contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mer 2 Déc - 13:54


Je n'ai jamais été aussi heureux
Nevrabriel était au comble de toute joie.
Encore une fois, Lucy devait dormir paisiblement, mais le jeune homme ne pouvait pas attendre demain. Il débordait de trop de bonheur pour attendre. Il ne pourrait pas dormir de la nuit tant il était excité. Mais il le faudrait bien s’il ne voulait pas ressembler à un zombie devant Graham. Quoique, peut-être cela ferait réagir le roi des glaces ?
L’écossais arriva bien vite à destination, se fichant de toute discrétion, traçant son chemin dans la nuit. Le doux chant de la mer l’accompagnait dans sa marche vive, comme une hymne à sa joie. La nuit chantait pour lui, témoin d’un bel événement. Il voulait que Lucy soit la première à le savoir. Rien n’était encore joué, rien n’était finalement, le parcours ne venait que de commencer, mais quel parcours ! Quelle nouvelle ! Sa vie allait possiblement radicalement changer ! Un étrange rêve allait se réaliser et il voulait le partager avec sa vieille amie.

Par chance pour Nevrabriel, la lorialet n’était pas en train de dormir, il ne fit pas vraiment attention à ce qu’elle faisait et se précipita vers elle d’un pas léger mais vif après avoir verrouillé la porte derrière lui.

_Lucy ! Lucy !

Il posa rapidement son violon près de l’entrée et se hâta de rejoindre son amie qui ne devait certainement pas comprendre son enthousiaste immense à cet instant. Le jeune homme lui prit les mains pour la tirer vers le haut afin de la lever et la serra contre lui assez fort pour la faire légèrement décoller du sol.
Il débordait de tant de joie qu’il ne savait pas où dépenser son énergie mais il devait vite se ressaisir et se contenir sinon il ne pourrait jamais exprimer la grande nouvelle.

_Lucy ! Je suis trop heureux !

Les mots lui manquaient, il ne savait pas comment annoncer la nouvelle mais il le désirait  avec ardeur. La demoiselle devait se douter qu’il s’était passé quelque chose,  il était toujours très heureux de revenir de ses rendez-vous avec Katerina, mais il n’avait jamais débordé de tant de bonheur auparavant. On aurait dit un enfant le soir de Noël, bien trop impatient, bien trop enthousiaste, bien trop heureux. Son cœur allait imploser, rien ne pouvait gâcher sa soirée et il avait hâte d’être demain afin de tout donner pour que ce rêve devienne réalité.
Nevrabriel finit par reposer son amie, se détachant d’elle mais posant ses mains sur les épaules de celle-ci, incapable de tenir en place. Ses yeux brillaient de bonheur alors que son sourire, large, sincère et heureux, ne pouvait se retirer de son visage.

_J’ai demandé Katerina en mariage, et elle a dit oui !

Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Jeu 3 Déc - 3:19
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Grande nouvelle




J’avais repoussé l’heure de dormir pour terminer deux trois bricoles ici et là. J’avais vérifié que le linge était plié, j’avais même réussi à recoudre une déchirure dans un vêtement c’était déjà pas mal! Et là, je réfléchissais avec le plus grand sérieux à la façon dont je pourrais me créer mes propres pigments. Il n’y avait franchement pas mille et une façons de passer le temps, la recherche d’un médium pour dessiner ou peindre me semblait un passe-temps convenable.

J’étais à essayer de frotter un espèce de morceau de bois précédemment calciné quand telle une tornade sur la caféine, Nev entra dans notre refuge. À peine la porte verrouillée, il flotta presque jusqu’à moi.

Lucy ! Lucy !

Je ne comprenais pas cette bouffer d’enthousiasme, mais au moins c’était positif. Il sautait presque de joie.

Me prenant par les mains il me relevait sans difficulté. Il me serrait contre lui et mes pieds décollèrent même du sol.

Lucy ! Je suis trop heureux !

Oui je vois ça.

J’avais répondu en riant un peu surprise de cette effusion de joie. Il finit par me reposer sur le sol conservant ses mains sur mes épaules. On aurait dit qu’il pouvait s’envole de bonheur à tout moment.

J’ai demandé Katerina en mariage, et elle a dit oui !

Je le regardais surprise, puis en voyant son immense sourire décorer ses joues je ne pus que partager cette joie dont il semblait déborder.

Félicitations!

Je l’aurais bien fait tourner dans mes bras, malheureusement la physique et la gravité n’aimerait pas cette idée. Je me contentais donc de lui sauter dans les bras en riant.
Je pouvais attendre à plus tard pour penser aux conséquences de ce mariage. Son départ, notre séparation. Je m’étais promis d’être la meilleure des amies possible, et je me devais de partager sa joie. Et au final ce n’était pas si difficile, le voir ainsi heureux m’emplissait de tendresse, peu importait qu’il quitte cet endroit, non peu importait si cela le mettait ainsi en joie.

Une fois un peu plus calme je pris sa tête en coupe entre mes mains pour pouvoir le regarder attentivement.

Tu es devenu un vrai homme maintenant!

Oui c’était une phrase toute maternelle et étrange sortie d’une minuscule crevette comme moi, mais c’était ce qui m’était venu à l’esprit.

Je le pris par la main pour l’inviter à s’installer sur ma paillasse.

Je veux tout savoir!



Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 4 Déc - 0:36


Je n'ai jamais été aussi heureux
_Félicitations!

Lucy lui sourit avec sincérité avant de sauter dans les bras du jeune homme, riant avec lui. N’importe quel regard extérieur pourrait voir et sentir ce bonheur partagé. Nevrabriel n’arrivait pas à se calmer, il serrait Lucy en gesticulant, la secouant gentiment de gauche à droite. Il avait l’impression d’entrevoir un avenir après ce soir, qu’il était perdu mais retrouvait peu à peu le chemin.
Perdu, il l’a été.
Depuis la Révolution, il avait parcouru le chemin tortueux et  sombre de Donatien. Il avait été horrible avec tout le monde d’une certaine manière, même s’il n’avait fait de mal à personne, hormis Jessy, il n’avait pas été honnête, il avait été froid, antipathique, méprisant par moment. Il avait dit des horreurs à Ophelia, n’avait pas été sympathique avec Elizabeth, n’avait jamais remercié Béryl pour tout ce qu’il faisait pour le bunker. Il avait méprisé les autres factions, voir, le reste du monde.
Puis Katerina était arrivée. Son réverbère dans la nuit. Mystérieuse et attirante, s’il avait pensé la manipuler pour obtenir des faveurs, son esprit charmé ne pouvait s’y résoudre. La petite flamme en lui avait envie d’aller vers la lumière, de caresser cette chaleur dans la nuit et se laisser envelopper.
Il avait fait les mauvais choix, il en ferait encore, mais celui-là, il le sentait, ce ne serait pas une erreur, ou alors, la plus belle de toute ses erreurs qu’il ne regrettera jamais.

Cette étreinte aida Nevrabriel à se calmer et Lucy posa ses mains sur les joues brulantes de l’écossais.

_Tu es devenu un vrai homme maintenant!

Parce qu’il fallait demander une femme en mariage pour devenir un vrai homme ? Nevrabriel se mit à rire, il espérait que ça ne soit qu’une demi-blague et que Lucy le considérait comme un homme depuis longtemps maintenant. Mais ses paroles avaient quelque chose de très chaleureux pour lui. Il avait longtemps cherché à savoir ce qu’était être un homme, un vrai. Absence de père, il n’avait pas de réel modèle à qui se fier pour être un homme accomplis, savoir ce qu’il devait être. Même avec le temps, il n’a jamais eu de réponse, il savait seulement ce qu’il ne voulait pas être. Il ne voulait pas être comme Donatien, faire du mal aux siens, les enfermer dans une cage de verre. Il ne voulait pas être comme Jessy, faire le mal autour de soit pour exister. Il ne voulait pas être comme Graham, mépriser les autres pour se valoriser. Il ne voulait pas non plus être comme Barrabil, se reposer sur le pardon pour oublier ses erreurs passées.
Ils ne voulaient pas être ces hommes. Mais il voulait être un homme. Un homme qui aurait compris l’équilibre entre la force la douceur, la puissance et la générosité, la confiance et l’humilité, la protection et la sensibilité. Un homme sur qui on pourrait se reposer, s’appuyer, pleurer. Un homme avec qui on se sentirait protégé, compris, écouté. Un vrai, un homme qui mériterait d’être aimé, écouté et respecté.
Il voulait être un homme, pour Lucy, pour Aeden, pour Agnès mais surtout pour Katerina.

Lucy entraina le jeune homme vers sa couche pour s’y installer. Ils avaient rembourré pour que ce soit plus confortable que le sol, mais il manquait encore un peu de matière au gout de l’écossais.

_Je veux tout savoir!

Tout ? Mais c’était quoi tout ? C’était bien trop vaste et en même temps, c’était rare pour lui de se confier sur son couple. Même avoué à Lucy qu’il était avec Katerina, même si elle le savait pertinemment, avait quelque chose de gênant. L’écossais se mit à rougir, un sourire béat et les yeux fuyant un peu partout.

_Je sais pas trop par où commencer à vrai dire … Je crois que j’ai encore du mal à y croire.

Nevrabriel souriait  bêtement en repensant à sa soirée. Regarder les étoiles avec Katerina lovée contre son bras, sa question qui le fit rougir, ses yeux bleus qui le regardaient avec amour et ce sourire si sincère lorsqu’elle a accepté sa demande. Tout se bousculait dans son esprit, il mélangeait tout, ne sachant plus le début ni la fin, il mélangeait ses rendez-vous, la première fois qu’ils se sont vus dans les bois, dans le bunker, lorsqu’il lui a déclaré son amour ou cette fois où ils ont dansé près du lac. Il avait l’impression que tout repassait dans sa mémoire comme si son esprit lui ordonnait de ne jamais oublier ces moments délicieux.

_Je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça … J’ai pensé toute la journée à elle en me disant que je voulais plus.

Lucy avait dû remarquer qu’il avait l’esprit ailleurs, il lui avait mis plusieurs fois des vents involontaires tellement il était absorbé dans ses pensées. Mais il n’arrêtait pas de penser à son couple, à la maladie de sa bien-aimée et au fait qu’il ne voulait pas se contenter de quelques heures à la volées, secrètes, près du lac. Il voulait profiter avec elle, la voir de jour comme de nuit, ne pas être obligé de se cacher, pouvoir profiter de la vie ensemble.

_En fait … elle a une maladie qui … disons que … Si on ne retrouve pas contact avec le continent rapidement, elle va surement mourir dans un ou deux ans. J’ai …

Katerina ne voulait certainement pas que toute l’île sache qu’elle était atteinte du Sida, ce n’était pas à Nevrabriel de le confier à Lucy mais à la concernée de le faire si elle en ressentait l’envie ou le besoin. Le jeune homme espérait qu’elles puissent passer du temps ensemble et peut-être même devenir amies. Lucy apporterait beaucoup à Katerina mais Katerina pouvait également apporter quelque chose à la lorialet sans qu’elles ne s’en rendent compte.

_C’est étrange, je n’avais jamais parlé d’elle autrefois, mais j’ai déjà eu une copine. Elle est décédée de sa maladie. Je suis surement stupide de vouloir revivre la même chose, mais moi aussi mon temps est incertain et je ne sais pas … J’aimerais passer ce temps incertain avec elle, vivre pleinement à ses cotés sans clans, sans titre, sans barrière.

Nevrabriel parlait beaucoup, étrangement, il en ressentait le besoin. Il n’avait jamais parlé d’Anna autrefois, il doutait que Lucy sache qu’il avait déjà eu une relation amoureuse par le passé, lui si discret sur ses amourettes. Mais l’écossais savait que la défunte revenait régulièrement le hanter autrefois. Il était fort possible qu’il ait dit son nom ou lui ait « parlé » en présence de Lucy. Mais il doutait qu’on ait pu deviner sa relation.
Plus que de se confier, Nevrabriel avait besoin d’être réconforté dans ses choix. Il n’avait pas choisit la meilleure femme pour se marier, il en était conscient. Elle était malade, elle pouvait potentiellement le contaminer. Leur avenir était éphémère, lui avait peut-être encore dix ans sur Terre, Katerina en avait peut-être deux … Si elle partait il aurait encore plus ou moins huit ans à vivre avant de la rejoindre. Cela semblait long. Leur avenir n’était guère joyeux, mais il voulait qu’entre maintenant et demain, il soit avec elle et lui fasse voir un monde coloré, comme il lui a promit.

_J’aime vraiment Katerina et j’ai envie de profiter du reste de nos vies à ses côtés. Donc … bin … je lui ai chanté une chanson et je lui ai demandé sa main.

Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Ven 4 Déc - 4:34
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Grande nouvelle




Comme un enfant dont le regard est attiré par tout ce qui brille le jour de Noël, Nev semblait peiner à se fixer tellement il flottait sur son petit nuage. Le rouge colorait maintenant ses joues, de timidité ou d’autre chose c’était adorable.

Je sais pas trop par où commencer à vrai dire … Je crois que j’ai encore du mal à y croire.

Je me retenais de ne pas mourir de rire devant son visage de contentement évident, je ne fis que l’encourager d’un signe de tête bienveillant, me mordant les joues.

Je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça … J’ai pensé toute la journée à elle en me disant que je voulais plus.
En fait … elle a une maladie qui … disons que … Si on ne retrouve pas contact avec le continent rapidement, elle va surement mourir dans un ou deux ans. J’ai …


Je souris un peu tristement pendant un instant, aimer ici était compliqué... Même moi, quand j’avais compris que j’étais tombée en amour avec Nev j’y avais pensé. J’avais décidé sans même m’en rendre compte que je l’acceptais, que je réformerais de nouveaux souvenirs, que je lui écrirais mon nom s’il l’oubliait. Ah oui... en amour on pouvait être étrangement résilient. Avant l’institut je m’étais doucement refermée, on ne cherche plus à créer de lien dans une unité comme celle où je vivais, c’était trop difficile. Mais parfois, oui parfois cela en valait la peine.

C’est étrange, je n’avais jamais parlé d’elle autrefois, mais j’ai déjà eu une copine. Elle est décédée de sa maladie. Je suis surement stupide de vouloir revivre la même chose, mais moi aussi mon temps est incertain et je ne sais pas … J’aimerais passer ce temps incertain avec elle, vivre pleinement à ses cotés sans clans, sans titre, sans barrière.

Je ne voulais pas l’interrompre, j’écoutais simplement. Il y avait cela de bien avec lui, on se connaissait assez, il savait que je l’écoutais attentivement et cela même si je gardais le silence.

J’aime vraiment Katerina et j’ai envie de profiter du reste de nos vies à ses côtés. Donc … bin … je lui ai chanté une chanson et je lui ai demandé sa main.

Je lui souris, oui j’étais heureuse de son bonheur et triste de sa situation, Nev n’aimait pas à moitié, que resterait-il de lui si Katerina mourrait faute de soins?

Tu as faits ça dans les règles de l’art, je rigolais doucement, je pense que c’était une idée merveilleuse. Tu sais dans quoi tu t’embarques, tu l’as déjà vécu... mais je pense que cela te permet de comprendre les priorités. Si tu l’aimes et qu’elle finit par te quitter à cause de sa maladie peut-être que ta douleur te fera regretter ton choix... mais je pense que tu regretteras mille fois plus si tu ne fais pas en sorte de passer le temps que vous avez ensemble.

Je me laissais tomber sur le dos, ajoutant théâtralement pour faire redescendre le sérieux de mes dernières paroles.

Comme cela devait être romantique ! Une chanson et une demande en mariage!

Un mariage, un départ, l’entrepôt serait bien vide sans Nev. Mais la vie était ainsi faite...

Je lui souris tendrement.

Il va falloir que tu me rendes visite une fois de temps en temps! Même si cela risque de t’anéantir de devoir quitter notre somptueux palace, tu vas toujours y être le bienvenue.

Comme à chaque fois que je voulais faire un clin d’œil, je me rappelais quelques secondes plus tard de l’impossibilité de la chose.



Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 5 Déc - 16:45


Je n'ai jamais été aussi heureux
_Tu as faits ça dans les règles de l’art. Je pense que c’était une idée merveilleuse. Tu sais dans quoi tu t’embarques, tu l’as déjà vécu... mais je pense que cela te permet de comprendre les priorités. Si tu l’aimes et qu’elle finit par te quitter à cause de sa maladie peut-être que ta douleur te fera regretter ton choix... mais je pense que tu regretteras mille fois plus si tu ne fais pas en sorte de passer le temps que vous avez ensemble.

Nevrabriel acquiesça doucement. Il appréciait d’être rassuré ainsi et surtout que Lucy n’y voit pas le mal. Elle aurait pu lui dire que c’était trop tôt, qu’ils étaient fous de vouloir se marier par rapport à leurs conditions, qu’il ne devrait pas s’attacher à une mourante. Il s’attendait à ce que Lucy le ramène sur Terre mais au contraire, elle l’encourageait et il se sentait davantage pousser des ailes.
Il pouvait le faire.
Il pouvait passer le reste de sa vie à être heureux, il avait le droit d’être heureux. S’il ne lui restait que quelques années à vivre, il avait le droit de les passer à sourire. Et bien que c’était incertain, il ferait tout pour retrouver contact avec le continent pour que Katerina vive bien plus longtemps que lui.

_Comme cela devait être romantique ! Une chanson et une demande en mariage!

Nevrabriel sourit de toutes ses dents.
Il a essayé de faire les choses bien. Il ne savait pas s’il avait réussi, mais il avait tout donné pour que ce soir reste inoubliable et que Katerina puisse comprendre à quel point il tenait  à elle.
Lucy lui sourit avec tendresse, il le lui rendit. L’écossais appréciait cet échange, ces encouragements, le fait que Lucy soit heureuse pour lui.

_Il va falloir que tu me rendes visite une fois de temps en temps! Même si cela risque de t’anéantir de devoir quitter notre somptueux palace, tu vas toujours y être le bienvenue.

Nevrabriel eut un rire amusé. Il y avait mis de sa personne dans cet endroit et cela lui manquerait surement. Même si c’était rustique, ça a été un bon endroit pour vivre, se réveiller et voir la mer, se sentir en sécurité et libre, libre de faire ce qu’il voulait sans savoir de compte à rendre, libre de voir qui il voulait, aller là où il voulait, simplement vivre. Il était prêt à partir, sachant que Lucy avait toute les connaissances nécessaire pour être indépendante, également, Aeden n’était pas loin et Nevrabriel ne l’abandonnerait jamais, évidemment qu’il la visiterait autant qu’il le pouvait, le plus possible. S’il a bien eu le temps de voir Katerina quasiment toute les nuits, il aura bien le temps de voir Lucy, loin des yeux de Graham.
Mais pour partir … encore fallait-il que le dictateur veuille de lui et que les conditions ne ressemblent pas à la prison. Si la condition pour être auprès de Katerina était être enfermé et devoir obéir à des ordres qu’il trouvait injuste ou inhumain, cela allait forcement le rebuter. Il avait déjà donné à l’Institut Espoir et au bunker, il voulait être maitre de ses décisions à présent et tant pis, il trouverait un moyen d’être auprès de Katerina autrement et retrouver contact avec le continent d’une autre manière. Ophelia le voulait ardemment également, il pourrait toujours trouver d’autres personnes prêtes à tout pour retrouver le continent et ensemble concevoir une solution. Même si la meilleure semblait aller à l’Institut Graham, remettre le courant et pouvoir envoyer un SOS continent d’une quelconque façon.
Le visage du jeune homme s’assombrit légèrement en regardant les flammes qui dansaient devant eux. Malgré son bonheur, sa mine devint sérieuse et concentré. Il voulait révéler ses intentions cachées à son amie mais il avait peur qu’elle veuille l’accompagner pour l’aider et renoncer à cette liberté nouvelle. Lucy, mentalement, était mieux ici. Physiquement, peut-être que l’Institut lui apporterait plus de confort et surtout un nouvel œil, mais c’était à la concerné de peser le pour et le contre et faire ses propres choix. L’écossais ne voulait pas l’influencer. Elle a toujours été dans une cage de verre, elle voulait choisir à présent, alors il la laisserait choisir pleinement.

_Je ne sais pas trop si je vais partir. Je ne sais pas si Graham accepterait un ancien patient de Donatien … et ancien révolutionnaire de surcroit. Je vais le voir demain pour lui demander la main de Katerina …

Nevrabriel se rendit compte de ses paroles et eut un léger rire avant de reporter son attention à la lorialet.

_Je ne me juge pas trop, j’ai été élevé par une femme traditionnelle. Demander la main d’une jeune femme à son père me paraissait logique sur le coup.

Mais après réflexion, c’était surement trop démodé et ringard, mais Katerina n’y avait pas vu d’objection. Ils avaient cela en commun, ils étaient vieux jeux …

Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Sam 5 Déc - 19:10
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Grande nouvelle




Je ne sais pas trop si je vais partir. Je ne sais pas si Graham accepterait un ancien patient de Donatien … et ancien révolutionnaire de surcroit. Je vais le voir demain pour lui demander la main de Katerina …

Je ne sautais pas de joie suite à cette phrase, il ne partirait peut-être pas... non je ne devais pas espérer cela serait stupide.

Je ne me juge pas trop, j’ai été élevé par une femme traditionnelle. Demander la main d’une jeune femme à son père me paraissait logique sur le coup.

Je lui souris, il faisait les choses à sa façon, c’était adorable. Toutefois cela pouvait lui poser problème... Graham... c’était certainement un obstacle de taille. Le « père » de sa douce n’était pas l’homme le plus accessible de cette île.

Mais le fait qu’il s’y confronte disait l’importance qu’il portait à Katerina. Est-ce que quelqu’un aurait été voir Donatien s’il s’était agi de moi? Non, je ne pouvais pas me comparer, Donatien avait été très clair, il était mon médecin et non mon père.

N’y pense pas trop. Je suis certaine que tu peux arriver à t’entendre avec Graham, enfin... a lui faire comprendre que tu mérites sa bénédiction.

Si le docteur se laissait aveugler par le fait que Nev était l’ancien patient de Donatien, il était vraiment stupide.

Nev... je... si tu l’aimes bas toi pour elle.



Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 6 Déc - 22:54


Je n'ai jamais été aussi heureux
_N’y pense pas trop. Je suis certaine que tu peux arriver à t’entendre avec Graham, enfin... a lui faire comprendre que tu mérites sa bénédiction.

Nevrabriel esquissa un sourire. Il n’était certainement pas le gendre idéal aux yeux d’un homme, encore moins aux yeux de Graham. Connaissant ce qu’il avait enseigné à Katerina sur les relations humaines, il devait y avoir un gouffre entre leur façon de voir le monde. Certainement qu’ils ne s’entendraient jamais, mais le vieil homme comptait pour Katerina, elle comptait pour Nevrabriel, alors il ferait l’effort qu’il faudrait pour obtenir la bénédiction de ce marquis égocentrique.

_Nev... je... si tu l’aimes bas toi pour elle.

Le jeune homme tourna doucement la tête vers son amie et lui sourit avec tendresse. Elle avait raison. S’il devait se battre, c’était bien pour cet amour convoité par chaque être humain. Il avait la chance d’aimer et d’être aimé en retour, il ne devait pas laisser tomber aussi facilement lorsqu’un obstacle se présenterait, surtout s’il voulait épouser la demoiselle, le mariage était un chemin semé d’embuche et il ne comptait pas la quitter alors il se battrait oui. Même si parfois ce n’était pas facile de se battre.

_Quand on m’a mis ici, j’ai peu à peu abandonné tous mes rêves. Je voulais être astrophysicien, j’ai abandonné. Je voulais faire le tour du monde, j’ai abandonné. Je voulais composer une symphonie, j’ai abandonné. Et ...

Un rêve un peu idiot, totalement idiot même. Un rêve qu’il cru ne jamais réaliser un jour, un rêve qui n’appartenait aux autres ou aux livres, un rêve de sommeil et d’imagination. Un rêve simplement.
Cette nuit appelait à la confession, Nevrabriel, dans son bonheur ou ses craintes, avait envie de parler et Lucy savait écouter. Elle écoutait et l’encourageait, tout ce qu’il avait besoin, elle le lui offrait.

_Je voulais me marier un jour.

Un rêve idiot et naïf. L’enfant qu’il fut, l’adolescent qu’il était et l’adulte qu’il était devenu avait ce genre de rêve très idyllique, naïf et simple. Un rêve que beaucoup de monde avait, sans penser forcement au mariage, les êtres humains cherchaient une personne qui puisse les aimer des années durant, une personne qui puisse les comprendre, les écouter et rester auprès d’eux, quitter cette solitude et cette lassitude de la vie, trouver une raison de vivre, une personne avec qui partage son quotidien.
Etrange mais simple rêve.
Trouver une personne avec qui continuer de rêver …

_Je me suis dit « si j’y arrive alors cela voudrait dire que je suis guéri et j’aurais une famille. » Je ne suis pas guéri, loin de là, je ne le serais sans doute jamais. Je n’aurais sans doute pas de famille non plus, je ne crois pas que Katerina puisse avoir des enfants … et c’est mieux comme ça, on serait surement fait de mauvais parents.

De toute manière ils ne vivraient jamais assez vieux pour fonder une famille et les problèmes de santé de Katerina l’en empêchait pour le moment, il en était quasiment certain. En plus de cela, Nevrabriel n’avait jamais eut de figure paternel, il ne saurait pas comment éduquer un enfant et encore moins un garçon. Il ne savait pas lui même ce qu’était être réellement un homme, ce qu’il devait savoir, comprendre, apprendre. Alors, comment pouvait-il l’enseigner à un enfant ?
Non, décidément, il serait un piètre père, peut-être même pire que le sien …

_Je ne suis même pas sur de ne plus être seul si elle part avant moi, donc je n’aurais pas accompli totalement ce rêve, mais avoir une personne qui m’aime assez au point de vouloir se marier avec moi c’est … c’est suffisant pour valider ce but.

Il ne savait pas si c’était l’amour ou la folie qui avait poussé la jeune russe à accepter. Le temps si court qui lui restait peut-être ? Il ne savait pas, il ne saurait peut-être jamais mais il voulait croire qu’elle l’aimait sincèrement.
Et valider ce but … était encore un rêve. Il n’avait rien accomplis de sa vie, il n’a jamais su trouver sa place dans ce monde, que ce soit en Ecosse, à l’Institut Espoir, dans le bunker ou bien même ici, chez Lucy. Il était une âme qui errait sans savoir pourquoi il était né, pourquoi il respirait, est-ce qu’il avait réellement un rôle à jouer dans ce monde ?

_Je n’ai plus de rêve, hormis celui là, alors tu as raison, il faut que je me batte. Merci de me soutenir.

Le jeune homme laissa son corps basculer sur le coté pour donner un gentille coup de coude à son amie, un grand sourire sur les lèvres. Une chose était sûre, s’il devait partir d’ici, Lucy lui manquerait terriblement.

_Si j’arrive à le convaincre, j’aimerais beaucoup que tu sois là. Je n’imagine pas me marier sans ma lorialet.

Nevrabriel accompagna ses paroles par une caresse sur la joue de la demoiselle.


Nevrabriel
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Lucy VincentÉlectron libre
Lun 7 Déc - 22:35
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Grande nouvelle




J’écoutais Nev me parler de ses rêves, le petit garçon qu’il avait été en avait eu la tête pleine. Avais-je moi-même un rêve ? Oui... mais il était idiot. Lui s’il n’y avait pas eu tout cela, oui lui aurait pu réaliser ses rêves. Il était doué, intelligent, et merveilleusement gentil. Je n’étais pas d’accord sur le fait qu’il ne ferait pas un bon père, il ne pouvait qu’être merveilleux. Il se donnait pour ceux qu’il aimait et c’était le mieux qu’un parent puisse faire.

Je ne répondais pas, je gardais le silence l’écoutant avec un sourire. Moi aussi je l’aurais aimé suffisamment pour l’épouser, malheureusement il fallait que l’amour soit partagé. Dans tous les cas... non cela ne servait à rien d’y penser.

J’aurais aimé lui dire que je voulais bien être sa famille, mais je savais que je n’étais pas le genre de famille qu’il recherchait.

Et mon rêve à moi?  Je posais distraitement une main sur mon ventre. Non, ma présence ici, moi qui encourageais Nev pour son mariage, acceptant qu’un des deux hommes que j’avais aimés me quitte et plus aucune nouvelle de Jessy.
Tout cela, non... si mon rêve était fichu je pouvais au moins croire en celui de mon ami.  Je pouvais même lui souhaiter des enfants que je ne porterais jamais.

Un petit coup de coude de mon ami me ramena sur terre, je lui souris un peu plus.

Si j’arrive à le convaincre, j’aimerais beaucoup que tu sois là. Je n’imagine pas me marier sans ma lorialet.

Je le regardais pendant que sa main passait sur ma joue dans une légère caresse. Oui pour son rêve à lui, pour le soutenir, oui je pouvais.

Je ne manquerais cela pour rien au monde.

Je le regardais un peu plus émue, le temps filait à une vitesse...

Tu vas voir Graham demain c’est cela? Tu devrais peut-être essayer de te reposer non?

J’aurais aimé lui demander une petite faveur égoïste une dernière. Mais je ne pouvais m’y résoudre, même si cela n’impliquait absolument rien, même si se n’était qu’une demande des plus innocente. J’aurais aimé dormir une dernière fois avec lui avant qu’il n’appartienne à Katerina pour toujours. Dormir comme une amie, pas une amante, dormir comme avant quand tout était plus simple. Mais je ne demanda pas, j’avais choisi de ne plus lui demander la lune.



Lucy Vincent
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 11 Déc - 17:53


Je n'ai jamais été aussi heureux
_Je ne manquerais cela pour rien au monde.

Nevrabriel acquiesça doucement, très heureux de cette réponse, très heureux de cette soirée, très heureux de vivre. Il ne se souvenait pas de la dernière fois qu’il était heureux d’être en vie, être heureux de respirer, fouler ce monde. Il avait l’impression que tout avait été fade avant cette nuit, comme si le monde devenait plus coloré, plus vivant, comme si tous ses muscles s’étaient enfin détendus et que tout allait bien.
Oui tout allait bien … il avait de la chance, il avait réussis à trouver le bonheur dans le chaos, l’amour dans la haine, le réconfort dans le noir, et la vie dans le malheur.

_Tu vas voir Graham demain c’est cela? Tu devrais peut-être essayer de te reposer non?

Graham … Minotaure du labyrinthe, dernier obstacle d’Hercule, le combat final. Il avait l’impression que la réponse de ce vieil homme allait être décisive pour son existence. Nevrabriel espérait que ce soit un oui et que leur but commun de sauver Katerina allait ouvrir les yeux de ce vieux scottish et le faire accepter cette union. Mais du peu qu’il avait vu du marquis, le jeune homme en doutait beaucoup, allait-il mettre de côté son égoïsme, son jugement d’autrui et sa fierté mal placé pour le bonheur de Katerina ? Nevrabriel l’espérait, autrement, pourquoi la jeune russe serait autant attachée à lui ? Le fiancé espérait que ce ne soit pas un attachement à sens unique comme il a pu le vivre lui-même auprès de Donatien.
Mais si Graham refusait ? Que ferait Katerina ? …

_Oui, tu as raison.

Le jeune homme regarda encore un instant le feu avant de se lever pour retirer ses vêtements afin de n’être qu’en pantalon. Les nuits commençaient à devenir froides mais il n’arrivait toujours pas dormir aisément trop couvert. L’écossais rapprocha sa couche de celle de son amie de façon à ce que leur tête de lit soit face à face. Cela l’éloignait du feu mais il n’en avait pas besoin, cette nuit, il n’avait pas froid et avait l’impression qu’il n’aurait plus jamais froid.
Nevrabriel posa ses coudes sur son oreiller de fortune et regarda la demoiselle qui avait également rejoint sa couverture. Il lui sourit avec gentilesse

_Lucy. Si je pars … Si ça arrive, tu sais que tu pourras toujours compter sur moi ? Je ne serais toujours là.

Le jeune homme tendit le bras pour caresser doucement les cheveux courts de son amie. Son avenir était incertain mais paisible, il croyait en son couple, quel que soit le verdict de Graham, il croyait aux paroles de sa belle sur ses sentiments et ses envies. Il espérait tout de même qu’un jour il pourrait vivre dans un monde où il n’aurait pas à choisir entre celle qu’il aimait et la famille qu’il s’était construit.
Le jeune homme finit par sombrer dans le sommeil, rêvant de l’Ecosse et de sa grand-mère qui lui souhait tout le bonheur du monde …


Nevrabriel
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