contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Docteur ElpidaChef de la Famille
Mar 20 Juin - 13:47
Ceci n'est pas un RP, c'est juste un message informatif.
Je me permets de le faire afin que ce RP ne soit pas désorganisé.
Ce RP est donc celui dont nous avions déjà discuté; c'est la punition donnée à Loreleï et Maya pour ce qui s'est passé dans la forêt brûlée (et aussi pour le comportement rebelle de Loreleï, tant qu'on y est). Etant donné que j'en ai déjà discuté plus ou moins avec chacun d'entre vous, je me permets d'établir un ordre :
Le RP débutera avec seulement Ange et Loreleï, puis quand Loreleï partira, interviendront Donatien puis Maya (ou Maya et Donatien).
Le lieu dans lequel se déroule la petite punition/interrogatoire est une salle dans le rez-de-chaussée. Dans le couloir il y a les bureaux des grands médecins, ainsi que les bureaux par catégorie de médecins. Pour ce RP, ce sera dans le bureau de Donatien (même s'il n'est pas là au début).

Si cela ne vous convient pas, envoyez-moi un MP. De même si vous avez des questions.
Bisouilles et bon RP ♥
Docteur Elpida
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Loreleï HexeDécédée
Mer 21 Juin - 19:30
Hors RP:

Loreleï n'avait presque pas dormi de la nuit. Elle s'était permise d'enfiler son bombers rafistolé par dessus son haut d'uniforme afin de se donner un peu d'allure. Elle allait recevoir une sacré sanction, elle l'avait bien compris, donc elle ne cherchait pas à jouer les dures. Bon, elle ne s'auto-apitoyait pas non plus sur son sort, tout comme elle ne renvoyait pas l'image d'une pauvre petite chose égarée; c'était contre sa nature. Mais, par rapport à d'habitude, elle faisait moins la fière.
Elle avait essayé de coiffer sa tignasse châtain, mais le résultat n'était pas terrible. De ce fait, les mèches s'éparpillaient autour de son visage poupon. Son pantalon un peu trop grand tombait sur ses pieds et, en arrivant devant le bâtiment, elle avait l'air un peu perdu malgré elle. Pourtant elle le connaissait, ce n'était pas la première fois qu'elle était convoquée pour son comportement rebelle. Mais cette fois-ci, c'était plus grave...
Elle jeta un regard en arrière. La forêt brûlée prenait toute la place dans son champ de vision. D'ailleurs, cela l'effraya. Elle voulait aperçevoir la chevelure flamboyante de l'adolescente qui était plus ou moins la cause de cette visite, mais elle ne la vit pas. Peut-être en sortant de l'interrogatoire? Elle voulait la croiser. Elle ne savait pas ce qu'elle allait lui dire, elle ne savait pas si elle allait se mettre en colère contre elle, ou la serrer dans ses bras, ou juste la snober. Dans le fond, Loreleï voulait être... son amie? Bon, ok, elle s'y connaissait pas du tout en amitié, mais cette fille lui avait vraiment semblé sympa. Peut-être qu'elle pourrait les aider, elle et son frère, dans leur rebellion?
Repenser à Alexander raviva Loreleï. Qu'est-ce qu'il lui dirait s'il la voyait dans cet état? Elle était un Caïd, oui ou non?!
Elle releva alors la tête et tenta d'ignorer les battements frénétiques de son coeur et sa boule au ventre.
Elle poussa la porte et s'approcha près d'un large bureau. La secrétaire, en la reconnaissant, leva les yeux au ciel et soupira. Loreleï lui offrit un sourire gêné.

"Salut, salut, c'est moi. Euh, j'ai rendez-vous avec Ange ... Ange... Ange..."
"Barrabil", l'aida la secrétaire, blasée.
"Ouais, ouais c'est ça."

La secrétaire lui indiqua le chemin. Elle avait l'air si fatiguée par la nouvelle venue que même sa voix grinçait. En temps normal, Loreleï lui aurait envoyé un "vieille peau" mal placé mais bon...
Elle suivit le chemin et croisa quelques visages familiers dans le couloir. Des patients qui avaient tenus tête à des médecins, ici et là, attendaient devant des portes.
Elle finit par prendre une profonde inspiration avant de frapper à la pièce dans laquelle elle avait rendez-vous. Elle se racla la gorge avant d'articuler distinctement:

"B125, Loreleï Hexe. J'ai rendez-vous avec Ange Ba... Ba... Avec monsieur Ange."

Elle déglutit péniblement car, elle avait entendu des rumeurs au sujet de ce médecin. Elle était bien contente que son peu de formes soient dissimulés dans son uniforme flottant. Elle ré-ajusta ses lunettes rouges sur le bout de son nez avant d'inspirer une nouvelle fois car, si c'était un Ange qui allait l'accueillir, et elle était certaine qu'elle ne serait pas au Paradis pour autant.
Loreleï Hexe
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusAge : 20
AngeCo-dirigeant
Sam 24 Juin - 21:45
Un plafond blanc, sans impuretés. Un bureau en bois, imposant, aux couleurs sombres. Un fauteuil juste derrière, en cuir noir avec des accoudoirs, qui semblait confortable. Des commodes et autres meubles de rangements, des livres parfaitement alignés, quelques feuilles éparpillées sur le bureau, le sol d'une propreté irréprochable, des tableaux accrochés aux murs pour embellir la pièce. Des Picasso, des Vermeer, et d'autres encore décoraient l'endroit, lui-même éclairé par deux grandes portes vitrées donnant sur un balcon, derrière le bureau. La porte d'entrée était juste en face de là où venait toute la luminosité.

Un homme était assis sur le bureau en chêne, farfouillant dans un dossier quelques feuilles sur lesquelles étaient inscrites des données essentielles à la survie de certains patients. Ses patients.

Ange Barrabil, vêtu de son habituel costard-cravate, les chaussures noires en cuir cirées et brillantes préparait la sanction de sa patiente, S14, et d'une tête de mule, B125. Celle qui se faisait appeler "Petit Caïd". Il n'avait encore jamais eu l'occasion d'être confronté à elle. Il était plus ou moins excité à l'idée de la rencontrer, curieux de voir à quoi elle ressemblait. La photo de son visage poupin sur son dossier lui donnait une vague idée, mais il voulait savoir ses mensurations, sa taille, la couleur de sa peau sur tout son corps, la taille de ses doigts, de ses mains, de ses jambes... Il voulait l'empêcher d'agir. Il voulait avoir le contrôle sur elle. Et rien de plus simple que de la dominer en menaçant cet "Alexander Hexe", son frère. Il était ici pour dédoublement de la personnalité, et elle pour insensibilité congénitale à la douleur. Elle aussi, était liée à la douleur. Le bonheur aurait été que S14 ait cette capacité en plus de se régénérer rapidement. Il pourrait alors tout faire sur elle. Tout. Sans même risquer que son corps meurt. Le pied !

Il soupira, lassé d'attendre cette fille. Elle ne connaissait pas la ponctualité ?! Tss, ses parents faisaient de bien piètres éducateurs. Enfin, il en connaissait des pires : les siens. Entre l'un qui a décidé de crever, et l'autre cruche qui... Qui...

Ange fixa le sol, l'air sensible. Son visage refléta toutes ses émotions qui le troublèrent. Son passé était un calvaire : il l'empêchait d'avancer convenablement. Si seulement sa mère avait été bonne à choisir une femme moins vénale, moins perverse. Mais, en quelque sorte, cette rencontre l'avait forgée et l'avait aidée dans un bon sens : il savait désormais comment user de sa domination et de son talent de pression. Et s'il y avait bien une chose qui ne lui ferait jamais défaut, c'est l'argent, qui lui confère richesse et pouvoir. Il avait tout ce qu'il voulait. Tout.

Il discerna une voix à travers la porte. Une voix féminine, fluette, jeune. C'était sans aucun doute B125.
Il passa sa main dans ses cheveux, les recoiffant légèrement, et afficha un sourire radieux et séducteur.

- Je vous attendais. Entrez ! disait-il avec une voix assez forte pour qu'elle l'entende.

Il se repositionna de telle sorte à ce qu'il domine la pièce. Son corps entier sentait l'autorité et la puissance. Son aura le soutenait dans cette situation : pour la énième fois, il allait punir une fille.
J'ai pas compris où on était (dans le bureau de Donatien ou dans une salle lambda ?!), du coup j'ai choisi le bureau de Donatien... Si c'est pas ça, je change la description légèrement :)
Ange
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Loreleï HexeDécédée
Lun 26 Juin - 20:40
" Je vous attendais. Entrez ! "

Loreleï resta encore derrière la porte un instant. C'était la première fois qu'elle rencontrait Ange Barraboule. Elle ignorait s'il était un sévère psychopathe, s'il aimait avoir du sang sur les mains et s'il dégustait son vin avec les larmes de ses patients dedans, mais le peu de rumeurs qu'elle avait entendu lui suffisait. Elle y connaissait rien, cette petite racaille, à la sexualité. Et, de toute façon, elle s'en fichait pas mal. Les garçons c'étaient moches, ça sentaient pas bon, et ça jouait à qui avait la plus grosse. Mais soudainement, elle se dit qu'elle aurait dû se renseigner sur le sujet.
Elle avait enfilé un bombers par dessus son haut d'uniforme et hésita à le garder. Il valait mieux l'enlever; si elle ne portait que l'uniforme elle ferait bonne impression, renvoyant peut-être l'image d'une patiente intégrée et les premières impressions étaient toujours primordiales. Mais en le gardant, elle dissimulait de plus belle son inexistante poitrine et son manque flagrant de formes. Ses cuisses ne se touchaient même pas; pas très crédible pour un Caïd mais au moins, elle ne servirait pas à Ange Banabile un corps voluptueux.
Elle se braqua quelques secondes, réfléchissant... A moins qu'elle ne tente de le draguer pour l'amadouer et... Et c'était une idée de merde.
Elle soupira et se dit que, foutue pour foutue...
Elle ébourriffa tout de même ses cheveux de plus belle, ce qui ne la rendait encore plus mignonne alors qu'elle cherchait un effet négligé. Avec ses joues rebondies, ses grands yeux brillants et son petit nez en trompette, elle avait vraiment l'air d'une adorable enfant.
Elle remonta les manches de son bombers rafistolé, inspira bruyamment, et pénétra dans la pièce.

"Salut. Enfin non, bonjour. "

Elle referma derrière elle. C'était la première fois qu'elle entrait dans le bureau de Donatien Elpida et l'ordre qui y régnait lui arracha un frisson.
Ouch, il avait tout l'air d'un séducteur pété de thunes ce médecin. Entre ses cheveux de popstar soyeux, son regard autoritaire mais séduisant, et ses allures chics mais dominatrices, Loreleï se sentait mal à l'aise. Elle n'avait jamais eu affaire avec ce type d'homme.
Elle ne voulait tout de même pas avoir l'air d'une petite brebis égarée alors elle resta droite, devant la porte, et, nerveuse, combla le vide de la conversation.

" Alors c'est vous Ange Banaboule? J'ai beaucoup entendu parler de vous. C'est sympa de vous rencontrer enfin."

Elle n'en pensait pas un mot mais le ton employé n'avait pas été ironique. Un peu plat, à vrai dire. Elle ne cherchait pas les ennuis puisque, de toute évidence, les ennuis l'avait déjà trouvée.
Loreleï Hexe
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusAge : 20
AngeCo-dirigeant
Mer 28 Juin - 19:08
La porte s'ouvrit quelques secondes après qu'il lui ait donné l'autorisation d'entrer. Une jeune fille, l'air timide, aux joues rebondies et aux grands yeux noisettes. Des cheveux bataillés, qui encadraient de plus belle son visage d'enfant. De petite taille, des jambes très fines, et l'on pouvait deviner une poitrine absente sous son... Qu'est-ce que c'était que ce truc ? Une veste de mec ?
En fait, mis à part son visage, rien ne pouvait attirer le médecin vers elle. Décidément, Ange n'avait pas de chance. Il ne tombait jamais sur des femmes sûres d'elles, pulpeuses et séductrices avec lesquelles il pouvait jouer à loisir. Enfin, il y avait bien sa patiente, S14, mais elle était trop rebelle et trop "indépendante" à son goût. Il préférait encore détruire tout ce qu'elle avait plutôt que de jouer avec elle.

"Salut. Enfin non, bonjour. "

C'était mieux, effectivement, qu'elle le salue en disant "Bonjour" plutôt qu'un "Salut" trop familier.
Il hocha la tête en guise de réponse, toujours souriant. Il ne savait pas si cela allait la mettre en confiance ou l'effrayer, mais dans un cas comme dans l'autre, il sera à son avantage.
Elle ne bougeait pas. Elle le fixait, comme pour savoir qui il était. Elle avait donc peur. Intéressant.

"Alors c'est vous Ange Banaboule? J'ai beaucoup..."

Banaboule ? Qu'est-ce que c'était que ce nom de famille tout pété ? Malgré son sourire, il tiqua. Le côté droit de sa bouche s'étira un peu plus et ses sourcils se froncèrent quelques millisecondes. Tss, même pas fichue que de connaître le nom du médecin qui la punirait. Elle avait clairement des points en moins. Beaucoup de points en moins.
Il n'avait même pas entendu le reste de sa phrase. Il n'en avait pas besoin.

- Ange Barrabil. Tâchez de vous en souvenir. Rectifia-t-il avec son ton le plus froid et le plus cassant.

C'était un indice qu'il lui fournissait, en réalité. De cette manière, elle savait qu'elle était un peu plus dans le pétrin qu'avant.
Il posa le dossier à sa gauche, toujours assis sur le bureau. Les feuilles soi-disant informatives ne lui servaient plus à rien, il avait la patiente sous les yeux. Celle dont tout le monde parle. Celle qui cause des soucis à droite et à gauche, celle qui ne sait répondre qu'avec ses points. Celle qui a le point faible le plus évident du monde. Celle qui n'aurait jamais dû avoir de contact avec S14.
Il se leva et fit un pas vers elle. Il voulait voir sa réaction lorsqu'il s'approche d'elle. Aurait-elle peur ? Serait-elle impressionnée ? Ou en aurait-elle juste simplement rien à foutre ? Le côté simpliste de B125 allait, une nouvelle fois, dans le sens d'Ange. Il pourrait deviner toutes ses facettes en un rien de temps.
Il réajusta son costume tout en fixant la demoiselle. Son visage devenu neutre laissait place à des expressions faciales futures. Selon ce qu'elle allait dire ou faire, bien sûr.

- Je veux te l'entendre dire. Pourquoi es-tu ici ?
Ange
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Loreleï HexeDécédée
Ven 30 Juin - 21:12
Loreleï était droite, le menton levé et les poings serrés. Elle ne quittait pas ce médecin des yeux, et semblait ne pas être impressionnée de sa position nonchalante, à demi assis sur le bureau du médecin en chef, laissant son pouvoir envahir la pièce. Et pourtant, la petite adolescente avait l'impression que ses battements de coeur effrayés résonnaient dans tout l'Institut. Elle se dit, pour se rassurer, que la goutte de sueur qui perlait sur son front était dû à la chaleur. Après tout, si elle jetait un coup d'oeil à la fenêtre pour aperçevoir l'extérieur, on pouvait presque voir les arbres fondre sous la température excessive. Mais l'excuse de la chaleur cuisante ne fonctionnait pas ici; le bureau de Donatien Elpida avait la clim' comme luxe, et le ton glacial de Monsieur Ange refroidissaient la salle:

" Ange Barrabil. Tâchez de vous en souvenir. "

Ha ouais, Barrabil... Non mais quelle idée d'avoir un nom de famille aussi difficile à retenir. Autant Ange sonnait bien Français, autant Barrabil avait des airs exotique d'une contrée tordue. Bon Barrabil... Barrabil... Elle allait s'l'ancer dans la tête pour être certaine de le retenir !
Elle eut une grimace surprise lorsqu'Ange se détacha du bureau et fit un pas vers elle. Elle fit un pas en arrière, par réflexe. On aurait dit une gonzesse sur le point de dégainer sa bombe à poivre.
Quelques petites secondes plus tard, elle reprenait sa position initiale, l'air de rien, et toussota pour dissimuler sa gêne. Elle le regarda ajuster son costume et elle se demanda pourquoi. Sa cravate n'avait pas bougé d'un millimètre depuis tout à l'heure, 'fallait arrêter de psychoter hein... Quoique, cela ne la surprenait pas. Ange Darradil était certainement du genre à s'auto-complimenter le matin dans son miroir. Parfaite routine; on s'lève à huit heures, p'tit café, p'tite douche, séance de dix minutes de compliments, et c'est parti pour bosser. Alors que elle, déjà, si elle se levait, c'était bien.

"Je veux te l'entendre dire. Pourquoi es-tu ici ?"

Loreleï fronça le nez dans une petite grimace. Il le savait très bien, non? Elle l'avait vu avec ses feuilles pleines d'informations. S'il croyait qu'elle allait lui répondre l'air de rien, il se mettait le doigt dans l'oeil ! C'était une rebelle, et même si elle avait les chocottes, elle n'allait pas se plier à sa volonté!

" Officiellement j'ai été convoquée parce que je suis complice involontaire de ... de ..."


Elle détestait ce souvenir de ce moment. Elle détestait ce mot. Elle détestait la sensation lourde d'un corps s'écrasant sur son dos. Elle détestait l'odeur du sang dans son nez. Elle entendait encore la détonation au détour d'un couloir, ou lorsqu'elle allait se coucher. Oubliant ses idées de rebellion, oubliant sa peur face au médecin, elle baissa sa garde. Ses épaules s'affaissèrent, son regard se fit fuyant et sa voix perdit de son assurance.

"... De meurtre. J'étais avec une patiente aux cheveux rouges mais je me souviens pas du tout de son immatricule, et je ne connais pas son nom alors que je lui ai dit le mien."

Elle soupira un coup et pointa un fauteuil du doigt, les lèvres pincées:

"J'peux m'asseoir? J'ai mal aux jambes."

Pas crédible pour une nana censée ne pas ressentir la douleur. Mais elle ne supportait pas d'être debout comme ça, sans pouvoir rien faire. Et puis elle n'avait pas dormi de la nuit, ou du moins très mal, et elle était naturellement épuisée. Bon, on n'allait pas s'mentir, ils avaient l'air sacrément confortable ces fauteuils.
Loreleï Hexe
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusAge : 20
AngeCo-dirigeant
Dim 2 Juil - 21:38
Elle avait perdu sa contenance quelques instants lorsqu'il s'était approché d'elle. Très bien, parfait même. Ce mouvement ne faisait que lui confirmer qu'elle avait peur de lui. Elle ne le redoutait pas, non : elle était effrayée. Et rien que de savoir cela le mettait en joie. Elle n'appréciait ni l'inconnu qu'il était, ni l'autorité qu'il représentait. Et cela était très bon signe pour la suite.

" Officiellement j'ai été convoquée parce que je suis complice involontaire de ... de ..."

"Complice involontaire", répéta-t-il intérieurement, comme une sorte d'incantation satanique. Elle reconnaissait donc sa complicité, quelle qu'elle soit. Mais elle se dit aussi innocente par le "involontaire". Et puis, ce bégaiement de fin, que voulait-il dire ? Elle n'aimait pas la suite de son aveu ou elle tentait juste de se souvenir la cause de sa venue ?
A en juger par son attitude changeante, elle n'aimait pas ce qu'elle s'apprêtait à dire. Devenue aussi fragile qu'un insecte, son comportement ressemblait à celui d'un chien avec la queue entre les jambes, suppliant du regard son maître d'être gentil et tolérant avec lui.
A-do-rable.

"... De meurtre. J'étais avec une patiente aux cheveux rouges mais je me souviens pas du tout de son immatricule, et je ne connais pas son nom alors que je lui ai dit le mien."

Et la voilà, cette suite de phrase. Bien qu'il n'en appréciait pas la sonorité. En fait, les mots :"avec une patiente aux cheveux rouges" ne lui plaisait vraiment pas, mais alors pas du tout. Il avait envie d'avoir un revolver entre les mains et de tirer dans le corps entier de sa patiente en épargnant tête et organes vitaux (sauf quelques-uns qui lui semblait pas tant que ça essentiels), de voir sa chair se reconstituer et sa peau se refermer, puis de continuer de tirer jusqu'à n'avoir plus de balles à disposition. Puis il recommencerait le lendemain, encore et toujours, jusqu'à ce qu'elle comprenne la gravité de ses actes.
Il remarqua qu'elle pointa du doigt les fauteuils. Il avait été déconnecté du monde pendant un instant, et il n'avait de ce fait pas du tout entendu ce qu'elle avait pu demander. Mais il devina tout de même la phrase : elle n'allait pas s'intéresser ni à la confection du fauteuil ni au fabriquant.

- Asseyez-vous, lui autorisa-t-il.

Il lui tourna le dos, se concentrant sur le bureau. Ou plutôt, sur les feuilles qui étaient posées sur le bureau. Il en attrapa une, avec la photo de S14. Sa patiente. Elle avait l'air calme, presque sereine, ses cheveux allongeant son visage et ça lui allait plutôt bien. Elle ressemblait à une femme accomplie. Mais voir son visage le remplit de rage. Elle allait recevoir une de ces gifles...
Il rangea la feuille où elle était, et sortit un carnet de sous sa veste. Il l'ouvrit, et constata que la première page avait déjà été rempli. Ah oui, l'interrogatoire avec S14.
Il tourna vite fait la page encrée pour apercevoir la seconde qui était vierge. Il emprunta un plume, écrit le nom, le prénom et le matricule de B125 et se tourna vers elle sans détacher son regard de la page.

- Cette fille était ma patiente, S14, lui faisait-il remarquer d'un ton glacial, ses parents ont choisi de l'appeler Maya.

Il se rendit compte qu'il avait été très sec, très dur lorsqu'il avait prononcé son prénom. Mais il s'en fichait éperdument.
Il leva alors les yeux vers elle, s'intéressant un peu plus à son cas. Il ne devait pas pester contre sa patiente : ou alors, pas encore. Il devait, dans l'immédiat, trouver une punition adéquate à ses méfaits.
Il marqua quelques tirets les uns en dessous des autres, et écrit quelques actions malfaisantes de B125. Il les récita à voix haute.


- Tu as déclenché des bagarres, agressé des gardes, fui d'autres représentants de la sécurité, tu t'es rebellée dans la cantine et pour finir, il planta ses yeux dans les siens, tu es complice, involontaire ou non, de meurtre. Avant de continuer, j'aimerai entendre ta défense et me dire si tout ceci est juste, voire rajouter des choses sur la liste au cas où j'en aurais oublié.
Ange
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Loreleï HexeDécédée
Jeu 6 Juil - 21:33
Ange lui tournait le dos.
Loreleï s'était permise de s'asseoir, se sentant un peu moins cruche que lorsqu'elle était debout, là, comme un poteau qui ne savait pas quoi faire. Mais Ange lui tournait le dos, et elle n'aimait pas trop ça. Elle préférait voir son visage et des expressions, des émotions, autre chose que ce dos coincé dans un costume sur-mesure. Ce dos qui ne renvoyait rien d'autre que son pouvoir et sa richesse.
Et même lorsqu'il se tourna enfin vers elle, il ne lui accorda pas un regard, trop focalisé sur son petit carnet. Elle vit griffonner quelque chose. Quoi? Déjà une remarque sur son comportement? Non c'était trop court. Peut-être avait-il juste noté la date du jour. Peut-être qu'il tenait un journal intime. Ou alors elle se prenait la tête et lui se fichait éperdument d'elle, et s'était souvenu qu'il devait acheter du pain. Donc il avait juste commencé sa liste de course?
Est-ce qu'on pouvait faire ses courses même si on était bloqué sur une île? Est-ce que Chronodrive pouvait livrer à l'Institut Espoir ?

- Cette fille était ma patiente, S14, ses parents ont choisi de l'appeler Maya.


Whoa, il n'avait pas l'air de la porter dans son coeur !
Etait? Ce n'était plus le cas aujourd'hui?
Donc elle s'appelait Maya, et elle était parmi les S...
Trop de pensées se bousculaient dans la tête de la châtain. Elles furent cependant interrompues par le discours du docteur.

- Tu as déclenché des bagarres, agressé des gardes, fui d'autres représentants de la sécurité, tu t'es rebellée dans la cantine et pour finir, tu es complice, involontaire ou non, de meurtre. Avant de continuer, j'aimerai entendre ta défense et me dire si tout ceci est juste, voire rajouter des choses sur la liste au cas où j'en aurais oublié.


A part des tentatives vaines de rébellion à un rythme d'environ une par semaine, pas grand chose. Mais c'est vrai que son C.V. s'était misérablement rallongé ces derniers jours. Merci Maya.
Loreleï ôta ses épaisses montures de lunettes et se les essuya frénétiquement (mais surtout nerveusement) avec le pan de son t-shirt. Elle aurait aimé être intelligente, et avoir un plan. Elle aurait aimé pouvoir mentir à ce médecin sans scrupules, et avec assurance. Mais elle était une piètre comédienne et encore moins le cerveau d'un génie.
Elle remit ses lunettes en place et planta son regard dans celui d'Ange, comme lui l'avait fait deux ou trois pauvres minutes auparavant. Au moins elle avait des couilles, non?

- Je pourrais rajouter des trucs sur vot' liste, mais ça dépend. C'est la liste de la semaine ou depuis ma venue? Parce que depuis que je suis arrivée...


Elle se pinça les lèvres, songeuse. Elle ne réfléchissait pas vraiment à la suite de ses actes, ni comment se sortir de cette interrogatoire. L'instinct avait encore une fois pris le dessus sur la réflexion.

- Bah, vous devez le savoir; des crises de rébellion qui échouent à peu près toutes les semaines. La dernière en date c'était dans la cantine, justement. Bon, c'est rare qu'il y ait agression après. A vrai dire je crois que c'était la deuxième fois que j'me battais. Dans l'Institut, hein, parce que j'suis un Caïd moi, j'me battais tout le temps au collège.

Elle roula des yeux, comme si elle réfléchissait à ses mots, ou à son discours. Et c'était le cas, elle se demandait ce qu'elle pouvait bien rajouter. Ne trouvant rien, elle haussa les épaules.

- C'est tout, sinon. Et pour ma défense...

Elle fronça les sourcils, requinquée. Là, par contre, elle n'avait pas le moindre scrupules à jouer la carte de la franchise;

- Je déteste cet endroit de merde. Ouais, j'ai dit de merde, parce que j'suis juste une ado et que les ados ça aiment bien dire merde. Je déteste cette endroit où on me considère comme un petit jouet cassé et qu'on casse encore plus, l'air de dire "on soigne le mal par le mal". Je fais tout ça pour sortir d'ici. Vous, monsieur Ange, si vous étiez piégé en Enfer, vous essaierez d'en sortir, non?

Loreleï Hexe
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusAge : 20
AngeCo-dirigeant
Mar 11 Juil - 19:37
Elle semblait réfléchir à ce qu'il lui demandait, ou alors elle voulait gagner du temps en nettoyant ses verres de lunettes. Mais, en l'observant plus en détail, elle avait l'air d'être bien plus nerveuse qu'autre chose. Il savait d'ores et déjà qu'elle était angoissée, quoi de plus normal que d'essayer de se détendre ?
Elle le fixa intensément, plongeant son regard dans le sien. Ce n'était pas une tentative de drague - ou si ça l'était, elle était vaine et ratée - mais plus une tentative de contenance. Elle voulait retrouver son courage en s'accrochant à quelque chose, sans doute. Et ce quelque chose était ses yeux. Et puis, elle pouvait : la couleur de son iris était tout simplement charmeuse. N'importe qui voudrait se raccrocher à quelque chose d'aussi délicieux que son regard. Le regard d'Ange, bien sûr.

- Je pourrais rajouter des trucs sur vot' liste, mais ça dépend. C'est la liste de la semaine ou depuis ma venue? Parce que depuis que je suis arrivée...

Cette question rhétorique... Il ne l'aimait pas. Tout simplement parce qu'elle devenait insolente. Quoique, d'après ce qu'il a pu entendre à l'égard de B125, ce n'était pas rare qu'elle pose des questions quelque peu inutiles.

- Bah, vous devez le savoir; des crises de rébellion qui échouent à peu près toutes les semaines. La dernière en date c'était dans la cantine, justement. Bon, c'est rare qu'il y ait agression après. A vrai dire je crois que c'était la deuxième fois que j'me battais. Dans l'Institut, hein, parce que j'suis un Caïd moi, j'me battais tout le temps au collège.

Ah oui, la crise de rébellion dans la cantine. Il avait entendu ici et là quelques brimades par rapport à ça, mais rien d'affolant. Et de toute façon, comme elle l'a si bien souligné : ce fut un échec cuisant. Elle avait réussi à s'enfuir et à échapper aux gardes, mais ça n'avait pas duré. Enfin, de ce qui était parvenu jusqu'à ses oreilles. B125 n'était pas non plus une de ses principales occupations. Jusqu'à aujourd'hui.

- C'est tout, sinon. Et pour ma défense... Je déteste cet endroit de merde. Ouais, j'ai dit de merde, parce que j'suis juste une ado et que les ados ça aiment bien dire merde. Je déteste cette endroit où on me considère comme un petit jouet cassé et qu'on casse encore plus, l'air de dire "on soigne le mal par le mal". Je fais tout ça pour sortir d'ici. Vous, monsieur Ange, si vous étiez piégé en Enfer, vous essaierez d'en sortir, non?

Oùlà, quand on l'autorisait à parler, elle ne se gênait pas. Une vraie pipelette, comme S14... Évitons d'en parler et surtout d'y penser.
Il leva le menton, et inspira. Il secoua doucement, avec une lenteur calculée, sa tête de gauche à droite. Ce n'était pas vraiment pour répondre à cette question d'Enfer, mais plutôt pour lui faire comprendre qu'elle déblatérait des conneries. A vrai dire, il se fichait pas mal de sa défense, qui était très, mais très moyenne. Ce n'est pas parce que l'on déteste quelqu'un qu'on ira le frapper avec ses poings. Ce n'est pas parce que l'on déteste un objet qu'on ira le casser à coups de marteau. Et donc, ce n'est pas parce qu'on déteste un endroit qu'on ira le détruire.
C'était bien un raisonnement de gamine. Il soupira avant de donner sa réponse.

- Si j'étais piégé en Enfer, j'essaierai plutôt d'en devenir le Diable. lui confessa-t-il.

Il se fichait bien si elle comprenait ou non cette réponse. Si par l'Enfer elle pointait du doigt l'Institut, alors il définirait de Diable le chef de l'endroit qui dirige absolument tout sur cette île. On ne devrait pas être faible, parce que fuir est une réaction de faible. Il faut prendre son destin en main lorsqu'il ne nous plaît plus, et en changer le cours. Regarder les autres réussir, se lamenter sur son sort, dire que c'est de la faute des autres si on en est arrivé là... C'est vraiment pathétique.
Il décida de s'avancer vers elle encore d'un pas. Encore pour voir comment il s'était immiscé dans son esprit. Était-il encore assimilé à de la peur ou était-il devenu moins angoissant ?
Dans un sens, il comprit comment elle tentait de prendre son destin en main. Elle ne voulait donc plus être ici - alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi en faire un plat, certes certains médecins se laissent aller mais la plupart font tout de même du bon travail - et tentait par tous les moyens de quitter l'endroit. Mais rien n'y fait : ses parents ont signé un accord. Avec le Diable, si elle insiste sur le lieu qui, pour elle, est l'Enfer.
Mais elle ne comprenait pas grand chose au fonctionnement de ce genre d'Institut. Se faire remarquer n'est jamais bon signe. Et elle quittera encore moins l'Institut si elle agit ainsi. C'est comme dans une prison : lorsque vous avez un bon comportement enfermé, alors on juge qu'à l'extérieur vous serez un bon citoyen guéri de ses méfaits.

- Donc ton seul argument pour tous les torts que tu as causé c'est :"Ici c'est trop nul, c'est pour ça que je fous la merde !" Accentua-t-il avec son ton le plus moqueur, imitant une pré-pubère égocentrique et égoïste.

Il laissa échapper un petit rire, sa propre immaturité l'amusant. De toute façon, elle pouvait bien se défendre, son sort était déjà décidé.
Il continua de gribouiller quelques mots, dont sa "défense" prononcée plus tôt. Il nota juste en dessous trois possibilités :
►Mort
►Isolement
►Lapidation publique
Bien sûr, si avant il pouvait profiter d'elle, rien ne l'en empêcherait.
Ange
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Loreleï HexeDécédée
Dim 16 Juil - 16:25
Monsieur Ange avait l'air de totalement juger la gamine, la prenant de haut et secouant la tête l'air de dire :"t'as fini de dire des conneries?". Loreleï serra le poing. Finalement, elle aurait peut-être du rester debout. Avec son pauvre mètre cinquante elle n'en menait pas large mais elle aurait eu moins l'air de renvoyer une impression de soumission.

" Si j'étais piégé en Enfer, j'essaierai plutôt d'en devenir le Diable."

Loreleï fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce qu'il voulait lui dire. C'était trop spirituel pour elle. Non si elle, elle avait été en Enfer, elle aurait tout cassé, bim badaboum!
Il fit un pas vers elle et le regard de Loreleï s'illumina; non pas parce que le médecin venait de s'approcher mais parce qu'elle avait enfin compris ses paroles. Devenir le Diable... Le chef de l'Institut... Ce n'était pas bête... Il fallait absolument qu'elle en parle avec Cap! Argh, mais elle était bloquée ici. Bon, il fallait qu'elle sorte de ce bureau, et au plus vite, elle n'avait pas de temps à perdre! Pour une fois qu'elle avait un plan, ou du moins la moitié d'un plan, ou l'idée même d'un plan... Bon, pour une fois qu'elle réfléchissait!

" Donc ton seul argument pour tous les torts que tu as causé c'est :"Ici c'est trop nul, c'est pour ça que je fous la merde !" "

Elle ouvrit la bouche, outrée tandis que l'autre riait. Il se foutait de sa gueule l'abruti?
Elle se leva brusquement, les mâchoires serrées et le regard dur. Elle s'apprêta à rétorquer puis se souvint de deux choses; premièrement elle était déjà ici parce qu'elle avait fait des conneries, donc en rajouter une couche serait plus que négatif pour elle. Secondement; elle voulait sortir au plus vite d'ici pour parler avec Cap. Devenir le Diable, hein...? A défaut d'être le chef de l'Enfer, elle pouvait bien être un de ses serviteurs, en quelque sorte.
Alors, elle dégonfla sa poitrine qu'elle avait bombée d'irritation et ses épaules s'affaissèrent. Elle ignorait si elle était bonne comédienne ou non, mais sa volonté de retrouver son frère était plus forte que ses doutes. Alors elle baissa la tête et prit la petite voix;

"Vous avez raison, monsieur Ba... Monsieur. Pardon. Je suis une vilaine fille."

Elle ouvrit grand les yeux en entendant la fin de sa phrase. C'était elle qui avait dit ça?! Vraiment?! Mais c'était hyper bizarre comme tournure de phrase! Qu'est-ce qu'elle était bête, mais qu'est-ce qu'elle était bête! Elle se serait bien giflée!
Elle se racla aussitôt la gorge et tenta de reprendre contenance:

"Je crois que je n'ai plus rien à dire pour ma défense, donc dites-moi ma punition tout de suite."

Autant arracher le pansement immédiatement et surtout effacer la gêne précédente.

Loreleï Hexe
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AngeCo-dirigeant
Jeu 20 Juil - 1:16
Ah, elle en avait assez d'être assise ? Ce n'était pas en se levant vexée ou en colère que ça rendra les choses plus faciles pour elle, loin de là. Qu'avait-il fait pour la mettre en rogne ? Elle ne comprenait toujours pas sa réponse de Diable et d'Enfer ? Et elle s'est rendue compte qu'elle était vraiment stupide ? Au moins, ça fera une chose en moins à lui expliquer.
Soudain, elle changea du tout au tout. Et c'était très louche. Il rangea son carnet, sur ses gardes. D'une jeune adolescente irritée, elle était passée à une jeune fille docile et sensible. Elle n'était pas son frère, n'avait pas de double personnalité, donc elle essayait de se faire bien voir sans doute. Ah, donc elle s'était vraiment rendue compte de sa bêtise ?

"Vous avez raison, monsieur Ba... Monsieur. Pardon. Je suis une vilaine fille."

Bon, déjà de un : elle n'avait toujours pas retenu son nom de famille, et c'était désolant. De deux : elle s'excusait. De la mauvaise manière, mais elle s'excusait, ce qui devait être assez rare et louche pour le soulever. De trois... Elle tentait de faire quoi avec son :"Je suis une vilaine fille." ? De le séduire ?
Il esquissa un sourire, tentant de contrôler son rire. Elle avait au moins le mérite de l'amuser. Même si elle venait de se rendre compte des mots prononcés. Elle s'était éclaircie la voix. A moins qu'elle voulait être encore plus louche à ses yeux ?

"Je crois que je n'ai plus rien à dire pour ma défense, donc dites-moi ma punition tout de suite."

Bon, elle venait clairement de mettre fin à la comédie et venait de révéler ses véritables intentions : vite partir. Elle venait de détruire ses misérables excuses faites quelques secondes plus tôt. La seconde partie de sa phrase révélait tant de choses. Le "dîtes-moi [...] tout de suite." était clairement un ordre. Elle voulait clairement partir. Et vite.
Sa punition... Ah, il l'avait. C'était une vilaine fille ? Il devait trouver une punition adéquate ? Il venait de trouver.
Il s'avança vers elle, langoureusement. Son visage lui adressait ce sourire qui voulait dire qu'elle était fichue. Ses yeux brillaient d'une lueur menaçante. Ses lèvres étirées rendaient les traits de son visage plus durs, sans lui enlever de sa beauté naturelle. Il glissa sa main gauche dans le bas de son dos, et attrapa de sa main droite le poignet de B125. Il approcha son visage du sien, si près que leurs souffles se mélangeaient. Et avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit, ce fut lui qui se prononça, chuchotant les mots qui sortaient de sa bouche.

- Si tu la veux de suite, ta punition, il n'y a aucun soucis. Le hic, c'est que plus tu te débattras, plus elle me sera séduisante. Je doute que tu apprécies ce genre de châtiment...

Il lui mordilla légèrement l'oreille. Juste histoire de lui faire comprendre la suite des événements...
Bon euh,
vu que ça commence à devenir "chaud", il me faut l'autorisation de tout le monde pour la suite ^^'
Ange
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Loreleï HexeDécédée
Ven 21 Juil - 15:45
Ange s'avança vers l'adolescente et cette dernière voulut reculer mais son mollet heurta le pied du fauteuil. La démarche de sirène du médecin ne rassura pas Loreleï, au contraire. Son instinct lui criait de prendre ses jambes à son cou et de fuir mais sa bravoure la cloua sur place, défiant du regard l'adulte. Alors quoi? Il allait la frapper? A la bonne heure, elle avait du répondant concernant les bagarres!
Sa grande main s'approcha de la châtain qui, campée sur ses deux jambes, s'apprêtait à riposter à une éventuelle attaque mais le coup qu'elle attendait ne tomba pas. En fait, la main d'Ange glissa dans le creux de son dos et l'autre saisit son poignet. Loreleï hoqueta de surprise, les yeux ronds comme des billes et les sourcils en l'air. Il ne la maintenait pas vraiment; elle était agile et petite, ce ne serait pas trop difficile de partir, mais l'étonnement la paralysa. Son cerveau surchauffa tandis qu'Ange approcha son visage du sien, mais genre vraiment. Au fond d'elle, elle comprenait ce qu'Ange voulait faire mais une part d'elle plus importante nia complètement le changement d'ambiance.

" Si tu la veux de suite, ta punition, il n'y a aucun soucis. Le hic, c'est que plus tu te débattras, plus elle me sera séduisante. Je doute que tu apprécies ce genre de châtiment... "

Elle aurait pouffé de rire suite à l'adjectif "séduisante", employé pour la décrire mais le mordillement de lobe d'oreille lui coupa toute envie de s'esclaffer. Pourquoi il lui mordait l'oreille? C'était un chien ou quoi?
Elle se gifla mentalement lorsqu'elle comprit. Si elle avait su que se montrait docile aurait déclenché ça, elle aurait plutôt continué à se rebeller. Quoique, il venait pas de lui dire que se débattre la rendrait plus attirante?
Son cerveau explosa définitivement. Elle ne comprenait rien: elle se montrait docile pour qu'il la laisse partir mais il s'approchait d'elle, par contre il lui disait de se débattre il se rapprocherait d'elle malgré tout. Ça n'avait aucun sens!
Elle déglutit bruyamment. L'instinct passa au dessus de la réflexion, comme dans quatre-vingt dix pourcent des cas.

"Monsieur Ange, vous avez faim? Si vous voulez on peut faire une pause? Vous lâchez mon oreille et vous allez plutôt vous faire un sandwich, hein? Deal?"

Elle était menue donc, bien que son poignet soit en captivité, elle put effacer le contact entre son dos et la main du docteur. Et pour cela, elle se laissa simplement tomber au sol puis, une fois à terre elle se releva d'un coup sec et tira sur son bras prisonnier pour tenter de le libérer avant de sourire, gênée.

"Et puis il va falloir que vous rédigiez ma punition pour la transmettre au boss, hein? Vous ne devriez pas d'ailleurs lui donner votre idée de punition avant de l'appliquer, non?"

Elle était clairement en train d'essayer de gagner du temps et sauver sa peau, mais on ne pouvait pas lui en vouloir, non?
Hors Rp:
Loreleï Hexe
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusAge : 20
AngeCo-dirigeant
Mer 26 Juil - 23:00
Elle ne bougeait plus, était complètement statique. Il avait réussi à l'effrayer pour de bon, et lui avait montré le peu dont il était capable. Et sa réaction était d'être immobile. Une réaction tout à fait normale lorsque l'on a peur : on fait le mort. Sauf qu'elle était debout, sa peau était chaude et il entendait sa respiration. Le fait qu'il mordille l'oreille à un cadavre était assez improbable.
Il entendit un bruit horrible de salive parcourir l’œsophage de la patiente.

"Monsieur Ange, vous avez faim? Si vous voulez on peut faire une pause? Vous lâchez mon oreille et vous allez plutôt vous faire un sandwich, hein? Deal?"

Il allait pouffer de rire lorsqu'elle se déroba à son emprise. En quelques secondes, elle s'était mise à presque ramper au sol avant de se remettre droite, ni vu ni connu. Il sourit face à la panique de B125. Aaah, c'était bon de se sentir respecter et de terrifier la foule. Bon, il n'y avait que deux personnes dans le bureau, dont Ange faisait parti, mais c'était assez hilarant ce qui était en train de se passer.
Il sentit qu'elle tirait son bras, tentant de le libérer de son emprise. Ah, elle réussit. Bon, avec les événements précédents, il s'était un peu relâché, donc c'était normal.

"Et puis il va falloir que vous rédigiez ma punition pour la transmettre au boss, hein? Vous ne devriez pas d'ailleurs lui donner votre idée de punition avant de l'appliquer, non?"

Il mit ses mains dans les poches de son pantalon soyeux noir, et lui sourit, toujours aussi amusé. Il leva les yeux au ciel et secoua légèrement la tête. Il la baissa et planta son regard dans celui de B125. L'avantage, c'était qu'ils étaient toujours aussi proches l'un de l'autre. Il voulait voir si elle allait tenter d'agrandir la distance entre eux. Il se colla alors à elle, torse contre torse, mais ne rapprocha pas son visage. En fait, il était en train de l'examiner. Comme dans une salle de soins, sauf que là, c'était purement psychologique. Et ça l'intéressait à fond, il allait certainement pas s'arrêter là.

- J'ai carte blanche pour la punition.

Il ne lui donna pas plus d'informations que ça. Elle n'en avait clairement pas besoin. Et puis, s'il s'embêtait à lui expliquer, elle n'allait rien comprendre. Déjà qu'elle n'était pas très futée, les explications n'iraient pas dans son sens. Enfin, elles ne montreraient pas ses plus grandes qualités. Tiens, quelles sont-elles, d'ailleurs ?

- Au fait, quelles sont tes qualités ? Demanda-t-il, réellement intéressé et totalement innocent, comme si ce qu'il venait de se passer n'était jamais arrivé.
RP en retard et court : désolé, j'étais pas très inspiré par ta réponse :/
Ange
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Loreleï HexeDécédée
Ven 28 Juil - 21:26
Loreleï s'attendait à ce qu'il recommence. A ce qu'il lui lui touche quelque chose d'intime comme le ventre, ou quelque chose comme ça. Mais non, finalement il semblait plus décontracté. Il avait même rangé ses mains dans ses poches.
Lore fit la moue. Mouais, elle n'était pas convaincue.
Et elle avait eu raison de ne pas lui faire confiance là-dessus étant donné qu'il avait soudainement collé son torse contre le sien. Elle hoqueta, surprise, puis pressa ses lèvres entre elles, nerveuse. Ne pas le gifler. Ne pas s'écarter brutalement. Ne pas perdre le contact oculaire. Ne pas le défier. Se montrer gentille.
Quoique, la technique de la gentille ne fonctionnait pas vraiment.
Qu'est-ce qu'elle devait faire pour partir d'ici?! Qu'elle se mette toute nue, brûle une prostituée et invoque un Dieu quelconque avec le sang de la putain? Ce type était si proche d'elle qu'elle pouvait sentir son parfum. Elle n'aimait pas ce parfum. Il puait le caviar et la cyprine.

"J'ai carte blanche pour la punition."

Elle roula des yeux. Super. Il ne manquait plus que ça. Elle, elle n'avait aucune carte en main. Pas même la pire du paquet.

" Au fait, quelles sont tes qualités ?"

Très bien, cette question sortait de nulle part. Loreleï imagina plusieurs petits Anges prenant le contrôle du cerveau du grand Ange. Et l'Ange du Sexe venait certainement de se faire capturer par l'Ange de la Saison. Et pendant que ce dernier enfermait l'obsédé, un Ange déchiré au crack avait prit le contrôle du cerveau.
Ceci expliquerait alors cette drôle de question qui n'avait pas sa place dans la conversation. Mais bon, ça l'arrangeait bien, la petite Loreleï. Elle recula d'un pas parce que le moindre contact avec le médecin la faisait suffoquer et sourit malicieusement.

"Ça dépend, monsieur Ange. J'ai bien envie de vous parler de mes qualités, celles de mon caractère, mais je paries que vous voulez entendre parler de mes qualités physiques."

Elle mit les poings sur les hanches, bomba la poitrine et leva le menton, fière.

"Et bien je n'irais pas dans votre sens, monsieur Ange. Je suis une jeune fille motivée, ambitieuse. Et je suis encore plus forte au combat qu'une Tortue Ninja!"

Ayant l'impression de reprendre le contrôle de la situation, elle se permit de marcher avec une prétention feinte jusqu'au fauteuil le plus éloigné du médecin, et s'y assit, une jambe sur l'autre et les bras croisés sous la poitrine.

"Et toc, vous n'aurez même pas obtenu ce que vous voulez. Vous le vivez comment, docteur? Vous voulez en parler?"

Elle pouffa, se trouvant drôle et oubliant totalement qui elle avait face elle. Quoi? Elle avait bien le droit de se moquer de lui, non?
Non?
Hors RP:
Loreleï Hexe
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusAge : 20
AngeCo-dirigeant
Dim 30 Juil - 13:12
Elle s'éloignait d'un pas du médecin, probablement pour supprimer le contact physique établi entre eux il y a quelques secondes de ça. Puis, elle afficha un sourire pour le moins étrange. Elle se pensait en position de force, là ? Si c'était le cas, il faudrait la faire redescendre sur Terre au plus vite.

"Ça dépend, monsieur Ange. J'ai bien envie de vous parler de mes qualités, celles de mon caractère, mais je paries que vous voulez entendre parler de mes qualités physiques."

Ange passa sa main sur son visage, exaspéré. Décidément, elle n'avait toujours pas retenu son nom de famille. "Monsieur Ange", tss. Il aurait dû continuer de l'éduquer en bonne et due forme. Et puis, sérieusement ? Il n'avait pas besoin de l'entendre parler de son corps, il l'avait déjà sondé dès qu'elle était entrée dans la pièce. C'est comme si la puberté avait oublié de passer par là. Petite poitrine, des cuisses aussi grosses que ses mollets, un bassin quasi inexistant, de fines épaules... Bref, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, il était face à une enfant.
Elle prit soudainement une position de super-héroïne et de force, comme si elle contrôlait la situation. Haan, la petite brebis de tout à l'heure s'est dit qu'elle devrait être une lionne. C'est presque... Louable. Mouais, un truc comme ça.

"Et bien je n'irais pas dans votre sens, monsieur Ange. Je suis une jeune fille motivée, ambitieuse. Et je suis encore plus forte au combat qu'une Tortue Ninja!"

"Monsieur Ange"... Si elle le disait une troisième fois, il la ferait regretter amèrement d'être venue au monde. Ensuite, "Une jeune fille motivée, ambitieuse" ? Elle se croyait où, là ? A un entretien d'embauche ? Et puis, sa dernière phrase, du grand art, vraiment. Elle lui rappela qu'elle avait encore plus six ans d'âge mental.
Elle marcha jusqu'à l'autre extrémité de la pièce pour s'asseoir sur les fauteuils opposés. Ange arqua un sourcil, pas le moins du monde impressionné. Elle se croyait où, une nouvelle fois ? Chez mémé ?
Il secoua la tête, les traits de son visage changés. Son sourire avait disparu, ses lèvres devenues crispées. Le regard mauvais, renvoyant l'image d'un tueur en série prêt à entrer en action. Sa respiration était désormais lente, presque contrôlée. Elle allait tellement morflé.
Il s'approcha du bureau, et ouvrit un tiroir. Ah, bien. Il était toujours là...

"Et toc, vous n'aurez même pas obtenu ce que vous voulez. Vous le vivez comment, docteur? Vous voulez en parler?"

Il la regarda rire. Elle riait ? Elle trouvait cette situation drôle ?! Surtout qu'elle était ici pour être punie ? Hin hin.

- Ha... Ha ha...

Il se mit à rire comme un déjanté, sans aucune raison, le tiroir toujours ouvert. Ce n'était pas un rire d'amusement, mais bien un rire de malade. D'un psychopathe. Mais il continua de rire. Il ne savait pas pendant combien de temps, mais il commençait à résonner dans ses oreilles. Il ne savait plus s'il riait ou s'il avait arrêté depuis longtemps, ses oreilles captant toujours le bruit aiguë de son rire. Il se tordait sur place, à dire vrai. Il ne savait pas pourquoi.
Tout en se calmant, il agrippa l'objet dans le tiroir. Ah, heureusement qu'il était prévoyant. Il n'allait même pas prendre la peine de retirer les munitions, si elle mourrait, c'était tant mieux.
Il laissa l'arme cachée à ses yeux, et s'adressa à elle, le sourire étiré jusqu'aux oreilles. Et il n'avait rien de rassurant.

- Je vais te donner un avant goût de ce qui t'attend. Ton frère l'a vécu, bien sûr. Mais ce n'est pas sur lui que c'est arrivé. C'est arrivé sur mon patient. Mais l'effet sur son moral ne sera sans doute pas le même si je le fais sur toi... Réfléchissait-il à voix haute, volontairement.

Il sortit alors le revolver. Devant elle, il le fixait avec attention. Il brillait d'une lueur neuve. Comme s'il n'avait jamais servi auparavant. Peut-être sera-t-il le premier à tirer avec lui...
Il le pointa sur elle, le sourire soudainement effacé de son expression faciale. Il pencha la tête sur le côté, ne clignant même pas des yeux. Et d'une voix lente, il lui posa cette question :

- Un dernier mot ?
Cette réponse est nickel ;D (Pas la mienne, la tienne!)
Ange
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Loreleï HexeDécédée
Lun 31 Juil - 22:22
Loreleï pensait dominer la situation. Elle s'était sentie en confiance et, en vue du timbre de voix plutôt simplet de Ange, elle avait cru comprendre que la tension était retombée, qu'il avait juste voulu lui faire peur, et il avait même réussi un court instant ! Elle était à deux doigts de poser ses pieds sur le bureau, à l'aise.
Elle repoussa l'idée d'un geste de main; elle était toujours consciente d'être dans le bureau de Donatien, avec son ami médecin aux chevilles et aux couilles gonflées, parce qu'elle avait fait des bêtises, et qu'elle devait se calmer.
Et puis le rire de Ange lui arracha un frisson. Tiens, lui aussi trouver sa vanne drôle?
Elle allait rire de bon coeur avec lui jusqu'à ce qu'elle réalise qu'il était en train de partir dans fou rire. Mais réellement un fou rire. Il lui tournait le dos et ouvrit un tiroir du bureau. Ha bon, il allait enfin sortir les papiers concernant sa punition?
Il n'arrêtait pas de rire, ça en devenait stressant. Sans s'en rendre compte, Loreleï s'était levée du fauteuil et avait reculé d'un ou deux pas dans une lenteur qui l'étonna elle-même. Position de prudence, elle resta bien campée sur ses deux jambes, au cas où...
L'hilarité démente du médecin n'amusa plus du tout Loreleï. Elle était pétrifiée. Les larmes aux bords des yeux, elle tenta de contrôler la vague d'angoisse qui inondait sa poitrine.

" Je vais te donner un avant goût de ce qui t'attend. Ton frère l'a vécu, bien sûr. Mais ce n'est pas sur lui que c'est arrivé. C'est arrivé sur mon patient. Mais l'effet sur son moral ne sera sans doute pas le même si je le fais sur toi... "

Loreleï fronça les sourcils. De quoi parlait-il?! Qu'est-ce que son frère avait vécu?! Cette fois elle n'avait plus peur pour elle, mais pour Cap. Elle serra les poings. Un grondement de colère se mélangea à la crainte et balaya son début de larmes.
Et puis il pointa un revolver sur elle. Elle hoqueta de surprise et vacilla sous le choc. Elle se rattrapa au fauteuil, et ne chercha pas tout de suite à se relever. Les yeux grands ouverts elle ne réalisa pas qu'il ne suffisait que d'une simple pression pour qu'elle s'en aille pour toujours.

" Un dernier mot?", lui demanda-t-il d'une voix lente.

Elle déglutit. Alors c'était sérieux? Il allait la buter? Là, comme ça? Alors qu'elle n'avait rien fait de sa misérable existence?
Elle avait déjà fait des combats armés, mais ça avait toujours été des battes de baseball, un canif ou une paire de ciseaux. Elle n'avait jamais vu de flingue en vrai et surtout on ne lui en avait jamais pointé le canon vers elle.
Elle était venue ici ce matin en se promettant de se tenir, ce qu'elle avait plus ou moins réussi. Elle avait galéré mais elle n'avait pas la sensation d'avoir passé cette séance à mépriser le médecin, à jouer l'insolente ou la rebelle. Elle avait même essayé d'être gentille.
Son pouls s'accéléra. Tant pis, on rangeait le cerveau et on allait sauver sa peau. Et parce qu'il était hors de question de lui montrer des faiblesses, elle comptait bien lui prouver ses précédents propos; elle se battait mieux qu'une Tortue Ninja.
Alors elle se releva, le regard dur. Une goutte de transpiration roula froidement le long de son échine et lui arracha un frisson. Elle l'ignora de son mieux et ne quitta pas des yeux le revolver. Une balle pouvait y jaillir à n'importe quel moment, 'fallait surtout pas déconner.
Donc pour répondre à la question de Ange, elle finit par hocher la tête. Elle n'allait pas gaspiller son dernier mot en répondant bêtement :"oui, j'ai un dernier mot". Le hochement de tête suffirait.
Elle prit le temps de laisser peser le silence avant d'articuler ses soit-disant dernières paroles dans un sourire sarcastique :

" Barraboule."

Un peu plus confiante et pensant naïvement s'en sortir (c'était ce qui arrivait quand on ne souffrait pas de ses blessures physiques), elle se précipita rapidement vers la bibliothèque de Donatien et la renversa (d'abord difficilement puis finalement d'un coup sec) pour attirer l'attention de Ange ailleurs. Elle profita de cette infime seconde de distraction pour foncer vers le docteur et envoya son pied dans le ventre du médecin. Elle était peut-être petite et maigrichonne, mais elle savait se battre, et donc maîtriser l'élan et canaliser la force nécessaire pour qu'un coup suffise. Et puis sa Doc' était presque plus lourde qu'elle et avait une semelle sacrément épaisse.
Son but en attaquant Ange n'était pas de déclencher une bataille, mais de juste lui faire tomber son flingue. Elle ne voulait même pas se l'approprier. Elle voulait être juste sûre qu'il ne l'ait pas dans les mains quand elle tenterait de fuir de ce bureau. Elle espéra que son coup soit suffisant pour déstabiliser le docteur et qu'il laisse tomber son arme.
Loreleï Hexe
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusAge : 20
AngeCo-dirigeant
Sam 5 Aoû - 23:04
Il vit dans son regard une lueur de lucidité : elle paniquait et comprenait qu'elle n'était clairement pas dans une position de force, où elle pouvait faire ce dont elle avait envie. C'était même l'inverse : il était interdit qu'elle fasse le moindre mouvement. Le mieux pour elle était qu'elle fasse la morte, qu'elle soit immobile et docile. Pourquoi Diable aucune patiente ne l'était ? Cela l'enrageait, un tel point qu'il appuyait presque sur la détente.
Elle se relevait. Intéressant. Cependant, ça ne rassura pas Ange. Il se raidit d'un seul coup, s'attendant au pire venant d'elle. Mais, c'était lui qui tenait le pistolet, pas elle. De plus, elle avait certainement eu une idée qui ne lui avait pas plu, vu comme elle tremblait. Un court instant, certes, mais elle avait frissonné. Elle avait peur. Et c'était le principal. Cette peur arracha un mirco-sourire à Ange.
Soudain, son regard changea. Ange fronça les sourcils, tenant plus fermement le manche, prêt à tirer en cas d'insolence. Elle s'était mise à avoir confiance en elle. Confiance en son plan. Quel était-il ? Il l'ignorait, mais il était sûr que...

" Barraboule."

Ange se figea quelques milli-secondes, sonné par cette naïveté et cette bêtise. Tous ses muscles se tendirent d'un seul coup, son coeur battait à plein régime. Sa respiration n'avait plus de limite : il expirait et inspirait à une vitesse folle. Pris d'une rage encore plus féroce, il s'apprêta à tirer pour de bon. Mais la bêtise de B125 le détendit un peu, la voyant galérer à renverser la bibliothèque de son ami. Mais qu'essayait-elle de faire ? C'était ça, son plan ? Encore plus misérable qu'il ne le pensait...
Puis, avec une rapidité qu'il ne lui soupçonnait pas, elle lui lança un coup de pied dans le ventre. Il retint la douleur à l'intérieur, ne souhaitant pas l'exprimer devant elle. Mais avec sa main de libre, il s'entoura le ventre pour essayer de calmer la souffrance qu'endurait sa chair. Et sans attendre qu'elle réplique, il n'hésita pas à tirer. Il entendit un bruit sourd, sec et court retentir dans ses oreilles, faisant siffler ses tympans. Il ne pouvait pas se reposer sur son ouïe, alors il vérifia par lui-même tout en prenant le soin de reculer d'un bond. Le sol était teinté de rouge. Il suivit du regard l'écoulement du sang, et fut surpris de n'avoir touché que sa main gauche.
Il leva une seconde son arme sur elle, l'air plus féroce que jamais. Il était sûr que son regard paraissait empli de fureur.

- Très bien. Tu ne quitteras donc pas l'Enfer.

Il n'était pas très sûr de ce qu'il avait dit, son audition toujours sous le déchirement du vacarme causé par le tir, mais il était sûr d'une chose : que c'était la dernière phrase qu'elle entendrait de lui.
C'est compliqué pour Lore, là ^^'
Ange
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Loreleï HexeDécédée
Lun 7 Aoû - 21:27
La déflagration assomma les tympans de Loreleï un court instant. D'ailleurs, ce coup de feu fut très rapide mais, pour l'adolescente en état de choc, elle avait l'impression de voir les secondes s'étirer et devenir des heures.
Est-ce qu'il avait vraiment tiré? L'avait-il touché? Elle ne sentait rien, comme si son corps avait été anesthésié. Certes, elle ne ressentait pas la douleur mais elle n'avait pas perdu le toucher. Si une balle avait traversé son corps, elle l'aurait au moins senti.
Tétanisée, tremblante, elle baissa lentement la tête. Elle avait terriblement peur. Peur d'avoir un trou béant dans la poitrine, peur de se vider de son sang, peur de finir handicapée. Peur de mourir.
Et puis elle vit la petite flaque rouge sur le sol et alors les secondes redevinrent des secondes. Elle recouvra subitement l'ouïe et le sifflement aiguë du coup de feu lui vrilla les oreilles. En même temps, sa main gauche fourmilla, une nouvelle sensation chatouillant l'intérieur de sa chair. Le souffle court, Loreleï réalisa qu'elle avait un petit creux dans sa main gauche et qu'il s'en écoulait une quantité étonnement impressionnante de sang. Qui aurait cru qu'une aussi étroite cavité contenait autant d'hémoglobine?
Loreleï ne quittait pas des yeux ce nouveau type de blessure, la poitrine compressée, à la fois apeurée et en colère. De ce fait, elle ne vit pas qu'Ange pointait une nouvelle fois le flingue vers elle. Cependant, elle entendit distinctement les paroles du médecin:

" Très bien. Tu ne quitteras donc pas l'Enfer. "

Elle serra les dents et releva enfin les yeux. Sa courte chevelure châtain était en pétard et, malgré ses lunettes, sa vision était floue. La peur aurait pris le dessus sur la colère si Ange n'avait pas parlé, mais Loreleï avait un sacré esprit de contradiction et un genre de fascination pour l'interdit. Alors Ange n'avait fait qu'accroître la fureur qui menaçait de gronder.
Le regard dur et les sourcils froncés, elle cracha ces paroles:

" Si je ne peux pas quitter l'Enfer, alors je ferais tout pour le transformer en Paradis. Et vous n'y serez pas le bienvenu, malgré votre prénom."

Malgré tout, Ange Barrabil effrayait l'adolescente. Alors sans un mot, et parce que le canon était toujours pointé vers elle, Loreleï fit volte-face et sortit non sans claquer la porte. Elle serra sa main blessée entre les doigts de celle intacte, la portant tout contre sa poitrine. La tête baissée, elle espéra croiser Maya afin de la mettre en garde, et pour s'excuser d'avoir titillé Ange Barrabil mais son échine lui picotait, comme si quelqu'un l'observait dans l'ombre. Alors elle accéléra son allure et, une fois dehors, se mit à courir.

Hors RP:
Loreleï Hexe
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] ScmvFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusAge : 20
AngeCo-dirigeant
Jeu 10 Aoû - 23:42
Elle avait prononcé quelques paroles, mais son audition lui jouait encore des tours, le coup de feu l'assourdissant toujours. C'était donc encore une fois sa vision qui confirmait qu'elle s'enfuyait, laissant derrière elle un vrai carnage. Le bureau de son ami était sans dessus dessous. Il jeta le revolver loin de lui, comme s'il portait la gale, et s'affala sur le fauteuil. Il regarda le plafond, haletant et transpirant. Il n'était pas habitué à user de la violence. Et encore moins à tirer sur quelqu'un. Mais cet effroi était vite remplacée par la fureur. Il ne pouvait plus la voir. Il ne pouvait plus la sentir. Sa punition était déjà toute trouvée. Il avait juste à la poursuivre, et à tirer une seconde fois sur elle, fixant son dos en train de devenir rouge à une vitesse affolante, et B125 tombant sur le sol.
Ah, et S14. Bon sang, elle aussi elle allait l'entendre. Il s'attarda sur l'objet qui avait blessé B125, le regard vide. Peut-être pourrait-il...
Non. S'il commençait à vouloir tuer toutes les personnes du monde, il allait vite ne plus s'en sortir. Alors il se reposa quelques instants, en fermant les yeux, faisant le vide dans son esprit.
Il ôtera la vie de B125 plus tard. Pour l'instant, il attendait Dodo et sa patiente. Il contrôla alors sa respiration, inspirant par le nez, expirant par la bouche dans un rythme qu'il avait choisi pour le relaxer.
Il rouvrit les yeux sur le revolver. Il tourna la tête pour fixer la bibliothèque renversée, puis enfin la flaque de sang. Il soupira, embarrassé et exaspéré. Il envoya un message au service d'entretien pour qu'il passe le plus rapidement possible nettoyer tout ce bazar, tandis qu'il resta sur le fauteuil, se calmant encore un peu, son audition retrouvée et sa vision noircie, les paupières ayant privé ses yeux de lumière.
Ange
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Docteur ElpidaChef de la Famille
Ven 11 Aoû - 16:13
Puis-je me permettre de dire deux-trois trucs hors rp?
En fait c'est juste une chose; on établit un ordre de rp, pour éviter que ce soit fouillis ? Genre Angounet - Dodo - MaMa ?




Fini de jouer.


Cinq heures. Donatien s'était réveillé sur de la musique classique. Il était resté une bonne demi-heure dans son lit, dans le silence, sans bouger. Il avait réfléchi à la journée qui l'attendait, et notamment cette punition qu'il allait infliger à S14. Il l'avait déjà croisé, cette patiente, et il avait apprécié le rouge de ses cheveux. Il ne l'aurait pas cru capable de tuer quelqu'un.
Six heures trente. Il s'était enfin extirpé de ses draps blancs et avait pris une douche froide. La chaleur de la nuit avait rendu son lit humide. Donatien détestait transpirait, ce n'était pas propre, ce n'était pas beau.
Sept heures. Il s'était vêtu d'une chemise et d'un pantalon, tout deux blancs et amples, au tissu si léger que Donatien les sentait à peine sur sa peau. Pieds nus, il avait ensuite prit son petit-déjeuner sur son balcon, avec vue sur la forêt brûlé. Sirotant son thé et grignotant son muesli et ses framboises, il s'était demandé combien de temps durerait la ré-implantation d'arbres. Il ne supportait pas ce décor mort.
Huit heure trente, il était en direction de son bureau. Ange y était, normalement. Les questions de l'entretien étaient là-bas, et Donatien voulait les relire avant d'interroger S14. Il voulait les connaître par cœur afin de ne pas se laisser déstabiliser et déceler les failles de l'adolescente.
Sa journée avait donc plutôt bien commencé. Dans l'ordre, le calme et la bonne humeur.
Mais il aperçut la silhouette de B125, courant dans le couloir. Sa main saignait et elle ne l'avait même pas vu. Donatien s'arrêta donc sur place, fixant la petite B125 s'éloigner au pas de course. Il papillonna des paupières, se demandant bien ce qui avait bien pu se passer avant de soupirer. Ange était vraiment un cas à part, qu'est-ce qu'il avait bien pu faire pour qu'elle saigne ainsi? Plantage de couteau? Morsure dans une tentative de sexe non consentant? Ou alors c'était un simple accident ...?
Drôle d'accident, dans ce cas-là. Et drôle de réaction pour un accident.
Donatien était bien, là, au beau milieu du hall, ses pieds nus sur le carrelage froid, ainsi rafraîchi. Mais il devait bouger, alors il alla jusqu'à son bureau et ouvrit la porte.
Il s'arrêta sur le seuil, les sourcils levés de surprise. Sa bibliothèque, celle qu'il avait rangé précautionneusement avec un ordre bien précis, était renversée sur son parquet ciré. Une tâche de sang décorait également les planches et la présence d'un pistolet expliqua enfin ce désordre.
Donatien referma la porte et interpella un des deux gardes qui surveillait l'entrée de son bureau :

- Appelez ma secrétaire. Qu'elle m'arrange tout cela.
- A vrai dire, docteur, monsieur Barrabil a déjà demandé un agent d'entretien.
- Ce ne sera pas suffisant. Je veux changer de parquet.

Le membre de l'autorité hocha la tête et Donatien ferma derrière lui lorsqu'il entra une seconde fois dans la pièce de travail. Ange avait l'air exténué. Donatien, sans un mot, se dirigea vers son bureau et ouvrit un tiroir. Il en extirpa le dossier de S14 et l'ouvrit en grand. Il tira ensuite les rideaux pour qu'un simple filet de lumière éclaire la pièce.
Il aurait pu alors disputer son collègue pour de pareils dégâts, lui demander des explications, voire des excuses, ou même le saluer. Mais c'était Donatien Elpida, et il n'y connaissait rien aux interactions sociales.

- J'espère que tu es conscient de la difficulté de nettoyer du sang. Ça laisse des traces malgré tout et ça empeste.

Puis, s'asseyant sur sa grande chaise en cuir, derrière son bureau, une jambe croisée sur l'autre et le menton levé fièrement, quoique ses expressions faciales froides, il osa enfin un regard vers son collègue:

- Et ce n'était même pas ta patiente. Qu'est-ce que ce sera avec celle-ci? Si tu veux lui faire du mal, choisis donc une autre pièce que mon bureau.


Docteur Elpida
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
AngeCo-dirigeant
Jeu 17 Aoû - 3:20
Ange entendit du mouvement. C'était la porte qui s'ouvrait, mais personne ne s'engouffrait dans la pièce. La personne devait être stupéfaite du désordre. En même temps, qui ne le serait pas ? Un pistolet sur le sol, une bibliothèque renversée, et du sang... On croirait une scène de crime d'une mauvaise série policière française. Il s'apprêtait à entendre son ami le réprimander, voire l'engueuler. Mais il n'entendait que la porte qui se refermait. Puis qui s'ouvrait une seconde fois quelques secondes plus tard, pour se fermer à nouveau. Mais cette fois-ci, la personne était entrée. Elle devait être face à Ange. Il s'attendait au pire. Si c'était S14 qui était face à lui, il n'attendrait même pas Dodo pour la punir comme il se doit. Tandis que si c'était justement Dodo qui venait rétablir l'ordre, alors il s'excuserait platement. Mais tout ce qu'il entendait, c'était le bruit de ses pas qui s'avançait vers le bureau, le son des feuilles qui se frottent les une contre les autres, et une respiration lente et calme. Il n'ouvrit même pas les yeux pour confirmer ses dires : c'était bien son collègue.
Il fronça les sourcils, prêt à en découdre. Mais alors qu'il n'eut même pas le temps d'ouvrir les yeux, son ami prit la parole :

- J'espère que tu es conscient de la difficulté de nettoyer du sang. Ça laisse des traces malgré tout et ça empeste.

Ange écarquilla sans plus attendre les yeux et se tourna vers Dodo, qui fit de même vers Ange, après s'être assis tranquillement dans son fauteuil de cuir mais surtout de chef.
Ange resta tranquille, sans réel stress palpable. Il connaissait presque déjà la suite de cette conversation.

- Et ce n'était même pas ta patiente. Qu'est-ce que ce sera avec celle-ci? Si tu veux lui faire du mal, choisis donc une autre pièce que mon bureau.

Bingo. Ange leva les yeux au ciel, soupirant lourdement. Il savait que Dodo avait deviné que les événements avaient dérapé, que la situation était devenue hors de contrôle d'Ange, et il se préoccupait de l'apparence de son bureau, ce qui... Ce qui n'était pas si étrange, venant de Donatien Elpida, qui s'occupe bien plus de l'apparence renvoyée aux autres que d'autres choses qui pourraient paraître plus importantes.
Ange ne put s'empêcher d'esquisser un vague sourire, mais il l'effaça de son visage pour le baisser légèrement, afin d'exprimer ses excuses par des gestes.

- Disons que tout ça n'était en rien prévu, crois-moi, dit-il en se posant plus lourdement sur la chaise.

Il passa une main dans ses cheveux, tout de même gêné. Il avait laissé la situation hors de contrôle, et c'était inadmissible. Il était sensé être un médecin compétent et respecté. Pas un médecin frêle qui a besoin d'une arme pour remettre quelqu'un à sa place!
Il laissa échapper un second soupir, lassé de ses erreurs et de son manque incurable de réflexion. Il faisait toujours tout sous le feu de l'action. Et cela avait le don de l'énerver. Mais il se reprit un peu, regardant Dodo dans les yeux.

- Enfin, c'était soit son sang, soit mes... Comment dire... Mes sécrétions génitales mélangées aux siennes ?

Il l'avait dit avec un air tellement simple et tellement plaisantin qu'il avait l'impression de raconter une blague, alors qu'il avait bien l'intention de coucher avec B125 avant de la flinguer. Et encore, il l'avait raté. Cette rencontre était un échec cuisant qu'il espérait que Dodo oublie rapidement.
Oui, je poste ça à 3h du matin et je bosse aujourd'hui, et alors ?
Ange
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
InvitéInvité
Jeu 17 Aoû - 19:14
Le médecin qui était venu la chercher dans sa chambre la tira jusqu'au Bâtiment qui abritait les bureaux administratifs. Bien que catatonique physiquement, Maya 2.0 était attentive à tout ce qui l'entourait. Même MaMa toujours recroquevillée dans un coin. Tant qu'elle resterait tranquille, Donatien et Ange ne se rendraient compte de rien et penseraient qu'elle est devenue folle. La première étape de son plan, pour pouvoir tout recommencer à zéro. Ou presque. Elle se laissa traîner jusqu'au bureau du chef des médecins et elle attendit. Après quelques coups à la porte, le médecin ouvrit la porte dès qu'on lui en donna l'autorisation et il la poussa à l'intérieur.

- Voici S14 et le dossier que la psychologue a écrit après l'incident, annonça le médecin en tendant le document à Donatien.

Maya resta immobile devant le bureau, toujours aussi inerte, bien qu'elle puisse sentir le regard noir de son médecin. Elle devait réussir son plan, sinon il allait la tuer. Ça ne fait aucun doute. Par contre, avec Donatien, elle avait une infime chance de s'en sortir vivante. Elle pourrait devenir son premier patient pour l'asile psychiatrique, ce qui était exactement ce qu'elle voulait. Les yeux toujours dans le vague, elle attendit, tout comme le médecin à côté d'elle, que Donatien lui donne la permission de s'asseoir pour elle et de partir pour lui.

HRP:
Anonymous
Docteur ElpidaChef de la Famille
Sam 19 Aoû - 15:07


Fini de jouer.


Le collègue de Donatien, Ange Barrabil, affirma que ce carnage n'était pas prévu, et Donatien l'entendait bien. Depuis qu'il côtoyait le beau brun, il avait appris à le connaître et savait que ce dernier réfléchissait la plupart du temps après avoir agi.
Donatien nota qu'Ange avait un air agacé sur le visage. Il se demanda bien pourquoi puis se dit que, tout comme lui, il ne devait pas supporter d'être face à un sol tâché. Puis Donatien se dit que ce ne pouvait être possible; si lui adorait la propreté et l'ordre, Ange semblait apprécier, au contraire, salir ... Il suffisait de parler sexualité avec lui. Donatien considérait le sexe comme quelque chose de pas forcément nécessaire, de juste salvateur quand blesser autrui ne suffisait plus, un peu comme un baume. Alors qu'Ange en abusait. Donatien se sentait si pur à côté de lui par moment.
Tiens, il avait dit quelque chose, mais Donatien avait été plongé dans ses pensées et n'avait rien écouté. Il avait entendu sa voix mais n'avait pas prêté attention à son discours. Et comme il avait cru percevoir le mot "génital", il se douta ne pas avoir louper quelque chose d'important.
Il avait cependant disposé le dossier de S14 juste à côté de celui de B215 sur son bureau, face à lui, parfaitement droits. Dans une symétrie parfaite.

- Ces entretiens sont là pour la forme Ange, j'espère que tu en es conscient. Ces deux filles, quoiqu'elles disent, quoiqu'elles fassent, sont des déchets. Et leur place sera donc à la poubelle.

Il sous-entendait qu'elles seraient des patientes zéro. Leurs premières. Et, si Ange était simple d'esprit, il n'était pas bête, alors Donatien ne s'embêta pas à traduire le sous-texte de ses paroles.
Puis la porte s'ouvrit sur un infirmier et sur S14. Donatien, les deux coudes sur les accoudoirs de son fauteuil en cuir, serra les doigts. Il était toujours aussi fasciné par la couleur de la chevelure de la patiente. Ce rouge sang ... Il était sublime... A la fois apaisant et destructeur.
Il se souvint avoir rencontré S14 par le passé, mais leur rencontre ne l'avait visiblement pas marqué. Ses rencontres avec les patients et le personnel le marquaient rarement. Mais il n'avait pas oublie le rouge de ses cheveux...

- Voici S14 et le dossier que la psychologue a écrit après l'incident, dit le médecin.

Ce dernier tendit le dit dossier mais Donatien ne cilla pas. Ce dossier, il l'avait déjà. Et il l'avait lu. Ou du moins sa secrétaire l'avait lue et lui avait fait un bref résumé. Donatien ne considérait pas l'affaire importante - ce n'était qu'un gardien, pas un membre haut-gradé, pas de quoi en faire tout en foin - alors il n'avait pas lu le rapport dans son intégrité. Il avait juste retenu l'expression suivante :"cerveau mort".
Donatien balaya alors l'air de la main et le médecin, déstabilisé, posa malgré tout le dossier sur le bureau, ce qui fit tiquer le médecin en chef. Et voilà encore un qui perturbait son parfait rangement.
Donatien pencha la tête sur le côté et la fit soutenir par sa main, le coude toujours sur l'accoudoir. Malgré cette position nonchalante, il prit un air solennel.

- L'entretien d'aujourd'hui, débute dès maintenant, à neuf heures trente-sept, en présence d'Ange Barrabil, médecin de S14, de S14, du médecin accompagnant de S14 et de moi-même, médecin en chef, Donatien Elpida. Le but de cette réunion est de comprendre ce qu'il s'est passé il y a une semaine et de punir S14 en conséquence.

Maintenant qu'il avait éclairci les choses et posé les événements, il se renfonça un peu plus dans son siège et ne dit plus rien. Il ne regarda pas Ange, même s'il voulait que celui prenne la parole. Il voulait le tester. Il connaissait son animosité envers sa patiente et voulait vérifier s'il saurait rester calme et pragmatique. Donatien avait instauré cette ambiance sérieuse pour, justement, espérer calmer son collègue. Maintenant, c'était à lui de réagir. Si cela tournait mal, Donatien interviendra.
Sauf si cela deviendrait amusant, alors il resterait assis et profiterait du spectacle.

Docteur Elpida
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
AngeCo-dirigeant
Mer 23 Aoû - 21:30
Ange observa son ami replacer les dossiers comme il l'entendait, parallèle l'un à l'autre. Il leva les yeux vers Dodo, qui s'adressa à Ange.

- Ces entretiens sont là pour la forme Ange, j'espère que tu en es conscient. Ces deux filles, quoiqu'elles disent, quoiqu'elles fassent, sont des déchets. Et leur place sera donc à la poubelle.

Ange ne donna pas sa réponse oralement, jugée trop inutile. Il se contenta d'un hochement de tête entendu, comprenant ce dont il s'agissait avant d'entendre la porte du bureau s'ouvrir encore une fois, puis la voix d'un homme qu'il ne connaissait pas briser le silence dans la pièce. Mais lorsqu'il perçut le matricule de sa patiente dans les mots du dit-homme, il se retourna et observa l'adolescente encore "sous le choc". Ses narines se gonflèrent de colère et ses yeux ne manquèrent pas de la fusiller. Elle osait venir dans cette pièce, l'air de rien, le visage neutre de toute émotion. Quel toupet! Elle devait se croire indestructible après avoir tué ce pauvre gardien, qui ne faisait que son travail et qui n'avait rien demandé à personne. S'il devait reprendre la discussion qu'il avait eue avec B125, il la reprendrait sans problème. Mais ce serait avec sa patien... Cette fille, qui ne méritait pas les examens que lui prodiguaient Ange. Il la reniait totalement. Au moins, lorsqu'elle rejoindra les patients 0, elle sera non seulement beaucoup moins libre et donc moins présente lors de discussions privées, mais en plus il ne l'aurait plus sous son aile. Et si ce n'est pas le cas, il demanderait expressément à son ami de lui donner une toute autre patiente, moins insolente, moins meurtrière, moins irrespectueuse et moins intrépide. Une jeune fille qui saurait se garder et être calme. C'était une chose qu'il enviait à Dodo : il avait C32, qui allait dans le sens de son médecin, ne l'empêchant en rien de faire son travail. Certes, elle n'était pas dotée des mêmes atouts physiques que S14, mais elle avait le mérite de se taire, d'encaisser et de respecter. Contrairement à certaines...

- L'entretien d'aujourd'hui, débute dès maintenant, à neuf heures trente-sept, en présence d'Ange Barrabil, médecin de S14, de S14, du médecin accompagnant de S14 et de moi-même, médecin en chef, Donatien Elpida. Le but de cette réunion est de comprendre ce qu'il s'est passé il y a une semaine et de punir S14 en conséquence.

Il perçut le grincement du fauteuil sous le poids de Dodo, puis le silence. Il se tourna vers son ami, sondant ce qu'il pouvait bien vouloir de la suite. Mais son collègue ne lui accorda aucun regard, se contentant sûrement d'observer la scène à venir. Soit.
Ange inspira, puis regarda S14, non sans dégoût. Son air serein lui donnait l'envie de régurgiter son repas sur elle. Elle avait osé ôter la vie à quelqu'un, et venait ici parfaitement calme. Du moins, c'était l'impression qu'elle donnait.
Il balaya ensuite la pièce du regard, s'attardant sur les quelques détails dérangeant l'ordre du bureau pour qu'elle s'y attarde également. Il passa de la bibliothèque au revolver jusqu'à la flaque de sang, avant de tourner lentement son visage vers S14. Il lui donna un rapide sourire tout à fait hypocrite avant de ramasser l'arme, pour qu'elle évite de s'en servir. Il le coinça entre sa ceinture et son dos, puis se rassit. Si elle voulait le prendre, c'était mort. Comme son cerveau. Enfin, c'était ce qu'avait dit la psychologue. Il lui avait fait d'ailleurs bien comprendre que ses séances ne servaient à rien. Cet Institut est là pour soigner ou comprendre les pathologies, pas tenter d'établir la santé psychologique des patients.
Le silence qui s'était instauré durant le temps qu'il se faisait un monologue intérieur était plutôt apaisant. Mais il ne s'empêcha pas de donner vie à la pièce en prononçant quelques mots.

- Puisqu'on est là pour ça, soupira-t-il, un tantinet énervé.

Il s'installa plus confortablement dans son fauteuil, puis fixa les yeux sa patiente, l'air totalement détaché, avant de reprendre.

- Je vais juste me contenter de répéter ce que j'ai dit à ta camarade. Pourquoi es-tu ici?

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, le faisant de suite à sa place.

- Oh non, laisse-moi te le rappeler. Tu écoutes les conversations qui ne te regardent absolument pas, tu manques de respect au personnel, tu es insolente envers tes supérieurs, et... Quoi d'autre encore?

Il n'essayait même pas de cacher son animosité. Il avait employé un ton sarcastique et irrespectueux, presque moqueur. Il lui avait bien dit : il ne serait plus jamais tolérant avec elle. Elle ne le méritait tout simplement pas. Et comme pour souligner son immaturité, il posa ses yeux sur elle, comme s'il avait eu une illumination soudaine, les lèvres entrouvertes.

- Mais bien sûr! Tu es coupable de meurtre! Haha! Enfin, faisons cela dans les règles, tu veux? Qu'as-tu à dire pour ta défense? Je connais déjà ta réponse, mais pas sûr que mon collègue la connaisse.

Un sourire tout sauf rassurant arborait ses lèvres. Il croisa ses bras et bougea ses épaules, comme pour se détendre, alors que tous ses muscles étaient contractés. Comme s'ils allaient exploser à n'importe quel moment.
Il se rendit compte qu'il avait appelé Dodo "mon collègue", mais qu'importe. Elle l'insupportait. Mais son visage joyeux ne s'effaça pas pour autant, non! Il avait la bouche crispée, la tête penchée et les paupières tellement ouvertes que ses yeux pourraient sortir de ses orbites.
Ange
Image : Fini de jouer [Ange, Loreleï, Donatien et Maya] Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
InvitéInvité
Jeu 24 Aoû - 3:31
- L'entretien d'aujourd'hui, débute dès maintenant, à neuf heures trente-sept, en présence d'Ange Barrabil, médecin de S14, de S14, du médecin accompagnant de S14 et de moi-même, médecin en chef, Donatien Elpida. Le but de cette réunion est de comprendre ce qu'il s'est passé il y a une semaine et de punir S14 en conséquence.

Maya laissa le médecin qui l'avait emmené l'asseoir sur un fauteuil, alors que lui-même restait debout derrière elle, un peu déçu de ne pas pouvoir partir immédiatement et les laisser tous les trois régler leurs affaires. Au font, 2.0 trouvait ça drôle. Comme si elle allait parler. À son entrée, elle avait remarqué le désordre et le sang. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire que Loreleï, si elle se souvenait bien, s'était fait tuée ? Bien que ce soit en quelque sorte grâce à elle que MaMa avait plongé dans cette dépression, si on pouvait appeler ça comme ça, c'était aussi de sa faute si elles s'étaient retrouvées dans cette situation. 2.0 voulait prendre le contrôle depuis un moment, surtout depuis le dernier changement de médecin, mais elle aurait quand même préféré quelque chose de moins drastique et dangereux. Sa vie était en jeu à cause de cette gamine insouciante. Si MaMa était restée sagement dans l'arbre et n'avait pas voulu l'aider, se dévoilant au passage, 2.0 n'aurait pas eu besoin d'agir. Le garde allait tué Loreleï, et s'il la découvrait, il ne se serait pas gêné à faire pareil.

- Puisqu'on est là pour ça, soupira-t-il, un tantinet énervé. Je vais juste me contenter de répéter ce que j'ai dit à ta camarade. Pourquoi es-tu ici? Oh non, laisse-moi te le rappeler. Tu écoutes les conversations qui ne te regardent absolument pas, tu manques de respect au personnel, tu es insolente envers tes supérieurs, et... Quoi d'autre encore?

Mais oui, je vais te répondre, espèce de mégalo-narcissique, soupira intérieurement 2.0. Je ne suis pas suicidaire !

- Mais bien sûr! Tu es coupable de meurtre! Haha! Enfin, faisons cela dans les règles, tu veux? Qu'as-tu à dire pour ta défense? Je connais déjà ta réponse, mais pas sûr que mon collègue la connaisse.

Allo, docteur ? Je suis dans un état catatonique et ça fait une semaine que je n'ai pas dit un mot, que je n'ai pas mangé et que je suis resté immobile sur mon lit sans fermer les yeux, même pour dormir. En plus d'être imbu de lui-même, il était complètement stupide. 2.0 se retint de peine de ne pas soupirer de dépit. Et dire qu'on lui avait collé ce médecin sur le dos. Il avait probablement « exigé » de l'avoir après avoir vu une photo d'elle. Parfois elle regrettait d'avoir hérité de ce corps. Ou encore de ne pas avoir réussi à prendre le contrôle avant le changement. Elle aurait peut-être réussi à l'amadouer avec le corps qui le faisait tant baver. Et l'autre psychopathe en chef qui le laissait mener « l'interrogatoire ». C'était qui le chef ? Un autre médecin complètement ridicule. Elle avait juste hâte d'avoir enfin la sainte paix d'eux et de se la couler douce dans l'asile pour un temps.

HRP:
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