Les personnes bénéficiant d’une mémoire eidétique auraient des capacités mémorielles exceptionnelles. Elles seraient capables de mémoriser rapidement des masses considérables d’informations et de les restituer en une fraction de seconde, à la manière un puissant ordinateur ou calculateur numérique.

La mémoire eidétique, que l'on appelle aussi mémoire photographique ou mémoire absolue, est la faculté de se souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails.

C'est un garçon assez calme, posé. Il arrive à être objectif, mais aussi à relativiser. Ce n'est pas le genre de garçon à se plaindre ou même à déprimer. Il lui arrive, bien sûr, de pleurer, mais ce n'est qu'après coup qu'il se demande pourquoi il pleurait, et se demander si ça valait vraiment le coup de faire jaillir ses larmes.
Malgré son flegme, il peut péter un câble. Et lorsque cela arrive, tout change. Il n'écoute plus, il s'enfonce dans sa colère et n'affiche aucune compassion. Cela arrive rarement, et uniquement quand certaines personnes vont trop loin.

Autres : - N'aime pas la technologie.
- Adore les lapins, chats et chiens (surtout les lapins).
- Adore le bleu ciel et le vert pomme.
- Se fiche des avis des autres (hors ceux qui sont justifiés et construits).
- Déteste les prétentieux, arrogants, manipulateurs, hautains, menteurs.
- Il est très facile de vivre avec lui : il n'est pas difficile pour la nourriture ou pour choisir ses vêtements → Mais il adore les pulls à motifs mignons.
- Il est très facile de deviner ce qu'il aime, beaucoup moins ce qu'il n'aime pas.
- Il est d'un calme olympien.
- Il s'énerve très rarement mais devient incontrôlable quand il perd son sang froid (EXTRÊMEMENT RARE).
- Il est complètement naze pour élaborer des plans mais est très doué pour la réalisation de ces derniers.

Qualités	Défauts
1. Pur 2. Droit 3. Sincère 4. S'adapte aisément 5. Est intelligent (140 Q.I.) 6. Ne ment qu'en cas de nécessité	1. Ne sait pas garder un secret (que ce soit un des siens ou ceux des autres) 2. Pas assez expressif dans ses sentiments, mais l'est beaucoup trop lorsqu'il aime quelqu'un ou quelque chose 3. Devient prétentieux/hautain/arrogant lorsqu'il étend sa culture/son intelligence. Ne s'en rend pas compte.

Ses yeux marrons foncés se plongent dans votre regard avec une aisance stupéfiante. Ses cils blonds dansent gracieusement à chaque battement de cil. Ses cheveux couleur or flottent constamment dans le vent. Ses lèvres vous touchent sans même vous effleurer, leur couleur rosée vous donne l'impression d'être aimé et leur courbure vous appelle à les embrasser. Sa peau d'albâtre renforce la douceur de son caractère, mais aussi celle de son grain de peau. Son nez fin rappelle son côté raffiné et gracieux. Ses ailes de nez, toutes aussi fines, se lèvent et se baissent légèrement au rythme de sa respiration. Ses mains sont particulièrement grandes et larges, dignes d'appartenir à un homme.

Un mètre soixante-dix sept, soixante-trois kilos, aussi grand qu'il est mince. Il ne se muscle pas car il n'en voit pas la nécessité, mais il fait un peu de sport uniquement pour garder la forme et rester en bonne santé.
Tout son corps semble en harmonie avec son caractère. Il est droit, fin, gracile et gracieux.

Ulysse apprenait très vite et avait appris à marcher et à parler plus tôt que les autres. De même, il retenait plus facilement les mots que ses parents s'efforçaient à lui faire oublier, sans succès.
En maternelle, on lui faisait colorier des dessins, ou on l'obligeait à dormir sans que ça l'intéresse réellement. Mais il tombait comme une masse lors des siestes, son cerveau étant en surchauffe durant tout le reste de la journée, à emmagasiner les informations.

Lorsqu'il arriva à la classe de CP, il apprit à écrire à une vitesse incroyable, mais aussi à lire sans effort. Il sauta deux classes en l'espace de deux mois. Il aurait pu sauter encore une classe et arriver en CM1, mais ses parents avaient refusé. Il allait avoir un écart d'âge trop important. C'est ainsi qu'en lisant une seule et unique fois un poème, il le retenait et le récitait à la perfection, s'octroyant les notes maximales. Les tables de multiplication ? Il les a tout simplement lues. Les divisions ? Trop facile. Il n'avait pas besoin d'apprendre ses leçons : participer au cours lui suffisait amplement.
Alors, sa moyenne était toujours maximale. Ce qui le faisait plancher ? Le sport. Et encore, là il avait des notes assez hautes, mais elles n'allaient jamais jusqu'à la plus haute.
Alors, avec son succès scolaire et son tempérament calme, il s'attirait les foudres de ses camarades. « Il lit une poésie et il la sait? Tricheur ! », « Il travaille même pas pour ses notes. », « De toute façon, c'est le chouchou des profs. », « Moi j'suis sûr que ses parents ont payé ! ». Il entendait ce genre de réflexion à toute heure de la journée, mais ça ne l'atteignait pas. Il ne comprenait pas pourquoi ces enfants disaient de telle chose. « Je ne suis pas un tricheur puisque je ne triche pas durant le récital de ma poésie. » BAM ! « Je travaille pour mes notes puisque je vais à l'école. » BOUM ! « Ce n'est pas compliqué d'être le chouchou, il suffit de montrer qu'on est sérieux. » CLAC ! « Bien sûr qu'ils paient, c'est une école privée. Vos parents aussi paient. » BRAM ! Sa répartie énervait les autres, qui ne savaient pas répondre autrement que par les poings. « Frappez-moi si vous en avez envie, mais ça ne prouvera jamais que j'ai tort ou que vous avez raison. » Il se laissait faire. Ce n'était pas lui qu'ils frappaient, mais leur impuissance. Ils se projetaient sur ce garçon blondinet au visage rond. A la différence qu'il ne savait pas répondre par les mots. Une arme tellement plus puissante que la force feinte des muscles.
Au final, sa primaire s'était bien passée dans l'ensemble. Seuls les enfants s'énervaient sur lui de temps en temps, voire très rarement puisqu'il n'hésitait pas à prévenir ses professeurs qui les punissaient ensuite.

Le collège était une toute autre étape. Ayant deux ans de moins que les autres enfants, ce fut assez difficile pour lui de s'intégrer complètement. Les garçons l'embêtaient, les filles se contentaient de cracher dans son dos en souriant faussement devant lui. Il restait, comme à son habitude, extatique. D'un calme stupéfiant. Même devant les exclamations des professeurs qui lui disaient qu'il était un génie, et qu'il devait intégrer une école spécialisée. Il avait refusé, bien que ses parents eurent été d'accord. Mais il avait insisté pour rester dans ce collège. Et pourtant, ses parents avaient eu des échos des professeurs, comme quoi les autres élèves ne l'intégraient vraiment pas, qu'il restait systématiquement seul et qu'il était le dernier choisi lors de formation de groupes. Les exposés, il les faisait seul, sans se plaindre. Ses parents commencèrent à s'inquiéter et à lui demander s'il s'y plaisait là-bas. Sa seule réaction fut de hausser les épaules et de lâcher un oui soupiré, mais qui signifiait qu'il s'en fichait juste. Les commentaires ne l'atteignaient juste pas. S'ils ne voulaient pas le laisser entrer dans la classe, il irait tout simplement voir les autorités de l'établissement pour leur expliquer la situation. Et de fil en aiguille, les autres comprirent que ça ne servait à rien de l'embêter puisqu'ils allaient constamment être puni par les professeurs ou surveillants, voire par le directeur.
En troisième, il commençait à avoir de l'acné, et les autres murmuraient des remarques déplacées par rapport à ça. Mais, comme d'habitude, il n'en avait rien à faire.

Son entrée au lycée changea plus ou moins les choses. Il avait treize ans. Très jeune. Trop. Les autres s'intéressaient déjà au sexe, à la cigarette, aux sorties entre amis, alors que lui s'en tenait déjà juste à Pokémon et aux autres jeux vidéos. Ce monde de faux adultes ne lui parlait pas : ne lui parlait plus. Au collège, il y régnait une fausse innocence, mais l'enfance était encore là, bien qu'ils essayaient de l'éloigner au maximum d'eux. Mais le lycée était une réelle scission entre lui et leur monde. Les autres se contentaient de l'ignorer, et au mieux ils lui adressaient vaguement la parole. Il se disait que c'était tant mieux. Et c'était le cas.
La première se passa tout aussi calmement. Les professeurs lui reprochaient son manque d'investissement dans les projets de la classe, mais ses notes excellents les faisaient taire bien vite.
Puis la terminale. A ses seize ans, il fut enfin assez « mature » pour ses camarades de classe, surtout pour les filles qui lui léchaient clairement les pieds. Il ne comprenait pas pourquoi il y avait un tel revirement de situation. Lui qui était tranquille dans son coin, des fausses femmes venaient taper la discute en essayant d'en apprendre davantage sur lui, mais il restait toujours neutre. Étonnamment, lorsqu'il ouvrait la bouche, les filles se taisaient immédiatement. Il demandait à ses parents ce que sa voix avait de spéciale, et ils lui ont juste répondu qu'elle avait évolué en devenant plus grave. Et là, tout s'était éclairé. Ces filles devenaient juste esclaves de son physique plutôt que de son caractère. Il entendait alors d'autres commentaires. « Il est sacrément beau... », « Sa voix, quand il parle... J'ai juste envie de faire le silence autour pour enregistrer tout ce qu'il dit. » , « C'est ce gars dont toutes les filles parlent ? Il a du charme, OK, mais bon, pour s'extasier à ce point... », « C'est la première fois que je vois un blond mystérieux... ». Par contre, à ce genre de remarque inutile, il ne daignait même pas à les laisser entrer dans ses oreilles. Il y avait porté un peu d'intérêt au début, mais pas très longtemps.
Ainsi, à ses seize ans, il obtint son baccalauréat Scientifique sans soucis. Il eut la note de 19,80/20 en tout. Il avait choisi PACES, soit une voix vers la médecine, pour son futur métier. Sans vraiment savoir ce qu'il voulait faire. Mais c'est vers la moitié de l'année, lors d'un voyage dans la capitale durant le week-end avec ses parents, qu'il se fit aborder par un homme lui donnant un papier et un numéro à appeler s'il était intéressé. Une agence de mannequinat. Il était perplexe, ne s'était jamais vraiment plongé dans cet univers, et avait décidé d'essayer car il ne perdait rien : de toute façon, il s'ennuyait durant sa première année de médecine. Alors, le week-end suivant, il était reparti avec l'autorisation de ses parents. Il avait rejoint ainsi un bâtiment luxueux, et un homme vêtu d'un costard était venu lui montrer les locaux. Puis, il avait revu l'homme qui lui avait donné le fameux papier.
Il avait essayé durant deux semaines entières de jouer le jeu, et il y prit rapidement goût. Mais il n'aimait vraiment pas le monde superficiel de la mode. Lorsqu'il allait rejoindre le directeur pour lui annoncer qu'au final, il n'allait pas attendre la fin de la période d'essai, il vit sur son bureau un prospectus bleu et blanc, avec une inscription finement écrite : « Institut Espoir ». Il lui avait demandé, si ce n'était pas trop indiscret, pourquoi il avait ce prospectus. Il lui avait répondu que sa fille avait un cancer généralisé, et dans un élan désespéré, il l'avait envoyée là-bas. Il prit le papier avec l'autorisation du monsieur, et quitta définitivement l'agence.

Pendant ce temps, il changea constamment d'étude. Il passa de la prépa scientifique à la licence d'art, jusqu'à ses dix-neuf ans où, finalement, il parla de cet Institut à ses parents. Il les avait convaincu qu'il y serait sans doute bien, et ils acceptèrent de l'y envoyer.

Cela fait une semaine qu'il expérimente les séances de soin et les repas délicieux. Il n'a pas vraiment encore d'avis, alors qui sait ce qu'il adviendra ?