contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Eizenija ; Solveig
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Eizenija VitolsInfirmière
Dim 14 Mar - 21:55
Toi, moi et VincentAvec Vincent & GérylVERSEAU-[i]28 février[/i ] Les célibataires devraient oser exprimer leurs sentiments de façon un peu plus explicite. Qui ne risque rien... n'a rien...


Je voulais repasser une soirée avec Géryl. Mais pas comme on a toujours eu l'habitude, pas en toute discrétion en territoire neutre, avec peu d'affaires. Pas cachés sous les branches d'un saule pleureur près du lac ou enroulés dans une couverture sur la plage des électrons.
Il m'a invité au bunker, il a pris ce risque pour moi. A mon tour de l'inviter chez moi. Surtout qu'il a fait énormément de choses pour moi, entre le chocolat, le livre, et toutes ces escapades nocturnes. Il se souvenait même de mon anniversaire !
J'ai l'impression d'avoir quinze ans à nouveau et de faire le mur pour retrouver en cachette mes copains.
En marchant vers le lac, notre lieu de rendez-vous, je repense à notre conversation d'hier. Je me revois assise sous un arbre, à côté de lui, à lire ensemble à la lumière de sa lampe frontale, le bouquin qu'il m'a offert. Nos coudes se touchant, nos mains tournant les mêmes pages, nous chamaillant pour un rien et riant l'instant d'après pour la même broutille. Je me revois l'inviter ici.
Je lui avais dit que j'irais le chercher, pour bien assurer le chemin jusqu'à la frontière. Je préfère bien sécuriser le périmètre. Alors non, nous n'irons pas passer par la porte du bâtiment, ni même nous en approcher. J'ai déjà tout installé aux falaises : des chaises de camping, des couvertures, des cartes et d'autres petits trucs ...
Je le retrouve au point de rencontre. Je souris déjà. Je remonte le col de ma doudoune pour essayer de cacher un peu mon émotion.

- Hé, salut ! T'es prêt pour une nouvelle aventure ?

Je sors des moufles de ma poche et les lui tends.

- J'y pense, c'est pour toi ! Je t'évite une hypothermie, tu me remercieras plus tard.

Je lui adresse un clin d'œil amusé avant de lui faire signe de me suivre. J'ai moi-même des gants, et si je lui en offre ce n'est pas juste par gentillesse, c'est pour éviter d'avoir à reproduire ce qui a pu se passer récemment. C'est pour éviter de me donner des excuses. Ei, ma petite Ei, tu n'as pas à lui prendre la main comme tu l'as fait la dernière fois. Ce n'est pas ton mec. C'est ton ami.
Sur le trajet je lui fais la conversation, lui expliquant que le lieu que j'ai choisi est éloigné, qu'on n'a rien à craindre. Je lui dit que j'ai bien préparé les choses, qu'on aura de quoi manger et qu'on va bien s'amuser.
Et lorsqu'on arrive enfin aux falaises après n'avoir croisé personne ... Je constate que Hoai est déjà là - avec, je l'espère, les petits bédo que je lui ai demandé. Je me tourne alors vers Géryl dans un sourire forcé.

- Oh, j'ai complétement oublié de te le dire : j'ai invité Hoai, dis-je en sortant mon meilleur jeu d'acteur, c'est-à-dire en me tapant simplement le front. Ca ne te dérange pas j'espère ?

Je suis la pire. Mais je voulais vraiment sécuriser les choses. Je sais qu'en étant seule avec Géryl je pourrais déraper. Il suffit qu'il me lance un regard, qu'il approche trop son visage du mien, qu'il n'ait pas de gant, qu'il me dise bonsoir ou Sapuvis Oli, qu'il existe tout simplement ; et je suis toute à lui.
Avec Hoai, mon cher acolyte, aucun risque que je ne fasse déraper les choses. J'avais demandé hier soir, après un point sur notre réseau, à mon associé s'il voulait passer une soirée avec son "BéBé". Apparemment, ils sont bien copains tous les deux. Ca m'arrange bien !
Mais, est-ce que ça veut dire qu'à partir de maintenant, j'aurai besoin de mettre Hoai dans chacune de mes rencontres avec Géryl ?

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Eizenija Vitols
Image : Toi, moi et Vincent (ft.Vinvin l'associé et Géryl le Caillou) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Mar 6 Avr - 0:32
Il fait étonnement bon pour un mois de mars. Pas de pluie, pas de température négative. L’air est frais cela dit, il se fait tard et sans soleil, il vaut mieux porter une veste épaisse. Mais le jeune homme ne ressent pas vraiment le froid qui lui mort les oreilles, les doigts et le bout du nez. A force de trainer dehors la nuit, mais surtout parce qu’il est trop impatient de voir débarquer Eizenija pour ça. Il s’est vraiment habitué à ces rendez-vous nocturnes, à voir sa grosse doudoune bleue et son sourire authentique. Il aime passer du temps en sa compagnie, loin des prises de tête et de la réalité. Dans leur petit monde nocturne qui ne leur appartient qu’à eux. Rien que d’y penser, il a un sourire bête.

Béryl doit dire qu’il est aussi impatient que le printemps revienne. Il veut revoir cette île fleurir. L’autre fois, quand Eizenija avait passé la nuit au bunker, il s’était rendu compte qu’elle avait récupéré une fleur séchée. Il s’était dit qu’avec le printemps, ça lui ferait plein de belle occasion de lui dessiner des paysages fleuris, que ça lui ferait plaisir. Lui offrir des fleurs ? Peut-être pas quand même… Eizenija ne semblait pas très fleurs bleues. Après, peut-être que de la part d’un ami, elle apprécierait l’attention. Il verrait bien, ce n’était pas pour demain de toute façon.

Béryl attend sagement, pas loin de la frontière avec l’Institut, là où ils se sont donnés rendez-vous la veille, sac sur le dos. Il aime bien les bruits de la forêt, les craquements provoqués par de petit animaux nocturne et le vent dans les branches qui bruissent. Il voit finalement apparaitre Eizenija et son radieux sourire :

- Hé, salut ! T'es prêt pour une nouvelle aventure ?

Il pose une main perpendiculairement sur son front comme un petit soldat, un sourire naissant aux lèvres, lui aussi :

- Toujours prêt Miss !

Dit comme ça, le Miss sonne presque aussi bien gradé que Capitaine. Elle sort des moufles de sa poche et les tend au jeune homme :

- J'y pense, c'est pour toi ! Je t'évite une hypothermie, tu me remercieras plus tard.

Heureusement, dans l’obscurité elle rate probablement son sourire idiot. Pour lui ? Il attrape les gants et les enfile après les avoir regardés avec un regard un peu trop content de recevoir de simple moufles. Sur le chemin, Eizenija le rassure sur l’endroit choisit. A vrai dire, Béryl n’était pas particulièrement inquiet à ce sujet, au pire, si on les surprenait, ils ne faisaient pas particulièrement quelque chose de mal, surtout qu’ils ne roderaient pas vraiment prêt de l’institut. Et qu’il était accompagné d’Eizenija. Elle avait bien le droit d’inviter des amis.

- Oh, j'ai complétement oublié de te le dire : j'ai invité Hoai. Ça ne te dérange pas j'espère ?

Eizenija sort à nouveau son plus beau talent d’actrice. Béryl sourit amuser, il n’y a rien à faire, quoi qu’elle fasse, elle finit toujours par le faire sourire.

- Oh non, c’est super.

Drôle d’ascenseur émotionnel. Parce que c’est vraiment cool que Hoai soit là, et que se retrouver avec eux deux en même temps, ça promet vraiment une très bonne soirée. Et en même temps… tout au fond, il y a une petite voix qui lui dit que s’il doit leur tenir la chandelle à tous les deux, ça pourrait presque devenir une mauvaise soirée… Non parce que ces deux-là sont faits pour s’entendre. Le genre mecs cool en soirée qui ont l’habitude de fumer des cigarettes, de boire des coups et de raconter des blagues marrantes. Le genre avec qui on ne s’ennuie jamais et qui finisse par se teinter les cheveux de la même couleur.

Il oublie très vite cette idée un peu bête. Les chaises de camping, les couvertures, ce qui ressemble à un jeu de carte, Eizenija c’est vraiment donné du mal. Ils vont passés une super soirée, c’est certain. Finalement, ces histoires stupides de tenir la chandelle, c’est juste des histoires de gamin. Il est grand, et l’infirmière a été plutôt claire avec lui, elle recherche des amis plutôt que des amants. Pas la peine de se monter la tête, en plus, ça doit compter pour Hoai aussi.

- Salut Hoai, prêt pour la meilleure soirée de l’année ?

Enfin, il dit ça, mais en ce moment, il en passait des tas, de bonnes soirées. Et il espérait bien que celle-ci ne serait pas la meilleure, qu’il y en aurait des encore mieux le lendemain, le surlendemain et tous les jours qui suivraient.

Bobby abois joyeusement. Béryl se baisse pour fournir les meilleurs gratouilles derrière les oreilles qu’il a en stock puis fouille dans sa veste. Pas très glamour mais il a toujours un ou deux bouts de poissons séchés quelque part dans les poches maintenant. Au moins comme ça, quand il croise Bobby, il a toujours un petit quelque chose pour lui.
Béryl Brambasi
Image : Toi, moi et Vincent (ft.Vinvin l'associé et Géryl le Caillou) Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Jeu 8 Avr - 9:59
Hurler à la vie✎ ft. la Frite

Quand Eizenija avait parlé d’une soirée à Vincent, il était EVIDENT qu’il allait accepter. Il ne refusait jamais une soirée…sauf avec des soirées à thème racistes ou homophobes (mais comme Vincent était asiatique et qu’il était aussi pan que le dieu lui-même, bah curieusement, personne ne lui proposait jamais ce type de soirée). En plus, Béryl serait là aussi, et outre le fait que Vincent adorait ce type, il avait TRES, TRES hâte d’observer ce moment gênant entre les deux célibataires. Parce que les deux ignoraient que Vincent connaissait leur crush réciproque. Enfin, il connaissait celui de Béryl, et avait déduit celui de Nija de sa manière de parler du BéBé et aussi du simple fait qu’elle ait organisé cette soirée. Vincent se réjouissait d’avance de les faire tourner en bourrique.

Ca allait être une très, très bonne soirée.

Il arriva en avance au point de rendez-vous, sur la falaise, ce qui était plutôt rare chez lui donc il en déduisit qu’Eizenija lui avait donné un horaire plus précoce que le vrai horaire pour être sûre qu’il soit là à l’heure (elle le connaissait trop bien). Vincent soupira donc et s’assit sur une des chaises de camping, observant l’horizon tout en s’allumant un des joints et s’ouvrant le rhum qu’il avait ramené. Il n’allait pas les attendre pour commencer la fête ! En plus, l’alcool devenait vraiment rare sur cette île paumée, alors il voulait en profiter autant que possible. Peut-être qu’il devrait commencer à distiller des céréales pour se faire sa propre bière…

…il devrait en parler avec Nija. Avec un peu de chance, vu qu’elle fricotait avec le patron, elle pourrait même lui dégotter une autorisation et/ou du matos.

Vincent n’eut pas à attendre trop longtemps, mais pour un être aussi prompt à l’ennui que lui, c’était déjà trop. Il s’amusait à arracher les plumes violettes de son écharpe en fausses plumes (petit souvenir d’un de ses jobs en Europe) quand Bobby, jusque-là confortablement couché à ses côtés, se mit à aboyer. Vincent se retourna et avisa les deux tourtereaux en train d’approcher. Il se releva d’un bond et alla à leur rencontre.

-Salut Hoai, prêt pour la meilleure soirée de l’année ? s’exclama alors Béryl à son attention.

Vincent lui fit un clin d’œil.

-« Meilleure » ? Ca reste encore à prouver ! le salua-t-il à son tour.

Il s’approcha, de très bonne humeur, et attrapa la main de Béryl pour l’attirer contre lui en une danse faussement provocante, le regard malicieux.

-Mais on a toujours moyen de rendre les choses plus intér-…Tu portes des moufles toi ? Ah bah oublie, quel tue-l’amour !

Il le lâcha et s’approcha d’Eizenija, les bras grands ouverts.

-Et voilà la plus belle ! Quel style, Nija ! Mais à quand les cheveux bleus ?

Vincent lui attrapa le visage et y déposa une bise claquante sur sa joue.

Il était déjà bien défoncé, c’était évident.

-BON, avant de commencer cette petite sauterie (et je pèse mes mots !), j’ai une question TRES importante à vous poser.

Il se recula pour mieux les observer tous les deux dans leur ensemble, un air faussement sérieux sur le visage.

C’était l’heure de son premier coup de pression pour faire tourner en bourrique les amoureux trop naïfs.

-BéBé, Nija, il est temps d’arrêter de tourner autour du pot tous les deux…commença-t-il presque solennellement.

Vincent laissa un certain temps de silence et de suspense pour les laisser s’imaginer le pire…puis un nouveau grand sourire brisa ce sérieux factice.

-…comment vous trouvez ma tenue ? s’exclama-t-il avec enthousiasme.

Et pour illustrer cette dernière, il tourna sur lui-même comme un mannequin. Il avait revêtu sa veste en cuir, bien sûr, mais cette dernière se trouvait par-dessus une chemise rouge aux motifs violets de diables stylisés, le tout dans un pantalon noir moulant avec bien sûr son écharpe en plumes violettes.


Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Eizenija VitolsInfirmière
Jeu 8 Avr - 18:59
Toi, moi et VincentAvec Vincent & GérylVERSEAU-28 février Les célibataires devraient oser exprimer leurs sentiments de façon un peu plus explicite. Qui ne risque rien... n'a rien...


A la base, je n'étais pas fan à l'idée de faire se retrouver Hoai et Géryl. Après tout, j'ai l'impression de confronter deux mondes radicalement différent l'un de l'autre. Je crains que Hoai ne rende Géryl dépravé, ou qu'inversement, Géryl rende Hoai innocent. Mais surtout, j'ai peur de ce que je peux être. Je sais que je vais me lâcher en présence de Hoai, que je vais me laisser aller. Géryl va avoir affaire à une Eizenija pompette, et du coup un peu vulgaire, collante, et très bruyante. Ce qui m'a convaincu à le faire c'est qu'au moins, Géryl sera vacciné contre moi. Comment tomber amoureux d'une écervelée qui gueule des chansons lettonnes, une bière à la main, des auréoles de transpiration sous la chemise ?

- Salut Hoai, prêt pour la meilleure soirée de l’année ?

J'ouvre grand les yeux en découvrant le troisième morceau de notre soirée, déjà bien défoncé. Maintenant je sais que pour une soirée, il ne faut jamais anticiper un retard de la part de Hoai en l'invitant trop tôt : il commence la fête sans les autres.

-« Meilleure » ? Ca reste encore à prouver !

Je me planque le visage derrière les mains en le voyant entamer une danse sensuelle avec Géryl. Puis j'entre-ouvre mes doigts pour mieux les voir gigoter avant de pouffer. Quel pitre, j'aurai pas pu choisir mieux pour monter un réseau. On ne peut pas reprocher à Hoai de ne pas profiter de chaque instant de la vie. Je l'entends s'offusquer des moufles de Géryl et je manque de bouder. Elles sont très bien ces moufles ! Je les ais choisis avec parcimonie, imaginant les mains de Géryl dedans. Ses grandes mains chaudes, celles qui ont déjà pris la mienne et qui ...
Hoai me claque la bise dans la plus grande extravagance.

-Et voilà la plus belle ! Quel style, Nija ! Mais à quand les cheveux bleus ?

Je lui montre mon majeur, comme j'ai finalement trop pris l'habitude de le faire lorsqu'il me taquine.
J'observe notre petit lieu de soirée, déjà ravagé par la tornade Hoai. Les fauteuils de camping que j'avais disposé autour de ce qui devrait être plus tard un feu de bois sont déjà mis autrement. D'ailleurs, l'un d'eux est renversé. Et pour l'odeur, si Hoai avait pu inventer un encens à brûler la beuh, ça aurait empesté comme maintenant. Coutumière de ce genre de senteurs, je n'y fais pas attention mais je ne peux pas m'empêcher de jeter un regard à Géryl. Est-ce qu'il sent l'odeur ou pas du tout ? Espérons qu'il ait un petit rhume et que son nez est bouché.
Je vois aussi une bouteille de rhum. Si ça continue, on n'aura plus d'alcool. Mais ce n'est pas l'heure à se prendre la tête. Je suppose que de toute façon un jour je manquerai de capotes, il faudra bien qu'on renouvelle nos marchandises avec Hoai. On y réfléchiras plus tard.
Je me penche pour verser un verre que je propose à Géryl quand la voix surexcitée de Hoai transperce l'espace :

-BON, avant de commencer cette petite sauterie (et je pèse mes mots !), j’ai une question TRES importante à vous poser. BéBé, Nija, il est temps d’arrêter de tourner autour du pot tous les deux…

Mon bras tendu vers Géryl, lui proposant un verre d'alcool, alors que je suis encore penchée vers la bouteille posée au sol, je sens tous mes muscles se rétracter. Ce n'est pas la position la plus confortable pour être tendue, mais je suis figée. Non, Hoai ne peut pas avoir compris pourquoi j'ai organisé cela. Je ne lui ai rien confié, et bien qu'il soit très malin je ne crois pas qu'il m'ait percée à jour. Il n'y a encore pas longtemps, je lui parlé de ma relation avec une femme. J'ai jamais souligné ma bisexualité.
Ouais, mais ce mec a un radar.
Je déglutis péniblement.
Allez Ei, il parle sûrement d'un vrai pot. Défoncé comme il est, il va mettre un pot de confiture au milieu et nous demander de ne pas tourner autour.

-…comment vous trouvez ma tenue ?

Je pousse un soupir de soulagement et me sert un verre pour moi. Je me relève en trempant mes lèvres dans le rhum. Très fort, mais assez bon.
Heureusement que Hoai a du charme, et qu'il sait associer ses fringues. Sans la veste en cuir pour atténuer ce flot de couleur, il aurait eu l'air bon pour le Carnaval. Mais le bougre sait se fringuer, et ça lui va très bien.

- Ca manque cruellement de orange. Comment te reconnaître dans la nuit si tu n'es plus habillé comme un cône de signalisation ?

Je relève la chaise de camping décédée pour m'asseoir dessus, le plus loin possible du zigoto et du bien trop calme Géryl. Je l'évite du regard de toute façon, parce que si je m'attarde trop sur lui je vais me trahir. Cool Ei, reste cool. Ce n'est pas pour rien que tu t'appelles Ei-ZEN-ija. Donc zen.
Afin de ne pas laisser Hoai déraper tout seul, et surtout qu'il ne soit pas le lanceur de sujet de conversation embarrassante, j'embraie :

- Plus sérieusement Hoai, ton écharpe te donne les airs des oies dans les Aristochats. Mais bref, j'ignorais que vous étiez amis tous les deux. Comment ça se fait ?

Voilà, super, fais-leur parler de leur relation à eux. Mène la conversation, et tout va bien se passer.

:copyright: 2981 12289 0[/i]
Eizenija Vitols
Image : Toi, moi et Vincent (ft.Vinvin l'associé et Géryl le Caillou) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Sam 10 Avr - 23:40
L’infirmier finit par dégoter quelques bouts de poissons séchés et les fila à Bobby.

-« Meilleure » ? Ca reste encore à prouver !

C’était clair… Vincent devait avoir passé des soirées de folie dans son extravagante vie. Béryl n’était pas un très grand sorteur donc il s’émerveillait parfois un peu facilement. Ce dernier attrape la main de l’infirmier pour l’entrainer dans un genre de danse. Béryl eut un sourire presque gêné -la danse n’était pas vraiment son élément -mais se laissa gentiment faire. Mais au contact des moufles que le jeune homme portait fièrement, il s’offusqua finalement :

-Mais on a toujours moyen de rendre les choses plus intér-…Tu portes des moufles toi ? Ah bah oublie, quel tue-l’amour !

Béryl jeta un regard amusé à Miss Horoscope qui semblait sur le point de bouder mais c’était plutôt une petite œillade de remerciement qu’il lui adressait. Parce qu’après tout, la danse, ça restait son point faible. Et puis, contrairement à ce que disait Vincent, il aimait ces moufles. Le milicien dans son extravagance embrassa Ei en lui claquant une bise sonore sur la joue. « A la française » comme il dirait. Encore que… à la française, il irait peut-être plus loin le connaissant.

-Et voilà la plus belle ! Quel style, Nija ! Mais à quand les cheveux bleus ?

Béryl les observa tous les deux. De vraies stars. Entre Vincent et son éternelle veste en cuir et Ei et sa doudoune, il paressait bien fade avec sa veste de randonnée. Il était toujours étonné que ces deux-là trouvent ça amusant de trainer avec lui. Avec les années, ces camarades de fac avaient assez vite capté que ça ne valait pas la peine de l’inviter, c’était sa sœur qui le trainait en soirée à l’occasion. Mais ici, c’était pas pareil, ils ne seraient que trois, et ils faisaient ça en extérieur. C’était mille fois mieux qu’une soirée étudiante. Il respira l’air frais de cette drôle de soirée, jetant un œil au ciel infini au-dessus de leurs têtes. Eizenija lui propose un verre quand Haoi leur fait, d’une voix presque sérieuse :

-BON, avant de commencer cette petite sauterie (et je pèse mes mots !), j’ai une question TRES importante à vous poser. BéBé, Nija, il est temps d’arrêter de tourner autour du pot tous les deux…

Hum ? A quel genre de question il pensait au juste ? Béryl ne pensait pas avoir de secrets pour ces deux-là. Enfin… à part son crush pour Miss Horoscope bien sûr mais c’était clairement insoupçonnable. En tout cas, si Béryl pouvait aider Vinvin pour quoi que ce soit, il le ferait volontiers. Mais ce dernier ne garda pas un air sérieux bien longtemps et termina finalement sa phrase :

-…comment vous trouvez ma tenue ?

Béryl pouffa, récupérant le verre que Eizenija lui tend. C’était ça alors ? Il observa son camarade tourner sur lui-même en roulant des hanches. Il le détailla du regard, y avait pas à dire, le milicien avait une garde-robe incroyable à l’institut. Il répondit avec franchise, un large sourire aux lèvres :

- Fabuleux !


Franchement, quel autre adjectif pour décrire ces couleurs rouge, violette et le rose de ces cheveux qu’il n’aurait jamais cru compatible s’il ne les avait pas vu porter sur Vinvin ? Eizenija a trempé ces lèvres dans l’alcool, Béryl se rappelle qu’il a un verre lui aussi et l’approche de son visage sans le porter réellement à ces lèvres.

Rien que l’odeur de l’alcool lui tire une larme et lui donne l’impression d’avoir déjà bu… A combien de degré était ce truc ? Ça se voyait que l’infirmier n’avait pas l’habitude de boire. Encore moins un truc nature comme ça. Quand il prenait un verre en soirée, c’était toujours un fond d’alcool et trois tonnes de soda ou de jus. Et d’ailleurs, il était souvent Bob donc en général, il ne buvait juste pas du tout. Au-delà de l’odeur de l’alcool, une odeur de fumée et d’herbacée se dégageait de l’endroit. Vinvin devait encore s’être grillé une cigarette. Incroyable qu’il parvienne à en tirer une odeur pareille, cela le surprenait toujours. Un jour, il faudrait que Béryl lui demande son secret. Parce que bon, il n’était pas fumeur mais sa mère fumait de temps en temps, et s’il pouvait lui filer l’astuce, elle serait surement contente.

Eizenija fit une blague sur un cône de signalisation que Béryl eut du mal à saisir. Il imaginait la gueule de Vinvin s’il rajoutait du orange à sa tenue. Ça serait plus la même, ça s’était certain. L’infirmier observa Eizenija s’asseoir sur l’une des chaises de camping. Elle a l’air plus timide que d’habitude ou c’est juste une impression ? Peut-être qu’elle aussi elle a du mal avec les soirées ? Mais là, ils sont trois. Bah, ça doit juste être une impression puisqu’elle prend aussitôt la parole :

- Plus sérieusement Hoai, ton écharpe te donne les airs des oies dans les Aristochats. Mais bref, j'ignorais que vous étiez amis tous les deux. Comment ça se fait ?

Béryl fit mine de réfléchir et rajouta sur le ton de la plaisanterie de son accent français hyper tranché :

- Mmmmh si je devais choisir un animal de disney pour caractériser la tenue de notre cher Hoai, je dirais plutôt Kevin dans là-haut…

Le piaf de là-haut était incroyable. Un animal haut en couleur, et une véritable diva. Et en bonus, Alice l’adorait. Il espérait qu’il s’appelait bien Kevin aussi en anglais, parfois les noms des personnages changeait d’une version à l’autre, et il n’y connaissait vraiment rien à ce sujet. Il était déjà content de savoir que là-haut en anglais, c’était up. Il continua ensuite, après un regard complice à Hoai :

- On est quasi arrivé en même temps à l’institut Espoir. Et Hoai était un véritable GPS dans le dédalle des couloirs et des allées, sans lui, je serais probablement encore perdu quelque part entre le bâtiment du personnel et la cafèt ! Et puis on a la même passion pour les plantes.

Et oui, même après tout ce temps, Béryl n’avait toujours pas compris que s’il ne reconnaissait pas les plantes de son camarade, ce n’était pas juste dû à leurs origines différentes et à un climat différent. Car si Béryl aimait les plantes, il ne les avait jamais étudiés dans des bouquins et ne les reconnaissaient qu’à l’expérience du terrain. Rien d’étonnant donc qu’il ne s’en soit jamais aperçu.

- Mais vous deux ? Vous vous connaissiez avant tout le bazar là où c’est récent ?

Il ne les avait jamais vraiment vu trainer ensemble. Mais en même temps, Béryl était loin d’être au courant de tous les ragots de l’institut. En réalité, maintenant qu’il y pensait, il n’avait aucune idée de la manière dont ces deux-là s’était rencontré, ni quand. Enfin… En tout cas, peut-être que s’ils se connaissaient depuis longtemps, cela voulait dire qu’il ne se passait rien de particulier entre eux. Enfin pas que ça serait une mauvaise chose… ou une bonne chose. Bref, ce n’était que de la curiosité après tout.

Il tenta de boire une gorgée du verre qu’il tenait toujours à la main, pour dissiper cette étrange confusion mais il avait plus ou moins oublié que c’était de l’alcool, et de l’alcool couplé à rien du tout. Le liquide brulant le fit tousser, et il lui fallut essuyer la larme qui perla au coin de son œil. Oula… il ferait bien de se contenter de le sentir s’il ne voulait pas finir par danser debout sur les chaises de camping.
Béryl Brambasi
Image : Toi, moi et Vincent (ft.Vinvin l'associé et Géryl le Caillou) Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Ven 23 Avr - 14:46
Hurler à la vie✎ ft. la Frite

Vincent retint un éclat de rire devant l’expression de Nija, qui n’était pas dupe devant son petit manège. Béryl, en revanche, était soit complètement à côté de la plaque, soit complètement insensible aux petites piques de Vincent…mais ce dernier aurait plus opté pour la première option, étant donné l’innocence de ce pauvre BéBé.

Il écouta pourtant leurs réactions à sa tenue avec une fausse vanité.

- Fabuleux ! s’enthousiasma Béryl.

-Ça manque cruellement de orange, fit remarquer Eizenija. Comment te reconnaître dans la nuit si tu n'es plus habillé comme un cône de signalisation ?

Vincent posa une main sur sa poitrine d’un air exagérément outré.

-Tu oses critiquer mon pull orange ? Il t’a sauvé les miches pourtant, avec moi dedans !

Il observa Nija prendre un peu de rhum et s’installer un peu plus loin. Elle avait l’air toute renfermée. Vincent allait se faire un plaisir de l’aider à se détendre.

-Plus sérieusement Hoai, continua-t-elle, ton écharpe te donne les airs des oies dans les Aristochats. Mais bref, j'ignorais que vous étiez amis tous les deux. Comment ça se fait ?

Béryl vola la vedette au milicien :

-Mmmmh si je devais choisir un animal de disney pour caractériser la tenue de notre cher Hoai, je dirais plutôt Kevin dans là-haut…

Vincent secoua la tête et soupira. Pourtant, il avait un petit sourire malicieux au coin de la bouche.

-Tous les deux, vous regardez trop de disney, je ne sais même pas de qui vous parlez…Sortez plus et regardez moins la télé ! Vous êtes décidément faits l’un pour l’autre…

Et sur ces mots il accorda un clin d’œil discret à Béryl avec son sourire le plus charmeur. Ce dernier, ne l’ayant peut-être pas vu ou n’ayant pas intégré la référence, poursuivit :

-On est quasi arrivé en même temps à l’institut Espoir. Et Hoai était un véritable GPS dans le dédalle des couloirs et des allées, sans lui, je serais probablement encore perdu quelque part entre le bâtiment du personnel et la cafèt ! Et puis on a la même passion pour les plantes.

Vincent ricana et imita des guillemets avec ses doigts.

-Oui, j’adore les « plantes ». On me dit souvent que j’ai la main verte !

Il ricana de plus bel et prit une taffe, amusé par l’innocence de son ami.

-Mais vous deux ? demanda Béryl. Vous vous connaissiez avant tout le bazar là où c’est récent ?

-C’est tout récent ! répondit Vincent en s’asseyant à côté de Bobby pour lui gratouiller le ventre, tout en portant à ses lèvres la bouteille de rhum. On s’est associé pour nos petites affaires. Tu sais, mes « plantes ». Et elle, elle vend des capotes. Oh, ne fais pas ton effarouchée Nija ! BéBé est un grand garçon, il peut encaisser la nouvelle…que tu es la source de ma dépravation ! Corrompre un pauvre jardinier comme moi…

Vincent secoua la tête d’un air faussement contrit, mais il ne put se retenir et sourit avec tout le charme et l’amusement dont il était capable. Il tapa dans ses mains et tendit la bouteille de rhum à Eizenija.

-Bon allez toi, lâche moi ce petit verre et bois plutôt le fond de cette bouteille ! J’ai besoin de la bouteille vide pour faire un petit jeu…Et tu devrais te détendre un peu !

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
Eizenija VitolsInfirmière
Mar 27 Avr - 13:39
Toi, moi et VincentAvec Vincent & GérylVERSEAU-28 février Les célibataires devraient oser exprimer leurs sentiments de façon un peu plus explicite. Qui ne risque rien... n'a rien...



-Tous les deux, vous regardez trop de disney, je ne sais même pas de qui vous parlez…Sortez plus et regardez moins la télé ! Vous êtes décidément faits l’un pour l’autre…

C'est définitif, Hoai a grillé quelque chose. Je ne sais pas comment il a pu flairer quoi que ce soit de ma part, j'ai été assez discrète pourtant. Depuis le début je regarde à peine Géryl, toute mon attention est focalisé sur ce plumeau de Vincent. C'est alors que je saisis. Justement, j'ignore trop Géryl, moi qui suis pourtant inclusive et qui le présente comme un ami. Je dois avoir l'air de ces pimbêches au lycée qui font semblant de ne pas voir leur crush pour mieux éveilleur leur attention. En tout cas, si Hoai m'a percée à jour, il va falloir que je sois vigilante, parce qu'il a l'air bien parti pour en profiter.
J'écoute attentivement le récit de la rencontre entre Géryl et Hoai, le verre proche de mes lèvres. D'ailleurs, puisque Géryl est notre conteur, je décide de le regarder en paraissant la plus amicale possible.

- On est quasi arrivé en même temps à l’institut Espoir. Et Hoai était un véritable GPS dans le dédalle des couloirs et des allées, sans lui, je serais probablement encore perdu quelque part entre le bâtiment du personnel et la cafèt !

Je prends une première gorgée de rhum...

- Et puis on a la même passion pour les plantes.

... que je recrache aussitôt, manquant de m'étouffer. Je tousse à plusieurs reprises avant de pester sur le fait que j'ai tâché ma tenue. Mais quand même, Géryl, soit tu es naïf, soit tu m'as caché une autre facette de ta personnalité. Je lance un regard à Hoai, qui a l'air de bien se marrer.

-Oui, j’adore les « plantes ». On me dit souvent que j’ai la main verte !
- Avec tes talents de jardinage, tu dois avoir l'habitude de te prendre des râteaux...

Il me fait quand même rire, même si j'espère qu'il n'a jamais montré sa collection de plantes à Géyrl.

-Mais vous deux ? Vous vous connaissiez avant tout le bazar là où c’est récent ?

Toutes mes rencontres avec Hoai me reviennent alors sous formes de flash épileptiques. Le réseau, la sex-life de Victor, le cône orange, Victoria et Randall ... Je toussote en regardant ailleurs. Allez Ei, t'es là pour assumer après tout. Montre à Géryl que, malheureusement, tu n'es pas que la Eizenija qui s'endort après un bon chocolat et dont le seul défaut serait d'être un peu trop taquine. A être assise entre les deux, j'ai l'impression d'être entourée par mon ange et mon diable. Hoai met en valeur mes défauts alors que Géryl réveille mes qualités.

-C’est tout récent ! On s’est associé pour nos petites affaires. Tu sais, mes « plantes ». Et elle, elle vend des capotes.

Je lui fais des yeux ronds aussitôt.

- Oh, ne fais pas ton effarouchée Nija ! BéBé est un grand garçon, il peut encaisser la nouvelle…que tu es la source de ma dépravation ! Corrompre un pauvre jardinier comme moi…

J'arrache une poignée d'herbe à mes pieds pour la jeter au visage de Hoai. Quel enfant, mais quel enfant. Lui ? Le corrompu, laissez-moi rire.
Je lève nerveusement les yeux vers Géryl, guettant sa réaction.

-Bon allez toi, lâche moi ce petit verre et bois plutôt le fond de cette bouteille ! J’ai besoin de la bouteille vide pour faire un petit jeu…Et tu devrais te détendre un peu !

Une bouteille vide pour faire un petit jeu ? S'il pense au jeu de la bouteille dont ma dernière partie remonte certainement à mes dix-sept ans, il est cuit. Je lui prend la bouteille, tout sourire, verse un peu de son contenu dans mon verre avant d'en boire une gorgée. Ca faisait un moment que je n'avais pas picolé un coup, ça me revigore. Je me sens réchauffée de l'intérieur et mon palais me remercie de lui apporter des saveurs autres que de la pomme de terre. Je suppose que c'est pour ce genre de moments que je n'ai pas suivi Marga, que j'ai voulu rester. Parfois je regrette de ne pas être montée sur ce radeau avec elle, mais dans des moments comme ce soir, je me dis que j'ai bien fait. J'espère qu'elle va bien...
Tenant la bouteille dans la main pour qu'elle ne revienne ni dans les mains de ce gourou de Hoai, ni dans les innocentes - larges et grandes - mains de Géryl qui pourraient être corrompues et seraient bien mieux sur ma taille que dans ... Je disais quoi déjà ? Ha oui, il voit vieux que je sois la détentrice de ce vil liquide, avant qu'il ne devienne un jeu pour Hoai ou qu'il rende Géryl joyeux. Et pour bien gâcher les plans de mon précieux acolyte, je me dis qu'il n'y a rien de pire qu'un spoil. Je me tourne alors vers Géryl.

- Je pense qu'on devrait proposer à Hoai un petit jeu. C'est soit ça, soit on se coltine le jeu de la bouteille. Tu sais, c'est un jeu où le goulot de la bouteille désigne au hasard deux personnes qui doivent s'embrasser. Hors, je sais pas toi, mais j'ai pas envie que Hoai vienne fourrer sa langue dans ma bouche, elle doit être pleine de pesticides au vu du temps qu'il passe à jardiner.

Puis je me tourne vers Hoai. Il veut jouer ? Amusons-nous. Je croise les bras et esquisse un sourire taquin. Chacun a son verre de rempli ? Parfait. C'est le moment de nous révéler tes secrets les plus humiliants ! Même si je me doute bien que Hoai ne doit avoir honte de rien.

- Je n'ai jamais été en prison.

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Eizenija Vitols
Image : Toi, moi et Vincent (ft.Vinvin l'associé et Géryl le Caillou) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Béryl BrambasiMembre de la Famille
Dim 9 Mai - 0:09
Béryl remarque que l’alcool fait tousser Eizenija aussi. Au moins, il se sent un peu moins idiot d’avoir toussé tout à l’heure. Il n’est pas le seul à trouver ça fort. Il l’observe alors qu’elle semble si heureuse. Son sourire décomplexé et ces yeux brillants se tourne vers Hoai lorsque ce dernier répond finalement :

-C’est tout récent ! On s’est associé pour nos petites affaires. Tu sais, mes « plantes ». Et elle, elle vend des capotes.

Des plantes et des capotes ? Drôle de combinaisons… Enfin tant qu’ils ne font que les vendre… Béryl s’auto-rabroue. Sérieux, il ne devrait pas se sentir jaloux. Ils ne se sont rien promis avec Eizenija. Et elle l’avait clairement friendzoner, il fallait vraiment qu’il se mette ça en tête. Il avait toujours eu un côté très fleur bleue et s’attachait trop facilement aux femmes dont il était tombé amoureux dans sa vie, un vrai désastre.
Il n’avait pas de raison de sentir poindre cette petite pointe de jalousie au fond de lui. Mais pourquoi avec Hoai ? C’est peut-être un très bon négociateur. Ça doit être ça, il a la tchate après tout, c’est sur qu’il doit gérer pour ce genre de job. Il se demande un peu ce qui a pu motiver Zen à se mettre à vendre des capotes sur l’ile. M’enfin, en même temps, il suppose que c’est normal, il faut bien fournir des protections à tous ces jeunes qui trainent dans la nature. C’est logique que ça vienne du personnel médical de l’institut. Peut-être que s’il avait fait partie de l’institut, il lui aurait proposer à lui aussi.

- Oh, ne fais pas ton effarouchée Nija ! BéBé est un grand garçon, il peut encaisser la nouvelle…que tu es la source de ma dépravation ! Corrompre un pauvre jardinier comme moi…

Béryl a un sourire amusé face aux deux qui semblent se taquiner. En fait, connaissait Hoai, c’est sûr que c’est du grand n’importe quoi. Des plantes et des capotes ? Tellement rien avoir. L’infirmier essaye de ne pas paraitre trop sérieux mais de ne pas trouver ça trop amusant non plus, ne sachant pas tellement s’il devait croire le milicien ou non finalement.

En tout cas, il ne se prend pas la tête longtemps lorsqu’il voit Miss Horoscope jeter de l’herbe à leur comparse. Elle semble trouver la situation plutôt amusante. Elle sourit. Est-ce que ce n’est pas le principal ? En tout cas, ça suffit à le rendre heureux.

-Bon allez toi, lâche moi ce petit verre et bois plutôt le fond de cette bouteille ! J’ai besoin de la bouteille vide pour faire un petit jeu…Et tu devrais te détendre un peu !

Béryl était bien curieux de savoir comment Hoai comptait utiliser une bouteille vide pour la transformer en jeu. Mais Miss Horoscope ne semblait pas de cet avis et avait deviner les projets de son comparse :

- Je pense qu'on devrait proposer à Hoai un petit jeu. C'est soit ça, soit on se coltine le jeu de la bouteille. Tu sais, c'est un jeu où le goulot de la bouteille désigne au hasard deux personnes qui doivent s'embrasser. Hors, je sais pas toi, mais j'ai pas envie que Hoai vienne fourrer sa langue dans ma bouche, elle doit être pleine de pesticides au vu du temps qu'il passe à jardiner.

Béryl approuva. Il n’y avait pas pensé mais effectivement, tout était dans l’intitulé : « Le jeu de la bouteillle ». Et hors de question de recevoir son premier bisou de Hoai… Après, d’un autre côté, une chance sur deux d’embrasser Eizenija… Rien que d’y penser, l’infirmier sent son cœur s’emballer. Pour cacher ces papillons dans le ventre et le rouge qui lui monte aux joues, il boit une toute petite gorgée d’alcool. Puis, une phrase :

- Je n'ai jamais été en prison.

Oh non… Un « je n’ai jamais ». Un piège dans lequel Béryl n’était tombé qu’une fois jusqu’à présent. La dernière fois que c’était arrivé, il avait un souvenir d’avoir très peu bu et de s’être fait beaucoup charrier par ces potes. Il n’était pas tellement sûr qu’il avait envie que Miss Horoscope en apprenne de trop sur lui. Enfin… C’était surtout que les questions du « je n’ai jamais » tournait toujours autour des mêmes sujets (souvent plus bas que la ceinture ou en rapport avec des trucs pas légaux) et qu’il n’était ni très expérimenté, ni très renseigné dans les-dit sujet. Et il n’avait pas spécialement envie que l’information circule qu’il était un peu trop innocent pour ce monde. Il n’avait pas du tout envie de passer pour un saint ou un mec coincé auprès de la jeune femme. Au moins, Eizenija avait commencé par un sujet qui lui convenait plus ou moins. Hoai par contre, bu une gorgée à son grand étonnement, et l’infirmier lui demanda sur le ton d’une gentille taquinerie :

- Hoai ? On t’a jamais dit de pas embrasser les flics sans leur consentement ?

Il voyait bien son ami se faire arrêter pour ébriété sur la voie publique et finir en cellule de dégrisement ou même juste se moquer d’un policier en lui trouvant un surnom marrant et finir au poste à cause d’un flic un peu trop sérieux et pas très troisième degré (troisième parce qu’il fallait au moins ça pour suivre Haoi parfois).

Puis une fois que ce dernier eu réagit, Béryl finit par dire à son tour :

- Je n’ai jamais pris l’avion.

Ok il ne se mouillait pas fort, mais après tout, le but du jeu à la base était d’en apprendre plus sur les autres. Il se demandait si ces camarades avaient beaucoup voyagés, et voyagés loin avant d’arriver à l’institut.
Béryl Brambasi
Image : Toi, moi et Vincent (ft.Vinvin l'associé et Géryl le Caillou) Img_2010Fiche personnage : Béryl le caillouEspace personnel : petit tas de caillouxGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 04/06/2019Age : 33
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Dim 18 Juil - 10:52
Hurler à la vie✎ ft. la Frite

Les regards noirs que lui lançaient Nija sont à mourir de rire. Vincent s’en réjouissait comme un gamin.

Il voulut récupérer la bouteille, mais Nija la garda entre ses griffes. Vincent lui jeta un regard malicieux. Pensait-elle se débarrasser de ses plans aussi facilement ? Petite joueuse !

-Je pense qu'on devrait proposer à Hoai un petit jeu. C'est soit ça, soit on se coltine le jeu de la bouteille. Tu sais, c'est un jeu où le goulot de la bouteille désigne au hasard deux personnes qui doivent s'embrasser. Hors, je sais pas toi, mais j'ai pas envie que Hoai vienne fourrer sa langue dans ma bouche, elle doit être pleine de pesticides au vu du temps qu'il passe à jardiner.

Vincent posa une main faussement offensée sur sa poitrine.

-Comment oses-tu ! Personne ne s’est jamais plaint de mes baisers, je te signale…

Il ajouta, taquin :

-Tu le saurais si tu m’embrassais…Toi aussi, BéBé.

Il mima un baiser du bout des lèvres, avant qu’un nouveau sourire vienne rompre son petit manège.

-Bon, tu proposes quoi dans ce cas, ma Nija ?

-Je n'ai jamais été en prison, lâcha-t-elle.

Le regard du milicien s’illumina. Un « Je n’ai jamais » ? Voyons ce que ses invités avaient dans le ventre ! Vincent avait un avantage capitale : les deux tourtereaux ignoraient tout de ses histoires passées.

Vincent but donc une gorgée, sous le regard surpris de Béryl.

-Hoai ? On t’a jamais dit de pas embrasser les flics sans leur consentement ?

Vincent lui fit un clin d’œil.

-Si seulement ! s’amusa-t-il en haussant les épaules et sans en préciser davantage.

C’était au tour de BéBé.

-Je n’ai jamais pris l’avion.

Vincent but un nouveau verre cul sec. Il avait déjà pris l’avion, une seule fois d’ailleurs. Le reste du temps, c’était plutôt en bateau ou en train qu’il avait voyagé.

Il leva son verre, et avec une lumière malicieuse dans les yeux, annonça :

-Je n’ai jamais embrassé de mec ou de fille !

Evidemment, il but son verre, et Nija aussi (elle se tapait Graham de toute façon, BéBé ne pouvait pas être surpris). En revanche, le bel infirmier ne but pas. Vincent en était sûr.

-Oh, bah alors BéBé ? Pas de belle jeune femme ou de beau mec à l’horizon pour toi ?

Que David Bowie en soit témoin : il adorait le charrier.

-T’as même pas embrassé une de tes sœurs pour tester, quand t’étais gamin ? Tu sais, le baiser où les gosses poussent des cris de dégoûts après avoir essayé, puis se promettent de ne plus jamais embrasser qui que ce soit ?

Il gloussa et prit une taffe.

-Ca sent le vécu, ou pas ?


Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28
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