NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 25 Jan - 0:00
[HRP : Ceci étant un mini évent de groupe, privilégions les Rp court (hormis le 1e si vous voulez développer ce que vous faites en vous réveillant jusqu’au moment T). Il n’y a pas d’ordre de passage, amusez-vous bien !]
Le mariage
En fin Novembre 2020, Victor Graham a accepté que Katerina et Nevrabriel se marient sous quelques conditions. Les préparatifs du mariage ont pu commencer lorsque le jeune homme a rejoint l’Institut en début Décembre. L’île n’étant pas régit par quelconque gouvernement, Victor Graham étant la plus haute autorité de son clan, il est donc la personne apte à exécuter les célébrations. Minutieux, il a fait rédiger les contrats de mariage et préparé les textes de lois pour la cérémonie afin de les rendre les plus officiels et légales possible.
Par étrange hasard – et par erreur – les témoins sont Eizenija et Amalia.
La célébration à lieu le 25 janvier à 12h00, dure une quinzaine de minutes et sera aussitôt suivit des festivités.
La pièce où l’Institut avait fêté Noël le mois dernier avait été de nouveau aménagée ; des chaises ont été installées de façon à laisser une allée entre la porte et le fond de la pièce où une table drapée d’un blanc immaculé avait été préparé. Il n’y avait malheureusement pas de fleurs à cette saison de l’année alors du houx, des pins, des aiguilles de sapin et du gui ont été disposé sur les bords de la table en guise de décorations. Le reste de la pièce a été décoré de blanc et de bleu. Une sorte de livret était mis en évidence sur la fameuse table servant d’autel, certainement les articles de lois que Victor Graham allait lire, et les contrats de mariage écrit à la main, faute d’électricité et donc d’imprimante.
Des personnes avaient remué tout le bâtiment pour trouver des tenues à repriser pour les mariés. Nevrabriel s’était préparé à être simplement vêtu d’une tenue propre et fut assez ému de voir autant d’effort alors qu’il connaissait à peine ces personnes.
Certains en profitèrent pour sortir leurs plus belles tenue et de pomponner du reste de maquillage que contenait le bâtiment. Quoi de mieux qu’un mariage pour flirter ?
Malgré le rationnement hivernal, un buffet a tout de même été préparé en vue du nombre de personnes qui voulaient assister à la cérémonie (et surtout festoyer). Le futur marié avait retrouvé les quelques musiciens pour leur apprendre une série de musique dont « Wedding invitation » de Jason Farnham pour l’arrivée de la mariée.
Tout était fin prêt, il ne restait plus qu’à attendre 12h00, les témoins, le chef du clan et, évidemment, les mariés !
Après tout ce temps, réussiront-ils à officialiser leur union ? Et surtout … Est-ce que l’un va planter l’autre devant l’autel ?
Par étrange hasard – et par erreur – les témoins sont Eizenija et Amalia.
La célébration à lieu le 25 janvier à 12h00, dure une quinzaine de minutes et sera aussitôt suivit des festivités.
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Un mariage à l’Institut ?
Quelle drôle d’idée ! Mais peut-être est-ce le commencement de quelque chose de beau en plus d’être audacieux ? Il faut croire que ça avait enchanté plus d’un de faire de ce jour quelque chose de spéciale puisqu’une poignée de personnes mirent la main à la pâte que ce soit par choix ou par dépit.Un mariage à l’Institut ?
La pièce où l’Institut avait fêté Noël le mois dernier avait été de nouveau aménagée ; des chaises ont été installées de façon à laisser une allée entre la porte et le fond de la pièce où une table drapée d’un blanc immaculé avait été préparé. Il n’y avait malheureusement pas de fleurs à cette saison de l’année alors du houx, des pins, des aiguilles de sapin et du gui ont été disposé sur les bords de la table en guise de décorations. Le reste de la pièce a été décoré de blanc et de bleu. Une sorte de livret était mis en évidence sur la fameuse table servant d’autel, certainement les articles de lois que Victor Graham allait lire, et les contrats de mariage écrit à la main, faute d’électricité et donc d’imprimante.
Des personnes avaient remué tout le bâtiment pour trouver des tenues à repriser pour les mariés. Nevrabriel s’était préparé à être simplement vêtu d’une tenue propre et fut assez ému de voir autant d’effort alors qu’il connaissait à peine ces personnes.
Certains en profitèrent pour sortir leurs plus belles tenue et de pomponner du reste de maquillage que contenait le bâtiment. Quoi de mieux qu’un mariage pour flirter ?
Malgré le rationnement hivernal, un buffet a tout de même été préparé en vue du nombre de personnes qui voulaient assister à la cérémonie (et surtout festoyer). Le futur marié avait retrouvé les quelques musiciens pour leur apprendre une série de musique dont « Wedding invitation » de Jason Farnham pour l’arrivée de la mariée.
Tout était fin prêt, il ne restait plus qu’à attendre 12h00, les témoins, le chef du clan et, évidemment, les mariés !
Après tout ce temps, réussiront-ils à officialiser leur union ? Et surtout … Est-ce que l’un va planter l’autre devant l’autel ?
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[HRP : Ceci étant un mini évent de groupe, privilégions les Rp court (hormis le 1e si vous voulez développer ce que vous faites en vous réveillant jusqu’au moment T). Il n’y a pas d’ordre de passage, amusez-vous bien !]
Image : ![Le mariage [L'Institut Graham] Sans_t30](https://i.servimg.com/u/f92/15/74/26/69/sans_t30.jpg)
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Lun 25 Jan - 19:37
Katerina jeta un regard à son reflet dans la glace. Un mélange de nervosité et d’appréhension l’avait pratiquement empêché de fermer l’œil de la nuit. Quoi de plus normal pour une future jeune mariée la veille de son mariage ? Elle en avait rêvé de ce jour sans jamais croire qu’il fut possible qu’il existe.
Malgré ces grands avancements en ce qui concernait le passé, elle ne pouvait s’empêcher de se remémorer le sien. Ce devait être le trac. Andrei aurait probablement désapprouvé ce mariage, d’autant plus sans aucune bénédiction de l’Eglise orthodoxe. Mais il était mort, alors cela importait peu. Le Marquis avait raison. Ceux qui s’étaient prétendus des amis, lui avait mentis. Hyppolite le premier. Et désormais le baiser qu’ils s’étaient échangés sur le port ne lui laissait qu’un souvenir plein d’amertume. Quant à Agnès… Une histoire impossible qu’elle s’était probablement imaginé par la faute de ce soi-disant ami. Elle trouvait les femmes belles, quoi de plus normal après tout. Cela ne pouvait être de l’amour, puisque ce genre d’amour n’avait rien de naturel. Elle ne s’égarerait plus désormais.
Ses yeux glissèrent sur l’anneau en bois que lui avait offert Nevrabriel. Lui ne l’abandonnerait pas. Ne la trahirait pas. Il avait été là pour elle, il avait rejoint l’institut pour elle, il avait dit au Marquis que sa loyauté envers elle n’avait pas de limites. Et elle le croyait. Victor Graham lui avait dit qu’il n’existait que les alliés et les amants, et Nevrabriel pouvait remplir ces deux rôles là à lui tout seul. Quand elle pensait à lui, ces tracas lui semblaient s’alléger. Elle se sentait plus forte.
L’amour… Qu’était-ce que l’amour ? Elle aimait l’esprit du jeune homme, son intelligence masquée derrière son visage contemplatif. Elle aimait sa passion pour la musique et l’astrologie. Son dévouement et la manière conventionnelle dont il avait courtisé Katerina. Son regard hétérochrome tranquille. La passion n’était qu’une terrible abstraction sortie de l’imaginaire de jeunes imprudents à laquelle on se brulait les ailes. Douloureusement inutile. La jeune russe avait appris à aimer Nevrabriel. Loin des caprices et des inventions auxquelles elle n’aurait pu se fier. A l’ombre d’un rassurant sentiment de se découvrir un compagnon fidèle et fiable.
Ses yeux retournèrent à son reflet. Elle portait une robe blanche dévoilant ces frêles épaules. Elle avait été retouchée afin de s’adapter à la morphologie menue de la jeune russe. En fouinant un peu, ils avaient même trouvé de quoi habillée la robe avec une jolie dentelle qui en parcourait l’encolure. Le tissu descendait jusqu’à ces chevilles, s’évasant légèrement. Elle avait attachée ces longs cheveux bruns en chignons, ne laissant s’échapper que quelques mèches qui encadrait son visage. Elle glissa l’une de ces mèches derrière son oreille avec nervosité, le cœur battant. Elle était prête.
Malgré ces grands avancements en ce qui concernait le passé, elle ne pouvait s’empêcher de se remémorer le sien. Ce devait être le trac. Andrei aurait probablement désapprouvé ce mariage, d’autant plus sans aucune bénédiction de l’Eglise orthodoxe. Mais il était mort, alors cela importait peu. Le Marquis avait raison. Ceux qui s’étaient prétendus des amis, lui avait mentis. Hyppolite le premier. Et désormais le baiser qu’ils s’étaient échangés sur le port ne lui laissait qu’un souvenir plein d’amertume. Quant à Agnès… Une histoire impossible qu’elle s’était probablement imaginé par la faute de ce soi-disant ami. Elle trouvait les femmes belles, quoi de plus normal après tout. Cela ne pouvait être de l’amour, puisque ce genre d’amour n’avait rien de naturel. Elle ne s’égarerait plus désormais.
Ses yeux glissèrent sur l’anneau en bois que lui avait offert Nevrabriel. Lui ne l’abandonnerait pas. Ne la trahirait pas. Il avait été là pour elle, il avait rejoint l’institut pour elle, il avait dit au Marquis que sa loyauté envers elle n’avait pas de limites. Et elle le croyait. Victor Graham lui avait dit qu’il n’existait que les alliés et les amants, et Nevrabriel pouvait remplir ces deux rôles là à lui tout seul. Quand elle pensait à lui, ces tracas lui semblaient s’alléger. Elle se sentait plus forte.
L’amour… Qu’était-ce que l’amour ? Elle aimait l’esprit du jeune homme, son intelligence masquée derrière son visage contemplatif. Elle aimait sa passion pour la musique et l’astrologie. Son dévouement et la manière conventionnelle dont il avait courtisé Katerina. Son regard hétérochrome tranquille. La passion n’était qu’une terrible abstraction sortie de l’imaginaire de jeunes imprudents à laquelle on se brulait les ailes. Douloureusement inutile. La jeune russe avait appris à aimer Nevrabriel. Loin des caprices et des inventions auxquelles elle n’aurait pu se fier. A l’ombre d’un rassurant sentiment de se découvrir un compagnon fidèle et fiable.
Ses yeux retournèrent à son reflet. Elle portait une robe blanche dévoilant ces frêles épaules. Elle avait été retouchée afin de s’adapter à la morphologie menue de la jeune russe. En fouinant un peu, ils avaient même trouvé de quoi habillée la robe avec une jolie dentelle qui en parcourait l’encolure. Le tissu descendait jusqu’à ces chevilles, s’évasant légèrement. Elle avait attachée ces longs cheveux bruns en chignons, ne laissant s’échapper que quelques mèches qui encadrait son visage. Elle glissa l’une de ces mèches derrière son oreille avec nervosité, le cœur battant. Elle était prête.
Image : ![Le mariage [L'Institut Graham] Katou_10](https://i.servimg.com/u/f62/17/43/15/92/katou_10.jpg)
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mer 27 Jan - 9:43
Le Mariage
Le jour était finalement venu.
Le marié termina de faire quelque chose de sa tignasse. Des petites filles lui avaient proposé de le coiffer mais il déclina gentiment, ayant peur de finir avec des rubans et des paillettes dans les cheveux. Le fait d’avoir dû s’occuper de la très très longue chevelure de sa sœur autrefois aidait beaucoup. Il n’avait pas perdu la main et réussit tant bien que mal à rendre ses cheveux un minimum élégant pour ce jour.
Fin prêt, Nevrabriel se mit à tirer nerveusement sur sa tenue, peu habitué à ce genre d’accoutrement, il se sentait presque ridicule malgré le fait qu’il n’avait jamais été aussi élégant de sa vie. Il avait ouïe dire que ce costume avait été trouvé dans les affaires de Barrabil. Evidemment, ne faisant pas le même gabarit que l’ancien médecin, les vêtements ont été reprisés en utilisant deux costumes de même couleur et matière. La personne qui s’était occupé du costume du marié semblait avoir une passion dévorante pour la couture et a beaucoup apprécié faire les essayages avec lui. Nevrabriel ne savait pas quoi en penser alors il ne disait rien, appréciant tout de même le résultat même si porter les vêtements d’un homme qu’il n’aimait pas le rebuter au début.
Sa nervosité se change en inquiétude.
Le jeune homme se mit à faire les cents pas dans la pièce, remettant toute sa vie en question. Il aurait aimé que Lucy et Aeden soient là pour le rassurer et le pousser doucement vers la sortie pour célébrer ce mariage. Il aurait aimé que sa sœur soit là pour le voir dans son costume. Etrangement, il aurait aimé que sa mère soit là pour l’accompagner à l’autel. Puis cette pensée disparut, sa rappelant qu’elle n’a pas été une bonne mère. Non, il aurait aimé que ce soit Agnès qui l’accompagne. Mais elle ne semblait pas vouloir quelconque visite, même la sienne. Puis Nevrabriel pensa à Donatien. Il aurait aimé lui dire qu’il se mariait … Il aurait que Donatien soit là pour voir qu’il avait grandi, qu’il était un homme à présent. Il aurait aimé voir une infime lueur de fierté. Mais c’était un espoir aussi vain que futile.
Le marié s’arrêta de marcher et s’assit sur un fauteuil en soupirant.
Après l’inquiétude, les souvenirs.
Tous les moments passés avec sa belle remontaient doucement en lui comme s’il feuilletait un album photo. Tout ce pourquoi il était là aujourd’hui. Les souvenirs remontèrent a cette nuit triste où elle avait passé la porte de sa chambre pour composer une mélodie avec lui. Il n’en avait que des brides, mais aussi étrange que cela puisse paraitre, ces souvenirs ramenaient un sentiment apaisant. S’il avait été lucide, peut-être n’auraient-ils pas perdu autant de temps pour arriver à ce jour ?
Les souvenirs laissèrent place à la quiétude.
Reconnaissant d’être heureux malgré cet Enfer sur Terre, il alla à la fenêtre et admira les enfants qui s’amusaient ave la neige alors que la milice faisait leurs rondes. Il sourit pour lui-même. Les jours ne semblaient pas aussi sombres qu’elles ne l’étaient. Il n’était pas à plaindre. C’était un beau jour, le premier d’une nouvelle vie.
Puisqu’il tardait, on vint toquer à sa porte, affirmant que c’était l’heure.
L’heure … Il ne se sentait pas prêt tout d’un coup, se souvenant de ses relations amoureuses catastrophiques. Ce n’était pas le moment d’y penser mais son esprit ne pouvait s’empêcher de se rappeler d’Anna qui s’en était allée à cause de sa maladie et que cette tragique fin toucherait peut-être Katerina.
Et s’il faisait une crise pendant la cérémonie ? Après tout, il n’en avait pas fait depuis longtemps.
Et si Katerina avait finalement changé d’avis ?
Si seulement Lucy ou Aeden étaient là pour le rassurer …
Nevrabriel prit une grande inspiration, se rappela tout ce qu’il avait dû faire pour ce jour, pourquoi il l’avait fait, et ouvrit finalement la porte pour se rendre dans la pièce de la cérémonie.
Le marié termina de faire quelque chose de sa tignasse. Des petites filles lui avaient proposé de le coiffer mais il déclina gentiment, ayant peur de finir avec des rubans et des paillettes dans les cheveux. Le fait d’avoir dû s’occuper de la très très longue chevelure de sa sœur autrefois aidait beaucoup. Il n’avait pas perdu la main et réussit tant bien que mal à rendre ses cheveux un minimum élégant pour ce jour.
Fin prêt, Nevrabriel se mit à tirer nerveusement sur sa tenue, peu habitué à ce genre d’accoutrement, il se sentait presque ridicule malgré le fait qu’il n’avait jamais été aussi élégant de sa vie. Il avait ouïe dire que ce costume avait été trouvé dans les affaires de Barrabil. Evidemment, ne faisant pas le même gabarit que l’ancien médecin, les vêtements ont été reprisés en utilisant deux costumes de même couleur et matière. La personne qui s’était occupé du costume du marié semblait avoir une passion dévorante pour la couture et a beaucoup apprécié faire les essayages avec lui. Nevrabriel ne savait pas quoi en penser alors il ne disait rien, appréciant tout de même le résultat même si porter les vêtements d’un homme qu’il n’aimait pas le rebuter au début.
Sa nervosité se change en inquiétude.
Le jeune homme se mit à faire les cents pas dans la pièce, remettant toute sa vie en question. Il aurait aimé que Lucy et Aeden soient là pour le rassurer et le pousser doucement vers la sortie pour célébrer ce mariage. Il aurait aimé que sa sœur soit là pour le voir dans son costume. Etrangement, il aurait aimé que sa mère soit là pour l’accompagner à l’autel. Puis cette pensée disparut, sa rappelant qu’elle n’a pas été une bonne mère. Non, il aurait aimé que ce soit Agnès qui l’accompagne. Mais elle ne semblait pas vouloir quelconque visite, même la sienne. Puis Nevrabriel pensa à Donatien. Il aurait aimé lui dire qu’il se mariait … Il aurait que Donatien soit là pour voir qu’il avait grandi, qu’il était un homme à présent. Il aurait aimé voir une infime lueur de fierté. Mais c’était un espoir aussi vain que futile.
Le marié s’arrêta de marcher et s’assit sur un fauteuil en soupirant.
Après l’inquiétude, les souvenirs.
Tous les moments passés avec sa belle remontaient doucement en lui comme s’il feuilletait un album photo. Tout ce pourquoi il était là aujourd’hui. Les souvenirs remontèrent a cette nuit triste où elle avait passé la porte de sa chambre pour composer une mélodie avec lui. Il n’en avait que des brides, mais aussi étrange que cela puisse paraitre, ces souvenirs ramenaient un sentiment apaisant. S’il avait été lucide, peut-être n’auraient-ils pas perdu autant de temps pour arriver à ce jour ?
Les souvenirs laissèrent place à la quiétude.
Reconnaissant d’être heureux malgré cet Enfer sur Terre, il alla à la fenêtre et admira les enfants qui s’amusaient ave la neige alors que la milice faisait leurs rondes. Il sourit pour lui-même. Les jours ne semblaient pas aussi sombres qu’elles ne l’étaient. Il n’était pas à plaindre. C’était un beau jour, le premier d’une nouvelle vie.
Puisqu’il tardait, on vint toquer à sa porte, affirmant que c’était l’heure.
L’heure … Il ne se sentait pas prêt tout d’un coup, se souvenant de ses relations amoureuses catastrophiques. Ce n’était pas le moment d’y penser mais son esprit ne pouvait s’empêcher de se rappeler d’Anna qui s’en était allée à cause de sa maladie et que cette tragique fin toucherait peut-être Katerina.
Et s’il faisait une crise pendant la cérémonie ? Après tout, il n’en avait pas fait depuis longtemps.
Et si Katerina avait finalement changé d’avis ?
Si seulement Lucy ou Aeden étaient là pour le rassurer …
Nevrabriel prit une grande inspiration, se rappela tout ce qu’il avait dû faire pour ce jour, pourquoi il l’avait fait, et ouvrit finalement la porte pour se rendre dans la pièce de la cérémonie.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Eizenija VitolsInfirmière
Sam 30 Jan - 17:30Blanc cassé Avec l'Institut VERSEAU-25 janvier Le Soleil devrait vous apporter une vision différente des choses. Alors, ne soyez pas obtus(e) et acceptez la réconciliation.
- Non mais je veux pas être témoin de ça ! Déjà que Dieu va pas trop m'accepter parmi les siens, mais là c'est un doigt d'honneur que je lui fais. Oui je sais, j'ai pas été très respectueuse ces dernières années, et je ne vais pas à la messe depuis septembre, mais j'ai mes raisons, pas la peine de me pointer du doigt comme ça. Bref, je ne cautionne pas ce mariage et je n'en serai pas témoin.
La gamine à qui j'ai pu faire tout mon laïus me regarde avec des yeux ronds, puis se met à pleurer. Je roule des yeux. Elle m'a demandé si c'était moi la mariée, et j'y suis peut-être allée un peu fort.
Elle s'en va, de la morve plein le nez, me plantant seule dans le couloir. Je passe devant une fenêtre pour mieux m'inspecter. Je reconnais que ce mariage a au moins un intérêt : les festivités. Je porte un joli ensemble en dentelle sous ma robe, spécialement pour Victor. J'espère qu'on pourra se trouver un lieu insolite pour se laisser aller. J'ai besoin de me défouler, j'ai besoin de quelque chose de bestial.
En anticipation, j'ai choisi ma robe qui se déboutonne le plus vite. Il suffit d'une pression sur les trois boutons de mon haut chemisier pour dévoiler une poitrine prête pour l'emploi. Malheureusement, cette robe pratique est ... blanche. Mais bon, ça ne va déranger personne, n'est-ce pas ? Certes elle est blanche, mais le col rond et la longueur - jusqu'aux genoux - n'a rien d'une robe de mariée.
Une grosse doudoune bleue parce qu'il fait super froid et des grosses Doc noires aux pieds, je suis parée pour cette hérésie. D'ailleurs, entre deux coups de rein, il faudra que je demande à Victor pourquoi il a accepté ce spectacle.
Je retouche mon chignon tressé et mon rouge à lèvres - d'un rouge mat car malheureusement, j'ai fini mon bleu - avant d'avancer. Je suppose que je suis censée retrouver l'autre témoin. Je cherche Amalia du regard et tombe nez à nez avec notre chère mariée.
- Le blanc est le symbole de la pureté. Tu aurais dû prendre blanc cassé. Allez, bonne chance.
Bon, je dois trouver Amalia pour qu'on prenne place à deux.
:copyright: 2981 12289 0
- Non mais je veux pas être témoin de ça ! Déjà que Dieu va pas trop m'accepter parmi les siens, mais là c'est un doigt d'honneur que je lui fais. Oui je sais, j'ai pas été très respectueuse ces dernières années, et je ne vais pas à la messe depuis septembre, mais j'ai mes raisons, pas la peine de me pointer du doigt comme ça. Bref, je ne cautionne pas ce mariage et je n'en serai pas témoin.
La gamine à qui j'ai pu faire tout mon laïus me regarde avec des yeux ronds, puis se met à pleurer. Je roule des yeux. Elle m'a demandé si c'était moi la mariée, et j'y suis peut-être allée un peu fort.
Elle s'en va, de la morve plein le nez, me plantant seule dans le couloir. Je passe devant une fenêtre pour mieux m'inspecter. Je reconnais que ce mariage a au moins un intérêt : les festivités. Je porte un joli ensemble en dentelle sous ma robe, spécialement pour Victor. J'espère qu'on pourra se trouver un lieu insolite pour se laisser aller. J'ai besoin de me défouler, j'ai besoin de quelque chose de bestial.
En anticipation, j'ai choisi ma robe qui se déboutonne le plus vite. Il suffit d'une pression sur les trois boutons de mon haut chemisier pour dévoiler une poitrine prête pour l'emploi. Malheureusement, cette robe pratique est ... blanche. Mais bon, ça ne va déranger personne, n'est-ce pas ? Certes elle est blanche, mais le col rond et la longueur - jusqu'aux genoux - n'a rien d'une robe de mariée.
Une grosse doudoune bleue parce qu'il fait super froid et des grosses Doc noires aux pieds, je suis parée pour cette hérésie. D'ailleurs, entre deux coups de rein, il faudra que je demande à Victor pourquoi il a accepté ce spectacle.
Je retouche mon chignon tressé et mon rouge à lèvres - d'un rouge mat car malheureusement, j'ai fini mon bleu - avant d'avancer. Je suppose que je suis censée retrouver l'autre témoin. Je cherche Amalia du regard et tombe nez à nez avec notre chère mariée.
- Le blanc est le symbole de la pureté. Tu aurais dû prendre blanc cassé. Allez, bonne chance.
Bon, je dois trouver Amalia pour qu'on prenne place à deux.
Image : ![Le mariage [L'Institut Graham] Ya38](https://zupimages.net/up/19/35/ya38.jpg)
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Sam 30 Jan - 21:48
Institut
Victor Graham plongea son regard dans celui de son reflet, tout en glissant dans la poche extérieure gauche de sa veste une pochette aux couleurs de sa famille. Ses traits étaient sévères, rehaussés par le poivre de sa barbe chaque année plus grisée, mais il y avait quelque chose d'intemporel dans son assurance et son arrogance. Le marquis avait fière allure, dans son costume trois pièces d’un bleu profond, mais cette élégance ne sortait pas de l’ordinaire pour un homme de sa stature. Ce qui dénotait, en revanche, était le choix de son gilet, sous le veston, qui n’avait guère l’uniformité stricte qu’arborait Victor en guise de mise civile. Composé d’un tissu brocart de soie français, orné de dessins brochés d’argent sur fond bleu, c’était une pièce de grande valeur que Victor n’avait revêtu qu’à de rares occasions. Il avait été surpris de la découvrir dans ses affaires, d’ordinaire il laissait ses plus luxueux vêtements sur le continent, mais cette inadvertance, aussi incongrue soit-elle, s’était révélée fort appréciable. En passant ses mains sur son tissu soyeux, Victor se remémora alors son dernier contact avec le vêtement. Ce n’était pas à son mariage qu’il l’avait revêtu - car les vêtements de mariage ne pouvaient être portés qu’une fois, voilà bien une tradition source de mépris envers ceux qui s’y soustrayaient - mais à l’occasion d’une soirée caritative que le marquis avait organisé bien des années auparavant. Le vêtement avait été confectionné pour l’occasion, dans le but d’éblouir autant que de charmer, mais c’était le regard d’une femme plus que d’une autre que Victor avait espéré faire briller. Il était alors encore jeune, il avait la tête ambitieuse et le coeur plein d’espoir. Quant à elle...Elle était somptueuse. Certes, sa robe n’avait pas la splendeur d’une mise aristocrate, mais à quoi bon : elle avait la grâce et la fierté d’une dame de la cour.
Victor se souvint du sentiment qui l’avait empoigné à cette vision divine.
Il quitta son reflet des yeux, le vert de ses prunelles s’étant obscurci avec nostalgie. L’heure n’était pas au passé, celui-ci n’avait guère d’intérêt. Les émotions n’en avaient pas plus. Mais il fallait bien admettre qu’un mariage s’y prêtait particulièrement. Victor n’était pas enchanté d’avoir autorisé une telle engeance avec ce Nevrabriel, mais il faisait davantage confiance à Katerina pour le tenir en laisse qu’il n’avait confiance en ce jeune homme laissé à lui-même.
Il ne croyait plus aux mariages d’amour. Mais il avait foi en la sincérité de sa pupille, et surtout, en l’intérêt de son alliance.
Il observa sa montre à gousset. Il était bientôt l’heure, et la ponctualité faisait partie de ses nombreuses qualités. Quoique réticent à l’idée du piètre mariage dont il allait s’agir - les circonstances et les lieux ne s’y prêtaient guère -, Victor ne manquait jamais à ses serments. Il quitta ses appartements et se rendit devant la chambre de Katerina. Il n’était guère anxieux, cette galéjade organisée par ses soins n’était qu’une procédure à ses yeux, mais Victor voulait faire les choses biens, car il estimait qu’un tel évènement ne devait être vécu qu’une fois.
Il frappa à la porte, puis entra sans mot dire.
Ses yeux d’émeraude observèrent Katerina. Elle portait une robe blanche de piètre qualité, que le marquis avait fait mander auprès des femmes de l’Institut. Le marquis n’était guère enchanté à marier sa pupille dans de si pathétiques atours, mais il se ravisa à le formuler lorsqu’il croisa les yeux de la jeune femme. Elle rayonnait. Bien trop pâle dans ses habits blancs, elle dégageait pourtant une chaleur que Victor ne lui connaissait pas.
Elle n’avait pas la fierté de Mary autrefois, mais elles avaient en commun une grâce distincte.
-Il est l’heure, Katerina, annonça alors Victor en lui tendant son bras.
Il n’était pas suffisamment effusif pour lui témoigner un quelconque sentiment qu’il ressentait. Mais il l’accompagnerait dans son mariage et dans ses vœux.
Image : ![Le mariage [L'Institut Graham] 2ur6](https://zupimages.net/up/19/40/2ur6.png)
Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 1 Fév - 15:22
Le Mariage
N’ayant pas de parente à qui tenir le bras, Nevrabriel décida d’aller directement à la table servant d’autel pour attendre sa promise.
Il eut un léger pincement au cœur en baladant son regard vairon sur les personnes présentent. Aucune d’elle n’avait d’importance à ses yeux. Il n’avait pas imaginé se marier ainsi, entouré d’inconnus, de personnes qu’il n’aurait pas choisi. D’une témoin qu’il n’avait pas choisi. Mais au moins il avait choisi la mariée. C’était peu, mais il pouvait se raccrocher à cette pensée.
La témoin du marié fit irruption dans la pièce, habillé de blanc. Elle aimait se faire remarquer, cette femme. Mais son visage à la fois jubilant et outrée ne plaisait pas vraiment à l’écossais. Elle lui avait bien fait comprendre qu’elle désapprouvait cette union et encore moins la présence du jeune homme dans ce clan. Malheureusement pour elle, il semblerait qu’elle était juste le passetemps de Graham et il ne lui accordait pas assez de crédits pour écouter ses jérémiades.
Mais la mettre témoin quand même …
Trop anxieux pour fixer la porte par laquelle la mariée devait arriver, Nevrabriel décida de se concentrer sur la fenêtre en face de lui où la neige recommençait à tomber en de charmants flocons immaculés.
Un mariage en blanc … malgré les circonstances, le manque des proches, c’était un très beau mariage. Il ne pouvait ni espérer, ni demander mieux.
Ses pensées allèrent au loin, loin de cette pièce joliment décorée, loin de cette fenêtre close, loin de la neige tombante sur les branches nues des arbres. Il cherchait au fond de sa mémoire son plus lointain souvenir mais la seule chose à laquelle il arrivait à se concentrer était le rire de Katerina, ce qui le fit progressivement sourire alors que la musique commença à s’élever dans la pièce. Nevrabriel était si absorbée qu’il ne fit attention à son entourage que lorsqu’il entendit les chaises frotter le carrelage par les invités qui se levaient pour accueillir la mariée au bras de « son père ».
Au bras de Graham, Katerina était minuscule, mais elle restait toutefois celle que tout le monde regardait tant elle était magnifique malgré la simplicité de sa robe. Un sourire ému se dessina doucement sur le visage du jeune homme. Si son charme naturel la rendait très belle, elle savait porter sa simple robe avec autant d’élégance que si elle était vêtue aussi richement que la femme d’un prince.
Malgré sa maladie, Nevrabriel voulait graver cette vision dans son esprit tant et si bien qu’il ne voulait pas cligner des yeux, de peur de perdre même une seconde de cette vision enchantée.
Il eut un léger pincement au cœur en baladant son regard vairon sur les personnes présentent. Aucune d’elle n’avait d’importance à ses yeux. Il n’avait pas imaginé se marier ainsi, entouré d’inconnus, de personnes qu’il n’aurait pas choisi. D’une témoin qu’il n’avait pas choisi. Mais au moins il avait choisi la mariée. C’était peu, mais il pouvait se raccrocher à cette pensée.
La témoin du marié fit irruption dans la pièce, habillé de blanc. Elle aimait se faire remarquer, cette femme. Mais son visage à la fois jubilant et outrée ne plaisait pas vraiment à l’écossais. Elle lui avait bien fait comprendre qu’elle désapprouvait cette union et encore moins la présence du jeune homme dans ce clan. Malheureusement pour elle, il semblerait qu’elle était juste le passetemps de Graham et il ne lui accordait pas assez de crédits pour écouter ses jérémiades.
Mais la mettre témoin quand même …
Trop anxieux pour fixer la porte par laquelle la mariée devait arriver, Nevrabriel décida de se concentrer sur la fenêtre en face de lui où la neige recommençait à tomber en de charmants flocons immaculés.
Un mariage en blanc … malgré les circonstances, le manque des proches, c’était un très beau mariage. Il ne pouvait ni espérer, ni demander mieux.
Ses pensées allèrent au loin, loin de cette pièce joliment décorée, loin de cette fenêtre close, loin de la neige tombante sur les branches nues des arbres. Il cherchait au fond de sa mémoire son plus lointain souvenir mais la seule chose à laquelle il arrivait à se concentrer était le rire de Katerina, ce qui le fit progressivement sourire alors que la musique commença à s’élever dans la pièce. Nevrabriel était si absorbée qu’il ne fit attention à son entourage que lorsqu’il entendit les chaises frotter le carrelage par les invités qui se levaient pour accueillir la mariée au bras de « son père ».
Au bras de Graham, Katerina était minuscule, mais elle restait toutefois celle que tout le monde regardait tant elle était magnifique malgré la simplicité de sa robe. Un sourire ému se dessina doucement sur le visage du jeune homme. Si son charme naturel la rendait très belle, elle savait porter sa simple robe avec autant d’élégance que si elle était vêtue aussi richement que la femme d’un prince.
Malgré sa maladie, Nevrabriel voulait graver cette vision dans son esprit tant et si bien qu’il ne voulait pas cligner des yeux, de peur de perdre même une seconde de cette vision enchantée.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Amalia ReanoBras-droit de Victor
Lun 1 Fév - 19:52
Le mariage ou le drame ?
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Depuis plusieurs semaines maintenant, Amalia était l'orchestre d'une symphonie de soupirs. Celui qu'elle avait poussé dans les dernières secondes était certainement le plus long, tandis qu'elle se contorsionnait pour enfiler sa robe. D'un joli bordeaux, tombant sur ses genoux et dévoilant élégamment son dos ainsi que les roses qui l'ornaient, certes. Cependant elle aurait été mille fois plus à l'aise dans un costume. Ses cheveux étaient sobrement ramenés en une tresse qui tombait sur son épaule et elle portait des bottines à talons hauts pour rehausser sa taille. Un dégradé de gris et de noir sur les paupières pour mettre en valeur son regard bicolore, un rouge à lèvres mat pour rappeler son iris rubis et elle était fin prête. L'Italienne scruta son reflet, leva légèrement le menton car elle ne paraissait pas assez fière à son goût et quitta sa chambre.
La cérémonie n'était pas encore commencée, loin de là, mais elle voulait observer les derniers préparatifs. Tout devait être parfait, même pour un mariage étrange. Chaque détail était passé au crible sous son regard inquisiteur et un mot sec suffisait à régler ce qui la gênait, même quand le détail était minime. Tout était prêt lorsque les premiers invités vinrent s'installer. Amalia ne leur prêtait pas attention, cherchant celle qui devait l'accompagner pour être témoin. Se fut finalement le marié qui se présenta en premier, il était reconnaissable immédiatement grâce à sa chevelure flamboyante. Avec ce costume sur les épaules, il semblait bien différent de ce que la jeune femme avait pu voir jusqu'à maintenant, depuis la révolution ou dans l'ancien Institut. A ce propos, elle trouvait toujours cela étrange qu'il ait accepté de rejoindre la faction de Victor Graham quand son attitude envers l'Institut Elpida était plus qu'ambigüe. Elle détourna son attention du futur marié, apercevant les mèches blanches d'Eizenija. Dans une robe de la même couleur d'ailleurs. Un sourire en coin étira les lèvres d'Amalia tandis qu'elle la rejoignit.
-Finalement tu te maries aussi ? lui glissa-t-elle dans un murmure.
La cérémonie n'était pas encore commencée, loin de là, mais elle voulait observer les derniers préparatifs. Tout devait être parfait, même pour un mariage étrange. Chaque détail était passé au crible sous son regard inquisiteur et un mot sec suffisait à régler ce qui la gênait, même quand le détail était minime. Tout était prêt lorsque les premiers invités vinrent s'installer. Amalia ne leur prêtait pas attention, cherchant celle qui devait l'accompagner pour être témoin. Se fut finalement le marié qui se présenta en premier, il était reconnaissable immédiatement grâce à sa chevelure flamboyante. Avec ce costume sur les épaules, il semblait bien différent de ce que la jeune femme avait pu voir jusqu'à maintenant, depuis la révolution ou dans l'ancien Institut. A ce propos, elle trouvait toujours cela étrange qu'il ait accepté de rejoindre la faction de Victor Graham quand son attitude envers l'Institut Elpida était plus qu'ambigüe. Elle détourna son attention du futur marié, apercevant les mèches blanches d'Eizenija. Dans une robe de la même couleur d'ailleurs. Un sourire en coin étira les lèvres d'Amalia tandis qu'elle la rejoignit.
-Finalement tu te maries aussi ? lui glissa-t-elle dans un murmure.
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : ![Le mariage [L'Institut Graham] Scmv](https://zupimages.net/up/20/40/scmv.png)
Fiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
Fiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mer 3 Fév - 19:14
Elle ouvrit la porte passant la tête par l’encadrement, à la recherche du Marquis de Graham. Il ne semblait pas encore prêt. Elle croisa alors le sourire narquois de Mlle Vitols… Elle n’avait jamais connu quelqu’un d’aussi détestable qu’elle. Ni quelqu’un qui ne montre si ouvertement à quel point elle détestait les autres. Au moins pour aujourd’hui, elle aurait souhaité la croiser le moins possible, malheureusement elle servait de témoin à Nevrabriel… Elle allait tenter une approche plus douce, peut-être qu’un bonjour suffirait à apaiser la situation au moins pour aujourd’hui…
- Le blanc est le symbole de la pureté. Tu aurais dû prendre blanc cassé. Allez, bonne chance.
Elle ouvrit la bouche, prise par surprise. Observa la jeune femme traverser le couloir, le visage pâle. Ferma la porte, s’en éloignant le plus possible, rejoignant la fenêtre. Dehors, il neigeait. Une main sur le ventre, Katerina du lutter pour ne pas replonger dans les douloureux souvenirs qu’elle prétendait avoir oubliés. Pouvait-elle encore prétendre se marier après ce qui s’était passé avec Andrei ? Méritait-elle de jurer fidélité à un homme alors qu’elle ne lui avait jamais avoué ne plus être vierge ? Faire semblait était-il un crime pire encore ?
Finalement elle n’était pas prête… Quelle folie. Savait-elle vraiment ce qu’elle était en train de faire ? Et en même temps… elle ne pouvait donner raison à une garce comme Vitols. Non… elle allait y aller, épouser Nevrabriel, et elle ne flancherait pas. Elle n’aurait pas d’autres chances. Elle ne flancherait pas… Même pas pour…
Un bruit à la porte. Katerina invita la personne de l’autre côté à entrer. Remettant une dernière fois de l’ordre dans ces cheveux. La présence rassurante du Marquis termina de la conforter dans sa décision. Plus élégant que jamais, il avait revêtu un costume qu’elle lui connaissait bien, mais qui différait un peu de l’ordinaire malgré tout. Elle se sentait plus calme et plus légère depuis qu’il était entré bien qu’ils ne fassent que s’observer silencieusement. Elle avait confiance en son jugement. S’il donnait son accord à cette union, cela ne pouvait que bien se passer.
-Il est l’heure, Katerina
Elle hocha la tête. Il était l’heure. Elle glissa sa main pour la poser sur le bras qu’il lui tendait. Cela comptait pour elle. Elle avait besoin que le Marquis l’accompagne jusque là-bas. Ils marchèrent donc silencieusement dans les couloirs de l’institut. Pas besoin d’un merci, le Marquis savait ce que la jeune russe en pensait, et il n’aurait apprécié qu’elle ne s’épanche inutilement. Ils arrivèrent dans la salle préparée pour l’occasion. Amalia s’était vraiment donnée du mal pour l’organisation, Katerina appréciait. Le bras droit de Victor Graham était une femme consciencieuse, qui possédait autant de respect qu’elle n’en imposait. Nevrabriel avait passé du temps à former les quelques musiciens de l’institut, qui en la voyant arriver, commencèrent à jouer. Les personnes présentes dans la pièce se levèrent, leurs yeux se tournant vers la jeune russe et le Marquis.
Nevrabriel était là, au bout de l’allée, leurs regards se croisèrent. Il avait revêtu un costume qui se posait élégamment sur ces larges épaules. Il avait tressé ces longs cheveux flamboyants. La jeune russe eut un léger sourire. Peu lui importait l’avis de Vitols, ou des autres. Peu lui importait qu’elle mente. Peu lui importait qu’elle se pose encore la question de ce qu’était réellement l’amour. Parce que lui, tout son être disait qu’il l’aimait pour eux deux. Parce qu’il était au bout de cette allée, et qu’il ne l’abandonnerait pas. Le cœur battant, mais tout doutes envolés, elle s’avança, accompagné de Victor Graham jusqu’à arriver à hauteur du jeune homme.
- Le blanc est le symbole de la pureté. Tu aurais dû prendre blanc cassé. Allez, bonne chance.
Elle ouvrit la bouche, prise par surprise. Observa la jeune femme traverser le couloir, le visage pâle. Ferma la porte, s’en éloignant le plus possible, rejoignant la fenêtre. Dehors, il neigeait. Une main sur le ventre, Katerina du lutter pour ne pas replonger dans les douloureux souvenirs qu’elle prétendait avoir oubliés. Pouvait-elle encore prétendre se marier après ce qui s’était passé avec Andrei ? Méritait-elle de jurer fidélité à un homme alors qu’elle ne lui avait jamais avoué ne plus être vierge ? Faire semblait était-il un crime pire encore ?
Finalement elle n’était pas prête… Quelle folie. Savait-elle vraiment ce qu’elle était en train de faire ? Et en même temps… elle ne pouvait donner raison à une garce comme Vitols. Non… elle allait y aller, épouser Nevrabriel, et elle ne flancherait pas. Elle n’aurait pas d’autres chances. Elle ne flancherait pas… Même pas pour…
Un bruit à la porte. Katerina invita la personne de l’autre côté à entrer. Remettant une dernière fois de l’ordre dans ces cheveux. La présence rassurante du Marquis termina de la conforter dans sa décision. Plus élégant que jamais, il avait revêtu un costume qu’elle lui connaissait bien, mais qui différait un peu de l’ordinaire malgré tout. Elle se sentait plus calme et plus légère depuis qu’il était entré bien qu’ils ne fassent que s’observer silencieusement. Elle avait confiance en son jugement. S’il donnait son accord à cette union, cela ne pouvait que bien se passer.
-Il est l’heure, Katerina
Elle hocha la tête. Il était l’heure. Elle glissa sa main pour la poser sur le bras qu’il lui tendait. Cela comptait pour elle. Elle avait besoin que le Marquis l’accompagne jusque là-bas. Ils marchèrent donc silencieusement dans les couloirs de l’institut. Pas besoin d’un merci, le Marquis savait ce que la jeune russe en pensait, et il n’aurait apprécié qu’elle ne s’épanche inutilement. Ils arrivèrent dans la salle préparée pour l’occasion. Amalia s’était vraiment donnée du mal pour l’organisation, Katerina appréciait. Le bras droit de Victor Graham était une femme consciencieuse, qui possédait autant de respect qu’elle n’en imposait. Nevrabriel avait passé du temps à former les quelques musiciens de l’institut, qui en la voyant arriver, commencèrent à jouer. Les personnes présentes dans la pièce se levèrent, leurs yeux se tournant vers la jeune russe et le Marquis.
Nevrabriel était là, au bout de l’allée, leurs regards se croisèrent. Il avait revêtu un costume qui se posait élégamment sur ces larges épaules. Il avait tressé ces longs cheveux flamboyants. La jeune russe eut un léger sourire. Peu lui importait l’avis de Vitols, ou des autres. Peu lui importait qu’elle mente. Peu lui importait qu’elle se pose encore la question de ce qu’était réellement l’amour. Parce que lui, tout son être disait qu’il l’aimait pour eux deux. Parce qu’il était au bout de cette allée, et qu’il ne l’abandonnerait pas. Le cœur battant, mais tout doutes envolés, elle s’avança, accompagné de Victor Graham jusqu’à arriver à hauteur du jeune homme.
Image : Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28Eizenija VitolsInfirmière
Ven 5 Fév - 20:18Blanc cassé Avec l'Institut VERSEAU-25 janvier Le Soleil devrait vous apporter une vision différente des choses. Alors, ne soyez pas obtus(e) et acceptez la réconciliation.
- Finalement tu te maries aussi ?
En entendant la voix d'Amalia, je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras - ou plutôt de m'effondrer de désespoir dans les siens. Dramatique, je pose ma main contre mon front.
- Si tu savais Amalia, si tu savais !
Je romps aussitôt tout contact pour me rapprocher de la fenêtre qui me servait encore de miroir tout à l'heure. Parce que je portes du blanc, à un mariage, je me marierai ? La robe est élégante - en même temps, j'ai du goût, moi - mais elle n'a pas l'air d'une robe de mariée.
Je vois mon reflet étirer un sourire sarcastique. Ce serait drôle de dire "oui je le veux" au moment de cette chère Katerina, et d'épouser son gueux. Ca leur donnerait une belle leçon, à ces idiots. Mais ça me punirait également, et je n'ai pas envie de ça.
Mains sur les hanches, je m'observe sous tous les angles. Je tourne doucement sur moi-même pour faire voler les pans de ma robe. Est-ce que Géryl me trouverait jolie ? Est-ce qu'il me trouve jolie ? Avec l'hiver, il ne m'a pas trop vu dans mes plus jolies tenues, bien que les manteaux m'aillent à merveille, alors je suis un peu curieuse de savoir s'il apprécierait de me voir ainsi, vêtue de blanc en toute élégance ...
Enfin, en tant qu'ami bien sûr. Son avis d'ami compte beaucoup pour moi.
Je fais signe à Amalia d'aller prendre nos places de spectatrices forcées. Lorsque nous arrivons dans la salle, le manchot en costume attend déjà sa belle au bout de l'allée. Je ne lui adresse pas un regard, appréciant plutôt la décoration. Amalia était en charge, il me semble, de l'aspect évènementiel. J'ai du mal à imaginer une femme aussi piquante qu'elle préparer quelque chose aussi finement. Pour le coup, je reconnais que c'est presque agréable d'assister à un mariage, à quelque chose de normal. L'ambiance me ramène à des années en arrière, au mariage de ma meilleure amie. Elle était si belle dans sa traîne blanche, elle rayonnait de bonheur. Et on a ri jusqu'au lever du soleil, sans jamais s'arrêter.
- Tu es passé de Lieutenant à décoratrice en chef ?, je chuchote à Amalia. Enfin, tu es douée pour les deux.
Je prends place, bras croisés, et je fais la gueule. D'ailleurs, quand Katerina arrive au bras de Victor, je ne change pas d'attitude. Je désapprouve ce mariage, autant que Victor soit embarrassé par ma moue - si un tant soit peu il y porte de l'intérêt. Le tableau des deux est assez divertissant à analyser. Elle, elle est aussi radieuse qu'Emily des Noces Funèbres alors que lui, il a toujours ce charisme insupportable. Elle, elle poursuit sa pièce de théâtre en interprétant maladroitement le rôle de l'amoureuse fière, et lui sait être authentique dans sa posture d'autorité.
Dire qu'il y a moins d'un an, il y avait des rumeurs sur un flirt entre elle et Agnès Dessanges. La demoiselle est une vraie girouette en amour, abandonnant au premier obstacle. Evidemment, Agnès Dessanges était une femme brave qui essayait de vaincre l'éducation qui l'avait enfermé pour affirmer son homosexualité, et Katerina a tout de même préféré la solution de facilité. J'en sais quelque chose pour avoir essayer de l'aider, cette Agnès, dans l'acceptation de sa sexualité. Mais évidemment, c'est plus facile d'aimer quelqu'un qui rejoint un camp adverse pour vous épouser que de rester avec une personne avec des fragilités. Se réfugier dans les mauvaises relations pour ne pas avoir à confronter les problèmes des bonnes, quelle idée.
...
Au secours, j'ai un point commun avec Katerina.
:copyright: 2981 12289 0
- Finalement tu te maries aussi ?
En entendant la voix d'Amalia, je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras - ou plutôt de m'effondrer de désespoir dans les siens. Dramatique, je pose ma main contre mon front.
- Si tu savais Amalia, si tu savais !
Je romps aussitôt tout contact pour me rapprocher de la fenêtre qui me servait encore de miroir tout à l'heure. Parce que je portes du blanc, à un mariage, je me marierai ? La robe est élégante - en même temps, j'ai du goût, moi - mais elle n'a pas l'air d'une robe de mariée.
Je vois mon reflet étirer un sourire sarcastique. Ce serait drôle de dire "oui je le veux" au moment de cette chère Katerina, et d'épouser son gueux. Ca leur donnerait une belle leçon, à ces idiots. Mais ça me punirait également, et je n'ai pas envie de ça.
Mains sur les hanches, je m'observe sous tous les angles. Je tourne doucement sur moi-même pour faire voler les pans de ma robe. Est-ce que Géryl me trouverait jolie ? Est-ce qu'il me trouve jolie ? Avec l'hiver, il ne m'a pas trop vu dans mes plus jolies tenues, bien que les manteaux m'aillent à merveille, alors je suis un peu curieuse de savoir s'il apprécierait de me voir ainsi, vêtue de blanc en toute élégance ...
Enfin, en tant qu'ami bien sûr. Son avis d'ami compte beaucoup pour moi.
Je fais signe à Amalia d'aller prendre nos places de spectatrices forcées. Lorsque nous arrivons dans la salle, le manchot en costume attend déjà sa belle au bout de l'allée. Je ne lui adresse pas un regard, appréciant plutôt la décoration. Amalia était en charge, il me semble, de l'aspect évènementiel. J'ai du mal à imaginer une femme aussi piquante qu'elle préparer quelque chose aussi finement. Pour le coup, je reconnais que c'est presque agréable d'assister à un mariage, à quelque chose de normal. L'ambiance me ramène à des années en arrière, au mariage de ma meilleure amie. Elle était si belle dans sa traîne blanche, elle rayonnait de bonheur. Et on a ri jusqu'au lever du soleil, sans jamais s'arrêter.
- Tu es passé de Lieutenant à décoratrice en chef ?, je chuchote à Amalia. Enfin, tu es douée pour les deux.
Je prends place, bras croisés, et je fais la gueule. D'ailleurs, quand Katerina arrive au bras de Victor, je ne change pas d'attitude. Je désapprouve ce mariage, autant que Victor soit embarrassé par ma moue - si un tant soit peu il y porte de l'intérêt. Le tableau des deux est assez divertissant à analyser. Elle, elle est aussi radieuse qu'Emily des Noces Funèbres alors que lui, il a toujours ce charisme insupportable. Elle, elle poursuit sa pièce de théâtre en interprétant maladroitement le rôle de l'amoureuse fière, et lui sait être authentique dans sa posture d'autorité.
Dire qu'il y a moins d'un an, il y avait des rumeurs sur un flirt entre elle et Agnès Dessanges. La demoiselle est une vraie girouette en amour, abandonnant au premier obstacle. Evidemment, Agnès Dessanges était une femme brave qui essayait de vaincre l'éducation qui l'avait enfermé pour affirmer son homosexualité, et Katerina a tout de même préféré la solution de facilité. J'en sais quelque chose pour avoir essayer de l'aider, cette Agnès, dans l'acceptation de sa sexualité. Mais évidemment, c'est plus facile d'aimer quelqu'un qui rejoint un camp adverse pour vous épouser que de rester avec une personne avec des fragilités. Se réfugier dans les mauvaises relations pour ne pas avoir à confronter les problèmes des bonnes, quelle idée.
...
Au secours, j'ai un point commun avec Katerina.
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Mar 9 Fév - 15:25
Institut
Victor Graham conduisit Katerina jusqu’à l’autel, sa main sur son bras, d’un pas franc et solennel. La pièce était lamentablement décorée, quelques décorations peignaient les murs d’un blanc triste et épuré, l’ensemble criait une sobriété et un manque de temps flagrants. Victor n’avait jamais assisté à un si piètre mariage, il était contrarié de disposer de si peu de moyens. Sur le continent, le marquis aurait fait les choses en grand, et le mariage n’aurait pas été laïc : quoiqu’athée, Victor avait le sens des traditions. Arches de fleurs, tapis rouge, pétales, or et argent, il aurait confié tous ces moyens à un organisateur qualifié et n’aurait pas fait preuve de retenue. Il avait le sens du spectacle, lorsqu’il le souhaitait.
Mais pour ce simulacre de mariage, Victor n’avait pu confier cette tâche qu’à sa seconde, Amalia, laquelle manquait à la fois d’expérience, et sans doute de volonté. Cela s’en ressentait, du point de vue du marquis.
Nevrabriel attendait, au bout de l’allée. Etait-ce un costume qu’il était supposé porter ? S’il avait pu s’agir d’un tissu de bonne qualité par le passé, il semblait désormais rapiécé, trop petit pour la taille du jeune homme. Victor eut un léger rictus en le croisant. Il avait pesé les pours et les contres de ce mariage, et il avait jugé que s’assurer la loyauté d’un ancien larbin d’Elpida, tout en satisfaisant l’égo de sa pupille, présentait deux avantages plus conséquents que le simple mépris qu’il portait à ce patient. De toute manière, Katerina n’était pas sa fille, tous avaient tendance à l’oublier – et Victor lui-même, parfois, sans trop se l’avouer -. Cela signifiait donc que Nevrabriel n’était pas son gendre.
Jamais Victor n’aurait toléré qu’un roturier occupe ce rôle. Un membre du Clan Erskine, certes, mais un roturier tout de même.
Amalia et Eugénia patientaient auprès de l’autel, témoins imposés de la cérémonie. Il aurait été plus orthodoxe que les témoins soient choisis par les mariés, mais Victor n’avait pas confiance en leurs jugements respectifs.
Et de toute manière, rien n’était orthodoxe dans ce mariage. Sauf peut-être Katerina.
Quoiqu’il en soit, Victor amena la promise auprès de son futur époux, puis se plaça derrière l’autel. Face à lui se trouvaient quelques notes et les contrats de mariage. Il observa les deux jeunes gens : ils n’avaient rien d’assorti, Katerina était douce et gracile, Nevrabriel était grand et rustre. Mais lorsqu’ils s’observèrent, même un mégalomane comme Victor pouvait voir la chaleur de leurs regards. Ah, l’amour…
Si fort la première année. Si volatile la seconde.
« Bonjour à tous. Nous sommes réunis ici pour célébrer l’union de Katerina Soukhovo-Kobylin et de Nevrabriel Erskine, au sein de l’Institut Graham. Ils ont décidé de s’unir par les liens du mariage lors de cette cérémonie laïque. Et ils m’ont choisi pour assurer le bon déroulement de cette cérémonie unique, ce qui n’est guère surprenant. Notre situation ne nous permettant pas de nous procurer des alliances dignes de ce nom, et en vue des origines écossaises du promis autant que des miennes, j’ai décidé de procéder à un tout autre type de cérémonie. C’est donc par la cérémonie du ruban que sera scellée cette union, puis nous procéderons à la signature des contrats de mariage. »
Victor n’avait mis que les témoins au courant de cette variante de la cérémonie. Il n’avait pris sa décision que tard dans la semaine, conseillé par Eugénia en particuliers, et s’il n’était guère approbateur de ce néopaganisme, il n’en était plus à ça près. Il se souvenait avoir déjà assisté à ce genre de cérémonie, par le passé, une excentricité de Lord Douglas. Il avait trouvé cela incongru, mais s’il préférait la tradition et la rigueur d’un mariage protestant, Victor avait dû admettre que la scène était dotée d’un certain bucolisme que les plus niais trouveraient romantique.
Il continua donc, et tout en parlant indiqua à Eugénia et Amalia de nouer les poignets des deux amants.
« Ce ruban est teinté du bleu de la sincérité. Pour chacun de vos vœux, vos témoins noueront un nouveau ruban autour de vos poignets, et lorsque le dernier nœud sera noué, le lien de votre union sera scellé.
Moi, Victor William Balthazar, 4ème marquis de Graham et chef du Clan Graham, souhaite au couple prospérité, loyauté, et sincérité. Je vous invite à votre tour à prononcer vos vœux. »
Image : Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 9 Fév - 21:16
Le Mariage
Nevrabriel tendit la main à Katerina lorsque cette dernière quitta son mentor. Sa main dans la sienne avait une délicieuse chaleur réconfortante. Le sourire de la demoiselle le ramenait à ce temps passé avec elle, à bavarder, danser, jouer de la musique, rire par moment, s’étreindre le plus souvent. Elle lui avait promis qu’elle l’attendrait. Il avait promis de revenir.
Les rôles étaient inversés mais la promesse était la même. Bientôt ils n’auraient plus besoin de s’attendre, lui reviendrait toujours et elle serait toujours là.
Lorsque la voix de Graham s’éleva, Nevrabriel se tourna vers lui, appréciant le fait de ne pas voir la foule présente. Le jeune homme devait avouer que son ainé faisait les choses bien. Le simple souvenir de son pays natal fit sourire le plus jeune écossais. Il aurait beaucoup aimé montrer ses terres de couleurs et de mystère à sa chère et tendre, mais dans une autre vie certainement.
Nevrabriel écouta attentivement la voix roque du maquis alors qu’il célébrait le mariage avec beaucoup de soin, et surtout, Dieu merci, semblait avoir banni tout sarcasme de son discours. Graham n’était peut-être pas sincère, surtout lorsqu’il disait souhaiter le bonheur du couple, mais il maniait les bons mots.
Au moment de déclarer ses vœux, Nevrabriel se tourna vers sa future femme avant de jeter un œil aux personnes pendues à leurs lèvres. Les témoins s’étaient levés pour nouer les rubans. Un silence religieux régnait. Le roux n’étaient pas avare en amour mais pudique dans ses déclarations. Ce qu’il promettait à Katerina ne devrait appartenir qu’à elle, mais lui promettre tout ce qu’un mari pourrait promettre, devant tout ce monde, était aussi une façon de rendre cela plus vrai et plus authentique. Alors, il ferait cet effort.
Nevrabriel regarda Katerina, lui demandant des yeux si elle était prête. Il ne voulait pas se déclarer en premier, mais pour sa bien-aimée, mettre à nu ses sentiments n’étaient pas insurmontable.
Le jeune homme se racla un peu la gorge pour ravaler sa gêne avant de dire, la voix claire, fixant les magnifiques yeux de sa fiancée :
_Katerina, je te promets tout ce qu’une femme attend de son mari. De te chérir, de t’aimer, dans la santé comme dans la maladie, la richesse ou la pauvreté …
Puis la voix du jeune cessa de parler, pourtant il n’avait pas fini.
Il avait appris par cœur ce discours mais ça ne lui plaisait pas. Il n’était ni riche ni en bonne santé. Il ne pouvait pas lui promettre ce qu’il ne pouvait pas lui offrir. Nevrabriel pensait a des vœux très conventionnels, mais ce mariage n’avait rien d’ordinaire, et il ne se marierait qu’une fois dans sa vie, il ne voulait pas que Katerina se souvienne de vœux banales qui ne venait pas de lui. Il voulait être sincère avec elle, comme cela a toujours été le cas depuis le début.
_Mais surtout … Je te promets de multiples valses aux clairs de lune. Des rires après des pleurs. Je promets de chérir chacune de tes respirations et de retenir la mienne en même temps que toi. Je te promets de toujours revenir si je pars, de ne jamais t'abandonner, de respecter tes choix et tes envies, d’être tantôt le pilier, tantôt le bouclier, la berceuse qui t’apaisera et la foule qui t’encouragera.
Nevrabriel sourit tendrement tout en parlant, espaçant ses promesses d’un temps de silence, rempli se sincérité et d’amour qui débordait de tout son être.
_Je promets de faire passer ton bonheur avant le mien, ta vie avant la mienne. Je te promets de te donner tout ce que je possède et tout ce que je suis. Je promets de tout faire pour que tu sois fier d’être ma femme et heureuse à mes cotés … pour toujours.
Nevrabriel voulait dire « jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Mais il ne voulait pas être séparé après la mort, il voulait l’illusion de l’éternité. Une douce illusion de vivre éternellement avec la femme qu’il aimait et à qui il venait de promettre d’aimer à jamais.
Le jeune homme termina sur un sourire aussi tendre que chaleureux, attendant que sa « charmante » témoin lui serre le ruban.
Les rôles étaient inversés mais la promesse était la même. Bientôt ils n’auraient plus besoin de s’attendre, lui reviendrait toujours et elle serait toujours là.
Lorsque la voix de Graham s’éleva, Nevrabriel se tourna vers lui, appréciant le fait de ne pas voir la foule présente. Le jeune homme devait avouer que son ainé faisait les choses bien. Le simple souvenir de son pays natal fit sourire le plus jeune écossais. Il aurait beaucoup aimé montrer ses terres de couleurs et de mystère à sa chère et tendre, mais dans une autre vie certainement.
Nevrabriel écouta attentivement la voix roque du maquis alors qu’il célébrait le mariage avec beaucoup de soin, et surtout, Dieu merci, semblait avoir banni tout sarcasme de son discours. Graham n’était peut-être pas sincère, surtout lorsqu’il disait souhaiter le bonheur du couple, mais il maniait les bons mots.
Au moment de déclarer ses vœux, Nevrabriel se tourna vers sa future femme avant de jeter un œil aux personnes pendues à leurs lèvres. Les témoins s’étaient levés pour nouer les rubans. Un silence religieux régnait. Le roux n’étaient pas avare en amour mais pudique dans ses déclarations. Ce qu’il promettait à Katerina ne devrait appartenir qu’à elle, mais lui promettre tout ce qu’un mari pourrait promettre, devant tout ce monde, était aussi une façon de rendre cela plus vrai et plus authentique. Alors, il ferait cet effort.
Nevrabriel regarda Katerina, lui demandant des yeux si elle était prête. Il ne voulait pas se déclarer en premier, mais pour sa bien-aimée, mettre à nu ses sentiments n’étaient pas insurmontable.
Le jeune homme se racla un peu la gorge pour ravaler sa gêne avant de dire, la voix claire, fixant les magnifiques yeux de sa fiancée :
_Katerina, je te promets tout ce qu’une femme attend de son mari. De te chérir, de t’aimer, dans la santé comme dans la maladie, la richesse ou la pauvreté …
Puis la voix du jeune cessa de parler, pourtant il n’avait pas fini.
Il avait appris par cœur ce discours mais ça ne lui plaisait pas. Il n’était ni riche ni en bonne santé. Il ne pouvait pas lui promettre ce qu’il ne pouvait pas lui offrir. Nevrabriel pensait a des vœux très conventionnels, mais ce mariage n’avait rien d’ordinaire, et il ne se marierait qu’une fois dans sa vie, il ne voulait pas que Katerina se souvienne de vœux banales qui ne venait pas de lui. Il voulait être sincère avec elle, comme cela a toujours été le cas depuis le début.
_Mais surtout … Je te promets de multiples valses aux clairs de lune. Des rires après des pleurs. Je promets de chérir chacune de tes respirations et de retenir la mienne en même temps que toi. Je te promets de toujours revenir si je pars, de ne jamais t'abandonner, de respecter tes choix et tes envies, d’être tantôt le pilier, tantôt le bouclier, la berceuse qui t’apaisera et la foule qui t’encouragera.
Nevrabriel sourit tendrement tout en parlant, espaçant ses promesses d’un temps de silence, rempli se sincérité et d’amour qui débordait de tout son être.
_Je promets de faire passer ton bonheur avant le mien, ta vie avant la mienne. Je te promets de te donner tout ce que je possède et tout ce que je suis. Je promets de tout faire pour que tu sois fier d’être ma femme et heureuse à mes cotés … pour toujours.
Nevrabriel voulait dire « jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Mais il ne voulait pas être séparé après la mort, il voulait l’illusion de l’éternité. Une douce illusion de vivre éternellement avec la femme qu’il aimait et à qui il venait de promettre d’aimer à jamais.
Le jeune homme termina sur un sourire aussi tendre que chaleureux, attendant que sa « charmante » témoin lui serre le ruban.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mer 10 Fév - 12:52
Katerina avait le cœur sur le point d’exploser. Elle entendait à peine le Marquis de Graham alors que ces yeux se perdaient dans ceux de son futur époux… C’était le moment… Elle voulait graver ce moment dans son esprit pour toujours. Elle qui avait pensée ne jamais pouvoir le vivre. Nevrabriel était très beau, il avait le visage illuminé, ses yeux brillaient avec intensité.
Elle ne connaissait pas la cérémonie du ruban. Mais elle ne connaissait pas grand-chose des mariages en général. Ivana lui avait raconté des tas d’histoire de princesse qui se marie au prince charmant, mais jamais elle n’avait assisté à ce genre d’événements.
Le bleu de la sincérité hein… Katerina sentit naitre une pointe de culpabilité. Était-elle suffisamment sincère ? Cela n’avait pas la moindre importance puisque Nevrabriel la protégerait, puisqu’il l’aimait. Il se tourna d’ailleurs vers elle, et elle pouvait lire tout son amour dans son regard.
_Katerina, je te promets tout ce qu’une femme attend de son mari. De te chérir, de t’aimer, dans la santé comme dans la maladie, la richesse ou la pauvreté …
Il resta silencieux. Katerina elle, osait à peine respirer. Comme si son souffle était trop fort et risquait de tout gâcher. Avait-il oublié ce qu’il souhaitait dire ? Bien sur que non, mais elle ne comprit le silence que lorsqu’il se tut.
_Mais surtout … Je te promets de multiples valses aux clairs de lune. Des rires après des pleurs. Je promets de chérir chacune de tes respirations et de retenir la mienne en même temps que toi. Je te promets de toujours revenir si je pars, de ne jamais t'abandonner, de respecter tes choix et tes envies, d’être tantôt le pilier, tantôt le bouclier, la berceuse qui t’apaisera et la foule qui t’encouragera.
Son sourire… Y avait-il plus beau que son sourire en cet instant ? Les yeux brillants, Katerina l’écoutait, unn sourire naissant sur son propre visage.
_Je promets de faire passer ton bonheur avant le mien, ta vie avant la mienne. Je te promets de te donner tout ce que je possède et tout ce que je suis. Je promets de tout faire pour que tu sois fier d’être ma femme et heureuse à mes cotés … pour toujours.
L’émotion la laissa sans voix. Le moment était tellement intense, c’était comme si tout ce qu’elle ressentait était décuplé. Heureusement pour elle, ce silence laissait le temps au témoin d’attacher une partie des rubans. Elle commença à son tour ces vœux :
- Nevrabriel, je te promets de rester à tes côtés tous les jours de ma vie, t’encourager et te respecter, à travers tes triomphes et les embuches que l’avenir nous réserve. Je te promets de t’aider à réaliser tes rêves d’enfants et d’adulte. Je te promets d’être présente lorsque tu auras besoin de te confier et de partager tes peines mais aussi tes joies. Je te promets de toujours avoir confiance en toi et de respecter ton jugement. Je te promets de chérir nos différences.
Elle ferait de son mieux. Elle savait qu’elle n’avait pas été une bonne épaule par le passé, elle voulait lui promettre de faire mieux. Elle savait aussi qu’elle avait beaucoup douté. Mais l’heure n’était plus aux doutes, elle ne pouvait qu’avoir confiance en Nevrabriel. Ils seraient bientôt mariés. Elle hésita une seconde. La promesse suivante… elle y tenait beaucoup mais ne savait pas si cela convenait à ce genre de cérémonie… Puisqu’elle l’avait écrite… Ce n’était pas le moment de changer les vœux, Katerina était beaucoup trop psychorigide pour ça :
- Je te promets de retenir pour toi chaque jour qui passent, de retenir chaque moment qui nous lient et d’avoir la patience de toujours te rappeler cet amour. Je te promets de t’aimer, aujourd’hui et à jamais.
Elle ne connaissait pas la cérémonie du ruban. Mais elle ne connaissait pas grand-chose des mariages en général. Ivana lui avait raconté des tas d’histoire de princesse qui se marie au prince charmant, mais jamais elle n’avait assisté à ce genre d’événements.
Le bleu de la sincérité hein… Katerina sentit naitre une pointe de culpabilité. Était-elle suffisamment sincère ? Cela n’avait pas la moindre importance puisque Nevrabriel la protégerait, puisqu’il l’aimait. Il se tourna d’ailleurs vers elle, et elle pouvait lire tout son amour dans son regard.
_Katerina, je te promets tout ce qu’une femme attend de son mari. De te chérir, de t’aimer, dans la santé comme dans la maladie, la richesse ou la pauvreté …
Il resta silencieux. Katerina elle, osait à peine respirer. Comme si son souffle était trop fort et risquait de tout gâcher. Avait-il oublié ce qu’il souhaitait dire ? Bien sur que non, mais elle ne comprit le silence que lorsqu’il se tut.
_Mais surtout … Je te promets de multiples valses aux clairs de lune. Des rires après des pleurs. Je promets de chérir chacune de tes respirations et de retenir la mienne en même temps que toi. Je te promets de toujours revenir si je pars, de ne jamais t'abandonner, de respecter tes choix et tes envies, d’être tantôt le pilier, tantôt le bouclier, la berceuse qui t’apaisera et la foule qui t’encouragera.
Son sourire… Y avait-il plus beau que son sourire en cet instant ? Les yeux brillants, Katerina l’écoutait, unn sourire naissant sur son propre visage.
_Je promets de faire passer ton bonheur avant le mien, ta vie avant la mienne. Je te promets de te donner tout ce que je possède et tout ce que je suis. Je promets de tout faire pour que tu sois fier d’être ma femme et heureuse à mes cotés … pour toujours.
L’émotion la laissa sans voix. Le moment était tellement intense, c’était comme si tout ce qu’elle ressentait était décuplé. Heureusement pour elle, ce silence laissait le temps au témoin d’attacher une partie des rubans. Elle commença à son tour ces vœux :
- Nevrabriel, je te promets de rester à tes côtés tous les jours de ma vie, t’encourager et te respecter, à travers tes triomphes et les embuches que l’avenir nous réserve. Je te promets de t’aider à réaliser tes rêves d’enfants et d’adulte. Je te promets d’être présente lorsque tu auras besoin de te confier et de partager tes peines mais aussi tes joies. Je te promets de toujours avoir confiance en toi et de respecter ton jugement. Je te promets de chérir nos différences.
Elle ferait de son mieux. Elle savait qu’elle n’avait pas été une bonne épaule par le passé, elle voulait lui promettre de faire mieux. Elle savait aussi qu’elle avait beaucoup douté. Mais l’heure n’était plus aux doutes, elle ne pouvait qu’avoir confiance en Nevrabriel. Ils seraient bientôt mariés. Elle hésita une seconde. La promesse suivante… elle y tenait beaucoup mais ne savait pas si cela convenait à ce genre de cérémonie… Puisqu’elle l’avait écrite… Ce n’était pas le moment de changer les vœux, Katerina était beaucoup trop psychorigide pour ça :
- Je te promets de retenir pour toi chaque jour qui passent, de retenir chaque moment qui nous lient et d’avoir la patience de toujours te rappeler cet amour. Je te promets de t’aimer, aujourd’hui et à jamais.
Image : Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28Eizenija VitolsInfirmière
Ven 12 Fév - 15:07Blanc cassé Avec l'Institut VERSEAU-25 janvier Le Soleil devrait vous apporter une vision différente des choses. Alors, ne soyez pas obtus(e) et acceptez la réconciliation.
Lorsque Victor, fichtrement élégant dans son costume, nous indique de serrer le ruban autour des poignets des futurs mariés, je ne me gêne pas. Pour la première fois, on me dit quelque chose qui me plaît. J'enroule doucement le ruban autour du poignet de Nevrabriel avant de le serrer fermement. Bien que ça me plaise de pouvoir faire souffrir physiquement ce lépreux, j'apprécie surtout le message véhiculé : un mariage ça commence dans la douleur. Ca lui apprendra, à ce sans-cœur, de voler la femme d'une autre. On parle d'une manipulation de la part de Victor sur sa pupille, mais le futur mari est un fin marionnettiste. C'est parce qu'il est bienveillant et aveuglé par l'amour, mais les ragots courent sur l'amour que ne lui porterait pas Katerina. Ne serait-il pas en train de la forcer, inconsciemment, à l'épouser alors qu'elle ne l'aime pas ?
Ca me dégoûte.
Non seulement ce mariage est hérétique, mais il surtout il fait honte à l'amour.
Pendant ce temps, ils échangent leurs vœux. J'ai presque pitié pour Nevrabriel. Lui, il lui déclare, sur le ton d'une longue envolée lyrique, des promesses à en faire rougir un poète. A écouter et analyser leurs discours respectifs, lui il lui promet de l'aimer et elle, elle le promet de rester à ses côtés.
Je regarde Amalia, me sentant soutenue avec elle à mes côtés. Ensemble dans cette galère.
Une fois le ruban noué, je me recule en attendant la suite. Vivement qu'on passe à la meilleure partie : danse, fête, beuverie.
:copyright: 2981 12289 0
Lorsque Victor, fichtrement élégant dans son costume, nous indique de serrer le ruban autour des poignets des futurs mariés, je ne me gêne pas. Pour la première fois, on me dit quelque chose qui me plaît. J'enroule doucement le ruban autour du poignet de Nevrabriel avant de le serrer fermement. Bien que ça me plaise de pouvoir faire souffrir physiquement ce lépreux, j'apprécie surtout le message véhiculé : un mariage ça commence dans la douleur. Ca lui apprendra, à ce sans-cœur, de voler la femme d'une autre. On parle d'une manipulation de la part de Victor sur sa pupille, mais le futur mari est un fin marionnettiste. C'est parce qu'il est bienveillant et aveuglé par l'amour, mais les ragots courent sur l'amour que ne lui porterait pas Katerina. Ne serait-il pas en train de la forcer, inconsciemment, à l'épouser alors qu'elle ne l'aime pas ?
Ca me dégoûte.
Non seulement ce mariage est hérétique, mais il surtout il fait honte à l'amour.
Pendant ce temps, ils échangent leurs vœux. J'ai presque pitié pour Nevrabriel. Lui, il lui déclare, sur le ton d'une longue envolée lyrique, des promesses à en faire rougir un poète. A écouter et analyser leurs discours respectifs, lui il lui promet de l'aimer et elle, elle le promet de rester à ses côtés.
Je regarde Amalia, me sentant soutenue avec elle à mes côtés. Ensemble dans cette galère.
Une fois le ruban noué, je me recule en attendant la suite. Vivement qu'on passe à la meilleure partie : danse, fête, beuverie.
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Ven 12 Fév - 23:16 
Mariage✎ ft. Institut Graham
Les mariages, c’était pas trop le truc de Vincent. Se coltiner la même paire de miche pour le restant de sa vie ? Très peu pour lui. La fidélité, c’est réservé aux chiens, et eux ils ne sont pas monogames. Mais l’avantage, aux mariages, c’est qu’il y a deux choses : de la bouffe, et des fesses bien moulées dans leurs robes et leurs costards.
Alors Vincent n’avait pas hésité une seule seconde.
Il s’était préparé, il ne comptait pas s’ennuyer : il était complètement défoncé. Alors certes, il essayait d’économiser ses réserves dernièrement, puisqu’il avait compris que l’île n’allait pas être secourue dans les semaines à venir, mais c’était un jour de fête, alors il faisait la fête.
Faut savoir s'amuser oui, ou non ?!
Bobby semblait lui faire la gueule tandis qu’il avançait d’un pas bien trop léger pour quelqu’un de normal. Le gros chien n’avait jamais aimé l’odeur de beuh, ou de toute autre substance illicite. Ou peut-être qu’il n’aimait pas leurs effets sur son maitre.
Va savoir.
BREF, Vincent arriva en retard au mariage, ses cheveux roses lâchés sur sa nuque en une touffe mal coiffée et vêtue d’une veste en cuir noir élimée et d'une paire de lunettes noires. Il avisa le buffet, et s’en approcha alors que les deux mariés présentaient leurs vœux (il essaya d’être discret, mais n’y parvint qu’à moitié, de toute façon il n’entendait pas vraiment les détails de leurs paroles). Les quelques plats présentés n’avaient rien de festifs, pas la moindre chips ou la moindre bière. Vincent leva les yeux au ciel, soupira, puis balança quelques morceaux de poulets à Bobby qui les chopa en plein vol puis s’assit pour les déguster. Puis Vincent sentit un regard noir sur lui. C’était Graham ou Reano ? Il releva la tête.
Oula.
Il leva son pouce en un signe d’acquiescement, fit mine de se verrouiller la bouche, puis poussa quelqu’un pour s’asseoir sur le banc au plus près du buffet. Il avisa Bobby voler un nouveau morceau de poulet avant de se coucher à ses pieds, sa grosse masse noire lui réchauffant agréablement les jambes.
Contraint d’écouter, Vincent ne dissimula pas un bâillement, et préféra observer les spectateurs. Tiens, y’avait la michto de Graham, elle avait pas l’air particulièrement contente. Vincent aimait son style, cela dit, elle avait l’air beaucoup plus fréquentable que la cheffe Reano. Et le géant aux cheveux rouges, là, il avait une sacrée allure avec son costard et ses petites fesses. Plus que la brindille qui lui faisait face. D’ailleurs, c’est normal un mariage sans fleurs ? C’est pas censé être traditionnel ou quelque chose comme ça.
Vincent soupira en lorgnant le buffet.
Les mariages, c’était vraiment pas son truc.
Alors Vincent n’avait pas hésité une seule seconde.
Il s’était préparé, il ne comptait pas s’ennuyer : il était complètement défoncé. Alors certes, il essayait d’économiser ses réserves dernièrement, puisqu’il avait compris que l’île n’allait pas être secourue dans les semaines à venir, mais c’était un jour de fête, alors il faisait la fête.
Faut savoir s'amuser oui, ou non ?!
Bobby semblait lui faire la gueule tandis qu’il avançait d’un pas bien trop léger pour quelqu’un de normal. Le gros chien n’avait jamais aimé l’odeur de beuh, ou de toute autre substance illicite. Ou peut-être qu’il n’aimait pas leurs effets sur son maitre.
Va savoir.
BREF, Vincent arriva en retard au mariage, ses cheveux roses lâchés sur sa nuque en une touffe mal coiffée et vêtue d’une veste en cuir noir élimée et d'une paire de lunettes noires. Il avisa le buffet, et s’en approcha alors que les deux mariés présentaient leurs vœux (il essaya d’être discret, mais n’y parvint qu’à moitié, de toute façon il n’entendait pas vraiment les détails de leurs paroles). Les quelques plats présentés n’avaient rien de festifs, pas la moindre chips ou la moindre bière. Vincent leva les yeux au ciel, soupira, puis balança quelques morceaux de poulets à Bobby qui les chopa en plein vol puis s’assit pour les déguster. Puis Vincent sentit un regard noir sur lui. C’était Graham ou Reano ? Il releva la tête.
Oula.
Il leva son pouce en un signe d’acquiescement, fit mine de se verrouiller la bouche, puis poussa quelqu’un pour s’asseoir sur le banc au plus près du buffet. Il avisa Bobby voler un nouveau morceau de poulet avant de se coucher à ses pieds, sa grosse masse noire lui réchauffant agréablement les jambes.
Contraint d’écouter, Vincent ne dissimula pas un bâillement, et préféra observer les spectateurs. Tiens, y’avait la michto de Graham, elle avait pas l’air particulièrement contente. Vincent aimait son style, cela dit, elle avait l’air beaucoup plus fréquentable que la cheffe Reano. Et le géant aux cheveux rouges, là, il avait une sacrée allure avec son costard et ses petites fesses. Plus que la brindille qui lui faisait face. D’ailleurs, c’est normal un mariage sans fleurs ? C’est pas censé être traditionnel ou quelque chose comme ça.
Vincent soupira en lorgnant le buffet.
Les mariages, c’était vraiment pas son truc.
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Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Amalia ReanoBras-droit de Victor
Ven 12 Fév - 23:26
Le mariage ou le drame ?
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Amalia retint un rire en empêchant Eizenija de s'effondrer de désespoir. A peine exagéré. Evidemment, l'infirmière ne ressemblait pas à une mariée, bien que ça robe était attrayante. Elles allèrent s'installer à leur place juste avant l'entrée de la future épouse.
-Tu es passé de Lieutenant à décoratrice en chef ? Enfin, tu es douée pour les deux.
La brune regarda sa comparse avec un sourire, comme pour la remercier. Elle ne s'attendait pas à un compliment mais elle était ravie d'avoir réussi sa tâche. Victor n'avait pas l'air du même avis, cependant la décoration avait été réalisée pour Katerina, pas pour le Marquis. Elle ne comprenait pas grand chose aux mariages mais elle savait que l'avis de la mariée comptait plus que tout le reste. La cérémonie débuta enfin et, même si elle avait accepté d'être témoin, elle aurait voulu être à mille lieux de là. Heureusement qu'il y avait Eizenija. Et qu'elle était obligée. Elle fit mine d'écouter attentivement le discours de son supérieur, alors qu'elle ne prêtait qu'attention au début des voeux pour remplir son office.
Tout en nouant le poignet de Katerina, elle ne put s'empêcher de remarquer la différence de ton entre les deux époux. Lyriques et chaleureux pour Nevrabriel, beaucoup plus mesurés, classiques et formels pour la pupille de Graham. Les rumeurs étaient-elles vraies ? Une tignasse rose, une odeur étrangement suave et une énorme boule de poils penaude, reconnaissables parmi tous ses miliciens, faillirent déconcentrer Amalia (elle fallait peut-être qu'elle lui dise un mot à ce propos), mais c'est la presque violence du noeud d'Eizenija qui tira un léger sourire à son visage impassible. Les deux femmes se lancèrent un regard entendu avant de reculer.
-Soulagée ? murmura-t-elle, ne se faisant entendre que de la Lettone.
-Tu es passé de Lieutenant à décoratrice en chef ? Enfin, tu es douée pour les deux.
La brune regarda sa comparse avec un sourire, comme pour la remercier. Elle ne s'attendait pas à un compliment mais elle était ravie d'avoir réussi sa tâche. Victor n'avait pas l'air du même avis, cependant la décoration avait été réalisée pour Katerina, pas pour le Marquis. Elle ne comprenait pas grand chose aux mariages mais elle savait que l'avis de la mariée comptait plus que tout le reste. La cérémonie débuta enfin et, même si elle avait accepté d'être témoin, elle aurait voulu être à mille lieux de là. Heureusement qu'il y avait Eizenija. Et qu'elle était obligée. Elle fit mine d'écouter attentivement le discours de son supérieur, alors qu'elle ne prêtait qu'attention au début des voeux pour remplir son office.
Tout en nouant le poignet de Katerina, elle ne put s'empêcher de remarquer la différence de ton entre les deux époux. Lyriques et chaleureux pour Nevrabriel, beaucoup plus mesurés, classiques et formels pour la pupille de Graham. Les rumeurs étaient-elles vraies ? Une tignasse rose, une odeur étrangement suave et une énorme boule de poils penaude, reconnaissables parmi tous ses miliciens, faillirent déconcentrer Amalia (elle fallait peut-être qu'elle lui dise un mot à ce propos), mais c'est la presque violence du noeud d'Eizenija qui tira un léger sourire à son visage impassible. Les deux femmes se lancèrent un regard entendu avant de reculer.
-Soulagée ? murmura-t-elle, ne se faisant entendre que de la Lettone.
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : Fiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
Fiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Lun 15 Fév - 14:41
Institut
Victor dut se retenir de lever les yeux au ciel durant les vœux de Nevrabriel. Il était dégoulinant d’amour et de passion, ne lui avait-on pas appris à faire preuve de retenue ? La sobriété était la clé de la parole, il ne servait à rien d’employer les plus belles figures de style si elles n’avaient l’apparence que de fioritures dans la bouche d’un enfant. Dans ses vœux qu’il avait offert aux mariés, Victor ne leur avait pas souhaité bonheur et amour éternel, mais prospérité et fidélité. C’était, pour lui, le plus important dans cette alliance romantique qu’était un mariage. Il était l’adage de la jeunesse de s’emprisonner dans des visions romancées de la passion, hélas cette dernière ne dure jamais, ils finiraient vite par s’en apercevoir.
Et dès lors, leurs vœux ne seront qu’un ridicule souvenir, bercé de miel et de pétrole, au cœur d’une mer d’amertume et de regrets.
Eugénia serra le premier nœud. Fort. Victor lui accorda un regard sévère : son animosité ne lui avait pas échappé, et il ne tolérerait pas un tel manque de retenue en sa présence. Peu lui importait qu’elle apprécie les mariés – le marquis lui-même méprisait l’époux – mais il n’était ni le moment ni le lieu d’ainsi en témoigner.
Vinrent ensuite les vœux de Katerina. La première partie était satisfaisante, claire et concise, adaptée à un tel évènement mais bercé d’une certaine rigueur que Victor appréciait. La deuxième partie rebondissait davantage dans cet amour d’adolescent qui faisait douter le marquis sur sa bénédiction du mariage. Certes, il l’avait fait avant tout par intérêt personnel et pour contenter sa pupille, mais il se doutait que cela suscitait l’incompréhension de ses pairs, et avec un tel échange de vœux, il pouvait imaginer pourquoi. Cela dit, Victor ne s’était jamais soucié de ce que pensaient les cancrelats qui l’entouraient.
Il valait bien mieux que cela.
Amalia serra le second nœud, avec plus de douceur que sa paire. Elle avait toujours fait preuve d’un savoir-vivre exemplaire de toute manière. Une vraie aristocrate dans l’âme. Elle serait presque parfaite – à supposer que l’on puisse atteindre la perfection de Victor, bien entendu – si elle n’avait pas tendance à prendre trop d’initiatives sans en questionner le marquis. Il songea à lui en tenir deux mots quand un milicien fit une arrivée remarquée, récoltant un regard foudroyant de Victor Graham. Penaud, il s’assit en lui adressant un vulgaire pouce en l’air, et cette fois, le marquis fut certain qu’il allait devoir tenir une discussion sérieuse avec sa seconde.
Mais là encore, ce n’était ni le moment, ni le lieu.
« Puissiez-vous honorer ces vœux, dans la souffrance et dans la peine, comme dans la joie et le bonheur. En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par moi-même, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée, puis dénouer les nœuds. »
Puis aux spectateurs – et aux témoins, avec un regard appuyé sur Eugénia – le marquis conclut :
« Vous pouvez applaudir et disposer. »
Les spectateurs applaudirent, certains poliment, d’autres avec un véritable entrain, avant de s’avancer vers le buffet. Victor retint brièvement les jeunes mariés en leur présentant les contrats.
-Ce ne sont que des contrats temporaires, leur dit-il en les laissant signer. S’ils seront reconnus par la Grande-Bretagne – en tant que membre d’honneur de la Chambre des Lords - , ils ne le seront pas par la Russie je le crains. Vous devrez donc les renouveler. Oh, et une dernière chose...
Victor sourit. C'était d'autant plus perturbant qu'il ne souriait jamais, ses lèvres étaient parfois étirées d'un rictus arrogant ou sarcastique, mais ce sourire avait quelque chose de nouveau et d'aucunement chaleureux. C'était un sourire de crocodile.
-L'amour n'est ni une excuse, ni une dérogation. Souvenez-vous en.
Si Nevrabriel trahissait l'Institut, Katerina en serait tenue responsable.
Et si Nevrabriel trahissait Katerina, après que le marquis lui aurait posément déclaré un "Je t'avais prévenu", alors il arracherait les yeux de Nevrabriel. Tout simplement.
Cela ne serait pas la première fois qu'il s'adonnerait à une telle expérience. Et cela donnerait une utilité au regard d'un traitre.
Victor cessa de sourire. Cet acte contre-nature lui avait donné mal aux joues. Il posa ses mains sur leurs épaules, ce geste étrangement chaleureux contrastant avec la menace qui exhalait de lui tantôt.
-Disposez, et profitez de votre passion.
Et sur ces mots, le marquis s'éloigna.
Le pas lent et prédateur d'un crocodile.
Image : Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mer 17 Fév - 16:41
Le Mariage
Les yeux de l’écossais ne quittèrent pas ceux de sa promise, bien qu’il du retenir une légère grimace lorsque la harpie lui serra le ruban avec une fermeté bien démesurée. Heureusement pour Katerina, sa témoin semblait plus délicatesse, ou mieux éduquée. Nevrabriel avait aimé les vœux de sa fiancée, certainement car il était le seul à les comprendre. Leur histoire leur appartenait, elle n’aurait pas pu choisir meilleur discours que le sien pour atteindre son cœur. De toute évidence, elle a toujours su quel chemin emprunter pour le trouver, et ce depuis toujours, il y a deux ans, elle a su mettre un éclat de lune dans un monde de ténèbres, il y a quelque mois, elle y a apporté une lanterne.
Le sourire du marié s’élargissait de plus en plus aux propos de Graham, à chaque pas qui amenait Katerina à être sa femme. A aucun moment il ne sentait de culpabilité, de nostalgie, de regret. Pour une fois il se sentait pleinement heureux à simplement regarder la jeune femme, les mains dans les siennes. Tant et si bien qu’il n’entendit pas l’agitateur dans la salle.
Puis arriva finalement la phrase que tout le monde attendait, qu’il attendait ; « Je vous déclare mari et femme. ». Nevrabriel regardait sa femme … SA femme … quel étrange sentiment …
Pudique, il dut attendre que Graham demande aux invités d’applaudir, comme un encouragement à ce dernier acte qui allait sceller leur union. Le jeune homme se pencha alors, posant sa main libre sur la joue de sa bien-aimée pour l’embrasser avec amour alors que les musiciens se mirent à jouer de nouveau.
Comme il s’en doutait, Nevrabriel eut du mal à retirer son ruban et laissa les petits doigts de Katerina le libérer. L’écossais mit les rubans dans sa poche, en souvenir. Les mariés furent invités à signer les documents pendant que les autres déplaçaient les chaises sur le côté afin de libérer la salle pour les festivités.
_ Ce ne sont que des contrats temporaires. S’ils seront reconnus par la Grande-Bretagne – en tant que membre d’honneur de la Chambre des Lords - , ils ne le seront pas par la Russie je le crains. Vous devrez donc les renouveler. Oh, et une dernière chose...
Ce n’était pas un problème pour le jeune homme. S’il arrivait à vivre jusque-là peut-être que … ça pourrait être un beau cadeau que de renouveler ses vœux. Graham tira Nevrabriel de ses pensées en posant sa grande main sur son épaule.
_ L'amour n'est ni une excuse, ni une dérogation. Souvenez-vous-en.
Nevrabriel se contenta de regarder l’homme et son étrange sourire reptilien qui lui donnait un air inhumain. Il ne voulait pas acquiescer. Par amour il ferait n’importe quoi, alors il ne pouvait pas approuver, être objectif en tout point à l’avenir.
_ Disposez, et profitez de votre passion.
Nevrabriel regarda son ainé s’en aller. C’était certainement les seuls mots bienveillant que Graham lui ferait preuve de toute sa vie, autant en profiter. Puis, le jeune homme balaya la salle du regard. Il n’avait pas très faim et il y avait bien trop de monde au buffet pour s’y frayer un chemin.
Le père n’allait pas honorer la piste de danse avec sa fille ? Bon et bien …
_Madame Erskine ? appela-t-il Katerina en lui baisant la main avec un sourire ravageur, aurais-je l’agréable honneur de votre première danse ?
Le sourire du marié s’élargissait de plus en plus aux propos de Graham, à chaque pas qui amenait Katerina à être sa femme. A aucun moment il ne sentait de culpabilité, de nostalgie, de regret. Pour une fois il se sentait pleinement heureux à simplement regarder la jeune femme, les mains dans les siennes. Tant et si bien qu’il n’entendit pas l’agitateur dans la salle.
Puis arriva finalement la phrase que tout le monde attendait, qu’il attendait ; « Je vous déclare mari et femme. ». Nevrabriel regardait sa femme … SA femme … quel étrange sentiment …
Pudique, il dut attendre que Graham demande aux invités d’applaudir, comme un encouragement à ce dernier acte qui allait sceller leur union. Le jeune homme se pencha alors, posant sa main libre sur la joue de sa bien-aimée pour l’embrasser avec amour alors que les musiciens se mirent à jouer de nouveau.
Comme il s’en doutait, Nevrabriel eut du mal à retirer son ruban et laissa les petits doigts de Katerina le libérer. L’écossais mit les rubans dans sa poche, en souvenir. Les mariés furent invités à signer les documents pendant que les autres déplaçaient les chaises sur le côté afin de libérer la salle pour les festivités.
_ Ce ne sont que des contrats temporaires. S’ils seront reconnus par la Grande-Bretagne – en tant que membre d’honneur de la Chambre des Lords - , ils ne le seront pas par la Russie je le crains. Vous devrez donc les renouveler. Oh, et une dernière chose...
Ce n’était pas un problème pour le jeune homme. S’il arrivait à vivre jusque-là peut-être que … ça pourrait être un beau cadeau que de renouveler ses vœux. Graham tira Nevrabriel de ses pensées en posant sa grande main sur son épaule.
_ L'amour n'est ni une excuse, ni une dérogation. Souvenez-vous-en.
Nevrabriel se contenta de regarder l’homme et son étrange sourire reptilien qui lui donnait un air inhumain. Il ne voulait pas acquiescer. Par amour il ferait n’importe quoi, alors il ne pouvait pas approuver, être objectif en tout point à l’avenir.
_ Disposez, et profitez de votre passion.
Nevrabriel regarda son ainé s’en aller. C’était certainement les seuls mots bienveillant que Graham lui ferait preuve de toute sa vie, autant en profiter. Puis, le jeune homme balaya la salle du regard. Il n’avait pas très faim et il y avait bien trop de monde au buffet pour s’y frayer un chemin.
Le père n’allait pas honorer la piste de danse avec sa fille ? Bon et bien …
_Madame Erskine ? appela-t-il Katerina en lui baisant la main avec un sourire ravageur, aurais-je l’agréable honneur de votre première danse ?
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Jeu 18 Fév - 22:51
« Puissiez-vous honorer ces vœux, dans la souffrance et dans la peine, comme dans la joie et le bonheur. En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par moi-même, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée, puis dénouer les nœuds. Vous pouvez applaudir et disposer. »
La souffrance, la peine, la joie, le bonheur. Elle se demandait lesquels prédomineraient leur union. Ils s’embrassèrent, sellant symboliquement leur mariage. C’était fait. Ils étaient mariés… Tout s’était passé si vite que la jeune russe avait encore du mal à le croire. Le marquis les invita à signer les documents de mariage qu’il avait rédigé.
-Ce ne sont que des contrats temporaires. S’ils seront reconnus par la Grande-Bretagne – en tant que membre d’honneur de la Chambre des Lords - , ils ne le seront pas par la Russie je le crains. Vous devrez donc les renouveler. Oh, et une dernière chose...
Katerina hocha la tête. S’ils quittaient un jour cette île, la jeune russe demanderait à son compagnon le privilège de se marier avec lui devant l’église orthodoxe russe. Elle pourrait inviter Ivanna, peut-être que lui inviterait sa famille aussi ? Elle n’en savait rien puisque les choses semblaient compliquées entre lui et sa famille.
-L'amour n'est ni une excuse, ni une dérogation. Souvenez-vous en.
Katerina hocha la tête bien qu’elle n’était pas sûr de la manière dont elle devait interpréter cette phrase. Le Marquis leur adressait un sourire qui n’englobait que le bas du visage, ses yeux ne laissant aucune place à la discussion. Katerina ne se servirait pas de l’amour comme excuse, même si de toute manière, elle ne voyait pas comment elle aurait pu faire ça. Peut-être qu’un jour, elle comprendrait cette drôle de phrase, peut-être interrogerait-elle le Marquis pour s’assurer l’avoir compris. Il posa finalement une main rassurante sur les épaules des deux mariés :
-Disposez, et profitez de votre passion.
Katerina le regarda s’éloigné. Elle ne remercierait jamais assez le marquis de lui avoir offert ce moment. Grâce à lui, elle réalisait le rêve qui l’avait animé petite fille. Et même s’il lui semblait bien moins romancé que dans son imagination, elle ne le regrettait pas. Avec le Marquis, Nevrabriel était tout ce qu’il lui restait.
_Madame Erskine ? aurais-je l’agréable honneur de votre première danse ?
La jeune femme se tourna vers celui qui était désormais son mari, et hocha la tête, un sourire aux lèvres. Ils avaient déjà valsé tous les deux, portés par le clair de lune. Elle était contente de pouvoir valser à nouveau. Cette fois-ci aux yeux de tous et en toute sérénité. Parce qu’ils étaient maris et femme, que Nevrabriel avait rejoint l’institut et que le Marquis de Graham leur avait donné sa bénédiction.
La souffrance, la peine, la joie, le bonheur. Elle se demandait lesquels prédomineraient leur union. Ils s’embrassèrent, sellant symboliquement leur mariage. C’était fait. Ils étaient mariés… Tout s’était passé si vite que la jeune russe avait encore du mal à le croire. Le marquis les invita à signer les documents de mariage qu’il avait rédigé.
-Ce ne sont que des contrats temporaires. S’ils seront reconnus par la Grande-Bretagne – en tant que membre d’honneur de la Chambre des Lords - , ils ne le seront pas par la Russie je le crains. Vous devrez donc les renouveler. Oh, et une dernière chose...
Katerina hocha la tête. S’ils quittaient un jour cette île, la jeune russe demanderait à son compagnon le privilège de se marier avec lui devant l’église orthodoxe russe. Elle pourrait inviter Ivanna, peut-être que lui inviterait sa famille aussi ? Elle n’en savait rien puisque les choses semblaient compliquées entre lui et sa famille.
-L'amour n'est ni une excuse, ni une dérogation. Souvenez-vous en.
Katerina hocha la tête bien qu’elle n’était pas sûr de la manière dont elle devait interpréter cette phrase. Le Marquis leur adressait un sourire qui n’englobait que le bas du visage, ses yeux ne laissant aucune place à la discussion. Katerina ne se servirait pas de l’amour comme excuse, même si de toute manière, elle ne voyait pas comment elle aurait pu faire ça. Peut-être qu’un jour, elle comprendrait cette drôle de phrase, peut-être interrogerait-elle le Marquis pour s’assurer l’avoir compris. Il posa finalement une main rassurante sur les épaules des deux mariés :
-Disposez, et profitez de votre passion.
Katerina le regarda s’éloigné. Elle ne remercierait jamais assez le marquis de lui avoir offert ce moment. Grâce à lui, elle réalisait le rêve qui l’avait animé petite fille. Et même s’il lui semblait bien moins romancé que dans son imagination, elle ne le regrettait pas. Avec le Marquis, Nevrabriel était tout ce qu’il lui restait.
_Madame Erskine ? aurais-je l’agréable honneur de votre première danse ?
La jeune femme se tourna vers celui qui était désormais son mari, et hocha la tête, un sourire aux lèvres. Ils avaient déjà valsé tous les deux, portés par le clair de lune. Elle était contente de pouvoir valser à nouveau. Cette fois-ci aux yeux de tous et en toute sérénité. Parce qu’ils étaient maris et femme, que Nevrabriel avait rejoint l’institut et que le Marquis de Graham leur avait donné sa bénédiction.
Image : Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 19 Fév - 16:32
Le Mariage
Katerina accepta en acquiesçant. Ce sourire accentua celui du jeune homme tant et si bien que ses paupières formèrent un pli sous ses yeux d’or et de saphir, faisant rayonner son visage. Il entraina doucement sa femme vers le coin de danse, affirmant ce qu’il n’a pas pu lui dire tantôt :
_Tu es magnifique.
Ce n’était peut-être pas le plus beau mariage du monde, ce n’était pas la plus belle robe du monde, mais Katerina pouvait transformer le plus simple coton en satin, le plus simple mariage en plus beau jour d’une vie.
Nevrabriel fit signe à sa charmante épouse de l’attendre deux secondes, allant voir les musiciens pour leur demander de jouer un morceau en particulier. Ayant conçu les partitions de tous les musiciens, il savait très exactement ce qu’il voulait.
Cette mélodie, Katerina la connaissait par cœur, elle le lui avait confirmé en décembre. A présent elle pourrait l’entendre jouer par une harmonie de plusieurs instruments. Sa musique, leur musique, celle qu’ils ont créée à deux. Ce papier froissé de deux écritures, posé sur une table, éclairé par la lune à travers une fenêtre. La première fois qu’elle lui avait parlé c’était pour qu’il joue cette mélodie pour elle.
Le jeune homme revint vers sa dame et posa une main sur la hanche de celle-ci avant de prendre sa main. C’était presque intimidant, leur première valse de mariés …
Lorsque la musique commença, Nevrabriel entraina sa femme, un peu maladroit au début à cause de la différence de taille de leurs jambes, il réussit à trouver le parfait accord après quelques secondes, oubliant presque où ils étaient, quel jour, quel moment. A quoi bon se soucier de ce qui les entoure lorsqu’elle lui souriait ainsi ?
Entre deux accords, il lui murmura des mots qu'il disait si rarement :
_Je t’aime …
_Tu es magnifique.
Ce n’était peut-être pas le plus beau mariage du monde, ce n’était pas la plus belle robe du monde, mais Katerina pouvait transformer le plus simple coton en satin, le plus simple mariage en plus beau jour d’une vie.
Nevrabriel fit signe à sa charmante épouse de l’attendre deux secondes, allant voir les musiciens pour leur demander de jouer un morceau en particulier. Ayant conçu les partitions de tous les musiciens, il savait très exactement ce qu’il voulait.
Cette mélodie, Katerina la connaissait par cœur, elle le lui avait confirmé en décembre. A présent elle pourrait l’entendre jouer par une harmonie de plusieurs instruments. Sa musique, leur musique, celle qu’ils ont créée à deux. Ce papier froissé de deux écritures, posé sur une table, éclairé par la lune à travers une fenêtre. La première fois qu’elle lui avait parlé c’était pour qu’il joue cette mélodie pour elle.
Le jeune homme revint vers sa dame et posa une main sur la hanche de celle-ci avant de prendre sa main. C’était presque intimidant, leur première valse de mariés …
Lorsque la musique commença, Nevrabriel entraina sa femme, un peu maladroit au début à cause de la différence de taille de leurs jambes, il réussit à trouver le parfait accord après quelques secondes, oubliant presque où ils étaient, quel jour, quel moment. A quoi bon se soucier de ce qui les entoure lorsqu’elle lui souriait ainsi ?
Entre deux accords, il lui murmura des mots qu'il disait si rarement :
_Je t’aime …
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Eizenija VitolsInfirmière
Sam 20 Fév - 20:17Blanc cassé Avec l'Institut VERSEAU-25 janvier Le Soleil devrait vous apporter une vision différente des choses. Alors, ne soyez pas obtus(e) et acceptez la réconciliation.
Je regarde les tourtereaux s'en aller ouvrir le bal, assez désespérée. J'ai quand même la trentaine et je ne suis pas fichue de pouvoir entretenir une relation alors que eux, encore si jeunes, arrivent à s'affranchir de tout pour se marier.
Mais je ne vais pas admettre que je suis jalouse, j'ai autre chose à faire.
Amalia me demande si je suis soulagée, mais je suis incapable de lui répondre. Je ne sais pas si je suis soulagée. Oui, parce que cet enfer est enfin terminé. Non, parce que l'histoire de ces deux-là ne fait que commencer. C'est sûrement leur seul moment de bonheur qui puissent leur arriver. Je ne sais pas si c'est naïf, ou inconscient.
- J'en sais rien, Amalia. Mais bon, un mariage c'est fait pour déconner, alors faisons nos conneries.
Je tatonne ma veste et trouve dans la poche un préservatif que je donne à ma bonne camarade.
- On se racontera demain nos aventures. La plus torride gagne.
Je descends de l'estrade, un petit sourire amusé sur les lèvres. J'ai bien envie de découvrir la tête qu'a Amalia le matin, après une bonne partie de jambes en l'air avec le partenaire qu'il fallait éviter. On se boira un café, avec des cernes sous les yeux et nos franges en pétards, et on se marrera. On se racontera les détails amusants et les anecdotes surprenantes, tout en continuant de répéter que ce mariage n'est qu'une utopie dans un monde dystopique.
Je laisse les mariés tranquille et presse le pas pour rejoindre Victor. Autoritaire, je me pose devant lui.
- Ta chambre, dans cinq minutes.
Je tourne les talons, le temps d'aller me préparer dans ma chambre. Je n'aime pas m'offrir dans cet accoutrement qui sent encore cet affreux mariage, je préfère avoir une peau onctueuse et la tenue adaptée.
Tant pis pour Béryl.
:copyright: 2981 12289 0
Je regarde les tourtereaux s'en aller ouvrir le bal, assez désespérée. J'ai quand même la trentaine et je ne suis pas fichue de pouvoir entretenir une relation alors que eux, encore si jeunes, arrivent à s'affranchir de tout pour se marier.
Mais je ne vais pas admettre que je suis jalouse, j'ai autre chose à faire.
Amalia me demande si je suis soulagée, mais je suis incapable de lui répondre. Je ne sais pas si je suis soulagée. Oui, parce que cet enfer est enfin terminé. Non, parce que l'histoire de ces deux-là ne fait que commencer. C'est sûrement leur seul moment de bonheur qui puissent leur arriver. Je ne sais pas si c'est naïf, ou inconscient.
- J'en sais rien, Amalia. Mais bon, un mariage c'est fait pour déconner, alors faisons nos conneries.
Je tatonne ma veste et trouve dans la poche un préservatif que je donne à ma bonne camarade.
- On se racontera demain nos aventures. La plus torride gagne.
Je descends de l'estrade, un petit sourire amusé sur les lèvres. J'ai bien envie de découvrir la tête qu'a Amalia le matin, après une bonne partie de jambes en l'air avec le partenaire qu'il fallait éviter. On se boira un café, avec des cernes sous les yeux et nos franges en pétards, et on se marrera. On se racontera les détails amusants et les anecdotes surprenantes, tout en continuant de répéter que ce mariage n'est qu'une utopie dans un monde dystopique.
Je laisse les mariés tranquille et presse le pas pour rejoindre Victor. Autoritaire, je me pose devant lui.
- Ta chambre, dans cinq minutes.
Je tourne les talons, le temps d'aller me préparer dans ma chambre. Je n'aime pas m'offrir dans cet accoutrement qui sent encore cet affreux mariage, je préfère avoir une peau onctueuse et la tenue adaptée.
Tant pis pour Béryl.
Image : Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Lun 1 Mar - 11:01
Bon. Vincent lui-même en était conscient : il était vraiment défoncé. Il avait plusieurs paliers d’atteinte, mais là il était à son sixième palier : celui où il mate allègrement, de manière encore plus prononcée que d’habitude. C’était juste au-dessus du palier « je raconte ma vie et je remets à leurs places ceux qui me reviennent pas » et en dessous du palier « j’ai une folle envie de danser jusqu’au bout de la nuit et tant pis si ça ‘vous plait pas ».
Alors il avait maté les mariés, EVIDEMMENT, déjà parce que le marié avait un sacré boule lorsqu’il dansait, même s’il était moins convaincu par la mariée, mais Vincent avait encore suffisamment de décence pour ne pas aller les voir alors qu’ils profitaient de leur mariage (contrairement à ce qu’on pourrait penser, il était défoncé, pas stupide). Ensuite il avait mâté miss-cheveux-bleus, c’est-à-dire l’infirmière (elle avait vraiment des cheveux bleus incroyables, si incroyables d’ailleurs que parfois ils paraissaient blonds, surprenant non ?) mais elle s’était vite barrée.
Et EVIDEMMENT il matait Reano, parce que ‘faut pas déconner : elle faisait partie de son top 3 des personnes de l’institut qui lui faisaient le plus d’effet. Il avait toujours aimé le côté dominatrice (et dominateur pour les hommes, pas de jaloux les gars). C’était peut-être son côté maso. Toujours est-il que dans sa tenue de soirée, la vampire était très élégante et infiniment désirable.
De base, Vincent était complètement désinhibé. Mais à ce palier d’atteinte par la drogue, autant vous dire : sa crainte ordinaire de se faire défoncer par sa supérieure était largement disparue.
Il vola quelques chips, en envoya une à son chien, puis se rendit jusqu’aux côtés de Reano qui picolait joyeusement.
-Sacré descente ! lui lança-t-il avec un clin d’œil derrière ses lunettes de soleil. Je me suis rendu compte que deux personnes aussi classes que nous ne devraient pas rester seules alors que les autres font la fête. Surtout quand y’a de l’alcool en jeu.
Il lui sourit d’un air taquin et charmeur à la fois, puis lui déroba le verre des mains pour le re-remplir avant de le lui rendre avec une révérence très exagérée.
-Madame, permettez-moi donc d’embellir votre soirée !
Il se redressa et ajouta sur un ton de confidence :
-Car, si tu le souhaites, j’ai des produits un peu plus fort en réserve…
Mariage✎ ft. Institut Graham
Bon. Vincent lui-même en était conscient : il était vraiment défoncé. Il avait plusieurs paliers d’atteinte, mais là il était à son sixième palier : celui où il mate allègrement, de manière encore plus prononcée que d’habitude. C’était juste au-dessus du palier « je raconte ma vie et je remets à leurs places ceux qui me reviennent pas » et en dessous du palier « j’ai une folle envie de danser jusqu’au bout de la nuit et tant pis si ça ‘vous plait pas ».
Alors il avait maté les mariés, EVIDEMMENT, déjà parce que le marié avait un sacré boule lorsqu’il dansait, même s’il était moins convaincu par la mariée, mais Vincent avait encore suffisamment de décence pour ne pas aller les voir alors qu’ils profitaient de leur mariage (contrairement à ce qu’on pourrait penser, il était défoncé, pas stupide). Ensuite il avait mâté miss-cheveux-bleus, c’est-à-dire l’infirmière (elle avait vraiment des cheveux bleus incroyables, si incroyables d’ailleurs que parfois ils paraissaient blonds, surprenant non ?) mais elle s’était vite barrée.
Et EVIDEMMENT il matait Reano, parce que ‘faut pas déconner : elle faisait partie de son top 3 des personnes de l’institut qui lui faisaient le plus d’effet. Il avait toujours aimé le côté dominatrice (et dominateur pour les hommes, pas de jaloux les gars). C’était peut-être son côté maso. Toujours est-il que dans sa tenue de soirée, la vampire était très élégante et infiniment désirable.
De base, Vincent était complètement désinhibé. Mais à ce palier d’atteinte par la drogue, autant vous dire : sa crainte ordinaire de se faire défoncer par sa supérieure était largement disparue.
Il vola quelques chips, en envoya une à son chien, puis se rendit jusqu’aux côtés de Reano qui picolait joyeusement.
-Sacré descente ! lui lança-t-il avec un clin d’œil derrière ses lunettes de soleil. Je me suis rendu compte que deux personnes aussi classes que nous ne devraient pas rester seules alors que les autres font la fête. Surtout quand y’a de l’alcool en jeu.
Il lui sourit d’un air taquin et charmeur à la fois, puis lui déroba le verre des mains pour le re-remplir avant de le lui rendre avec une révérence très exagérée.
-Madame, permettez-moi donc d’embellir votre soirée !
Il se redressa et ajouta sur un ton de confidence :
-Car, si tu le souhaites, j’ai des produits un peu plus fort en réserve…
- Let's ship:
![Le mariage [L'Institut Graham] 20210223_114751](https://media.discordapp.net/attachments/364013112384290818/813723864148344873/20210223_114751.jpg?width=503&height=670)
(c'est Nevouille)
Image : Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28Amalia ReanoBras-droit de Victor
Lun 1 Mar - 13:40
Le mariage ou le drame ?
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-J'en sais rien, Amalia. Mais bon, un mariage c'est fait pour déconner, alors faisons nos conneries.
La pauvre infirmière semblait à la fois furieuse, ennuyée et désemparée. Un mélange assez peu enviable. Amalia espérait qu'elle reste profiter de la fête au minimum (elle ne voulait pas juger toute seule) mais Eizenija avait une autre soirée en tête, apparemment.
-On se racontera demain nos aventures. La plus torride gagne.
Avec un sourire entendu, elle récupéra l'emballage. Elle savait déjà que sa compagne avait récupéré tous les préservatifs possibles mais elle ne pensait pas qu'elle partagerait son précieux stock. Elle s'éloigna à son tour de l'estrade pour cacher le petit carré ailleurs que dans sa main. Le problème était qu'elle n'avait pas de soutien-gorge où le glisser, foutu dos-nu. Le seul avantage était qu'il dévoilait un tatouage qui n'avait pas beaucoup l'occasion de l'être. Elle vérifia que personne ne regardait dans son coin avant de le coincer sous sa jupe, avant de sortir de derrière cette plante, comme si rien n'avait eu lieu.
Tout le monde s'était servi un verre, visiblement il restait encore une réserve de champagne dans ce Bâtiment, ou de boissons plus soft pour les plus jeunes. Amalia n'avait pas spécialement envie de danser et personne n'allait remarquer que la seconde détestée par l'Institut était restée près du buffet juste pour enchaîner les verres.
-Sacrée descente !
Mauvais calcul. Le milicien aux cheveux roses, un certain Vincent, était visiblement plus observateur que les autres malgré son évidente défonce. Elle lui répondit en lui tendant un verre. S'il était là, il aurait la gentillesse de l'accompagner.
-Je me suis rendu compte que deux personnes aussi classes que nous ne devraient pas rester seules alors que les autres font la fête. Surtout quand y’a de l’alcool en jeu.
Son visage s'éclaira un peu, sa moue laissant place à un léger sourire. Etait-il joueur, inconscient ou les deux ? L'Italienne pencha pour un savant mélange des deux, lorsque ses doigts frôlèrent les siens pour lui voler sa coupe. Sa révérence lui tira un bref éclat de rire.
-Madame, permettez-moi donc d’embellir votre soirée ! Car, si tu le souhaites, j’ai des produits un peu plus fort en réserve…
-C'est trop aimable à vous, très cher... et très tentant, aussi.
Amalia trinqua avec lui avant de porter son verre à ses lèvres, ne quittant pas ce joyeux personnage des yeux.
La pauvre infirmière semblait à la fois furieuse, ennuyée et désemparée. Un mélange assez peu enviable. Amalia espérait qu'elle reste profiter de la fête au minimum (elle ne voulait pas juger toute seule) mais Eizenija avait une autre soirée en tête, apparemment.
-On se racontera demain nos aventures. La plus torride gagne.
Avec un sourire entendu, elle récupéra l'emballage. Elle savait déjà que sa compagne avait récupéré tous les préservatifs possibles mais elle ne pensait pas qu'elle partagerait son précieux stock. Elle s'éloigna à son tour de l'estrade pour cacher le petit carré ailleurs que dans sa main. Le problème était qu'elle n'avait pas de soutien-gorge où le glisser, foutu dos-nu. Le seul avantage était qu'il dévoilait un tatouage qui n'avait pas beaucoup l'occasion de l'être. Elle vérifia que personne ne regardait dans son coin avant de le coincer sous sa jupe, avant de sortir de derrière cette plante, comme si rien n'avait eu lieu.
Tout le monde s'était servi un verre, visiblement il restait encore une réserve de champagne dans ce Bâtiment, ou de boissons plus soft pour les plus jeunes. Amalia n'avait pas spécialement envie de danser et personne n'allait remarquer que la seconde détestée par l'Institut était restée près du buffet juste pour enchaîner les verres.
-Sacrée descente !
Mauvais calcul. Le milicien aux cheveux roses, un certain Vincent, était visiblement plus observateur que les autres malgré son évidente défonce. Elle lui répondit en lui tendant un verre. S'il était là, il aurait la gentillesse de l'accompagner.
-Je me suis rendu compte que deux personnes aussi classes que nous ne devraient pas rester seules alors que les autres font la fête. Surtout quand y’a de l’alcool en jeu.
Son visage s'éclaira un peu, sa moue laissant place à un léger sourire. Etait-il joueur, inconscient ou les deux ? L'Italienne pencha pour un savant mélange des deux, lorsque ses doigts frôlèrent les siens pour lui voler sa coupe. Sa révérence lui tira un bref éclat de rire.
-Madame, permettez-moi donc d’embellir votre soirée ! Car, si tu le souhaites, j’ai des produits un peu plus fort en réserve…
-C'est trop aimable à vous, très cher... et très tentant, aussi.
Amalia trinqua avec lui avant de porter son verre à ses lèvres, ne quittant pas ce joyeux personnage des yeux.
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : Fiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
Fiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Lun 1 Mar - 14:14
Reano semblait très réceptive aux paroles et au ton de Vincent, qui sourit avec enthousiasme.
-C'est trop aimable à vous, très cher... et très tentant, aussi, lui répondit-elle.
Il rit et ils trinquèrent gaiement. Vincent but son verre cul-sec (ce n’était qu’un simple champagne après tout) puis ils se resservirent et répétèrent leur petit jeu, tout en discutant de choses inutiles que l’alcool rendait intéressantes. Vincent d’un geste honnête et spontané, que la défonce aidait à améliorer, lui prit alors délicatement la main. Voyant qu’il ne se prenait pas de baffe ou de refus (mais il avait déjà pressenti que ce serait le cas lorsqu’elle avait frôlé sa main de ses doigts fins) il s’inclina à nouveau, d’une manière ironique et élégante à la fois.
-Madame, suivez-moi, et allons dans un endroit où on pourra vraiment s’amuser.
Il l’entraina alors à sa suite, se foutant royalement de ce que les autres pouvaient penser de lui ou d’eux deux.
Mariage✎ ft. Institut Graham
Reano semblait très réceptive aux paroles et au ton de Vincent, qui sourit avec enthousiasme.
-C'est trop aimable à vous, très cher... et très tentant, aussi, lui répondit-elle.
Il rit et ils trinquèrent gaiement. Vincent but son verre cul-sec (ce n’était qu’un simple champagne après tout) puis ils se resservirent et répétèrent leur petit jeu, tout en discutant de choses inutiles que l’alcool rendait intéressantes. Vincent d’un geste honnête et spontané, que la défonce aidait à améliorer, lui prit alors délicatement la main. Voyant qu’il ne se prenait pas de baffe ou de refus (mais il avait déjà pressenti que ce serait le cas lorsqu’elle avait frôlé sa main de ses doigts fins) il s’inclina à nouveau, d’une manière ironique et élégante à la fois.
-Madame, suivez-moi, et allons dans un endroit où on pourra vraiment s’amuser.
Il l’entraina alors à sa suite, se foutant royalement de ce que les autres pouvaient penser de lui ou d’eux deux.
- Let's ship:
(c'est Nevouille)
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Fiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
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