contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

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Margaret ; Rose
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Eizenija ; Solveig
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bébé modo

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 12 Fév - 23:55

Un premier malaise

Février n'était pas plus chaud que janvier.
Pour une fois, le jeune homme s'était réveillé avant sa femme. Il se força à se lever pour ne pas retomber dans les bras de Morphée et tira doucement la couverture pour que Katerina y soit confortablement logée. Il ne déposa aucun baiser pour ne pas la réveiller, bien trop belle lorsque ses yeux étaient clos et son visage serein et apaisé.
Nevrabriel s'habilla donc très simplement et rapidement pour rejoindre le groupe de la serre. Ses cheveux étaient noués en trois tresses sur le coté gauche et le tout attaché en queue de cheval pour ne pas le gêner pendant qu'il travaillerait à la construction. Tant qu'il ne faisait pas partie de la milice, il pouvait bien s'occuper des champs, des enfants ou de la serre.

Graham avait fait voler toute les herbes médicinales pour que l'île vienne ramper à ses pieds. En attendant, le dictateur faisait construire une grande serre pour développer ces plantes, et d'autres, pour les temps à venir. Ce n'était pas une mauvaise idée en soit, si elle ne partait pas d'intentions machiavéliques. Le jeune homme n'avait pas son mot à dire, et tant mieux, autrement il n'aurait absolument pas approuver ce genre de geste, il trouvait ça très bas de recruter par la contrainte. Graham allait gouverner une île qui le détestait, et forcement, cela engendrerait une nouvelle révolution tôt ou tard. Ou des trahisons pour prendre sa place.

Le jeune homme frissonna en mettant le pied dehors mais ses origines écossais l'habituèrent rapidement au froid. Il mit les mains dans ses poches et regarda l'environnement autour de lui. Beaucoup de blanc. Lorsqu'un rayon de soleil se refléta sur la poudreuse, la rendant aussi lumineuse qu'un diamant, son œil doré, plus sensible, ordonna à son cerveau de fermer à mi-clos ses paupières le temps de s'habituer à la clarté des premiers rayons de soleil. Il soupira doucement pour regarder la chaleur de son souffle s'envoler doucement dans les airs. Trois cheveux rebelles qui lui chatouillaient le bout du nez dansaient au rythme de la brise matinale. Le bruit de la construction de al serre était étouffée par la neige. C'était calme. Nevrabriel aimait ce calme et en profita encore quelques secondes avant de commencer à se rendre au chantier, mais sa route fut rapidement arrêté par un gars qui riait toute seul, adosser au mur. Nevrabriel arrêta de marcher et observa l'individu. Avait-il bien ? Qu'est-ce qui le faisait rire comme ça ?
L'écossais regarda un peu partout sans comprendre. Peut-être que l'inconnu était en pleine crise d'hallucination. Nevrabriel connaissait, malheureusement, bien ces moments. Il pourrait tout aussi bien passer son chemin mais si cet homme était malade il s'en voudrait surement de l'avoir laisser ainsi. Il aurait aimé qu'on ne le laisse pas en plein délire à sa place. L'écossais s'arrêta donc au niveau de l'inconnu, se disant tout de même qu'il l'avait déjà vu quelque part, avant de lui demander, de manière plus bienveillante que d'habitude :

_Hé, ça va ?






Nevrabriel
Image : Un premier malaise [pv : Vincent] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Sam 13 Fév - 1:40
Premier malaise✎ ft. le BG
Vincent fit rouler l’herbe au creux de son papier, qu’il lécha généreusement afin de lui donner une certaine adhérence. Son joint ainsi prêt, il le mit à ses lèvres et l’alluma, profitant de la sensation de chaleur qui accompagna sa première bouffée. Il sourit, se pencha, et envoya un bâton à Bobby.

-Allez mon gros, va chercher !

Le chien le regarda, regarda le bâton, puis re-regarda Vincent.

Il n’avait pas l’air convaincu.

Vincent soupira puis tira une nouvelle taffe. Puis une autre. Puis encore une autre. Calé contre un mur, il observait le paysage, qui avait revêtu ses plus belles couleurs blanches. C’était triste à mourir. Vincent préférait le printemps, c’était plus coloré. Et moins froid.

Il reprit une taffe.

La sensation de bien-être commença à se répandre en lui.  Il gloussa bêtement en observant son chien qui, pour changer, avait l’air absolument ennuyé par la situation. Il avisa alors l’homme qui entrait dans la serre, pas loin. Grand, bien foutu, les cheveux rouges et de jolies petites tresses pour compléter le tableau…Ce serait pas le marié de l’autre jour ? Celui qui avait rejoint l’Institut Graham pour épouser l’autre secrétaire ? Vincent inclina la tête sur le côté et l’observa marcher, sa démarche assurée le mettait vraiment bien en valeur, ce beau-gosse.

Il devait probablement avoir une grosse-…

« Wouf », fit Bobby.

Il levait sa grosse truffe vers Vincent, ayant préalablement récupéré le bâton que ses larges babines recouvraient généreusement.

Vincent cilla, puis éclata de rire.

-Bah alors mon chien ? gloussa-t-il. Tu veux jouer finalement ?

Bobby ne bougea pas une oreille, toujours aussi renfrogné. Vincent reprit une taffe et rit de plus bel, ébouriffant la tête de son chien avec affection.

-Hé, ça va ?

Vincent tourna son visage hilare vers celui qui s’adressait à lui. C’était le beau-gosse. Il était vraiment immense, baraqué, sexy…Mais…Ses yeux étaient vairons ? Wow.

Quelle pitié qu’il se soit marié.

Mais on pouvait arranger ça.

Vincent lui sourit, un sourire charmeur.

-Par définition, si je ris, plutôt oui ! lui dit-il avec un clin d’œil.

Il reprit une taffe, observant ostensiblement de haut en bas son interlocuteur.

-J’t’ai vu au mariage. On t’a déjà dit que t’étais mignon ? lui demanda-t-il de but en blanc.

Il gloussa et lui présenta innocemment son joint.

-T’en veux ?

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 13 Fév - 15:06

Un premier malaise

_Hé, ça va ?

L'inconnu trop joyeux se tourna vers l'écossais, son chien à ses pieds semblait au bord du désespoir. Pas étonnant s'il passait ses journées à respirer l'odeur intempestif qu'émanait la chose dans la main de l'homme aux cheveux roses. Nevrabriel observa son interlocuteur, il avait l'air ailleurs et parfaitement présent à la fois. Un sourire énigmatique pour l'écossais se dessina naturellement sur le milicien. Nevrabriel n'y répondit cependant pas, restant de marbre devant l'inconnu.

_Par définition, si je ris, plutôt oui !

Le fumeur fit un clin d'œil à l'écossais qui le déstabilisa un peu. Ce drôle de personnage n'avait aucunement besoin de son aide, Nevrabriel se sentait presque bête d'avoir cru cela et voulu reprendre son chemin mais le regard de l'inconnu se mit à le détailler de haut en bas et cela figea les membres de l'écossais. Le regard de cet homme n'avait rien de hautain, il semblait simplement curieux. Et cette curiosité entraina celle de Nevrabriel. Pourquoi le détaillait-il ainsi ? Lui aussi allait lui faire une réflexion sur son mariage ?

_J’t’ai vu au mariage.

C'était couru d'av-…

_On t’a déjà dit que t’étais mignon ?







Hein ?

Nevrabriel, toujours inexpressif, cligna plusieurs fois de ses longs cils roux. Mignon ? Lui ?
Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions que son interlocuteur enchaina, lui tendant quelque chose :

_T’en veux ?

Nevrabriel continua de regarder l'énergumène, sa mémoire ne voulant pas se rappeler d'où il lui avait prêté attention. Parce que déjà vu, surement, le royaume de Graham ne comportait pas un millier de sujets, le jeune homme finissait par se souvenir petit à petit des visages. Puis son regard bicolore descendit lentement vers le bâtonnet remplis de produits cancérigène. Il affirma d'une voix plutôt grave :

_Non merci, je ne fume rien.

Nevrabriel était toutefois curieux, il n'avait pas souvenir de connaître l'odeur qu'émanait cette chose. Will fumait, mais les cigarettes n'avaient pas cette odeur. L'écossais fronça légèrement les sourcils, il ne voulait pas émettre de grandes théories, mais quelque chose lui disait que ce n'était pas que de la cigarette vu l'état un peu trop joyeux de l'étranger mais également le rougeâtre de ses yeux et cette immonde odeur vomitif.

_D'ailleurs, je m'étonne qu'il en reste encore, cela fait un peu plus de 6 mois qu'on a perdu contact avec le continent.

Et là, il allait apprendre que l'Institut Graham ne faisait pas construire une serre pour les plantes médicinales mais pour la culture de cannabis …







Nevrabriel
Image : Un premier malaise [pv : Vincent] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Dim 14 Fév - 18:10
Premier malaise✎ ft. le BG
Cette incompréhension gênée sur le visage du rouquin, c’était exactement ce qui faisait jubiler Vincent. Cela le faisait toujours aussi rire. Qu’un beau-gosse comme lui réagisse comme un gamin devant un simple compliment : trop drôle. Et trop facile.

Sans surprise, il déclina le joint. Vincent haussa les épaules et reprit une taffe.

-Tu ne sais pas ce que tu rates ! lui dit-il toutefois. C’est de la qualité !

-D'ailleurs, je m'étonne qu'il en reste encore, cela fait un peu plus de 6 mois qu'on a perdu contact avec le continent, fit remarquer son interlocuteur.

Vincent gloussa et lui fit un nouveau clin d’œil.

- Je fais pousser mes plantes moi-même. J’ai mes réserves, ne t’inquiète pas pour moi.

Le milicien tourna autour du beau-gosse, l’observant sous tous ses angles sans s’en cacher aucunement.

-J’étais à ton mariage. T’avais la classe, dans ton costard, peut-être moins que Graham mais t’as l’avantage d’être plus beau. Entre toi et ta gonzesse, c’est sérieux ? Parce que sinon-…

Bobby aboya, lassé d’être ignoré. Vincent, qui profitait de la vue sur les fesses du géant, se tourna vers son chien et éclata de rire.

-Ah oui, pardon ! Moi c’est Vincent Hoai-Minh, mais mes amis m’appellent Hoai ou Vinvin. Et lui, c’est Bobby. Il fait toujours la gueule, mais c’est un bon chien.

Bobby tourna ses yeux d’or vers Nevrabriel, l’air de dire « oui, je dois me le coltiner tous les jours ». Vincent reprit une taffe, puis croisa les bras.

-Et toi, c’est quoi ton p’tit nom ? demanda-t-il avec un grand sourire. Oh, laisse moi deviner…Steve. T’as une tête à t’appeler Steve. Tu t’appelles Steve, mon grand ?

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 15 Fév - 15:04

Un premier malaise

Un autre clin d’œil … l’écossais se demandait si ce n’était pas un tic de l’inconnu.

_ Je fais pousser mes plantes moi-même. J’ai mes réserves, ne t’inquiète pas pour moi.

Ah, faire ça au nez à et à la barbe de Graham avait quelque chose d’audacieux, mais de stupide également. Cet homme était milicien, l’écossais doutait que le tyran apprécie les égards de ces derniers, à moi qu’il ne soit tyran qu’avec ceux qui demandent à se marier, qui sait ?

L’étranger se mit à tourner autour du roux. Ne comprenant pas vraiment, Nevrabriel le suivit des yeux. Il voulait quoi ? Se battre ? Le narguer ? Le menacer ?

_J’étais à ton mariage. T’avais la classe, dans ton costard, peut-être moins que Graham mais t’as l’avantage d’être plus beau. Entre toi et ta gonzesse, c’est sérieux ? Parce que sinon-…

Nevrabriel ouvrit légèrement la bouche, comprenant petit à petit ce qu’il se passait actuellement ; ce mec était en train de le draguer très ouvertement.
Mais alors là, très très ouvertement.
C’était très gênant pour le roux qui ne s’était jamais fais draguer de sa vie. Flatteur mais gênant.

_Si je me suis marié, c’est que c’est sérieux …, dit-il à demi-mots

Ils étaient tous polygame dans cette île ou était-ce seulement les personnes de l’Institut Graham ? Ils allaient bientôt organiser une orgie, c’est ça ?
Au moins, il aurait quelque chose à raconter à Katerina ce soir … En fait non, elle aimerait surement que l’écossais aille rapporter à son éminence le divergent de ses soldats et Nevrabriel ne voulait pas être responsable de quelconque punition.

Le chien, qui était sage jusqu’à présent, se mit à faire remarquer sa présence, qui ce qui fit instinctivement tourner le visage de Nevrabriel vers ce dernier. L’animal semblait inoffensif malgré son timbre roque surement du à sa corpulence de gros toutou poilu. Puis le type derrière lui se mit à rire. Nevrabriel ne savait plus où regarder, il se tourna sur le coté pour que sa tête passe du canin au maitre selon d’où provenait les paroles.

_Ah oui, pardon ! Moi c’est Vincent Hoai-Minh, mais mes amis m’appellent Hoai ou Vinvin. Et lui, c’est Bobby. Il fait toujours la gueule, mais c’est un bon chien.

Nevrabriel opina à demi-tête avant de se tourner vers Boddy qui emblait au fond du trou. L’écossai esquissa un sourire pour le chien. Les animaux de compagnie, au moins eux, n’étaient pas foncièrement mauvais, bien loin des consciences humaines.

_Et toi, c’est quoi ton p’tit nom ? Oh, laisse-moi deviner…Steve. T’as une tête à t’appeler Steve. Tu t’appelles Steve, mon grand ?

Nevrabriel regarda Vincent dans les yeux, un sourire se dessina progressivement sur son visage avant de pouffer un léger rire. Son regard se perdit dans la neige à ses pieds avant qu’il ne relève la tête vers l’horizon, ne regardant plus ni le chien ni son maitre. Lorsqu’il souriait, Nevrabriel faisait son âge, ses iris semblaient presque innocentes lorsque que ses dents parfaitement alignés daignaient se montrer, radieuse, entre ses lèvres, faisant oublier le temps d’un rire l’adulte froid qu’il était devenu.

L’écossais passa une main dans ses cheveux pour que les trois ou quatre mèches qui lui chatouillaient le nez aillent faire leur vie ailleurs, bien que le vent allait certainement les faire revenir au même endroit.

_Non je ne m’appelle pas Steve, affirma-t-il avec son sourire amusé. Mais je vais t’épargner les devinettes, tu ne pourras jamais trouver.

Son accent Ecossais ressortait plus que de raison lorsqu’il prononçait son prénom. Même si ledit Vincent était complètement défoncé et lorgnait les fesses du roux comme un tigre affamé, Nevrabriel reporta son attention sur lui, tira sa main droite de sa poche pour la tendre en guise de politesse.

_ Je m’appelle Nevrabriel.

L’écossais ne suivit pas ses paroles d’un « enchanté » parce qu’il n’était pas certain de l’être, même si ce type était amusant.

_Ton nom de famille sonne très vietnamien, ai-je tord ?








Nevrabriel
Image : Un premier malaise [pv : Vincent] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Lun 15 Fév - 17:30
Premier malaise✎ ft. le BG

Le discours de Vincent arracha un sourire au visage impassible de Steve, et le milicien y vit une victoire, d’autant que son sourire était incroyablement charmeur. Sans blague, ce type était hétéro ? Mais quel gâchis !

-Non je ne m’appelle pas Steve, répondit l’autre, amusé. Mais je vais t’épargner les devinettes, tu ne pourras jamais trouver.

-Tu n’es pas joueur ! protesta Vincent d’un air faussement offensé.

-Je m’appelle Nevrabriel, continua le non-Steve.

Né…Névlabliel ?
Le milicien arqua un sourcil, amusé, prononçant ce nom pour en comprendre le sens.

-Névlabliel…Je préfère Steve, répondit finalement Vincent après avoir fait mine de réfléchir. Je peux t’appeler Steve ? Allez, ça marche !

Il ne lui avait pas laissé le temps de répondre (il s’en moquait bien, en réalité). Steve continua donc :

-Ton nom de famille sonne très vietnamien, ai-je tort ?

Vincent applaudit théâtralement.

-Bien joué ! Tu as une bonne oreille. Hoài minh, « nostalgie de la lumière ». Ca me va bien, non ? ajouta-t-il avec un rire. Je suis sûr que le tien veut dire quelque chose comme « feu » ou « neige » non ? Parce que, mon grand, t’as beau une attitude glaciale, t'as aussi un regard de braise.

Il gloussa et prit une taffe, avant de croiser les bras en une pose de diva.

-Je te taquine. Un peu.

Nouveau clin d’œil.

-Mais dis-moi plutôt…T’es pas un peu jeune pour te marier ? Pas qu’il y ait un âge particuliers. Mais, mon grand Steve, t’as pas peur de rater les plus belles années de ton existence ?

Il l’observa, sourire en coin et regard malicieux, tandis que la fumée lui échappait de sa bouche entrouverte.

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 15 Fév - 19:13

Un premier malaise

_Ton nom de famille sonne très vietnamien, ai-je tort ?

Vincent se mit à taper dans ses mains à réveiller tout l’Institut. C’était un homme très … extraverti. Il semblait plein de vie même si, il ne fallait pas se mentir, la drogue le rendait surement à moitié mort. Etant atteins d’une maladie neurologique, Nevrabriel savait bien de quoi il parlait. Fuir le monde dans sa maladie, ça revenait à se droguer. Il regrettait d’avoir rencontre Katerina dans ces conditions, puisque maintenant qu’il avait les deux pieds sur terre, il avait oublié ce soir là, elle devait se rappeler pour deux.
Mais ce genre de vie semblait convenir à Vincent, ou alors était-ce une manière de fuir quelque chose dans la réalité ?
Nevrabriel chassa ses idées, la vie de cet homme n’était pas ses affaires et il n’avait pas que ça à faire de se mêler de la vie des autres.

_Bien joué ! Tu as une bonne oreille. Hoài minh, « nostalgie de la lumière ». Ca me va bien, non ?

Vincent se mit à rire et Nevrabriel se contenta d’acquiescer poliment. Il n’avait pas de mérite, il avait connu un « Minh » et c’était un vietnamien, c’était un type sympa, et comme tous les patients, il avait fini par quitter l’Institut.

_Je suis sûr que le tien veut dire quelque chose comme « feu » ou « neige » non ? Parce que, mon grand, t’as beau une attitude glaciale, t'as aussi un regard de braise.

Le sourire amusé de Nevrabriel se dissipa doucement pour laisser place à un sourire plus … timide ?
Il tenait ce prénom de sa mère, du moins, c’était sa génitrice qui avait imposé ce prénom pour une raison qui lui échappait. Nevrabriel n’avait jamais demandé à ses parents la signification de son prénom, mais feu sa grand-mère lui avait suggéré de se pencher sur les légendes celtes. Malgré cela, Nevrabriel n’a jamais su et n’a pas eu le temps de le demander à sa mère avant de quitter sa terre natale pour l’Institut Espoir.

_Je te taquine. Un peu.

Un peu, beaucoup, quand même. Mais Nevrabriel n’avait plus l’habitude d’être « taquiner », depuis la révolution il avait plutôt  eu le droit à des menaces ou des manipulations qui l’attendaient à chaque conversation. Le jeune homme était mitigé entre le fait de terminer cette conversation maintenant pour ne pas faire croire à cet énergumène que cela lui plaisait de se faire « taquiner », mais d’un coté, de cet Institut de nazis, Vincent était certainement l’une des seules personnes qui lui emblait sympathique depuis son arrivé.

_Mais dis-moi plutôt…T’es pas un peu jeune pour te marier ? Pas qu’il y ait un âge particuliers. Mais, mon grand Steve, t’as pas peur de rater les plus belles années de ton existence ?

Nevrabriel reporta son attention au sol alors que la brise ramena ses cheveux rebelles sur son front, venant caresser ses cils, puis ses joues, avant de venir frôler son nez avec insolence. A son tour, Nevrabriel eut un sourire taquin, qui lui offrait bien plus de charme qu’il ne le pensait, avant de dire :

_Je risque de ne pas me retourner si tu m’appelles Steve. Appelles moi Nev, tout le monde m’appelle comme ça. Et ça évitera qu’un Steve se retourne si tu hurles dans les couloirs.

Ça supposait qu’ils allaient se revoir ? Sans aucun doute, le bâtiment était grand mais pas assez pour ignorer tout les habitants, de plus, Vincent était milicien, son rôle était de tourner partout dans le clan. Même si présentement, il était plutôt en train de flâner de manière indisciplinée.

_Et pour te répondre …

Nevrabriel s’arrêta de répondre pour faire deux pas en arrière afin de s’adosser au mur et croiser les bras avant d’encrer son regard vairons dans celui de son interlocuteur.

_Je ne vois pas en quoi Katerina me ferait rater les plus belles années de ma vie.

Il n’avait pas vraiment envie d’avouer qu’ils étaient tous les deux dans le couloir de la mort, Nevrabriel n’était pas homme à étaler sa vie, il était plutôt pudique envers son passé et ses sentiments. Bien qu’il les avait étaler devant tout le monde lors de son mariage…

_Faire des nuits blanches à festoyer ne fait pas partie de mes passions. Pour moi, le fait qu’elle fasse partie de ma vie engendrera mes plus belles années. Je pense qu’on n’a pas tous les mêmes envies et attentes de nos vies. Mais j’imagine que le mariage n’est pas une perspective qui te plairait, je me trompe ? C’est quoi qui t’animes ?

(à part la drogue ?)









Nevrabriel
Image : Un premier malaise [pv : Vincent] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Mar 16 Fév - 8:37
Premier malaise✎ ft. le BG

Nevrabriel eut un sourire malicieux qui fit fondre Vincent. Le grand gaillard avait de petites fossettes…Mais comment Vincent avait-il pu ne pas le rencontrer plus tôt ? Il avait fallu que ce Steve ne l’attende pas et se marie à la place !

-Je risque de ne pas me retourner si tu m’appelles Steve, le prévint le rouquin. Appelles moi Nev, tout le monde m’appelle comme ça. Et ça évitera qu’un Steve se retourne si tu hurles dans les couloirs.

Nev. Nev et Hoai. Ca sonnait bien non ? Cela dit, Vincent persistait à penser que Steve lui allait mieux.

-Et pour te répondre …Je ne vois pas en quoi Katerina me ferait rater les plus belles années de ma vie.

Nev s’adossa contre un mur (style beau-gosse ténébreux), et Vincent se mordit la lèvre à la fois pour contenir son ardeur et pour se donner un petit air. Katerina…Oui, c’était bien le nom de la secrétaire de Graham, cela revenait désormais à Vincent. Il avait entendu une annonce comme quoi elle donnait des cours de médecine. Cela ne l’avait jamais intéressé.

-Faire des nuits blanches à festoyer ne fait pas partie de mes passions, poursuivit Nev. Pour moi, le fait qu’elle fasse partie de ma vie engendrera mes plus belles années. Je pense qu’on n’a pas tous les mêmes envies et attentes de nos vies. Mais j’imagine que le mariage n’est pas une perspective qui te plairait, je me trompe ? C’est quoi qui t’animes ?

Vincent prit une taffe, le sourire malicieux.

-Tu es amoureux de ta Katerina, dit-il. Moi, je suis amoureux de la vie. Je veux la consommer, la fumer, la boire, me perdre dans ses bras. Je veux enchainer les amours, les coucheries, les beuveries, les fumeries, et ne jamais avoir aucun regret. Ce que t’appelles tes envies, j’appelle ça ma prison.

Il se rapprocha de lui et lui pinça la joue.

-Allons allons, bánh kem nhỏ của tôi, ne me dis pas que tu n’as jamais eu envie de te lâcher. De te jeter nu dans une foule d’inconnu. De frapper impulsivement un inconnu. De boire jusqu’à ne plus te reconnaitre et jusqu’à ce que le monde oublie à quel point tu es beau et séduisant. Car tu es beau et séduisant, mon grand Nev, ça tu dois le savoir ! En soirée, tu attirerais les regards mon gars !

Il s’écarta brusquement, une idée lui étant venue.

-Tu sais ce qu’on devrait faire ? Un strip-poker ! Je connais plein de monde qui voudrait y participer ! Ah ! Voilà qui te détendrait le cul, surtout quand je te le plumerais…Tu pourras y inviter ta nana, ne t’inquiète pas. J’aime les filles aussi, tu sais.

Et sur ses mots il lui fit un petit clin d’œil qu’il devinait absolument embarrassant, et cela le faisait beaucoup rire.

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 16 Fév - 10:56

Un premier malaise

_C’est quoi qui t’animes ?

Le vietnamien reporta sa drogue à ses lèvres. Si certain trouvait que les fumeurs avaient la classe, Nevrabriel n’avait jamais trouvé cela très « sexy ». Willow fumait, des cigarettes pour sa part, et ça ne donnait aucun charme de sentir aussi fort, faire sortir de la fumée par sa bouche et ses narines comme un volcan sur le point d’imploser. En plus ce n’était ni écologique, ni économique et cancérigène. Rien de bon dans la drogue …

_Tu es amoureux de ta Katerina,

Sortant de la bouche de quelqu’un, c’était embarassant …

_Moi, je suis amoureux de la vie. Je veux la consommer, la fumer, la boire, me perdre dans ses bras. Je veux enchainer les amours, les coucheries, les beuveries, les fumeries, et ne jamais avoir aucun regret. Ce que t’appelles tes envies, j’appelle ça ma prison.

Plus Vincent parlait, plus Nevrabriel souriait. Il l’aimait bien ce drôle de personnage, bien qu’il était surement défoncé, son coté volatile et « frais » avait quelque chose de reposant dans cet endroit sinistre. « Ne jamais avoir aucun regret », était une phrase amusante venant d’une personne qui avait une longue, très longue, vie devant soi. Mais c’était surement plus douloureux de vivre des dizaines d’années avec des regrets, que regretter seulement pendant deux ans avant de s’éteindre.
Le milicien se rapprocha de l’écossais qui le suivit du regard. Vu comment le vietnamien le dévorait des yeux, Nevrabriel craignait soudainement que ce dernier n’ai pas écouté un traitre mot sur le fait qu’il soit marié et vienne lui faire plus que du rentre-dedans. Heureusement pour lui, il eut seulement le droit à une petite pince sur la joue.

-Allons allons, bánh kem nhỏ của tôi, ne me dis pas que tu n’as jamais eu envie de te lâcher. De te jeter nu dans une foule d’inconnu. De frapper impulsivement un inconnu. De boire jusqu’à ne plus te reconnaitre et jusqu’à ce que le monde oublie à quel point tu es beau et séduisant. Car tu es beau et séduisant, mon grand Nev, ça tu dois le savoir ! En soirée, tu attirerais les regards mon gars !

Nevrabriel passa une phalange sur l’endroit où les doigts de Vincent se sont posés, plus pour effacer l’élasticité de sa peau que pour  supprimer le passage du milicien à cet endroit. Tout ce que citait Vincent ne l’a jamais vraiment intéressé. Boire, fumer, découvrir drogue, orgie, tous les vices de ce monde … Non vraiment, l’écossais a toujours préféré la Beauté plus que le Vice, non pas pour aller au paradis, mais bien parce qu’observer les étoiles, respirer l’écume des vagues et admirer une envolée d’oiseaux l’animait bien plus que sentir son corps et son âme se dissocier par des substances prit volontairement. S’il voulait vraiment en arriver là, il pouvait toujours compter sur sa maladie et s’enfoncer dans un trip bien plus grand que s’il buvait.
Nevrabriel passa encore une phalange sur sa joue en se disant qu’il ne comprenait pas comment Vincent pouvait avoir un geste aussi infantilisant et lui dire par la suite qu’il était séduisant. Bien que le jeune homme savait très bien qu’il était aveugle à ce genre de chose, il doutait tout de même de son côté « beau » … bien que ça expliquerait certaine remarque depuis qu’il avait quitté le bunker.
Toujours aussi vif, Vincent eut un mouvement brusque qui aurait presque fait sursauter le jeune marié si ce dernier n’avait pas appris à avoir un self-control quasi glacial.

_Tu sais ce qu’on devrait faire ? Un strip-poker ! Je connais plein de monde qui voudrait y participer ! Ah ! Voilà qui te détendrait le cul, surtout quand je te le plumerais…Tu pourras y inviter ta nana, ne t’inquiète pas. J’aime les filles aussi, tu sais.

Un nouveau clin d’œil. C’était catégoriquement un toc, obligé. Si la remarque de Vincent aurait dû le virer au rouge vu que l’écossais était très jaloux, se demandant presque s’il n’était pas à tendance possessif, au contraire, Nevrabriel explosa de rire. Un rire incontrôlable, amusé et nerveux. Il venait vraiment de l’inviter à un strip-poker ? C’était une idée tortue mais beaucoup trop amusante. Le jeune homme mit une main devant sa bouche pour retenir son fou rire et se calmer afin de pouvoir parler :

_Evidemment que tu me plumerais, je suis très mauvais au poker.

Il était évident que des deux, c’était Nevrabriel qui finirait nu en trois tours. L’idée même de retirer un à un ses vêtements étaient embarrassante.

_Et pour ta gouverne, ma femme est très loyale envers Graham, si je lui en parlais, elle rapporterait cet événement et je ne donne pas cher de toi et de ceux qui viendront jouer en ta compagnie.

Nevrabriel eut un haussement d’épaules faussement désolé, toujours un immense sourire amusé sur les lèvres. Evidemment, s’il le demandait à Katerina, il y avait une chance, petite mais existante, qu’elle ne dise rien à son mentor. Après tout, elle avait gardé le secret pour Lucy et avant cela, elle n’avait pas informé Graham de ses rendez-vous nocturne avec lui lorsqu’ils se tournaient autour. Mais d’un autre côté, si Katerina suivait les dires de Graham à leur mariage « l’amour n’est pas une excuse » alors il n’avait aucun moyen de la persuader de garder ce petit secret qui, en soit, ne faisait de mal à personne. Au contraire, ça pourrait même détendre en ces temps troubles.

_Mais tu m’amuses, peut-être que je t’accompagnerais sans jouer, juste pour faire du voyeurisme.

L’écossais disait cela pour plaisanter, à moitié. Voir des gens se déshabiller allait certainement le rendre très mal à l’aise, se déshabiller devant les autres allait le rendre encore plus mal à l’aise, surtout avec ses cicatrices un peu partout sur le corps. Mais l’idée de quitter un peu le camp nazi pour regarder des gens s’amuser, rire, oublier cette situation, était très tentant. Peut-être juste accompagner et repartir quand ça commencerait à retirer trop de vêtements ?

_Ou servir de chaperon quand il faudra te ramener complètement saoul et défoncé, hm ?








Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Mar 16 Fév - 12:14
Premier malaise✎ ft. le BG

Nev éclata de rire. Vincent sourit, ravi de voir que le grand dadais se lâchait.

-Evidemment que tu me plumerais, je suis très mauvais au poker, lâcha l’autre avec amusement.

Vincent gloussa et railla :

-Evidemment que tu es très mauvais au poker : tu n’as aucune poker face face à moi.

-Et pour ta gouverne, poursuivit Nev, ma femme est très loyale envers Graham, si je lui en parlais, elle rapporterait cet événement et je ne donne pas cher de toi et de ceux qui viendront jouer en ta compagnie.

Vincent fit la grimace. Graham n’était pas quelqu’un qu’il aimait confronter, notamment parce qu’il lui donnait le pire traitement possible : l’indifférence. Victor aimait plaire, déplaire, contrarier, enrager, faire rire, embarrasser, séduire…Mais il ne supportait pas d’être ignoré.

Il haussa cependant les épaules avec un sourire en coin.

-Normal qu’elle lui soit loyale, c’est sa fille non ? Tant pis, ne lui en parle pas : je trouverai d’autres nanas ailleurs, ou je me contenterais des jolis p’tits culs comme le tien.

Il était CONVAINCU d’avoir entendu quelqu’un en parler au détour d’un couloir. Mais il était peut-être défoncé, à ce moment-là.

Difficile à dire, il était souvent défoncé.

-Mais tu m’amuses, peut-être que je t’accompagnerais sans jouer, juste pour faire du voyeurisme. Ou servir de chaperon quand il faudra te ramener complètement saoul et défoncé, hm ?

Vincent eut un sourire de requin, et très innocemment il répondit :

-C’est vrai que je risque d’être rapidement KO, j’aurais bien besoin d’un chaperon…

C’était complètement faux. Vincent était tellement habitué à maltraiter son corps qu’il avait une très, très haute résistance aux effets de ses drogues et alcools. Certes, il était souvent bourré ou défoncé, mais pour le faire sombrer au point de le rendre complètement inapte à réfléchir, il fallait attendre le bout de la nuit…

…et si Nev venait au strip-poker, alors Vincent trouvera un moyen de déchainer la bête de fête qui sommeillait en lui.

Et aussi de le faire jouer au poker pour le voir nu, mais ça c’était une autre histoire.

Vincent croisa les bras et sourit malicieusement.

-T’es bien plus mignon quand tu souris en tout cas, mon grand Nev. Tu devrais te détendre plus souvent. Jouer le grand méchant chevalier, ça ne te va pas du tout ! Ta gonzesse et toi, vous devriez vous faire une p’tite lune de miel dans un coin paumé de l’île : ça te fera des vacances…et ça en fera peut-être même aussi à Tonton Graham, qui sait !

Il réfléchit à ce nom improvisé, puis éclata de rire.

-Ah ! Il me défoncerait s’il entendait ça, on dirait un nom de suggar daddy. C’est parfait, je le garde. Toi, tu peux faire encore mieux maintenant : « beau-papa Graham ». Wow. C’est PAR-FAIT.

Il éclata de rire à nouveau.

Il était vraiment convaincu que Katerina était la fille de Graham.

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 16 Fév - 19:02

Un premier malaise

_C’est vrai que je risque d’être rapidement KO, j’aurais bien besoin d’un chaperon…

Vincent avait l’air faussement convaincu, ou alors ce drôle de sourire au coin voulait dire autre chose. Nevrabriel devait se contenter de son instinct, vu qu’il ne connaissait pas assez ce drôle de personnage. Il fallait dire que les personnes droguées étaient rarement fiables.

_T’es bien plus mignon quand tu souris en tout cas, mon grand Nev. Tu devrais te détendre plus souvent. Jouer le grand méchant chevalier, ça ne te va pas du tout !

Le méchant chevalier ? C’était à ça qu’il ressemblait ? ... Il faisait tant la gueule que ça ? ... Une conversation avec Katerina allait sans doute s'imposer à ce sujet. Il n’avait plus cultivé la noirceure qui était en lui depuis qu’il avait avoué ses sentiments à Katerina, bien qu’il ne redeviendrait jamais le mec sympa de l’aile X, entendre qu’il faisait « méchant » sonnait presque faux. Mais l’écossais devait s’y attendre, il se disputait avec tout le monde, il envoyait tout le monde sur les roses et quand ils ne se disputaient pas verbalement, c’était avec ses poings. Rien n’allait.
D’un autre coté, voulait-il réellement redevenir le gars d’avant la révolution ? Pas vraiment, alors, autant être un méchant chevalier, au moins il avait plus confiance en lui et même si les rapports humains ne lui réussissaient pas, le reste si.

_Ta gonzesse et toi, vous devriez vous faire une p’tite lune de miel dans un coin paumé de l’île : ça te fera des vacances…et ça en fera peut-être même aussi à Tonton Graham, qui sait !

Une lune de miel ? … M-mais … ça ne le regarde pas ça !
Le regard de Nevrabriel dévia sur le coté pour se porter sur le chien tendit que Vincent riait de bon cœur. Masquant l’embarras qu’il peinait à faire disparaitre.
« Un petit coin de l’île », il y avait mieux comme endroit pour passer sa lune de miel. Le mieux serait de virer toute le monde l’île pour qu’ils ne soient que tout les deux, ça c’était une meilleure solution. Aller zou, tout le monde dans un bateau et rendez-vous dans une semaine ! Mais ça serait bien trop beau.

_Ah ! Il me défoncerait s’il entendait ça, on dirait un nom de suggar daddy. C’est parfait, je le garde. Toi, tu peux faire encore mieux maintenant : « beau-papa Graham ». Wow. C’est PAR-FAIT.

Nevrabriel reporta son attention sur Vincent, se retenant de faire les yeux ronds. Même si Katerina considérait de vieux borgne comme son père, heureusement que la vérité était autre et que Nevrabriel n’avait pas à lui devoir plus de respect que nécessaire.

_Dieu merci non, s’il avait réellement été le père de Katerina, il m’aurait forcé à porter son nom … Non pire, il n’aurait jamais accepté le mariage et il m’aurais surement coupé la tête pour lui avoir demander la main de sa fille.

Nevrabriel de Graham … brrrr ça sonnait vraiment faux et ça faisait même froid dans le dos rien que d’imaginer.
Mais à bien réfléchir, Vincent n’avait pas tort … Graham était un porc de suggar daddy. Il prend deux minettes de 20 ans sous son aile et couche avec une tarée qui a l’âge d’être sa fille. Lorsqu’il s’était engagé dans l’armée, elle n’était surement pas née cette harpie. Et ça, Nevrabriel a adoré lui faire la remarque. D’ailleurs, c’est à se demander si le dictateur ne coucherait pas aussi avec Reano tant il lui faisait une confiance aveugle, bien plus qu’à son amante. L’écossais ne connaissait pas bien la brune qui faisait fuir les enfants, mais elle semblait bien moins fidèle que Katerina. Mauvaise touche pour Graham, il avait mal choisit sa seconde.

_D’ailleurs, si je ne veux pas qu’il me jette de la falaise je vais devoir y aller. Tu devrais en faire autant … et faire attention où tu fumes.









Nevrabriel
Image : Un premier malaise [pv : Vincent] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Mer 17 Fév - 15:31
Premier malaise✎ ft. le BG

Le dégoût de Nev en parlant de Graham était palpable : il ne l’aimait pas du tout, c’en était hilarant ! Vincent ne partageait son désamour.  Il ne voyait pas le mal à avoir un suggar daddy, il en avait même eu un par le passé.

-Dieu merci non, s’il avait réellement été le père de Katerina, il m’aurait forcé à porter son nom … s’étrangla presque Nev. Non pire, il n’aurait jamais accepté le mariage et il m’aurais surement coupé la tête pour lui avoir demander la main de sa fille.

Vincent éclata de rire. Oui, il pouvait tout à fait s’imaginer Graham faire ça. Il prit un accent anglais complètement raté et imita l’expression sévère du médecin en se redressant en une posture militaire.

-Nevrabriel de Graham…Un vulgaire gueux comme gendre ! Impensable, sacrebleu !

Incapable de tenir son sérieux, il retrouva sa posture nonchalante et éclata de rire à nouveau, fier comme un gosse de son imitation. Nev semblait trop absorbé dans ses pensées pour s’en rendre compte, mais tant pis : Vincent s’amusait juste à voir son visage désapprobateur.

Il tourna enfin son regard sur le milicien.

-D’ailleurs, si je ne veux pas qu’il me jette de la falaise je vais devoir y aller. Tu devrais en faire autant … et faire attention où tu fumes.

Vincent prit une moue exagérément déçue.

-Oh non, pas déjà…Tu ne chercherais pas une excuse pour couper court à la conversation, n’est-ce pas ?

Il inclina la tête sur le côté, l’observant comme un chat regarderait une souris, puis sourit malicieusement.

-Je plaisante ! Je sais que c’est le cas. N’oublie pas le strip-poker, Stev-…Nev. J’ai besoin de mon chaperon ! Et puis on va bien se marrer tu verras, ça te fera du bien !

Vincent lui fit un clin d’œil, puis un salut militaire en un bond.

-Allez, à la prochaine soldat ! Je vais fumer ailleurs, je ne voudrais pas qu’on me coupe la tête à moi aussi.

Il embrassa ses doigts et souffla sur sa paume pour lui envoyer un baiser aérien. Bobby se redressa d’un bond, comprenant qu’il était temps de partir.

Et sans un regard en arrière, chantonnant une chanson, Vincent s’en alla de son pas indolent, comme si rien ne s’était passé.

Vincent Hoai-Minh Tran
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