C'est l'histoire de deux blondes, un dimanche matin ... (Jemma & Ophelia)Espoir :: En dehors des tensions :: Rps Institut
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 21 Juil - 18:48
C'est l'histoire de deux blondes, un dimanche matin ...
La dernière fois
que la Cannibale a vu Jemma, c'était à son arrivée à l'Institut. Elle lui a fait une sacré impression puisque la gamine a vraiment tous les atouts d'une pré-adolescente de quatorze ans aux parents ultra-riches : la naïveté, l'immaturité, et la superficialité. Il a suffit à Ophelia d'évoquer rapidement des marques de maquillages pour que Jemma Moore ait les yeux qui brillent (à moins que ce soit son eye-lighter ? Met-on vraiment de l'eye-lighter à cet âge-là ? ).
Jemma est donc dans l'âge où soit on se renforce, soit on se fragilise. Tout dépend des fréquentations, de ta situation et de ton caractère. Et la Cannibale, malheureusement, désire être une mauvaise fréquentation. Elle aurait souhaité discuter plus longtemps avec Jemma la dernière fois, mais son cœur s'était rapidement emballé. Elle s'était sentie prise de vertiges, de sueurs, et a dû quitter Jemma avec un sourire forcé. Elle avait prétexté qu'Ange avait besoin de lui parler, puis s'était éclipsée dans sa chambre pour se reposer.
Mais aujourd'hui elle est au top de sa forme, et elle donne tout pour en avoir l'air. Elle a bien observé Jemma pendant un mois, et le but est d'être son modèle, ou une grande amie. Du haut de ses dix-huit ans, elle sent qu'elle peut susciter une opinion positive chez elle. Elle a repéré où elle flâne, où elle se balade, à qui elle discute. Le dimanche, elle sait à quel heure elle déjeune, et donc vers quelle heure elle sort. Tout est calculé pour créer la rencontre parfaite.
Donc aujourd'hui, beau soleil, le temps est chaud mais pas étouffant (donc peu de chance, normalement, de refaire un vertige). La Cannibale a sorti son plus beau attirail. Le short noir pour mettre en valeur ses courbes et un débardeur légèrement moulant pour que le regard soit tenté vers le décolleté. Pendant un mois elle a profité du soleil afin que son teint prenne les couleurs de l'été et que son blond tire vers le doré.
Alors quand Jemma sort du réfectoire, Ophelia met en avant ses débuts de talent de comédienne. Joggant naturellement, elle passe devant Jemma comme si elle ne l'avait pas vu avant de s'arrêter près d'elle, faisant sembler de la remarquer. Courant sur place, elle l'interpelle, son plus beau sourire étant de sortie :
« Hé Jemma, tu te souviens de moi?»
Est-ce que entre temps elle a entendu parler de la Cannibale ? A-t-elle déjà discuté avec le Génie ou W133 ? Qu'a-t-elle appris en un mois ? Sait-elle qui est Adèlys Valcourt ? Ce qu'est le Journal Clandestin ? De quel côté est-elle ?
La Cannibale trotte vers Jemma et finit par arrêter de courir. Elle s'essuie le front, toujours souriante. Son charisme est mis en avant par ce temps ensoleillé et sa bonne nuit de sommeil.
« Alors, comment tu vas depuis le temps ? Tu as repéré les petits coins sympa pour se dorer la pilule ? »
Reprendre la discussion d'avant comme s'il n'y avait pas eu le temps au milieu, continuer de faire bonne figure … Pour l'instant ça se passe bien. Pourtant, c'est la première qu'Ophelia agit ainsi, c'est-à-dire qu'elle considère quelqu'un comme une cible, et non une personne.
Codage par Libella sur Graphiorumque la Cannibale a vu Jemma, c'était à son arrivée à l'Institut. Elle lui a fait une sacré impression puisque la gamine a vraiment tous les atouts d'une pré-adolescente de quatorze ans aux parents ultra-riches : la naïveté, l'immaturité, et la superficialité. Il a suffit à Ophelia d'évoquer rapidement des marques de maquillages pour que Jemma Moore ait les yeux qui brillent (à moins que ce soit son eye-lighter ? Met-on vraiment de l'eye-lighter à cet âge-là ? ).
Jemma est donc dans l'âge où soit on se renforce, soit on se fragilise. Tout dépend des fréquentations, de ta situation et de ton caractère. Et la Cannibale, malheureusement, désire être une mauvaise fréquentation. Elle aurait souhaité discuter plus longtemps avec Jemma la dernière fois, mais son cœur s'était rapidement emballé. Elle s'était sentie prise de vertiges, de sueurs, et a dû quitter Jemma avec un sourire forcé. Elle avait prétexté qu'Ange avait besoin de lui parler, puis s'était éclipsée dans sa chambre pour se reposer.
Mais aujourd'hui elle est au top de sa forme, et elle donne tout pour en avoir l'air. Elle a bien observé Jemma pendant un mois, et le but est d'être son modèle, ou une grande amie. Du haut de ses dix-huit ans, elle sent qu'elle peut susciter une opinion positive chez elle. Elle a repéré où elle flâne, où elle se balade, à qui elle discute. Le dimanche, elle sait à quel heure elle déjeune, et donc vers quelle heure elle sort. Tout est calculé pour créer la rencontre parfaite.
Donc aujourd'hui, beau soleil, le temps est chaud mais pas étouffant (donc peu de chance, normalement, de refaire un vertige). La Cannibale a sorti son plus beau attirail. Le short noir pour mettre en valeur ses courbes et un débardeur légèrement moulant pour que le regard soit tenté vers le décolleté. Pendant un mois elle a profité du soleil afin que son teint prenne les couleurs de l'été et que son blond tire vers le doré.
Alors quand Jemma sort du réfectoire, Ophelia met en avant ses débuts de talent de comédienne. Joggant naturellement, elle passe devant Jemma comme si elle ne l'avait pas vu avant de s'arrêter près d'elle, faisant sembler de la remarquer. Courant sur place, elle l'interpelle, son plus beau sourire étant de sortie :
« Hé Jemma, tu te souviens de moi?»
Est-ce que entre temps elle a entendu parler de la Cannibale ? A-t-elle déjà discuté avec le Génie ou W133 ? Qu'a-t-elle appris en un mois ? Sait-elle qui est Adèlys Valcourt ? Ce qu'est le Journal Clandestin ? De quel côté est-elle ?
La Cannibale trotte vers Jemma et finit par arrêter de courir. Elle s'essuie le front, toujours souriante. Son charisme est mis en avant par ce temps ensoleillé et sa bonne nuit de sommeil.
« Alors, comment tu vas depuis le temps ? Tu as repéré les petits coins sympa pour se dorer la pilule ? »
Reprendre la discussion d'avant comme s'il n'y avait pas eu le temps au milieu, continuer de faire bonne figure … Pour l'instant ça se passe bien. Pourtant, c'est la première qu'Ophelia agit ainsi, c'est-à-dire qu'elle considère quelqu'un comme une cible, et non une personne.
Image : 
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Jemma MoorePatiente
Ven 2 Aoû - 14:55
Les premiers jours de Jemma à l’Institut n’avaient pas été très intéressants. Elle qui avait fait des pieds et des mains pour pouvoir se débarrasser de ses parents – et de sa leucémie tant qu’à faire – avait franchement déchanter quand elle avait compris qu’aucune de ses œillades de papillon, de ses compliments ou même de ses crises de colères ne pourrait l’exempter du port de ce stupide uniforme blanc. Elle était donc restée enfermée trois jours dans sa chambre, qui d’ailleurs ne faisait même pas le quart de la superficie de celle qu’elle avait à Los Angeles, et avait fini par en devenir claustrophobe à cause de cette pièce trop étriquée. Sérieusement, même le placard destiné à sa la femme de ménage était plus grand que ça !
Elle s’était donc résignée à explorer un peu les lieux avec les bouche-trous qu’elle avait pu se trouver. C’était pas mirobolant mais bon. Et par mirobolant elle parlait aussi bien des gens qui l’accompagnaient, pas intéressants pour deux sous, que des lieux. Comme elle l’avait constaté à son arrivée, pas de plage, juste des falaises inutiles et déprimantes, des moignons d’arbres à la place de la forêt du prospectus – enfin, ça elle s’en foutait, les forêts c’est plein d’insectes et les insectes c’est dégoutant – et lorsqu’elle avait demandé s’il y avait un endroit où se baigner on lui avait répondu d’aller dans le lac. Dans le lac ! Pas un jacuzzi, pas une piscine chauffée, même pas une baignoire ! Sa maison lui manquait déjà. Enfin jusqu’à ce qu’elle reçoive les trois lettres par jour de ses parents qui ne comprenaient pas pourquoi ils ne pouvaient pas la joindre au téléphone.
Parce que ça aussi, comble de l’horreur, on lui avait confisqué son téléphone. Et alors qu’on lui avait dit qu’il y avait le Wi-Fi, elle venait d’apprendre qu’aucun des patients ne pouvait y avoir accès. Alors la baignade dans le lac, l’uniforme moche et les gens pitoyables passaient encore, mais plus avoir accès à Instagram et à Youtube ! Elle ignorait encore comment elle allait s’y prendre mais il était hors de question que ça continue comme ça.
C’est pourquoi, ce jour-là, elle avait envoyé voir ailleurs si elle y était sa petite bande de toutous qui lui suivait partout pour réfléchir seule à comment récupérer sa connexion internet. Pour l’instant, elle en était arrivée à la conclusion qu’il lui fallait proposer une contrepartie impossible à refuser mais quoi ? Elle avait déjà essayé de soudoyer un vigile pour qu’il lui prête son téléphone mais pour une raison qu’elle ne comprenait toujours pas, ça n’avait pas marché. Il fallait qu’elle tape plus haut dans la hiérarchie…
Elle fut tirée de ses pensées par une voix importune.
- Hé Jemma, tu te souviens de moi ?
La starlette leva les yeux pour voir qui avait le culot de la déranger de la sorte. Ses yeux se plissèrent lorsqu’elle reconnut le visage qui lui faisait face. Elle avait oublié son nom mais elle se souvenait très bien comment miss gros seins lui avait faussé compagnie sous un faux prétexte. Les lèvres pincées, elle fouilla sa poche à la recherche de son téléphone pour se donner une contenance pour pouvoir l’ignorer plus facilement. Evidemment, il n’y était pas et cela n’améliora pas son humeur.
- Alors, comment tu vas depuis le temps ? Tu as repéré les petits coins sympa pour se dorer la pilule ?
Elle ne lui répondit pas et passa son chemin dans un mouvement de cheveux qui balaya le visage de la joggeuse. En plus, franchement, s’il fallait faire du sport pour être autorisée à porter autre chose que cet immonde uniforme, il fallait tomber bien bas.
Elle s’était donc résignée à explorer un peu les lieux avec les bouche-trous qu’elle avait pu se trouver. C’était pas mirobolant mais bon. Et par mirobolant elle parlait aussi bien des gens qui l’accompagnaient, pas intéressants pour deux sous, que des lieux. Comme elle l’avait constaté à son arrivée, pas de plage, juste des falaises inutiles et déprimantes, des moignons d’arbres à la place de la forêt du prospectus – enfin, ça elle s’en foutait, les forêts c’est plein d’insectes et les insectes c’est dégoutant – et lorsqu’elle avait demandé s’il y avait un endroit où se baigner on lui avait répondu d’aller dans le lac. Dans le lac ! Pas un jacuzzi, pas une piscine chauffée, même pas une baignoire ! Sa maison lui manquait déjà. Enfin jusqu’à ce qu’elle reçoive les trois lettres par jour de ses parents qui ne comprenaient pas pourquoi ils ne pouvaient pas la joindre au téléphone.
Parce que ça aussi, comble de l’horreur, on lui avait confisqué son téléphone. Et alors qu’on lui avait dit qu’il y avait le Wi-Fi, elle venait d’apprendre qu’aucun des patients ne pouvait y avoir accès. Alors la baignade dans le lac, l’uniforme moche et les gens pitoyables passaient encore, mais plus avoir accès à Instagram et à Youtube ! Elle ignorait encore comment elle allait s’y prendre mais il était hors de question que ça continue comme ça.
C’est pourquoi, ce jour-là, elle avait envoyé voir ailleurs si elle y était sa petite bande de toutous qui lui suivait partout pour réfléchir seule à comment récupérer sa connexion internet. Pour l’instant, elle en était arrivée à la conclusion qu’il lui fallait proposer une contrepartie impossible à refuser mais quoi ? Elle avait déjà essayé de soudoyer un vigile pour qu’il lui prête son téléphone mais pour une raison qu’elle ne comprenait toujours pas, ça n’avait pas marché. Il fallait qu’elle tape plus haut dans la hiérarchie…
Elle fut tirée de ses pensées par une voix importune.
- Hé Jemma, tu te souviens de moi ?
La starlette leva les yeux pour voir qui avait le culot de la déranger de la sorte. Ses yeux se plissèrent lorsqu’elle reconnut le visage qui lui faisait face. Elle avait oublié son nom mais elle se souvenait très bien comment miss gros seins lui avait faussé compagnie sous un faux prétexte. Les lèvres pincées, elle fouilla sa poche à la recherche de son téléphone pour se donner une contenance pour pouvoir l’ignorer plus facilement. Evidemment, il n’y était pas et cela n’améliora pas son humeur.
- Alors, comment tu vas depuis le temps ? Tu as repéré les petits coins sympa pour se dorer la pilule ?
Elle ne lui répondit pas et passa son chemin dans un mouvement de cheveux qui balaya le visage de la joggeuse. En plus, franchement, s’il fallait faire du sport pour être autorisée à porter autre chose que cet immonde uniforme, il fallait tomber bien bas.
Image : 
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 15/06/2019Age : 18
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 15/06/2019Age : 18La CannibaleCo-dirigeante
Dim 4 Aoû - 19:40
C'est l'histoire de deux blondes, un dimanche matin ...
Jemma
ignore la Cannibale avec superbe. Mais Ophelia ne se laisse pas démonter si facilement. Il y a un an, elle aurait sûrement perdu la face, et aurait essayé avec maladresse de rattraper sa camarade. Il lui aurait fallu un moment pour trouver un bon sujet de conversation et sûrement que Jemma Moore lui aurait encore échapper. Un vrai échec.
Mais il y a un an, Ophelia ne savait pas quoi faire de ce surnom de Cannibale. Elle le portait comme un fardeau, préférant éviter de dire son prénom à d'autres de peur d'ouvrir son cœur. Aujourd'hui, elle lui trouve une utilité. Elle lui a tressé une personnalité, et il suffit de penser à ce sobriquet pour se métamorphoser.
Le gentil sourire qu'elle tenait change alors de forme pour devenir un rictus en coin malsain. La beauté et le charme pour être un modèle ne suffit visiblement pas auprès de Jemma, usons-le plutôt pour l'impressionner. Si la Cannibale se convainc qu'on ne peut rien lui refuser, alors c'est comme s'injecter de la confiance en intra-veineuse et peut-être, qu'en effet, personne ne pourra lui dire non.
Si elle accélère le pas pour la rattraper, elle lui montrera sa dépendance. Jemma Moore comprendra alors que la Cannibale a besoin d'elle et pourra en jouer. Il faudrait plutôt que ce soit l'inverse, que Moore devienne dépendante de la Cannibale.
Pour cela, il faudrait trouver ce qui intéresse la nouvelle venue. Ophelia pourrait miser au hasard du peu qu'elle voit d'elle : du maquillage, des vêtements de marque ou un dernier téléphone. Mais ses parents lui rendent souvent visite ( à force de l'espionner, elle la souvent vue se diriger vers la salle de rencontres de la famille) et doivent la gâter.
Ce que peut lui offrir la Cannibale, il faut qu'elle lui montre que Jemma ne peut l'avoir que d'elle.
C'est à ce moment-là qu'elle doit être au maximum confortable avec elle-même, que la Cannibale doit se faire confiance. Bombant le torse et inspirant profondément, elle se sent plus à l'aise lorsque la météo, de son côté, envoie une brise pour soulever ses mèches et balayer son visage des restes de manque de confiance.
Elle se racle la gorge, avance de deux-trois pas pour être tout de même plus proche de Jemma et hausse la voix :
« Qu'est-ce qui te manque le plus ici ? »
Première interpellation, check.
La Cannibale marche lentement vers Jemma qui lui tourne le dos, féline, telle un guépard qui, après avoir repéré sa proie, s'en approcherait à pas feutrés. Pour mieux la bouffer.
« Pouvoir porter les tenues de papa et de maman ...? »
Même sa voix n'est plus la même. Langoureuse, tentatrice, provocante.
Ophelia regrette de ne pas connaître la pathologie de Jemma, cela lui aurait été utile aujourd'hui. Elle aurait bien fouillé dans les dossiers de Ange, mais il les cache bien trop. Elle aurait prit des papiers au hasard dans son bureau sinon, après l'avoir surpris pour quelque galipettes, mais la dernière fois qu'elle avait joué avec le pif, elle s'était retrouvée avec des affaires de sport toutes humides.
« ... une chambre plus grande ? ... »
Désormais, elle est juste derrière elle. Telle une vipère, elle tend son cou pour que sa bouche soit juste à côté de son oreille, et lui siffle :
« ... ou bien un code Wi-Fi. »
Ophelia avait souvent eu accès au Wi-Fi. Ange était toujours à côté d'elle dans ces moments-là puisque c'était toujours post-coïtal. Elle l'avait très mal utilisé (de toute façon, même s'il se la jouait décontracté, Ange la surveillait. Pour preuve : c'était lui qui rentrait le code Wi-Fi, elle ne le connaissait donc pas), seulement pour voir un film ou regarder le facebook de sa sœur. Mais elle pouvait le voler. Il suffise qu'elle profite d'un moment de vulnérabilité de son amant ...
Son rictus devient plus prononcé malgré elle. Elle avait hésité entre lui proposer un téléphone dernier cri ou le code Wi-Fi, puis elle s'est souvenue que pour le smartphone, Jemma Moore a ses parents. Internet, par contre, pour une enfant née en 2000, ça doit être insupportable de vivre sans.
La Cannibale est fière d'elle mais le cache. Elle est bien contente d'avoir potassé son sujet avant de venir à sa rencontre.
Codage par Libella sur Graphiorumignore la Cannibale avec superbe. Mais Ophelia ne se laisse pas démonter si facilement. Il y a un an, elle aurait sûrement perdu la face, et aurait essayé avec maladresse de rattraper sa camarade. Il lui aurait fallu un moment pour trouver un bon sujet de conversation et sûrement que Jemma Moore lui aurait encore échapper. Un vrai échec.
Mais il y a un an, Ophelia ne savait pas quoi faire de ce surnom de Cannibale. Elle le portait comme un fardeau, préférant éviter de dire son prénom à d'autres de peur d'ouvrir son cœur. Aujourd'hui, elle lui trouve une utilité. Elle lui a tressé une personnalité, et il suffit de penser à ce sobriquet pour se métamorphoser.
Le gentil sourire qu'elle tenait change alors de forme pour devenir un rictus en coin malsain. La beauté et le charme pour être un modèle ne suffit visiblement pas auprès de Jemma, usons-le plutôt pour l'impressionner. Si la Cannibale se convainc qu'on ne peut rien lui refuser, alors c'est comme s'injecter de la confiance en intra-veineuse et peut-être, qu'en effet, personne ne pourra lui dire non.
Si elle accélère le pas pour la rattraper, elle lui montrera sa dépendance. Jemma Moore comprendra alors que la Cannibale a besoin d'elle et pourra en jouer. Il faudrait plutôt que ce soit l'inverse, que Moore devienne dépendante de la Cannibale.
Pour cela, il faudrait trouver ce qui intéresse la nouvelle venue. Ophelia pourrait miser au hasard du peu qu'elle voit d'elle : du maquillage, des vêtements de marque ou un dernier téléphone. Mais ses parents lui rendent souvent visite ( à force de l'espionner, elle la souvent vue se diriger vers la salle de rencontres de la famille) et doivent la gâter.
Ce que peut lui offrir la Cannibale, il faut qu'elle lui montre que Jemma ne peut l'avoir que d'elle.
C'est à ce moment-là qu'elle doit être au maximum confortable avec elle-même, que la Cannibale doit se faire confiance. Bombant le torse et inspirant profondément, elle se sent plus à l'aise lorsque la météo, de son côté, envoie une brise pour soulever ses mèches et balayer son visage des restes de manque de confiance.
Elle se racle la gorge, avance de deux-trois pas pour être tout de même plus proche de Jemma et hausse la voix :
« Qu'est-ce qui te manque le plus ici ? »
Première interpellation, check.
La Cannibale marche lentement vers Jemma qui lui tourne le dos, féline, telle un guépard qui, après avoir repéré sa proie, s'en approcherait à pas feutrés. Pour mieux la bouffer.
« Pouvoir porter les tenues de papa et de maman ...? »
Même sa voix n'est plus la même. Langoureuse, tentatrice, provocante.
Ophelia regrette de ne pas connaître la pathologie de Jemma, cela lui aurait été utile aujourd'hui. Elle aurait bien fouillé dans les dossiers de Ange, mais il les cache bien trop. Elle aurait prit des papiers au hasard dans son bureau sinon, après l'avoir surpris pour quelque galipettes, mais la dernière fois qu'elle avait joué avec le pif, elle s'était retrouvée avec des affaires de sport toutes humides.
« ... une chambre plus grande ? ... »
Désormais, elle est juste derrière elle. Telle une vipère, elle tend son cou pour que sa bouche soit juste à côté de son oreille, et lui siffle :
« ... ou bien un code Wi-Fi. »
Ophelia avait souvent eu accès au Wi-Fi. Ange était toujours à côté d'elle dans ces moments-là puisque c'était toujours post-coïtal. Elle l'avait très mal utilisé (de toute façon, même s'il se la jouait décontracté, Ange la surveillait. Pour preuve : c'était lui qui rentrait le code Wi-Fi, elle ne le connaissait donc pas), seulement pour voir un film ou regarder le facebook de sa sœur. Mais elle pouvait le voler. Il suffise qu'elle profite d'un moment de vulnérabilité de son amant ...
Son rictus devient plus prononcé malgré elle. Elle avait hésité entre lui proposer un téléphone dernier cri ou le code Wi-Fi, puis elle s'est souvenue que pour le smartphone, Jemma Moore a ses parents. Internet, par contre, pour une enfant née en 2000, ça doit être insupportable de vivre sans.
La Cannibale est fière d'elle mais le cache. Elle est bien contente d'avoir potassé son sujet avant de venir à sa rencontre.
Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Jemma MoorePatiente
Jeu 15 Aoû - 16:31
- Qu'est-ce qui te manque le plus ici ?
Jemma ne se retourna pas. Elle avait déjà oublié l’importune, de nouveau à cogiter son plan pour obtenir un accès internet. C’était vraiment malpoli de vouloir se rappeler ainsi à elle. Mais souvent quand les gens insistaient, il suffisait de continuer à les ignorer pour qu’ils se découragent. Enfin, ça, c’était pour les fans sur les famewalks mais elle ne voyait pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas ici.
- Pouvoir porter les tenues de papa et de maman ...?
Ses épaules se crispèrent mais elle continua à s’éloigner. Est-ce qu’elle avait l’air d’une fille à papa et maman ? Ses parents cherchaient à donner cette impression mais c’était faux. Ses vêtements, elle les choisissait toute seule, et avec un goût défiant les plus grands stylistes. C’était même elle qui conseillait sa mère sur ce qu’elle devait porter à ses talkshows. Et puis, elle aussi avait touché quelques cachets, et elle ne doutait pas un seul instant qu’elle aurait pu acheter trente fois la garde-robe de cette pimbêche sans ciller. Elle était tentée de répondre à l’affront mais au fond, méritait-elle vraiment une once de son attention ? Au début elle l’avait cru. Mais ça c’était avant que la miss ne disparaisse en la laissant en plan dans une soirée insipide pour ne revenir lui parler de la pluie et du beau temps seulement une dizaine de jours plus tard. Elle aurait dû revenir ramper à ses pieds pour lui demander pardon. A croire que personne ne la tenait à sa juste valeur ici.
Elle n’avait qu’à continuer de l’ignorer, c’était tout ce qu’elle méritait. D’ailleurs elle y réussit plutôt bien, prêtant l’oreille au reste de ses tentatives comme à un bruit de fond vaguement exaspérant.
Malheureusement pour elle, ses efforts furent réduits à néant par un simple mot clé. Un mot qui hantait ses journées et ses nuits depuis qu’elle était arrivée et que ses parents étaient repartis. Un mot presque susurré à son oreille comme une promesse sucrée.
- ... ou bien un code Wi-Fi.
Elle se retourna et fut surprise de voir l’autre si près d’elle. De ce fait, elle n’eut pas le temps de masquer l’étincelle de convoitise qui s’était allumée dans ses yeux. Elle l’observa de haut en bas, en prenant un air dégagé malgré l’éclat dans son regard qui assurait qu’elle avait bel et bien réussi à piquer son intérêt.
Celle-ci semblait avoir pris une assurance reptilienne que Jemma trouva cette fois tout à fait à son goût. Vu son attitude, on était sorti du shitchatting et des échanges de courtoisie. Ca sonnait plutôt comme… une proposition. Un échange. La graine de businesswoman qui se trouvait en Jemma la poussa à changer d’attitude elle aussi. Les mains à la taille, la nuque dégagée et les pieds légèrement écartés, elle avait l’allure d’une femme d’affaire qui attend de savoir exactement la nature de l’offre qu’on lui faisait.
- Parce que tu as accès à internet, toi ?
Déjà, ne pas trop montrer son intérêt, pour ne pas faire monter les prix. Ensuite, faire voir qu’on est pas dupe, qu’on exige des garanties et des preuves avant d’envisager d’accepter le marché. Et surtout…
- Qu’est-ce que tu veux en échange ?
Pour quelqu’un comme Jemma, la gentillesse et la générosité n’existaient pas. Ce n’était qu’une façade pour se faire mousser, comme ces superstars qui font des dons aux associations caritatives ou qui adoptent des enfants du Tiers-Monde. Du style « Coucou, regardez comme je suis quelqu’un de bien, achetez mes livres/films/CDs/autre et remplissez mes poches par la même occaz mais c’est pas grave de m’engraisser parce que je suis quelqu’un de tellement généreux ! »
Evidemment que l’autre allait lui demander quelque chose en échange.
Jemma ne se retourna pas. Elle avait déjà oublié l’importune, de nouveau à cogiter son plan pour obtenir un accès internet. C’était vraiment malpoli de vouloir se rappeler ainsi à elle. Mais souvent quand les gens insistaient, il suffisait de continuer à les ignorer pour qu’ils se découragent. Enfin, ça, c’était pour les fans sur les famewalks mais elle ne voyait pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas ici.
- Pouvoir porter les tenues de papa et de maman ...?
Ses épaules se crispèrent mais elle continua à s’éloigner. Est-ce qu’elle avait l’air d’une fille à papa et maman ? Ses parents cherchaient à donner cette impression mais c’était faux. Ses vêtements, elle les choisissait toute seule, et avec un goût défiant les plus grands stylistes. C’était même elle qui conseillait sa mère sur ce qu’elle devait porter à ses talkshows. Et puis, elle aussi avait touché quelques cachets, et elle ne doutait pas un seul instant qu’elle aurait pu acheter trente fois la garde-robe de cette pimbêche sans ciller. Elle était tentée de répondre à l’affront mais au fond, méritait-elle vraiment une once de son attention ? Au début elle l’avait cru. Mais ça c’était avant que la miss ne disparaisse en la laissant en plan dans une soirée insipide pour ne revenir lui parler de la pluie et du beau temps seulement une dizaine de jours plus tard. Elle aurait dû revenir ramper à ses pieds pour lui demander pardon. A croire que personne ne la tenait à sa juste valeur ici.
Elle n’avait qu’à continuer de l’ignorer, c’était tout ce qu’elle méritait. D’ailleurs elle y réussit plutôt bien, prêtant l’oreille au reste de ses tentatives comme à un bruit de fond vaguement exaspérant.
Malheureusement pour elle, ses efforts furent réduits à néant par un simple mot clé. Un mot qui hantait ses journées et ses nuits depuis qu’elle était arrivée et que ses parents étaient repartis. Un mot presque susurré à son oreille comme une promesse sucrée.
- ... ou bien un code Wi-Fi.
Elle se retourna et fut surprise de voir l’autre si près d’elle. De ce fait, elle n’eut pas le temps de masquer l’étincelle de convoitise qui s’était allumée dans ses yeux. Elle l’observa de haut en bas, en prenant un air dégagé malgré l’éclat dans son regard qui assurait qu’elle avait bel et bien réussi à piquer son intérêt.
Celle-ci semblait avoir pris une assurance reptilienne que Jemma trouva cette fois tout à fait à son goût. Vu son attitude, on était sorti du shitchatting et des échanges de courtoisie. Ca sonnait plutôt comme… une proposition. Un échange. La graine de businesswoman qui se trouvait en Jemma la poussa à changer d’attitude elle aussi. Les mains à la taille, la nuque dégagée et les pieds légèrement écartés, elle avait l’allure d’une femme d’affaire qui attend de savoir exactement la nature de l’offre qu’on lui faisait.
- Parce que tu as accès à internet, toi ?
Déjà, ne pas trop montrer son intérêt, pour ne pas faire monter les prix. Ensuite, faire voir qu’on est pas dupe, qu’on exige des garanties et des preuves avant d’envisager d’accepter le marché. Et surtout…
- Qu’est-ce que tu veux en échange ?
Pour quelqu’un comme Jemma, la gentillesse et la générosité n’existaient pas. Ce n’était qu’une façade pour se faire mousser, comme ces superstars qui font des dons aux associations caritatives ou qui adoptent des enfants du Tiers-Monde. Du style « Coucou, regardez comme je suis quelqu’un de bien, achetez mes livres/films/CDs/autre et remplissez mes poches par la même occaz mais c’est pas grave de m’engraisser parce que je suis quelqu’un de tellement généreux ! »
Evidemment que l’autre allait lui demander quelque chose en échange.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 15/06/2019Age : 18
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 15/06/2019Age : 18La CannibaleCo-dirigeante
Ven 23 Aoû - 18:22
C'est l'histoire de deux blondes, un dimanche matin ...
Jemma
est plutôt mignonne dans son genre. Ne se laissant pas démonter par l'attitude féline de la Cannibale, elle se montre elle aussi sur le qui-vive. Son air sérieux ne rime pas avec ses traits juvéniles. Ainsi, Ophelia a l'impression d'avoir affaire à une enfant qui essaie d'imiter les grands. Le regard de Jemma est sincère et un air aussi farouche ne déplaît pas à la jeune femme. Jemma a du caractère, cela lui sera d'une grande aide pour nager dans les eaux sombres de l'Institut.
" Parce que tu as accès à internet, toi ? "
La Cannibale se contente de lui répondre par un sourire énigmatique.
" Qu’est-ce que tu veux en échange ? "
Est-ce que Jemma mordrait si on lui donnait l'occasion ? Le ton de sa phrase est clairement piquant. Elle semble savoir ce qu'elle veut et comprendre dans quel monde elle est née. L'avoir dans le Mouvement ne serait pas uniquement utile pour ce que représente ses parents, mais également pour sa force de caractère.
Elle ne perd pas le Nord, en plus. La Cannibale hésite à répondre la vérité : Rien, ma puce, à part la célébrité des parents, des preuves contre l'Institut et donc la Liberté . Mais la croirait-elle ? Elle ne semble pas voir un quelconque danger et vue comme elle ignore ce qui ne l'intéresse pas, Ophelia doute bien que Jemma écouterait ses avertissements. Avec quelqu'un comme elle, il faut jouer autrement. Prendre la partie sous un autre angle.
La blonde se redresse complètement et avance d'un pas vers Jemma. Là, sans lâcher son mystérieux sourire, elle lui tapote le bout du nez (elle en rêve depuis qu'elle la voit jouer l'adulte).
" J'ai déjà eu ce que je voulais, princesse. Ton. A.tten.tion.", articule-t-elle lentement les dernières lettres.
Elle soutient son regard un petit moment, joueuse. Un vrai chat qui aurait enfin attrapé la pelote de laine qui lui échappait. Maintenant qu'elle est dans ses griffes, elle va pouvoir s'amuser à tirer sur le fil, le nouer, le rouler, l'effilocher, etc ...
Elle s'écarte ensuite tout en pouffant doucement.
" Conseil que tu ferais mieux de suivre, même si tu meurs d'envie de n'en faire qu'à ta tête : n'ignore pas les autres. Il y a des sacrés personnalités ici qui auraient réagi avec violence. Je n'aurais pas donné cher de ta peau si tu avais rencontré ..."
Amalia Reano, par exemple. Ophelia ne l'a jamais rencontré, mais elle sait bien ce qu'on en dit. Ses querelles avec Elpida sont des histoires d'horreur qu'on raconte aux plus petits à Halloween.
Elpida, justement. Si Jemma l'avait superbement ignoré (bien que la Cannibale en doute), elle aurait sûrement fini à l'asile.
La blonde virevolte un coup, tournant le dos à Jemma. Elle espère ainsi attiser sa curiosité, renverser les rôles. Elle a lu quelque part que pour obtenir quelque chose de quelqu'un, on peut parfois utiliser la technique du rejet. On s'intéresse à toi, puis soudainement on ne veut plus de toi. Toi, tu es curieux de savoir pourquoi tu n'es plus au centre de l'intérêt de l'autre. Boum, t'es à moi. Encore faut-il maîtriser l'art de la manipulation. Ophelia se débrouille bien mieux en théâtre, devenue bien meilleure comédienne que par le passé ; elle a également assez confiance en elle pour utiliser ses atouts physique comme avantages mais la manipulation, elle en est qu'à ses balbutiements.
"Je t'avais parlé de la Cannibale, non ? Tu t'es renseignée dessus, non ? Pour ça, princesse, tu n'as pas besoin d'Internet. Le vrai réseau dont tu as besoin ici, il est purement humain."
Surtout que Jemma semble se montrer insensible aux techniques de la Cannibale. Elle croise les doigts pour avoir réussi à la captiver, ne serait-ce qu'un tout petit peu.
Codage par Libella sur Graphiorumest plutôt mignonne dans son genre. Ne se laissant pas démonter par l'attitude féline de la Cannibale, elle se montre elle aussi sur le qui-vive. Son air sérieux ne rime pas avec ses traits juvéniles. Ainsi, Ophelia a l'impression d'avoir affaire à une enfant qui essaie d'imiter les grands. Le regard de Jemma est sincère et un air aussi farouche ne déplaît pas à la jeune femme. Jemma a du caractère, cela lui sera d'une grande aide pour nager dans les eaux sombres de l'Institut.
" Parce que tu as accès à internet, toi ? "
La Cannibale se contente de lui répondre par un sourire énigmatique.
" Qu’est-ce que tu veux en échange ? "
Est-ce que Jemma mordrait si on lui donnait l'occasion ? Le ton de sa phrase est clairement piquant. Elle semble savoir ce qu'elle veut et comprendre dans quel monde elle est née. L'avoir dans le Mouvement ne serait pas uniquement utile pour ce que représente ses parents, mais également pour sa force de caractère.
Elle ne perd pas le Nord, en plus. La Cannibale hésite à répondre la vérité : Rien, ma puce, à part la célébrité des parents, des preuves contre l'Institut et donc la Liberté . Mais la croirait-elle ? Elle ne semble pas voir un quelconque danger et vue comme elle ignore ce qui ne l'intéresse pas, Ophelia doute bien que Jemma écouterait ses avertissements. Avec quelqu'un comme elle, il faut jouer autrement. Prendre la partie sous un autre angle.
La blonde se redresse complètement et avance d'un pas vers Jemma. Là, sans lâcher son mystérieux sourire, elle lui tapote le bout du nez (elle en rêve depuis qu'elle la voit jouer l'adulte).
" J'ai déjà eu ce que je voulais, princesse. Ton. A.tten.tion.", articule-t-elle lentement les dernières lettres.
Elle soutient son regard un petit moment, joueuse. Un vrai chat qui aurait enfin attrapé la pelote de laine qui lui échappait. Maintenant qu'elle est dans ses griffes, elle va pouvoir s'amuser à tirer sur le fil, le nouer, le rouler, l'effilocher, etc ...
Elle s'écarte ensuite tout en pouffant doucement.
" Conseil que tu ferais mieux de suivre, même si tu meurs d'envie de n'en faire qu'à ta tête : n'ignore pas les autres. Il y a des sacrés personnalités ici qui auraient réagi avec violence. Je n'aurais pas donné cher de ta peau si tu avais rencontré ..."
Amalia Reano, par exemple. Ophelia ne l'a jamais rencontré, mais elle sait bien ce qu'on en dit. Ses querelles avec Elpida sont des histoires d'horreur qu'on raconte aux plus petits à Halloween.
Elpida, justement. Si Jemma l'avait superbement ignoré (bien que la Cannibale en doute), elle aurait sûrement fini à l'asile.
La blonde virevolte un coup, tournant le dos à Jemma. Elle espère ainsi attiser sa curiosité, renverser les rôles. Elle a lu quelque part que pour obtenir quelque chose de quelqu'un, on peut parfois utiliser la technique du rejet. On s'intéresse à toi, puis soudainement on ne veut plus de toi. Toi, tu es curieux de savoir pourquoi tu n'es plus au centre de l'intérêt de l'autre. Boum, t'es à moi. Encore faut-il maîtriser l'art de la manipulation. Ophelia se débrouille bien mieux en théâtre, devenue bien meilleure comédienne que par le passé ; elle a également assez confiance en elle pour utiliser ses atouts physique comme avantages mais la manipulation, elle en est qu'à ses balbutiements.
"Je t'avais parlé de la Cannibale, non ? Tu t'es renseignée dessus, non ? Pour ça, princesse, tu n'as pas besoin d'Internet. Le vrai réseau dont tu as besoin ici, il est purement humain."
Surtout que Jemma semble se montrer insensible aux techniques de la Cannibale. Elle croise les doigts pour avoir réussi à la captiver, ne serait-ce qu'un tout petit peu.
Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Jemma MoorePatiente
Ven 6 Sep - 13:28
L’autre lui tapota le bout du nez. Lui tapota le bout du nez. Ca allait pas la tête ? Elles avaient pas élevé les cochons ensemble, il allait falloir qu’elle se calme la cocotte !
Néanmoins, Jemma se contenta d’afficher un air plus renfrogné, toujours alléchée par le fantôme d’internet qui flottait dans la conversation.
- J'ai déjà eu ce que je voulais, princesse. Ton. A.tten.tion.
Les bras désormais croisés sur sa poitrine, la starlette haussa un sourcil. C’était juste un moyen d’attirer son attention ? Pathétique. Enfin, elle devait admettre qu’elle avait réussi à toucher juste, et pour ça, elle méritait un chouilla de respect. Même si son absence de réponse à sa première question lui avait bien fait comprendre qu’elle l’avait fait espérer dans le vide, augmentant sa mauvaise humeur.
- Conseil que tu ferais mieux de suivre, même si tu meurs d'envie de n'en faire qu'à ta tête : n'ignore pas les autres. Il y a des sacrés personnalités ici qui auraient réagi avec violence. Je n'aurais pas donné cher de ta peau si tu avais rencontré …
A ce soit-disant conseil, Jemma ricana. Elle pouvait se permettre de n’en faire qu’à sa tête et ignorer les gens parce qu’elle savait vite voir à qui elle avait à faire. Aussi, elle se foutait bien de savoir quel nom elle s’était apprêté à lui dire. Elle n’avait jamais été première de classe – elle laissait ça aux boutonneux à lunettes – mais elle n’était pas bête, loin de là. Elle avait un jugement sûr et un instinct presque surnaturel qu’elle continuait d’ailleurs à affiner jour après jour.
En plus, son tirage de runes matinal lui ne avait prédit aucune perturbation aujourd’hui, en dehors d’un mécontentement qui s’était manifesté à cause de sa privation d’internet.
La pimbêche dont elle était sur le point de retrouver le nom – un truc en O… Orianne, Olive, Ophélie ? – lui tourna soudain le dos. Alors là, si elle voulait jouer à fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis, elle était mal barrée. C’était elle, la spécialiste de ce genre de méthode. Cependant, force lui fut de constater que si elle ne se lança pas à sa poursuite comme l’autre l’espérait sûrement, elle ne s’éloigna pas non plus, restant plantée bien droite sur ses deux pieds. Elle voulait bien lui accorder quelques minutes de son temps mais il ne fallait pas trop rêver non plus.
- Je t'avais parlé de la Cannibale, non ? Tu t'es renseignée dessus, non ? Pour ça, princesse, tu n'as pas besoin d'Internet. Le vrai réseau dont tu as besoin ici, il est purement humain.
Ah oui. La Cannibale. Cette fille au pseudonyme de film d’horreur de seconde zone. Non elle ne s’était pas renseignée. En réalité, ça avait représenté si peu d’importance pour elle qu’elle avait tout simplement oublié.
- C’est la deuxième fois que tu m’en parles oui. Tu as l’air de vraiment y tenir en tout cas. Laisse-moi deviner : c’est un médecin légiste qui bouffe les patients morts.
Aucun signe d’interrogation à la fin de sa phrase. Elle avait fait sa supposition mais au fond elle s’en foutait de la voir confirmer ou non.
- En tout cas, j’imagine que ton changement de sujet veut dire que tu n’es pas plus privilégiée que les autres. Le code Wi-Fi c’était une feinte pas vrai ?
Elle était à la fois un peu grognon de s’être faite avoir de la sorte et en même temps, une réflexion commençait à germer dans son esprit. Peut-être qu’avoir une fille comme… Ophelia, elle s’en souvenait maintenant, à ses côtés pourrait se révéler utile. En tout cas, même si elle avait l’air d’être du genre passablement agaçante, elle était sûrement bien plus intéressante que le ramassis de groupies qu’elle avait actuellement. Peut-être même qu’elle pourrait finir par lui être sympathique d’une certaine manière. Pour preuve, son ton n’avait pas été aussi désagréable qu’il aurait pu l’être alors qu’elle l’accusait de lui avoir menti.
Néanmoins, Jemma se contenta d’afficher un air plus renfrogné, toujours alléchée par le fantôme d’internet qui flottait dans la conversation.
- J'ai déjà eu ce que je voulais, princesse. Ton. A.tten.tion.
Les bras désormais croisés sur sa poitrine, la starlette haussa un sourcil. C’était juste un moyen d’attirer son attention ? Pathétique. Enfin, elle devait admettre qu’elle avait réussi à toucher juste, et pour ça, elle méritait un chouilla de respect. Même si son absence de réponse à sa première question lui avait bien fait comprendre qu’elle l’avait fait espérer dans le vide, augmentant sa mauvaise humeur.
- Conseil que tu ferais mieux de suivre, même si tu meurs d'envie de n'en faire qu'à ta tête : n'ignore pas les autres. Il y a des sacrés personnalités ici qui auraient réagi avec violence. Je n'aurais pas donné cher de ta peau si tu avais rencontré …
A ce soit-disant conseil, Jemma ricana. Elle pouvait se permettre de n’en faire qu’à sa tête et ignorer les gens parce qu’elle savait vite voir à qui elle avait à faire. Aussi, elle se foutait bien de savoir quel nom elle s’était apprêté à lui dire. Elle n’avait jamais été première de classe – elle laissait ça aux boutonneux à lunettes – mais elle n’était pas bête, loin de là. Elle avait un jugement sûr et un instinct presque surnaturel qu’elle continuait d’ailleurs à affiner jour après jour.
En plus, son tirage de runes matinal lui ne avait prédit aucune perturbation aujourd’hui, en dehors d’un mécontentement qui s’était manifesté à cause de sa privation d’internet.
La pimbêche dont elle était sur le point de retrouver le nom – un truc en O… Orianne, Olive, Ophélie ? – lui tourna soudain le dos. Alors là, si elle voulait jouer à fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis, elle était mal barrée. C’était elle, la spécialiste de ce genre de méthode. Cependant, force lui fut de constater que si elle ne se lança pas à sa poursuite comme l’autre l’espérait sûrement, elle ne s’éloigna pas non plus, restant plantée bien droite sur ses deux pieds. Elle voulait bien lui accorder quelques minutes de son temps mais il ne fallait pas trop rêver non plus.
- Je t'avais parlé de la Cannibale, non ? Tu t'es renseignée dessus, non ? Pour ça, princesse, tu n'as pas besoin d'Internet. Le vrai réseau dont tu as besoin ici, il est purement humain.
Ah oui. La Cannibale. Cette fille au pseudonyme de film d’horreur de seconde zone. Non elle ne s’était pas renseignée. En réalité, ça avait représenté si peu d’importance pour elle qu’elle avait tout simplement oublié.
- C’est la deuxième fois que tu m’en parles oui. Tu as l’air de vraiment y tenir en tout cas. Laisse-moi deviner : c’est un médecin légiste qui bouffe les patients morts.
Aucun signe d’interrogation à la fin de sa phrase. Elle avait fait sa supposition mais au fond elle s’en foutait de la voir confirmer ou non.
- En tout cas, j’imagine que ton changement de sujet veut dire que tu n’es pas plus privilégiée que les autres. Le code Wi-Fi c’était une feinte pas vrai ?
Elle était à la fois un peu grognon de s’être faite avoir de la sorte et en même temps, une réflexion commençait à germer dans son esprit. Peut-être qu’avoir une fille comme… Ophelia, elle s’en souvenait maintenant, à ses côtés pourrait se révéler utile. En tout cas, même si elle avait l’air d’être du genre passablement agaçante, elle était sûrement bien plus intéressante que le ramassis de groupies qu’elle avait actuellement. Peut-être même qu’elle pourrait finir par lui être sympathique d’une certaine manière. Pour preuve, son ton n’avait pas été aussi désagréable qu’il aurait pu l’être alors qu’elle l’accusait de lui avoir menti.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 15/06/2019Age : 18
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 15/06/2019Age : 18La CannibaleCo-dirigeante
Ven 13 Sep - 18:28
C'est l'histoire de deux blondes, un dimanche matin ...
Cannibale & Jemma
Tournant toujours le dos à Jemma, Ophelia fait quelque petits pas. Elle s'amuse, les bras tendus pour ne pas perdre l'équilibre, à coller son talon droit aux bouts de ses orteils gauche lorsqu'elle avance. Elle préfère que son interlocutrice ne voit pas son visage lorsqu'elle lui parlera de La Cannibale ; elle risquerait de se trahir.
" C’est la deuxième fois que tu m’en parles oui. Tu as l’air de vraiment y tenir en tout cas. Laisse-moi deviner : c’est un médecin légiste qui bouffe les patients morts."
Ophelia se mord la lèvre pour ne pas éclater de rire. Elle s'est arrêtée, funambule sur une ligne imaginaire, les bras toujours tendus. Au fond, elle est encore une enfant. Après tout, son enfance à elle a été bousillée et elle rêve de recommencer à zéro pour en profiter pleinement.
Mais revenons sur La Cannibale. Une médecin qui se gave de maccabées ? Original, elle l'a rarement entendu. Mais surtout, ce qui l'intéresse dans les propos de Jemma c'est qu'elle se souvient de ce dont elles avaient parlé la dernière fois, aussi brève la discussion fut-elle. Elle marque les esprits, et ça lui arrache un sourire.
"En tout cas, j’imagine que ton changement de sujet veut dire que tu n’es pas plus privilégiée que les autres. Le code Wi-Fi c’était une feinte pas vrai ?"
Elle ne perd pas le nord la princesse. Ophelia la sent trop immature pour vraiment l'impliquer. Avec elle, pas besoin de se creuser la tête, c'est sûrement une simple fille à papa, prétentieuse et pourrie gâtée. Ainsi, la Cannibale abandonne l'idée de l'impressionner et opte pour le naturel.
Elle se retourne vers elle pour s'en rapprocher.
"Ça veut dire que je ne vais pas te donner un code Wi-fi avec autant de facilités. C'est bien trop rare pour que j'en fasse cadeau à la première venue."
Peut-être que rentrer dans son jeu fonctionnerait ? Si elle la brosse dans le sens du poil, lâchera-t-elle des petites informations sur ses parents ? Et peut-être pourront-elles copiner, tenter de nouer un semblant d'amitié ? Après tout, c'est l'objectif initial d'Ophelia. Il faut bien avouer qu'il n'est pas aussi facile à atteindre qu'elle l'avait prévu, mais elle le garde dans un coin de sa tête.
"Et une princesse comme toi, enchaîne-t-elle sur un ton désintéressé, ça doit bien pouvoir obtenir tout ce qu'elle veut en un claquement de doigts, n'est-ce pas?"
Ophelia lui sourit, faussement amicale. Elle essaie de la pousser à divulguer quelques petits bonus qu'elle aurait pu obtenir grâce à ses parents. Le fait qu'ils soient des financeurs de l'Institut doit bien l'aider. D'ailleurs, notre jeune anglaise est bien surprise d'apprendre que Jemma n'ait pas accès au Wi-Fi. Jouit-elle vraiment de privilèges ?
Quoiqu'il en soit, c'est plus fort qu'elle, et elle a bien envie de l'astiquer. Elle sait qu'elle est devenue la patiente d'Ange (il le lui a confié récemment), et elle se demande bien ce qu'ils ont comme relation. Ophelia était aussi une blondinette de quatorze piges bien paumée quand Ange la prit sous son aile. Leur point commun pour démarrer une vague relation d'amitié est-il ici ?
"Sinon, tu es la patiente d'Ange, enfin Monsieur Barrabil, fait-elle semblant de se tromper, c'est un ami du directeur actuel. Si tu veux un code Wi-Fi tu l'auras de lui. Ne me dis pas que tu n'as pas encore essayé ?"
D'accord, elle doit l'avouer, cette situation l'amuse plus qu'elle ne le pense. Si on ne prend pas Jemma au premier degrés, elle peut s'avérer amusante.
" C’est la deuxième fois que tu m’en parles oui. Tu as l’air de vraiment y tenir en tout cas. Laisse-moi deviner : c’est un médecin légiste qui bouffe les patients morts."
Ophelia se mord la lèvre pour ne pas éclater de rire. Elle s'est arrêtée, funambule sur une ligne imaginaire, les bras toujours tendus. Au fond, elle est encore une enfant. Après tout, son enfance à elle a été bousillée et elle rêve de recommencer à zéro pour en profiter pleinement.
Mais revenons sur La Cannibale. Une médecin qui se gave de maccabées ? Original, elle l'a rarement entendu. Mais surtout, ce qui l'intéresse dans les propos de Jemma c'est qu'elle se souvient de ce dont elles avaient parlé la dernière fois, aussi brève la discussion fut-elle. Elle marque les esprits, et ça lui arrache un sourire.
"En tout cas, j’imagine que ton changement de sujet veut dire que tu n’es pas plus privilégiée que les autres. Le code Wi-Fi c’était une feinte pas vrai ?"
Elle ne perd pas le nord la princesse. Ophelia la sent trop immature pour vraiment l'impliquer. Avec elle, pas besoin de se creuser la tête, c'est sûrement une simple fille à papa, prétentieuse et pourrie gâtée. Ainsi, la Cannibale abandonne l'idée de l'impressionner et opte pour le naturel.
Elle se retourne vers elle pour s'en rapprocher.
"Ça veut dire que je ne vais pas te donner un code Wi-fi avec autant de facilités. C'est bien trop rare pour que j'en fasse cadeau à la première venue."
Peut-être que rentrer dans son jeu fonctionnerait ? Si elle la brosse dans le sens du poil, lâchera-t-elle des petites informations sur ses parents ? Et peut-être pourront-elles copiner, tenter de nouer un semblant d'amitié ? Après tout, c'est l'objectif initial d'Ophelia. Il faut bien avouer qu'il n'est pas aussi facile à atteindre qu'elle l'avait prévu, mais elle le garde dans un coin de sa tête.
"Et une princesse comme toi, enchaîne-t-elle sur un ton désintéressé, ça doit bien pouvoir obtenir tout ce qu'elle veut en un claquement de doigts, n'est-ce pas?"
Ophelia lui sourit, faussement amicale. Elle essaie de la pousser à divulguer quelques petits bonus qu'elle aurait pu obtenir grâce à ses parents. Le fait qu'ils soient des financeurs de l'Institut doit bien l'aider. D'ailleurs, notre jeune anglaise est bien surprise d'apprendre que Jemma n'ait pas accès au Wi-Fi. Jouit-elle vraiment de privilèges ?
Quoiqu'il en soit, c'est plus fort qu'elle, et elle a bien envie de l'astiquer. Elle sait qu'elle est devenue la patiente d'Ange (il le lui a confié récemment), et elle se demande bien ce qu'ils ont comme relation. Ophelia était aussi une blondinette de quatorze piges bien paumée quand Ange la prit sous son aile. Leur point commun pour démarrer une vague relation d'amitié est-il ici ?
"Sinon, tu es la patiente d'Ange, enfin Monsieur Barrabil, fait-elle semblant de se tromper, c'est un ami du directeur actuel. Si tu veux un code Wi-Fi tu l'auras de lui. Ne me dis pas que tu n'as pas encore essayé ?"
D'accord, elle doit l'avouer, cette situation l'amuse plus qu'elle ne le pense. Si on ne prend pas Jemma au premier degrés, elle peut s'avérer amusante.
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Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Jemma MoorePatiente
Dim 6 Oct - 16:43
Jemma observait Ophelia avec un air qui se voulait détaché mais qui ne réussissait pas complètement à masquer son intérêt. Pour éviter d’avoir l’air trop avide à la regarder, elle alternait les regards un rien condescendant face à ses allures de gamine jouant à la top-model funambule et une observation minutieuse de sa manucure qu’elle savait déjà parfaite.
Malgré son affirmation précédente, elle ne savait toujours pas si elle pouvait obtenir d’elle un code Wi-Fi, d’où sa provocation pour essayer de lui faire cracher le morceau.
- Ça veut dire que je ne vais pas te donner un code Wi-fi avec autant de facilités. C'est bien trop rare pour que j'en fasse cadeau à la première venue.
Cette réponse satisfaisait beaucoup Jemma, même si elle appréciait peu de se faire traiter de première venue. Mais cela témoignait d’une chose, cette fille se montrait d’un intérêt grandissant. C’était décidé, elle se devait de se la mettre dans sa poche.
- Et une princesse comme toi, enchaîne-t-elle sur un ton désintéressé, ça doit bien pouvoir obtenir tout ce qu'elle veut en un claquement de doigts, n'est-ce pas?
A cette question, la starlette ne put s’empêcher de sourire, quittant l’observation de ses faux-ongles absolument parfait pour échanger un regard avec Ophelia. Un regard qui se voulait complice. Elle comprenait bien ce qu’elle essayait de faire là. Elle voulait savoir si elle jouissait vraiment de privilèges. Mais pour ça, ma cocotte, pas besoin d’essayer de lui tirer les vers du nez. Se vanter de ses privilèges était l’une des grandes passions de Jemma.
- Sinon, tu es la patiente d'Ange, enfin Monsieur Barrabil, fait-elle semblant de se tromper, c'est un ami du directeur actuel. Si tu veux un code Wi-Fi tu l'auras de lui. Ne me dis pas que tu n'as pas encore essayé ?
- Toi aussi ? Demanda-t-elle soudain sur le qui-vive.
Elle l’avait appelé Ange, et pas docteur. Ce constat lui laissa une pointe de jalousie dans le cœur et elle ne put s’empêcher de la jauger une nouvelle fois de haut en bas pour évaluer la concurrence. Certes elle avait plus de formes qu’elle mais selon elle, c’était surtout vulgaire. Elle doutait que Ange préfère une blondasse plantureuse à une jeune fille raffinée de bonne famille. Après tout, il avait du goût en matière de vêtements, ça prouvait qu’il avait aussi du goût en matière de fille n’est-ce pas ?
Elle se reprit en jouant élégamment des épaules, histoire de réaffirmer sa supériorité.
- Enfin, évidemment que j’y ai pensé mais c’est quelque chose qui se travaille au corps n’est-ce pas ? Ça prend du temps… Ajouta-t-elle d’une voix lente et volontairement langoureuse.
Elle voulait voir comment Ophelia réagirait à son sous-entendu, histoire de se faire une idée de leur relation.
Puis elle essaya de se faire plus sympathique, ce qui était quand même le moyen le plus fiable d’obtenir un jour ce foutu code Wi-Fi si jamais Ange le lui refusait. Toujours garder toutes ses opportunités ouvertes.
- Grâce à mes parents, je devrais avoir une dérogation pour avoir mon propre briquet d’ici quelques jours. C’est pour ma collection de bougies. Ca te dirait de les voir ?
Inviter quelqu’un à avoir un aperçu de sa vie privée – en l’occurrence de sa chambre – c’était le meilleur moyen d’obtenir une fenêtre sur celle de l’autre n’est-ce pas ?
Malgré son affirmation précédente, elle ne savait toujours pas si elle pouvait obtenir d’elle un code Wi-Fi, d’où sa provocation pour essayer de lui faire cracher le morceau.
- Ça veut dire que je ne vais pas te donner un code Wi-fi avec autant de facilités. C'est bien trop rare pour que j'en fasse cadeau à la première venue.
Cette réponse satisfaisait beaucoup Jemma, même si elle appréciait peu de se faire traiter de première venue. Mais cela témoignait d’une chose, cette fille se montrait d’un intérêt grandissant. C’était décidé, elle se devait de se la mettre dans sa poche.
- Et une princesse comme toi, enchaîne-t-elle sur un ton désintéressé, ça doit bien pouvoir obtenir tout ce qu'elle veut en un claquement de doigts, n'est-ce pas?
A cette question, la starlette ne put s’empêcher de sourire, quittant l’observation de ses faux-ongles absolument parfait pour échanger un regard avec Ophelia. Un regard qui se voulait complice. Elle comprenait bien ce qu’elle essayait de faire là. Elle voulait savoir si elle jouissait vraiment de privilèges. Mais pour ça, ma cocotte, pas besoin d’essayer de lui tirer les vers du nez. Se vanter de ses privilèges était l’une des grandes passions de Jemma.
- Sinon, tu es la patiente d'Ange, enfin Monsieur Barrabil, fait-elle semblant de se tromper, c'est un ami du directeur actuel. Si tu veux un code Wi-Fi tu l'auras de lui. Ne me dis pas que tu n'as pas encore essayé ?
- Toi aussi ? Demanda-t-elle soudain sur le qui-vive.
Elle l’avait appelé Ange, et pas docteur. Ce constat lui laissa une pointe de jalousie dans le cœur et elle ne put s’empêcher de la jauger une nouvelle fois de haut en bas pour évaluer la concurrence. Certes elle avait plus de formes qu’elle mais selon elle, c’était surtout vulgaire. Elle doutait que Ange préfère une blondasse plantureuse à une jeune fille raffinée de bonne famille. Après tout, il avait du goût en matière de vêtements, ça prouvait qu’il avait aussi du goût en matière de fille n’est-ce pas ?
Elle se reprit en jouant élégamment des épaules, histoire de réaffirmer sa supériorité.
- Enfin, évidemment que j’y ai pensé mais c’est quelque chose qui se travaille au corps n’est-ce pas ? Ça prend du temps… Ajouta-t-elle d’une voix lente et volontairement langoureuse.
Elle voulait voir comment Ophelia réagirait à son sous-entendu, histoire de se faire une idée de leur relation.
Puis elle essaya de se faire plus sympathique, ce qui était quand même le moyen le plus fiable d’obtenir un jour ce foutu code Wi-Fi si jamais Ange le lui refusait. Toujours garder toutes ses opportunités ouvertes.
- Grâce à mes parents, je devrais avoir une dérogation pour avoir mon propre briquet d’ici quelques jours. C’est pour ma collection de bougies. Ca te dirait de les voir ?
Inviter quelqu’un à avoir un aperçu de sa vie privée – en l’occurrence de sa chambre – c’était le meilleur moyen d’obtenir une fenêtre sur celle de l’autre n’est-ce pas ?
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 15/06/2019Age : 18
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 15/06/2019Age : 18La CannibaleCo-dirigeante
Lun 14 Oct - 18:15
- Toi aussi ?
La Cannibale craque alors un sourire à Jemma. Cette gamine est spontanée. Quand elle n'est pas en train de réclamer un code wi-fi, ce n'est plus la fausse adolescente avec de grands airs. Qu'a Jemma, déjà, comme maladie ? Pourquoi est-elle à l'Institut ? La Cannibale fronce les sourcils en essayant de se souvenir les mentions des articles de journaux. Un cancer, il lui semble. Pourtant, avec ses cheveux blonds resplendissants et son air vif, elle n'a pas l'air particulièrement atteinte par les métastases. Soit ses parents l'ont mises ici parce qu'ils désirent le mieux pour leur fille, soit elle cache très bien son jeu.
La Cannibale note ces informations dans un coin de sa tête. Connaître ses points faibles, ce serait efficace pour plus tard.
Soudain, Jemma bombe le torse, telle une enfant à son spectacle de fin d'année qui viendrait de repérer ses parents dans le public. C'est mignon, cette petite fierté sortie de nulle part. Ophelia se doute bien qu'avec cette posture elle cherche à affirmer un statut. Un jour, peut-être qu'elle n'aura pas besoin de faire semblant d'être au-dessus, mais qu'elle le sera vraiment. Après tout, au fond, Ophelia l'apprécie bien et si elle peut l'aider, elle le fera avec grand plaisir.
- Enfin, évidemment que j’y ai pensé mais c’est quelque chose qui se travaille au corps n’est-ce pas ? Ça prend du temps…
- Pas si on a le talent.
D'accord, sur ce point, elle est vache. Promis, maintenant elle refait copine-copine.
- Grâce à mes parents, je devrais avoir une dérogation pour avoir mon propre briquet d’ici quelques jours. C’est pour ma collection de bougies. Ca te dirait de les voir ?
Ok, donc elle peut vraiment avoir tout ce qu'elle veut. A ce stade, Ophelia ne peut pas faire demi-tour, elle doit rentrer dans les bonnes moeurs de Jemma Moore. Une collection de bougies ? C'est singulier. Alors avec son plus beau sourire, la blonde hoche vigoureusement la tête. Entrer dans sa chambre, ce sera un peu comme rentrer dans sa tête...
C'est l'histoire de deux blondes, un dimanche matin ...
Cannibale & Jemma
- Toi aussi ?
La Cannibale craque alors un sourire à Jemma. Cette gamine est spontanée. Quand elle n'est pas en train de réclamer un code wi-fi, ce n'est plus la fausse adolescente avec de grands airs. Qu'a Jemma, déjà, comme maladie ? Pourquoi est-elle à l'Institut ? La Cannibale fronce les sourcils en essayant de se souvenir les mentions des articles de journaux. Un cancer, il lui semble. Pourtant, avec ses cheveux blonds resplendissants et son air vif, elle n'a pas l'air particulièrement atteinte par les métastases. Soit ses parents l'ont mises ici parce qu'ils désirent le mieux pour leur fille, soit elle cache très bien son jeu.
La Cannibale note ces informations dans un coin de sa tête. Connaître ses points faibles, ce serait efficace pour plus tard.
Soudain, Jemma bombe le torse, telle une enfant à son spectacle de fin d'année qui viendrait de repérer ses parents dans le public. C'est mignon, cette petite fierté sortie de nulle part. Ophelia se doute bien qu'avec cette posture elle cherche à affirmer un statut. Un jour, peut-être qu'elle n'aura pas besoin de faire semblant d'être au-dessus, mais qu'elle le sera vraiment. Après tout, au fond, Ophelia l'apprécie bien et si elle peut l'aider, elle le fera avec grand plaisir.
- Enfin, évidemment que j’y ai pensé mais c’est quelque chose qui se travaille au corps n’est-ce pas ? Ça prend du temps…
- Pas si on a le talent.
D'accord, sur ce point, elle est vache. Promis, maintenant elle refait copine-copine.
- Grâce à mes parents, je devrais avoir une dérogation pour avoir mon propre briquet d’ici quelques jours. C’est pour ma collection de bougies. Ca te dirait de les voir ?
Ok, donc elle peut vraiment avoir tout ce qu'elle veut. A ce stade, Ophelia ne peut pas faire demi-tour, elle doit rentrer dans les bonnes moeurs de Jemma Moore. Une collection de bougies ? C'est singulier. Alors avec son plus beau sourire, la blonde hoche vigoureusement la tête. Entrer dans sa chambre, ce sera un peu comme rentrer dans sa tête...
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Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
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