NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 23 Oct - 12:25
Chercher dans les ruines
Nevrabriel du faire un long détour pour éviter le village. Du moins, le coin le plus occupé. Les ruines étaient encore une mine d’or, il devait en profiter avant que ce clan ne vienne tout prendre ou tout raser pour agrandir leur territoire.
Le jeune homme n’avait clairement pas le droit d’être là alors il devait faire vite. Donatien désapprouverait d'ailleurs ...
Armé de son canif et son sac à dos, l’écossais se mit à fouiller là où il se trouvait. Sa grande taille et ses cheveux rouges ne devaient certainement pas aidé à sa discrétion, mais Nevrabriel était devenu agite, rapide, et avait développé un bon sens de la survis avec ses sens. Il avait beau avoir une maladie cérébrale, tant qu’il vivrait, il pourrait se débrouiller.
Le jeune homme trouva ce qui ressemblait à un drap. C’était toujours du tissu à prendre. Il fouilla encore, espérant également trouver des objets qui pourrait se transformer en jouer pour la petite Wendy mais rien ne l’inspirait dans les débris. Il venait certainement un peu tard, le village avait eu quatre mois pour retourner les pierres et trouver les choses plus intéressantes.
Le jeune homme escalada tant bien que mal les graviers pour accéder à ce qui était autrefois le second étage. C’était les salles de soins, peut-être pourrait-il trouver des choses qui avaient échappé aux villageois ? De là où il était il avait une vu sur des potentiels arrivants, ce qui l’arrangeait grandement. Ce qui l’arrangeait moins cependant était le fait de ne rien trouver mise à part des semblants de restes de meubles et des boites de médicaments vides. Il réussit tout de même à trouver sous une armoire renversé une boite métallique à moitié brulé mais le contenu était intact. C’était une boite à tricoter … Ce n’était pas du tout utile mais Elizabeth savait tricotait et elle pourrait faire des vêtements pour sa fille. Nevrabriel mit la boite dans son sac et prit ce qui restait de rideaux pour se faire un semblant de corde afin de pouvoir descendre de là. Il se félicita lui-même pour ses séances de sport qui lui permettaient de tels parcours.
En descendant, Nevrabriel atterrit dans la chambre d’un ancien patient où il ne restait vraiment pas grand-chose. Il décida de s’asseoir un peu pour récupérer, assez penaud de son aventure. Il n’avait rien à rapporté qui était utile à sa Famille.
Nevrabriel prit un bout de gravier dans sa main et se mit à jouer avec. Il aimerait bien retourner dans son ancienne chambre, voir si elle avait brulé également. La chambre de Lucy et de Béatrice … s’il y avait encore des effets personnels, il pourrait les ramener …
L’écossais se donna un peu de courage avant de se relever et faire le tour du bâtiment pour passer derrière le Village. Il longea les murs jusqu’à ce qu’y devait être l’aile W. C’était vraiment près du village … il allait se faire répéter à coup sur !
Mais il repensait à Lucy … Elle ne se sentait pas épanouie au bunker, quelque chose de l’extérieur lui ferait certainement plaisir … tant pis !
Nevrabriel essaya de déverrouiller la fenêtre sans réel succès. Il alla plus loin pour en essayer d’autre, quitte à se rapprocher du Village. Il aurait du demander à Aeden de lui apprendre à crocheter les fenêtres ...
Nevrabriel finit par tomber sur une fenêtre ouverte. Ah. Ce n’était pas bon signe. Il se glissa à l’intérieur et en effet ce n’était pas bon signe. La chambre était bien trop propre pour ne pas être occupé, il alla rapidement à la porte et regarda discrètement les alentours. Personnes. C’était l’heure du déjeuner après tout.
L’écossais se glissa hors de la chambre. Il connaissait ce bâtiment par cœur et pouvait donc aisément savoir où aller. Il se dépêcha de revenir vers ce qui devait être la chambre de Lucy. Il marchait hâtivement, mais plus il avançait, plus les murs étaient noircies, plus le sol était en sale état, plus la mort était passé par là.
Et … rien.
La chambre de Lucy avait brulé. Elle faisait partie du bâtiment qui n’avait pas survécu. Nevrabriel ne pouvait pas y croire. Il ne voulait pas y croire ! Il n’y avait que l’aile Y qui avait survécu ?!
Il se précipita dans la pièce et commença à fouiller, comme s’il y avait encore de l’espoir dans ces ruines. Il pouvait trouver. Non. Il devait trouver quelque chose !
Nevrabriel ne se rendait pas compte qu’il n’était plus du tout discret dans sa volonté et que quelqu’un arrivait non loin de là …
Le jeune homme n’avait clairement pas le droit d’être là alors il devait faire vite. Donatien désapprouverait d'ailleurs ...
Armé de son canif et son sac à dos, l’écossais se mit à fouiller là où il se trouvait. Sa grande taille et ses cheveux rouges ne devaient certainement pas aidé à sa discrétion, mais Nevrabriel était devenu agite, rapide, et avait développé un bon sens de la survis avec ses sens. Il avait beau avoir une maladie cérébrale, tant qu’il vivrait, il pourrait se débrouiller.
Le jeune homme trouva ce qui ressemblait à un drap. C’était toujours du tissu à prendre. Il fouilla encore, espérant également trouver des objets qui pourrait se transformer en jouer pour la petite Wendy mais rien ne l’inspirait dans les débris. Il venait certainement un peu tard, le village avait eu quatre mois pour retourner les pierres et trouver les choses plus intéressantes.
Le jeune homme escalada tant bien que mal les graviers pour accéder à ce qui était autrefois le second étage. C’était les salles de soins, peut-être pourrait-il trouver des choses qui avaient échappé aux villageois ? De là où il était il avait une vu sur des potentiels arrivants, ce qui l’arrangeait grandement. Ce qui l’arrangeait moins cependant était le fait de ne rien trouver mise à part des semblants de restes de meubles et des boites de médicaments vides. Il réussit tout de même à trouver sous une armoire renversé une boite métallique à moitié brulé mais le contenu était intact. C’était une boite à tricoter … Ce n’était pas du tout utile mais Elizabeth savait tricotait et elle pourrait faire des vêtements pour sa fille. Nevrabriel mit la boite dans son sac et prit ce qui restait de rideaux pour se faire un semblant de corde afin de pouvoir descendre de là. Il se félicita lui-même pour ses séances de sport qui lui permettaient de tels parcours.
En descendant, Nevrabriel atterrit dans la chambre d’un ancien patient où il ne restait vraiment pas grand-chose. Il décida de s’asseoir un peu pour récupérer, assez penaud de son aventure. Il n’avait rien à rapporté qui était utile à sa Famille.
Nevrabriel prit un bout de gravier dans sa main et se mit à jouer avec. Il aimerait bien retourner dans son ancienne chambre, voir si elle avait brulé également. La chambre de Lucy et de Béatrice … s’il y avait encore des effets personnels, il pourrait les ramener …
L’écossais se donna un peu de courage avant de se relever et faire le tour du bâtiment pour passer derrière le Village. Il longea les murs jusqu’à ce qu’y devait être l’aile W. C’était vraiment près du village … il allait se faire répéter à coup sur !
Mais il repensait à Lucy … Elle ne se sentait pas épanouie au bunker, quelque chose de l’extérieur lui ferait certainement plaisir … tant pis !
Nevrabriel essaya de déverrouiller la fenêtre sans réel succès. Il alla plus loin pour en essayer d’autre, quitte à se rapprocher du Village. Il aurait du demander à Aeden de lui apprendre à crocheter les fenêtres ...
Nevrabriel finit par tomber sur une fenêtre ouverte. Ah. Ce n’était pas bon signe. Il se glissa à l’intérieur et en effet ce n’était pas bon signe. La chambre était bien trop propre pour ne pas être occupé, il alla rapidement à la porte et regarda discrètement les alentours. Personnes. C’était l’heure du déjeuner après tout.
L’écossais se glissa hors de la chambre. Il connaissait ce bâtiment par cœur et pouvait donc aisément savoir où aller. Il se dépêcha de revenir vers ce qui devait être la chambre de Lucy. Il marchait hâtivement, mais plus il avançait, plus les murs étaient noircies, plus le sol était en sale état, plus la mort était passé par là.
Et … rien.
La chambre de Lucy avait brulé. Elle faisait partie du bâtiment qui n’avait pas survécu. Nevrabriel ne pouvait pas y croire. Il ne voulait pas y croire ! Il n’y avait que l’aile Y qui avait survécu ?!
Il se précipita dans la pièce et commença à fouiller, comme s’il y avait encore de l’espoir dans ces ruines. Il pouvait trouver. Non. Il devait trouver quelque chose !
Nevrabriel ne se rendait pas compte qu’il n’était plus du tout discret dans sa volonté et que quelqu’un arrivait non loin de là …
Image : ![Un intrus dans les ruines [PV : Ryota] Sans_t30](https://i.servimg.com/u/f92/15/74/26/69/sans_t30.jpg)
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
InvitéInvité
Dim 25 Oct - 19:37
![Un intrus dans les ruines [PV : Ryota] Tumblr_oo3tlyRIiU1slg4jbo6_250](https://64.media.tumblr.com/2b0ad7cd3eeb4ab8b4937cbb656861d7/tumblr_oo3tlyRIiU1slg4jbo6_250.png)
Un intrus dans les ruines
★ Feat Nevrabriel
Plus le temps avançait, plus il était compliqué d'avoir accès à des ressources sur l'île. La communication avec l'extérieur toujours coupée, et l'absence d'électricité rendait la vie de tout le monde bien plus difficile. La liberté avait un prix, disait-on. Prix que Ryota ne regrettait pas d'avoir payé; jamais il ne souhaiterait retrouver le fonctionnement de l'Institut, même si c'était pour avoir en échange accès à de la nourriture et à un chargeur. Il avait beaucoup trop souffert de ses années au sein de l'établissement, et même si la survie actuelle n"'était pas aussi simple qu'il l'aurait espéré, il se considérait tout de même comme chanceux. Au moins, il n'était pas enfermé à l'intérieur d'un bunker.
Il réalisait cependant que les ressources se faisaient minces et que tous devaient s'entraider pour assurer leur survie. Beaucoup de produits de nécessité se mettaient à manquer, et ne parlons même pas de tout ce qui était secondaire ou lié à une passion. Ce n'était tout simplement pas la priorité de toute façon, pour l'instant. Ryota savait très bien que de la nourriture ou des produits d'hygiène étaient milles fois plus importants que ses pots de peinture ou une décoloration, et il ne se plaignait pas de manquer de ces deux derniers. Il gardait l'espoir que tout finirait par s'arranger pour le mieux et que leur situation s'améliorerait. Il n'avait pas réellement le choix, de toute manière.
« Si ça continue comme ça, on va finir par se torcher avec des feuilles d'arbre » lui avait nonchalamment sa sœur.
Le sarcasme de ces propos étaient évident, et pourraient malheureusement se révéler vrai. Les habitants devaient faire attention à la moindre ressource qu'ils utilisaient, et ne pas garder tout que pour eux. Les choses se partageaient non seulement entre personnes du Village, mais aussi avec les Electrons Libres, ces derniers échangeant avec leurs propres ressources, et vice-versa. Cela permettait d'obtenir ce qu'ils ne trouvaient pas sur leur propre territoire. Ryota espérait que cette alliance durerait, non seulement grâce à l'apport de ressources et d'avantages que cela offrait, mais aussi parce que Soren et Isaiah faisait partie des Electrons. Et autant dire que le jeune peintre n'avait pas envie de perdre le contact avec son copain et cellui qu'il considérait comme saon meilleur.e ami.e. D'ailleurs, ce dernier manquait lui aussi de coloration pour cheveux, les deux jeunes personnes partageaient cette souffrance.
Il était un peu après midi quand Ryota décida d'aller en quête de ressources dans le bâtiment en ruine. De nombreux tours de fouilles avaient déjà été effectués, et la plupart des ressources avaient été pillées, mais on ne savait jamais ce qui aurait pu être oublié ou laissé tomber. Et puis, ça lui faisait une bonne excuse pour se balader. Il n'était pas sorti pendant trois jours à cause de sa santé et comptait bien profiter du bon temps. S'il trouvait quelque chose à ramasser, ce serait bien et ça aiderait, mais sinon, ça lui ferait juste du bien de se dégourdir les jambes.
Le mois précédent, il y avait vu un renard, et il espérait secrètement le croiser de nouveau. Il ne savait pas ce qu'il faisait là, ou si ce qu'il a vu était réel, mais il était très curieux de savoir si des animaux pouvaient traîner dans le coin.
Il enfila donc une sacoche vide dans l'espoir de la remplir ne serait-ce qu'un minimum, et refusa l'offre de sa sœur de l'accompagner. Il avait besoin d'être seul, pour se vider la tête et réfléchir, se perdre dans ses pensées, choses qu'il ne s'autorisait pas toujours.
« Tu pourras regarder si tu trouve pas le tome 5 de l'Assassin Roturier ? Je le retrouve plus, je crois que j'ai dû le laisser là-bas pendant la fuite »
« Je vais regarder, mais je ne te promets rien. J'ose espérer qu'il n'a pas brûlé, cependant... »
Il parti sans remarquer le regard noir que lui lança sa sœur. Il n'avait pas voulu la blesser, il avait simplement exprimé ce qu'il pensait. Et comme à son habitude, il ne le faisait pas avec beaucoup de tact. Et même si Miya avait l'habitude, elle n'avait pas aimer s'entendre dire qu'elle avait perdu le tome de sa série de livres préféré.
Par réflexe, Ryota tapota sa poche à la recherche de son téléphone, avant de se souvenir que ça ne servait à rien. Il le gardait toujours sur lui, au cas où, mais il y avait fort longtemps qu'il n'avait plus de batterie. C'était douloureux, parfois, de ne pas avoir la possibilité notamment de contacter Soren. Leurs échanges se faisaient plus rares et le peintre en souffrait, mais il appréciait aussi d'autant plus les moments qu'il passait avec son petit amis. Ils lui étaient plus précieux que n'importe quoi dans ce monde.
En arrivant, le violet se mit à longer les murs de la bâtisse incendiée. Elle était beaucoup moins impressionnante comme ça. Mais elle n'en dégageait pas moins une atmosphère oppressante, aux yeux du jeune adulte. Sans doute étaient les souvenirs qu'elle provoquait qui lui donnait cette impression. Ryota continua son chemin, prenant le temps de regarder au sol s'il ne trouvait pas quelque chose.
Il fini par apercevoir une fenêtre ouverte. Bon, ça signifiait qu'il y avait déjà eu du passage, et que tout avait sans doute déjà été ramassé. Il décida donc d'abord de ne pas s'y attarder et de passer son chemin, mais en arrivant à proximité, il y entendit du bruit.
Il se mit tout de suite sur ses gardes. Ça pouvait être quelqu'un du Village, mais on ne savait jamais. Ou alors, c'était juste un animal. Peut-être ce renard de l'autre fois ? Rien n'était moins sûr. Ryota se retenu de demander à voix haute. Mieux valait être prudent.
Il n'avait aucune arme, et ne savait pas se battre. Une chose à faire aurait peut-être aidé de retourner au centre du Village chercher de l'aide, mais s'il s'avérait que ce n'était rien, il aurait l'air bien stupide. Et puis, il avait croisé du monde en arrivant. S'il arrivait quelque chose, il lui suffirait de crier, non ? Quoi qu'il en soit, il s'avança prudemment vers la source du bruit, qui se trouvait un peu plus loin que la fenêtre qu'il avait repéré. Il longea les couloirs jusqu'à arriver à la pièce refermant l'intrus. Il ne fallut cependant pas longtemps à Ryota pour le reconnaître.
« Nevrabriel ? »
Ça lui avait échappé. Mais il ne savait pas bien ce qu'il pouvait faire de plus maintenant qu'il avait surpris l'intrus. Car autant qu'il détestait cette idée, Ryota devait bien admettre que le jeune homme en était un, d'intrus. Il n'avait pas le droit d'être ici, car il ne faisait ni partie du Village, ni des Électrons Libres. Il faisait partie de la Famille, celle du Docteur Elpida, homme que Ryota était loin de porter dans son cœur.
« Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fais ici ? »
Comme à son habitude, Ryota avait gardé un ton calme et posé, interrogeant Nevrabriel de sa voix grave. Mais en réalité, il était nerveux. Lui et son interlocuteur étaient amis, avant, mais le jeune peintre ne saurait déterminer si c'était encore le cas. Et puis, il y avait la possibilité qu'il ne se souvienne même plus de lui.
Un peu anxieux, le Cullen resserra la prise sur la lanière de son sac. Il se tenait dans l'encadrement de la porte. Il ne voulait pas effrayer Nevrabriel, mais n'était pas capable de déterminer les réactions de ce dernier. Si celui-ci était venu pour des ressources, leur discussion ne serait peut-être pas aussi amicale que celles qu'ils avaient avant.
Il réalisait cependant que les ressources se faisaient minces et que tous devaient s'entraider pour assurer leur survie. Beaucoup de produits de nécessité se mettaient à manquer, et ne parlons même pas de tout ce qui était secondaire ou lié à une passion. Ce n'était tout simplement pas la priorité de toute façon, pour l'instant. Ryota savait très bien que de la nourriture ou des produits d'hygiène étaient milles fois plus importants que ses pots de peinture ou une décoloration, et il ne se plaignait pas de manquer de ces deux derniers. Il gardait l'espoir que tout finirait par s'arranger pour le mieux et que leur situation s'améliorerait. Il n'avait pas réellement le choix, de toute manière.
« Si ça continue comme ça, on va finir par se torcher avec des feuilles d'arbre » lui avait nonchalamment sa sœur.
Le sarcasme de ces propos étaient évident, et pourraient malheureusement se révéler vrai. Les habitants devaient faire attention à la moindre ressource qu'ils utilisaient, et ne pas garder tout que pour eux. Les choses se partageaient non seulement entre personnes du Village, mais aussi avec les Electrons Libres, ces derniers échangeant avec leurs propres ressources, et vice-versa. Cela permettait d'obtenir ce qu'ils ne trouvaient pas sur leur propre territoire. Ryota espérait que cette alliance durerait, non seulement grâce à l'apport de ressources et d'avantages que cela offrait, mais aussi parce que Soren et Isaiah faisait partie des Electrons. Et autant dire que le jeune peintre n'avait pas envie de perdre le contact avec son copain et cellui qu'il considérait comme saon meilleur.e ami.e. D'ailleurs, ce dernier manquait lui aussi de coloration pour cheveux, les deux jeunes personnes partageaient cette souffrance.
Il était un peu après midi quand Ryota décida d'aller en quête de ressources dans le bâtiment en ruine. De nombreux tours de fouilles avaient déjà été effectués, et la plupart des ressources avaient été pillées, mais on ne savait jamais ce qui aurait pu être oublié ou laissé tomber. Et puis, ça lui faisait une bonne excuse pour se balader. Il n'était pas sorti pendant trois jours à cause de sa santé et comptait bien profiter du bon temps. S'il trouvait quelque chose à ramasser, ce serait bien et ça aiderait, mais sinon, ça lui ferait juste du bien de se dégourdir les jambes.
Le mois précédent, il y avait vu un renard, et il espérait secrètement le croiser de nouveau. Il ne savait pas ce qu'il faisait là, ou si ce qu'il a vu était réel, mais il était très curieux de savoir si des animaux pouvaient traîner dans le coin.
Il enfila donc une sacoche vide dans l'espoir de la remplir ne serait-ce qu'un minimum, et refusa l'offre de sa sœur de l'accompagner. Il avait besoin d'être seul, pour se vider la tête et réfléchir, se perdre dans ses pensées, choses qu'il ne s'autorisait pas toujours.
« Tu pourras regarder si tu trouve pas le tome 5 de l'Assassin Roturier ? Je le retrouve plus, je crois que j'ai dû le laisser là-bas pendant la fuite »
« Je vais regarder, mais je ne te promets rien. J'ose espérer qu'il n'a pas brûlé, cependant... »
Il parti sans remarquer le regard noir que lui lança sa sœur. Il n'avait pas voulu la blesser, il avait simplement exprimé ce qu'il pensait. Et comme à son habitude, il ne le faisait pas avec beaucoup de tact. Et même si Miya avait l'habitude, elle n'avait pas aimer s'entendre dire qu'elle avait perdu le tome de sa série de livres préféré.
Par réflexe, Ryota tapota sa poche à la recherche de son téléphone, avant de se souvenir que ça ne servait à rien. Il le gardait toujours sur lui, au cas où, mais il y avait fort longtemps qu'il n'avait plus de batterie. C'était douloureux, parfois, de ne pas avoir la possibilité notamment de contacter Soren. Leurs échanges se faisaient plus rares et le peintre en souffrait, mais il appréciait aussi d'autant plus les moments qu'il passait avec son petit amis. Ils lui étaient plus précieux que n'importe quoi dans ce monde.
En arrivant, le violet se mit à longer les murs de la bâtisse incendiée. Elle était beaucoup moins impressionnante comme ça. Mais elle n'en dégageait pas moins une atmosphère oppressante, aux yeux du jeune adulte. Sans doute étaient les souvenirs qu'elle provoquait qui lui donnait cette impression. Ryota continua son chemin, prenant le temps de regarder au sol s'il ne trouvait pas quelque chose.
Il fini par apercevoir une fenêtre ouverte. Bon, ça signifiait qu'il y avait déjà eu du passage, et que tout avait sans doute déjà été ramassé. Il décida donc d'abord de ne pas s'y attarder et de passer son chemin, mais en arrivant à proximité, il y entendit du bruit.
Il se mit tout de suite sur ses gardes. Ça pouvait être quelqu'un du Village, mais on ne savait jamais. Ou alors, c'était juste un animal. Peut-être ce renard de l'autre fois ? Rien n'était moins sûr. Ryota se retenu de demander à voix haute. Mieux valait être prudent.
Il n'avait aucune arme, et ne savait pas se battre. Une chose à faire aurait peut-être aidé de retourner au centre du Village chercher de l'aide, mais s'il s'avérait que ce n'était rien, il aurait l'air bien stupide. Et puis, il avait croisé du monde en arrivant. S'il arrivait quelque chose, il lui suffirait de crier, non ? Quoi qu'il en soit, il s'avança prudemment vers la source du bruit, qui se trouvait un peu plus loin que la fenêtre qu'il avait repéré. Il longea les couloirs jusqu'à arriver à la pièce refermant l'intrus. Il ne fallut cependant pas longtemps à Ryota pour le reconnaître.
« Nevrabriel ? »
Ça lui avait échappé. Mais il ne savait pas bien ce qu'il pouvait faire de plus maintenant qu'il avait surpris l'intrus. Car autant qu'il détestait cette idée, Ryota devait bien admettre que le jeune homme en était un, d'intrus. Il n'avait pas le droit d'être ici, car il ne faisait ni partie du Village, ni des Électrons Libres. Il faisait partie de la Famille, celle du Docteur Elpida, homme que Ryota était loin de porter dans son cœur.
« Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fais ici ? »
Comme à son habitude, Ryota avait gardé un ton calme et posé, interrogeant Nevrabriel de sa voix grave. Mais en réalité, il était nerveux. Lui et son interlocuteur étaient amis, avant, mais le jeune peintre ne saurait déterminer si c'était encore le cas. Et puis, il y avait la possibilité qu'il ne se souvienne même plus de lui.
Un peu anxieux, le Cullen resserra la prise sur la lanière de son sac. Il se tenait dans l'encadrement de la porte. Il ne voulait pas effrayer Nevrabriel, mais n'était pas capable de déterminer les réactions de ce dernier. Si celui-ci était venu pour des ressources, leur discussion ne serait peut-être pas aussi amicale que celles qu'ils avaient avant.
NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 27 Oct - 14:15
Chercher dans les ruines
_ Nevrabriel ?
Le concerner se retourna plus vite que l’appelle. Bon sang, qu’est-ce qu’il était bête ! Il était en territoire ennemi et il n’avait pas su se faire discret !
Il était prêt à se battre, ou déguerpir selon la situation, mais il se calma un peu en voyant la personne qui venait de l’appeler.
Ryota Cullen.
C’était à la fois un soulagement et une grande anxiété. Soulagement que ça ne soit pas un des veilleurs ou leur « charmant » couple royaliste qui osait parler d’égalité. Mais anxieux d’avoir été pris en flagrant délit.
Le Village commerçait avec les électrons libres mais en ce qui concernait La Famille, les échanges ne se faisaient jamais au sein même du territoire, toujours en zone neutre et de toute façon il n’y avait qu’Elizabeth qui en faisait. Donatien était trop borné pour le faire, Béryl ne s’en mêlé pas, les filles n’avaient pas le droit de sortir seul et Nevrabriel … Eh bien il n’aimait ni Barrabil, ni Graham, il n’allait pas commercer avec ces hommes perfides.
_ Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fais ici ?
Nevrabriel se pinça la lèvre inférieure, ses yeux vairons regardèrent un peu partout. Il fallait qu’il réfléchisse à toute allure pour trouver quelque chose. Personne ne savait qu’il était devenu assez bon menteur, il pouvait jouer là-dessus, les personnes comme Ryota l’ont toujours connu très naïf et incapable de mentir.
Sa solution était là, il devait jouer sur ce que les autres avaient retenu de ce qu’il était autrefois. Nevrabriel se détendit et se releva, restant néanmoins loin de l’arrivant, ne pouvant pas anticiper la suite. Il avait bien vu que cette nuit de juillet avait fait changer beaucoup de personne, dont lui, Ryota peut-être également.
_Hm … C’est l’ancienne chambre d’une amie. Tu sais, l’autre patiente du docteur Elpida qui est albinos.
Les demi-mensonges étaient toujours les plus convaincants. Il était venu pour des ressources à la base, mais il n’avait pu trouver que des vieux tissus et une boite de tricot. Si Ryota lui demandait d’ouvrir son sac, le mensonge de Nevrabriel était intact et il pourrait même tenter de gagner, ou regagner, la confiance de l’artiste. Avoir un allier chez l’ennemi ne serait pas une mauvaise idée. Mais il ne devait pas baisser sa garde comme avec Katerina. Même si Ryota était une bonne personne, il devait penser à sa Famille, rien que sa Famille.
_Je voulais voir si n’importe quoi avait survécu, pour lui faire plaisir. La vie dans le bunker n’est pas facile, je voulais un peu l’égayer.
Nevrabriel connaissait le jeune homme depuis un moment, il savait qu’il était profondément gentil. Il n’allait pas priver une âme de ce qui lui restait de sa vie avant cette fracture. L’écossais savait qu’il devait insister là-dessus, non pas pour avoir de l’aide mais pour éviter que son cadet ne donne l’alerte.
Ryota était un peu comme le Nevrabriel d’autrefois. L’écossais pouvait utiliser cela a son avantage, les petites faiblesses du peintre étaient les siennes fut un temps. C’était vil mais entre manipuler un ancien ami et se faire répéter, le choix était rapide.
_Elle est un peu comme ma sœur, j’espère que tu comprends mon intrusion. Tu aurais surement fait la même chose pour la sienne, je me trompe ?
C’était bas, mais ça pouvait fonctionner …
Le concerner se retourna plus vite que l’appelle. Bon sang, qu’est-ce qu’il était bête ! Il était en territoire ennemi et il n’avait pas su se faire discret !
Il était prêt à se battre, ou déguerpir selon la situation, mais il se calma un peu en voyant la personne qui venait de l’appeler.
Ryota Cullen.
C’était à la fois un soulagement et une grande anxiété. Soulagement que ça ne soit pas un des veilleurs ou leur « charmant » couple royaliste qui osait parler d’égalité. Mais anxieux d’avoir été pris en flagrant délit.
Le Village commerçait avec les électrons libres mais en ce qui concernait La Famille, les échanges ne se faisaient jamais au sein même du territoire, toujours en zone neutre et de toute façon il n’y avait qu’Elizabeth qui en faisait. Donatien était trop borné pour le faire, Béryl ne s’en mêlé pas, les filles n’avaient pas le droit de sortir seul et Nevrabriel … Eh bien il n’aimait ni Barrabil, ni Graham, il n’allait pas commercer avec ces hommes perfides.
_ Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fais ici ?
Nevrabriel se pinça la lèvre inférieure, ses yeux vairons regardèrent un peu partout. Il fallait qu’il réfléchisse à toute allure pour trouver quelque chose. Personne ne savait qu’il était devenu assez bon menteur, il pouvait jouer là-dessus, les personnes comme Ryota l’ont toujours connu très naïf et incapable de mentir.
Sa solution était là, il devait jouer sur ce que les autres avaient retenu de ce qu’il était autrefois. Nevrabriel se détendit et se releva, restant néanmoins loin de l’arrivant, ne pouvant pas anticiper la suite. Il avait bien vu que cette nuit de juillet avait fait changer beaucoup de personne, dont lui, Ryota peut-être également.
_Hm … C’est l’ancienne chambre d’une amie. Tu sais, l’autre patiente du docteur Elpida qui est albinos.
Les demi-mensonges étaient toujours les plus convaincants. Il était venu pour des ressources à la base, mais il n’avait pu trouver que des vieux tissus et une boite de tricot. Si Ryota lui demandait d’ouvrir son sac, le mensonge de Nevrabriel était intact et il pourrait même tenter de gagner, ou regagner, la confiance de l’artiste. Avoir un allier chez l’ennemi ne serait pas une mauvaise idée. Mais il ne devait pas baisser sa garde comme avec Katerina. Même si Ryota était une bonne personne, il devait penser à sa Famille, rien que sa Famille.
_Je voulais voir si n’importe quoi avait survécu, pour lui faire plaisir. La vie dans le bunker n’est pas facile, je voulais un peu l’égayer.
Nevrabriel connaissait le jeune homme depuis un moment, il savait qu’il était profondément gentil. Il n’allait pas priver une âme de ce qui lui restait de sa vie avant cette fracture. L’écossais savait qu’il devait insister là-dessus, non pas pour avoir de l’aide mais pour éviter que son cadet ne donne l’alerte.
Ryota était un peu comme le Nevrabriel d’autrefois. L’écossais pouvait utiliser cela a son avantage, les petites faiblesses du peintre étaient les siennes fut un temps. C’était vil mais entre manipuler un ancien ami et se faire répéter, le choix était rapide.
_Elle est un peu comme ma sœur, j’espère que tu comprends mon intrusion. Tu aurais surement fait la même chose pour la sienne, je me trompe ?
C’était bas, mais ça pouvait fonctionner …
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
InvitéInvité
Ven 30 Oct - 2:23
![Un intrus dans les ruines [PV : Ryota] Tumblr_p3cqqfIgki1rxho3io2_640](https://64.media.tumblr.com/11196ab4a90158a694a60d513f20011f/tumblr_p3cqqfIgki1rxho3io2_640.jpg)
Un intrus dans les ruines
★ Feat Nevrabriel
Dans un sens, Ryota était soulagé qu'il s'agisse de Nevrabriel. Il n'avait pas spécialement envie de tomber sur Graham ou Donatien par exemple. Non, si ça avait été le cas, il aurait pris ses jambes à son cou et aurait prévenu le reste du Village. Il n'était pas assez courageux pour affronter ces hommes qu'il considérait comme dangereux et, très honnêtement, tout à fait capables de lui mettre une raclée ou de le menacer avec une arme. Et c'était la dernière chose que Ryota avait envie de faire cette après-midi.
Mais là, c'était Nevrabriel. Le gentil Nevrabriel. Le timide Nevrabriel. L'inoffensif Nevrabriel. De ça, le jeune peintre en était persuadé. C'est ainsi qu'il l'avait toujours connu, après tout. Et puis, ils étaient amis, non ? Le violet ne pouvait pas penser une seconde craindre les réactions de son interlocuteur, aussi il s'était détendu. Certes, Nevrabriel ne faisait pas partie du Village, et en tout et pour tout, il était un intrus sur ce territoire. Mais c'est pour cela que le peintre lui demanda des explications. Il n'allait sûrement pas tenter de le chasser ou avertir les autres. Ils pouvaient très bien discuter. Après tout, ce n'est pas comme si Nevrabriel pensait à mal... n'est-ce pas ?
« Ah... ah oui, parles-tu de Lucy ? »
La réponse était évidente, mais Ryota voulait s'assurer d'avoir le bon prénom. Mais effectivement, il était tout à fait possible que ce soit sa chambre à elle. Et puis, aux yeux du violet, Nevrabriel était sincère. Pas que Ryota sois bon pour détecter les mensonges de toute manière, mais il ne voyait rien dans le comportement ou les paroles de son interlocuteur qui pouvait paraître suspect. Et, une fois de plus, Ryota était persuadé de faire face au gentil garçon qu'il avait toujours connu. C'était à son sens la seul vérité possible, et c'est ainsi qu'il l'accepterait.
« Je vois. Cependant, je ne sais pas s'il reste grand chose, aussi. Nous avons fait beaucoup de fouilles et... »
Il s'interrompit. Malgré le fait qu'il avait envie de se confier au roux, il réalisait qu'ils ne faisaient plus partie du même camp. Malgré tout, il ne pouvait plus se permettre de parler librement comme il le faisait auparavant avec son interlocuteur. Il ne pouvait pas trop en dire concernant le Village. Pas qu'il pense que Nevrabriel eu quelconque mauvaises intentions, ça non. Mais Ryota craignait plus l'influence de Donatien sur son ami. Ça, c'était quelque chose à ne pas oublier, et à prendre en compte sans hésiter.
« … ce que je veux dire, c'est que les lieux ont été fouillés de nombreuses fois. Par nous ou d'autres, d'ailleurs. »
Il n'y avait aucun sarcasme dans ses propos. Le violet n'était pas dupe au point de penser qu'aucun intrus n'était jamais venu ici, surtout au début, quand l'organisation était encore fébrile. Même si le Village organisait plusieurs patrouille, leur discussion présent prouvait qu'elles n'étaient pas toujours aussi efficace.
« Je... »
Nevrabriel avait touché un point sensible. Celui de sa sœur. Automatiquement, ses mots firent ressentir à Ryota de l'empathie pour le membre de La Famille. Non, il ne pouvait pas lui en vouloir. Il se refusait le droit de reprocher au jeune homme son intrusion, il l'avait fait pour la bonne cause. Pour quelqu'un à qui il tenait. Même s'il avait enfreint les limitations. Il l'avait fait pour le bien.
« Je comprends tout à fait, oui. Avec Miya, nous avions aussi fouillé nos chambres... mais il n'y avait plus grand chose, comme tu peux t'en douter. »
Ryota avait réussi à sauver son matériel de peinture, ainsi que son carnet de dessin. Une priorité pour lui. Malheureusement, à son grand regret, plusieurs de ses vêtements étaient partis en fumée. Avec la précipitation, on n'avait pas réussi à tout sauver.
« Aurais-tu... besoin d'aide ? Si tu restes trop longtemps ici, d'autres pourraient te surprendre et... je ne pense pas qu'ils seront compréhensifs... ils penseront directement que tu es venu voler nos ressources, mais ne t'en fais point, je sais très bien que tu n'es pas comme ça. Est-ce que Lucy cherche quelque chose en particulier ? Je peux t'aider à trouver. »
Sa proposition était sincère. S'il aidait Nevrabriel, ils pourraient trouver quelque chose avant qu'une patrouille débarque à l'improviste.
Mais là, c'était Nevrabriel. Le gentil Nevrabriel. Le timide Nevrabriel. L'inoffensif Nevrabriel. De ça, le jeune peintre en était persuadé. C'est ainsi qu'il l'avait toujours connu, après tout. Et puis, ils étaient amis, non ? Le violet ne pouvait pas penser une seconde craindre les réactions de son interlocuteur, aussi il s'était détendu. Certes, Nevrabriel ne faisait pas partie du Village, et en tout et pour tout, il était un intrus sur ce territoire. Mais c'est pour cela que le peintre lui demanda des explications. Il n'allait sûrement pas tenter de le chasser ou avertir les autres. Ils pouvaient très bien discuter. Après tout, ce n'est pas comme si Nevrabriel pensait à mal... n'est-ce pas ?
« Ah... ah oui, parles-tu de Lucy ? »
La réponse était évidente, mais Ryota voulait s'assurer d'avoir le bon prénom. Mais effectivement, il était tout à fait possible que ce soit sa chambre à elle. Et puis, aux yeux du violet, Nevrabriel était sincère. Pas que Ryota sois bon pour détecter les mensonges de toute manière, mais il ne voyait rien dans le comportement ou les paroles de son interlocuteur qui pouvait paraître suspect. Et, une fois de plus, Ryota était persuadé de faire face au gentil garçon qu'il avait toujours connu. C'était à son sens la seul vérité possible, et c'est ainsi qu'il l'accepterait.
« Je vois. Cependant, je ne sais pas s'il reste grand chose, aussi. Nous avons fait beaucoup de fouilles et... »
Il s'interrompit. Malgré le fait qu'il avait envie de se confier au roux, il réalisait qu'ils ne faisaient plus partie du même camp. Malgré tout, il ne pouvait plus se permettre de parler librement comme il le faisait auparavant avec son interlocuteur. Il ne pouvait pas trop en dire concernant le Village. Pas qu'il pense que Nevrabriel eu quelconque mauvaises intentions, ça non. Mais Ryota craignait plus l'influence de Donatien sur son ami. Ça, c'était quelque chose à ne pas oublier, et à prendre en compte sans hésiter.
« … ce que je veux dire, c'est que les lieux ont été fouillés de nombreuses fois. Par nous ou d'autres, d'ailleurs. »
Il n'y avait aucun sarcasme dans ses propos. Le violet n'était pas dupe au point de penser qu'aucun intrus n'était jamais venu ici, surtout au début, quand l'organisation était encore fébrile. Même si le Village organisait plusieurs patrouille, leur discussion présent prouvait qu'elles n'étaient pas toujours aussi efficace.
« Je... »
Nevrabriel avait touché un point sensible. Celui de sa sœur. Automatiquement, ses mots firent ressentir à Ryota de l'empathie pour le membre de La Famille. Non, il ne pouvait pas lui en vouloir. Il se refusait le droit de reprocher au jeune homme son intrusion, il l'avait fait pour la bonne cause. Pour quelqu'un à qui il tenait. Même s'il avait enfreint les limitations. Il l'avait fait pour le bien.
« Je comprends tout à fait, oui. Avec Miya, nous avions aussi fouillé nos chambres... mais il n'y avait plus grand chose, comme tu peux t'en douter. »
Ryota avait réussi à sauver son matériel de peinture, ainsi que son carnet de dessin. Une priorité pour lui. Malheureusement, à son grand regret, plusieurs de ses vêtements étaient partis en fumée. Avec la précipitation, on n'avait pas réussi à tout sauver.
« Aurais-tu... besoin d'aide ? Si tu restes trop longtemps ici, d'autres pourraient te surprendre et... je ne pense pas qu'ils seront compréhensifs... ils penseront directement que tu es venu voler nos ressources, mais ne t'en fais point, je sais très bien que tu n'es pas comme ça. Est-ce que Lucy cherche quelque chose en particulier ? Je peux t'aider à trouver. »
Sa proposition était sincère. S'il aidait Nevrabriel, ils pourraient trouver quelque chose avant qu'une patrouille débarque à l'improviste.
NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 5 Nov - 13:43
Chercher dans les ruines
_Je...
Le cœur de Nevrabriel se mit à battre assez fort. Est-ce qu’il l’avait convaincu ? L’expression de son visage lui disait que oui mais il n’en était pas sûr, à force de voir ce manipulateur de Jessy, il commençait à douter de ses capacités à comprendre les expressions faciales. Ryota aurait pu changer, comme lui. Beaucoup de monde avait changé depuis cette nuit noire, le peintre aurait pu en faire partie. Il était difficile de prévoir quoique ce soit.
_Je comprends tout à fait, oui. Avec Miya, nous avions aussi fouillé nos chambres... mais il n'y avait plus grand chose, comme tu peux t'en douter.
Le visage de Nevrabriel resta impassible mais il eut un soupire de soulagement intérieur. Ryota semblait être resté le même, à moins que ça ne soit l’évocation de sa sœur qui l’avait totalement mis en confiance ? L’écossais comprenait parfaitement, si on lui évoquait sa sœur il ne pouvait que s’adoucir également. Les deux jeunes hommes se ressemblaient beaucoup, du moins, du temps d’avant. S’ils avaient été plus proches du temps post-révolution, certainement qu’il aurait une confiance aveugle en lui comme il l’avait avec Aeden par exemple. Mais toutes les cartes ont été rabattues et la confiance devenait rare en ces temps troubles.
_Aurais-tu... besoin d'aide ? Si tu restes trop longtemps ici, d'autres pourraient te surprendre et... je ne pense pas qu'ils seront compréhensifs... ils penseront directement que tu es venu voler nos ressources, mais ne t'en fais point, je sais très bien que tu n'es pas comme ça. Est-ce que Lucy cherche quelque chose en particulier ? Je peux t'aider à trouver.
L’écossais esquissa un sourire. Ryota était tellement proche de la vérité mais il ne pouvait pas le deviner. Toutes les personnes qui connaissaient le roux ne pouvaient pas se douter qu’il sombrait doucement, mais si c’était pour protéger les siens, il était prêt à devenir n’importe qui.
Nevrabriel se rassit doucement sur le sol, comme pour inciter le jeune homme à rester avec lui. Il n’avait pas tord, s’il l’aidait ça irait beaucoup plus vite et il filerait rapidement avant que quelqu’un ne lui tombe dessus. Mais il fallait avouer que Nevrabriel avait moins peur des vigiles du Village que la milice de l’Institut Graham. Eux étaient armés, alors qu’à part des couteaux, le roux ne semblait pas avoir vu d’arme ici. Il mit tout de même dans un coin de son esprit qu’il espionnerait davantage le Village. S’il commençait à retenir les rondes de l’Institut Graham, le Village était encore assez flou pour lui. Mais c’était certainement parce qu’ils n’étaient pas aussi carré et prévisible que le dicteur ?
S’il était aussi libre que le prétendait leur règlement, ils étaient donc imprévisibles.
_Elle ne cherche rien, je suis venu sans rien dire à personne, je pensais lui faire une surprise. Mais il faut croire que tu as raison, il ne reste rien ici …
Nevrabriel ne savait pas s’il espérait quelque chose. Il n’était pas allé visiter sa propre chambre. Tout devait avoir brulé aussi et il ne voulait pas voir ce qu’il en restait. Les photos, les lettres, les dessins de Lucy, le carnet d’Anna, les jouets de Kan … Il avait eut un bon instinct de faire un mince sac ce jour là pour sauver les cadeaux que lui avait fait Agnès mais son carnet et ses partitions avaient prit trop de place pour qu’il puisse sauver plus de chose. Il aurait peut-être du retourner à l’intérieur après avoir confié ses biens à Ulysse afin de remplir de nouveau son sac. Mais peut-être que ce jour là, inconsciemment, il était prêt à quitter l’île avec Ulysse ? Il aurait certainement du accepter au lieu de jouer les héros et faire sortir les patients des flammes. Il avait cru qu’il allait mourir au moins dix fois en progressant dans le feu, il avançait quand même, pour une cause futile car à ce moment là il ne se rendait pas compte que l’une des personnes les plus importantes pour lui était en train de se faire crever un œil dans les bois …
Nevrabriel continua à soulever des gravats, comme si une pierre pouvait cacher de l’espoir.
_ Je veux bien que tu m’aides oui. Si je ne trouve rien, il n’y aura que moi qui serai déçu puisque personne ne sait que je suis ici.
Le cœur de Nevrabriel se mit à battre assez fort. Est-ce qu’il l’avait convaincu ? L’expression de son visage lui disait que oui mais il n’en était pas sûr, à force de voir ce manipulateur de Jessy, il commençait à douter de ses capacités à comprendre les expressions faciales. Ryota aurait pu changer, comme lui. Beaucoup de monde avait changé depuis cette nuit noire, le peintre aurait pu en faire partie. Il était difficile de prévoir quoique ce soit.
_Je comprends tout à fait, oui. Avec Miya, nous avions aussi fouillé nos chambres... mais il n'y avait plus grand chose, comme tu peux t'en douter.
Le visage de Nevrabriel resta impassible mais il eut un soupire de soulagement intérieur. Ryota semblait être resté le même, à moins que ça ne soit l’évocation de sa sœur qui l’avait totalement mis en confiance ? L’écossais comprenait parfaitement, si on lui évoquait sa sœur il ne pouvait que s’adoucir également. Les deux jeunes hommes se ressemblaient beaucoup, du moins, du temps d’avant. S’ils avaient été plus proches du temps post-révolution, certainement qu’il aurait une confiance aveugle en lui comme il l’avait avec Aeden par exemple. Mais toutes les cartes ont été rabattues et la confiance devenait rare en ces temps troubles.
_Aurais-tu... besoin d'aide ? Si tu restes trop longtemps ici, d'autres pourraient te surprendre et... je ne pense pas qu'ils seront compréhensifs... ils penseront directement que tu es venu voler nos ressources, mais ne t'en fais point, je sais très bien que tu n'es pas comme ça. Est-ce que Lucy cherche quelque chose en particulier ? Je peux t'aider à trouver.
L’écossais esquissa un sourire. Ryota était tellement proche de la vérité mais il ne pouvait pas le deviner. Toutes les personnes qui connaissaient le roux ne pouvaient pas se douter qu’il sombrait doucement, mais si c’était pour protéger les siens, il était prêt à devenir n’importe qui.
Nevrabriel se rassit doucement sur le sol, comme pour inciter le jeune homme à rester avec lui. Il n’avait pas tord, s’il l’aidait ça irait beaucoup plus vite et il filerait rapidement avant que quelqu’un ne lui tombe dessus. Mais il fallait avouer que Nevrabriel avait moins peur des vigiles du Village que la milice de l’Institut Graham. Eux étaient armés, alors qu’à part des couteaux, le roux ne semblait pas avoir vu d’arme ici. Il mit tout de même dans un coin de son esprit qu’il espionnerait davantage le Village. S’il commençait à retenir les rondes de l’Institut Graham, le Village était encore assez flou pour lui. Mais c’était certainement parce qu’ils n’étaient pas aussi carré et prévisible que le dicteur ?
S’il était aussi libre que le prétendait leur règlement, ils étaient donc imprévisibles.
_Elle ne cherche rien, je suis venu sans rien dire à personne, je pensais lui faire une surprise. Mais il faut croire que tu as raison, il ne reste rien ici …
Nevrabriel ne savait pas s’il espérait quelque chose. Il n’était pas allé visiter sa propre chambre. Tout devait avoir brulé aussi et il ne voulait pas voir ce qu’il en restait. Les photos, les lettres, les dessins de Lucy, le carnet d’Anna, les jouets de Kan … Il avait eut un bon instinct de faire un mince sac ce jour là pour sauver les cadeaux que lui avait fait Agnès mais son carnet et ses partitions avaient prit trop de place pour qu’il puisse sauver plus de chose. Il aurait peut-être du retourner à l’intérieur après avoir confié ses biens à Ulysse afin de remplir de nouveau son sac. Mais peut-être que ce jour là, inconsciemment, il était prêt à quitter l’île avec Ulysse ? Il aurait certainement du accepter au lieu de jouer les héros et faire sortir les patients des flammes. Il avait cru qu’il allait mourir au moins dix fois en progressant dans le feu, il avançait quand même, pour une cause futile car à ce moment là il ne se rendait pas compte que l’une des personnes les plus importantes pour lui était en train de se faire crever un œil dans les bois …
Nevrabriel continua à soulever des gravats, comme si une pierre pouvait cacher de l’espoir.
_ Je veux bien que tu m’aides oui. Si je ne trouve rien, il n’y aura que moi qui serai déçu puisque personne ne sait que je suis ici.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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