contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Amalia ReanoBras-droit de Victor
Ven 23 Mar - 9:44
ft.

Aeden
Comme un insecte se brûle au soleil, irrémédiablement attiré
Il s'était encore redressé, dans une recherche d'assurance certainement, mais Amalia voyait ses muscles se tendre sous l'appréhension. Elle savait qu'il se battait contre ses réflexes et ses habitudes, c'était exactement ce qu'elle attendait : qu'il se soumette de lui-même comme il n'avait pas arrêté de faire n'était pas amusant; qu'il essaie de se débattre par contre l'intéressait bien davantage. Aeden sursauta sous les mains de la brune, douces en apparence mais capable d'une violence qu'il ne soupçonnait pas à sa juste valeur. Pourtant, son corps semblait conscient du danger auquel s'exposait le garçon. Encore un paradoxe. Il se leva brusquement et se tourna face à elle, avec un regard enfin vivant et brillant. De colère certes, mais au moins il enlevait ses ridicules barrières.

-Pourtant, je ne me tais pas. Et toi, tu prends la peine de me parler. Qui serait assez bête pour parler à une chose aussi insignifiante que moi ? A moins qu’il n’y ait quelques miettes d’intérêts collé dans mes cheveux ?

Les sarcasmes, la meilleure arme possible mais tellement facile à retourner contre l'adversaire quand on maîtrisait l'ironie depuis autant de temps que l'italienne. Ses pupilles s'afinèrent sous le coup de l'excitation tandis qu'elle attendait impatiemment la suite des évènements.

-Manger en votre compagnie, oh personne d’intérêt, était pour moi un honneur. Sur ce, je retourne à mon monde méprisé d’être insignifiant.

Amalia éclata de rire face à la courbette d'Aeden. Elle n'aimait pas les marques de faux respect et il allait le payer cher. Avec un sourire en coin, elle affronta sans ciller le mépris dans le regard du jeune homme, les bras croisés et dans une attitude provocante par sa nonchalance.

-Tu es venu tout seul je te rappelle, ce qui en soi te rendait un minimum intéressant. Mais triste pour moi, tu avais perdu de ton intérêt jusqu'à maintenant. Merci de me divertir, dommage que ça n'arrive qu'après tant de temps. L'ennui fait faire beaucoup de choses stupides, tu es bien placé pour en parler non?

De sa démarche toujours aussi prédatrice, elle rejoignit son interlocuteur.

-C'est divertissant de te voir faire semblant d'être un lion quand tu as passé toute ta vie à être l'antilope chassée. Peut-être que tu changeras un jour, je l'espère pour toi car être la proie dans cette jungle est bien trop ennuyeux. En attendant, tu n'es pas le prédateur.

Impérieuse, Amalia l'entraîna à l'extérieur du réfectoire en le tirant par le poignet, avec une prise ferme sur l'articulation. Ses deux doigts serrés finirait presque par la faire craquer sous la pression. Une fois dans le hall, elle le plaqua au mur, son oeil métallique brûlant de violence et son doigt s'enfonçant dans l'épaule du garçon.

-Malheureusement pour toi, tu es venu voir la mauvaise personne. Je n'ai plus envie de jouer, mais la prochaine fois que je te vois tu passeras le plus mauvais moment de ta vie.


Avec un dernier regard hautain, elle le gratifia d'un large sourire condescendant et moqueur et s'éclipsa d'un pas tranquille vers sa chambre, comme si rien de tout ceci n'avait eu lieu.  
Amalia Reano
Image : Comme un insecte se brûle au soleil, irrémédiablement attiré |feat Amalia| - Page 2 ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 25 Mar - 22:42
Il était en colère. En colère contre lui-même. Il ne devait pas réagir au quart de tour. Il n’avait aucune raison de s’énerver. Elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait, il s’en fichait pas mal. Et malgré tout, le sentiment montait en lui. Elle restait si calme. Elle maitrisait la situation. Le garçon avait presque l’impression qu’elle jouait avec lui. Comme un chat avec une souris.

-Tu es venu tout seul je te rappelle, ce qui en soi te rendait un minimum intéressant. Mais triste pour moi, tu avais perdu de ton intérêt jusqu'à maintenant. Merci de me divertir, dommage que ça n'arrive qu'après tant de temps. L'ennui fait faire beaucoup de choses stupides, tu es bien placé pour en parler non?

Il n’avait même pas envie de riposter. Fatigué par cette conversation. Il voulait juste partir. C’est ce qu’il s’apprêtait à faire lorsqu’elle se rapprocha une nouvelle fois, au grand déplaisir du garçon. Il avait envie de lui dire de le laisser tranquille. Cette proximité, ce jeu, ce n’était pas sein. Cinq minutes plus tôt, il n’aurait pas imaginé que la situation dégénère de la sorte. Contrairement à elle, il avait mieux apprécié la première partie de leur conversation. La gorge sèche, il l’observait faire son manège. Ça en devenait presque irréel.

-C'est divertissant de te voir faire semblant d'être un lion quand tu as passé toute ta vie à être l'antilope chassée. Peut-être que tu changeras un jour, je l'espère pour toi car être la proie dans cette jungle est bien trop ennuyeux. En attendant, tu n'es pas le prédateur.


Elle lui attrapa le poignet. Une nouvelle fois, ce contact forcé le révulsa. Il aurait voulu qu’elle le lâche. Il serra la mâchoire très fort, pour se retenir de ne pas hurler pour qu’elle le lâche. Parce qu’elle ne le ferait pas. Elle le tenait trop fort. Trop fort. Le forçant à la suivre. Il sentait son cœur battre dans son cou alors qu’elle le poussait violement contre un mur. Il se sentait acculer. Et c’était certainement le but. Il ne parvenait plus à réfléchir. Les phrases pleines d’ironie qu’il aurait pu sortir dans le cadre d’une conversation normale restèrent bloquer dans son cerveau. Il aurait pu lui dire qu’elle se prenait pour un prédateur mais qu’elle était tout juste un chat, enfermé dans sa cage a essayé d’attraper misérablement des souris. Qu’il n’avait rien à envier à quelqu’un comme elle. Au lieu de ça, il se sentait pâlir. Elle devait se délecter du spectacle. Son regard… Il détourna les yeux. Elle avait des yeux remplis de folie, d’une envie irrépressible de le dominer. De lui faire du mal. Il pouvait le sentir. Cette aura qu’il avait cru ressentir autour d’elle… Son cerveau continuait à pédaler dans la semoule. Elle le tenait trop fort. Si fort. Elle accentua encore la pression en lui enfonçant le doigt dans l’épaule.

-Malheureusement pour toi, tu es venu voir la mauvaise personne. Je n'ai plus envie de jouer, mais la prochaine fois que je te vois-tu passeras le plus mauvais moment de ta vie.


Il ferma les yeux, se forçant à ravaler les larmes qui lui montaient aux yeux. Lorsqu’elle le lâcha enfin, il se laissa glisser le long du mur. Il retenait sa respiration saccadée. Ces paroles résonnaient dans la tête du garçon, tandis qu’il essayait de se calmer. Il fut surpris de constater qu’il tremblait. Une rage sourde bouillonna au creux de son estomac. Elle. Elle n’avait pas le droit. Pourquoi trouvait-elle ça amusant de faire du mal aux autres ? Ce n’était pas la première fois que ce genre de chose lui arrivait. Quand on ne sait pas fermer sa grande gueule, on assume. Mais ici ça avait eu une intensité particulière. Il frotta son poignet rouge, sans parvenir à effacer la violence de ce contact de son esprit.
Aeden Zethar
Image : Comme un insecte se brûle au soleil, irrémédiablement attiré |feat Amalia| - Page 2 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
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