a déjà ressenti de la rage et de la haine, bien sûr, et il ressent l'injustice comme tout le monde. Ça ne s'exprime pas à grands fracas, voilà tout.
Ses seules emportées sont artistique. Quand il s'agit de peinture, c'est presque surprenant de le voir soudain s'emporter, avoir des envolées artistiques qui peuvent perturber si on le voit la première fois. Ryota est passionné par son art, quand il se délaisse à sa passion, son monde tourne autour de celle-ci, et quand l'inspiration arrive, on pourrait presque penser qu'il délire. Mais il est tout simplement inspiré. Et il aime être inspiré, logique, c'est mieux que de rester des heures devant une toile blanche.

Son sens de la justice fait qu'il considère qu'il faut toujours aider les autre si on le peut, du mieux qu'on peut. Il veut toujours penser le positif d'autrui, mais quand il est déçu, quand il se rend compte qu'on trahit sa confiance, ou si à ses yeux la personne à commis un crime atroce, Ryota peut s'en retrouver rancunier, et avoir du mal à pardonner. Ça ne le rend pas inapte à le faire, cependant, et avec du temps, et des actions, regagner la confiance du jeune homme est tout à fait possible. Comme dit précédemment, il n'aime pas nourrir en lui la haine et la rancune et, bien qu'il ne peut s'empêcher de les ressentir, et ne peut se forcer à pardonner dans les cas graves, il préfère ne pas avoir à détester du tout. Si le monde pouvait être beau et gentil, ce serait bien, mais Ryota a bien conscience que ce n'est pas le cas.
Ce jeune homme est sincère et a beaucoup, beaucoup de mal à mentir. Pour tout dire, c'est un très mauvais menteur, du coup, il évite de le faire. Honnête, il manque parfois de tact, alors heureusement qu'il n'a jamais de choses méchantes à dire. Cela dit, s'il vous déteste, il vous le fera savoir. Au moins, il ne joue pas les faux semblant là-dessus.

Il souhaiterait protéger ceux qu'il aime, et fait tous les efforts pour, bien qu'il s'en sente bien incapable. Il est notamment très protecteur envers sa sœur et quiconque fait du mal à cette dernière perd automatiquement le respect de Ryota. Il n'est pourtant pas fort de ses poings, se ferait battre par n'importe quelle personne suffisamment en forme. La santé du jeune homme ne l'aide pas à avoir une carrure suffisante pour se défendre, et ne parlant pas fort, il ne s'imposera pas par la voix non plus. Quand aux arguments, il a du mal à formuler sa pensée par des mots ou des phrases... grosso modo, il ne fera jamais un bon avocat. Il aimerait avoir le pouvoir d'aider tous ceux qu'il aime, et souffre de se sentir impuissant quand il ne peut rien faire. Il sait pourtant apporter une écoute et un soutien psychologique à ceux qui en ont besoin. Il a du mal à se rendre compte que, parfois, tout ce dont ses proches ont besoin, c'est d'une oreille attentive, d'une épaule sur laquelle pleurer, et de quelques mots d'un ami. Et bien qu'il n'ai pas assez confiance en lui, c'est tout à fait quelque chose qu'il est capable de fournir.

Vous l'aurez compris, c'est un artiste. Il s'est toujours intéressé à l'art dans toutes ses formes mais à très vite découvert une passion pour le dessin, puis la peinture, qui est devenue son principal hobbie, et il aimerait que ce soit son métier. Curieux, il aime découvrir de nouvelles choses, car cela lui permet d'avoir de nouvelles inspirations, de diversifier son œuvre, et il est avide de nouvelles connaissances et découvertes pour enrichir ses tableaux.
Pouvant être très excentrique dans son art et dans ses vêtements, il ne l'es pas spécialement au niveau de son caractère. Il n'es pas aussi pétillant que ses habits, et c'est parfois étrange de trouver un jeune homme calme sous cette doudoune rose paillette et ce pantalon arc-en-ciel.
On dit que les artistes sont rêveurs, et c'est sans aucun doute le cas du jeune homme. Quand il ferme les yeux, il peut laisser son imagination vaquer à toutes les fantaisies. Il est capable de remettre les pieds sur terre, mais ne vous étonnez pas si vous le voyez rêvasser. Ça lui permet d'oublier la vérité parfois cruelle du véritable monde.
Enfin, il peut avoir l'air présomptueux et narcissique quand il parle de ses œuvres. Mais en réalité, il souhaite seulement être reconnu, car s'il n'est pas bon à ça, il ne voit pas quoi faire d'autre. Heureusement, il est plutôt doué. C'est un perfectionniste quand il s'agit de son art, il est très exigeant avec lui-même en ce sens, et il lui est déjà arrivé de recommencer entièrement un tableau à cause d'une petite tâche qui ne lui plaisait pas. Sa sœur sauve régulièrement des tableaux complets qui manquaient de partir à la poubelle.

Tout de même possessif, c'est plus par peur de perdre ce qui lui est cher que par avarice. Il tiens à ce qu'il a, même des objets qui lui paraissent insignifiants. Il déteste jeter et accumule beaucoup de choses. De plus, pas maniaque pour un sous, cela fait que c'est souvent le bordel chez lui, notamment dans sa chambre où il est difficile de circuler. Sa sœur lui reproche constamment, mais il n'y peu pas grand chose. De ce côté là, il n'est pas très organisé, le garçon.
Au niveau des personnes, il n'est pas jaloux au point d'empêcher sa sœur ou Soren de parler à qui ils veulent. En réalité, il a surtout peur de perdre ses proches, qu'on arrête de s'intéresser à lui. Il craint plus que tout ne pas être a la hauteur des gens qu'il aime. Il se demande souvent ce que Soren lui trouve, et craint qu'il le délaisse pour un autre. Après tout, il ne se trouve pas si important que ça.

Au  niveau de ses études, il n'a jamais été très doué à l'école. Il passait plus de temps à rêvasser en classe et à dessiner dans son cahier qu'à écouter ce qu'il se passait. Il arrivait toujours à ne pas avoir de trop mauvaises notes, mais il était moyen au mieux. Mis à part pour les études artistiques, rien ne l'intéressait vraiment, et c'est une véritable brêle en math et en science. Il aime la couture même si son manque de proprioception lui fait défaut dans ce domaine.

Enfin, à cause de sa maladie, il est dépendant de l'aide des autres pour certaines actions quotidiennes, notamment quand il est en crise. Il fait tout pour faire un maximum de choses lui même, mais cela le rend parfois inconscient, quitte à mettre sa santé en danger. Il s'est calmé depuis quelques années, sûrement grâce à sa sœur qui ne s'est jamais empêchée de l'engueuler quand il en faisant trop. Il sait très bien qu'il n'y peut rien, et que demander de l'aide ne signifie pas être un poid. Il sait en demander, de l'aide, mais ne veut pas trop le faire. Pourtant, il doit parfois se rendre à l'évidence.... et réaliser qu'il ne peut pas tout faire tout seul.

Histoire ---------------------------------------------------------
James Cullen était un professeur d'anglais brillant. Major de sa promo, et avant cela, toujours premier de la classe, il avait toujours voulu enseigner les merveilles de sa langue natale. Après avoir passé plusieurs années à l'enseigner dans une université londonienne, il avait passé 4 ans en France, ayant appris la langue pendant ses études. Il apprécia son temps là-bas, mais au bout de plusieurs années eu l'envie de voyager. Il n'était pas d'un niveau avancé en Japonais, mais il avait pris quelques cours en ligne, et déciderait qu'il apprendrait sur place. Il avait toujours eu une facilité pour les langues, de toute manière. Il avait prévu d'y rester 3 ou 4 ans, comme la France. Il y passa la reste de sa vie.
Ce fut non seulement grâce au pays dont il tomba amoureux dès les premières semaines, mais aussi à la femme qu'il rencontra, à peine deux ans après son arrivée, dans un café à Kichijoji. Kana Matō était une jeune couturière talentueuse, et elle tomba sur le charme de cet étranger qui maîtrisait sa langue avec un accent qu'elle jugeait adorable.
Ils s'installèrent ensemble et, trois ans après leur rencontre, se marièrent. La même année, ils mirent au monde un petit garçon, qu'ils décidèrent d'appeler Ryota.

Dans leur volonté de faire grandir un enfant bilingue, James lui parla en anglais et Kana, en Japonais. Ils ne switchaient jamais de langue en parlant à leur enfant, pour être bien sûr qu'il intègre autant la culture paternelle que celle maternelle, dans laquelle il vivait. Bébé calme, ne pleurant pas beaucoup (au plus grand plaisir de son père), Ryota eu un début d'enfance classique. James ne s'occupe pas tant que ça de son enfant, est parfois dur avec lui, crie beaucoup, tandis que sa mère lui donne une éducation attentionnée et douce. Elle lui enseigne à être gentil avec tous ses camarades, lui apprend que la haine ne sert à rien. Ce concept perd un peu un enfant si jeune, mais il suit les conseils maternels, apparaissant toujours souriant, poli, partageant ses jouets avec ses camarades à l'école et ne faisant pas trop de raffut.

Le garçonnet est âgé de trois ans quand naît sa sœur Miya. La petite est très vite gardée en observation à l’hôpital, à cause d'une crise d'otite dont elle est atteinte tout juste trois jours après sa naissance. Il semblerait qu'un soucis d'audition se soit déclaré. Au bout de plusieurs mois, les médecins lui diagnostiquent une forme rare de la Maladie de Reiner. Une maladie qui se caractérise par de fréquentes pertes d'auditions, parfois sur plusieurs jours, et au fil de l'âge une perte progressive de l'ouïe. Il est rare d'en voir atteint un enfant si jeune, mais quand le diagnostic tombe, les spécialistes ne sont pas très confiant sur l'évolution : ça ne pourrait aller qu'en s'empirant.
James contacte rapidement une structure d'apprentissage du Shuwa, la langue des signes japonaise. Il y inscrit aussi sa femme et son fils. Pour lui, ça lui fera une nouvelle langue, et malgré la tristesse de n'avoir pas la possibilité de parler « normalement » à sa fille, il se doit de faire des efforts. Ryota, malgré son jeune âge, se trouve tout de suite motivé par cette idée. Après tout, en tant qu'enfant bilingue, on lui a toujours appris qu'il y avait plusieurs façon de communiquer. Pour lui, ce n'était qu'une autre langue, même si on la parlait avec les mains. Plus qu'autre chose, ça lui plaisait, et il avait hâte de pouvoir communiquer avec sa petite sœur.
Les parents parlent tout de même à Miya, qui entends encore malgré sa faible audition. Beaucoup de bruit la fatigue rapidement cependant, et la langue des signes lui est bien plus accessible.

Du côté de Ryota, le début de son enfance se passe sans trop d'encombre. Son père se fait moins présent cependant, et le petit garçon réalise bien vite que James ne s'occupe pas autant de Miya qu'il s'est occupé de lui. Le paternel progresse moins vite en LSJ que le reste de la petite famille. A l'époque, Ryota pensait que c'était parce que son père était « très occupé ». C'est ce que ce dernier disait tout le temps, après tout. Qu'il avait beaucoup de travail, que c'était important de gagner de l'argent. Sa femme gagnait moins que lui et travaillait beaucoup de chez elle pour s'occuper des deux enfants, et il considérait que c'était à lui de ramener de quoi nourrir sa famille. Un peu sexiste sur les bords, le James ? Pas qu'un peu, et pas que sur les bords.
Ryota demande à sa mère de lui apprendre à coudre, et Kana lui montre, mais lui dit qu'il est trop jeune pour l'instant et qu'il devra attendre un peu. Ryota promet d'être patient. Il a tout le temps du monde, après tout.

Miya est inscrite dans une école bilingue, où l'on enseigne à la fois la langue japonaise classique et celle des signes. C'est sûrement grâce à cela que Miya put avoir une éducation classique et adaptée à ses besoins. Elle passe aussi beaucoup de temps avec son frère, à la maison. Les deux enfants s'entendent parfaitement bien et jouent constamment ensemble. Miya aime tout particulièrement regarder dessiner Ryota, et rapidement sa chambre est recouverte aux murs de dessins offerts par son frère.

Les parents remarquent que Ryota se blesse souvent, ou plutôt, à facilement des bleus et des cicatrices pour des petites chutes. Il est emmené chez le médecin, et cela est diagnostiqué en premier lieu comme une fragilité de la peau, parfois présente chez les enfants. Pourtant, au cours de l'année de ses 6 ans, le jeune garçon tombe de plus en plus malade, et est constamment fatigué. On commence donc à faire des examens plus poussés sur le garçonnet, et c'est le début d'une longue série de passages réguliers à l’hôpital qui ne le quitteront plus jamais.  
Le diagnostic est long, on n'arrive pas à déterminer de quoi souffre le petit. Plusieurs faux diagnostics sont posés, on suspectera même une maladie de Crohn à un moment. Mais plus les années passent, plus les symptômes de différentes pathologies s'accumulent. Les spécialistes jonglent d'un diagnostic à l'autre, et James est à deux doigts d'emmener son fils dans un autre pays. Une dispute éclate entre les deux parents, Kana argumentant que ça ne changera rien, et qu'il valait mieux le laisser aux mains des médecins qui le connaissait déjà au lieu de l'envoyer dans un lieu inconnu, entouré de personnes elles aussi inconnues.
Un premier diagnostic sûr est posé : un TDAH, ou trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité. Ce n'est bien sûr pas la seule chose, et ça n'explique pas la fatigue constante du jeune garçon et sa fragilité, mais c'est déjà un début.

Il faudra pourtant 3 ans d'errance médicale et de diagnostics erronés avant que celui du SED soit posés. Trois ans pendant lesquels les parents démunis ne savent pas quoi faire avec lui, trois ans pendant lesquels Ryota manque l'école parfois des jours durant, trop fatigué ou trop malade. La mère fini par quitter entièrement son travail pour s'occuper de lui et de lui faire école à la maison. Du côté de Miya, l'école spécialisée se passe bien, mais la petite fille perd de plus en plus l'audition, les médecins annoncent qu'ils n'ont jamais vu cette forme de la maladie. Elle tient compagnie à son frère dès qu'elle le peut, discutant avec lui dans sa chambre quand il n'a pas la force de se lever.
En 2009, le diagnostic officiel enfin posé, on enclenche tout de suite une procédure de soin pour Ryota. Un parcours médical, long et compliqué, mais fort heureusement, le système de santé japonais lui permettra d'avoir accès au matériel de soins nécessaires et à des médecins spécialisés dans son cas. On prévient tout de même la famille que ça ne sera pas facile, qu'il faudra adapter la vie du petit garçon en fonction de ça, et que sa santé devra être surveillée de près.
Kana reprend le travail pour payer le traitement de ses deux enfants. Quant à James, la tendance s'inverse et il se met à passer plus de temps avec sa fille qu'avec son fils. Il laisse sa femme se charger de la majorité des soins à domicile et n'accompagne que très rarement son fils à l’hôpital. Ryota continue donc de grandir en voyant très peu son père, même quand il est à la maison.  
Au final, de toute la famille, c'est Miya qui va le plus voir Ryota à l’hôpital. Les deux enfants communiquent majoritairement en LSJ, et la petite fille indique à son frère qu'elle souhaite aussi apprendre la langue des signes britannique. Après tout, les deux connaissant l'anglais, ce ne serait que logique. Et puis, lui dit Miya, ce serait leur langage secret, un moyen de se parler même devant leur parents sans être compris. Ryota promet d'en faire aussi l'apprentissage.

Le jeune japonais continue donc sa vie entre la vie normale et les hospitalisations, parfois longues, parfois nombreuses en fonction des périodes. Il dit souvent avec fierté qu'il connaît l’hôpital comme sa poche. Au fur et à mesure des années, il commence à en connaître chaque recoin, et se fait des connaissances parmi les autres patients réguliers de l'endroit. Grâce à un atelier, il se découvre aussi une passion pour la peinture en plus du dessin, et demande à ses parents de lui acheter du matériel. Il en obtient juste avant son entrée au collège, et passe beaucoup de temps à faire ses œuvres, toujours sous le regard admiratif de sa cadette.  

Ryota entre finalement au collège, et dès le début de sa scolarité, se fait rapidement harceler. Que ce soit à cause de sa faiblesse, de ma maigreur, du fait qu'il soit solitaire, isolé, silencieux, ou encore tout simplement à cause de sa maladie, dont l'information s'est répandue comme une traînée de poudre, il devient une cible facile pour les bullys du coin. On lui arrache des mains les dessins qu'il fait tranquillement dans son coin, les déchirent, les jettent à la poubelle. Quand Ryota tente de faire profil bas, ses harceleurs reviennent à la charge, plus déterminés que jamais. Chaque petite action est bonne pour se moquer ou l'embêter. Ryota ne compte plus les fois où il a retrouvé son sac à l'autre bout de la cour, ou de l'encre dans son casier, ou sa trousse volée, etc... Ça ne s'arrête pas, mais Ryota n'ose pas en parler à ses parents. Après tout, son père le culpabilise suffisamment, le faisant se sentir comme une gêne, un poids. Miya, en revanche, qui connaît son aîné mieux que personne, comprend très vite que quelque chose cloche. Elle interroge son frangin qui fini par lui expliquer. La jeune fille, énervée qu'on s'en prenne à son frère, lui promet de faire quelque chose, celui-ci rétorque que ça ne sert à rien, et que, de toute façon, elle est bien trop jeune.  

Ryota prend des cours de peinture, une option à son collège. Il adore ça, et y passe le plus de temps possible. Le prof, très fier de ses talents et de son attachement, l'aide aussi à s'adapter en fonction de ses besoins. Il lui achète même un coussin sur lequel s'asseoir pour lutter contre les douleurs, l'autorise à se reposer autant qu'il souhaite, et quand Ryota fait des séjours à l’hôpital, prend sur son temps libre pour lui apporter du matériel de peinture et lui donner quelques leçons privées.
A ce jour, il reste le prof préféré de Ryota, et ce dernier espère avoir l'occasion de le remercier un jour.

Avec le harcèlement, Ryota réalise que le monde n'est pas constitué que de bonnes personnes comme il aurait voulu le croire. Pourtant, il s'efforce d'être toujours gentil, et souriant. C'est dans sa nature, après tout, il n'a jamais aimé s’énerver contre autrui, ou penser du mal des autres. De toutes ses années collèges, il ne chercha jamais à se venger de ses bullys, au plus grand plaisir de ces dernier qui ne manquèrent pas d'en profiter. Ryota leur trouvait toujours des excuses, même si les harceleurs ne le méritaient pas. Sa sœur le qualifie souvent de « trop gentil » mais c'était aussi beaucoup de naïveté et d'inconscience de sa part. Il ne peut nier que le harcèlement à laissé une marque en lui, et que ses années collèges ont été très difficile, notamment à cause de ça, mais aussi de la maladie. Ses notes chutèrent, et il fut à deux doigts de redoubler à plusieurs reprises. Pour y remédier, son père lui paya des cours particuliers, et bien que cela fatiguait énormément Ryota, il n'osa pas s'opposer à son paternel et ne dit rien. Il se rend compte aujourd'hui que cela a probablement contribué à dégrader sa santé déjà pas bien fameuse à l'époque.

Fort heureusement, l'arrivée au lycée fut un soulagement en ce sens. Les bullys se faisaient bien plus rares, et malgré quelques moqueries, messes basses et autres, Ryota s'y senti bien mieux qu'au collège. Malgré son isolement et son côté timide et solitaire, il parvint même à s'y faire quelques amis. Sa pathologie était toujours présente, il avait compris que ce serait toujours le cas, mais avec le temps il avait appris des stratégies pour réduire les douleurs et savait repérer les signaux de crise. C'est limite s'il avait un abonnement à l'infirmerie du lycée, mais au moins, on s'occupait bien de lui là-bas.

Un événement qui l'attrista vu le départ de sa sœur, et mars 2015, vers l'Institut Espoir. Le père de famille était tombé sur un prospectus vendant les mérites de l'école et sa qualité de soins. Il y inscrivit tout de suite ses deux enfants, fatigué d'avoir à s'en occuper, considérant qu'il avait le droit à un peu de répit. Sans doute n'avait-il jamais été fait pour être père...
Le départ de Ryota vu retardé à cause de complications au niveau de sa santé et le besoin d'appliquer un nouveau traitement. Ses médecins refusèrent de le laisser partir avant d'être sûr qu'il pourrait tenir le voyage, et ne sachant pas vraiment à quoi s'attendre de la part des médecins de là-bas.
Séparé de sa sœur, ce fut une année très dure pour Ryota, qui passa la majeure partie de son temps à l’hôpital ou allongé dans son propre lit. De plus, il ne pouvait communiquer avec sa sœur que par courrier, mais en envoyait le plus souvent possible, lui disant qu'il avait hâte de la rejoindre.

Ce fut finalement le cas, en milieu d'année 2016. Ryota fit ses bagages et s'envola pour l'Institut. Il n'avait jamais voyagé aussi loin. Il n'était allé qu'une fois en dehors de son pays, d'ailleurs, quand il était allé voir de la famille en Angleterre, et à l'époque, le voyage lui avait parut suffisamment long. Jusqu'à l'Institut, ça lui paru interminable. Et puis, il avait hâte de retrouver Miya, il avait un tas de choses à lui raconter.

Il se jeta dans les bras de sa sœur dès qu'il la vit. Cette dernière portait des appareils auditifs flambant neufs et, même si son audition était loin d'être rétablie, elle percevait des sons, quelques mots, et pouvait déterminer ce que son interlocuteur disait, pour peu qu'il lui fasse face et articule. Les mots dits de façon clairs et forts lui parvenait aussi, et avec son traitement, elle pouvait de mieux en mieux suivre des discussions. Ça la fatiguait beaucoup, en revanche, et elle pris l'habitude de régulièrement ôter ses appareils pour retrouver le calme qu'elle appréciait tant.

Quoi qu'il en soit, Ryota est soulagé de retrouver sa sœur, son environnement familial avec ses parents étant devenu toxique, avec un père qui le faisait se sentir comme un poids. Ses parents, d'ailleurs, se mirent à lui envoyer du matériel de peinture et de dessin. Au début de sa scolarité à l'Institut, le jeune homme se trouva plutôt satisfait. Il avait accès aux soins dont il avait besoin, après tout, et il était avec sa sœur. On le laissait peindre, en plus de ça. Tout ce qu'il voulait, en somme.
On comprend donc aisément qu'il mis du temps à comprendre que quelque chose clochait.

Il fait rapidement la rencontre de celui qu'il nommera plus tard « le plus bel homme de ce monde, une œuvre d'art à lui tout seul » : Soren Reid. Un garçon de son âge avec qui ça accroche tout de suite. Ryota le trouve gentil et sympathique. Il aime passer du temps avec lui, et une amitié se crée très rapidement entre les deux. Ryota adore lui parler et partager leurs passions respectives. D'ailleurs, Soren est le premier, en dehors de Miya, qui accepte d'écouter Ryota parler d'art malgré ses quelques élucubrations. Le jeune japonais se sent écouté et apprécié, il a moins peur d'être jugé ou rejeté.
Miya, en revanche, qui avait déjà eu affaire à Soren, ne l'apprécie pas vraiment et tente de mettre en garde son frère. Ryota ne comprends pas d'où vient la méfiance de sa sœur, lui assurant qu'elle doit se tromper et que Soren est une bonne personne. Il en est toujours persuadé aujourd'hui.
Ryota, oblivious comme il est, ne se rend alors absolument pas compte qu'il développe des sentiments pour Soren. Il n'avait jamais développé de sentiments pour qui que ce soit auparavant, alors, il ne savait pas à quoi cela ressemblait. De plus, son père l'ayant élevé dans un mood #nohomo, Ryota, sans avoir les même préjugés stupides que son paternel, n'avait jamais imaginé qu'il pourrait ressentir des choses pour un homme.

D'un autre côté, Ryota se lie aussi quelque peu d'amitié avec la Patiente Z, Loreleï, au même titre que sa sœur. Sans qu'il passe trop de temps avec elle, il l'apprécia beaucoup. Sa mort fut donc un choc et un véritable chamboulement pour lui. Comme beaucoup, il assista en direct à son exécution de la main d'Ange, et pour la première fois, Ryota se met à ressentir de la haine contre quelqu'un. Dès lors, il se mit à détester Ange et à le fuir comme la peste, ne lui offrant qu'un regard de mépris en le croisant, mais ne pouvant pas faire grande chose contre l'homme, lui simple patient.
Il réalise alors que l'Institut n'est pas aussi merveilleux que ce comment il se présentait.  Beaucoup d'ombres, de secrets, de malveillance dans cet établissement. Ryota s'y sentit beaucoup plus mal à l'aise, se sentant constamment surveillé et manipulé, comme piégé. Il se mit à avoir peur pour la sécurité de sa sœur, qui de son côté non plus n'est pas rassurée par l'endroit. Ryota commence à se demander s'ils pourront réellement partir d'ici, un jour.
Il trouve du réconfort dans le fait de passer du temps avec Soren. Le jeune homme le rassure, sa présence est apaisante. Il passe de plus en plus de temps avec lui, toujours aussi ignorant de ses propres sentiments et de ceux de l'autre.
Soren d'ailleurs est celui qui lui parle du Journal Clandestin. Ryota n'a pas tout le temps la possibilité de se déplacer pour aller le lire, d'autant plus qu'il craint de se faire repérer et de ne pas pouvoir mentir par rapport à sa destination, mais aussi à cause de sa pathologie qui ne lui permet pas toujours de faire des grands déplacements, mais Soren lui raconte souvent ce qu'il y a lu. Miya se met à le lire aussi, cachant d'abord à son frère qu'elle se déplace jusqu'à la forêt, avant que ce dernier ne la surprenne de retour de son escapade.

L'année 2018-2019 fut synonyme de montées en tension au sein de l'Institut, à cause des procédures de sécurité renforcées. Ryota devient plus méfiant que jamais à l'égard du personnel de l'endroit. Il ne pense qu'à préserver sa sœur du mal autant qu'il peut, et ce, malgré le fait que celle-ci répète constamment qu'elle peut très bien se débrouiller toute seule. En réalité, Miya a aussi à cœur de protéger son frère, malgré ses trois ans de moins, elle s'est toujours comportée comme une garde du corps envers lui. Ils se firent en soit la promesse silencieuse de se protéger l'un et l'autre.

Pendant une période, la santé de Ryota se dégrade fortement et il se voit obligé de passer plusieurs jours d'affilées au lit. Miya fini par laisser Soren accéder à la chambre de son frère sans sa surveillance constante, et Ryota reçoit beaucoup d'aide du jeune homme. Doucement, il commence à réaliser que ce qu'il ressent pour lui n'es pas de l'amitié classique.

Comme beaucoup de patients, et grâce notamment au Journal, il entends parler de la Révolution qui se prépare. Ryota est bien évidemment pour, car il est persuadé qu'il faut changer la façon dont les choses se déroule aussi, pour le bien de tous. Il craint, en revanche, qu'elle soit tuée dans l’œuf ou soit arrêtée purement et simplement. Toujours pas mal marqué de la mort de Loreleï, il craint pour la sécurité de ses proches, et notamment Miya et Soren.

Le jeune homme voit d'un mauvais œil l'arrivée de Donatien au pouvoir à l'Institut, et ses craintes se font d'autant plus grandes avec tous les évènements comme le départ soudain d'Adélys. Autant dire que quand le poste de directeur remplaçant est offert à Ange, Ryota n'offre plus aucune confiance à l'Institut. Ce n'était déjà pas le cas, mais voir un homme qu'il méprise autant au pouvoir l'irrite d'autant plus. Il admet cependant que ses directives sont bien plus souples que celles de Donatien, au moins cela permet-il de souffler, et aux autres patients d'enquêter sur les événements étranges les entourant.
Les choses s'accélèrent beaucoup au cours de la période 2019-2020, une période très mouvementée enter l'incident avec Amalia, la folie de Donatien et le départ de Victor.

Malgré tous ces événements, la vie de Ryota parvint à s'illuminer un peu. Il n'avait jamais compris ses sentiments pour Soren, malgré le fait que c'était voyant. Sa sœur elle-même l'avait vu, mais peu désireuse de le voir finir avec une personne qu'elle n'appréciait pas vraiment, elle n'avait rien dit. Ce fut Isaiah, leur ami commun, qui, probablement fatigué de les voir se tourner autour sans arrêt, fini par prendre les devants et se planter devant Ryota pour tout lui dire. Sur le coup, le jeune homme fut surpris et déboussolé. Son cerveau tourna à mille à l'heure alors qu'il réalisait que ce qu'il ressentait étaient de véritables sentiments amoureux. Il s'en était douté, en soit, mais n'avait jamais osé y réfléchir, sans doute par peur du rejet, que ce ne soit pas réciproque. Mais ça l'était, et son cœur s'emplit de joie. Il se sentit stupide et s'empressa d'aller avouer à Soren ses sentiments, ce qui ressembla plus à un discours informe et balbutié qu'à autre chose.

Depuis début 2020, leur relation est donc officielle.

A la grande surprise de tout le monde, mais notamment de Ryota, la révolution arrive plus tôt que prévue. Tout cela dû au fait que Donatien fini par découvrir le Journal Clandestin, obligeant le plan à être réalisé aussi vite que possible. Ryota n'y prend pas part directement mais soutien ceux qui y participe activement. Il suit les directives de ses camarades et, aux côtés de sa sœur, fuit l'Institut pour se réfugier. La course, le mouvement, et la fatigue de la journée le fait entrer rapidement en crise une fois arrivé, mais fort heureusement pour lui, il bénéficie de l'aide de sa sœur et de son petit ami.

Le moment vint de choisir son camp, et Ryota hésita beaucoup sur la marche à suivre. Il sut rapidement, avant même que celui-ci le lui annonce, que Soren choisirait d'être aussi libre et libéré des règles que possible. Ce ne fut pour sa sœur, il l'aurait suivit sans aucune hésitation. Mais Miya prit la direction du Village, et Ryota n’eus pas le cœur de la laisser seule. Il voulait veiller à sa protection, d'autant plus que vu qui dirigeait le Village, il préférait se méfier.
Le jeune homme n'apprécie pas vraiment qu'Ange soit un de leurs leaders, mais il fait avec. Il l'évite, tout simplement, ne lui adresse pas la parole et ne lui offre que du mépris. S'il doit s'adresser un un chef, il se dirige vers la Cannibale. Il n'a rien contre elle, et l'apprécie, en réalité.
Fort heureusement, il peut continuer à voir Soren régulièrement, il en aurait souffert autrement. Dès qu'il le peut, il sort le rejoindre, ou l'invite à venir au Village. Quand il ne va pas bien, Ryota ose enfin faire appel à Soren pour de l'aide, et vice-versa. Ryota passe aussi du temps avec sa sœur, puisqu'ils ont obtenus l'autorisation de vivre en collocation dans la même cabane.  
Ryota a plus de temps pour peindre, aussi, et la vie lui semble plus paisible. Il a même l'impression que ses crises sont moins récurrentes que quand il était au sein de l’Institut. Ce ne serait pas surprenant que ce fut lié, après tout.
En somme, pour le moment, tout va pour le mieux. Et bien que craintif face à l'avenir, Ryota espère que cela durera le plus longtemps possible.

Petit Mot
Pseudo : Panda
Dîtes nous ce qui est nécessaire de savoir sur vous :hearts: J'ai une obsession beaucoup trop grande sur Persona et Dragon Age. Je carbure au thé et j'aime les chats. Je main les Ice Climbers et Corryn dans Super Smash Bros. Ultimate, et j'aime beaucoup parler de jeux vidéos.
Comment vous nous avez trouvé : Quelqu'un d'ici m'a forcé à venir
Avez-vous bien lu le règlement ? Si oui, de quelle taille doit être l'avatar ?
Anonymous
Docteur ElpidaChef de la Famille
Jeu 22 Oct - 16:29
Hello bienvenue !
Avant toute chose, la lecture de ta fiche m'a fait réagir.

1) omg Yusuke ♥♥♥
2) j'ai un DC qui arrive genre ce week-end sûrement qui est aussi métisse japonaise, sauf que c'est son nom de famille qui est japonais donc voilà ça m'a fait rire ( comment ça je demande déjà un rp ?)
3) j'apprécie beaucoup la description de son histoire, notamment pendant l'institut. Tu t'es vraiment appuyé sur les intrigues, et les personnages, et c'est comme si Ryota avait vraiment été là ._. je suis fan.

Et sinon, tu es officiellement validé ;)
Ton ancien numéro de patient, quand Ryota était à l'Institut était X64 (on ne sait jamais, ça peut toujours servir).
Sinon, bienvenue au Village. Je te laisse inscrire ta fonction dans l'organigramme (tes dirigeants, comme tu le sais sont donc La Cannibale et Ange, donc si tu veux parler un peu de tes fonctions en plus poussés tu peux aller les voir). Je te laisse aussi aller recenser ton avatar dans le répertoire.
Tu peux également te créer un espace personnel, il est très libre.
N'oublies pas de bien remplir ton profil également.
Sinon n'hésite pas pour les rp à faire des demandes via le discord, ou par mp, etc.

Rebienvenue parmi nous ;)
Docteur Elpida
Image : Choose a color to live by | Ryota VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
InvitéInvité
Jeu 22 Oct - 16:47
Merci beaucoup ♥ Et merci pour les compliments aussi Choose a color to live by | Ryota 2793569582

Je note pour le numéro, il va peut-être en faire référence à un moment ou un autre ^^

Et je m'occupe de tout ça, hâte de commencer le rp \o/
Anonymous
RoseÉlectron libre
Jeu 22 Oct - 16:47
Je reposte le message pour que t'aies vraiment tous les liens :

Validé !
Ca c'est un villageois !
Félicitation pour ta validation jeune padawan ~
Afin de la compléter en bonne et due forme, voici le chemin qu'il te reste à accomplir :

N'oublie pas de recenser ton avatar et d'inscrire ton personnage dans l'organigramme ! Il faudra aussi que tu renseignes ton profil (principalement le groupe, la date de naissance, la pathologie s'il y en a une, la date d'arrivée à l'Institut et insérer les liens de ta fiche personnage et de ton espace personnel - si tu ne souhaites pas avoir d'espace personnel, supprime dans ton profil la notion).
Si tu es à la recherche de rp (et j'imagine que c'est le cas), tu peux poster une demande de rp ! Ton personnage peut également avoir son espace à lui et tisser des relations. Si tu souhaites connaître les PNJ ou créer un prédéfini, c'est aussi possible ! De même, tu peux poster une annonce selon tes besoins dans tes relations si tu ne souhaites pas créer de prédéfini.

Si un jour tu es malade, tu as un ralentissement ou pour toute autre raison tu ne peux pas répondre pendant une durée (déterminée ou non), tu dois poster une absence.

Aussi, pour connaître toutes les intrigues à venir, c'est par là : panneau d'affichage. Tu peux y participer en envoyant un mp à un membre du staff ! Pareillement, créer des mini-events autour de ton personnage afin de l'aider dans son évolution est possible. Comme pour avant, il faut en discuter avec un staffien.

Mais le plus important... HAVE FUN ♥
Rose
Image : Choose a color to live by | Ryota Rt4oFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
mes relations
Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
Aeden ZetharÉlectron libre
Ven 23 Oct - 17:38
Bienvenue 8D (oui je souhaite bienvenue après les validations maintenant xDDD)
Aeden Zethar
Image : Choose a color to live by | Ryota 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
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