Charlie JonatOuvrier
Mar 3 Sep - 22:54
Frotte ici, frotte par-là
Le bip-bip de mon réveil me propulse hors du sommeil à une vitesse folle. Redressée sur mes fesses en moins de deux, j’arrête net mon élan… Où je suis moi ?
Le lit est confortable et le soleil chatouille la pièce, rapidement je me souviens, je travaille ici maintenant. Le cadran affiche 6h00, je baille, mon corps me rappel à l’ordre, j’ai faim!
Je saute sur mes pieds, la main sur la poignée prête à sortir j’arrête une nouvelle fois. En culotte et avec un vieux t-shirt je ne suis pas à mon meilleur pour paraître devant mon patron si je le croise.
Vêtue, les dents brossées et le cerveau caféiné ma journée peut commencer. Je m’installe donc près de la porte du docteur en attendant 7h00, je commencerais bien maintenant mais je ne veux pas risquer de déranger. Les minutes passent, j’entre en scène. Trois coups à la porte, pas de réponses, j’utilise la clé et j’entre. Mon matériel déposé j’observe, mon désinfectant semble sale en comparaison avec cette chambre. Peu importe je suis ici pour nettoyer, on peut toujours faire plus propre. Enfin ici j’ai quand même un doute. Laver cette propreté est plutôt étrange, ai-je déjà lavé par ici? Ah oui, et là ? Mais non, il y à une molécule de poussière...
Ma prochaine tâche ne pouvant être effectué avant midi je m’acharne sur chaque centimètre.
12:04
Cette fois, la salle loin d’être sale n’est pourtant pas aussi étincelante que la chambre du docteur. Frotte frotte frotte, après la première salle de soins, je m’autorise une pause pipi suivie d’une grande gorgée d’eau. Mon matériel à ma suite je suis prête à recommencer.
À quatre pattes, je m’acharne sur une saleté bien incrustée, je sens un regard dans mon dos, mais peu m’importe, la tache avant tout!
Code par Nyan-cat sur Never-Utopia
Frotte ici, frotte par-là
Charlie Jonat & Donatien Elpida
Le bip-bip de mon réveil me propulse hors du sommeil à une vitesse folle. Redressée sur mes fesses en moins de deux, j’arrête net mon élan… Où je suis moi ?
Le lit est confortable et le soleil chatouille la pièce, rapidement je me souviens, je travaille ici maintenant. Le cadran affiche 6h00, je baille, mon corps me rappel à l’ordre, j’ai faim!
Je saute sur mes pieds, la main sur la poignée prête à sortir j’arrête une nouvelle fois. En culotte et avec un vieux t-shirt je ne suis pas à mon meilleur pour paraître devant mon patron si je le croise.
Vêtue, les dents brossées et le cerveau caféiné ma journée peut commencer. Je m’installe donc près de la porte du docteur en attendant 7h00, je commencerais bien maintenant mais je ne veux pas risquer de déranger. Les minutes passent, j’entre en scène. Trois coups à la porte, pas de réponses, j’utilise la clé et j’entre. Mon matériel déposé j’observe, mon désinfectant semble sale en comparaison avec cette chambre. Peu importe je suis ici pour nettoyer, on peut toujours faire plus propre. Enfin ici j’ai quand même un doute. Laver cette propreté est plutôt étrange, ai-je déjà lavé par ici? Ah oui, et là ? Mais non, il y à une molécule de poussière...
Ma prochaine tâche ne pouvant être effectué avant midi je m’acharne sur chaque centimètre.
12:04
Cette fois, la salle loin d’être sale n’est pourtant pas aussi étincelante que la chambre du docteur. Frotte frotte frotte, après la première salle de soins, je m’autorise une pause pipi suivie d’une grande gorgée d’eau. Mon matériel à ma suite je suis prête à recommencer.
À quatre pattes, je m’acharne sur une saleté bien incrustée, je sens un regard dans mon dos, mais peu m’importe, la tache avant tout!
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Docteur ElpidaChef de la Famille
Mer 4 Sep - 18:42
Donatien n'avait pas su dire si c'était une fille ou un garçon. Il s'était demandé pourquoi tous ses agents d'entretien avaient les cheveux teints dans des couleurs improbables. Au moins, Charlie ne lui changerait pas beaucoup d'Hyppolite.
Cependant, quand il ouvrit la porte à sept heures du matin, il eut un moment de flottement. Les fantômes d'Agnès et d'Hyppolite, l'attendant - l'une avec un thé, l'autre avec un balai - étaient encore présents. Maintenant, il n'y avait plus qu'un agent d'entretien que Donatien salua d'un vague grognement. Premier matin sans son thé. Il allait devoir le faire lui même. Il laissa Charlie Jonat s'atteler à sa tâche et vagabonda jusque dans la cuisine du troisième étage. Il fit bouillir de l'eau à la casserole, et trouva le temps long. Il attendit que les bulles se fassent, versa le sachet et l'eau. Constata que c'était brûlant. Il dû s'y reprendre à sept reprises pour que son thé lui convienne. Il n'était pas parfait mais au moins la température de l'eau était acceptable.
A midi, il avait fini sa séance avec Edelweiss. La pauvre était encore complètement fatiguée. Donatien l'avait retournée dans tous les sens. Il lui faudra plus d'une année pour retrouver un sommeil correct. Il ne sera pas parfait, mais au mois les hallucinations deviendront des rêves et chaque chose retournera à sa place.
A peine franchit-il le seuil de la porte pour aller dans le couloir qu'il vit Charlie Jonat entrer et commencer son travail. Donatien, d'ordinaire, serait parti déjeuner mais rien n'était ordinaire. Je la vois frotter assidûment, s'en aller aux toilettes, revenir frotter avec la même hargne. Donatien sent qu'il a eu un bon instinct en engageant cette personne. L'apparence ne comptait pas dans ce genre de cas.
Donatien la regarda bien cinq longues minutes se démener, détaillant lentement son corps. La façon dont ses os sortaient et rentraient dans son coude en fonction de ses vas-et-vient, la goutte de sueur qui roula le long de sa nuque, cette mèche verte qui s'écrasait sur son front et ne voulait pas revenir à sa place.
Il acceptait cette personne.
Il s'apprêta à partir mais il vit que Charlie donna un coup - sans faire exprès, on supposera - dans le chariot en métal. Le cutter posé sur le bord tomba alors et la lame s'enfonça dans la main de Charlie.
Aussitôt, Donatien s'éloigna et fit semblant de n'avoir rien vu. Il eu même le temps d'arriver dans la cour mais il se rendit compte de quelque chose : il avait oublié ses dossiers dans la salle. Il soupira, pria pour que Charlie soit partie et revint sur ses. Elle était toujours là. Donatien se crispa en imaginant du sang sur son précieux carrelage.
Il s'approcha à pas feutrés, se saisit du dossier et espéra se faire si petit qu'on ne le verrait pas mais son regard croisa celui de Charlie. Grillé.
Il poussa un soupir.
- Bonjour.
Il ne savait pas quoi dire d'autre. Il n'était pas fait pour discuter.
Frotte ici, frotte par-là
Donatien n'avait pas su dire si c'était une fille ou un garçon. Il s'était demandé pourquoi tous ses agents d'entretien avaient les cheveux teints dans des couleurs improbables. Au moins, Charlie ne lui changerait pas beaucoup d'Hyppolite.
Cependant, quand il ouvrit la porte à sept heures du matin, il eut un moment de flottement. Les fantômes d'Agnès et d'Hyppolite, l'attendant - l'une avec un thé, l'autre avec un balai - étaient encore présents. Maintenant, il n'y avait plus qu'un agent d'entretien que Donatien salua d'un vague grognement. Premier matin sans son thé. Il allait devoir le faire lui même. Il laissa Charlie Jonat s'atteler à sa tâche et vagabonda jusque dans la cuisine du troisième étage. Il fit bouillir de l'eau à la casserole, et trouva le temps long. Il attendit que les bulles se fassent, versa le sachet et l'eau. Constata que c'était brûlant. Il dû s'y reprendre à sept reprises pour que son thé lui convienne. Il n'était pas parfait mais au moins la température de l'eau était acceptable.
A midi, il avait fini sa séance avec Edelweiss. La pauvre était encore complètement fatiguée. Donatien l'avait retournée dans tous les sens. Il lui faudra plus d'une année pour retrouver un sommeil correct. Il ne sera pas parfait, mais au mois les hallucinations deviendront des rêves et chaque chose retournera à sa place.
A peine franchit-il le seuil de la porte pour aller dans le couloir qu'il vit Charlie Jonat entrer et commencer son travail. Donatien, d'ordinaire, serait parti déjeuner mais rien n'était ordinaire. Je la vois frotter assidûment, s'en aller aux toilettes, revenir frotter avec la même hargne. Donatien sent qu'il a eu un bon instinct en engageant cette personne. L'apparence ne comptait pas dans ce genre de cas.
Donatien la regarda bien cinq longues minutes se démener, détaillant lentement son corps. La façon dont ses os sortaient et rentraient dans son coude en fonction de ses vas-et-vient, la goutte de sueur qui roula le long de sa nuque, cette mèche verte qui s'écrasait sur son front et ne voulait pas revenir à sa place.
Il acceptait cette personne.
Il s'apprêta à partir mais il vit que Charlie donna un coup - sans faire exprès, on supposera - dans le chariot en métal. Le cutter posé sur le bord tomba alors et la lame s'enfonça dans la main de Charlie.
Aussitôt, Donatien s'éloigna et fit semblant de n'avoir rien vu. Il eu même le temps d'arriver dans la cour mais il se rendit compte de quelque chose : il avait oublié ses dossiers dans la salle. Il soupira, pria pour que Charlie soit partie et revint sur ses. Elle était toujours là. Donatien se crispa en imaginant du sang sur son précieux carrelage.
Il s'approcha à pas feutrés, se saisit du dossier et espéra se faire si petit qu'on ne le verrait pas mais son regard croisa celui de Charlie. Grillé.
Il poussa un soupir.
- Bonjour.
Il ne savait pas quoi dire d'autre. Il n'était pas fait pour discuter.
Image : 
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34Charlie JonatOuvrier
Mer 4 Sep - 20:25
Frotte ici, frotte par-là
Les yeux inconnus toujours braqué sur moi, je frotte sans cesse, puis j’ajoute du savon et swoupp, ma main glisse et j’accroche un meuble. L’instant d’après regardant bêtement ma main endolorie, un petit objet planté dedans. Je me mords la joue réprime un «sacrement» derrière mes dents. Je tire pour sortir l’objet sans réfléchir, mauvaise idée. Mon sang découvre le chemin libre et décide de s’étaler sur ma main. D’un coup je pose ma main saine sur la plaie, pas question de refaire une tache, l’autre m’a bien assez emmerdé pour aujourd’hui!
Je vois quelque chose qui ressemble à un pansement, mais au moment de le prendre je change d’avis.
Une règle d’or chez les femmes de ménage comme moi, on déplace pour laver oui, mais on n’utilise pas le matos des clients. Enfin surtout quand on ne les connaît pas vraiment.
J’enroule donc ma main dans un chiffon propre, il se teinte rapidement mais peu importe. Je cherche quelque chose pour faire tenir mon bandage en place sans succès. Je m’acharne sans grand résultat à faire entrer ma main-chiffon dans un des gants xxl de ménage. Puis je cesse mes mouvements en apercevant deux pupilles noisette. Leur propriétaire soupire.
Bonjour.
Ah! Bonjour. Je vous avais pas entendus arriver monsieur.
Je poursuis sans prendre garde à son air, en indiquant du menton le scalpel qui repose sur une guenille.
J’ai sali votre couteau, j’vais vous le désinfecter promis.
Je fais mine de vouloir recommencer mon travail quand une idée me vient.
Vous pourriez m’indiquer où je pourrais trouver un truc pour faire tenir ça.
De la parole au geste je lève ma main en turban maintenant bien rouge, abandonnant l’idée de la faire rentrer dans le gant.
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Frotte ici, frotte par-là
Charlie Jonat & Donatien Elpida
Les yeux inconnus toujours braqué sur moi, je frotte sans cesse, puis j’ajoute du savon et swoupp, ma main glisse et j’accroche un meuble. L’instant d’après regardant bêtement ma main endolorie, un petit objet planté dedans. Je me mords la joue réprime un «sacrement» derrière mes dents. Je tire pour sortir l’objet sans réfléchir, mauvaise idée. Mon sang découvre le chemin libre et décide de s’étaler sur ma main. D’un coup je pose ma main saine sur la plaie, pas question de refaire une tache, l’autre m’a bien assez emmerdé pour aujourd’hui!
Je vois quelque chose qui ressemble à un pansement, mais au moment de le prendre je change d’avis.
Une règle d’or chez les femmes de ménage comme moi, on déplace pour laver oui, mais on n’utilise pas le matos des clients. Enfin surtout quand on ne les connaît pas vraiment.
J’enroule donc ma main dans un chiffon propre, il se teinte rapidement mais peu importe. Je cherche quelque chose pour faire tenir mon bandage en place sans succès. Je m’acharne sans grand résultat à faire entrer ma main-chiffon dans un des gants xxl de ménage. Puis je cesse mes mouvements en apercevant deux pupilles noisette. Leur propriétaire soupire.
Bonjour.
Ah! Bonjour. Je vous avais pas entendus arriver monsieur.
Je poursuis sans prendre garde à son air, en indiquant du menton le scalpel qui repose sur une guenille.
J’ai sali votre couteau, j’vais vous le désinfecter promis.
Je fais mine de vouloir recommencer mon travail quand une idée me vient.
Vous pourriez m’indiquer où je pourrais trouver un truc pour faire tenir ça.
De la parole au geste je lève ma main en turban maintenant bien rouge, abandonnant l’idée de la faire rentrer dans le gant.
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Docteur ElpidaChef de la Famille
Sam 7 Sep - 15:20
Donatien restait de marbre. Son regard avait croisé celui de Charlie mais s'il s'imaginait assez fort devenir invisible, peut-être qu'il le deviendrait. Alors il se statufia, jouant celui qui n'était pas là, se demandant quand il pourrait à nouveau bouger. Pour cela il lui fallait un indice : est-ce que Charlie l'avait repéré ?
- Ah! Bonjour. Je vous avais pas entendus arriver monsieur.
Charlie l'avait-elle vu ? Y avait-il une infime chance qu'elle parle à la plante derrière Donatien ?
Il devenait ridicule droit comme un i, à l'exception de son bras tendu vers le dossier qu'il était venu récupérer. Il soupira, et cela eu comme effet de dénouer ses muscles raidis. Il était de toute évidence découvert et il allait devoir se forcer à l'exercice de la conversation. Pourtant Charlie venait de lui souligner : elle ne l'avait pas entendue.
- J’ai sali votre couteau, j’vais vous le désinfecter promis.
Donatien l'espérait bien. Mais ce qui l'inquiétait surtout, c'était cette minuscule goutte de sang qui roula le long de la main de Charlie et qui manqua de s'écraser au sol : au lieu de ça elle tâcha le genou de l'agent d'entretien. Donatien eut une sueur le long de sa colonne vertébrale. Il n'aimait plus voir du sang sur son sol. Du moins, pas celui qu'il provoquait.
D'ailleurs, ces derniers temps étaient calmes mais comment réagira-t-elle le jour où elle verra les dégâts causés par une séance de soins sanglante ? Edelweiss devait se reposer, avec Pavot c'était du bla bla jusqu'à ce que Donatien obtienne réparation, et il balbutiait avec Myosotis. Il ne pouvait pas voir tout de suite les pulsations de son cœur. Plus tard, sûrement.
Lui, ça ne le dérangeait pas ses méthodes violentes ; mais il savait que cela dérangeait tant certains collègues qu'ils iraient jusqu'à la dénonciation. Donatien savait qu'il sortirait gagnant d'un procès, mais il avait trop de choses à faire pour s'occuper d'un débat stérile. Cela lui demandait trop d'énergie.
- Vous pourriez m’indiquer où je pourrais trouver un truc pour faire tenir ça.
Facile, on est dans une salle de soins. Mais Donatien refuse qu'on touche à son matériel. Ils sont destinés à ses patients. Un peu plaisantin, il rétorqua :
- Votre main semble foutue, autant prendre un sac poubelle et la jeter dedans.
Il devenait vraiment drôle ces derniers temps. Myosotis en était-elle la cause ?
- Soyons plus sérieux, vous pouvez aller en face. A part cette salle qui est la mienne, aucune n'est attitrée. Vous trouverez quelque chose. Sinon il y a l'infirmerie mais vous risquez de perdre du temps dans l'exercice de vos fonctions.
Et comme il jugeait cette histoire finie, il ouvrit son dossier avant de se rendre compte qu'il manquait une page. Mince elle devait être tombée en même temps que le scalpel.
Donatien s'accroupit, observant les alentours. Peut-être sous le chariot ... Ou sous le meuble ?
Frotte ici, frotte par-là
Donatien restait de marbre. Son regard avait croisé celui de Charlie mais s'il s'imaginait assez fort devenir invisible, peut-être qu'il le deviendrait. Alors il se statufia, jouant celui qui n'était pas là, se demandant quand il pourrait à nouveau bouger. Pour cela il lui fallait un indice : est-ce que Charlie l'avait repéré ?
- Ah! Bonjour. Je vous avais pas entendus arriver monsieur.
Charlie l'avait-elle vu ? Y avait-il une infime chance qu'elle parle à la plante derrière Donatien ?
Il devenait ridicule droit comme un i, à l'exception de son bras tendu vers le dossier qu'il était venu récupérer. Il soupira, et cela eu comme effet de dénouer ses muscles raidis. Il était de toute évidence découvert et il allait devoir se forcer à l'exercice de la conversation. Pourtant Charlie venait de lui souligner : elle ne l'avait pas entendue.
- J’ai sali votre couteau, j’vais vous le désinfecter promis.
Donatien l'espérait bien. Mais ce qui l'inquiétait surtout, c'était cette minuscule goutte de sang qui roula le long de la main de Charlie et qui manqua de s'écraser au sol : au lieu de ça elle tâcha le genou de l'agent d'entretien. Donatien eut une sueur le long de sa colonne vertébrale. Il n'aimait plus voir du sang sur son sol. Du moins, pas celui qu'il provoquait.
D'ailleurs, ces derniers temps étaient calmes mais comment réagira-t-elle le jour où elle verra les dégâts causés par une séance de soins sanglante ? Edelweiss devait se reposer, avec Pavot c'était du bla bla jusqu'à ce que Donatien obtienne réparation, et il balbutiait avec Myosotis. Il ne pouvait pas voir tout de suite les pulsations de son cœur. Plus tard, sûrement.
Lui, ça ne le dérangeait pas ses méthodes violentes ; mais il savait que cela dérangeait tant certains collègues qu'ils iraient jusqu'à la dénonciation. Donatien savait qu'il sortirait gagnant d'un procès, mais il avait trop de choses à faire pour s'occuper d'un débat stérile. Cela lui demandait trop d'énergie.
- Vous pourriez m’indiquer où je pourrais trouver un truc pour faire tenir ça.
Facile, on est dans une salle de soins. Mais Donatien refuse qu'on touche à son matériel. Ils sont destinés à ses patients. Un peu plaisantin, il rétorqua :
- Votre main semble foutue, autant prendre un sac poubelle et la jeter dedans.
Il devenait vraiment drôle ces derniers temps. Myosotis en était-elle la cause ?
- Soyons plus sérieux, vous pouvez aller en face. A part cette salle qui est la mienne, aucune n'est attitrée. Vous trouverez quelque chose. Sinon il y a l'infirmerie mais vous risquez de perdre du temps dans l'exercice de vos fonctions.
Et comme il jugeait cette histoire finie, il ouvrit son dossier avant de se rendre compte qu'il manquait une page. Mince elle devait être tombée en même temps que le scalpel.
Donatien s'accroupit, observant les alentours. Peut-être sous le chariot ... Ou sous le meuble ?
Image : Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34Charlie JonatOuvrier
Sam 7 Sep - 20:00
Sans s’inquiéter le moins du monde de l’accident, mon employeur semblait occupé à regarder ma main et semblait s’assurer que je ne salisse rien, du moins rien ne lui appartenant. Peu m’importait, les gens pouvant se payer une femme de ménage étaient souvent dédaigneux ou excentrique, les riches ne sont jamais normaux après tout. Du sang roula jusqu’à mon genou avant qu’il ne daigne me répondre.
- Votre main semble foutue, autant prendre un sac poubelle et la jeter dedans.
Si je n’avais pas moi-même cette habitude de sortir des « blagues » avec un ton neutre j’aurais peut-être été choqué de son commentaire.
Soyons plus sérieux, vous pouvez aller en face. A part cette salle qui est la mienne, aucune n'est attitrée. Vous trouverez quelque chose. Sinon il y a l'infirmerie mais vous risquez de perdre du temps dans l'exercice de vos fonctions.
Je m’inquiétais de ce que cet homme aurait l’aire s’il devenait plus sérieux, tantôt figé comme si j’étais un T-rex et lui une farouche petite gazelle, j'avais peur que s’il en rajoutait il ne se transforme en bloc de béton. Dans tous les cas le message était clair, cette salle et tout ce qui s’y trouvait lui appartenait, je me risquais tout de même à respirer un peu de SON oxygène dans SON espace. Et dernière chose, si je tenais à mon poste, je ferais mieux de ne pas perdre de temps pour cette main.
J’allais me diriger vers une autre salle pour un bandage, faire mon travail à une main me retarderait bien plus que d’aller la panser, mais contrarié par le dossier qu’il venait d’ouvrir il se penchait à la recherche de je ne sais quoi.
Un problème monsieur? J’haussais les épaules. Je vais me chercher un sac-poubelle pour ma main, je vous aurais bien aidé, mais je ne voudrais pas perdre du temps dans l’exercice de mes fonctions.
Faisant volte-face je sortis de la pièce, puis je trouvais rapidement de quoi me faire un bandage rapide. Ce soir je m’occuperais d’en faire un plus solide. De retour une minute plus tard, je retrouvais la même scène que j’avais quittée un instant auparavant.
Bien décidé à ne pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, je me dirigeais vers mes produits. S’il voulait de l’aide pour chercher il devrait me le demander. Je m’appliquais déjà à désinfecter le scalpel quand je me demandais ce qu’il pouvait bien chercher. Son humour peut être bien, ou alors de meilleures manières. Je riais en silence quand je vis le coin d’une fiche médicale sous un meuble.
Certes je pouvais aller la ramasser, mais non voyons, c’était sans doute grandement confidentiel, du moins aux yeux de cet homme javelisé.
- Votre main semble foutue, autant prendre un sac poubelle et la jeter dedans.
Si je n’avais pas moi-même cette habitude de sortir des « blagues » avec un ton neutre j’aurais peut-être été choqué de son commentaire.
Soyons plus sérieux, vous pouvez aller en face. A part cette salle qui est la mienne, aucune n'est attitrée. Vous trouverez quelque chose. Sinon il y a l'infirmerie mais vous risquez de perdre du temps dans l'exercice de vos fonctions.
Je m’inquiétais de ce que cet homme aurait l’aire s’il devenait plus sérieux, tantôt figé comme si j’étais un T-rex et lui une farouche petite gazelle, j'avais peur que s’il en rajoutait il ne se transforme en bloc de béton. Dans tous les cas le message était clair, cette salle et tout ce qui s’y trouvait lui appartenait, je me risquais tout de même à respirer un peu de SON oxygène dans SON espace. Et dernière chose, si je tenais à mon poste, je ferais mieux de ne pas perdre de temps pour cette main.
J’allais me diriger vers une autre salle pour un bandage, faire mon travail à une main me retarderait bien plus que d’aller la panser, mais contrarié par le dossier qu’il venait d’ouvrir il se penchait à la recherche de je ne sais quoi.
Un problème monsieur? J’haussais les épaules. Je vais me chercher un sac-poubelle pour ma main, je vous aurais bien aidé, mais je ne voudrais pas perdre du temps dans l’exercice de mes fonctions.
Faisant volte-face je sortis de la pièce, puis je trouvais rapidement de quoi me faire un bandage rapide. Ce soir je m’occuperais d’en faire un plus solide. De retour une minute plus tard, je retrouvais la même scène que j’avais quittée un instant auparavant.
Bien décidé à ne pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, je me dirigeais vers mes produits. S’il voulait de l’aide pour chercher il devrait me le demander. Je m’appliquais déjà à désinfecter le scalpel quand je me demandais ce qu’il pouvait bien chercher. Son humour peut être bien, ou alors de meilleures manières. Je riais en silence quand je vis le coin d’une fiche médicale sous un meuble.
Certes je pouvais aller la ramasser, mais non voyons, c’était sans doute grandement confidentiel, du moins aux yeux de cet homme javelisé.
Docteur ElpidaChef de la Famille
Dim 15 Sep - 11:44
Fichue feuille, fichue perte de temps. Donatien avait envie de faire bien plus que de traîner ici. Il préférerait retourner dans son bureau, son cocon. Quoique, on serait encore venu le voir pour telle ou telle chose qu'il n'était pas capable de gérer. Même s'il n'était plus le directeur, on venait encore le harceler. Peut-être parce qu'il était le descendant direct du vrai directeur, ou peut-être parce qu'il était le dirigeant de la section "médecin" ; ou parce qu'il était de bons conseils, simplement. Cependant, ces derniers temps Donatien cherchait la solitude. S'il se retrouvait seul, il pouvait presque entendre une voix ... Sa préférée ...
-Un problème monsieur? Je vais me chercher un sac-poubelle pour ma main, je vous aurais bien aidé, mais je ne voudrais pas perdre du temps dans l’exercice de mes fonctions.
Il fronça les sourcils. La dame l'avait pris au sérieux ? Si elle jetait sa main, ça allait être bien embêtant pour elle. Surtout qu'on était dans un hôpital, il y avait sûrement un moyen pour garder un peu de sa main. En plus, comment allait-elle se l'amputer ? On était au XIXème siècle, pas au moyen-âge ! Si Donatien avait su, il ne lui aurait pas fait cette boutade. De toute façon il ne put la rattraper pour l'en empêcher, elle était déjà partie. Il poussa un soupir, elle était bien têtue. Mais au moins, elle faisait bien son travail. Il n'y avait pas une tâche de sang par terre, et les endroits dont elle s'était occupée étaient aussi propres qu'au premier jour.
Elle revint au bout d'un moment, un bandage à la main. Têtue mais raisonnable.
Donatien continuait de chercher sa feuille, agacé. On ne le lui avait pas volé tout de même ! Il y avait des informations importantes dessus puisque c'était un rapport de la séance d'aujourd'hui. C'était du confidentiel, surtout quand ça concernait ses patients. Il devrait demander à quelqu'un de le faire pour lui, tout de même.
Il finit par s'asseoir sur un tabouret et regarda sa nouvelle employée.
- Si pendant votre ménage vous trouvez une feuille datée à aujourd'hui, je vous prierez de me la remettre. Sans la regarder, dit-il sur un ton désinvolte.
Il sortit son smartphone de la poche de sa blouse, qu'il déverrouilla avec son empreinte digitale. Pas de messages. D'habitude, à cette heure-ci, Agnès l'interrogeait sur quelque chose. Parfois c'était professionnel, et parfois c'était simplement pour savoir si le thé lui avait convenue. Beaucoup de personnes s'en allaient ces derniers temps. Au moins il avait encore Ange et Edelweiss. Il n'était pas encore si seul.
Il rangea son téléphone et regarda faire son employée. C'était dangereux tout de même qu'elle soit du genre à prendre le premier degrés. Son patron n'avait pas l'énergie de trouver un nouvel agent d'entretien aussi méticuleux. Autant la former un peu.
- Vous savez, il ne faut pas tout prendre au sérieux. Vous couper la main, si elle n'est pas gangrenée, va bien vous gêner et vous pourriez le regretter. Faites attention à bien garder tous vos membres, ils sont utiles.
Quand on voyait des patients amputés, en fauteuil roulant, ou même Myosotis obligée de s'appuyer sur sa canne puisque privée de sa vue, on ne pouvait que se trouver heureux dans sa propre condition.
Frotte ici, frotte par-là
Fichue feuille, fichue perte de temps. Donatien avait envie de faire bien plus que de traîner ici. Il préférerait retourner dans son bureau, son cocon. Quoique, on serait encore venu le voir pour telle ou telle chose qu'il n'était pas capable de gérer. Même s'il n'était plus le directeur, on venait encore le harceler. Peut-être parce qu'il était le descendant direct du vrai directeur, ou peut-être parce qu'il était le dirigeant de la section "médecin" ; ou parce qu'il était de bons conseils, simplement. Cependant, ces derniers temps Donatien cherchait la solitude. S'il se retrouvait seul, il pouvait presque entendre une voix ... Sa préférée ...
-Un problème monsieur? Je vais me chercher un sac-poubelle pour ma main, je vous aurais bien aidé, mais je ne voudrais pas perdre du temps dans l’exercice de mes fonctions.
Il fronça les sourcils. La dame l'avait pris au sérieux ? Si elle jetait sa main, ça allait être bien embêtant pour elle. Surtout qu'on était dans un hôpital, il y avait sûrement un moyen pour garder un peu de sa main. En plus, comment allait-elle se l'amputer ? On était au XIXème siècle, pas au moyen-âge ! Si Donatien avait su, il ne lui aurait pas fait cette boutade. De toute façon il ne put la rattraper pour l'en empêcher, elle était déjà partie. Il poussa un soupir, elle était bien têtue. Mais au moins, elle faisait bien son travail. Il n'y avait pas une tâche de sang par terre, et les endroits dont elle s'était occupée étaient aussi propres qu'au premier jour.
Elle revint au bout d'un moment, un bandage à la main. Têtue mais raisonnable.
Donatien continuait de chercher sa feuille, agacé. On ne le lui avait pas volé tout de même ! Il y avait des informations importantes dessus puisque c'était un rapport de la séance d'aujourd'hui. C'était du confidentiel, surtout quand ça concernait ses patients. Il devrait demander à quelqu'un de le faire pour lui, tout de même.
Il finit par s'asseoir sur un tabouret et regarda sa nouvelle employée.
- Si pendant votre ménage vous trouvez une feuille datée à aujourd'hui, je vous prierez de me la remettre. Sans la regarder, dit-il sur un ton désinvolte.
Il sortit son smartphone de la poche de sa blouse, qu'il déverrouilla avec son empreinte digitale. Pas de messages. D'habitude, à cette heure-ci, Agnès l'interrogeait sur quelque chose. Parfois c'était professionnel, et parfois c'était simplement pour savoir si le thé lui avait convenue. Beaucoup de personnes s'en allaient ces derniers temps. Au moins il avait encore Ange et Edelweiss. Il n'était pas encore si seul.
Il rangea son téléphone et regarda faire son employée. C'était dangereux tout de même qu'elle soit du genre à prendre le premier degrés. Son patron n'avait pas l'énergie de trouver un nouvel agent d'entretien aussi méticuleux. Autant la former un peu.
- Vous savez, il ne faut pas tout prendre au sérieux. Vous couper la main, si elle n'est pas gangrenée, va bien vous gêner et vous pourriez le regretter. Faites attention à bien garder tous vos membres, ils sont utiles.
Quand on voyait des patients amputés, en fauteuil roulant, ou même Myosotis obligée de s'appuyer sur sa canne puisque privée de sa vue, on ne pouvait que se trouver heureux dans sa propre condition.
Image : Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34Charlie JonatOuvrier
Dim 15 Sep - 17:12
Frotte ici, frotte par-là
L’homme qui me semblait toujours aussi raide finit par s’assoir sur un tabouret.
- Si pendant votre ménage vous trouvez une feuille datée à aujourd'hui, je vous prierez de me la remettre. Sans la regarder,
Je souris, il avait formulé une demande simple, pas de fausse politesse. Au final cet employeur pourrait bien me plaire. Il n’était pas assez hautain pour refuser l’aide d’une personne de mon rang et cela le rendait déjà plus agréable.
Je terminais doucement le nettoyage du scalpel coupable de toute cette conversation. Je ne possédais pas tout le matériel de stérilisation ni ne savais l’utiliser. Je pourrais éventuellement demander une courte formation à monsieur «raide comme un ballet»…
Mon nettoyage ici touchant à sa fin j’allais ramasser la feuille fugitive quand j'arrêtais mon mouvement au son de sa voix.
Vous savez, il ne faut pas tout prendre au sérieux. Vous couper la main, si elle n'est pas gangrenée, va bien vous gêner et vous pourriez le regretter. Faites attention à bien garder tous vos membres, ils sont utiles.
Je souris, lui aussi m’avait pris au sérieux…
Ne vous inquiétez pas, j’ai un bon instinct de conservation, je me penchais pour récupérer la feuille que je retournais pour ne pas pouvoir la lire. Puis je vins me placer face au médecin, me penchant à sa hauteur. Vous non plus monsieur ne me prenez pas trop au sérieux, notre humour se ressemble peut-être plus que l’on pourrait le croire. Allez je vous donne ceci, je crois que c’est ce que vous cherchiez.
Je ramassais distraitement mes produits après lui avoir rendue son papier, puis mon regard se reporta sur son téléphone.
Je me demandais si j’avais le droit à mon walkman quand je fais mon ménage?
Plusieurs employeurs refusaient les smartphones dans les lieux pouvant contenir des dossiers confidentiels je me pressais donc d’ajouter.
Y’a pas de caméra ni internet, c’est seulement un vieux truc avec un peu de musique sur des cassettes…
L’appareil en question était précieusement enfouie au fond de ma valise, technologie au combien ridicule face aux derniers avancements technologiques, mais il avait l’avantage d’être quasiment indestructible aaah les vieilles cassettes. Une connaissance particulièrement habile m’avait créé des cassettes avec des musiques de mon choix, un luxe pour cette technologie préhistorique.
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Frotte ici, frotte par-là
Charlie Jonat & Donatien Elpida
L’homme qui me semblait toujours aussi raide finit par s’assoir sur un tabouret.
- Si pendant votre ménage vous trouvez une feuille datée à aujourd'hui, je vous prierez de me la remettre. Sans la regarder,
Je souris, il avait formulé une demande simple, pas de fausse politesse. Au final cet employeur pourrait bien me plaire. Il n’était pas assez hautain pour refuser l’aide d’une personne de mon rang et cela le rendait déjà plus agréable.
Je terminais doucement le nettoyage du scalpel coupable de toute cette conversation. Je ne possédais pas tout le matériel de stérilisation ni ne savais l’utiliser. Je pourrais éventuellement demander une courte formation à monsieur «raide comme un ballet»…
Mon nettoyage ici touchant à sa fin j’allais ramasser la feuille fugitive quand j'arrêtais mon mouvement au son de sa voix.
Vous savez, il ne faut pas tout prendre au sérieux. Vous couper la main, si elle n'est pas gangrenée, va bien vous gêner et vous pourriez le regretter. Faites attention à bien garder tous vos membres, ils sont utiles.
Je souris, lui aussi m’avait pris au sérieux…
Ne vous inquiétez pas, j’ai un bon instinct de conservation, je me penchais pour récupérer la feuille que je retournais pour ne pas pouvoir la lire. Puis je vins me placer face au médecin, me penchant à sa hauteur. Vous non plus monsieur ne me prenez pas trop au sérieux, notre humour se ressemble peut-être plus que l’on pourrait le croire. Allez je vous donne ceci, je crois que c’est ce que vous cherchiez.
Je ramassais distraitement mes produits après lui avoir rendue son papier, puis mon regard se reporta sur son téléphone.
Je me demandais si j’avais le droit à mon walkman quand je fais mon ménage?
Plusieurs employeurs refusaient les smartphones dans les lieux pouvant contenir des dossiers confidentiels je me pressais donc d’ajouter.
Y’a pas de caméra ni internet, c’est seulement un vieux truc avec un peu de musique sur des cassettes…
L’appareil en question était précieusement enfouie au fond de ma valise, technologie au combien ridicule face aux derniers avancements technologiques, mais il avait l’avantage d’être quasiment indestructible aaah les vieilles cassettes. Une connaissance particulièrement habile m’avait créé des cassettes avec des musiques de mon choix, un luxe pour cette technologie préhistorique.
- hors rp, Pour les plus jeunes:
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Docteur ElpidaChef de la Famille
Lun 23 Sep - 19:13
-Ne vous inquiétez pas, j’ai un bon instinct de conservation,
Donatien en doutait fortement, mais il n'avait pas envie de se formaliser en conversations futiles. Tant que son employé fasse son travail, Amen. Et si en plus il sait le fait à une main, double-Amen ! Même si la demoiselle avait été amputée de ses deux jambes, Donatien n'aurait pas relevé. Elle avait une main pour tenir son balai et frotter le sol ? Alors c'était tout ce qui comptait, qu'importe les conversation sur l'instinct de conversation ou sur le temps qu'il ferait dans la semaine.
- Vous non plus monsieur ne me prenez pas trop au sérieux, notre humour se ressemble peut-être plus que l’on pourrait le croire. Allez je vous donne ceci, je crois que c’est ce que vous cherchiez
Donatien tiqua, s'arrêtant dans tout ce qu'il faisait. Est-ce que cette femme aux abords androgynes, à l'allure de bas-étage, ses cheveux colorés comme le paillasson de sa salle de bain en internat au lycée, venait de les comparer ? Pire : venait-elle de les mettre au même niveau ?!
Donatien dut se répéter sa dernière phrase en boucle, croyant avoir mal entendu. Mais il était loin d'être sourd, et loin d'être bête. Cette indigne femme venait d'avoir le culot de se hisser à la même hauteur que son patron. Il était si remonté, si outragé, qu'il ne fit même pas attention au papier qu'elle lui donnait, son précieux qui le retenait ici. Il écarquillait les yeux, tant et si bien qu'ils étaient prêts à bondir hors de leur orbite. La mâchoire tellement serrée que ses mandibules apparaissaient, saillantes sur sa peau laiteuse. Ces derniers jours - non, ces derniers mois - avaient été compliqué. Il avait d'abord été désespéré, puis vide, puis un regain d'espoir le remplissait partiellement les jours de beaux temps ... Mais la tension accumulée jaillissait hors de lui maintenant que cette insolente venait de l'insulter.
Ainsi, la feuille qu'elle lui avait tendue se froissa entre ses doigts, et il se baissa pour ramasser le scalpel qui avait blessé auparavant l'employée.
-Je me demandais si j’avais le droit à mon walkman quand je fais mon ménage?
Mais elle pensait avoir tous les privilèges en plus ! Comme si écouter de la musique en plein travail n'était pas dangereux ! Et si Donatien avait un appel urgent, comment l'entendrait-elle ?!
-Y’a pas de caméra ni internet, c’est seulement un vieux truc avec un peu de musique sur des cassettes…
Il ne l'entendait plus, ses oreilles bourdonnaient. Il était furieux comme il ne l'avait jamais été. Scalpel serré dans la main, tant et si bien qu'un bout de la lame lui faisait saigner la peau ; il avança lentement vers son employée, le visage crispée dans une émotion de colère.
- Ne vous avisez plus jamais de me comparer à vous. Nous n'avons rien de semblable.
La lame était pointée vers elle. Donatien ne voyait pas le danger. Juste la tension accumulée de ces semaines d'enfer. Il n'y avait que ça. Il avançait vers elle, lentement, jusqu'à la collée au mur et à la coincée. Pour qu'elle ne s'échappe plus. Exactement comme il aurait voulu que Lys ne lui échappe pas.
Frotte ici, frotte par-là
-Ne vous inquiétez pas, j’ai un bon instinct de conservation,
Donatien en doutait fortement, mais il n'avait pas envie de se formaliser en conversations futiles. Tant que son employé fasse son travail, Amen. Et si en plus il sait le fait à une main, double-Amen ! Même si la demoiselle avait été amputée de ses deux jambes, Donatien n'aurait pas relevé. Elle avait une main pour tenir son balai et frotter le sol ? Alors c'était tout ce qui comptait, qu'importe les conversation sur l'instinct de conversation ou sur le temps qu'il ferait dans la semaine.
- Vous non plus monsieur ne me prenez pas trop au sérieux, notre humour se ressemble peut-être plus que l’on pourrait le croire. Allez je vous donne ceci, je crois que c’est ce que vous cherchiez
Donatien tiqua, s'arrêtant dans tout ce qu'il faisait. Est-ce que cette femme aux abords androgynes, à l'allure de bas-étage, ses cheveux colorés comme le paillasson de sa salle de bain en internat au lycée, venait de les comparer ? Pire : venait-elle de les mettre au même niveau ?!
Donatien dut se répéter sa dernière phrase en boucle, croyant avoir mal entendu. Mais il était loin d'être sourd, et loin d'être bête. Cette indigne femme venait d'avoir le culot de se hisser à la même hauteur que son patron. Il était si remonté, si outragé, qu'il ne fit même pas attention au papier qu'elle lui donnait, son précieux qui le retenait ici. Il écarquillait les yeux, tant et si bien qu'ils étaient prêts à bondir hors de leur orbite. La mâchoire tellement serrée que ses mandibules apparaissaient, saillantes sur sa peau laiteuse. Ces derniers jours - non, ces derniers mois - avaient été compliqué. Il avait d'abord été désespéré, puis vide, puis un regain d'espoir le remplissait partiellement les jours de beaux temps ... Mais la tension accumulée jaillissait hors de lui maintenant que cette insolente venait de l'insulter.
Ainsi, la feuille qu'elle lui avait tendue se froissa entre ses doigts, et il se baissa pour ramasser le scalpel qui avait blessé auparavant l'employée.
-Je me demandais si j’avais le droit à mon walkman quand je fais mon ménage?
Mais elle pensait avoir tous les privilèges en plus ! Comme si écouter de la musique en plein travail n'était pas dangereux ! Et si Donatien avait un appel urgent, comment l'entendrait-elle ?!
-Y’a pas de caméra ni internet, c’est seulement un vieux truc avec un peu de musique sur des cassettes…
Il ne l'entendait plus, ses oreilles bourdonnaient. Il était furieux comme il ne l'avait jamais été. Scalpel serré dans la main, tant et si bien qu'un bout de la lame lui faisait saigner la peau ; il avança lentement vers son employée, le visage crispée dans une émotion de colère.
- Ne vous avisez plus jamais de me comparer à vous. Nous n'avons rien de semblable.
La lame était pointée vers elle. Donatien ne voyait pas le danger. Juste la tension accumulée de ces semaines d'enfer. Il n'y avait que ça. Il avançait vers elle, lentement, jusqu'à la collée au mur et à la coincée. Pour qu'elle ne s'échappe plus. Exactement comme il aurait voulu que Lys ne lui échappe pas.
Image : Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34Charlie JonatOuvrier
Jeu 3 Oct - 19:58
Frotte ici, frotte par-là
Sans doute aurais-je dû faire plus attention, lui tourner le dos pour ramasser mes produits avait été stupide. Je réprimai un cri de surprise quand mes yeux croisèrent son visage crispé de colère. Mais surtout c’était la lame du scalpel qui me fit frémir.
Maintenant coincé entre l’homme et le mur je respirais prudemment attendant la suite.
- Ne vous avisez plus jamais de me comparer à vous. Nous n'avons rien de semblable.
Voilà ce qui l’avait enragé? Que nos sens de l’humour soient similaires? Que faire? Crier ? non’ avec une personne de ce genre je ne pouvais m’y risquer. Un coup de genou entre les jambes? Tourner la situation à la blague? Que faire!?
Ne pas montrer la peur, rester calme, respirer, un, deux.
Les secondes se défilent je dois choisir. Vite. Mes yeux posés sur l’arme notèrent la blessure du médecin. D’instinct je pris ma décision, j’attrapais d’une main le scalpel et de l’autre le poignet le tenant. Espérant ainsi éviter d’être atteint au visage ou ailleurs de plus dangereux que les mains.
Monsieur… Je devais rester calme, choisir mes mots. Vous vous êtes blessé la main.
Attirer son attention sur son sang, psychopathe de la propreté peut-être arriverais-je à le déstabiliser. Le sortir de cette colère irrationnel. Cela ne devait pas continuer, je ne voulais pas que cela dérape ni avoir peur de mon employeur. Il était dérangé, je le savais maintenant. Peu importe ce qu’avait cet homme je l’aurais plutôt classé dans la catégorie des patients. Des patients instables, certes je n’y connaissais rien, mais même un aveugle aurait vu que cette personne était malade.
Je ne voulais pas nous comparer, je suis désolée. Je suis une simple personne cela ne se reproduira plus.
En effet, jamais je ne souhaite me comparer une fois de plus à se fêler, mais ça il n’avait pas à le savoir.
J’attendais la suite immobile comme un chevreuil aveuglé par un dix-huit roues, une goutte de sueur perlant le long de ma nuque.
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Frotte ici, frotte par-là
Charlie Jonat & Donatien Elpida
Sans doute aurais-je dû faire plus attention, lui tourner le dos pour ramasser mes produits avait été stupide. Je réprimai un cri de surprise quand mes yeux croisèrent son visage crispé de colère. Mais surtout c’était la lame du scalpel qui me fit frémir.
Maintenant coincé entre l’homme et le mur je respirais prudemment attendant la suite.
- Ne vous avisez plus jamais de me comparer à vous. Nous n'avons rien de semblable.
Voilà ce qui l’avait enragé? Que nos sens de l’humour soient similaires? Que faire? Crier ? non’ avec une personne de ce genre je ne pouvais m’y risquer. Un coup de genou entre les jambes? Tourner la situation à la blague? Que faire!?
Ne pas montrer la peur, rester calme, respirer, un, deux.
Les secondes se défilent je dois choisir. Vite. Mes yeux posés sur l’arme notèrent la blessure du médecin. D’instinct je pris ma décision, j’attrapais d’une main le scalpel et de l’autre le poignet le tenant. Espérant ainsi éviter d’être atteint au visage ou ailleurs de plus dangereux que les mains.
Monsieur… Je devais rester calme, choisir mes mots. Vous vous êtes blessé la main.
Attirer son attention sur son sang, psychopathe de la propreté peut-être arriverais-je à le déstabiliser. Le sortir de cette colère irrationnel. Cela ne devait pas continuer, je ne voulais pas que cela dérape ni avoir peur de mon employeur. Il était dérangé, je le savais maintenant. Peu importe ce qu’avait cet homme je l’aurais plutôt classé dans la catégorie des patients. Des patients instables, certes je n’y connaissais rien, mais même un aveugle aurait vu que cette personne était malade.
Je ne voulais pas nous comparer, je suis désolée. Je suis une simple personne cela ne se reproduira plus.
En effet, jamais je ne souhaite me comparer une fois de plus à se fêler, mais ça il n’avait pas à le savoir.
J’attendais la suite immobile comme un chevreuil aveuglé par un dix-huit roues, une goutte de sueur perlant le long de ma nuque.
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Docteur ElpidaChef de la Famille
Sam 5 Oct - 15:17
Lys, Lys, Lys, Lys, LYS.
Il voulait la coincer, l'empêcher de lui échapper, la garder près de lui, la sentir, la toucher, l'entendre respirer, l'avoir à lui. Ses yeux s'embuait de désespoir, mais aucune larme ne coulait. Sa vision était biaisée, floue. Son esprit aussi. La lame qui saignait sa peau, ce n'était rien comparée à la douleur qu'il ressentait dans sa cage thoracique. Il voulait rejoindre Lys, tout quitter pour vivre avec elle sur le Continent.
- Monsieur ...
Une voix, lointaine, semblait l'appeler.
- Vous vous êtes blessé à la main.
Il cilla plusieurs fois. La chevelure noire qu'il imaginait face à lui était en faite verte. La personne, qu'il pensait minuscule puisque clouée à un fauteuil, était en réalité plutôt à hauteur d'yeux. La voix était douce, posée, mais ce n'était pas le même timbre, pas la même intonation, pas la même pureté. Il revenait petit à petit à la réalité. Le scalpel n'était plus dans sa main, et sa plaie lui piquait désormais. Il serra le poing, comme pour cacher le sang et son égarement. Ces absences lui arrivait bien plus souvent ... Il avait besoin d'une psychothérapie, finalement.
- Je ne voulais pas nous comparer, je suis désolée. Je suis une simple personne cela ne se reproduira plus.
Il poussa un soupir. Il ne voulait même pas plus réagir. Il avait été distrait, imparfait. Heureusement qu'Ange était le directeur maintenant, car il ne pouvait plus assumer cette responsabilité, plus maintenant qu'il était ... en moins bonne santé mentale. Cela lui coûtait de l'admettre.
Bien plus calme, de retour sur Terre, il pouvait maintenant retrouver son statut de patron. Il se racla la gorge, tentant de retrouver contenance. Dans des cas comme celui-ci, il était un professionnel pour ce qui était le détournement de sujet de conversation.
- Donc, est-ce que tout se passe bien pour vous ? Vous avez bien vu où était votre local à produit ?
Il s'éloigna pour s'emparer d'une compresse, nettoyant ainsi sa plaie. Elle n'était pas profonde mais la peau était fine à cet endroit, alors on saignait vite. Il restait droit, imperturbable. Comme si rien ne s'était passé.
- N'hésitez pas à venir vers moi au moindre problème.
Frotte ici, frotte par-là
Lys, Lys, Lys, Lys, LYS.
Il voulait la coincer, l'empêcher de lui échapper, la garder près de lui, la sentir, la toucher, l'entendre respirer, l'avoir à lui. Ses yeux s'embuait de désespoir, mais aucune larme ne coulait. Sa vision était biaisée, floue. Son esprit aussi. La lame qui saignait sa peau, ce n'était rien comparée à la douleur qu'il ressentait dans sa cage thoracique. Il voulait rejoindre Lys, tout quitter pour vivre avec elle sur le Continent.
- Monsieur ...
Une voix, lointaine, semblait l'appeler.
- Vous vous êtes blessé à la main.
Il cilla plusieurs fois. La chevelure noire qu'il imaginait face à lui était en faite verte. La personne, qu'il pensait minuscule puisque clouée à un fauteuil, était en réalité plutôt à hauteur d'yeux. La voix était douce, posée, mais ce n'était pas le même timbre, pas la même intonation, pas la même pureté. Il revenait petit à petit à la réalité. Le scalpel n'était plus dans sa main, et sa plaie lui piquait désormais. Il serra le poing, comme pour cacher le sang et son égarement. Ces absences lui arrivait bien plus souvent ... Il avait besoin d'une psychothérapie, finalement.
- Je ne voulais pas nous comparer, je suis désolée. Je suis une simple personne cela ne se reproduira plus.
Il poussa un soupir. Il ne voulait même pas plus réagir. Il avait été distrait, imparfait. Heureusement qu'Ange était le directeur maintenant, car il ne pouvait plus assumer cette responsabilité, plus maintenant qu'il était ... en moins bonne santé mentale. Cela lui coûtait de l'admettre.
Bien plus calme, de retour sur Terre, il pouvait maintenant retrouver son statut de patron. Il se racla la gorge, tentant de retrouver contenance. Dans des cas comme celui-ci, il était un professionnel pour ce qui était le détournement de sujet de conversation.
- Donc, est-ce que tout se passe bien pour vous ? Vous avez bien vu où était votre local à produit ?
Il s'éloigna pour s'emparer d'une compresse, nettoyant ainsi sa plaie. Elle n'était pas profonde mais la peau était fine à cet endroit, alors on saignait vite. Il restait droit, imperturbable. Comme si rien ne s'était passé.
- N'hésitez pas à venir vers moi au moindre problème.
Image : Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34Charlie JonatOuvrier
Dim 6 Oct - 2:05
Frotte ici, frotte par-là
Un soupir et l’homme changea drastiquement… Posé comme si rien de tout cela ne venait de se passer. Le scalpel hors de sa portée, à mon grand soulagement, j’avais réussi. Par contre son changement je ne me l’expliquais pas.
-Donc, est-ce que tout se passe bien pour vous ? Vous avez bien vu où était votre local à produit ?
Oui Monsieur, tout était très bien indiqué, merci.
Sans soulever de questionnement je le regardais essuyer sa plaie. Ahurie de la scène à laquelle je venais de participer.
-N'hésitez pas à venir vers moi au moindre problème.
Je vous remercie monsieur.
Politesse sur politesse je ne m’étais jamais retrouvé aussi respectueuse. J’omis de lui dire que je ne lui demanderais de l’aide qu’avec une bonbonne de poivre de Cayenne comme défense.
Je ne veux pas abuser encore de votre temps, je vais poursuivre mes tâches, je vous souhaite une bonne journée, monsieur.
Quand il sembla ne plus me porter attention je relâchais ma prise sur le scalpel. Et je m’occupais de le laver une nouvelle fois. Les gestes raides, mais tout de même efficaces.
Ce ne fut qu’après son départ que je me permis de me relâcher, je soupirais un bon coup. Sale première journée! Beaucoup de peur pour peu de mal au final, qu’avait cet homme !? Bon On respire, j’en avais rencontré des étranges mais lui il atteignait sans doute le top trois. Peu importe, au final si je devais utilisé des monsieur par-ci des politesses par-là je le ferais, se serait loin d’être par politesse seulement disons par assurance. Plus calme, ayant compris comment éviter ou cesser ce genre d’incident je pus continuer ma journée plus sereine.
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Frotte ici, frotte par-là
Charlie Jonat & Donatien Elpida
Un soupir et l’homme changea drastiquement… Posé comme si rien de tout cela ne venait de se passer. Le scalpel hors de sa portée, à mon grand soulagement, j’avais réussi. Par contre son changement je ne me l’expliquais pas.
-Donc, est-ce que tout se passe bien pour vous ? Vous avez bien vu où était votre local à produit ?
Oui Monsieur, tout était très bien indiqué, merci.
Sans soulever de questionnement je le regardais essuyer sa plaie. Ahurie de la scène à laquelle je venais de participer.
-N'hésitez pas à venir vers moi au moindre problème.
Je vous remercie monsieur.
Politesse sur politesse je ne m’étais jamais retrouvé aussi respectueuse. J’omis de lui dire que je ne lui demanderais de l’aide qu’avec une bonbonne de poivre de Cayenne comme défense.
Je ne veux pas abuser encore de votre temps, je vais poursuivre mes tâches, je vous souhaite une bonne journée, monsieur.
Quand il sembla ne plus me porter attention je relâchais ma prise sur le scalpel. Et je m’occupais de le laver une nouvelle fois. Les gestes raides, mais tout de même efficaces.
Ce ne fut qu’après son départ que je me permis de me relâcher, je soupirais un bon coup. Sale première journée! Beaucoup de peur pour peu de mal au final, qu’avait cet homme !? Bon On respire, j’en avais rencontré des étranges mais lui il atteignait sans doute le top trois. Peu importe, au final si je devais utilisé des monsieur par-ci des politesses par-là je le ferais, se serait loin d’être par politesse seulement disons par assurance. Plus calme, ayant compris comment éviter ou cesser ce genre d’incident je pus continuer ma journée plus sereine.
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Docteur ElpidaChef de la Famille
Ven 18 Oct - 16:33
- Je vous remercie monsieur.
Il hocha la tête de façon imperceptible, encore troublé par le fait qu'il ait autant perdu pied face à une inconnue.
-Je ne veux pas abuser encore de votre temps, je vais poursuivre mes tâches, je vous souhaite une bonne journée, monsieur.
Il ne sut que répondre, bredouille. Il la laissa finir de nettoyer, lui-même encore penaud. Quand elle s'en alla, il récupéra le dossier qu'il était venu chercher en vérifiant que tout allait bien. L'ensemble était en ordre alors il put souffler. Discuter avec ses collègues, ça n'apportait rien de bon. Il ne disait jamais rien avec ce Vodeni et ça allait très bien. En revanche, il avait eu le malheur de trop laisser Agnès Dessanges lui faire la conversation, et aujourd'hui il payait le prix de cette socialisation. Pour la protéger, il avait dû sacrifier leur relation.
Maintenant, il essayait de répondre à son nouvel agent d'entretien et il avait manqué de lui faire du mal.
Quelque tremblements le secouaient encore un peu et il but un grand verre d'eau pour se calmer. Ses patients lui manquaient, il n'y avait qu'eux qui en valaient la peine. Il n'essaierait plus désormais de discuter avec ses employés, ce n'était pas leur rôle. En revanche, il y avait encore Edelweiss qui avait besoin de lui. Sa belle et tendre Edelweiss, si douce et si docile. Et il y avait Myosotis, une jeune fleur pleine de ressource, qu'une chute dans les escaliers et une teinture brune rendra plus agréable ...
Un sourire se dessina enfin sur son visage. Ça allait mieux.
Frotte ici, frotte par-là
- Je vous remercie monsieur.
Il hocha la tête de façon imperceptible, encore troublé par le fait qu'il ait autant perdu pied face à une inconnue.
-Je ne veux pas abuser encore de votre temps, je vais poursuivre mes tâches, je vous souhaite une bonne journée, monsieur.
Il ne sut que répondre, bredouille. Il la laissa finir de nettoyer, lui-même encore penaud. Quand elle s'en alla, il récupéra le dossier qu'il était venu chercher en vérifiant que tout allait bien. L'ensemble était en ordre alors il put souffler. Discuter avec ses collègues, ça n'apportait rien de bon. Il ne disait jamais rien avec ce Vodeni et ça allait très bien. En revanche, il avait eu le malheur de trop laisser Agnès Dessanges lui faire la conversation, et aujourd'hui il payait le prix de cette socialisation. Pour la protéger, il avait dû sacrifier leur relation.
Maintenant, il essayait de répondre à son nouvel agent d'entretien et il avait manqué de lui faire du mal.
Quelque tremblements le secouaient encore un peu et il but un grand verre d'eau pour se calmer. Ses patients lui manquaient, il n'y avait qu'eux qui en valaient la peine. Il n'essaierait plus désormais de discuter avec ses employés, ce n'était pas leur rôle. En revanche, il y avait encore Edelweiss qui avait besoin de lui. Sa belle et tendre Edelweiss, si douce et si docile. Et il y avait Myosotis, une jeune fleur pleine de ressource, qu'une chute dans les escaliers et une teinture brune rendra plus agréable ...
Un sourire se dessina enfin sur son visage. Ça allait mieux.
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