contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 18 Fév - 10:40

Se faire défoncer en étant défoncé

Les journées commençaient à se ressembler, bien que la température augmentait peu à peu, il faisait jour plus longtemps. La serre, les champs, les bouquins d’électricités. Katerina s’extasiait sur ses cours de médecine mais lui commençait à  ressentir une forme de routine en journée, loin du sourire de sa femme. Il pensait aller voir Lucy, mais il y avait Jessy, il pensait voir Aeden, mais il était au bunker, puis il pensait parfois à Ophelia et Agnès, mais si on le surprenait au village, Graham verrait ça comme une trahison. Il se sentait presque seul dans ce lieu, mais cette idée fut chasser lorsqu’une tête devenue familière se dessina non loin de lui.
Vincent était en train de fumer – et pas que du tabac  - près du mur. Même si l’artiste le draguait ouvertement, il était amusant et de bien meilleure compagnie que la harpie ou la seconde du dictateur. Pas au point que Nevrabriel le voit comme un ami, mais un bon camarade, ou un bon passe-temps dans l’ennuie.
Le chien de Vincent se mit à aboyer, alors Nevrabriel se pencha pour lui caresser gentiment la tête, en affirmant au propriétaire du canin :

_Je t’ai déjà dit que ce n’était pas un bon spot, n’importe qui peut passer par ici, et pas forcément des gens tolérant. Imagines-tu tombes nez à nez avec Dubois ? Ou pire …

Nevrabriel releva la tête du chien et son sang ne fit qu’un tour.

_Graham !

Graham venait droit sur eux et Vincent empestait à des kilomètres ! Nevrabriel se redressa d’un bon. Bon sang ! C’était quoi ce timing de merde ?! Graham allait le surprendre avec un mec défoncé et ne chercherait pas à savoir. Et Vincent allait avoir de sérieux ennuis !
Agité, il ordonna mi-virulent, mi-chuchotant :

_Oh merde ! Cache-moi ça, éteins le, Graham arrive !





Nevrabriel
Image : Se faire défoncer en étant défoncé (oups) [pv : Vincent et Victor] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Jeu 18 Fév - 23:43
Etre défoncé en étant défoncé✎ ft. Tonton Graham & le BG

Vincent avait vu Nevrabriel entrer dans le bâtiment alors qu’il flânait pour fuir ses tâches de la journée. Enchanté par la vue du bel apollon, il décida de le suivre et se planqua près de la porte en attendant qu’il ressorte. Comme l’attente se faisait longue, il décida de s’en rouler une sous le regard désapprobateur de Bobby qui profitait des quelques rayons de soleil.

Vincent ne savait pas trop ce qu’il attendait. Il savait simplement que le simple embarras de Nev, ainsi que son corps à faire pâlir Jason Momoa (en tout cas, il n’avait rien à lui envier au niveau du visage, et Vincent ne pouvait que fantasmer ce qui se trouvait en dessous) suffisaient à éveiller sa plus grande malice et son manque de gêne. Il savait aussi, d’ailleurs, que le bâtiment dans lequel s’était engouffré Nev ne possédait qu’une seule issue proche, celle où il se trouvait.

Alors l’attente valait le coup.

Il patienta, milicien inutile prenant la pose, avec son joint à la bouche et ses cheveux roses détachés autour de ses traits fins, le dos reposant nonchalamment contre le mur. Il avait volontairement laissé sa veste de cuir ouverte pour que son tee-shirt moulant montre davantage les courbes de son corps svelte. Il fallait savoir se mettre en valeur pour séduire les beaux-gosses hétéros !

Et enfin, sa patience paya.

Nev ressortit du bâtiment, et l’aperçut. Il s’approcha, sous les aboiements de Bobby, et lâcha avec un léger entrain qui fit joyeusement sourire Vincent, ravi de voir que sa présence faisait plaisir au beau-gosse roux.

-Je t’ai déjà dit que ce n’était pas un bon spot, lui dit-il, n’importe qui peut passer par ici, et pas forcément des gens tolérant. Imagines-tu tombes nez à nez avec Dubois ? Ou pire …

-…Graham ? compléta Vincent, railleur. Bah bien sûr. Comme s’il passerait à ce moment préc-…

-Graham ! l’interrompit Nev dans une exclamation.

Vincent sursauta, surpris, et suivit le regard du géant. Oh merde, il avait raison : l’aristocrate s’approchait d’eux, il semblait les avoir repéré. Vincent jura, jeta sa clope au sol et la dissimula sous son pied.

-Oh merde ! Cache-moi ça, éteins le, Graham arrive ! continuait Nev, visiblement affolé.

-Qu’est-ce que je fais à ton avis ! répliqua Vincent à mi-voix en gesticulant pour effacer l’odeur et la fumée. Moi non plus j’ai pas envie qu’il…

Il changea brusquement de ton.

-...Qu’il perde son temps à te voir aider mon chien ! Non, sérieux Nev, j’apprécie ton aide, mais tu n’es pas vétérinaire, et Bobby a besoin de vrais soins. Allez circule, y’a rien à voir !

Vincent avait adapté son discours alors que Graham s’était approché, indiscutablement pour les engueuler, et désormais à distance suffisante pour l’entendre parler. Vincent prit son sourire le plus nonchalant et innocent, s’étant redressé pour se donner plus de prestance.

Il n’avait aucune envie de recevoir un sermon ou pire : que Graham découvre ses magouilles. S’il venait à faire fouiller ses affaires, il serait viré de la milice et enfermé à l’asile, c’était sûr !

Très mauvais bail donc.

-Oh, bonjour Directeur Graham ! Je ne vous avais pas vu tiens ! continua-t-il l'air le plus naturel possible.

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Mar 23 Fév - 20:21
Amalia


Victor consacrait bien moins de temps à ses recherches qu’autrefois, trop occupé à diriger son Institut autant qu’à essayer de rétablir les communications avec le monde extérieur. Cette seconde tâche était…fastidieuse. Le marquis ne possédait que peu de connaissances dans ce domaine, et s’il avait trouvé quelques livres pour s’instruire, il manquait de savoir-faire et de matériel. Il avait compté sur Nevrabriel pour rétablir l’électricité, ce qui lui aurait grandement facilité la tâche, mais ce roitelet de pacotille n’avait d’égal que son oisiveté. Une fois encore, le marquis de Graham devait se débrouiller seul, ses congénères étaient aussi sots qu’ils était agaçants.

Il avait d’ailleurs à s’entretenir avec Amalia, dont la productivité avait diminué. L’attaque sur le Village était trop proche pour risquer une telle vulnérabilité.

Mais revenons à nos recherches. Victor avait désormais les plans d’un parfait prototype, mais il n’avait aucun matériel, alors il passait ses heures de travail à peaufiner ses schémas et à étudier ses alternatives, en cas de dysfonctionnement. C’était lent et frustrant, mais au moins pouvait-il ainsi satisfaire sa passion et son obsession. Victor regrettait son travail de médecin, il aimait être au pouvoir, mais ce n’était pas nécessairement ce qu’il préférait. En réalité, il aimait surtout n’avoir aucun supérieur et être obéi. Peu lui importait d’être en charge, bien qu’il ait humblement accepté cette responsabilité car, évidemment, il était le seul habilité à restaurer l’ordre et l’unité de l’île. Qui d’autre sinon ? Barrabil ? Elpida ?

Laissez-moi rire.

Son ordinateur étant déchargé et sans moyen de le recharger, Victor prenait des notes sur papier. Il avait toujours travaillé de cette manière, mais par sécurité, il avait toujours stocké ses données sur son disque dur, chose désormais impossible. Par conséquent, Victor devait sécuriser chacune des feuilles de ses dossiers avec autant de rigueur et de soin dont il était capable. C’est donc avec ses papiers dans une mallette qu’il quittait son laboratoire improvisé pour retourner à son bureau. Mais sur son chemin, le marquis aperçut une légère fumée par la fenêtre. Il sortit dans la cour et vit Nevrabriel accompagné du fauteur de trouble aux cheveux roses – quelle vulgarité, d’ailleurs -, en train de fumer devant la porte. Victor fronça les sourcils et un rictus méprisant barra son visage. Il n’était pas contre un cigare de temps en temps, mais les règles des patients étaient claires : les cigarettes étaient interdites. Comment s’en étaient-ils procuré ? Victor n’avait que peu de respect pour ce Erskine, mais il semblait évident que ses fréquentations étaient mauvaises, et ses passe-temps défavorables. Il allait devoir réprimander Katerina sur ce point, car après tout, elle était responsable de son mari.

De son pas rapide, il se rendit à la rencontre des deux hommes. Ils l’aperçurent, et la fumée disparut immédiatement. Une fois à leur hauteur, le milicien aux cheveux roses se tourna nonchalamment vers lui. Victor méprisait la nonchalance : c’était la valeur du sot et de l’incapable.

-Oh, bonjour Directeur Graham ! s’exclama le milicien à son intention. Je ne vous avais pas vu tiens !

Victor le fixa, sévère et dur, arquant un sourcil. Le prenait-il pour un imbécile ? Le garçon lui-même semblait simple d'esprit, ou niais tout du moins. Cela en disait long sur l'état d'esprit du mari de Katerina.

-Cesse donc ta mascarade, lui ordonna-t-il sèchement. Me prendre pour un idiot serait la dernière erreur que tu commettrais. L’un de vous deux était en train de fumer. Dénoncez-vous, ou la sanction sera double.

Son regard d’émeraude morfilée passa du milicien à Nevrabriel avec la même flamboyance. Puis il plissa les yeux.

Cette odeur…N’était-ce pas celle du cannabis ? Victor avait connu ses années rebelles, avant d’intégrer l’armée, il savait reconnaitre la fragrance du vice et de la dépravation.

De simple agacement, son masque d’aristocratie en vint à dissimuler sa contrariété.

-Et tant que vous y êtes, vous feriez mieux de me donner le nom de votre fournisseur en cannabis.

Il ne plaisantait pas. Il n’avait aucune tolérance en l’indiscipline. Il planifiait déjà de démettre le milicien de ses fonctions, quand il aperçut le chien, et se souvint de la raison pour laquelle il avait été nommé à ce poste. Comment s'appelait cet imbécile déjà...? Quelque chose d'asiatique, comme Chi-Phong.



Dernière édition par Victor Graham le Mar 2 Mar - 0:39, édité 1 fois
Victor Graham
Image : Se faire défoncer en étant défoncé (oups) [pv : Vincent et Victor] 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Jeu 25 Fév - 22:12
Etre défoncé en étant défoncé✎ ft. Tonton Graham & le BG

De près, Graham était assez intimidant, Vincent devait le reconnaitre, mais il n’était pas du genre à être intimidé. Il voulait surtout éviter que Graham le vire de la milice…et lui vole ses marchandises. Ce serait désastreux.

-Cesse donc ta mascarade, lâcha froidement Graham. Me prendre pour un idiot serait la dernière erreur que tu commettrais. L’un de vous deux était en train de fumer. Dénoncez-vous, ou la sanction sera double.

Vincent sourit de l’air décontracté de celui qui n’avait rien à se reprocher. Le truc c’était d’avoir l’attitude, la certitude venait après, et Vincent était un maitre dans l’art de la confiance absurde en soi.

-Et tant que vous y êtes, vous feriez mieux de me donner le nom de votre fournisseur en cannabis.

Ah ! La délation ! Vincent avait déjà eu affaire à ce genre de marchés avec la police, et son côté opportuniste l’avait poussé à faire passer sa propre vie avant celle des autres…mais c’était mauvais pour les affaires. Du coup, Vincent avait développé une petite combine dans ce genre de situation.

Et Nev n’allait pas du tout aimer ça. Mais il comprendrait plus tard.

Tout en songeant distraitement et victorieusement que Graham avait dû bel et bien avoir un passé de rebelle pour reconnaitre l’odeur de la beuh (voilà qu’il ne manquerait pas de raconter à Reano !), Vincent prit la parole avant que Nev ne le fasse.

-Bon d’accord, soupira Vincent. J’avoue tout : Nev tenait un bédo dans ses mains quand je suis arrivé. On a paniqué en vous voyant.

Il croisa les bras et secoua la tête d’un air contrit. Sous son pied se trouvait la preuve ultime : le joint encore chaud.
Première phase du plan : ne pas laisser les autres réagir aux fils blancs qui cousaient son histoire en parlant vite, avec un max de détails inutiles. Et minimiser l'implication de Vincent dans l'histoire parce que, 'faut pas déconner, il n'allait pas s'enfoncer dans la mouise pour les beaux yeux de Nev. Mais il n'allait pas l'y abandonner non plus.

-Mais avant de monter sur vos grands chevaux, sachez que j’ai bien dit « tenir » et pas « fumer ». J’ai entendu des rumeurs, comme quoi il y avait un trafic de beuh dans le coin. J’en avais parlé à Nev, ici présent, et je suis plutôt sûr de moi en disant qu’il a dû en traquer la source (pour l'arrêter bien sûr), mais qu’elle s’est enfuie quand elle m’a vue arriver avec Bobby. J’ai vu quelqu’un partir en courant. J’ai pas eu trop le temps de le voir, mais j’crois que c’était un grand gars chevelu.

Deuxième phase du plan : flatter l’égo de Graham pour éviter qu’il ne se concentre trop sur l‘histoire. Et pour cela, Vincent pouvait dévoiler une facette peu connue de sa culture.

-Enfin « grand », pas autant que vous je pense, personne n’est à votre taille. En plus, on vous reconnait de loin avec votre costume. Je n’ai pas vraiment une bonne ouïe, mais je sais reconnaitre le son des oxford sur le sol.

Il jeta un regard à Nev, toujours très relax, et lui sourit d’un air presque de défi.

Troisième phase du plan : inclure Nev dans le plan.

-T'as eu le temps d'identifier le dealer ?

Maintenant, c’était à Nev de jouer. Bienvenue dans le grand manège du mensonge, accroche ta ceinture, ça va être chaud patate !

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 26 Fév - 12:00

Se faire défoncer en étant défoncé

_...Qu’il perde son temps à te voir aider mon chien ! Non, sérieux Nev, j’apprécie ton aide, mais tu n’es pas vétérinaire, et Bobby a besoin de vrais soins. Allez circule, y’a rien à voir !

Ok c’était le moment de filer très très loin et très très vite. Pour les deux d’ailleurs !

_Oh, bonjour Directeur Graham !  Je ne vous avais pas vu tiens !

Le plus jeune écossais allait s’en aller, voulant « exécuter les ordres » du milicien mais la voix rauque du vieux nazi résonna dans sa zone de confort

_Cesse donc ta mascarade. Me prendre pour un idiot serait la dernière erreur que tu commettrais. L’un de vous deux était en train de fumer. Dénoncez-vous, ou la sanction sera double.

Il aurait du partir pendant qu’il en avait eu l’occasion …
Le vieux fusilla le roux du regard, mais Nevrabriel ne broncha pas. Puis quelque chose dans les yeux verts de l’aristocrate… Un quelque chose de très très mécontent.

_Et tant que vous y êtes, vous feriez mieux de me donner le nom de votre fournisseur en cannabis.

…. AH
Ah d’accord, donc l’odeur que cannabis était reconnaissable ?
Le regard bicolore du jeune homme alla doucement se poser sur son camarade avant d’aller au chien à ses pieds et finalement le pied de Vincent qui cachait le mégot.
Bon sang, dans quelle galère il s’était encore mis ? D’habitude c’était avec Aeden qu’il faisait ce genre de mésaventures, il s’était trouvé un nouveau compagnon de conneries, c’est ça ? … Ce n’était pas du tout dans le contrat.

Nevrabriel n’avait pas censé être proche d’un milicien, il ne pouvait pas lui donner un coup de coude pour lui faire des signes ou des choses comme cela. Mais d’un autre coté, s’il ne disait rien, Graham allait réprimander Katerina et ça ce n’était pas une option. Si cela ne tenait à qu’à lui, il se serait accuser à la place de balancer, ayant côtoyé Donatien, il n’en avait que faire des sanctions de Graham, mais là il n’y avait pas que lui dans l’engrenage.
Son égo lui disait de se taire.
Son amour lui disait de balancer.
Sa méfiance lui disait également de balancer.
Sa sympathie disait de se taire.
Sa conscience était perdue.

Graham finirait par perdre patience et s’il se rapprochait encore, il finirait bien par comprendre que c’était Vincent qui empestait comme ça en plus d’avoir des yeux plus rouges que la moyenne. Mais est-ce que l’odeur était si reconnaissable ? Vincent ne pourrait pas juste dire qu’il ne s’était pas lavé depuis un moment ? C’était sale, mais bon …

Le jeune homme réfléchit rapidement. Espérant que Vincent allait parler pour deux le temps d’avoir une idée pour se sortir tout deux de cette situation. Il espérait tout de même que le vietnamien ne le pointe pas du doigt pour sauver ses fesses. Après tout, Nevrabriel ne connaissait pas le milicien tant que ça, c’était le moment de voir qui était ce gars qu’il côtoyait depuis quelque temps.

_Bon d’accord. J’avoue tout : Nev tenait un bédo dans ses mains quand je suis arrivé. On a paniqué en vous voyant.



Très bien, il savait à quoi s’en tenir à présent.
Nevrabriel était partagé. D’un côté, Graham accorderait plus de crédit à son milicien, forcément, il détestait le roux. Mais d’un autre, c’était Vincent qui sentait la déviance et le jeune écossais avait la preuve de son innocence sous le pied du vietnamien.
Mais puisque Vincent tenait plus à ses fesses, alors pourquoi hésiter ? Nevrabriel ouvrit la bouche pour sauver sa propre peau mais il se fit devancer par le véritable coupable :

_Mais avant de monter sur vos grands chevaux, sachez que j’ai bien dit « tenir » et pas « fumer ». J’ai entendu des rumeurs, comme quoi il y avait un trafic de beuh dans le coin. J’en avais parlé à Nev, ici présent, et je suis plutôt sûr de moi en disant qu’il a dû en traquer la source (pour l'arrêter bien sûr), mais qu’elle s’est enfuie quand elle m’a vue arriver avec Bobby. J’ai vu quelqu’un partir en courant. J’ai pas eu trop le temps de le voir, mais j’crois que c’était un grand gars chevelu.

Nevrabriel referma doucement la bouche. Ça devenait n’importe quoi. Il croisa doucement les bras, attendant la suite de cette histoire à dormir debout.

_Enfin « grand », pas autant que vous je pense, personne n’est à votre taille. En plus, on vous reconnait de loin avec votre costume. Je n’ai pas vraiment une bonne ouïe, mais je sais reconnaitre le son des oxford sur le sol.

Le jeune écossais se retint de lever les yeux au ciel. Quoique flatter l’égo de ce mégalomane était peut-être une bonne échappatoire.

_T'as eu le temps d'identifier le dealer ?

Nevrabriel resta silencieux face au regard de Vincent. Il voulut lui faire passer un message de reproche à travers son regard bicolore mais celui de graham était également posé sur lui et il comprendrait rapidement que tout était mensonge.
Deux choix s’offraient au jeune écossais ; dire la vérité et laisser Vincent seul dans sa merde ou mentir pour sauver sa carcasse.

_Pas vraiment.

C’était certainement le mauvais choix, mais il se dit qu’il le ferait parce que Vincent a été sa seule agréable compagnie dans ces murs. Il le ferait une fois et après il dirait à ce drogué d’aller voir ailleurs, pas la peine d’avoir un mec à problèmes dans le coin, il en avait déjà assez tout seul avec tout ce peuple qui était prêt à le jeter de la falaise à tout moment.

_Il m’a juste donné un bâtonnet fumant et puant avant de partir en me baragouinant des choses incompréhensibles. Je ne savais pas ce que c'était, j'ai prit cette chose par réflexe. Vincent m'éclairait justement de mon ignorance.

En soit, le roux ne savait pas que Vincent fumait des choses illicite au début, il n’avait connu que l’odeur de la cigarette, il ne savait même pas si « beuh » et « cannabis » voulait dire la même chose. Peut-être qu’il pourrait jouer sur cette ignorance ?

_Je ne parle pas avec les autres alors je ne suis pas au courant de quelconques trafic, auquel cas j’en aurais surement glissé un mot à Katerina qui n’aurait pas manqué de vous en tenir au courant, monsieur.

Il se sentait presque perfide d’utiliser la relation de Katerina et Graham, mais si le jeune homme avait bien appris une chose pendant la révolution c’était bien d’utiliser toute ses cartes pour rester en vie. Absolument toutes ses cartes. Et si la situation se dégraderait, il ne fallait pas qu’il ait d’états-d’âme à clamer son innocente au détriment de Vincent, qu’il soit amical ou non, ils n’étaient pas amis après tout.

_Il avait les cheveux un peu long (comme 80% des gens), une couleur relativement sombre (comme 70% des gens), le teint plutôt clair (comme 95% des gens), et sa taille … je ne saurais dire, tout le monde est petit pour moi donc … Enfin tout le monde … Sauf vous monsieur.

Si flatter l’égo d’un dicteur était une carte, autant la jouer également …

_Mais vous savez, je n'ai pas une très bonne mémoire alors mon témoignage est sûrement altéré.








Nevrabriel
Image : Se faire défoncer en étant défoncé (oups) [pv : Vincent et Victor] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourage
Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Mar 16 Mar - 23:28
Amalia


"Bon d'accord. J'avoue tout : Nev tenait un bédo dans ses mains quand je suis arrivé. On a paniqué en vous voyant.
"
Victor arqua un sourcil à la nonchalante réponse du milicien aux cheveux roses. Il peinait à croire que ce dernier n'avait rien à voir dans l'histoire, car ses yeux étaient rouges et son attitude bien trop calme...mais il ne serait guère surpris que Nevrabriel s'adonne à quelques plaisirs interdits, habitudes peut-être qu'il aurait emprunté à ce diable d'Elpida. Victor s'apprêta à ouvrir la bouche pour émettre sa sentence, mais le milicien reprit la parole :

-Mais avant de monter sur vos grands chevaux, sachez que j’ai bien dit « tenir » et pas « fumer ». J’ai entendu des rumeurs, comme quoi il y avait un trafic de beuh dans le coin. J’en avais parlé à Nev, ici présent, et je suis plutôt sûr de moi en disant qu’il a dû en traquer la source (pour l'arrêter bien sûr), mais qu’elle s’est enfuie quand elle m’a vue arriver avec Bobby. J’ai vu quelqu’un partir en courant. J’ai pas eu trop le temps de le voir, mais j’crois que c’était un grand gars chevelu. Enfin « grand », pas autant que vous je pense, personne n’est à votre taille. En plus, on vous reconnait de loin avec votre costume. Je n’ai pas vraiment une bonne ouïe, mais je sais reconnaitre le son des oxford sur le sol.

Victor s'interrompit et observa les deux hommes, circonspect. Il croisa sévèrement les bras en une évidente attitude de contrariété. Il n'aimait guère qu'on ne cherche à l'égarer dans un flux ininterrompu de paroles, et ce milicien semblait en être particulièrement friand, bercé par une histoire cousue de fils blancs. Victor n'était pas dupe...mais l'assurance du milicien aurait pu le décontenancer, s'il n'avait pas été un homme de le prestance d'un marquis. Son ton n'était pas sans lui rappeler celui de Jessy Frey, mais il n'en avait pas l'insolence ou l'irrespect.

Et sa réflexion quant aux chaussures oxfords de Victor l'interpellait suffisamment pour ne pas mettre fin à cet interminable laïus. Il était étonnant qu'un garçon aussi négligé que le milicien possède ce type de connaissances, cela dit ce n'était qu'un détail de cuir dans l'élégance globale du marquis.

Très légèrement intrigué malgré son irritation, Victor l'écouta donc. Il nota que Nevrabriel n'affirmait ou ne niait rien du discours de son collègue, mais il n'était pas suffisamment intéressé par sa personne pour savoir s'il s'agissait d'un mutisme contrarié ou d'une lubie taciturne.

-T'as eu le temps d'identifier le dealer ? demanda finalement le milicien.

Son expression évoquait la malice naturelle d'Eugénia. Cette familiarité était très conflictuelle, car si Victor exécrait ce type d'insolence joueuse, il avait pourtant appris à apprécier - bien qu'il ne lui avouerait jamais - la langoureuse infirmière. Elle savait également le prendre de court, comme ce milicien le faisait à présent. Mais Victor savait que ce n'était guère le cas du jeune Erskine. Alors quand il reporta son regard sévère sur lui, le marquis n'avait d'attente que celle de son échec.

-Pas vraiment, répondit alors l'intéressé. Il m’a juste donné un bâtonnet fumant et puant avant de partir en me baragouinant des choses incompréhensibles. Je ne savais pas ce que c'était, j'ai prit cette chose par réflexe. Vincent m'éclairait justement de mon ignorance. Je ne parle pas avec les autres alors je ne suis pas au courant de quelconques trafic, auquel cas j’en aurais surement glissé un mot à Katerina qui n’aurait pas manqué de vous en tenir au courant, monsieur.

Victor leva les yeux au ciel. Le jeune marié persistait dans la charade qu'avait initié le milicien aux cheveux roses, mais il n'en avait pas la conviction. Il avait par ailleurs commis une erreur en évoquant Katerina : Victor y voyait à présent une preuve de la responsabilité de sa jeune pupille.

-Il avait les cheveux un peu long, une couleur relativement sombre, le teint plutôt clair, et sa taille … je ne saurais dire, tout le monde est petit pour moi donc … Enfin tout le monde … Sauf vous monsieur.

Le froncement de sourcil progressif de Victor s'arqua légèrement. C'était la première fois que Nevrabriel se dévoilait aussi flagorneur. Apprenait-il sa place, ou cherchait-il à la préserver ? Ce diable aux cheveux roses avait une bien étrange influence sur son collègue.

-Mais vous savez, je n'ai pas une très bonne mémoire alors mon témoignage est sûrement altéré.

Victor en avait suffisamment entendu.

-C'est, ma foi, peut-être la seule vérité dans vos incohérents discours. Ou peut-être ton Alzheimer est-il responsable de tes lacunes oratoires également ? Si tel est le cas, j'ose à espérer que ces mêmes lacunes ne sont pas si grandes en terme de ménage.

Ce sarcasme était cruel, Victor lui-même en était conscient, mais il réservait son peu d'empathie à ceux qui la méritait. Chaque fois qu'il plongeait son regard sévère dans celui de son cadet, il faisait face au gâchis qu'étaient ses magnifiques prunelles hétérochromes. Victor avait horreur du gâchis. Il reporta son attention sur le milicien, dont les iris noisettes manquaient certes l'originalité, mais dont les nuances de miel n'en étaient pas moins élégantes.

-Admettons que vos racontars aient un sens quelconque. Où est le mégot ? Et pourquoi diable vos yeux sont-ils aussi rouges que les cheveux de votre camarade ? Je n'apprécie guère que l'on enfreigne mes règles, mais ma sanction ne sera que plus grande si vous doublez cette insubordination d'une aberrante insolence. Ne me prenez pas pour un imbécile.

Son ton était sévère et mordant. Ses bras vinrent se placer dans son dos en une posture militaire.

-Mais, comme je l'ai énoncé, admettons. Donnez-moi le nom et l'identité du prétendu hors-la-loi, et je me montrerais clément.

Victor se surprenait lui-même à ainsi leur donner une échappatoire. Peut-être bien la similitude entre le milicien et l'infirmière calmait-elle ses colères. Si tel était le cas, Victor allait devoir limiter ses interactions avec la jeune femme.

Il ne pouvait tolérer une telle vulnérabilité.

Victor Graham
Image : Se faire défoncer en étant défoncé (oups) [pv : Vincent et Victor] 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Ven 23 Avr - 10:46
Etre défoncé en étant défoncé✎ ft. Tonton Graham & le BG

Bon. Le stratagème de Vincent semblait payer à moitié. Graham ne les avait pas encore étripé, mais Nev lui jetait des regards noirs. Aïe.

-Pas vraiment, disait-il. Il m’a juste donné un bâtonnet fumant et puant avant de partir en me baragouinant des choses incompréhensibles. Je ne savais pas ce que c'était, j'ai prit cette chose par réflexe. Vincent m'éclairait justement de mon ignorance. Je ne parle pas avec les autres alors je ne suis pas au courant de quelconques trafic, auquel cas j’en aurais surement glissé un mot à Katerina qui n’aurait pas manqué de vous en tenir au courant, monsieur. Il avait les cheveux un peu long, une couleur relativement sombre, le teint plutôt clair, et sa taille … je ne saurais dire, tout le monde est petit pour moi donc … Enfin tout le monde … Sauf vous monsieur.

Ah ! Nev n’était peut-être pas le meilleur menteur, mais au moins il avait compris l’intérêt de la flatterie ! Avec un type comme Graham, c’était une bonne solution…Quoique le vieux en question n’avait pas l’air convaincu. Vincent commençait à penser que leur cher directeur n’aimait pas beaucoup son gendre, et ce dernier le lui rendait bien. C’était une mauvaise nouvelle pour le rouquin…mais une bonne nouvelle pour le milicien. Si besoin, il pourrait vendre Nev. Ce n’était pas l’option qu’il privilégierait parce qu’il aimait vraiment bien ce beau-gosse de Nevrabriel, mais il n’hésiterait pas à y avoir recours s’il était mis en danger.

-Mais vous savez, je n'ai pas une très bonne mémoire alors mon témoignage est sûrement altéré, conclut le beau-gosse en question.

-C'est, ma foi, peut-être la seule vérité dans vos incohérents discours, rétorqua immédiatement Graham. Ou peut-être ton Alzheimer est-il responsable de tes lacunes oratoires également ? Si tel est le cas, j'ose à espérer que ces mêmes lacunes ne sont pas si grandes en terme de ménage.

Outch. Il tirait à balles réelles, celui-là. Vincent ignorait que Nev avait Alzheimer, mais c’était une discussion pour une autre fois.

Le dictateur se tourna vers son milicien qui l’observa innocemment.

-Admettons que vos racontars aient un sens quelconque. Où est le mégot ? Et pourquoi diable vos yeux sont-ils aussi rouges que les cheveux de votre camarade ? Je n'apprécie guère que l'on enfreigne mes règles, mais ma sanction ne sera que plus grande si vous doublez cette insubordination d'une aberrante insolence. Ne me prenez pas pour un imbécile.

D’accord, il semblait vraiment mieux s’y connaitre en matière de drogues que Vincent le pensait. Bon, en même temps, il était médecin…cela dit Vincent était certain qu’il y avait quelque chose d’autre derrière. Pitié, faites qu’il ait existé un Graham hippie par le passé…Cette simple pensée le mettait en joie. Il faudrait qu’il la partage avec Nija.

Bon, assez plaisanté. Plan B.

-Le mégot est juste là, répondit tranquillement Vincent en levant son pied pour révéler la preuve. Je l’ai cachée parce que…Bah, vous m’avez fait peur, monsieur ! J’imagine qu’il est difficile de nous croire, Nevrabriel  raconte assez mal les choses, alors on espérait plutôt vous faire un compte rendu après avoir débusqué le fautif plutôt que de se faire prendre avec un joint qui n’est pas à nous, vous comprenez ? Ainsi, vous auriez eu des preuves, et pas juste notre parole.

Il haussa les épaules, toujours très décontracté. Il était franc au quotidien, mais c’était en réalité un menteur patenté : il fallait bien ça quand on mène des affaires comme les siennes !

-Quant à mes yeux, monsieur, je crois que je fais une conjonctivite gonococcique. J’en ai parlé à l’infirmière et elle m’a filé des antibiotiques. J’aurais peut-être dû venir vous voir, considérant votre brillante réputation d’ophtalmologue, mais j’avais peur de vous déranger pour si peu…En plus, c’est un peu embarassant parce que…enfin…vous voyez quoi. Mais si vous ne me croyez pas, vous pouvez toujours m’examiner ? Avec tout le respect que je vous dois, bien sûr.

Bon. C’était un pari risqué. Vincent était habitué à mentir sur sa conjonctivite, c’était une belle excuse pour les policiers, surtout quand ils lui demandaient « c’est quoi, gonococcique ? » et qu’il se faisait un plaisir de leur expliquer que cela venait des projections de sécrétions sexuelles tout droit dans ses yeux par un mec atteint de gonorrhée. Parfois, ça suffisait à lui éviter le test salivaire. Ca, et quelques pots-de-vin éventuellement. Sauf que là, Graham était ophtalomogue. Alors c’était quitte ou double…

Par contre, ‘fallait espérer que Nev resterait calme et surtout la fermerait. Parce que Graham l’avait dans le pif, alors autant ne pas pousser mémé dans les orties et Graham avec.

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 24 Mai - 23:36

Se faire défoncer en étant défoncé

_C'est, ma foi, peut-être la seule vérité dans vos incohérents discours. Ou peut-être ton Alzheimer est-il responsable de tes lacunes oratoires également ? Si tel est le cas, j'ose à espérer que ces mêmes lacunes ne sont pas si grandes en terme de ménage.

Nevrabriel du se faire violence pour ne pas émettre quelconque émotions sur son visage ni se trahir gestuellement, ses bras croisés aidant à cela.
Du calme Nev, dit toi qu’au moins toi tu n’as pas besoin de rabaisser les autres pour flatter ton égo. Complexe d’infériorité ou de supériorité ? La limite est mince.
Le jeune homme se conforta dans ses pensées pour se calmer. Victor Graham devrait se méfier, à force de prendre tout le monde pour des imbéciles, il baisserait sa garde et ces fameux imbéciles pourraient bien lui causer sa perte, un jour.  Etrangement, le jeune écossais aimerait bien voir ce jour arrivé, il était curieux de voir le visage de la descente brutale alors que l’on ne connait que l’or et le pouvoir.

_Admettons que vos racontars aient un sens quelconque. Où est le mégot ? Et pourquoi diable vos yeux sont-ils aussi rouges que les cheveux de votre camarade ? Je n'apprécie guère que l'on enfreigne mes règles, mais ma sanction ne sera que plus grande si vous doublez cette insubordination d'une aberrante insolence. Ne me prenez pas pour un imbécile. Mais, comme je l'ai énoncé, admettons. Donnez-moi le nom et l'identité du prétendu hors-la-loi, et je me montrerais clément.

Nevrabriel tourna la tête vers Vincent, lui faisant comprendre qu’il ne dirait plus rien à présent. Puisqu’il n’était pas censé connaitre les gens, ce qui était le cas, il ne connaissait pas tout le monde. Il y avait une centaine d’âmes dans cette faction et Nevrabriel n’avait pas fait un speed dating pour apprendre le nom de chaque personne arborant les couloirs. Si le roux voulait être cohérent, il devait rester sur sa soit disant ignorance.

_Le mégot est juste là. Je l’ai cachée parce que…Bah, vous m’avez fait peur, monsieur ! J’imagine qu’il est difficile de nous croire, Nevrabriel  raconte assez mal les choses.

L’écossais roula discrètement des yeux. Il ne voyait pas ce qui était si mal raconté, mais cette affirmation devait faire plaisir à Graham alors soit, de toute façon le tyran le prenait déjà pour un imbécile et il n’avait aucunement la sympathie de Nevrabriel pour que ce dernier cherche à lui prouver le contraire.

_Alors on espérait plutôt vous faire un compte rendu après avoir débusqué le fautif plutôt que de se faire prendre avec un joint qui n’est pas à nous, vous comprenez ? Ainsi, vous auriez eu des preuves, et pas juste notre parole.

De toute façon Vincent était très mal parti, que ce soit avec des paroles ou des preuves, si Nevrabriel était mêlé à cette histoire, il doutait que le maître de la faction allait les croire.  Le jeune marié ne savait pas ce que lui avait fait Donatien pour lui insuffler autant de mépris envers les siens mais ça devait être quelque chose de sévèrement marquant. Ou alors Nevrabriel avait fait quelque chose dont il ignorait la provenance ? Non, autrement Katerina ne l’aurait même pas approché. Ça devait être une histoire du type « je n’aime pas ta tête ». Cependant cela demeurera un mystère puisque Nevrabriel n’avait aucune envie de se rapprocher d’une personne si peu empathique.

_ Quant à mes yeux, monsieur, je crois que je fais une conjonctivite gonococcique. J’en ai parlé à l’infirmière et elle m’a filé des antibiotiques. J’aurais peut-être dû venir vous voir, considérant votre brillante réputation d’ophtalmologue, mais j’avais peur de vous déranger pour si peu

Gonococcique ? C’était quoi déjà ? cela disait quelque chose à l’écossais …. « gonococcique » … Nevrabriel avait déjà vu ça quelque part dans les livres de Katerina, il en était presque sûr. Profitant de son silence, Nevrabriel chercha dans sa mémoire pourquoi ce mot ne lui semblait pas inconnu.

_En plus, c’est un peu embarassant parce que…enfin…vous voyez quoi. Mais si vous ne me croyez pas, vous pouvez toujours m’examiner ? Avec tout le respect que je vous dois, bien sûr.

« c’est embarrassant » … OH !
Oh …
Mais si c’est cela, c’est sexuelle non ?

Nevrabriel ne savait pas si c’était possible qu’un homme ayant eu des pratique sexuels avec une femme puisse attraper ce genre de conjonctivite parce que sinon … Enfin, Graham n’était pas connu pour sa tolérance et son ouverture d’esprit, à tout les coups il aurait voté contre le mariage homosexuelle dans la chambre des Lords s’il avait pu. Nevrabriel n’était pas médecin mais espérait tout de même pour son compère que cela soit possible ou que Graham croit que cela soit possible.

Nevrabriel jeta un regard au gros chien de Vincent, lui disant par une télépathie imaginaire que son maître s’était mis tout seul dans le pétrin et que là l’écossais ne voyait pas comment il pourrait couvrir cette mauvaise excuse. Quoique … il a été aperçu en compagnie de Reano ? Bon, étant le médecin de celle-ci, Graham aurait surement soigné la jeune femme si elle avait eu une quelconque IST, mais ça pourrait être une excuse pour nier la bisexualité du vietnamien. Même si c’était tout de même triste de nier son identité sexuelle.
Bienvenue en dictature et bonne chance Vincent.









Nevrabriel
Image : Se faire défoncer en étant défoncé (oups) [pv : Vincent et Victor] Sans_t30Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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